SlideShare uma empresa Scribd logo
1 de 35
Alors que notre enfance fut bercée par des dessins animés, nous nous
 sommes aujourd'hui interrogées sur leur fonctionnement. Nous savions
que ces animations étaient formées de plusieurs images successives, mais
 quels étaient les raisons physiologiques ? Nous avons d'abord associé ce
  phénomène de continuité à l'œil, mais après plusieurs recherches nous
 nous sommes rendues compte que le cerveau était également impliqué.



                           Alors ? Quel étrange mécanisme s'opère dans
                              notre corps alors que nous contemplons
                             innocemment ces histoires féériques ? De
                         l'image a l'animation, comment l'homme est-t-il
                                              trompé ?
Vous croyez voir un cheval galoper, n’est ce pas ?
             Et bien sachez que vous vous trompez
Nous allons décortiquer petit a petit ce qui se passe au niveau
                          de votre œil.
1. La persistance rétinienne    1. L ’histoire
 2. L’effet phi                2. Nos réalisations
Commençons par quelques petits rappels rapides sur la
                structure de l’œil.



                                     Membrane la
                                     plus externe de
                                     l'oeil.


                                          Membrane de l'oeil
                                          formée de cellules
                                          nerveuses

                                                       Filament
                                                       blanchâtre
                                                       reliant le
                                                       cerveau aux
                                                       yeux
L’animation que vous avez visionné précédemment
    n’est autre que la succession de ces images
En effet la succession d’images très proche les unes des
     autres en un temps précis est perçue comme un
mouvement continu. Cette illusion est notamment due au
           principe de la persistance rétinienne.
Fixez le pixel au centre de l’image.
      Attendez (20 seconde).
Etonnant n'est ce pas?
 Notre œil ou plus précisément notre rétine a la capacité de garder
 en mémoire pendant une fraction de seconde une image alors que
   celle-ci a déjà disparu. On appel ce phénomène « la persistance
                              rétinienne ».




       L'origine de ce fait provient de la rétine qui possède des
  photorécepteurs capables de transformer les rayons lumineux en
 signal électrique. Or lorsque l'image est interrompue, cette activité
chimique demeure un certain temps (1/12e de seconde). Ainsi grâce à
    la persistance rétinienne notre œil pense voir un mouvement
    lorsqu’il voit une succession d'images très rapprochées, d’où
                            provient l’illusion.
Les images que nous recevons de l'extérieur se           Axone : Prolongement
forment au fond de notre œil sur la rétine. Celle-ci     du neurone dans lequel
possède une structure complexe dans laquelle on peut     circule l'influx nerveux
reconnaître une dizaine de couches mais nous ne
mentionnerons que trois couches et nous parlerons
plus en détails de la troisième couche dans les pages
qui suivent car c’est elle qui nous intéresse:
La couche contenant les cellules ganglionnaires dont
les prolongements (axones) se rassemblent pour
former le nerf optique et qui sont chargées de
transmettre les informations au cerveau.
La couche granuleuse interne qui contient les cellules
bipolaires.
La couche qui contient les photorécepteurs rétiniens



                                                                     Partie pigmentaire
Les cellules photoréceptrices
(cônes et bâtonnets)
transforment les influx lumineux
en influx nerveux, qui sont
analysés par le cerveau (lobe
occipital) après leur passage par
les voies optiques.




                                    Cônes
                                            Bâtonnets
Pour prouver que l’énergie lumineuse peut être transformé en énergie électrique
 nous avons procédé à une petite expérience a l’aide d’une cellule photo voltaïque
relier a un voltmètre et d’une lampe. Nous avons branché la cellule au voltmètre et
   nous avons caché la lumière (photo 1) le voltmètre afficher 0 volt. Nous avons
 ensuite exposé la cellule photovoltaïque a la lumière : le voltmètre affiche alors
                                  1.007 V (Photo 2).
Bâtonnets
                                 Pigment




          Disques
        Mitochondries

                   Lorsque les pigments reçoivent des photons (particules de
                lumière), le rétinal change de forme. On nomme cette réaction
                  la décoloration du pigment. Cette décoloration amorce une
                   série de réactions chimiques qui transforment le stimulus
                      lumineux en activité électrique (ou influx nerveux).
                  L’influx nerveux est alors transporté par les axones du nerf
                 optique jusqu’aux zones du cerveau impliquées dans la vision.
Noyau
Lorsqu'un cône ou un bâtonnet est activé par la lumière, il passe ensuite à un état
   insensible pendant un certain temps, puis redevient activable. Ces différents
  temps sont dus aux réactions photo-chimiques entre l'énergie lumineuse et les
 différents pigments. La durée pendant laquelle le cône (ou bâtonnet) n'est plus
       sensible à un changement de la lumière est le temps qu'il lui faut pour
reconstituer son pigment. Tant que la concentration de pigment dans la cellule n'a
pas atteint un certain seuil, le neurone continue d'être stimulé. C'est une partie de
    l'explication du phénomène de persistance rétinienne, on « voit » des traces
                    lumineuses alors que la lumière s'est arrêtée.
L’effet phi
En 1832, bien avant l'invention du cinéma,
 Joseph Plateau fabriqua un jouet d'optique
appelé phénakistiscope ( montage réalisé cf.
  "nos réalisations"). Il s'agissait d'une roue
que l'ont divisait en plusieurs quartiers, dans
chaque quartier on dessinait un objet ou des
  personnages qui effectuait un mouvement
(comme un cheval qui court ). De l'autre coté
     de la roue on perçait des fentes entre
 chaque dessin. On fixait le dispositif sur une
 baguette afin de pouvoir le faire tourner et
 l'utilisateur se plaçait devant un miroir qu'il
   regardait à travers les fentes de la roue .
Quand il faisait tourner la roue il voyait alors
  les dessins qui se reflétaient dans le miroir
se succéder rapidement ,il voyait l'animation
             (cf.; Parti I: pourquoi?).
Les animations réalisées grâce à ce dispositif ne duraient pas plus de deux
secondes à cause du manque de place sur la roue et étaient un peu floues. De
 nombreux inventeurs du 19e, 20e et 21e siècle continuèrent à améliorer ce
                                 dispositif.
   En 1834 , William George Homer réalise un zootrope qui utilise le même
  principe de fente que le phénakistiscope. Il était composé d'un tambour
            tournant et fendu dans lequel on dessinait les images.




 Ce dispositif était plus solide et plus stable que le premier mais les mêmes
        problèmes de qualité et de duré de l'animation se posaient.
En 1876, Emile Reynaud reprit le principe du zootrope en
    l'améliorant avec un système de miroir. Il dispose un
 deuxième tambour plus petit dans le premier sur lequel
il colle des miroirs de taille égale devant chaque image et
 il supprime les fentes , c'est le praxinoscope (réalisation
     cf. nos réalisation). Il suffit alors de regarder un des
      miroir fixement puis de faire tourner la roue sans
   bouger son regard, on a alors l'impression de voir une
       animation dans un miroir alors que les miroirs se
succèdent. L'image devient alors plus nette. Le succès de
  son praxinoscope permet à l'inventeur d'améliorer son
                             dispositif.
L'image devient alors plus nette. Le succès de son praxinoscope permet à
 l'inventeur d'améliorer son dispositif. En 1879 il ajoute à son invention une petite
ouverture par laquelle l'utilisateur doit regarder, il dispose entre cette ouverture
     et l'animation un verre semi opaque qui reflète un petit décor dessiné côté
spectateur ce qui donne l'impression que les personnage de l'animation se trouve
 dans ce décor , c'est le praxinoscope théâtre. Puis en 1880 à l'aide d'une lanterne
    magique (source lumineuse que l'on fait passé par des plaques de matériaux
 transparents afin de projeter une image sur un mur) il invente le praxinoscope a
             projection qui permet de projeter son animation sur un mur.
Mais c'est en 1888 qu'Emile Reynaud créer le premier dispositif
permettant de projeter une animation racontant une petite histoire,
c'est le théâtre optique. Emile Reynaud dessine son animation sur un
   long rouleau de gélatine qu'il déroule au fur et a mesure sur un
  dispositif identique au praxinoscope à projection puis s'enroule à
                    nouveau sur une autre bobine .
 Ce dispositif ressemble énormément au cinématographe classique
 sauf pour quelques détails tel que l'utilisation de gélatine à la place
                              de cellulos.
En 1908 Emile Cohl produit le premier dessin animé sur pellicule de cinéma et le
  dessin animé continua a évoluer en même temps que le cinéma, Les dialogues
apparurent entres les personnages , on colora les bandes ,la qualité fut meilleure
 et les films de plus en plus longs(de quelques minute a plusieurs heures). Alors
 que l'on devait dessiner les dessins un par un à la main aujourd'hui des logiciels
 d'ordinateur permettent de créer des personnages en trois dimensions, il suffit
     alors de leur donner des expressions types ou de leur faire effectuer un
 mouvement et l'ordinateur se charge du reste ! La qualité de ces animations est
           parfaite et les mouvements des personnages sont très fluides.
Encore plus récemment certains dessins animés sont maintenant
  composés de deux images par plan pour donner une impression de
relief. L’image est ensuite observée a travers des lunettes spéciales. On
         est donc bien loin du phénakistiscope de Joseph Plateau!
Tout d'abord nous découpons dans une feuille cartonnée un disque de 40
          centimètres de diamètre que nous divisons en seize quartiers.
    Entre chaque quartier, nous découpons des fentes de cinq centimètres de
  longueur sur un centimètre de largeur de sorte que l'on puisse voir a travers.
Nous recouvrons le disque d'adhésif "marbre" car la couleur verte est trop foncée.
Nous dessinons seize images qui représentent un personnage simple qui effectue
     un mouvement cyclique. Tous les dessins doivent être proportionnels.
           Les traits sont épais pour bien distinguer le personnage.
            Nous fixons le disque sur une roue puis sur un support.
Nous découpons douze rectangles en carton de
    4,7cm de largeur sur 12,4 de longueur. Pour
 trouver ces mesures il faut tracer un cercle que
   l'on divise en douze quartiers puis tracer les
  douze tangentes perpendiculaires aux douze
       rayons enfin on mesure les tangentes.
Nous recouvrons les rectangles d'adhésif miroir.
Nous fixons les douze miroirs sur un cylindre en
          plastique à l'aide de pâte a fixe.
Sur une planche, nous fixons un "dessous de pot
 " en plastique transparent avec un écrou et un
boulon placés au centre de celui-ci afin de créer
                 un axe de rotation.
Nous centrons ensuite le cylindre afin que l'axe
    passe aussi par son centre et nous le fixons
Nous fabriquons un deuxième cylindre plus
  grand que le premier avec une feuille de
plastique puis nous peignons le "dessous de
pot" et le second cylindre avec une peinture
           pour plastique blanche.
     Nous dessinons douze images de 10
    centimètres sur 14 sur lesquelles des
     personnages simples effectuent un
            mouvement cyclique.
   Nous repassons les traits afin que l'on
         puisse bien voir les dessins.
   nous fixons une image devant chaque
                   miroir.
Nous voilà a présent bien renseignés. Après quelques expériences préliminaires,
 nous avons pu expliquer cette impression de continuité sur laquelle est basée le
dessin animé. La première est liée a l'œil, c'est la persistance rétinienne. Elle prend
      place dans la rétine. La seconde est l'effet phi, qui est lui lié au cerveau.
     Depuis le début du XIXème siècle de nombreux scientifiques ont créé des
   machines optiques de plus en plus complexes et efficaces qui permettent de
                   transformer de simples images en animations.

                                Afin de mieux comprendre ces Hommes qui ont fabriqué
                                  de nombreuse machines optiques, nous avons à notre
                                   tour réalisé un praxinoscope et un phénakistiscope.
                                Pour ouvrir ce sujet sur un thème plus actuel, nous avons
                                    aussi réalisé un court dessin animé par ordinateur,
                                 technique utilisée aujourd'hui pour la quasi-totalité des
                                                      dessins animés.
La cinémathèque française
                        Le cerveau a tous les niveaux
   http://lecerveau.mcgill.ca/flash/i/i_02/i_02_p/i_02_p_vis/i_02_p_vis.html

                                    Wikipédia
                     http://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_phi
          http://fr.wikipedia.org/wiki/Persistance_r%C3%A9tinienne

                     Le site de la cinémathèque française

http://subaru2.univ-lemans.fr/enseignements/physique/02/optigeo/retine.html

Mais conteúdo relacionado

Mais procurados

Resorption alveolaire et montage des dents en prothese totale
Resorption alveolaire et montage des dents en prothese totaleResorption alveolaire et montage des dents en prothese totale
Resorption alveolaire et montage des dents en prothese totale
drjamel
 
traitements des édentements classe 5 et 6 de kA
traitements des édentements classe 5 et 6 de kAtraitements des édentements classe 5 et 6 de kA
traitements des édentements classe 5 et 6 de kA
Abdeldjalil Gadra
 
محاضرة الآفات الاجتماعية الظاهرة والعلاج
محاضرة الآفات الاجتماعية الظاهرة والعلاجمحاضرة الآفات الاجتماعية الظاهرة والعلاج
محاضرة الآفات الاجتماعية الظاهرة والعلاج
madanialgerie
 

Mais procurados (20)

Resorption alveolaire et montage des dents en prothese totale
Resorption alveolaire et montage des dents en prothese totaleResorption alveolaire et montage des dents en prothese totale
Resorption alveolaire et montage des dents en prothese totale
 
( 2) introduction a la ppa
( 2) introduction a la ppa( 2) introduction a la ppa
( 2) introduction a la ppa
 
article11
article11article11
article11
 
Direct Retainers II
Direct Retainers IIDirect Retainers II
Direct Retainers II
 
les hydrocolloides
les hydrocolloides les hydrocolloides
les hydrocolloides
 
Presentation جمالك في جسمك
Presentation جمالك في جسمكPresentation جمالك في جسمك
Presentation جمالك في جسمك
 
traitements des édentements classe 5 et 6 de kA
traitements des édentements classe 5 et 6 de kAtraitements des édentements classe 5 et 6 de kA
traitements des édentements classe 5 et 6 de kA
 
Céramiques
CéramiquesCéramiques
Céramiques
 
Oce2
Oce2Oce2
Oce2
 
Model Answer (Reinforce Concrete Design)
Model Answer (Reinforce Concrete Design)Model Answer (Reinforce Concrete Design)
Model Answer (Reinforce Concrete Design)
 
9.impressions and physiologic adjustment
9.impressions and physiologic adjustment9.impressions and physiologic adjustment
9.impressions and physiologic adjustment
 
Principles of removable partial dentures / orthodontic seminars
Principles of  removable partial dentures  / orthodontic seminarsPrinciples of  removable partial dentures  / orthodontic seminars
Principles of removable partial dentures / orthodontic seminars
 
Overdentures
OverdenturesOverdentures
Overdentures
 
Classification of Partially Edentulous Teeth
Classification of Partially Edentulous TeethClassification of Partially Edentulous Teeth
Classification of Partially Edentulous Teeth
 
6. formes de destruction des tissus
6. formes de destruction des tissus6. formes de destruction des tissus
6. formes de destruction des tissus
 
6- Prosthetic Problems and possible solutions in Setting –up of teeth for ske...
6- Prosthetic Problems and possible solutions in Setting –up of teeth for ske...6- Prosthetic Problems and possible solutions in Setting –up of teeth for ske...
6- Prosthetic Problems and possible solutions in Setting –up of teeth for ske...
 
La prothèse partielle en résine
La prothèse partielle en résineLa prothèse partielle en résine
La prothèse partielle en résine
 
13.overlay rpd’s
13.overlay rpd’s13.overlay rpd’s
13.overlay rpd’s
 
محاضرة الآفات الاجتماعية الظاهرة والعلاج
محاضرة الآفات الاجتماعية الظاهرة والعلاجمحاضرة الآفات الاجتماعية الظاهرة والعلاج
محاضرة الآفات الاجتماعية الظاهرة والعلاج
 
5 permeabilité
5 permeabilité5 permeabilité
5 permeabilité
 

Semelhante a Persistance retinienne version 3

Diapositive 1 (shared using http://VisualBee.com).
Diapositive 1 (shared using http://VisualBee.com).Diapositive 1 (shared using http://VisualBee.com).
Diapositive 1 (shared using http://VisualBee.com).
VisualBee.com
 
Cours Vision1 I
Cours  Vision1 ICours  Vision1 I
Cours Vision1 I
fhouet
 
Technique vidéo1.pptx
Technique vidéo1.pptxTechnique vidéo1.pptx
Technique vidéo1.pptx
SouhailElghazouani1
 
A N A T O E I L 2009
A N A T  O E I L 2009A N A T  O E I L 2009
A N A T O E I L 2009
RADWAN1933
 
Giao trinh quang hoc.1089021
Giao trinh quang hoc.1089021Giao trinh quang hoc.1089021
Giao trinh quang hoc.1089021
Phi Phi
 

Semelhante a Persistance retinienne version 3 (20)

Diapositive 1 (shared using http://VisualBee.com).
Diapositive 1 (shared using http://VisualBee.com).Diapositive 1 (shared using http://VisualBee.com).
Diapositive 1 (shared using http://VisualBee.com).
 
Cours Vision1 1
Cours  Vision1 1Cours  Vision1 1
Cours Vision1 1
 
Chapitre 14 L'oeil et la formation des images
Chapitre 14 L'oeil et la formation des imagesChapitre 14 L'oeil et la formation des images
Chapitre 14 L'oeil et la formation des images
 
PréSentation1
PréSentation1PréSentation1
PréSentation1
 
Cours Vision1 19 06 07 Ramette
Cours  Vision1 19 06 07 RametteCours  Vision1 19 06 07 Ramette
Cours Vision1 19 06 07 Ramette
 
Cours Vision1b
Cours  Vision1bCours  Vision1b
Cours Vision1b
 
La Loupe
La LoupeLa Loupe
La Loupe
 
Cours Vision1 I
Cours  Vision1 ICours  Vision1 I
Cours Vision1 I
 
De l’image fixe à l’image animée - 1ºESO BIL
De l’image fixe à l’image animée - 1ºESO BILDe l’image fixe à l’image animée - 1ºESO BIL
De l’image fixe à l’image animée - 1ºESO BIL
 
M2 bmc2007 cours01
M2 bmc2007 cours01M2 bmc2007 cours01
M2 bmc2007 cours01
 
Poly ophtalmologie
Poly ophtalmologiePoly ophtalmologie
Poly ophtalmologie
 
On ne voit que ce que l’on regarde (French)
On ne voit que ce  que l’on regarde (French)On ne voit que ce  que l’on regarde (French)
On ne voit que ce que l’on regarde (French)
 
Technique vidéo1.pptx
Technique vidéo1.pptxTechnique vidéo1.pptx
Technique vidéo1.pptx
 
Le microscope.pptx
Le microscope.pptxLe microscope.pptx
Le microscope.pptx
 
Anatomie physiologie de l'oeil allégé (1)
Anatomie physiologie de l'oeil allégé (1)Anatomie physiologie de l'oeil allégé (1)
Anatomie physiologie de l'oeil allégé (1)
 
Education, art & cognition
Education, art & cognitionEducation, art & cognition
Education, art & cognition
 
Une petite histoire de l’image
Une petite histoire de l’imageUne petite histoire de l’image
Une petite histoire de l’image
 
A N A T O E I L 2009
A N A T  O E I L 2009A N A T  O E I L 2009
A N A T O E I L 2009
 
Giao trinh quang hoc.1089021
Giao trinh quang hoc.1089021Giao trinh quang hoc.1089021
Giao trinh quang hoc.1089021
 
Projet master
Projet masterProjet master
Projet master
 

Último

Cours Préparation à l’ISO 27001 version 2022.pdf
Cours Préparation à l’ISO 27001 version 2022.pdfCours Préparation à l’ISO 27001 version 2022.pdf
Cours Préparation à l’ISO 27001 version 2022.pdf
ssuserc72852
 
L'ÉVOLUTION DE L'ÉDUCATION AU BRÉSIL À TRAVERS L'HISTOIRE ET LES EXIGENCES DE...
L'ÉVOLUTION DE L'ÉDUCATION AU BRÉSIL À TRAVERS L'HISTOIRE ET LES EXIGENCES DE...L'ÉVOLUTION DE L'ÉDUCATION AU BRÉSIL À TRAVERS L'HISTOIRE ET LES EXIGENCES DE...
L'ÉVOLUTION DE L'ÉDUCATION AU BRÉSIL À TRAVERS L'HISTOIRE ET LES EXIGENCES DE...
Faga1939
 

Último (13)

Sidonie au Japon . pptx Un film français
Sidonie    au   Japon  .  pptx  Un film françaisSidonie    au   Japon  .  pptx  Un film français
Sidonie au Japon . pptx Un film français
 
Bolero. pptx . Film de A nnne Fontaine
Bolero. pptx . Film   de  A nnne FontaineBolero. pptx . Film   de  A nnne Fontaine
Bolero. pptx . Film de A nnne Fontaine
 
Cours ofppt du Trade-Marketing-Présentation.pdf
Cours ofppt du Trade-Marketing-Présentation.pdfCours ofppt du Trade-Marketing-Présentation.pdf
Cours ofppt du Trade-Marketing-Présentation.pdf
 
Evaluación Alumnos de Ecole Victor Hugo
Evaluación Alumnos de Ecole  Victor HugoEvaluación Alumnos de Ecole  Victor Hugo
Evaluación Alumnos de Ecole Victor Hugo
 
COURS SVT 3 EME ANNEE COLLEGE 2EME SEM.pdf
COURS SVT 3 EME ANNEE COLLEGE 2EME SEM.pdfCOURS SVT 3 EME ANNEE COLLEGE 2EME SEM.pdf
COURS SVT 3 EME ANNEE COLLEGE 2EME SEM.pdf
 
Computer Parts in French - Les parties de l'ordinateur.pptx
Computer Parts in French - Les parties de l'ordinateur.pptxComputer Parts in French - Les parties de l'ordinateur.pptx
Computer Parts in French - Les parties de l'ordinateur.pptx
 
GIÁO ÁN DẠY THÊM (KẾ HOẠCH BÀI DẠY BUỔI 2) - TIẾNG ANH 6, 7 GLOBAL SUCCESS (2...
GIÁO ÁN DẠY THÊM (KẾ HOẠCH BÀI DẠY BUỔI 2) - TIẾNG ANH 6, 7 GLOBAL SUCCESS (2...GIÁO ÁN DẠY THÊM (KẾ HOẠCH BÀI DẠY BUỔI 2) - TIẾNG ANH 6, 7 GLOBAL SUCCESS (2...
GIÁO ÁN DẠY THÊM (KẾ HOẠCH BÀI DẠY BUỔI 2) - TIẾNG ANH 6, 7 GLOBAL SUCCESS (2...
 
La nouvelle femme . pptx Film français
La   nouvelle   femme  . pptx  Film françaisLa   nouvelle   femme  . pptx  Film français
La nouvelle femme . pptx Film français
 
Apolonia, Apolonia.pptx Film documentaire
Apolonia, Apolonia.pptx         Film documentaireApolonia, Apolonia.pptx         Film documentaire
Apolonia, Apolonia.pptx Film documentaire
 
gestion des conflits dans les entreprises
gestion des  conflits dans les entreprisesgestion des  conflits dans les entreprises
gestion des conflits dans les entreprises
 
Boléro. pptx Film français réalisé par une femme.
Boléro.  pptx   Film   français   réalisé  par une  femme.Boléro.  pptx   Film   français   réalisé  par une  femme.
Boléro. pptx Film français réalisé par une femme.
 
Cours Préparation à l’ISO 27001 version 2022.pdf
Cours Préparation à l’ISO 27001 version 2022.pdfCours Préparation à l’ISO 27001 version 2022.pdf
Cours Préparation à l’ISO 27001 version 2022.pdf
 
L'ÉVOLUTION DE L'ÉDUCATION AU BRÉSIL À TRAVERS L'HISTOIRE ET LES EXIGENCES DE...
L'ÉVOLUTION DE L'ÉDUCATION AU BRÉSIL À TRAVERS L'HISTOIRE ET LES EXIGENCES DE...L'ÉVOLUTION DE L'ÉDUCATION AU BRÉSIL À TRAVERS L'HISTOIRE ET LES EXIGENCES DE...
L'ÉVOLUTION DE L'ÉDUCATION AU BRÉSIL À TRAVERS L'HISTOIRE ET LES EXIGENCES DE...
 

Persistance retinienne version 3

  • 1.
  • 2. Alors que notre enfance fut bercée par des dessins animés, nous nous sommes aujourd'hui interrogées sur leur fonctionnement. Nous savions que ces animations étaient formées de plusieurs images successives, mais quels étaient les raisons physiologiques ? Nous avons d'abord associé ce phénomène de continuité à l'œil, mais après plusieurs recherches nous nous sommes rendues compte que le cerveau était également impliqué. Alors ? Quel étrange mécanisme s'opère dans notre corps alors que nous contemplons innocemment ces histoires féériques ? De l'image a l'animation, comment l'homme est-t-il trompé ?
  • 3. Vous croyez voir un cheval galoper, n’est ce pas ? Et bien sachez que vous vous trompez Nous allons décortiquer petit a petit ce qui se passe au niveau de votre œil.
  • 4. 1. La persistance rétinienne 1. L ’histoire 2. L’effet phi 2. Nos réalisations
  • 5.
  • 6. Commençons par quelques petits rappels rapides sur la structure de l’œil. Membrane la plus externe de l'oeil. Membrane de l'oeil formée de cellules nerveuses Filament blanchâtre reliant le cerveau aux yeux
  • 7. L’animation que vous avez visionné précédemment n’est autre que la succession de ces images
  • 8. En effet la succession d’images très proche les unes des autres en un temps précis est perçue comme un mouvement continu. Cette illusion est notamment due au principe de la persistance rétinienne.
  • 9. Fixez le pixel au centre de l’image. Attendez (20 seconde).
  • 10. Etonnant n'est ce pas? Notre œil ou plus précisément notre rétine a la capacité de garder en mémoire pendant une fraction de seconde une image alors que celle-ci a déjà disparu. On appel ce phénomène « la persistance rétinienne ». L'origine de ce fait provient de la rétine qui possède des photorécepteurs capables de transformer les rayons lumineux en signal électrique. Or lorsque l'image est interrompue, cette activité chimique demeure un certain temps (1/12e de seconde). Ainsi grâce à la persistance rétinienne notre œil pense voir un mouvement lorsqu’il voit une succession d'images très rapprochées, d’où provient l’illusion.
  • 11. Les images que nous recevons de l'extérieur se Axone : Prolongement forment au fond de notre œil sur la rétine. Celle-ci du neurone dans lequel possède une structure complexe dans laquelle on peut circule l'influx nerveux reconnaître une dizaine de couches mais nous ne mentionnerons que trois couches et nous parlerons plus en détails de la troisième couche dans les pages qui suivent car c’est elle qui nous intéresse: La couche contenant les cellules ganglionnaires dont les prolongements (axones) se rassemblent pour former le nerf optique et qui sont chargées de transmettre les informations au cerveau. La couche granuleuse interne qui contient les cellules bipolaires. La couche qui contient les photorécepteurs rétiniens Partie pigmentaire
  • 12. Les cellules photoréceptrices (cônes et bâtonnets) transforment les influx lumineux en influx nerveux, qui sont analysés par le cerveau (lobe occipital) après leur passage par les voies optiques. Cônes Bâtonnets
  • 13. Pour prouver que l’énergie lumineuse peut être transformé en énergie électrique nous avons procédé à une petite expérience a l’aide d’une cellule photo voltaïque relier a un voltmètre et d’une lampe. Nous avons branché la cellule au voltmètre et nous avons caché la lumière (photo 1) le voltmètre afficher 0 volt. Nous avons ensuite exposé la cellule photovoltaïque a la lumière : le voltmètre affiche alors 1.007 V (Photo 2).
  • 14. Bâtonnets Pigment Disques Mitochondries Lorsque les pigments reçoivent des photons (particules de lumière), le rétinal change de forme. On nomme cette réaction la décoloration du pigment. Cette décoloration amorce une série de réactions chimiques qui transforment le stimulus lumineux en activité électrique (ou influx nerveux). L’influx nerveux est alors transporté par les axones du nerf optique jusqu’aux zones du cerveau impliquées dans la vision. Noyau
  • 15. Lorsqu'un cône ou un bâtonnet est activé par la lumière, il passe ensuite à un état insensible pendant un certain temps, puis redevient activable. Ces différents temps sont dus aux réactions photo-chimiques entre l'énergie lumineuse et les différents pigments. La durée pendant laquelle le cône (ou bâtonnet) n'est plus sensible à un changement de la lumière est le temps qu'il lui faut pour reconstituer son pigment. Tant que la concentration de pigment dans la cellule n'a pas atteint un certain seuil, le neurone continue d'être stimulé. C'est une partie de l'explication du phénomène de persistance rétinienne, on « voit » des traces lumineuses alors que la lumière s'est arrêtée.
  • 16.
  • 18.
  • 19.
  • 20.
  • 21. En 1832, bien avant l'invention du cinéma, Joseph Plateau fabriqua un jouet d'optique appelé phénakistiscope ( montage réalisé cf. "nos réalisations"). Il s'agissait d'une roue que l'ont divisait en plusieurs quartiers, dans chaque quartier on dessinait un objet ou des personnages qui effectuait un mouvement (comme un cheval qui court ). De l'autre coté de la roue on perçait des fentes entre chaque dessin. On fixait le dispositif sur une baguette afin de pouvoir le faire tourner et l'utilisateur se plaçait devant un miroir qu'il regardait à travers les fentes de la roue . Quand il faisait tourner la roue il voyait alors les dessins qui se reflétaient dans le miroir se succéder rapidement ,il voyait l'animation (cf.; Parti I: pourquoi?).
  • 22. Les animations réalisées grâce à ce dispositif ne duraient pas plus de deux secondes à cause du manque de place sur la roue et étaient un peu floues. De nombreux inventeurs du 19e, 20e et 21e siècle continuèrent à améliorer ce dispositif. En 1834 , William George Homer réalise un zootrope qui utilise le même principe de fente que le phénakistiscope. Il était composé d'un tambour tournant et fendu dans lequel on dessinait les images. Ce dispositif était plus solide et plus stable que le premier mais les mêmes problèmes de qualité et de duré de l'animation se posaient.
  • 23. En 1876, Emile Reynaud reprit le principe du zootrope en l'améliorant avec un système de miroir. Il dispose un deuxième tambour plus petit dans le premier sur lequel il colle des miroirs de taille égale devant chaque image et il supprime les fentes , c'est le praxinoscope (réalisation cf. nos réalisation). Il suffit alors de regarder un des miroir fixement puis de faire tourner la roue sans bouger son regard, on a alors l'impression de voir une animation dans un miroir alors que les miroirs se succèdent. L'image devient alors plus nette. Le succès de son praxinoscope permet à l'inventeur d'améliorer son dispositif.
  • 24. L'image devient alors plus nette. Le succès de son praxinoscope permet à l'inventeur d'améliorer son dispositif. En 1879 il ajoute à son invention une petite ouverture par laquelle l'utilisateur doit regarder, il dispose entre cette ouverture et l'animation un verre semi opaque qui reflète un petit décor dessiné côté spectateur ce qui donne l'impression que les personnage de l'animation se trouve dans ce décor , c'est le praxinoscope théâtre. Puis en 1880 à l'aide d'une lanterne magique (source lumineuse que l'on fait passé par des plaques de matériaux transparents afin de projeter une image sur un mur) il invente le praxinoscope a projection qui permet de projeter son animation sur un mur.
  • 25. Mais c'est en 1888 qu'Emile Reynaud créer le premier dispositif permettant de projeter une animation racontant une petite histoire, c'est le théâtre optique. Emile Reynaud dessine son animation sur un long rouleau de gélatine qu'il déroule au fur et a mesure sur un dispositif identique au praxinoscope à projection puis s'enroule à nouveau sur une autre bobine . Ce dispositif ressemble énormément au cinématographe classique sauf pour quelques détails tel que l'utilisation de gélatine à la place de cellulos.
  • 26. En 1908 Emile Cohl produit le premier dessin animé sur pellicule de cinéma et le dessin animé continua a évoluer en même temps que le cinéma, Les dialogues apparurent entres les personnages , on colora les bandes ,la qualité fut meilleure et les films de plus en plus longs(de quelques minute a plusieurs heures). Alors que l'on devait dessiner les dessins un par un à la main aujourd'hui des logiciels d'ordinateur permettent de créer des personnages en trois dimensions, il suffit alors de leur donner des expressions types ou de leur faire effectuer un mouvement et l'ordinateur se charge du reste ! La qualité de ces animations est parfaite et les mouvements des personnages sont très fluides.
  • 27. Encore plus récemment certains dessins animés sont maintenant composés de deux images par plan pour donner une impression de relief. L’image est ensuite observée a travers des lunettes spéciales. On est donc bien loin du phénakistiscope de Joseph Plateau!
  • 28.
  • 29. Tout d'abord nous découpons dans une feuille cartonnée un disque de 40 centimètres de diamètre que nous divisons en seize quartiers. Entre chaque quartier, nous découpons des fentes de cinq centimètres de longueur sur un centimètre de largeur de sorte que l'on puisse voir a travers. Nous recouvrons le disque d'adhésif "marbre" car la couleur verte est trop foncée.
  • 30. Nous dessinons seize images qui représentent un personnage simple qui effectue un mouvement cyclique. Tous les dessins doivent être proportionnels. Les traits sont épais pour bien distinguer le personnage. Nous fixons le disque sur une roue puis sur un support.
  • 31. Nous découpons douze rectangles en carton de 4,7cm de largeur sur 12,4 de longueur. Pour trouver ces mesures il faut tracer un cercle que l'on divise en douze quartiers puis tracer les douze tangentes perpendiculaires aux douze rayons enfin on mesure les tangentes. Nous recouvrons les rectangles d'adhésif miroir. Nous fixons les douze miroirs sur un cylindre en plastique à l'aide de pâte a fixe. Sur une planche, nous fixons un "dessous de pot " en plastique transparent avec un écrou et un boulon placés au centre de celui-ci afin de créer un axe de rotation. Nous centrons ensuite le cylindre afin que l'axe passe aussi par son centre et nous le fixons
  • 32. Nous fabriquons un deuxième cylindre plus grand que le premier avec une feuille de plastique puis nous peignons le "dessous de pot" et le second cylindre avec une peinture pour plastique blanche. Nous dessinons douze images de 10 centimètres sur 14 sur lesquelles des personnages simples effectuent un mouvement cyclique. Nous repassons les traits afin que l'on puisse bien voir les dessins. nous fixons une image devant chaque miroir.
  • 33.
  • 34. Nous voilà a présent bien renseignés. Après quelques expériences préliminaires, nous avons pu expliquer cette impression de continuité sur laquelle est basée le dessin animé. La première est liée a l'œil, c'est la persistance rétinienne. Elle prend place dans la rétine. La seconde est l'effet phi, qui est lui lié au cerveau. Depuis le début du XIXème siècle de nombreux scientifiques ont créé des machines optiques de plus en plus complexes et efficaces qui permettent de transformer de simples images en animations. Afin de mieux comprendre ces Hommes qui ont fabriqué de nombreuse machines optiques, nous avons à notre tour réalisé un praxinoscope et un phénakistiscope. Pour ouvrir ce sujet sur un thème plus actuel, nous avons aussi réalisé un court dessin animé par ordinateur, technique utilisée aujourd'hui pour la quasi-totalité des dessins animés.
  • 35. La cinémathèque française Le cerveau a tous les niveaux http://lecerveau.mcgill.ca/flash/i/i_02/i_02_p/i_02_p_vis/i_02_p_vis.html Wikipédia http://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_phi http://fr.wikipedia.org/wiki/Persistance_r%C3%A9tinienne Le site de la cinémathèque française http://subaru2.univ-lemans.fr/enseignements/physique/02/optigeo/retine.html