GIÁO ÁN DẠY THÊM (KẾ HOẠCH BÀI DẠY BUỔI 2) - TIẾNG ANH 6, 7 GLOBAL SUCCESS (2...
Les espaces exposés aux risques majeurs
1. Les espaces exposés aux risques majeurs:
Etude de cas: Brives-Charensac, ville exposée aux
risques majeurs.
Questions :
1-Identifiez les risques naturels ou technologiques
sur votre commune de résidence ou une
commune que vous connaissez bien.
3. Le PPRI:
- Quelles communes sont concernées par le
PPRI du bassin du Puy-en-Velay ?
- Quel est le but du PPRI ?
- Quels acteurs de la société interviennent dans
la conception du PPRI et quelles en sont ses
étapes?
- Quelles conséquences découlent du PPRI?
4.
5. Le PPRI:
- Quelles communes sont concernées par le
PPRI du bassin du Puy-en-Velay ?
- Quel est le but du PPRI ?
- Quels acteurs de la société interviennent dans
la conception du PPRI et quelles en sont ses
étapes?
- Quelles conséquences découlent du PPRI?
Les communes concernées par le PPRI du bassin du Puy-en-Velay sont :
- Aiguilhe
- Brives-Charensac
- Chadrac
- Chaspinhac
- Coubon
- Espaly-Saint-Marcel
- Le Monteil
- Le Puy-en-Velay
- Polignac
- Saint-Germain-Laprade
- Vals-près-le-Puy
Le PPRI est le Plan de Prévention du Risque Inondation. Il sert à prévenir le risque
inondation en identifiant les zones inondables et à interdire toutes les constructions
de nouveaux habitats et en aménageant les cours d’eau.
Les acteurs de la réalisation d’un PPRI sont la préfecture et le préfet, les mairies des
communes concernées, les associations et les riverains. Les riverains, les associations
et les mairies sont réunies lors de réunions publiques qui sont chargées de donner
leurs avis concernant l’établissement du PPRI. Une fois que tous les acteurs sont
arrivés à un terrain d’entente, le préfet donne son accord.
Les conséquences du PPRI sont l’interdiction de construire de nouveaux habitats dans
les zones inondables, l’aménagement des cours d’eau, une meilleure appréhension et
prévention face aux risques.
6.
7.
8. Le risque majeur pour la ville de Brives-
Charensac est le risque inondation. Dans le but de
limiter les dégâts, plusieurs décisions furent prises
par les différents acteurs de l’Etat. Les cours d’eau
environnant du bassin du Puy-en-Velay (La Loire,
la Borne, le Dolaizon et leurs affluents) ont été,
sont ou vont être aménagés dans le dessein de
réduire l’impact des fortes pluies. La préfecture a
établi un PPRI (Plan de prévention des risques
inondation) qui a été approuvé en 2015. Même si
le PPRI tarde à se mettre en place définitivement,
les divers aménagements sont amenés à réduire
la vulnérabilité au risque inondation.
9. I] Les espaces exposés aux risques naturels et technologiques:
A] La portée des risques : la planète exposée.
- Nombreuses régions peuplées soumises aux
risques naturels (Asie du sud est).
- Un risque naturel peut toucher un espace plus
ou moins important.
- Les aléas sont sources de risques et de
catastrophes.
10. Citez un exemple d’une catastrophe à une
grande échelle et d’une catastrophe à une
petite échelle:
À grande échelle : À petite échelle :
-Inondation dans la Somme en 2001.
- Séisme à Haïti en 2011
-Eruption de la Montagne Pelée en
Martinique en 1902 (30 000 morts).
-Glissements de terrain en Chine en
2010 (dans le Gansu, 1100 morts).
-Tsunami en Indonésie en 2004 qui a eu des
conséquences sur les côtes africaines
(Somalie, Kenya, Tanzanie, Afrique du Sud,
Madagascar) (plus de 200 000 morts).
-Explosion de la centrale de Tchernobyl en
1986 (de 4000 à 400 000 personnes tuées)
-Catastrophe de Fukushima en 2011 suite à
un séisme (15781 morts).
-Tempêtes Lothar et Martin en décembre
1999 (France, Suisse, Allemagne, Danemark;
91 morts).
14. « Le Risque peut être élevé parce que l’aléa est
violent, parce que la vulnérabilité est très
forte ou les deux ».
- La récurrence des catastrophes majeures
précédemment citées est relativement faible
mais n’empêche pas que les dégâts humains
et matériels soient colossaux.
15. B] Une répartition inégale des risques naturels.
L’exposition aux risques naturels se répartit dans
le monde de façon inégale : les phénomènes
naturels ne sévissent pas uniformément sur la
planète.
16. Les séismes
Les tsunamis
Les éruptions volcaniques
Les cyclones tropicaux
Les tempêtes
Les inondations
Les aléas naturels aggravés
par l’Homme.
Causes: mouvements de
l’écorce terrestre
Séisme, tsunami
Régions touchées : A la
limite des plaques
tectoniques; le pourtour de
l’Océan Pacifique. De la
Chine au Maroc. L’espace
méditerranéenne pourrait
être victime d’un tsunami.
Les éruptions volcaniques
sont fréquentes autour du
Pacifique, plus rare en
Europe par exemple
(Eyjafjöll en 2010 en
Islande)
Causes : les pressions
atmosphériques
Cyclone tropical
Tempête dans nos
latitudes.
Régions touchées : les
Antilles, la Floride, le
Japon.
Les tempêtes sur la façade
européennes.
Mise à part l’Europe, les
inondations touchent le
Mississipi (Etats-Unis), le
Yangzi (Chine).
Causes : Déforestation
participe à l’aggravation
du ruissellement, l’eau
n’est plus retenue, et aux
inondations (Amazonie,
Philippines…).
Autres causes : pratiques
agricoles sous certaines
formes
Érosion du sol
Réchauffement climatique.
17. - Les catastrophes naturelles peuvent aussi se
combiner et provoquer ainsi des dégâts plus
importants:
« BALI (Indonésie), 17 janvier 2013- RIA Novosti
Les inondations et les glissements de terrains provoqués par les fortes
précipitations qui se sont abattues sur Jakarta, la capitale indonésienne, et
sur la province de Banten (ouest de Java), ont fait huit morts et près de
110.000 sans-abris, annoncent jeudi les médias locaux.
Les inondations ont fait deux morts dans la capitale où le niveau de l'eau a
atteint trois mètres dans certains quartiers.
Selon les médias, plus de 100 millimètres d'eau sont tombés en une nuit à
Djakarta alors que la saison des pluies a vu les plus fortes précipitations
enregistrées depuis cinq ans. Plusieurs rues de la ville sont inondées et la
circulation automobile est paralysée.
Un glissement de terrain à Bogor, ville-satellite de la capitale indonésienne, a
fait six morts, tandis que les inondations dans la province de Banten (ouest de
Java) ont fait plus de 109.000 sans-abris ».
19. - Les phénomènes naturels sont également,
dans certains cas, les causes d’une
catastrophe industrielle. (Fukushima en 2011).
Séisme de magnitude 9
Tsunami
Défaillance des systèmes de
refroidissement Explosion de
plusieurs réacteurs.
20. C] Les risques technologiques: les pays développés et les PVD
concernés.
21. - Les pays développés sont les plus exposés à ce
genre de risque, néanmoins les PVD
recueillant certains déchets toxiques de
grandes firmes internationales ne sont pas à
l’abri d’accidents technologiques.
22. - Les risques liés aux activités
humaines et au
développement industriel ne
sont pas à négliger. Les
industries chimiques et
nucléaires sont des facteurs de
risques importants et les villes,
dont l’étalement urbain se fait
croissant, ne sont pas à l’abri.
(Explosion AZF en septembre
2001 à Toulouse).
23. Conclusion de la première partie:
Le monde entier est concerné par les risques
naturels et technologiques mais dans des proportions
totalement différentes. Tous les territoires ne sont pas
concernés par les mêmes risques et l’ampleur de ceux-
ci sont plus ou moins importants selon la situation
géographique des territoires en question. Même si
l’ensemble du globe peut être concerné par les
risques, la « vulnérabilité des sociétés » diverge.
24. II] La vulnérabilité des sociétés :
une question de richesse?
A] Définition de la vulnérabilité:
La vulnérabilité désigne la fragilité d’une
société face à une crise (catastrophe
naturelle ou technologique…). La catastrophe
se déroule quand se produit l’aléa et lorsque
la société n’est peu ou pas préparée au
danger. La vulnérabilité définit, par
conséquent, cette incapacité à faire face à la
crise.
25. De quels facteurs dépend la vulnérabilité?
- Densité de population
- Connaissance que l’Homme a de l’aléa (si
l’homme connait et prévoit un évènement de
ce type les dégâts peuvent être réduits)
- Modes d’aménagement qui ne sont pas
toujours adaptés (construction sans norme
antisismique, en zone inondable…)
- Type de bâtis (construits en dur ou non)
28. Mais aussi :
- Niveau de développement des
sociétés:
Vulnérabilité aggravée par l’absence
d’éducation, de personnels
soignants…
Les mesures prises en amont
permettent de réduire
considérablement la vulnérabilité
(aménagements particuliers, alerte
des populations…)
29. Malgré les mesures prises, la
vulnérabilité croît:
Au Nord, les catastrophes naturelles ont un coût
de plus en plus élevé (ouragan Katrina, août 2005,
Louisiane, plus de 100 milliards de dollars de
dégâts).
Au Sud, celles-ci causent un nombre toujours
plus important de victimes (Indonésie, plus de 200
000 morts).
Sur les 28 pays les plus en danger, 22 sont les
plus pauvres de la planète. Un même aléa n’a pas
forcément les mêmes effets selon le pays touché
(Un lycéen indien a 400 fois plus de probabilité de
mourir dans un séisme qu’un de ses homologues
japonais).
30. B] Au Nord, une vulnérabilité économique accrue.
La vulnérabilité d’un pays riche est avant tout
économique :
- Concentration des richesses dans les espaces à
risques
- Extension urbaine et progrès technique
Naissance de « nouveaux risques sanitaires et
environnementaux »
- Augmentation des coûts en raison des assurances
(comme l’a dit si brillamment Hugo)…
31. - Les catastrophes naturelles sont de plus en plus coûteuses en moyenne (Séisme
de Kobe, Ouragan Katrina…)
32. - Après la catastrophe, un pays
développé va avoir beaucoup plus
de facilité à reconstruire. Le pays
peut faire face aux dégâts car ses
moyens financiers sont suffisants.
Les capacités techniques, pour la
reconstruction, du pays sont aussi
primordiales. La reconstruction peut
permettre de redéfinir de nouveaux
modes d’aménagements ou
d’urbanisme mieux adaptés au(x)
danger(s) possible(s).
Notion de résilience : Capacité d’un
individu ou d’une société à s’adapter
au danger, à en gérer ou à en éviter
les conséquences négatives.
33. La vulnérabilité humaine est relativement limitée et
tend à décroitre. La sécurité des habitants fait l’objet
d’une politique spécifique.
34. Cependant subsistent des inégalités entre les
populations des pays riches:
• Exemple de l’Ouragan Katrina à La Nouvelle-Orléans:
35.
36. En simplifiant, les quartiers les plus
touchés, lors de l’Ouragan Katrina à la Nouvelle-
Orléans, ont été les quartiers pauvres. De plus,
l’évacuation de la ville a révélé des inégalités
flagrantes…
39. Même si un service d’évacuation
était prévu, les populations les
moins aisées sont laissées sur le
carreau lors de cette
catastrophe.
40. - Une catastrophe naturelle a des conséquences
économiques proportionnellement plus
importantes dans les pays en développement
que dans les pays riches:
41. Les dégâts du séisme qui a frappé Haïti en
janvier 2010 sont estimés à 8 milliards de
dollars minimum, soit 120% du PIB haïtien. Les
dégâts de l’ouragan Katrina en Louisiane en
2005 ont été évalués à 125 milliards de
dollars, soit moins de 1% du PIB des Etats-
Unis, une boutade financière.
42. C] Vulnérabilité forte des pays pauvres:
- 98% des victimes des catastrophes naturelles,
entre 1990 et 2010, habitaient dans un PVD.
Les pays riches représentent 15% de la
population exposée mais uniquement 2% des
décès à l’échelle mondiale.
43. Les pays pauvres manquent cruellement
de moyens financiers pour parer aux risques.
Leur vulnérabilité est renforcée par des
facteurs techniques et politiques. Les
constructions sont inadaptées, les moyens de
communication sont peu développés et
souvent désorganisés. Les structures étatiques
peuvent être défaillantes (corruption,
instabilité politique…) ce qui met au ban la
prise en compte du risque.
44. Tous les facteurs de
vulnérabilité sont présents
dans les PVD,
particulièrement en ville.
45. Le nombre de victimes est élevé et les dégâts considérables en
raison de :
- La croissance démographique
- L’étalement urbain
46. Les populations, bien
qu’informées (pas ou peu)
de l’arrivée d’une
catastrophe naturelle,
n’ont pas souvent les
moyens de se protéger:
Bâtiments mal adaptés
à l’aléa (ouragan,
séisme…)
Bâti précaire et instable
Exemple de constructions dans le
quartier Carrefour-feuille de Point-
à -Pitre
47. À défaut d’engagement des Etats, la résilience est quasiment
impossible et les effets d’une catastrophe quelconque
peuvent être visibles dans le paysage urbain des années après
la catastrophe (La reconstruction totale d’Haïti est estimée à
un minimum d’une dizaine d’années).
48. Autres conséquences d’une catastrophe
naturelle pour un pays pauvre:
Epidémies
Affaiblissement de la population
Diminution des capacités à reconstruire
50. Gestion des Cartographes et
des Risques Naturels.
En 2009, selon ces
documents, quels sont
les principaux aléas
naturels à Haïti?
-Cyclones
-Tempêtes
-Inondations
-Glissements de
terrain
Les documents ne
font pas mention du
risque de sismicité
pourtant …
51. … Le risque sismique est réel et n’est pas
nouveau dans ce pays.
54. Haïti illustre bien la vulnérabilité des pays pauvres ou en voie
de développement. Le pays est parmi l’un des pays les plus
vulnérables de la planète selon les Nations-Unis. Exposé aux
cyclones, aux inondations, aux séismes et autres coulées de
boue, Haïti est sorti exsangue du dernier grand séisme. La
communauté internationale et de nombreuses ONG sont au
chevet du pays. La reconstruction de celui-ci va prendre de
nombreuses années avec l’aide financière de nombreux pays
comme les Etats-Unis. Haïti illustre également la
vulnérabilité de la population dans les PVD. Une population
qui s’amasse dans les quartiers de Point-à-Pitre dans des
habitats vétustes exposés au moindre aléa. Même si des lois
règlementent la protection de l’environnement, aucune n’est
respectée. La sensibilisation et la prévention, bien que
présentes, restent toutefois limitées.
55. III] Capacités d’adaptation et politiques de
préventions.
A] Desactions pour diminuer les risques.
-La connaissance et la surveillance des risques permettent dans
la plupart des cas de les prévoir. Connaître le risque, c’est non
seulement en étudier les mécanismes mais aussi garder en
mémoire les catastrophes passées. Les services de
météorologies disposent de satellites qui détectent la
formation des cyclones et suivent leur trajectoire. Des alertes
sont alors lancées pour prévenir la population. L’observation
des volcans et les sismographes permettent de surveiller
l’activité volcanique et les mouvements du sol.
56. - L’information et l’éducation des populations sont
primordiales pour renforcer la conscience du risque.
L’affichage municipal des risques et des consignes à
respecter, le dossier d’information communal ou
départemental sont, en France, des moyens de
sensibiliser la population.
- La diminution du risque passe aussi par le principe
de précaution: ce principe s’applique à des risques
mal identifiés ou mal connus, notamment dans le
domaine environnemental ou sanitaire.
57. B] Des mesures pourlimiter les dégâtsdes catastrophes:
- Depuis 1995, en France, les plans de prévention des risques
naturels et technologiques règlementent strictement les
constructions dans les zones à risques: dans les régions
exposés aux séismes, les constructions doivent répondre aux
normes parasismiques: depuis 1982, un périmètre de sécurité
entoure les installations industrielles dangereuses soumises à
la direction européenne « Seveso ».
Seveso : Acte de l’Union Européenne en 1982 demandant aux
Etats et aux entreprises d’identifier les risques alliés aux
activités industrielles dangereuses et de prendre les mesures
nécessaires pour y faire face. Cet acte tire son nom d’une
grave pollution chimique qui a eu lieu en Italie dans la ville de
Seveso en 1976.
58. - La prévention passe aussi par une préparation
des populations. Afin de limiter les pertes
humaines, les autorités organisent des
exercices de simulation de catastrophe pour
donner les bons réflexes à la population. Ils
élaborent également des plans de secours
pour intervenir plus efficacement. Quelques
Etats du sud disposent de plans de gestion de
crise, mais globalement, dans les PVD, la
prévention est à ses débuts.
59. C] Une collaboration de nombreux
acteurs pour gérer les risques.
- La gestion du risque et de ses
conséquences implique plusieurs acteurs
comme l’Etat. Ils sont à l’origine des
politiques nationales de prévention mais
collaborent difficilement pour prendre des
mesures contre les risques planétaires:
- Les différentes COP réunissent la planète;
COP21 à Paris en décembre 2015 (limiter à
2°C le réchauffement climatique d’ici 2100)
- le protocole Kyoto en 1997 (réduire les gaz
à effet de serre).
60. À l’échelle internationale, l’ONU et les ONG agissent
pour le secours aux victimes des catastrophes et
pour la reconstruction des régions sinistrées.
Les médias (télé, radio, presse, internet…) jouent un
rôle également en diffusant les informations relatives
aux risques et aux catastrophes dans le monde.
61. Localement le risque doit aussi être pris en compte. Les
collectivités locales, les services de secours, les services
médicaux sont responsables des plans de gestion de crise. Leur
coordination est essentielle. Mais le citoyen reste l’acteur de sa
propre sécurité: il doit se tenir informer du risque et des
consignes de protection.
62. CONCLUSION
Les espaces exposés aux risques majeurs
sont nombreux sur la planète et la vulnérabilité
des territoires dépend de la richesse des Etats.
Un pays pauvre aura un bilan humain plus
important qu’un pays riche face au même aléa
alors que le pays riche aura un bilan
économique plus grand qu’un pays pauvre. Les
acteurs de la prévention et de la gestion des
risques sont nombreux et les Etats ne sont pas
toujours en accord pour limiter les risques.