à la une
Impôts/Budget 2014 : l’effort n’est pas fini !
La pause fiscale décrétée par le président de la République François Hollande ne s’appliquera malheureusement pas en 2014.
Le projet de loi de finances examiné au Parlement à l’automne va entraîner des hausses d’impôts multiples. Les familles et
les seniors seront les premiers touchés. Au final, certains foyers vont voir leur facture fiscale grimper significativement. Pour
mieux comprendre si vous êtes concerné par le Budget pour 2014 et comment vous allez être touché, tour d’horizon des
mesures fiscales qui vont frapper directement les Français. Et la liste est longue…
Le projet de loi de finances pour 2014 ne sera pas celui de
la stabilité fiscale. Déjà mis à contribution l’an passé par un
Budget 2013 qui faisait porter massivement la réduction des
déficits sur les contribuables, les Français vont une nouvelle
fois devoir scruter attentivement l’examen au Parlement des
mesures fiscales incluses à la loi de finances pour 2014. Les
familles nombreuses et les retraités particulièrement mais
bien d’autres contribuables encore sont dans le collimateur
de Bercy.
bénéfice du quotient familial va diminuer de 500 euros pour
se fixer à un maximum de 1.500 euros. En deux années, le
plafond du quotient aura ainsi été raboté de près de 36%.
L’avantage de la part fiscale supplémentaire dont profitent
les familles à partir du troisième enfant va baisser dans les
mêmes proportions, glissant de 4.000 à 3.000 euros. Les
parents seuls ne seront pas épargnés et vont également voir
l'avantage octroyé pour le premier enfant revu à la baisse et
passer de 4.040 euros à 3.540 euros.
Quotient familial raboté
Les familles sont indéniablement les grandes perdantes
du Budget pour 2014. Le gouvernement, mettant en avant
son objectif d’une plus grande justice devant l’impôt, a en
effet décidé d’abaisser voire de supprimer plusieurs niches
fiscales dont les foyers nombreux bénéficient en vertu de la
politique familiale en France.
Parmi les dispositions déjà connues bien avant la présentation
de la loi de finances pour 2014, il en est une qui sanctionne
particulièrement les familles. L’avantage du quotient
familial, soit la réduction d’impôt accordée pour une part ou
demi-part fiscale supplémentaire pour les parents ayant des
enfants à charge, va chuter. Déjà rabaissé de 2.336 à 2.000
euros par demi-part fiscale, soit celle octroyée à un foyer
pour son premier ou son deuxième enfant, le plafond du
3
"Le projet de loi de finances
pour 2014 ne sera pas
celui de la stabilité fiscale"
Perte fiscale de 825 euros
Cette mesure, déjà confirmée par le Premier ministre
Jean-Marc Ayrault en juin 2013, vise selon le locataire de
Matignon à pondérer un système dont seuls les foyers les
plus riches bénéficient : « Cet avantage fiscal, qui s'ajoute
aux allocations, augmente avec les revenus et profite donc
plus aux familles aisées », a-t-il déclaré dans une interview
à la une
... suite
Du côté des acheteurs en revanche, la hausse des droits de
mutation va se traduire par une augmentation de l’enveloppe à
prévoir pour financer une acquisition. Ce d’autant que les droits
de mutation ne peuvent pratiquement jamais être payés par
le crédit immobilier. Ainsi, pour l’achat d’un logement d’une
valeur de 150.000 euros, l’acquéreur devra débourser 1.050
euros supplémentaires au titre des DMTO. Un montant qui
grimpe à 1.400 euros pour un achat de 200.000 euros et 2.100
euros pour une propriété valorisée à 300.000 euros.
…les terrains à bâtir aussi
Autre mesure fiscale défavorable à la propriété immobilière,
la fiscalité portant sur les cessions de terrains à bâtir va être
durcie. Précisément, les abattements fiscaux progressifs
sur 30 ans pour durée de détention vont être supprimés
au 1er janvier 2014. Autrement dit, vendre du foncier sera
forcément taxé à 34,5% en 2014, soit 19% d’impôt sur le
revenu et 15,5% de prélèvements sociaux, quelle que soit la
durée de détention.
La mesure est d’autant plus dommageable pour les vendeurs
potentiels qu’elle va impacter tous ceux qui n’ont pas engagé
le processus de cession avant la rentrée de septembre,
compte tenu des délais pour réaliser définitivement la vente
d’un terrain.
Une telle fiscalité devrait désinciter les vendeurs à la
rétention de foncier, puisque attendre plus longtemps pour
vendre son terrain n’engendrera pas d’économie sur l’impôt
à payer. Néanmoins, elle devrait peiner à créer un choc d’offre
particulier, dans la mesure où il n’y aura pas d’incitation
fiscale à une revente rapide, contrairement à ce qui était
demandé par les constructeurs et promoteurs immobiliers.
7
Les aides au logement gelées
Les propriétaires ne seront pas les seuls à être mis à
contribution. En effet, les locataires vont également pâtir
d’une disposition inscrite dans le Budget 2014 visant à
ne pas revaloriser les aides au logement en fonction de
la prévision de l’indice de revalorisation des loyers (IRL).
Sont visées les aides personnelles au logement (APL) mais
également l’allocation de logement à caractère social (ALS).
De même, l’allocation de logement à caractère familial (ALF)
ne bougera pas de 2013 à 2014, en vertu d’une mesure en
ce sens dans le projet de loi de financement de la Sécurité
sociale (PLFSS).
6,4 millions de ménages devraient être touchés par ce gel,
d’après l’étude d’impact préalable réalisée par Bercy. Si
la revalorisation en fonction de l’IRL avait été maintenue
pour 2014, les aides au logement auraient été revalorisées
de 1,13%. Ce qui fait dire au ministère de l’Economie et
des Finances que la non revalorisation « représente en
moyenne une moindre aide de quelques euros par mois et
par ménage ».
S’il ne s’agit pas à proprement parler d’une hausse d’impôt,
cette mesure va être subie par les ménages les plus modestes
bénéficiaires de ces aides et en particulier par les étudiants.
L’impact sur les ressources des étudiants va être de 2 à 3
euros par mois selon l’Union nationale des étudiants de
France (Unef), voire 10 euros environ selon l’Union nationale
interuniversitaire (Uni). Environ 4 millions de personnes
devraient bénéficier des APL en 2014.
à ne pas manquer
Délai décalé pour le paiement de l’impôt sur le revenu
Le crédit d’impôt développement durable va changer
Les conditions requises pour
bénéficier d’un crédit d’impôt pour
cause de travaux d’amélioration des
logements vont être modifiées l’an
prochain. D’après le projet de loi
de finances pour 2014, les dix taux
existants vont être remplacés par
deux taux de crédit d’impôt, de 25
et 15%. Le crédit d’impôt de 25%
sera accordé pour des rénovations
qualifiées de lourdes, soit relevant de
deux catégories de travaux distinctes.
Les ménages plus modestes, sous un
seuil de revenus annuels de 24.235
euros pour une personne seule,
pourront bénéficier d’un avantage
fiscal de l’ordre de 15% du montant
des travaux engagés dans une seule
catégorie. Ceci en sachant que le
nombre de catégories en question va
être restreint puisque seuls les travaux
d’isolation thermique et les dépenses
relatives à la production d’énergie via
une source d’énergie renouvelable ne
bénéficiant pas d’un soutien public
financier seront pris en compte.
Ce qui signifie que les panneaux
photovoltaïques seront exclus du
dispositif, puisque la filière touche
des aides de l’Etat. A noter enfin que
les propriétaires bailleurs ne pourront
plus profiter du crédit d’impôt.
Certains contribuables non mensualisés ont jusqu’au 15 octobre pour payer
leur impôt 2013 sur les revenus perçus en 2012. Face à l’inquiétude de milliers
de foyers fiscaux qui n’avaient pas reçu leurs avis d’imposition à l’approche
de la date limite fixée au 16 septembre, l’administration fiscale a clarifié la
donne en indiquant qu’il existe cette année deux délais pour le paiement du
solde de l’impôt. En raison de l’intégration des prélèvements sociaux aux avis
d’imposition sur le revenu, certains envois ont pris plus de temps et ont été
effectués au mois de septembre. Selon l’administration fiscale, 3,8 millions de
foyers fiscaux sont concernés. Les personnes qui recevraient éventuellement
leurs avis d’imposition trop tardivement pour pouvoir s’acquitter de leur
paiement en temps et en heure pourront bénéficier de la clémence du fisc, qui
précise que ce cas de figure serait rare. Cette confusion autour de l’envoi des avis
d’imposition n’a cependant aucun impact sur l’imposition des contribuables
ayant opté pour le paiement de l’impôt par prélèvement mensuel.
Le fisc manque de moyens humains
Comment faire face aux demandes sans cesse plus nombreuses des
contribuables avec moins d’agents ? C’est l’inquiétude soulevée par les
syndicats Solidaires Finances Publiques, CGT Finances Publiques, FO DGFiP
et CFDT Finances Publiques dans un communiqué diffusé le 20 septembre. Les
représentants des personnels de Bercy s’indignent ainsi de « la suppression de
2.062 emplois à la DGFiP en 2013 », sachant que ce chiffre augmente pour
l’année prochaine puisque dans le projet de Budget pour 2014, « 2.564 emplois
seront supprimés au sein du ministère » de l’Economie et des Finances selon
Solidaires Finances Publiques. Ce alors qu’entre 2010 et 2012, le nombre d’avis
d’imposition a grimpé de 1,333 million pour atteindre 18,152 millions. Dans le
même temps, le nombre d’avis de non-imposition est passé de 9,953 à 11,908
millions d’après la direction générale des finances publiques (DGFiP). Cette
conjonction d’une augmentation du nombre de dossiers et d’une baisse des
effectifs aboutit notamment à rallonger le temps d’attente des contribuables
dans les centres des impôts.
L’ex-redevance TV augmentera en 2014
La contribution à l’audiovisuel public (CAP), mieux connue sous son ancienne
appellation de redevance TV, va être revue à la hausse en 2014. En effet, son
montant étant indexé sur la prévision d’inflation pour l’an prochain dans le Budget
2014, située à 1,3%, la CAP va augmenter de deux euros l’année prochaine, passant
ainsi de 131 à 133 euros en métropole. Dans les départements d’Outre-mer, la
hausse sera d’un euro et la CAP s’établira à 85 euros. Ces revalorisations demeurent
cependant moins importantes que celles constatées en 2013 : cette année, l’exredevance a été relevée de six euros en métropole et quatre euros dans les DOM,
afin de compenser notamment l’arrêt de la publicité sur les chaînes du service
public après 20 heures. Par ailleurs, le projet de loi de finances pour 2014 ne prévoit
pas, pour l’instant, d’étendre cette taxe aux ordinateurs et tablettes qui permettent
de regarder la télévision. Pour mémoire, les assujettis à la taxe d’habitation
propriétaires d’un téléviseur sont redevables de la CAP.
11
à ne pas manquer
La collecte de l’assurance vie retombe en août
L’assurance vie n’a pas tenu. Après un beau mois de juillet marqué par une
collecte positive de 1,9 milliard d’euros, le soufflé est retombé puisque la collecte
du mois d’août est tout juste positive à 100 millions d’euros d’après l’Association
française de l’assurance (AFA). Un recul avant tout lié à des versements plus
faibles, de 7,1 milliards d’euros en août, contre 11,6 milliards en juillet. Dans le
même temps, la baisse des rachats a été plus limitée puisque ces derniers sont
passés de 9,7 milliards d’euros à 7 milliards. Le placement préféré des Français a
ainsi suivi la même trajectoire que l’épargne réglementée (Livret A, LDD) durant
l’été. Selon les professionnels de l’assurance, les exigences bancaires en matière
d’apport personnel pour l’octroi d’un crédit immobilier incite les épargnants
à puiser davantage dans leur épargne. Sur l’ensemble de l’année 2013, la
tendance est cependant plus positive puisque les cotisations (versements) ont
progressé de 8% tandis que les prestations (retraits) ont baissé de 13%.
Les Français ne comptent
plus sur le Livret A
Le divorce n’est pas consommé
mais la lune de miel est bel et
bien finie. Après un début d’année
record, les dépôts sur les Livrets A
et les Livrets de développement
durable (LDD) ont chuté au
mois d’août, à respectivement 50
millions d’euros et 210 millions
d’euros. Des données à comparer
à la même période en 2012,
lorsque la collecte cumulée sur
ces deux produits défiscalisés
atteignait plus de 2 milliards
d’euros, et même 3 milliards d’euros
un an plus tôt. Ainsi, alors que
sur les quatre premiers mois de
2013, Livrets A et LDD avaient
attiré plus de 20,65 milliards
d'euros d’épargne, les dépôts
sur les quatre mois suivants ont
sombré à 2,41 milliards d’euros.
Cette tendance ne représente
cependant pas une surprise,
loin de là. L’effondrement des
dépôts sur ces livrets d’épargne
réglementée était prévisible,
du fait du coup de rabot sur la
rémunération du Livret A effectif
le 1er août. Depuis cette date,
son rendement est fixé à 1,25%
net d’impôt et de prélèvements
sociaux, contre 1,75% jusqu’alors.
14
La Cour des comptes charge encore le Livret A
Une nouvelle fois, la Cour des comptes s’en prend aux avantages fiscaux du
Livret A. Dans son rapport sur l'application des lois de financement de la Sécurité
sociale rendu public le 17 septembre 2013, l’institution demande de soumettre
les intérêts perçus sur les livrets défiscalisés à un « prélèvement social », ce sur
les « dépôts pour leur partie supérieure aux plafonds actuels des livrets ».
Les Sages de la rue Cambon renouvellent ainsi une demande faite en juillet
2012, lorsqu’ils réclamaient de soumettre aux prélèvements sociaux de 15,5%
les gains réalisés sur les montants supérieurs au plafond de l’époque, alors de
15.300 euros. Pourquoi un tel acharnement contre le livret d’épargne préféré
des Français ? Tout simplement parce que la « niche sociale » que constitue le
Livret A profite majoritairement aux foyers les plus riches et que les avantages
accordés à ce produit jouent en défaveur de l’épargne longue, qui contribue au
financement de l’économie. Les épargnants peuvent toutefois rester sereins,
les exonérations fiscales et sociales sur les intérêts du Livret A n’ont jusqu’ici pas
été remises en question au gouvernement, malgré l’accumulation de rapports
parlementaires en faveur d’une taxation partielle des intérêts produits.
Crowdfunding : les particuliers peuvent prêter
jusqu’à 250 euros par projet
Le financement participatif sera mieux régi à partir de 2014. La ministre de
l'Innovation et des PME Fleur Pellerin a annoncé dans le cadre des Assises de la
finance participative le 30 septembre que le secteur allait désormais bénéficier
d’un cadre « à la fois souple et protecteur ». En plein développement en
France, le financement participatif consiste à collecter des fonds via des
plateformes Internet au profit de projets entrepreneuriaux, notamment par le
don avec ou sans contrepartie, le prêt ou l'achat de titres de sociétés. A ce titre,
chaque prêteur ne pourra prêter plus de 250 euros par projet, les dossiers gérés
par les plateformes ne devront excéder 300.000 euros et le nombre de prêteurs
concernés par ces projets devra au minimum se monter à 20 personnes. Le
plafond de prêt qui régit les crédits octroyés par les particuliers s’appliquera
par projet : il sera donc possible pour un particulier de prêter 1.000 euros,
répartis sur quatre projets qui lui tiennent à cœur. Ces sommes, si elles restent
limitées, doivent permettre au crowdfunding de constituer une alternative au
monopole bancaire, sans toutefois perdre sa raison d’être, le financement par
la foule.
à ne pas manquer
Les prix de l’immobilier parisien ne flanchent pas
SCI : un nouveau pré carré
des notaires ?
Le projet de loi Alur sur le logement
et l’urbanisme bouleverse la location
immobilière, la copropriété… et la
société civile immobilière ! En effet,
un amendement proposé par deux
députés socialistes a instauré un nouvel
article dans le texte voté par l’Assemblée
nationale mardi 17 septembre : ce
dernier prévoit d’appliquer aux SCI
les mêmes obligations en termes
de publicité foncière que celles en
vigueur pour les achats immobiliers
« classiques ». Ces derniers étant
rendus publics sous la forme d’un
acte authentique délivré par les seuls
notaires, les adjudicateurs obtiendraient
ainsi un droit exclusif sur les cessions
de parts de SCI. Or, actuellement, les
avocats peuvent également valider
légalement les ventes de parts et les
constitutions de SCI. Le projet de loi
Alur, qui doit être examiné par le Sénat
en séance publique à partir du 22
octobre, ne sera pas voté définitivement
avant mars 2014, selon le cabinet de
Cécile Duflot. D’ici là, le Conseil National
des Barreaux va s’opposer à « ce texte
contraire,sansaucunejustification,aux
intérêts légitimes de la profession et
»
demander le retrait de l’article 70 quater
du texte.
Les derniers chiffres du marché immobilier parisien ne vont pas rassurer
celles et ceux qui attendent une baisse des prix. D’après les notaires de
Paris – Ile-de-France, les prix ont reculé en moyenne de 1,9% sur un an au
deuxième trimestre 2013. Une tendance baissière qui cache une réalité
plus morose puisque le prix moyen du mètre carré constaté se situe à
8.200 euros, soit à peine 90 euros par mètre carré de moins qu’en début
d’année. Autre mauvaise nouvelle pour les acquéreurs potentiels, les prix
de la pierre parisienne ne devraient pas beaucoup baisser d’ici la fin de
l’année. Les données des notaires sur les avant-contrats signalent un très
léger fléchissement qui tient plus de la stabilité puisque les prix devraient
se maintenir au-dessus du seuil des 8.000 euros par mètre carré. Le
marché parisien connaît cependant une évolution notable en termes de
resserrement des prix. Ainsi, l’écart entre le quartier le plus abordable de la
capitale (La Goutte-d’Or, 5.880 euros/m²) et le plus onéreux (Saint-Germaindes-Prés, 12.310 euros/m²) s’est réduit à un ratio de 2,1, le plus bas depuis le
début des années 2000.
La maison avec jardin, un rêve peu accessible
Les rêves immobiliers des Français peinent à devenir réalité. Selon une étude
Ipsos pour le réseau Orpi, près de 8 Français sur 10 affirment que la maison
individuelle avec jardin constitue leur idéal de logement. Pour autant, nombreux
sont ceux à ne même pas envisager un tel achat puisque 91% des propriétaires
et 72% des locataires interrogés affirment ne pas avoir de projet d’acquisition
immobilière. Principale raison invoquée pour expliquer ce manque d’allant,
la question du financement. Les ménages aux revenus limités ou dans une
situation professionnelle instable rencontrent des difficultés importantes pour
obtenir un crédit immobilier. 78% des locataires sondés expliquent ainsi ne
pas avoir les moyens d’acheter un logement correspondant à leurs envies. Près
d’un sur deux (45%) affirme même ne pas pouvoir réunir plus de 1.000 euros
d’apport personnel. De plus, la confiance manque à l’appel : 59% des interrogés
déclarent penser que la recherche d’un logement va nuire à leur bien-être s’ils
ne parviennent pas à leurs fins.
Un nouveau plan d’action pour la rénovation des logements
Afin de multiplier les rénovations énergétiques de logements anciens, le gouvernement a présenté de nouveaux
dispositifs appelés à aider les ménages qui souhaitent entreprendre des travaux. En particulier, une nouvelle subvention
se montant à 1.350 ou 3.000 euros sera disponible pendant deux ans. Celle-ci sera soumise à des conditions de revenus
variables : pour obtenir les 1.350 euros de subvention, il ne faudra pas toucher plus de 25.000 euros par an pour une
personne seule ou 35.000 euros pour un couple (+7.500 euros par enfant). La prime de 3.000 euros sera disponible sous
des conditions de ressources similaires en Ile-de-France. En province, le revenu annuel ne devra pas excéder 18.000 euros
pour une personne seule, 26.000 euros pour un couple et 32.000 euros pour un couple avec enfants (+5.000 euros par
enfant supplémentaire). La prime de 3.000 euros pourra être complétée par l’aide de solidarité écologique de l’Agence
nationale de l’habitat, qui a été augmentée à 3.000 euros durant l’été. Pour en savoir plus sur les aides à la rénovation,
et notamment le cumul avec le CIDD et l’éco-PTZ, un guichet unique a été mis en place, accessible depuis l’adresse :
http://renovation-info-service.gouv.fr/.
19
tableau de bord du patrimoine
• Économie
• Impôts
• Smic
• Économie
de 11 896 à 26 40 € : 14 %
• Barème Impôt sur le revenu (2013)
de 26 420 à 70 830 € : 30 %
Jusqu’à 5.963 € : 0 %
Plus de 70 830 € : 41 %
de 5.963 à 11.896 € : 5,5 %
de 11.896 ISF (2012)
• Barème à 26.420 € : 14 %
de 26.420 à 70.830 € : 30 %
Seuil d’imposition (patrimoine taxable) : 1 300 000 €
de 70.830 à 150.000 3 41%
Compris entre 1,3 et € :millions d’euros : taux 0,25%
Au-delà150.000 eurosd’euros : taux 0,50%
Plus de de 3 millions : 45%
Taux horaire brut : 9,43 € (1er janvier 2013)
• Smic
Taux horaire brut : 9,40 € (1er juillet 2012)
• RSA (Revenu de Solidarité Active)
483,24 € pour une Solidarité Active)
• RSA (Revenu depersonne seule sans enfant
474,93 € pour une personne seule sans enfant
• Inflation
• Inflation
Prix à la consommation (INSEE) :
Prix à la(hors tabac) sur un an en août 2013
+0,7 % consommation (INSEE) :
+1,9 % (hors tabac) sur un an en juin 2012
• Emploi
• Emploi
Taux de chômage (BIT) au 2ème trimestre 2013 : 10,9%
Taux de chômage (BIT) au premier trimestre 2012 : 10%
• Épargne
• Livret A et Livret Bleu
• Livret A et Livret Bleu
Taux de rémunération : 2,25 % (depuis le 1er août 2011)
Taux de rémunération : 1,25 % (depuis le 1er août 2013)
Plafond : 15 300 €
Plafond : 22.950 €
• PEL
• PEL
Taux de rémunération : 2,5% brut (hors prime épargne)
Taux de rémunération : 2,5% brut (hors prime épargne)
• PEA
Plafond : 132 000 €
• PEA
Plafond : 132.000 €
• Assurance vie (FFSA)
Rendement fonds euros : 3 % (2011)
• Assurance vie (FFSA)
• Retraite euros : 2,90 % (2012)
Rendement fonds
• Âge légal (ouverture du droit à pension) :
• Retraite
• Barème ISF (2013)
• Immobilier
Seuil d’imposition (patrimoine taxable) : 1.300.000 €
de 0 à 800.000 € : 0%
Indice de référence (IRL) :
de 800.000 à 1.300.000 € : 0,50%
2eme trimestre 2012 : 122,96 points (+2,20%)
de 1.300.000 France entière (Clameur)
Loyer au m² - à 2.570.000 € : 0,70%
de 2.570.000 à 5.000.000 € : 1%
12,4 €/m² (2012)
- Prix des logements anciens au 2eme trimestre 2012 (Century 21)
de 5.000.000 à 10.000.000 € : 1,25%
- Prixde 10.000.000 € : 1,50%: 2.623 euros (-2,6% sur un an)
Plus moyen au mètre carré
- Prix moyen d’une acquisition : 203.374 euros
- Prix moyen du mètre carré à Paris : 8.478 euros
• Loyer
• Immobilier
• Taux d’emprunt (juin 2012)
• Loyer
3,90 % sur 20 ans (Empruntis)
Indice de référence (IRL) :
2ème trimestre 2013 : 124,44 points (+1,20%)
• Taux
Loyer au m² - France entière (Clameur)
• Taux de (2013)bancaire :
12,6 €/m² base
6,60% (2012)
- Prix des logements anciens moyen en 2013 (Century 21)
- Prix moyen au mètre carré : 2.555 €
0,71% (2012)
- Prix moyen d’une acquisition : 201.854 €
- Prêts Immobiliers
• Prix moyen du mètre carré à Paris : 8.206 €
• Intérêt légal :
Né(e) en 1951 (après le 30 juin) : 60 ans et 4 mois
Né(e) en 1952 : 60 ans et 9 mois
••Taux fixe
Taux d’emprunt (août 2013)
Né(e) en 1952 (après avril 2012)
• Point retraite (1erle 30 juin) : 60 ans et 9 mois
Né(e) : 0,4330€
AGIRCen 1953 : 61 ans et 2 mois
ARRCO : 1,2414€
• Taux variable
• Taux
taux moyen : 4,41 % / seuil de l’usure : 5,88 %
• Âge légal (ouverture du droit à pension) :
• Point retraite (1er avril 2013)
• Pensions et rentes en cours par an (1er avril 2011) :
AGIRC : 0,4352€
Minimum contributif 7.451,10 €
ARRCO : 1,2513€
Minimum contributif majoré 8.142,01 €
Conditions de ressources du minimum contributif 1.005 €
• Pensions et rentes en cours par an
Majoration tierce personne : 12.989,19 € (1er avril 2013) :
Minimum contributif : 7.547,96 €
Seuil du versement forfaitaire unique : 154,09 €
Majoration forfaitaire majoré : 8.247,86 €
Minimum contributif par enfant : 94,98 €
Conditions de ressources du minimum contributif : 1.018,07 €
• Impôts
Majoration tierce personne : 13.158,05 €
Seuil du versement forfaitaire unique : 156,09 €
Majoration forfaitaire
Jusqu’à 5 963 € : 0 % par enfant : 96,21 €
• Barème Impôt sur le revenu (2012)
de 5 963 à 11 896 € : 5,5 %
20
taux moyen : ans (Empruntis) l’usure : 6,32 %
3,50% sur 20 4,74 % / seuil de
• Prêts base bancaire :
• Taux deà la consommation (seuils de l’usure)
6,60% (2013)
• Découverts et crédits renouvelables
entre 1.524 et 3.000 euros : 19,15 %
• Intérêt légal :
entre 3.000 et 6.000 euros : 17,15 %
0,04% (2013)
> 6.000 euros : 14,81 %
• Prêts à la consommation (seuils de l’usure)
• Prêts personnels
entre 1.524 et 3.000 euros : 15,27 %
Montant inférieur à euros) : 13,27 %
entre 3.000 et 6.000 3.000 euros : 20,23%
Montant compris entre
> 6.000 euros) : 10,93 % 3.000 et 6.000 euros : 15,17%
Montant supérieur à 6.000 euros : 10,52%
• Prêts < 1.524 euros : 20,56 %