2. Situation actuelle
Statistiques
Programmes existants
Retour sur le questionnaire des équipes SI-SIV
Intervention auprès des jeunes
Délais et développement
Effets de l’intervention
Période d’échange
Meilleures pratiques
Expériences de vos équipes
3.
4. 8 millions de Québécois (statistiques Canada, 2011)
1 348 889 de Québécois entre 12-25 ans
1 Canadien sur 5 aura un problème de santé
mentale dans sa vie (CAMH, 2009)
14-19 % des jeunes de 4 à 16 ans vivent avec un
problème psychiatrique (Kutcher, 2011)
De grandes études suggèrent que 50 % des
troubles mentaux chez les adultes commencent
avant l’âge de 14 ans, 75 % avant l’âge de 24 ans
(Provincial Centre of Excellence for Child and
Youth Mental Health)
5. 60 % des problèmes de santé des jeunes Australiens
sont reliés à la santé mentale (Moran, 2011)
Les troubles psychotiques touchent 3% de la
population (environ 40 467 jeunes Québécois)
Selon WHO (2010), 90 % des personnes qui font une
tentative de suicide auraient un problème de santé
mentale
60 % des hommes atteints de schizophrénie vont faire
au moins une tentative de suicide dans leur vie
(schizophrenia.com, 2010)
1 homme sur 5 atteint de schizophrénie lors de
l’adolescence décédera du suicide (Krausz et al, 1995)
6. Et pour terminer, il est important de noter que:
Une personne sur trois qui aurait besoin de soins en
santé mentale les reçoit (CAMH, 2009), 13 % des jeunes
hommes reçoivent les services nécessaires (Moran,
2011)
Selon Beiser et Al. (1993), la durée de la psychose non
traitée au Canada (qui se compare avec les autres pays
sans politique d’intervention spécifique auprès des
jeunes) est de 170 semaines dans la phase de prodrome
et de 52 semaines dans la phase de psychose
7. DALY’s in 2000 attribuable to selected causes by age (WHO, 2003),
Kutcher, 2011.
Ages 0-9 Ages 10-19
Neuro-psychiatric 12 29
conditions
(including self-
inflicted injuries)
Malignant 3 5
neoplasms
Cardiovascular 2 4
diseases
8.
9.
10. Centre Jeunesse: les Centres Jeunesses offrent
des services à environ 100 000 jeunes/année
(ACJQ, 2012). Selon le rapport Delorme et
Charest de 2007:
Environ 10 000 jeunes sont hébergés au sein des CJ et
familles d’accueil
45 % des jeunes hébergés ont au moins un diagnostic de
santé mentale
Ce taux grimpe à 70 % chez les 6-11 ans
37 % des jeunes hébergés prennent une médication
psychotrope
16.4 % prennent des antipsychotiques
11. Centre Jeunesse: Programmes PQJ (Morin,
2011)
Il y a présence d’équipes PQJ (programme de
qualifications des jeunes) dans les 16 régions
administratives du Québec.
820 places disponibles (82 intervenants)
Programme s’adresse au 16-19 ans, vise une
préparation à la vie adulte qui doit vivre dans la
communauté.
50-60 % des jeunes suivis ont un diagnostic de santé
mentale
12.
13. Organismes communautaires:
Exemple: Dans la rue (statistiques de 2008)
Offre support thérapeutique, hébergement, aide à
l’alimentation et à l’hygiène
Offre de la prévention à 3938 jeunes de moins de 25 ans
A réalisé plus de 27 500 interventions
A offert un hébergement temporaire à 272 jeunes
itinérants de moins de 18 ans
Une majorité de ces jeunes auraient un problème de
santé mentale
14.
15.
16. Nous avons redistribué les formulaires SI-SIV
selon notre connaissance des équipes, ce qui
nous donne:
30 formulaires SI pour 1770 clients
34 formulaires SIV pour 4102 clients
22. Comme nous avons discuté plus tôt, il y a
d’importants délais entre le début des
symptômes et la réception de traitements. Ces
délais sont encore plus dramatiques par le fait
que le jeune expérimentera quatre ans de pertes
temporaires ou permanentes alors qu’ils
construisent leur identité et qui vivent des
profondes transformations de leur corps, de
leur pensée, de leurs émotions et de leurs liens
sociaux (Bibeau, 2011)
23.
24. Quand la psychose frappe (Abdel-Baki, 2011):
Identité diffuse
Pas d’exploration ni d’engagement
Pas de projet à court-moyen terme
Repli du jeune sur la famille (déni, honte,
culpabilité)
Dépendance versus autonomie
Marginalisation face aux pairs (perte d’amis,
perte d’emploi)
Altération de l’estime de soi (deuil)
25. Selon Edward et Mc Gorry (2002), voici
quelques effets de ce retard de traitement:
rétablissement plus lent et moins complet
augmentation du risque de dépression et de
suicide
plus de perte psychosociale et du
développement social
26. perte de contacts avec la famille et du support
social
augmentation du risque de violence et
d’activités criminelles
augmentation de la consommation de
substances
augmentation du nombre d’hospitalisations
Nous pouvons ajouter à cette liste une réponse
à la médication plus lente et moins complète
(Loebel et al, 1992 : McGorry et al, 1996).
27.
28. Lorsque nous intervenons tôt lors de
l’apparition de la maladie, nous pouvons
constater les améliorations suivantes : (Patersen
et al, 2005 ; Graig et al, 2004)
meilleure adhérence au traitement
meilleure satisfaction du client
meilleure évolution fonctionnelle
moins de rechute
moins d’hospitalisation
moins d’abus de substance
moins de symptômes négatifs
29. L’étude économique de Milhaupoulos en 2009 sur
le programme EPPIC a donné des résultats
surprenants plus de 6 ans après l’arrêt du
traitement d’une durée de 18 mois.
19 % des patients avaient des symptômes positifs parmi
ceux suivis par ce programme contre 55% des patients
profitant des programmes standards.
56 % des clients d’EPPIC avait un emploi contre 33% avec
le traitement standard.
Selon l’étude, la société profitait d’une économie de
20 000 dollars / patient sur 7.5 années. Donc l’effet
perdure après ce traitement spécifique.
30.
31. Les meilleures pratiques ne font pas
l’unanimité au Québec. Chaque établissement
tente de répondre aux besoins exprimés selon
leurs propres réflexions ou recherches sur le
sujet.
Exemple de questionnement :
Définition de jeunes (12 ans ? 15 ans ? 18 ans ?)
Nous sommes jeune jusqu’à quand (21 ans ? 25 ? 30 ?)
32. Quels sont les critères diagnostiques ?
Approche individuelle ou de groupe ?
Combien de contacts par période ?
Comment définir un ratio pour les intervenants ?
Comment établir un lien de confiance ?
Les intervenants connaissent-ils les distinctions entre la
psychiatrie adulte et la pédopsychiatrie ?
Comment impliquer les familles sans briser la
confidentialité ?
33. Puisque les 2/3 des hospitalisations des clients
atteints de schizophrénie sont directement
attribués à une mauvaise observance à la
médication (Misdrahi et al, 2002), nous devons
permettre aux programmes de faire non
seulement de la prévention et promotion dans
les différents milieux des jeunes, mais nous
devons également offrir des traitements de
pointe nécessitant l’implication de psychiatre
(Moran, 2011).
34. La littérature semble nous guider vers:
l’importance du outreach (favoriser le premier contact avec le réseau de la
santé sans délai) intervenir rapidement, dans la communauté
l’importance d’offrir le traitement intégré (médecin impliqué dans
l’équipe, médication, traitements psychosociaux adaptés à la phase de la
maladie débutés tôt dans le traitement), incluant tx comorbidité
(toxicomanie et réadaptation vocationnelle)
favoriser la création d’une alliance thérapeutique (lien de confiance à
bâtir) et approche en collaboration avec le jeune
offrir un service flexible (nombre de contacts variable, services divers,
approche tenace, horaires flexibles (ex. après travail)
Accessibilité (ex. en cas de crise, lors du premier contact - éliminer les
barrières à la référence)
Continuité de soins
Impliquer la famille et les proches dans le traitement