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acteur de l a Sécurité:
    Le Maire
    L’exemple d’Orléans


                     Florent MONTILLOT
         Maire Adjoint délégué à la Tranquillité Publique,
            la Prévention, la Réussite et l’Intégration.




                          TOURS


1                24 Janvier 2013
ire acteur de la Sécurité
    Le Ma


             LA PHILOSOPHIE
          DE LA VILLE D’ORLEANS

              LE TRYPTIQUE:
    PREVENTION-DISSUASION- REPRESSION




2            24 Janvier 2013
LES CAUSES DE LA DÉLINQUANCE DES MINEURS

     Contrairement à de fausses légendes, la montée de la délinquance des
      mineurs n’est pas liée à des causes socio-économiques (chômage, hausse
      des prix,…).

     Les causes essentielles sont « socio-éducatives » (perte des repères) :
              Absence ou défaillance de l’autorité parentale (absence de
              « supervision par les parents) (cf. de nombreuses études dans le monde
              entier : enquêtes de victimation et enquêtes d’auteur)
           Absence ou défaillance du système éducatif (école) :
                 Absentéisme scolaire des enfants
                 décrochage scolaire
                 Absence de relations entre l’école et les parents
           Défaillance de l’autorité de l’Etat :
           « L’excuse absolutoire » des mineurs, chez certains juges
           L’absence de la police dans certains quartiers : « zones de non droit ».


  3                         24 Janvier 2013
1°- LA PRÉVENTION

  « Mieux vaut prévenir que guérir » tel est le sens de l’action municipale
  engagée à Orléans dès la petite enfance, dans plusieurs domaines :

  I - Soutien à la Parentalité:

      1°- Création du « Carrefour des Parents » regroupant des professionnels,
          (térapeuthes, psychologues, acteurs socio-éducatifs et « parents référents »),
          afin d’aider quotidiennement les parents à asseoir leur autorité et leur
          responsabilité. (7 500 parents rencontrés depuis 2004)

      2°- Création d’un Service Municipal de prévention médiation qui regroupe
           aujourd’hui 32 agents de médiation (correspondants de jour et de nuit),
           essentiellement des parents.

      3°- Recrutement de « Parents-Relais » vacataires (60 parents), afin de renforcer
           le contrôle social et parental dans la rue (Dispositif pilote en France)

      4°- Alphabétisation des parents (avec diplôme A1)




  4                          24 Janvier 2013
1°- LA PRÉVENTION (suite)
  II - Soutien et accompagnement des jeunes:

  1°- Mise en place d’un « Service de Veille Éducative »(SEVE), chargé du repérage
  précoce (dès la maternelle) des enfants manifestant des difficultés ou des « troubles
  de conduite » et mise en œuvre d’un suivi individualisé.

  2°-Municipalisation et gratuité de l’aide aux devoirs dès l’école élémentaire, en
  contrepartie d’une convention passée entre les parents et les éducateurs,
  comportant une clause d’assiduité et de comportement.

  3°- Lancement d’un Programme de Réussite Éducative (tutorat et aide gratuite aux
  devoirs pour les collégiens, clubs coups de pouce clé au CP, passeport santé, lutte
  contre les conduites addictives, Projets d’Action Éducative pour la Jeunesse / PAJE,
  Programme de Thérapie Familiale, …)

  4°- Ouverture d’un « Atelier de Remotivation et du Civisme » (ARC), prenant en
  charge les adolescents, temporairement exclus de leur collège, avec cours et
  activités civiques, en évitant qu’ils ne se retrouvent dans la rue.

  5°- Création d’un dispositif « PASSERELLE » pour la prise en charge des collégiens
  exclus de leur établissement.

  5                        24 Janvier 2013
1°- LA PRÉVENTION (suite)
  6°- Réforme en profondeur de la prévention spécialisée (notion de secret partagé),
  et délégation de compétence du Conseil Général à la ville d’Orléans.

  7°- Refonte des activités d’animation jeunesse (ASELQO) et création du FJO
  (Fonds pour la Jeunesse Orléanaise ) financé par une vingtaine d’entreprises
  partenaires.

  8°- Création d’une École de la 2ème Chance (E2C), destinée à l’insertion de jeunes
  de 17 à 25 ans ayant échoué à l’école (objectif : 100 jeunes /an).

  9°- Lutte contre la récidive, avec une « brigade des TIG » (près de 10 000 heures
  de TIG/Travaux d’Intérêt Général effectuées au sein de la mairie chaque année).

  10°- Lutte contre la « vitre cassée » (« broken windows »), afin d’assurer la
  réparation rapide des stigmates des actes délictuels (enlèvement systématique des
  épaves de voitures, doublement des crédits de nettoyage des tags, création d’une
  brigade d’intervention rapide pour les réparations au sein du patrimoine de l’Office
  municipal d’HLM,…)



  - Budget total de 7 millions d’€/an.
  6                       24 Janvier 2013
2°- LA DISSUASION

  Notre effort porte sur quatre volets :
      - Une composante juridique:
          avec la mise en œuvre d’arrêtés municipaux (tous validés par le juge
          administratif) visant à donner une base « légale » à la lutte contre les
           « bivouacs », l’alcoolisme sur la voie publique, la prostitution, la circulation
          des mineurs la nuit, l’utilisation des pétards, les rodéos de quads, motos et
          pockets bikes, anti-caravaning,...

      - Une composante humaine:
          avec la restructuration en profondeur de la police municipale :
           • Doublement des effectifs de police (55 en 2001, 108 en 2013)
           • Création d’une brigade canine ( 25 maîtres chiens)
           • Reconstruction de l’hôtel de police municipale et création d’un chenil
           • Armement Non « létal » (6ème catégorie : tonfa + lacrymogène, 7ème
             catégorie : flash ball).




  7                          24 Janvier 2013
2°- LA DISSUASION (suite)
      - Une composante technologique:
              Plan de « vidéo-protection » (Ville + Bailleurs sociaux + Transports)
              Transfert d’images du CSO au CIC (Police Nationale)
              Télésurveillance des bâtiments publics (levée de doute)
              Géolocalisation des patrouilles
              Cartographie de la délinquance
              Dispositif de radiocommunication


      - Une composante urbaine:
              Prévention situationnelle
              Résidentialisation d’immeubles
              Enrochement autour de certains sites
              Fermeture de venelles (ou accès réglementés)
              Etc.




  8                          24 Janvier 2013
3°- LA RÉPRESSION

  Celle-ci vise prioritairement à enrayer le sentiment d’impunité des délinquants :

      –   Verbalisation des contrevenants aux arrêtés municipaux (mesure qui a
          permis par exemple la baisse de 90% de la prostitution sur la ville et la baisse
          sensible de la délinquance juvénile).

      –   Triplement de la verbalisation pour fraude dans les transports en commun,
          avec la création de la première police intercommunale des transports en
          France (baisse du taux de fraude: 9% en 2012 contre plus de 20% en 2001).

      –    Alerte des parents en cas de problème avec leur(s) enfant(s) et convocation
          devant le Conseil pour les Droits et Devoirs des Familles (C.D.D.F.).

      –   Animation avec le Procureur de la République de 2 GLTD (Groupes locaux de
          Traitement de la Délinquance ).

      –     Interpellation des auteurs de flagrants délits par la police municipale
          d’Orléans : en moyenne 65 interpellations/mois en 2012 contre 1/mois
          début 2001.
  9                         24 Janvier 2013
e Municipal   e d’Orléans
     Polic
     Doctrine d ’emploi :
                   e, ilotage e t zonage »
     « patrouillag




10             24 Janvier 2013
POLICE MUNICIPALE : EFFECTIF OPERATIONNEL
(200 agents dont 108 Policiers /APJ)


  Encadrement                             3
  Brigade de Surveillance et d’Intervention (BSI) :
                       Matin :            14
                       Après-midi :       14
                       Nuit :             14
  Brigade Canine :                        25
  Ilotâge Quartiers :  Argonne :          7
                       Blossières :       7
                       Centre Ville :     8
                       St Marceau :       7
                       La Source :        8
  Brigade Moto :                          6
  Brigade Equestre :                      2
  ASVP                                    10
  Vacataires (Surveillance des écoles)    45




 11                         24 Janvier 2013
CENTRE DE SECURITE ORLEANAIS *


  Policiers :         1à2

  Téléopérateurs :    12
    vacations matin : 3
    vacations après-midi : 5
    vacations nuit : 4


  Téléopérateurs / Administratifs :      5
  (sur des tranches horaires 8h – 24h)

  * Opérationnel 24h/24 – 365 jours par an




 12                       24 Janvier 2013
PATROUILLAGE / ET GPS



      •   Présence obligatoire sur le terrain des patrouilles, en « binômes ».

      •   Système de « tuilage » pour éviter un mitage au moment des relèves.

      •   « Projection » sur le territoire selon le principe du « zonage ».

      •   « Géolocalisation » de toutes les patrouilles (motorisées, cyclistes et
          pédestres) par satellite (GPS)




 13                          24 Janvier 2013
GEOLOCALISATION DES PATROUILLES (GPS)




 14               24 Janvier 2013
GEOLOCALISATION DES PATROUILLES (GPS)




 15               24 Janvier 2013
ILOTAGE
ILOTAGE

      •   Développement des 5 postes de quartier
      •   Moyenne de 8 Policiers /APJA par poste
      •   Présents en priorité les après-midi et en soirée
      •   Ilotage en « binômes »



ZONAGE

      •   Répartition des patrouilles mobiles (BSI, canines, motards) par secteur
          géographique.
      •   Redéploiement « spatio-temporel » des patrouilles en fonction des jours,
          heures et lieux plus ou moins « criminogènes »
      •   Maintien des patrouilles sur « zone »
      •   Changement entre les zones toutes les deux heures
      •   Guidage et contrôle des patrouilles par la géolocalisation


 16                         24 Janvier 2013
Exemple de zonage par secteur




  17                            24 Janvier 2013
LA CARTOGRAPHIE DE LA DÉLINQUANCE

•    Convention Ville d’Orléans – D.D.S.P. du Loiret, signée le 18 juillet 2005

•    La cartographie, mise à jour chaque quinzaine, a pour objectif :
      -    D’identifier et de localiser rapidement l’évolution de la criminalité et de la
           délinquance dans chaque « îlot » INSEE (62 îlots sur Orléans)
      -    De redéployer sur le plan spatio-temporel les moyens de lutte contre la
           criminalité et la délinquance : moyens humains (rondes et patrouilles),
           moyens technologiques (vidéoprotection, télésurveillance)
      -    De mesurer l’impact des actions engagées




    18                         24 Janvier 2013
19   24 Janvier 2013
20   24 Janvier 2013
21   24 Janvier 2013
22   24 Janvier 2013
23   24 Janvier 2013
24   24 Janvier 2013
25   24 Janvier 2013
La Vidéo protection




26            24 Janvier 2013
LES PRINCIPES DE LA VIDÉOPROTECTION



      • Servie par l’humain, au service de l’humain :

       1 téléopérateur pour environ 20 caméras (Création d’un service de 12
      Téléopérateurs et de 5 agents polyvalents).

       Dispositif fonctionnant 24hx24h, 365 jours/an au sein du CSO (Centre de
      Sécurité Orléanais de la police Municipale)

       Forte réactivité de la police municipale sur le terrain, en cas de problème
      signalé (environ 2 minutes)


      • Nombreuses interpellations et élucidations dues à la présence des caméras




 27                           24 Janvier 2013
LES PRINCIPES DE LA VIDÉOPROTECTION (suite)


      • Principe de la « toile d’araignée ».

      • Implantation dans tous les quartiers sans exception.

      • 125 caméras publiques installées en 11 ans.

      • 2 modes de transmission (fibre optique +Wimax)

      • Respect scrupuleux des libertés publiques.

      • Mais pas de « Comité d’éthique » injustifié.

      • Taux d’adhésion exceptionnel de la population




 28                            24 Janvier 2013
ÉFFICIENCE DE LA VIDÉOPROTECTION


1°- Quelques exemples caractéristiques:

       • Nombre de réquisitions judiciaires :

       • Affaires emblématiques élucidées grâce à la vidéo

       • Lutte contre l’économie souterraine (cf témoignage gendarmerie)

       • Lutte contre les violences urbaines (cf chute du taux des véhicules brûlés
      et gestion des V.U.en Novembre 2005)




 29                       24 Janvier 2013
ÉFFICIENCE DE LA VIDÉOPROTECTION (suite)



2° - Coût:

        • Vidéo Protection et aménagement du CSO, 125 caméras publiques :
        2,2 M € en 11 ans.

        • Évolution des prix (division par 2 en 11 ans : 15 K€ en 2013 au lieu de
         30 K€/ caméra en 2001)

        • Télésurveillance des 250 bâtiments publics : 700K€ (en 8 ans)
          fin du programme d’équipement en 2011

        • Sans compter l’équipement vidéo des transports publics à 80 GO
         (achevé fin 2008) et des halls de logements H.L.M.




  30                       24 Janvier 2013
ÉFFICIENCE DE LA VIDÉOPROTECTION


3° - Économies:

       • Chute spectaculaire des dégradations sur les 250 Bâtiments Publics
         (0€ depuis 2006, contre 1M€ à 2M€ au début des années 2000)
       • Diminution des dégradations sur la voirie : 130 heures d’intervention
         sur les lampadaires publics vandalisés en 2009 contre 529 h en 2005
       • Chute des primes annuelles d’assurance :
        800K€ en 2001/2002, 50K€ en 2013, soit une économie de 750K€/an
       • Économies sur les dépenses de téléphone, dans les services excentrés,
        grâce à l’extension de la fibre optique, 300 à 400K€ d’économie par an.
       • Économies considérables pour le secteur privé :
         bâtiments privés, nombre de véhicules volés, nombre de véhicules incendiés,
       • Aide au développement économique :
         taux élevé d’implantation et de création d’entreprises

 31                        24 Janvier 2013
LOCALISATION DES CAMÉRAS DANS LA VILLE




      Tous les plans sont fournis à la Police nationale


 32                          24 Janvier 2013
EXEMPLES DE CHAMPS DE VISION DE CAMÉRAS




       Caméras 360° - Zoom puissant x 35 – masquage dynamique



 33                24 Janvier 2013
SUPERVISION DES CAMÉRAS DU CSO




      Multivision 8 à 12/écran depuis 2009
 34                       24 Janvier 2013
PILOTAGE DES CAMÉRAS




       Pilotage des caméras par 3 à 4 téléopérateurs 24h/24h



 35                 24 Janvier 2013
STOCKAGE NUMÉRIQUE AU CSO




      Stockage des images pendant 14 jours (12 images/seconde depuis 2009)


 36                      24 Janvier 2013
MISE EN PLACE D’UN DISPOSITIF DE TÉLÉSURVEILLANCE


       Objectif : 270 bâtiments publics à protéger la nuit :

           Avec en 2001, un simple dispositif de téléalarme: 1000 alarmes intempestives
          par an (3 par nuit !)
           de 2004 à 2011, généralisation d’un dispositif de levée de doute par la
          Télésurveillance.

       Avantages considérables:

           Effondrement des dégradations sur les bâtiments publics.
           Diminution sensible des interventions de la police municipale en cas de
          déclenchement d’alarmes
           Hausse corollaire des patrouilles de la police municipale sur la voie publique
           Baisse significative des coûts d’assurance




 37                           24 Janvier 2013
TRANSFERT D’IMAGES DU CSO AU COMMISSARIAT


 Dispositif de transfert des images des caméras vidéo du CSO qui permet une
visualisation en direct des images sur 4 écrans en quadra vision du CIC de la Police
Nationale.


 Sur un événement particulier (manifestation, maintien de l’ordre, opérations de
police,…) l’opérateur du CIC peut demander à l’opérateur du CSO une visualisation
spécifique.


 Liaison directe entre le CSO et le CIC par fibre optique, mais aussi par une ligne
téléphonique sécurisée et dédiée.


Présence en cas de besoin d’un OPJ au sein du CSO pour visualiser l’ensemble des
images et communiquer en direct avec le DDSP et/ou le CIC (ex : St Sylvestre, V.U,…)



  38                       24 Janvier 2013
n de la Délinquance
     Évolutio
     entre 2001 et 2012




39            24 Janvier 2013
ltats emblé matiques
     Des résu

     • 11 années de baisse consécutive de la délinquance, de 2001 à 2012.
     • Plus forte baisse de la délinquance de proximité en France
      depuis 2001 : -67,6%
     • Le nombre de délits de proximité est passé de 24/jour en 2001 à 7,6/jour
       en 2012.
     • La baisse de la délinquance générale est 3 fois plus rapide à Orléans
       (-45,2%) qu’en France et que dans le Loiret (-17,2%).
     • En 11 ans, ces résultats ont permis d’épargner 44650 victimes de délits
       de proximité.
     • Le taux d’élucidation est passé de 17% en 2001 à 46,6% en 2012
     • La part des mineurs dans la délinquance a diminué
     • Le nombre de Véhicules incendiés a chuté de -9,5% par rapport à
       2011, de -38% par rapport à 2001 et de -52,5% par rapport à 2000.
     • Les Violences aux Personnes (AVIP) sont stables


40                     24 Janvier 2013
DÉLINQUANCE DE PROXIMITÉ
                    Évolution mensuelle (2001 à 2012)




• 2012 : 11ème année consécutive de baisse de la délinquance de proximité,
avec –10% par rapport à 2011 et – 67,6% par rapport à 2001.

41                       24 Janvier 2013
DÉLINQUANCE DE PROXIMITÉ À ORLÉANS
                 1ers Trimestres 2001 à 2012: la baisse s’accélère


              2479
       2500

       2000          1829 1827
                                 1586
       1500
                                        1224 1223
                                                    1211
                                                           989
       1000                                                      843 840
                                                                           686
                                                                                 658
       500
              2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012


La baisse de la délinquance de proximité s’est accélérée au cours du 1er trimestre 2012,
une chute spectaculaire de –73,5% par rapport au 1er trimestre 2001 : soit
division de la délinquance par 4.

  42                        24 Janvier 2013
DÉLINQUANCE DE PROXIMITÉ
                                    Évolution annuelle (1995 à 2012)
9500

                       8510          8646           8659
8500                                        7834

7500
              6819                                             7008
                                                                      6485
6500                  6813
                                                                                 6167
5500   5965                                                                       5314
                                                                                      4956
4500
                                                                                          4432
                                                                                                       3662
3500                                                                                                          3376 3281
                                                                                                                               3114
                                                                                                                                    *
2500                                                                                                                               2804
       1995

               1996




                                     1999




                                                            2002




                                                                          2004

                                                                                  2005




                                                                                                2007

                                                                                                       2008




                                                                                                                            2011

                                                                                                                                    2012
                      1997

                             1998




                                             2000

                                                     2001




                                                                   2003




                                                                                         2006




                                                                                                              2009

                                                                                                                     2010
  La délinquance de proximité s’est effondrée de – 67,6% entre
  2001 et 2012, soit la plus forte baisse en France.

 43                                         24 Janvier 2013
ENSEMBLE DES FAITS CONSTATÉS DE 2001 À 2012


 15 0 0 0
             14 3 6 0
 14 0 0 0          13 4 8 0
                              13 4 55
 13 0 0 0
                                   12 0 2 6
 12 0 0 0
                                         113 18
 110 0 0                                             1114 2

 10 0 0 0                                                 9 8 18

     9000                                                           8 6 77 8 553 8 8 2 2 8 8 3 6

     8000
                                                                                                                  78 73
     7000
            2001   2002   2003    2004   2005     2006   2007        2008      2009        2010        2011           2012


 La délinquance générale a diminué de –45,2% depuis 2001.
 Elle a même chuté de plus 50% si on enlève les IRAS*
44                             24 Janvier 2013                  *(Infractions Révélées par l’Activité des Services)
DÉLIQUANCE DE PROXIMITÉ (par quartier)
             TABLEAU COMPARATIF 2001/2012 et 2011/2012


                                        2001   2011   2012   2012/2011   2012/2001


          LA SOURCE                     1806   258    242     -6,20%      -86,6%

          CHÂTEAUDUN- DUNOIS            645    190    190       0%        -70,5%
          MADELEINE                     648    249    208    -16.50%      -67,9%

          CARMES                        753    266    248     -6.80%      -67,1%

          ACACIAS - BLOSSIERES          421    175    139    -20.60%      -67,0%
          RÉPUBLIQUE - BOURGOGNE        1256   424    424       0%        -66,2%

          BARRIERE ST MARC-ARGONNE      820    347    296    -14.70%      -63,9%

          DAUPHINE ST MARCEAU           1052   446    436     -2.20%      -58,6%
          GARE                          529    207    224     8.20%       -57,7%

          ST MARC                       595    288    255    -11.50%      -57,1%


     La délinquance de proximité s’est effondrée depuis 2001 dans tous les
     quartiers d’Orléans. Elle plonge de –57% à – 87%.


45                          24 Janvier 2013
DÉLINQUANCE DE PROXIMITÉ (par rubrique)
                 TABLEAU COMPARATIF 2001/2012
                                              2001   2011   2012   2012/2011   2012/2001

                     Ensemble DVP             8659   3114   2804     -10%       -67,6%

              Vols à main armée                18       7    5      -28,6%      -72,2%

              Vols avec violence              408    335    382      14%         -6,4%

              Cambriolages et tentatives      1359   647    631      -2,5%      -53,6%

              Vols à la tire (à l'étalage)    117    158    125     -20,9%       6,8%

              Vols d'automobiles              1260   286    238     -16,8%      -81,1%

              Vols roulottes et accessoires   2917   894    820      -8,3%      -71,9%

              Vols de 2 roues motorisées      438    147    160      8,8%       -63,5%

              Destructions /dégradations*     2142   640    443     -30,8%      -79,3%

       * hors incendies

     Toutes les rubriques de la délinquance de proximité sont en chute libre
     depuis 2001, à l’exception des vols à l’étalage. Ces derniers ont cependant
     sensiblement diminué de –21% entre 2011 et 2012

46                                    24 Janvier 2013
ORLÉANS: ENSEMBLE DES FAITS CONSTATÉS (par rubrique)
          TABLEAU COMPARATIF 2001/2012
                                                                                   France
                                 2001    2011     2012    2012/2001   2012/2011
                                                                                  2012/2001




          Ensemble EFC          14 360   8836     7873    -45,2%      -10,9%      -18.1%


     Délinquance de Proximité   8 659    3 114    2 804   -67,6%       -10%       -28.3%


       Usage de stupéfiants      228     607      625     174,1%        3%


        Affaires de mœurs        136     132      118     -13,2%      -10,6%

        Infractions eco.et
            financières         1234     836      594     -51,9%      -28,9%


     Atteintes aux personnes    1657     1678     1704     2,8%        1,5%        27.6%


 La délinquance générale (EFC) a fortement diminué de -45,2% depuis 2001 et
 de – 11% entre 2011 et 2012. L’ensemble des faits constatés est en forte baisse
  à l’exception de la rubrique « usage de stupéfiants », qui est uniquement dûe à
 la hausse de l’activité des services de police sur le terrain.
 (Police Nationale et Police Municipale).

47                              24 Janvier 2013
TAUX D’ÉLUCIDATION (2001 à 2012)

     50%                                                               46,6%
                                                      42,9% 44,3%

     40%                                       40,7%                 40,9%
                                     32,7%          36,5%
                                                                38%
     30%                          29,4%
             27%
                  21,6%      23,3%
     20%                19,3%
             17,10%

     10%
         01

         02

         03

         04

         05

         06

         07

         08

         09

         10

         11

         12
      20

      20

      20

      20

      20

      20



      20

      20

      20

      20

      20
      20

                                                                      France
Entre 2001 et 2012 le taux d’élucidation a augmenté de + 172,5 %. En 2012, près
d’1 délit sur 2 a été ainsi élucidé contre seulement 1 sur 6 en 2001.


48                      24 Janvier 2013
MINEURS MIS EN CAUSE (2011 à 2012)

30%
          26,6% 26,2%

25%                                            23,1%                          23,2%
                      21,9%                                         22,6%
                           21,0%
                                     20,9%
20%                                              21,0%                      20,4%
                                                            19,8%
                                  19,5%

15%
      1



                 3
                       04

                             5


                                          07

                                                 8

                                                       9



                                                                      1

                                                                             2
           2




                                    6




                                                               0
                              0




                                                        0
    0

           0

                  0




                                     0



                                                 0



                                                               1

                                                                      1

                                                                             1
                      20




                                         20
 20

        20

               20



                           20

                                  20



                                              20

                                                     20

                                                            20

                                                                   20

                                                                          20
 La baisse de la délinquance des mineurs se poursuit : la part des mineurs
 s’élève ainsi à 23,2% en 2012 contre 26,6% en 2001, soit une baisse de –13%.
 La moyenne des 10 dernières années est de 21 %.


49                         24 Janvier 2013
ÉVOLUTION COMPARATIVE DE LA DÉLINQUANCE
                      2001-2012
            Délinquance générale


                 0
                      -18,1%            -17,2%
             -10
                                                          -45,2%
             -20
             -30
             -40
             -50
                     France         * Loiret          Orléans


* Hors Orléans
 La délinquance générale a diminué 3 fois plus vite à Orléans qu’en France et
 dans le reste du Loiret au cours des 11 dernières années.

50                        24 Janvier 2013
ÉVOLUTION COMPARATIVE DE LA DÉLINQUANCE
                         2012-2001
                       Délinquance de proximité ( DVP)




        -10
        -20
                    -28,3%
                                      -41%
        -30
        -40
                                                      -67,6%
        -50
        -60
        -70
                  France       *   Loiret         Orléans
 * Hors Orléans

La délinquance a diminué 2 fois plus vite à Orléans qu’en France et dans le Loiret
au cours des 11 dernières années.


51                         24 Janvier 2013
ÉVOLUTION DES ATTEINTES AUX PERSONNES 2012-2001

                                                  Atteintes aux personnes (AVIP)
       40
                                      37,4%
       30
                  27,6%
       20

       10
                                                           2,8%
         0
                 France           * Loiret            Orléans

* Hors Orléans
 Les violences aux personnes sont restées stables à Orléans au cours de
 la dernière décennie, alors qu’en France et dans le reste du Loiret elles ont
 fortement augmenté.

 52                         24 Janvier 2013
TOTAL ANNUEL DES RAPPORTS D’INTERPELLATIONS
           PAR LA POLICE MUNICIPALE D’ORLÉANS

900
                                                                                    780
800                                                                          735
                                                               674
700
600                                                                   527
                                                 493
500                                                     458
                                   377                                                     Série1
400                                       332
300                        253

200          119    137
100   35
 0
       1
      2001    2
             2002    3
                    2003    4
                            2004    5
                                   2005     6
                                          2006     7
                                                 2007     8
                                                        2008    9
                                                               2009    10
                                                                      2010    11
                                                                             2011    12
                                                                                    2012




  Le nombre d’interpellations par la Police Municipale a été multiplié par 21 entre
  2001 et 2012.


53                               24 Janvier 2013

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  • 3. LES CAUSES DE LA DÉLINQUANCE DES MINEURS  Contrairement à de fausses légendes, la montée de la délinquance des mineurs n’est pas liée à des causes socio-économiques (chômage, hausse des prix,…).  Les causes essentielles sont « socio-éducatives » (perte des repères) :  Absence ou défaillance de l’autorité parentale (absence de « supervision par les parents) (cf. de nombreuses études dans le monde entier : enquêtes de victimation et enquêtes d’auteur)  Absence ou défaillance du système éducatif (école) :  Absentéisme scolaire des enfants  décrochage scolaire  Absence de relations entre l’école et les parents  Défaillance de l’autorité de l’Etat :  « L’excuse absolutoire » des mineurs, chez certains juges  L’absence de la police dans certains quartiers : « zones de non droit ». 3 24 Janvier 2013
  • 4. 1°- LA PRÉVENTION « Mieux vaut prévenir que guérir » tel est le sens de l’action municipale engagée à Orléans dès la petite enfance, dans plusieurs domaines : I - Soutien à la Parentalité: 1°- Création du « Carrefour des Parents » regroupant des professionnels, (térapeuthes, psychologues, acteurs socio-éducatifs et « parents référents »), afin d’aider quotidiennement les parents à asseoir leur autorité et leur responsabilité. (7 500 parents rencontrés depuis 2004) 2°- Création d’un Service Municipal de prévention médiation qui regroupe aujourd’hui 32 agents de médiation (correspondants de jour et de nuit), essentiellement des parents. 3°- Recrutement de « Parents-Relais » vacataires (60 parents), afin de renforcer le contrôle social et parental dans la rue (Dispositif pilote en France) 4°- Alphabétisation des parents (avec diplôme A1) 4 24 Janvier 2013
  • 5. 1°- LA PRÉVENTION (suite) II - Soutien et accompagnement des jeunes: 1°- Mise en place d’un « Service de Veille Éducative »(SEVE), chargé du repérage précoce (dès la maternelle) des enfants manifestant des difficultés ou des « troubles de conduite » et mise en œuvre d’un suivi individualisé. 2°-Municipalisation et gratuité de l’aide aux devoirs dès l’école élémentaire, en contrepartie d’une convention passée entre les parents et les éducateurs, comportant une clause d’assiduité et de comportement. 3°- Lancement d’un Programme de Réussite Éducative (tutorat et aide gratuite aux devoirs pour les collégiens, clubs coups de pouce clé au CP, passeport santé, lutte contre les conduites addictives, Projets d’Action Éducative pour la Jeunesse / PAJE, Programme de Thérapie Familiale, …) 4°- Ouverture d’un « Atelier de Remotivation et du Civisme » (ARC), prenant en charge les adolescents, temporairement exclus de leur collège, avec cours et activités civiques, en évitant qu’ils ne se retrouvent dans la rue. 5°- Création d’un dispositif « PASSERELLE » pour la prise en charge des collégiens exclus de leur établissement. 5 24 Janvier 2013
  • 6. 1°- LA PRÉVENTION (suite) 6°- Réforme en profondeur de la prévention spécialisée (notion de secret partagé), et délégation de compétence du Conseil Général à la ville d’Orléans. 7°- Refonte des activités d’animation jeunesse (ASELQO) et création du FJO (Fonds pour la Jeunesse Orléanaise ) financé par une vingtaine d’entreprises partenaires. 8°- Création d’une École de la 2ème Chance (E2C), destinée à l’insertion de jeunes de 17 à 25 ans ayant échoué à l’école (objectif : 100 jeunes /an). 9°- Lutte contre la récidive, avec une « brigade des TIG » (près de 10 000 heures de TIG/Travaux d’Intérêt Général effectuées au sein de la mairie chaque année). 10°- Lutte contre la « vitre cassée » (« broken windows »), afin d’assurer la réparation rapide des stigmates des actes délictuels (enlèvement systématique des épaves de voitures, doublement des crédits de nettoyage des tags, création d’une brigade d’intervention rapide pour les réparations au sein du patrimoine de l’Office municipal d’HLM,…) - Budget total de 7 millions d’€/an. 6 24 Janvier 2013
  • 7. 2°- LA DISSUASION Notre effort porte sur quatre volets : - Une composante juridique: avec la mise en œuvre d’arrêtés municipaux (tous validés par le juge administratif) visant à donner une base « légale » à la lutte contre les « bivouacs », l’alcoolisme sur la voie publique, la prostitution, la circulation des mineurs la nuit, l’utilisation des pétards, les rodéos de quads, motos et pockets bikes, anti-caravaning,... - Une composante humaine: avec la restructuration en profondeur de la police municipale : • Doublement des effectifs de police (55 en 2001, 108 en 2013) • Création d’une brigade canine ( 25 maîtres chiens) • Reconstruction de l’hôtel de police municipale et création d’un chenil • Armement Non « létal » (6ème catégorie : tonfa + lacrymogène, 7ème catégorie : flash ball). 7 24 Janvier 2013
  • 8. 2°- LA DISSUASION (suite) - Une composante technologique:  Plan de « vidéo-protection » (Ville + Bailleurs sociaux + Transports)  Transfert d’images du CSO au CIC (Police Nationale)  Télésurveillance des bâtiments publics (levée de doute)  Géolocalisation des patrouilles  Cartographie de la délinquance  Dispositif de radiocommunication - Une composante urbaine:  Prévention situationnelle  Résidentialisation d’immeubles  Enrochement autour de certains sites  Fermeture de venelles (ou accès réglementés)  Etc. 8 24 Janvier 2013
  • 9. 3°- LA RÉPRESSION Celle-ci vise prioritairement à enrayer le sentiment d’impunité des délinquants : – Verbalisation des contrevenants aux arrêtés municipaux (mesure qui a permis par exemple la baisse de 90% de la prostitution sur la ville et la baisse sensible de la délinquance juvénile). – Triplement de la verbalisation pour fraude dans les transports en commun, avec la création de la première police intercommunale des transports en France (baisse du taux de fraude: 9% en 2012 contre plus de 20% en 2001). – Alerte des parents en cas de problème avec leur(s) enfant(s) et convocation devant le Conseil pour les Droits et Devoirs des Familles (C.D.D.F.). – Animation avec le Procureur de la République de 2 GLTD (Groupes locaux de Traitement de la Délinquance ). – Interpellation des auteurs de flagrants délits par la police municipale d’Orléans : en moyenne 65 interpellations/mois en 2012 contre 1/mois début 2001. 9 24 Janvier 2013
  • 10. e Municipal e d’Orléans Polic Doctrine d ’emploi : e, ilotage e t zonage » « patrouillag 10 24 Janvier 2013
  • 11. POLICE MUNICIPALE : EFFECTIF OPERATIONNEL (200 agents dont 108 Policiers /APJ) Encadrement 3 Brigade de Surveillance et d’Intervention (BSI) : Matin : 14 Après-midi : 14 Nuit : 14 Brigade Canine : 25 Ilotâge Quartiers : Argonne : 7 Blossières : 7 Centre Ville : 8 St Marceau : 7 La Source : 8 Brigade Moto : 6 Brigade Equestre : 2 ASVP 10 Vacataires (Surveillance des écoles) 45 11 24 Janvier 2013
  • 12. CENTRE DE SECURITE ORLEANAIS * Policiers : 1à2 Téléopérateurs : 12  vacations matin : 3  vacations après-midi : 5  vacations nuit : 4 Téléopérateurs / Administratifs : 5 (sur des tranches horaires 8h – 24h) * Opérationnel 24h/24 – 365 jours par an 12 24 Janvier 2013
  • 13. PATROUILLAGE / ET GPS • Présence obligatoire sur le terrain des patrouilles, en « binômes ». • Système de « tuilage » pour éviter un mitage au moment des relèves. • « Projection » sur le territoire selon le principe du « zonage ». • « Géolocalisation » de toutes les patrouilles (motorisées, cyclistes et pédestres) par satellite (GPS) 13 24 Janvier 2013
  • 14. GEOLOCALISATION DES PATROUILLES (GPS) 14 24 Janvier 2013
  • 15. GEOLOCALISATION DES PATROUILLES (GPS) 15 24 Janvier 2013
  • 16. ILOTAGE ILOTAGE • Développement des 5 postes de quartier • Moyenne de 8 Policiers /APJA par poste • Présents en priorité les après-midi et en soirée • Ilotage en « binômes » ZONAGE • Répartition des patrouilles mobiles (BSI, canines, motards) par secteur géographique. • Redéploiement « spatio-temporel » des patrouilles en fonction des jours, heures et lieux plus ou moins « criminogènes » • Maintien des patrouilles sur « zone » • Changement entre les zones toutes les deux heures • Guidage et contrôle des patrouilles par la géolocalisation 16 24 Janvier 2013
  • 17. Exemple de zonage par secteur 17 24 Janvier 2013
  • 18. LA CARTOGRAPHIE DE LA DÉLINQUANCE • Convention Ville d’Orléans – D.D.S.P. du Loiret, signée le 18 juillet 2005 • La cartographie, mise à jour chaque quinzaine, a pour objectif : - D’identifier et de localiser rapidement l’évolution de la criminalité et de la délinquance dans chaque « îlot » INSEE (62 îlots sur Orléans) - De redéployer sur le plan spatio-temporel les moyens de lutte contre la criminalité et la délinquance : moyens humains (rondes et patrouilles), moyens technologiques (vidéoprotection, télésurveillance) - De mesurer l’impact des actions engagées 18 24 Janvier 2013
  • 19. 19 24 Janvier 2013
  • 20. 20 24 Janvier 2013
  • 21. 21 24 Janvier 2013
  • 22. 22 24 Janvier 2013
  • 23. 23 24 Janvier 2013
  • 24. 24 24 Janvier 2013
  • 25. 25 24 Janvier 2013
  • 26. La Vidéo protection 26 24 Janvier 2013
  • 27. LES PRINCIPES DE LA VIDÉOPROTECTION • Servie par l’humain, au service de l’humain :  1 téléopérateur pour environ 20 caméras (Création d’un service de 12 Téléopérateurs et de 5 agents polyvalents).  Dispositif fonctionnant 24hx24h, 365 jours/an au sein du CSO (Centre de Sécurité Orléanais de la police Municipale)  Forte réactivité de la police municipale sur le terrain, en cas de problème signalé (environ 2 minutes) • Nombreuses interpellations et élucidations dues à la présence des caméras 27 24 Janvier 2013
  • 28. LES PRINCIPES DE LA VIDÉOPROTECTION (suite) • Principe de la « toile d’araignée ». • Implantation dans tous les quartiers sans exception. • 125 caméras publiques installées en 11 ans. • 2 modes de transmission (fibre optique +Wimax) • Respect scrupuleux des libertés publiques. • Mais pas de « Comité d’éthique » injustifié. • Taux d’adhésion exceptionnel de la population 28 24 Janvier 2013
  • 29. ÉFFICIENCE DE LA VIDÉOPROTECTION 1°- Quelques exemples caractéristiques: • Nombre de réquisitions judiciaires : • Affaires emblématiques élucidées grâce à la vidéo • Lutte contre l’économie souterraine (cf témoignage gendarmerie) • Lutte contre les violences urbaines (cf chute du taux des véhicules brûlés et gestion des V.U.en Novembre 2005) 29 24 Janvier 2013
  • 30. ÉFFICIENCE DE LA VIDÉOPROTECTION (suite) 2° - Coût: • Vidéo Protection et aménagement du CSO, 125 caméras publiques : 2,2 M € en 11 ans. • Évolution des prix (division par 2 en 11 ans : 15 K€ en 2013 au lieu de 30 K€/ caméra en 2001) • Télésurveillance des 250 bâtiments publics : 700K€ (en 8 ans) fin du programme d’équipement en 2011 • Sans compter l’équipement vidéo des transports publics à 80 GO (achevé fin 2008) et des halls de logements H.L.M. 30 24 Janvier 2013
  • 31. ÉFFICIENCE DE LA VIDÉOPROTECTION 3° - Économies: • Chute spectaculaire des dégradations sur les 250 Bâtiments Publics (0€ depuis 2006, contre 1M€ à 2M€ au début des années 2000) • Diminution des dégradations sur la voirie : 130 heures d’intervention sur les lampadaires publics vandalisés en 2009 contre 529 h en 2005 • Chute des primes annuelles d’assurance : 800K€ en 2001/2002, 50K€ en 2013, soit une économie de 750K€/an • Économies sur les dépenses de téléphone, dans les services excentrés, grâce à l’extension de la fibre optique, 300 à 400K€ d’économie par an. • Économies considérables pour le secteur privé : bâtiments privés, nombre de véhicules volés, nombre de véhicules incendiés, • Aide au développement économique : taux élevé d’implantation et de création d’entreprises 31 24 Janvier 2013
  • 32. LOCALISATION DES CAMÉRAS DANS LA VILLE Tous les plans sont fournis à la Police nationale 32 24 Janvier 2013
  • 33. EXEMPLES DE CHAMPS DE VISION DE CAMÉRAS Caméras 360° - Zoom puissant x 35 – masquage dynamique 33 24 Janvier 2013
  • 34. SUPERVISION DES CAMÉRAS DU CSO Multivision 8 à 12/écran depuis 2009 34 24 Janvier 2013
  • 35. PILOTAGE DES CAMÉRAS Pilotage des caméras par 3 à 4 téléopérateurs 24h/24h 35 24 Janvier 2013
  • 36. STOCKAGE NUMÉRIQUE AU CSO Stockage des images pendant 14 jours (12 images/seconde depuis 2009) 36 24 Janvier 2013
  • 37. MISE EN PLACE D’UN DISPOSITIF DE TÉLÉSURVEILLANCE  Objectif : 270 bâtiments publics à protéger la nuit :  Avec en 2001, un simple dispositif de téléalarme: 1000 alarmes intempestives par an (3 par nuit !)  de 2004 à 2011, généralisation d’un dispositif de levée de doute par la Télésurveillance.  Avantages considérables:  Effondrement des dégradations sur les bâtiments publics.  Diminution sensible des interventions de la police municipale en cas de déclenchement d’alarmes  Hausse corollaire des patrouilles de la police municipale sur la voie publique  Baisse significative des coûts d’assurance 37 24 Janvier 2013
  • 38. TRANSFERT D’IMAGES DU CSO AU COMMISSARIAT  Dispositif de transfert des images des caméras vidéo du CSO qui permet une visualisation en direct des images sur 4 écrans en quadra vision du CIC de la Police Nationale.  Sur un événement particulier (manifestation, maintien de l’ordre, opérations de police,…) l’opérateur du CIC peut demander à l’opérateur du CSO une visualisation spécifique.  Liaison directe entre le CSO et le CIC par fibre optique, mais aussi par une ligne téléphonique sécurisée et dédiée. Présence en cas de besoin d’un OPJ au sein du CSO pour visualiser l’ensemble des images et communiquer en direct avec le DDSP et/ou le CIC (ex : St Sylvestre, V.U,…) 38 24 Janvier 2013
  • 39. n de la Délinquance Évolutio entre 2001 et 2012 39 24 Janvier 2013
  • 40. ltats emblé matiques Des résu • 11 années de baisse consécutive de la délinquance, de 2001 à 2012. • Plus forte baisse de la délinquance de proximité en France depuis 2001 : -67,6% • Le nombre de délits de proximité est passé de 24/jour en 2001 à 7,6/jour en 2012. • La baisse de la délinquance générale est 3 fois plus rapide à Orléans (-45,2%) qu’en France et que dans le Loiret (-17,2%). • En 11 ans, ces résultats ont permis d’épargner 44650 victimes de délits de proximité. • Le taux d’élucidation est passé de 17% en 2001 à 46,6% en 2012 • La part des mineurs dans la délinquance a diminué • Le nombre de Véhicules incendiés a chuté de -9,5% par rapport à 2011, de -38% par rapport à 2001 et de -52,5% par rapport à 2000. • Les Violences aux Personnes (AVIP) sont stables 40 24 Janvier 2013
  • 41. DÉLINQUANCE DE PROXIMITÉ Évolution mensuelle (2001 à 2012) • 2012 : 11ème année consécutive de baisse de la délinquance de proximité, avec –10% par rapport à 2011 et – 67,6% par rapport à 2001. 41 24 Janvier 2013
  • 42. DÉLINQUANCE DE PROXIMITÉ À ORLÉANS 1ers Trimestres 2001 à 2012: la baisse s’accélère 2479 2500 2000 1829 1827 1586 1500 1224 1223 1211 989 1000 843 840 686 658 500 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 La baisse de la délinquance de proximité s’est accélérée au cours du 1er trimestre 2012, une chute spectaculaire de –73,5% par rapport au 1er trimestre 2001 : soit division de la délinquance par 4. 42 24 Janvier 2013
  • 43. DÉLINQUANCE DE PROXIMITÉ Évolution annuelle (1995 à 2012) 9500 8510 8646 8659 8500 7834 7500 6819 7008 6485 6500 6813 6167 5500 5965 5314 4956 4500 4432 3662 3500 3376 3281 3114 * 2500 2804 1995 1996 1999 2002 2004 2005 2007 2008 2011 2012 1997 1998 2000 2001 2003 2006 2009 2010 La délinquance de proximité s’est effondrée de – 67,6% entre 2001 et 2012, soit la plus forte baisse en France. 43 24 Janvier 2013
  • 44. ENSEMBLE DES FAITS CONSTATÉS DE 2001 À 2012 15 0 0 0 14 3 6 0 14 0 0 0 13 4 8 0 13 4 55 13 0 0 0 12 0 2 6 12 0 0 0 113 18 110 0 0 1114 2 10 0 0 0 9 8 18 9000 8 6 77 8 553 8 8 2 2 8 8 3 6 8000 78 73 7000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 La délinquance générale a diminué de –45,2% depuis 2001. Elle a même chuté de plus 50% si on enlève les IRAS* 44 24 Janvier 2013 *(Infractions Révélées par l’Activité des Services)
  • 45. DÉLIQUANCE DE PROXIMITÉ (par quartier) TABLEAU COMPARATIF 2001/2012 et 2011/2012 2001 2011 2012 2012/2011 2012/2001 LA SOURCE 1806 258 242 -6,20% -86,6% CHÂTEAUDUN- DUNOIS 645 190 190 0% -70,5% MADELEINE 648 249 208 -16.50% -67,9% CARMES 753 266 248 -6.80% -67,1% ACACIAS - BLOSSIERES 421 175 139 -20.60% -67,0% RÉPUBLIQUE - BOURGOGNE 1256 424 424 0% -66,2% BARRIERE ST MARC-ARGONNE 820 347 296 -14.70% -63,9% DAUPHINE ST MARCEAU 1052 446 436 -2.20% -58,6% GARE 529 207 224 8.20% -57,7% ST MARC 595 288 255 -11.50% -57,1% La délinquance de proximité s’est effondrée depuis 2001 dans tous les quartiers d’Orléans. Elle plonge de –57% à – 87%. 45 24 Janvier 2013
  • 46. DÉLINQUANCE DE PROXIMITÉ (par rubrique) TABLEAU COMPARATIF 2001/2012 2001 2011 2012 2012/2011 2012/2001 Ensemble DVP 8659 3114 2804 -10% -67,6% Vols à main armée 18 7 5 -28,6% -72,2% Vols avec violence 408 335 382 14% -6,4% Cambriolages et tentatives 1359 647 631 -2,5% -53,6% Vols à la tire (à l'étalage) 117 158 125 -20,9% 6,8% Vols d'automobiles 1260 286 238 -16,8% -81,1% Vols roulottes et accessoires 2917 894 820 -8,3% -71,9% Vols de 2 roues motorisées 438 147 160 8,8% -63,5% Destructions /dégradations* 2142 640 443 -30,8% -79,3% * hors incendies Toutes les rubriques de la délinquance de proximité sont en chute libre depuis 2001, à l’exception des vols à l’étalage. Ces derniers ont cependant sensiblement diminué de –21% entre 2011 et 2012 46 24 Janvier 2013
  • 47. ORLÉANS: ENSEMBLE DES FAITS CONSTATÉS (par rubrique) TABLEAU COMPARATIF 2001/2012 France 2001 2011 2012 2012/2001 2012/2011 2012/2001 Ensemble EFC 14 360 8836 7873 -45,2% -10,9% -18.1% Délinquance de Proximité 8 659 3 114 2 804 -67,6% -10% -28.3% Usage de stupéfiants 228 607 625 174,1% 3% Affaires de mœurs 136 132 118 -13,2% -10,6% Infractions eco.et financières 1234 836 594 -51,9% -28,9% Atteintes aux personnes 1657 1678 1704 2,8% 1,5% 27.6% La délinquance générale (EFC) a fortement diminué de -45,2% depuis 2001 et de – 11% entre 2011 et 2012. L’ensemble des faits constatés est en forte baisse à l’exception de la rubrique « usage de stupéfiants », qui est uniquement dûe à la hausse de l’activité des services de police sur le terrain. (Police Nationale et Police Municipale). 47 24 Janvier 2013
  • 48. TAUX D’ÉLUCIDATION (2001 à 2012) 50% 46,6% 42,9% 44,3% 40% 40,7% 40,9% 32,7% 36,5% 38% 30% 29,4% 27% 21,6% 23,3% 20% 19,3% 17,10% 10% 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 France Entre 2001 et 2012 le taux d’élucidation a augmenté de + 172,5 %. En 2012, près d’1 délit sur 2 a été ainsi élucidé contre seulement 1 sur 6 en 2001. 48 24 Janvier 2013
  • 49. MINEURS MIS EN CAUSE (2011 à 2012) 30% 26,6% 26,2% 25% 23,1% 23,2% 21,9% 22,6% 21,0% 20,9% 20% 21,0% 20,4% 19,8% 19,5% 15% 1 3 04 5 07 8 9 1 2 2 6 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 1 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 La baisse de la délinquance des mineurs se poursuit : la part des mineurs s’élève ainsi à 23,2% en 2012 contre 26,6% en 2001, soit une baisse de –13%. La moyenne des 10 dernières années est de 21 %. 49 24 Janvier 2013
  • 50. ÉVOLUTION COMPARATIVE DE LA DÉLINQUANCE 2001-2012 Délinquance générale 0 -18,1% -17,2% -10 -45,2% -20 -30 -40 -50 France * Loiret Orléans * Hors Orléans La délinquance générale a diminué 3 fois plus vite à Orléans qu’en France et dans le reste du Loiret au cours des 11 dernières années. 50 24 Janvier 2013
  • 51. ÉVOLUTION COMPARATIVE DE LA DÉLINQUANCE 2012-2001 Délinquance de proximité ( DVP) -10 -20 -28,3% -41% -30 -40 -67,6% -50 -60 -70 France * Loiret Orléans * Hors Orléans La délinquance a diminué 2 fois plus vite à Orléans qu’en France et dans le Loiret au cours des 11 dernières années. 51 24 Janvier 2013
  • 52. ÉVOLUTION DES ATTEINTES AUX PERSONNES 2012-2001 Atteintes aux personnes (AVIP) 40 37,4% 30 27,6% 20 10 2,8% 0 France * Loiret Orléans * Hors Orléans Les violences aux personnes sont restées stables à Orléans au cours de la dernière décennie, alors qu’en France et dans le reste du Loiret elles ont fortement augmenté. 52 24 Janvier 2013
  • 53. TOTAL ANNUEL DES RAPPORTS D’INTERPELLATIONS PAR LA POLICE MUNICIPALE D’ORLÉANS 900 780 800 735 674 700 600 527 493 500 458 377 Série1 400 332 300 253 200 119 137 100 35 0 1 2001 2 2002 3 2003 4 2004 5 2005 6 2006 7 2007 8 2008 9 2009 10 2010 11 2011 12 2012 Le nombre d’interpellations par la Police Municipale a été multiplié par 21 entre 2001 et 2012. 53 24 Janvier 2013