1. C H A N G E Z V O T R E V I E . C H A N G E Z V O T R E M O N D E
Vol 2 • Numéro 10
Le miroir
Ami ou ennemi du bonheur ?
À bas
le découragement !
Comment le combattre
victorieusement ?
Triomphe dans
la tribulation
Dieu promet la force
ivé
3. Le miroirPar Julia Kelly
Dehors le soleil brillait, mais dans ma
tête, des nuages sombres et menaçants
planaient à l’horizon...
Pourtant ce matin-là,
la journée s’annonçait
idéale : j’aurais pu
rire avec mes amis,
sourire aux enfants,
aider quelqu’un — il
y a tant de façons
d’être heureux ! Mais
non, j’étais comme
obsédée par le reflet
du miroir ! Je ne
voyais rien d’autre,
j’étais confinée à
mon petit monde
qui se limitait
à moi et à mon
miroir !
Dehors, le
soleil brillait,
mais dans
ma tête, des
nuages
sombres et
menaçants planaient à
l’horizon. Tout ce qui m’arrivait
semblait confirmer que
personne ne m’aimait ni ne
s’intéressait à moi. D’ailleurs,
un coup d’œil à mon miroir
suffisait à me persuader qu’il
n’y avait pas grand-chose à
aimer chez moi ! À l’évidence,
je n’étais pas digne d’être
heureuse, encore moins d’être
aimée ! Assise dans mon petit
coin, occupée à me regarder
dans mon miroir, j’observais
comme une étrangère le
bonheur et les éclats de rire
des autres : Comment font-ils
pour être heureux ? Ils font
comme si je n’existais pas ! Je suis
malheureuse comme les pierres,
et on dirait qu’ils ne s’en rendent
même pas compte!
Chaque fois que je tentais de
m’aventurer en dehors de mon
petit monde, mon miroir me
La journée
s’annonçait
magnifique.
Un de ces matins qui vous
donne envie d’aller courir dans
l’herbe gorgée de rosée et de
vous prélasser dans les premiers
rayons du soleil. Mais ce jour-là,
je n’ai jeté qu’un coup d’œil
furtif à travers la fenêtre. Je
n’ai même pas fait attention à
cette image de perfection et je
me suis immédiatement dirigée
vers mon miroir : l’image qu’il
m’a renvoyée m’a tout de suite
déplu !
Cela faisait des mois que
j’avais un miroir à portée de la
main. Je ne me souviens plus où
je l’ai trouvé, mais un jour je me
suis regardée dedans et, à partir
de ce jour, je n’arrivais plus
à m’en détacher. Je ne faisais
plus attention aux choses qui
m’entouraient. Mon miroir était
toujours là, en première ligne,
me renvoyant mon image et me
rappelant constamment toutes
mes imperfections. L’image était
toujours décevante ; on aurait
dit que le miroir prenait un
malin plaisir à me montrer tous
mes échecs, tout ce qui n’allait
pas, tout ce qui me faisait sentir
inférieure. Sa présence me
harcelait.
3
4. La Prière du jour
Je Te remercie, Jésus, même pour les épreuves de la vie et pour
les situations difficiles, parce qu’elles m’obligent à me tourner vers
Toi, et que Tu as toujours réponse à tout. Avec Toi, tout devient
clair et facile à comprendre. Il me suffit de T’ouvrir mon cœur et de
recevoir Tes réponses.
Ce sont les difficultés, les déceptions et les échecs qui m’ont
fait connaître Ta compassion, Ta bienveillance et Ton pardon. Je ne
pourrais même pas en parler aux autres si moi-même, je n’avais
pas connu tous ces problèmes.
Merci pour toutes les épreuves que Tu m’envoies afin de me
rendre humble et de m’apprendre à dépendre de Toi. Merci de me
garder tout près de Toi. Amen.
j’ai eu une révélation : Tu n’as qu’à
recouvrir le miroir !
rappelait haut et fort que ça ne
servirait à rien, que c’était sans
espoir ! Puis il me renvoyait
mon image, et je n’arrivais pas
à en détacher mon regard ; au
contraire, je m’abîmais dans le
découragement et la déprime
sans me soucier le moins du
monde de ce qui m’entourait.
Mais il y a quelques semaines,
j’ai eu une révélation. Je me
suis dit: Tu n’as qu’à recouvrir
le miroir ! Bien sûr que tu as
des défauts ! Tu ne seras jamais
parfaite, tu feras toujours des
erreurs. Et après tout, qu’est-ce
que ça peut faire ? Tu ne peux pas
vivre en refusant tout espoir de
bonheur uniquement parce que tu
ne possèdes pas toutes les qualités
que tu voudrais avoir ! Arrête de
ne penser qu’à toi et penche-toi un
peu sur le sort des autres. Oublie
le miroir, tu verras que tu seras
beaucoup plus heureuse !
Ça n’a pas été facile, mais j’ai
fini par recouvrir le miroir. Au
début, je me sentais anxieuse
sans lui, toute nue,
vulnérable. J’étais
mal à l’aise et je
ne croyais pas que
les gens puissent
m’accepter comme
j’étais, avec tous mes
défauts et toutes mes
fautes. Mais bien vite, je
me suis rendue compte
que plus j’étais naturelle
et plus je me tournais
vers les autres, plus j’étais
heureuse. Même si au
début, ce n’était pas facile.
Les nuages qui planaient
constamment au-dessus de
moi disparurent pour faire place
à la chaleur des rayons de soleil
et à la paix de l’esprit.
Le miroir est toujours là. Il
ne va pas disparaître, mais je
l’ai mis de côté. Il y a toujours le
risque que je le reprenne et que
je fasse une rechute. Je pourrais
très bien retomber dans l’état
morbide de dépression et
d’introversion où j’étais. Mais
chaque fois que je suis tentée de
jeter un coup d’œil au miroir, je
me rappelle que je suis beaucoup
plus heureuse, maintenant que
j’ai accepté mes imperfections
et que j’ai résolu de ne pas m’en
faire. Je ne serai jamais tout à fait
comme je voudrais être, mais j’ai
beaucoup à apporter aux autres.
Et cela, je ne peux pas le faire si je
passe mon temps à me dévisager
dans le miroir.
Ce matin, quand je me suis
réveillée, une pluie froide et
battante tombait du ciel. Le
tonnerre grondait et d’épais
nuages cachaient le soleil. Dehors,
la grisaille du matin enveloppait
le paysage mais, dans mon cœur,
le soleil brillait sur l’azur des
cieux ! Et ce fut pour moi une
journée magnifique !
Julia Kelly est une bénévole
à plein temps de la Famille
Internationale aux États-Unis
4
5. Vous êtes-vous jamais
demandé pourquoi il vous
arrivait des malheurs et des
problèmes sans aucune
raison apparente ? Vous
n’êtes certainement pas
le premier à vous poser la
question. Si l’on en croit le
livre des Psaumes, dans la
Bible, le roi David interrogea
Dieu de la même manière :
«Mon Dieu, mon Dieu, pour-
quoi m’as-Tu abandonné ?
Pourquoi te tiens-Tu si loin ?
Pourquoi ne me sauves-Tu
pas ? Pourquoi n’entends-Tu
pas mes cris ?»
(Psaume 22:1, Nouvelle Bible
Segond).
David est tellement
découragé qu’il se compare
à un ver de terre (verset 7).
Il est abattu, effondré. Mais
malgré ses lamentations,
comme le montre la suite
du psaume, David termine
son cri du cœur sur une note
résolument positive : « Il
n’a pas méprisé le pauvre
en son malheur, Il n’a pas
détourné Son regard loin de
lui. Non, Il a écouté l’appel à
l’aide qu’il Lui lançait ! Que
les malheureux mangent et
qu’ils soient rassasiés ! Oui,
qu’ils louent l’Éternel, ceux
qui vivent pour Lui ! Que
votre vie dure toujours ! Aux
confins de la terre, tous les
peuples du monde se sou-
viendront de l’Éternel ! Tous,
ils se tourneront vers Lui ! »
(Psaume 22:24, 26, 27).
David a réussi à surmonter
son découragement en déci-
dant de louer le Seigneur en
dépit de ce qu’il ressentait.
Ça a marché pour David, ça
marchera pour vous !
Curtis Van Gorder est
membre à plein temps de la
Famille Internationale au
Moyen-Orient
{ Dans les coups durs }
Par Curtis Peter Van Gorder
Le Diable est l’Accusateur
(Apocalypse 12:9-10). Il nous
accuse de ne pas avoir fait ce
que nous aurions dû faire, ou
ce que nous aurions pu faire.
Il ne cesse de nous reprocher
toutes nos fautes, nos faibles-
ses, nos insuffisances. Si vous
commencez à l’écouter, vous
êtes battu d’avance, parce
qu’il y aura toujours quelque
chose de plus que vous auriez
pu faire, ou que vous regrettez
d’avoir fait. Le Diable trouvera
toujours quelque chose à vous
reprocher : une négligence, une
omission, une faute ou une
mauvaise habitude. Il trouvera
toujours à redire et il ne s’en
privera pas !
Mais heureusement que
nous avons Jésus ! Il est l’anti-
dote ! Il met toujours l’accent
sur le positif. Il ne désespère
jamais, Il a foi en nous, et Il
ne cesse jamais de nous aimer,
même lorsque nous faisons des
bêtises !
Alors quand le Diable vous
inonde de ses idées noires, ne
l’écoutez surtout pas. Ecoutez
plutôt Jésus ! Laissez entrer
la lumière ! Pensez positif.
Concentrez-vous sur ce qui
est bon. Le fait de nourrir des
pensées positives sur vous-
même ou sur les autres a pour
effet de chasser et de dissiper
les doutes, les peurs et les
sempiternelles accusations du
Diable. Remplissez votre cœur
et votre esprit de choses positi-
ves, et que ce qui sort de votre
bouche soit constructif. Faites
le compte de vos bénédictions,
laissez entrer la lumière et
mettez le Diable en fuite !
{ Laissez entrer la Lumière }
Par David Brandt Berg
5
6. L
e découragement peut
s’avérer une véritable
torture, et parfois il
débouche sur quelque chose
d’encore plus grave, comme
la dépression ou un sentiment
général de désespoir. Pour
combattre efficacement le
découragement, la dépression
et tout ce qui s’y apparente, il
faut bien comprendre que si ces
états mentaux, ces humeurs ou
ces émotions, ont souvent leur
origine dans des circonstances
ou des événements concrets, le
fait d’éprouver continuellement
ces sentiments négatifs n’en
est pas moins un problème de
nature spirituelle.
Certes, nous vivons dans un
monde physique, mais nous
sommes également au cœur
d’un monde spirituel invisible,
lequel est le théâtre d’une lutte
incessante pour le contrôle de
notre cœur et de notre esprit.
C’est un combat entre le bien
et le mal qui oppose, d’un côté,
Dieu et Ses forces célestes, et de
l’autre, le Diable et ses démons.
Dieu essaie de nous mettre dans
la bonne direction, sur la route
de Ses bénédictions, tandis que
le Diable s’acharne par tous
les moyens à détruire notre
existence. C’est une bataille
spirituelle que nous ne pouvons
pas gagner tout seuls, sans l’aide
de Dieu. Mais par nos pensées,
nos prières, nos décisions et nos
actes, nous pouvons peser de
façon déterminante sur l’issue
de la bataille. D’ailleurs, la Bible
nous dit bien : « Revêtez-vous de
l’armure de Dieu afin de pouvoir
tenir ferme contre toutes les
ruses du Diable » (Éphésiens
6:11), et « Résistez au Diable, et
il fuira loin de vous ! »
(Jacques 4:7).
Nous pouvons dire non
au découragement comme à
n’importe quel piège du Diable.
Nous avons le pouvoir de dire
non à tout ce qui est négatif,
parce que nous savons que
tout ce qui est négatif – que
ce soit l’anxiété, la peur, le
découragement, l’amertume,
les pensées critiques à l’égard
des autres – tout cela porte
la signature du Diable. Et si
le Seigneur nous commande
expressément de ne pas nous
inquiéter, s’Il nous commande
de ne pas avoir peur, de ne
pas nous plaindre, de ne pas
accepter le sentiment de
culpabilité, de ne pas être
rancuniers, de ne pas juger les
autres, c’est qu’Il sait que nous
pouvons Lui obéir. Nous ne
sommes pas obligés de céder à
nos humeurs ou à nos pulsions
négatives.
Quand je me suis surprise
à nourrir des pensées
décourageantes l’autre jour, je
n’arrivais pas à me raisonner
et à me convaincre que tout
allait s’arranger. Finalement,
j’ai reconnu qu’il s’agissait
d’une attaque spirituelle et j’ai
demandé à Jésus de m’aider, en
invoquant des promesses de Sa
Parole. J’ai prié ainsi : « Seigneur,
Tu nous as promis de nous venir
en aide si nous Te remettions
tous nos fardeaux, et Tu as
promis que Tu ne « laisserais
pas le juste s’écrouler » (Psaume
55:22). Mais Ta Parole nous
À bas le
découragement !
Par Maria Fontaine
6
7. dit aussi que « celui qui doute
ressemble aux vagues de la mer,
agitées et soulevées par le vent.
Qu’un tel homme ne s’imagine
pas obtenir quoi que ce soit du
Seigneur. Son cœur est partagé,
il est inconstant dans toutes
ses entreprises » (Jacques
1:6-8). Seigneur, je Te supplie
de me débarrasser de ce poids
de découragement ; aide-moi à
garder mon esprit fixé sur Toi
et sur Tes promesses, et à ne
plus être la proie des mensonges
du Diable ni de ses pensées
décourageantes. »
Parfois, on ne peut pas
s’empêcher d’avoir des pensées
négatives. On ne peut pas
s’empêcher de ressentir un
début de découragement ou
de déprime. On n’est jamais
à l’abri des premières flèches
enflammées de la tentation
(Éphésiens 6:16). Le Diable
essaie toujours de nous
implanter ces pensées dans la
tête, mais nous ne sommes pas
obligés de les accepter. Nous
ne sommes pas obligés d’entrer
dans son jeu.
Par Sa puissance, le
Seigneur peut nous délivrer
du découragement, mais
seulement si nous L’appelons à
l’aide et rejetons les mensonges
de l’Ennemi. Dès que nous
sentons venir la tentation du
découragement, nous devons
nous efforcer de penser au
Seigneur, à des choses positives,
et refuser de ruminer des
pensées négatives. Il faut leur
bloquer l’entrée avant qu’elles
aient eu le temps de nous
submerger, avant que nous ayons
cédé au découragement, ou
pire, sombré dans la dépression.
C’est une bataille qui peut aussi
bien durer quelques minutes
que quelques heures. Mais
tant que nous combattons en
esprit, tant que nous refusons
catégoriquement de nous rendre,
nous pouvons être assurés de la
victoire, parce que le Seigneur
nous l’a promise.
Quand on se laisse embobiner
par le Diable, on perd de vue le
Seigneur et Ses promesses, et
on oublie Sa puissance. Il faut
apprendre à reconnaître le piège
du découragement. Il faut tout
de suite lui résister, car si on
l’accepte, la bataille devient plus
sévère et ce sera beaucoup plus
difficile de reprendre pied. La
résistance qu’on doit opposer au
départ n’est rien en comparaison
de la lutte acharnée qu’il faudra
mener une fois qu’on aura laissé
le découragement nous envahir.
Lorsque le Diable vous
attaque avec des pensées ou
des humeurs négatives, contre-
attaquez en invoquant des
promesses de Dieu, comme par
exemple : « Dieu est pour nous
un rempart, Il est un refuge,
un secours lorsque survient
la détresse » (Psaume 46:1) ;
« Quand l’adversaire viendra
comme un fleuve, l’Esprit de
l’Éternel le mettra en fuite »
(Ésaïe 59:19, Segond Révisée) ;
et « Tu garderas dans une paix
parfaite l’esprit qui s’appuie
sur Toi, car il se confie en Toi »
(Ésaïe 26:3). Repoussez ces
attaques avec la Parole de Dieu
et dans la puissance du Saint-
Esprit. Ne vous laissez pas
submerger par l’ennemi, ne lui
cédez pas ! Dès que vous voyez
poindre le découragement ou la
peur, passez à l’attaque : frappez
le Diable en pleine figure avec la
Parole !
Bien sûr qu’il est possible de
vaincre le découragement ! Rien
n’est impossible à Dieu, et tout
est possible à celui qui croit !
(Luc 1:37) La victoire est à votre
portée !
Le secret est de reconnaître
que le découragement est un piège
7
8. le pouvoir
de la louange
Maria, mon épouse, se
sentait très fatiguée.
En plus, elle traînait
une migraine qui la
décourageait au plus
haut point.
En priant pour elle, je me suis
souvenu d’un verset qui nous
enjoint de « ne pas nous laisser
abattre par le découragement »
(Hébreux 12:3). Je pense que le
Seigneur voulait l’encourager à se
ressaisir et à se battre.
Notre ennemi spirituel, le
diable, nous combat, mais tant
que nous luttons, il ne peut pas
nous vaincre. Cela me rappelle un
cantique que chantait ma mère
quand elle traversait une période
difficile :
Par David Brandt Berg
Continue, continue de croire
Car Dieu répond toujours à la prière.
Continue, continue de croire,
Tu verras les ombres chassées par Sa lumière.
Continue, continue de croire,
Tu verras l’arc-en-ciel qui point à l’horizon.
Loue le Seigneur, tu auras la victoire,
Ses promesses sont fermes. Alors tiens bon !
8
9. À l’origine, l’avant-dernière
ligne du couplet disait : « Prie le
Seigneur, tu auras la victoire ! »
mais ma mère, qui croyait très fort
à la louange, préférait chanter :
« Loue le Seigneur, tu auras la
victoire ! » Car c’est par la louange
qu’on remporte la victoire ! Si vous
avez foi en la prière, vous vous
mettrez à louer le Seigneur pour
Le remercier de vous avoir exaucé
avant même d’en avoir la preuve
tangible.
Donc, j’ai dit à Maria : « Il faut
que tu te battes et que tu loues le
Seigneur au lieu de te plaindre de
tes maux de tête et de ta fatigue.
Tant que tu te concentres sur le
Seigneur et Sa Parole, tant que
tu as une louange sur les lèvres,
tu ne peux pas te plaindre.
« Il faut que tu attaques le
diable ! Quand tu es découragée,
c’est là qu’il faut proclamer des
versets ou chanter des cantiques
de louange ! Et surtout, ne parle
plus de tes problèmes. Loue le
Seigneur et remercie-Le de t’avoir
donné une bonne santé malgré
tout ! »
Dieu accorde une paix parfaite
à ceux qui se confient en Lui.
(Ésaïe 26:3). Si vous fixez votre
esprit sur le Seigneur, cela vous
empêchera de penser à vos
problèmes. Faites ce que vous
voulez, mais de grâce, évitez de
vous plaindre et de faire de la
publicité pour les mensonges et
les doutes du diable ! Dès que
vous sentez que vous allez tomber
dans ce piège, passez à l’attaque
en louant le Seigneur. Mettez-vous
à chanter, ou récitez des versets !
Faites quelque chose de positif !
C’est alors que Maria me fit
cette objection : « Mais n’est-ce
pas là tromper les gens, puisque
ça revient à faire semblant de ne
pas être malade ? » Et aussitôt,
l’histoire du prophète Élisée et
de la Sunamite, dans la Bible, me
revint à l’esprit (2 Rois 4:8-37).
Un jour, le fils d’une femme
sunamite meurt subitement à la
suite d’une insolation dans les
champs. Immédiatement, sa mère
le transporte dans sa maison, dans
la chambre qu’elle avait construite
pour Élisée. Elle allonge l’enfant
sur le lit du prophète et elle se
rend jusqu’au mont Carmel, situé
à une journée de marche, où elle
trouve Élisée. Celui-ci la salue et
lui demande :
– Tout va-t-il bien pour toi ?
– Tout va bien, répond-elle.
– Tout va-t-il bien pour l’enfant ?
continue Élisée.
– Tout va bien pour lui, répond-
elle encore.
Est-ce qu’elle mentait ? Pas du
tout. Bien que son fils fût mort,
elle avait la foi qu’il était dans
les mains de Dieu et que tout
allait bien. Ensuite, elle explique
à Élisée ce qui s’est passé et
l’implore de venir prier pour
son fils, lequel finira par revenir
miraculeusement à la vie.
Il ne s’agit pas de cacher
votre maladie : ce n’est pas ce
que demande le Seigneur ; ayez
l’humilité de l’admettre pour qu’on
puisse prier pour vous. Mais ne
vous lamentez pas sur votre état
de santé. Une fois qu’on a prié
pour vous, essayez de prendre la
chose du bon côté, faites preuve
de foi. Soyez positif et louez le
Seigneur.
Vous devez à tout prix résister
au diable et à ses attaques.
« Résistez au diable et il fuira loin
de vous », nous dit la Parole de
Dieu (Jacques 4:7). Ce n’est pas
bien de se laisser abattre par la
maladie, mais c’est encore pire
de se lamenter. Parce que là,
c’est faire de la publicité pour les
œuvres du diable.
« Les maux du juste sont en
grand nombre » mais la plupart
ne sont pas trop graves, Dieu
merci. Juste assez pour nous
garder proches du Seigneur et
nous obliger à Lui demander de
l’aide et à Le louer. Le roi David
ne disait-il pas : « Avant d’être
humilié, je faisais fausse route,
mais maintenant, j’observe Ta
parole » ; et « Si je n’avais pas
fait de Ta Loi [la Parole] mes
délices, j’aurais depuis longtemps
péri dans ma misère » (Psaume
119:67,92) ? C’est sans doute la
raison pour laquelle le Seigneur
permet que Ses enfants aient
beaucoup de problèmes : c’est ce
qui les force à se rapprocher de
Lui.
Quand on est très fatigué
ou qu’on a des maux de tête
fréquents ou d’autres problèmes
de santé, il est tout à fait naturel
de se demander pourquoi. Eh
bien, maintenant vous savez
pourquoi : c’est pour vous faire
réagir face au diable, parce que
c’est lui qui vous attaque. En
outre, il se peut qu’à travers vos
souffrances, le Seigneur cherche
à vous enseigner quelque chose.
D’ailleurs, le passage du chapitre
12 de l’épitre aux Hébreux – qui
nous enjoint de ne pas succomber
au découragement – semble
le suggérer, puisqu’il parle
également de correction et de
discipline. Je crois que ma chère
Maria a appris sa leçon, puisque
je ne l’entends plus se plaindre de
son état de santé.
La Bible nous dit que Dieu
siège, qu’Il trône au milieu des
louanges de Ses enfants (Psaume
22:3), et elle nous demande
d’entrer en Sa présence avec
des louanges et des cantiques
(Psaume 100:4). « Remerciez Dieu
en toute circonstance »
(1 Thessaloniciens 5:18).
résister au diable
Vous devez à tout prix
et à ses attaques !
9
10. Dans le psaume 84,
le roi David déclare :
« Bienheureux les hommes
dont la force est en
l’Éternel. Car, lorsqu’ils
traversent la vallée de Baca, ils en
font un puits, une oasis ; et la pluie
vient la recouvrir de bénédictions.
D’étape en étape, leur vigueur
s’accroît » (paraphrase des
versets 5 à 7). Vous ne trouverez
cette vallée de Baca sur aucune
carte de la Terre Sainte actuelle,
et nul ne sait si David faisait
référence à un lieu géographique
précis, ou bien s’il parlait d’une
vallée symbolique (dans le texte
original, Baca vient de l’hébreu
bakah, qui signifie « pleurs, ou
larmes »).
S’il s’agit bien d’un lieu
symbolique, alors nous avons tous
visité cette vallée de larmes à un
moment ou à un autre de notre vie.
C’est une vallée de souffrances,
de chagrin, d’épreuves. Cette
vallée de larmes est un lieu
ô combien désolé et aride !
La suite du psaume fait
ressortir l’idée que lorsque nous
BACAPar Virginia Brandt Berg
traversons cette vallée, l’occasion
nous est donnée de transformer la
difficulté, la déception, le chagrin
ou l’épreuve, en bénédiction.
Cela me fait penser à un ami
qui, justement, a réussi à opérer
ce rétablissement. Il y a quelque
temps, il est tombé gravement
malade, ce qui voulait dire qu’il
ne pourrait plus jamais être
l’homme actif et productif qu’il
avait toujours été. Il semblait que
sa vie allait s’arrêter là, mais il a
transformé sa vallée de Baca en
une immense bénédiction.
Il en a fait « un puits, une
oasis », et au bout du compte, il
est devenu encore plus patient,
plus compatissant, et plus
compréhensif envers les autres.
Sa vallée de larmes a fait ressortir
le meilleur en lui.
Quand vous vous trouvez dans
la vallée de Baca, n’ayez pas peur
de creuser jusqu’au plus profond
de votre âme pour découvrir la
raison pour laquelle Dieu vous a
envoyé cette épreuve, et voyez s’Il
a quelque chose à vous dire. Allez
jusqu’au fond des choses, creusez
un puits à cet endroit. Et sondez
la Parole de Dieu jusqu’à ce qu’Il
vous révèle Son incomparable
vérité. Vous pouvez triompher de
n’importe quelle situation, même
si vous ne voyez aucune issue,
comme dans cette vallée de Baca.
Vous pouvez transformer votre
désert en un lieu de bonheur
comme l’a fait l’ami dont je vous
parlais.
Quelqu’un a fait remarquer
qu’un puits ne soutenait pas la
comparaison avec un ruisseau
d’eau vive, et je ne peux qu’être
d’accord. Un jour, je me suis
assise au bord d’un ruisseau
de montagne au milieu d’une
magnifique forêt : aucun puits
n’aurait pu me paraître aussi beau,
aussi rafraîchissant que cette eau
limpide et pétillante de vie. Mais
transplantez un puits, n’importe
lequel, dans le désert aride et
Vous pouvez
transformer votre
« désert »
en un lieu de bonheur.
10
11. Lectures substantielles
La peur de l’échec
vient d’un manque
de foi et peut aller
jusqu’à entraîner
l’échec ; seule la foi
est couronnée de
succès.
Ésaïe 7:9b
Matthieu 13:58
Matthieu 17:19-20
Jacques 1:6-7
Si nous ne
comptons que sur
nous-mêmes et nos
propres moyens,
nous avons tout à
craindre, car le pire
risque d’arriver.
1 Samuel 2 :9b
Psaume 33 :16-17
Psaume 127 :1a
Jérémie 17:5
Jean 15:5
Si nous faisons
confiance au
Seigneur, nous
n’avons rien à
craindre car Il ne
connaît pas l’échec.
Nombres 23:19
Psaume 37:5
Jérémie 32:27
Matthieu 19:26
Philippiens 4:13
Nous sommes
encore plus utiles à
Dieu lorsque nous
avons conscience
de nos faiblesses.
Ésaïe 40:29
2 Corinthiens 4:7
2 Cor. 12:9-10
Gardez les yeux
fixés sur Jésus
Psaume 27:13
Matthieu 14:25-31
Hébreux 12:2-3
Le succès est
assuré si nous
croyons la Parole
de Dieu.
Deutéronome 29:9
Josué 1:8
2 Chroniques
20:20b Psaume
1:2-3
Matthieu 7:24-25
Jacques 1:25
Tant que nous
avons à cœur de
suivre le Seigneur,
Il veillera à ce
que Son dessein
s’accomplisse.
2 Chroniques 16:9a
2 Chroniques 31:21
Psaume 37:23-24
Ecclésiaste 8:12b
2 Corinthiens 3:4-5
Philippiens 1:6
2 Timothée 1:12b
La peur
de l’échec
poussiéreux : les eaux de ce puits
vous paraîtront délectables !
Si à l’heure de l’épreuve,
vous vous tenez fermement aux
promesses de Dieu et que vous
vous en remettez à Sa bonté, votre
entourage verra votre foi, et pour
vous tous, ce sera comme un
puits dans un lieu désolé et aride.
Lorsque votre foi vous donne la
force de vous élever au-dessus des
difficultés, c’est là qu’elle brille de
tout son éclat !
Mais certains s’installent dans
leurs chagrins, ils se complaisent
dans leur misère ou leur
« martyre » ! Ils demeurent dans
la vallée des larmes, dans la vallée
de Baca. Comme cette dame qui
est venue me voir pour que je
m’apitoie sur son sort. Il est vrai
qu’elle avait de gros problèmes,
mais c’est tout ce qu’elle
voyait : elle était complètement
obnubilée par son chagrin. Elle
ne s’accrochait pas à Dieu, qui
est fidèle, ni à Ses promesses, et
elle ne faisait aucun effort pour
réveiller sa foi. Pourtant, sa foi
aurait pu transformer sa vallée
de souffrance en un lieu de
bénédictions et de renouveau,
mais elle s’y refusait.
Le chrétien est censé s’élever
au-dessus des circonstances.
Nous pouvons surmonter les
épreuves parce que nous avons un
Dieu tout-puissant qui nous aime,
et que nous pouvons compter sur
Ses promesses. « Mais dans tout
cela, nous sommes bien plus que
vainqueurs par Celui qui nous a
aimés » (Romains 8:37).
Nous ne sommes pas censés
demeurer dans cette vallée
désolée et aride : il ne s’agit
pas d’accepter et d’endurer
stoïquement les problèmes. Ce
n’est pas ça être victorieux ! Il
nous incombe de louer Dieu et de
crier victoire avant même de la
voir. Nous devons nous appuyer
sur la Parole de Dieu et mettre
Ses promesses à l’épreuve. C’est
comme ça qu’on transforme une
défaite apparente en victoire !
Et lorsqu’on surmonte ainsi une
adversité, on est désaltéré par
une eau vive qui jaillit comme
une fontaine. « Et la pluie vient
la recouvrir de bénédictions.
D’étape en étape, leur vigueur
s’accroît ».
Alors, mes amis, la prochaine
fois que vous traverserez la
vallée de Baca, relisez bien ce
passage du Psaume 84 et tâchez
de le mettre en pratique.
Nous pouvons
vivre au-dessus
des épreuves par
la grâce de notre
Dieu
tout- puissant,
par Son amour et
Ses promesses.
11
12. ce n’était qu’un
sourire, mais ce
beau sourire sur le visage
de mon bébé transforma
complètement ma façon de
voir le monde.
Lorsqu’il me regarda en se
réveillant ce jour-là, il voyait
ce qui, pour lui, était le plus
important au monde : moi, sa
maman ! Sa couche avait besoin
d’être changée, mais c’était le
moindre de ses soucis. Mon
pyjama était dépareillé et mes
cheveux en bataille, mais
cela n’était pour lui d’aucune
importance. Tout ce qui
comptait, c’est qu’il m’aimait et
qu’il aimait être avec moi. Il ne
recherchait pas la perfection.
L’amour faisait que tout était
parfait. Ces quelques instants de
bonheur où je le tenais dans mes
bras, où j’absorbais ces bouffées
d’amour, clarifièrent bien des
choses dans ma tête.
J’ai toujours été frustrée par le
fait que la perfection n’est pas de
ce monde. Souvent j’étais agacée
par ce que faisaient ou disaient
les gens, et quelque chose en
moi se révoltait : « Pourquoi
les conflits de personnalités, les
injustices, les manques d’égards,
C’est quoi
Témoignage de Chalsey Dooley
le pessimisme, les humiliations,
le laisser-aller ? Pourquoi tous
ces problèmes ? Si seulement tout
ça n’existait pas ! Si seulement
les gens, y compris moi-même,
pouvaient faire un effort et se
prendre en main, enfin mon
bonheur serait parfait ! » Je me
disais que seule la perfection
pourrait dissiper mon irritation.
Mais je savais bien que ce n’était
pas possible. La perfection n’est
pas de ce monde. Il fallait que je
trouve une autre issue.
À bien y réfléchir, je me
rendis compte qu’en fait, tout
ce que je voulais c’est que
le monde tourne autour de
moi, qu’il se plie à mes désirs,
à mes préférences, à mes
priorités. Mais ça ne pouvait pas
marcher comme ça : il fallait
que quelqu’un change et ce
quelqu’un, c’était moi. Même
si les autres étaient loin d’être
parfaits. Mais comment faire ?
Ce n’était pas la première fois
que j’essayais.
Ce matin-là, alors que je
tenais mon bébé dans les bras,
cette petite pensée m’effleura :
« Aimerais-tu que ton bébé soit
parfait dès la naissance ? »
Pour rien au monde je ne
voudrais une chose pareille. S’il
était capable de marcher et de
courir dès sa naissance, je ne
pourrais jamais voir l’expression
de plaisir et de satisfaction
sur son visage lorsqu’il ferait
ses premiers pas ; et je ne
connaîtrais jamais le bonheur
de le tenir dans mes bras et de
savoir qu’il dépend entièrement
de moi. S’il savait parler à la
naissance, je n’aurais jamais
la joie de l’entendre prononcer
ses premiers mots. S’il savait
autant de choses qu’un adulte, je
n’aurais jamais l’occasion de le
voir s’émerveiller en découvrant
le monde, et je n’aurais jamais
la satisfaction de lui apprendre
quelque chose de nouveau. Je
passerais à côté de tant de
plaisirs ! À tout bien considérer,
c’est parfait que mon bébé soit
imparfait ! Je ne voudrais pas
qu’il en soit autrement !
Mais alors, me demandai-je,
qu’est-ce qui fait que son
imperfection est différente des
autres imperfections auxquelles je
me butte tous les jours ?
Et, tout à coup, la réponse
me sauta aux yeux : « C’est
l’amour ! » L’amour fait toute
la différence. C’est ça qui me
un monde
parfait?
12
13. manquait ! C’est ce qu’il me
fallait pour pouvoir affronter
bravement les problèmes qui, à
mon sens, ne devraient pas exister.
Regarde un peu tout ce que
tu perdrais si toi-même, et tous
les gens qui t’entourent, étiez
parfaits dès le départ. La vie
perdrait son caractère imprévi-
sible et son élément de surprise ;
tu perdrais la joie de pardonner
et d’être pardonnée, les solides
liens de l’amitié et la force de
caractère qui se forgent dans
l’adversité.
Maintenant tout était plus
clair. Ce n’est certainement pas
en réagissant négativement à
une situation négative qu’on
peut arriver à un résultat positif.
Alors, je résolus de rechercher
activement les occasions et les
expériences enrichissantes qui
se cachent sous le masque de
l’imperfection.
Ce jour-là, comme mon bébé
n’arrivait pas à s’endormir, je
décidai de mettre en pratique
cette leçon toute fraîche et
de tirer le meilleur parti de
la difficulté. Je changeai mes
plans : mon mari et moi prîmes
le temps de chanter et de jouer
avec notre bébé. Ce fut un
Si vous voyez plus de
boue que de fleurs
dans le jardin de
votre vie, c’est peut-
être que vous avez les
yeux trop près du sol.
Alors, levez les yeux !
moment merveilleux, que nous
aurions manqué si tout avait été
« parfait ».
Si nous nous donnons la
peine de regarder au-delà des
apparences, chaque situation,
chaque personne que nous
rencontrons peut nous apporter
son lot de joies et de surprises.
Considérez chaque difficulté,
chaque revers, chaque blessure,
chaque insuffisance, comme
autant d’indices dans une course
au trésor. Ou comme une porte
qui mène à une chambre secrète
où sont entassés de somptueux
trésors, déposés là par Dieu.
« Demandez et vous recevrez ;
cherchez et vous trouverez ;
frappez et l’on vous ouvrira »
(Matthieu 7:7).
Chalsey Dooley est membre
à plein temps de la Famille
Internationale au Moyen-
Orient.
13
14. Il est vrai que ce sera une époque
redoutable et terrifiante à bien des
égards, mais le peuple de Dieu disposera
de pouvoirs encore plus redoutables pour
se protéger, se défendre et tenir bon
jusqu’à la Fin ! Nul doute que ce sera
une époque de persécution sévère et de
grandes batailles, mais nous n’avons pas
à avoir peur de la Tribulation parce que, si
nous appartenons à Dieu, d’une manière
ou d’une autre Il s’occupera de nous.
D’ailleurs, Il enverra des hommes et
des femmes remplis de Sa puissance
pour guider les Siens et les protéger
de l’Antéchrist et de ses légions : les
prophètes et les prophétesses de Dieu
qui recevront une aide surnaturelle venant
du Ciel. Ils proclameront haut et fort
la vérité jusqu’au retour de Jésus, où «
nous les vivants, qui serons restés, nous
serons enlevés ensemble avec eux dans
les nuées, à la rencontre du Seigneur
dans les airs » (1 Thessaloniciens 4:17).
« Mais le peuple qui connaît son Dieu
sera fort et agira » (Daniel 11:32). Ceux
qui connaissent intimement Jésus seront
forts, en dépit de l’Antéchrist et de la
persécution ! Plus les choses empireront,
plus Dieu déversera de Son Esprit pour
nous donner les moyens de résister aux
forces maléfiques qui nous feront la
guerre.
La Bible abonde en récits décrivant les
miracles accomplis par le Seigneur pour
protéger Son Peuple et Ses prophètes, et
pour leur donner les moyens d’accomplir
leur tâche. Par conséquent, je suis
assuré que Dieu va considérablement
accroître et multiplier nos pouvoirs à la
Fin des Temps. Il va donner à ceux qui
croient en Lui, à ceux qui Le connaissent
et Le suivent, des pouvoirs surnaturels en
Triomphe dans la Tribulation
Beaucoup de gens se trompent au sujet de la Grande Tribu-
lation (ou « Grande Détresse », selon les traductions), les
trois ans et demi du règne de l’Antéchrist qui précéderont
le Retour du Christ. Ils s’imaginent que la Tribulation sera
une époque de défaite totale et de terreur pour tous ceux
qui croient en Dieu. Mais heureusement, je peux vous
prouver, Bible à l’appui, que ce ne sera pas le cas !
P
our commencer, voici, selon le récit de
l’apôtre Matthieu, ce que disait Jésus à Ses
disciples à propos de la Tribulation et des événements
qui la précéderont.
« Il s’assit sur le Mont des Oliviers. Et les disciples vinrent
en privé Lui dire : ‘Dis-nous quand cela arrivera-t-il et quel sera
le signe de Ton avènement et de la fin du monde ?’
« Jésus leur répondit : ‘Prenez garde que personne ne vous
séduise. Car plusieurs viendront sous Mon nom, en disant :
C’est moi qui suis le Christ. Et ils séduiront beaucoup de gens.
Vous allez entendre parler de guerres et de bruits de guerres :
gardez-vous de vous alarmer car cela doit arriver. Mais ce ne
sera pas encore la fin. Une nation s’élèvera contre une nation,
et un royaume contre un royaume, et il y aura, par endroits,
des famines et des tremblements de terre. Tout cela ne sera
que le commencement des douleurs.
« Alors on vous livrera aux tourments, et l’on vous fera
mourir, et vous serez haïs de toutes les nations, à cause de
Mon nom. Et ce sera pour beaucoup une occasion de chute,
ils se trahiront, se haïront les uns les autres. Plusieurs faux
prophètes s’élèveront et séduiront beaucoup de gens. Et
en raison des progrès de l’iniquité, l’amour du plus grand
nombre se refroidira. Mais celui qui persévèrera jusqu’à la fin
sera sauvé. Cette Bonne Nouvelle du Royaume sera prêchée
dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les
nations. Alors viendra la fin.
« C’est pourquoi, lorsque vous verrez l’abomination de la
désolation dont a parlé le prophète Daniel, établie dans le
lieu saint, que le lecteur fasse attention… Car alors, il y aura
une grande tribulation telle qu’il n’y en a pas eu depuis le
commencement du monde jusqu’à maintenant, et qu’il n’y en
aura jamais plus. »
– Matthieu 24:3-15, 21, SER
14
15. Par David Brandt Berg
sorte qu’ils puissent non seulement se
défendre mais aussi attaquer les forces
de l’Antéchrist !
Le chapitre 11 de l’Apocalypse décrit
deux des témoins de Dieu qui auront le
pouvoir, à la Fin des Temps, de frapper
de fléaux les méchants, et d’invoquer le
feu de Dieu pour consumer leurs ennemis.
Quel tableau, ces puissants serviteurs de
Dieu, hommes et femmes triomphant de
tous les démons de l’enfer ! L’Antéchrist
ne pourra les arrêter que trois jours
et demi avant le Retour de Jésus. À
ce moment-là, l’Antéchrist recevra la
permission de les tuer, mais alors même
que les méchants se réjouiront de la
mort des deux témoins, tout à coup
Jésus reviendra dans Sa gloire pour les
ressusciter et les emmener avec Lui, en
même temps que tous les autres « morts
en Christ », c’est-à-dire les croyants
sauvés depuis le début de l’humanité
(1 Thessaloniciens 4:16 ; 1 Corinthiens
15:51-54). Ce triomphe éclatant du
peuple de Dieu prouvera au monde entier
que Dieu est plus fort que la mort.
Je crois que les deux témoins du
chapitre 11 de l’Apocalypse symbolisent
tous ceux qui connaissent Dieu et qui
sont de Son côté. Je crois qu’en ce
jour-là, ils recevront des pouvoirs qui leur
permettront de survivre le plus longtemps
possible. L’apôtre Paul ne disait-il pas :
« Là où le péché s’est amplifié, la grâce a
surabondé » (Romains 5:20) ? Et donc, là
où le pouvoir de Satan se sera amplifié,
la puissance de Dieu surabondera pour
protéger les Siens. Le plan de Dieu ne
sera pas mis en échec. Jusqu’à la fin,
Il aura des millions de témoins.
La Parole le dit clairement : pendant
ces trois dernières années et demie, Dieu
fera tout pour défendre les Siens. Non seulement Il leur don-
nera des pouvoirs accrus, mais Il affligera Ses ennemis en leur
envoyant des monstres et d’horribles fléaux. Les chapitres 8
et 9 de l’Apocalypse nous parlent des trompettes de la Tribula-
tion et des terribles jugements qu’elles déclenchent : d’horribles
monstres qui sortent du Puits de l’Abîme et sont envoyés par
Dieu pour tourmenter les méchants. Mais Dieu leur commande
de ne pas s’attaquer à ceux qui portent le sceau de Dieu sur le
front (Apocalypse 9:4). Lorsque Dieu lâchera ces monstres et
déversera ces pestes et ces fléaux sur les serviteurs du Diable,
les méchants seront tellement occupés à essayer de se défen-
dre qu’ils n’auront plus le temps de persécuter les justes. Ils
arriveront peut-être à en capturer et à en tuer certains, comme
ils ont juré de le faire à tous ceux qui refuseront de recevoir la
marque de la Bête et d’adorer l’Antéchrist ; certains mourront
en martyrs comme c’est déjà le cas aujourd’hui. Mais une foule
de croyants, protégés par Dieu, triompheront de leurs ennemis
pendant toute la durée de la Tribulation !
N’allez donc pas croire que la Grande Tribulation sera
une terrible débâcle, une période remplie seulement de
persécutions et de souffrances. Il y en aura, bien entendu, mais
je suis convaincu, à la lecture des Écritures et de par la nature
même de Dieu et de Ses relations avec les hommes, que ce
sera surtout une époque de grandes victoires sur les forces
de Satan, un véritable triomphe sur les suppôts de l’Antéchrist.
Certes, nous connaîtrons des jours difficiles, mais le peuple de
Dieu illuminera le monde avec le flambeau de la vérité comme
jamais auparavant.
Si vous appartenez à Jésus et que vous Le suivez de près, le
moment venu, vous serez à la hauteur de la tâche ! Vous aurez
la grâce de Dieu, Ses pouvoirs surnaturels et miraculeux ! Les
forces divines ne peuvent être vaincues, le plan de Dieu ne peut
échouer. Si vous êtes dans le camp de Dieu, vous êtes sûr de
gagner ! Vous ne pouvez pas perdre. Dieu vous protègera et se
servira de vous comme jamais Il ne l’a fait !
Certes, nous connaîtrons des jours
difficiles, mais le peuple de Dieu
illuminera le monde avec le flambeau
de la vérité comme jamais auparavant.
15
16. L
es soucis et les problèmes de la vie ont créé
un fossé entre toi et Moi. Tes doutes et ta
peur de l’échec ont ébranlé ta foi : tu as
peine à croire que J’entends tes prières, que Je
t’aime et que Je veux t’aider. Mais Je tiens à te dire
que tous ces doutes, tout ce découragement et la
dépression qu’ils engendrent, ne viennent pas de
Moi. Tout cela vient directement de l’ennemi de
ton âme, le Diable ! Il cherche à t’enfoncer et à
détruire ton bonheur. Moi, au contraire, Je veux
venir à ta rescousse et t’aider à te relever, Je veux
te rendre heureux comme tu ne l’as jamais été !
Je veux te donner un nouveau départ.
Tu es découragé à cause de tes fautes ou de tes
faiblesses, mais rappelle-toi que pour montrer
Mon amour au monde, J’aime Me servir de ceux
qui sont faibles et faillibles : Je suis un expert en
la matière. Toutes ces années, J’ai permis que tu
subisses des revers, que tu connaisses des décep-
tions, afin que tu aies davantage de compassion
et de miséricorde à l’égard des autres et de leurs
faiblesses, afin que tu Me ressembles davantage
et que tu puisses mieux les servir.
Vois-tu, même les épreuves et les tragédies te font
du bien, mais il n’y a aucune raison d’en rester là.
Si tu acceptes de tout remettre entre Mes mains
et de rester flexible et malléable, comme l’argile
dans les mains du potier, Je ferai de toi une nou-
velle personne. Je recueillerai les morceaux de ton
cœur brisé et, de Mes mains, avec amour, Je ferai
de toi un meilleur « récipient ». Ce ne sera peut-
être pas la belle et majestueuse poterie que tu
rêvais d’être mais, à Mes yeux, elle sera parfaite,
parfaitement adaptée au rôle que Je t’ai préparé,
et à la place qui sera la tienne dans Mon Royaume
céleste.
Un message de Jésus
Tournons
la
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