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CenuméronepeutêtrevenduN°9Octobre-Décembre2013OtmanE Serraj
DG Bull Maghreb
p: 16
« Les décideurs ont des réflexes
propres aux marchés matures »
Solutions ERP
face aux nouvelles
tendances technologiques
p: 26
Applications mobiles
un projet stratégique
p: 14
Communications unifiées
comment en tirer profit
p: 12
EVAS
la renaissance du NAC
p: 20
Technologie NFC
ce que vous devez savoir
p: 22
L e m a g a z i n e m a r o c a i n d e s Te c h n o l o g i e s d e l ’ I n fo r m a t i o n e t d e l a C o m m u n i c a t i o n
TIC MAGAZINE
EDITO
K. Lahkim
Directrice de la Publication
A
lors qu’on attend l’annonce de la cession des
parts de Vivendi pour Etissalat, comme on
attendrait Godot, voilà que IAM, qui n’est pas
au bout de ses peines, avec cette attente qui n’a que
trop duré, essuie un coup dur en terme d’image de
marque auprès de ses clients.
En effet, le 03 Octobre 2013, le réseau de Maroc
Telecom a connu une perturbation grave qui a duré
plus de dix heures, selon nos sources, causant du tort
à sa clientèle, essentiellement celle dont le GSM est un
outil de travail. Selon nos sources, il s’agit d’une panne
au niveau de l’IN (Intelligent Network).
L’opérateur historique n’a sorti ni communiqué de presse
ni présenté ses excuses aux millions d’utilisateurs de ses
services. A peine a-t-il signalé le fait sur des réseaux
sociaux comme Twitter ou Facebook. Faut-il préciser à
l’opérateur historique que tous ses clients ne sont pas
adeptes des réseaux sociaux ? Ou IAM aurait réagi
sur Twitter et Facebook juste parce que c’est via ces
médias que les clients pourraient malmener son image
de marque ?
Dans un marché à forte concurrence, ce genre
d’indicent ne pourrait que faire le bonheur des
opérateurs concurrents qui se feraient une joie de
servir les clients mécontents d’IAM. Avec des offres qui
ne sont pas si différents les uns des autres et des prix
presque identiques, l’avantage de l’ancienneté sur le
marché ne pourrait plus être un argument de fidélisation.
Heureusement pour IAM que ces pannes de réseaux
touchent de temps à autre tous les opérateurs; ce qui
revient à dire, que la qualité du réseau au Maroc, n’est
pas encore un acquis et que l'ANRT a encore du pain
sur la planche pour que le client marocain en ait pour
son argent.g
Le réseau IAM fait
bien des mécontents
Le réseau
de Maroc
Telecom a
connu une
perturbation
grave qui a
duré plus de
dix heures.
SOMMAIRE
04
05 Kaspersky
Les appareils Android sous bonne protection
06 Galaxy Note 3
Puissant, innovant, mais surtout pratique
07 NELITE NORTH AFRICA
Meilleur Partenaire Microsoft de l’année pour
la 3e fois d’affilée
08 INTEL
introduit la 4ème génération d’Intel Core
10 City Next
Microsoft soutien les villes de la région MEA
11 INWI
Meilleur opérateur télécom d’Afrique du Nord
Progiciels ERP: quelles tendances ?
Autrefois réservés aux grandes entreprises, les progiciels de
gestion (ERP) sont aujourd’hui fréquents même dans les PME
PMI. Depuis que ses solutions ont vu le jour dans les années
70, elles n’ont pas cessé d’évoluer en fonction des besoins et
des avancées technologiques. Avec les futures tendances, elles
amorcent une nouvelle ère dans la gestion des entreprises.
26 DOSSIER
Edité par IT COMMUNITY 7, Rue BECKMANS, Rés. Valrose 4, Q. des Hôpitaux, 20360, Casablanca.
• Tél.: +212 (0) 526 080 000 / 090 000 Fax.: 05 22 27 48 81 • Mail: contact@ticmagazine.net
• Web: www.ticmagazine.net • Maquette, Conception & Conseil Editorial: Com’Pacte
• Directrice de la Publication: Kaoutar Lahkim • Rédacteur en chef: Said Zinnid
• Journalistes: N. Mounouar, O. Lahlim , S. Aït Brahim • Experts IT: A Kharbach, H. El Alloussi
• Dossier de Presse: 2010 c11 • Dépôt légal: 2011PE0101 • ISSN: 2028 - 6449
ACTUALITES Anaylse Sectorielle
12 Communications Unifiées: Comment en tirer profit
14 Applications mobiles: un projet stratégique
Profil Pro
16 Avec Otmane Serraj DG de Bull Maghreb
Technos
20 Sécurité: EVAS, la renaissance du NAC
22 Technologie NFC: ce que vous devez savoir
Networking
30 Facebook: IAM, Inwi et Méditel au top 10
30 Inwi Days: un hackaton gaming les 26 et 27 Octobre 2013
Fait Marquant
32 Med-IT: la 5e édition à partir du 19 novembre 2013
34 Salon e-commerce.ma: 77% des exposants satisfaits
TIC MAGAZINE N° 9 Octobre/Décembre 2013
S
elon les prévisions de Kaspersky
Lab, l’année 2013 sera marquée
par l’augmentation des malwares
sur les plateformes mobiles connectées,
particulièrement Android, la plateforme
la plus répandue à travers le monde et la
plus attaquée, notamment en 2012, où elle
concentre à elle-seule, plus de 99% des
malwares mobiles. Partant de ce constat,
Kaspersky a sorti sa solution «Kaspersky
SecurityforAndroid»,dédiéeauxtabletteset
Smartphones,désormaisautantmenacéspar
les programmes malveillants et le vol que les
ordinateurs portables. Cette solution «tout-
en-un» permet de protéger un Smartphone
ou une tablette Android contre les virus,
les programmes malveillants, le phishing
Internet, le vol et bien d’autres risques.
Au format carte passe-partout, Kaspersky
Security for Android est disponible chez
les points de vente habituels au prix public
conseillé de 110 MAD TTC. g
N
okia vient d’annoncer la sortie du
Lumia 625, un Smartphone ultra
rapide, facile à utiliser et qui jouit d’un
large écran LCD super-sensible de 4,7 pouces
ainsi qu’un accès 4G. Il possède également un
slot de mémoire SD qui étend sa capacité de
stockage à plus 64 Go. Sorti avec la dernière
version de Windows Phone 8 et de la mise à
jour de Nokia Lumia Amber, le Lumia 625 se
veut un Smartphone convivial et accessible à
un prix abordable. Les vignettes dynamiques
se mettent à jour directement sur l’écran
d’accueil et le hub Contacts permet de rester
connecté plus facilement avec ses amis et
ses proches. Le Nokia Lumia 625 comprend
également un grand nombre d’innovations
présentes dans le modèle haut de gamme,
Nokia Lumia 1020.
Et grâce aux 165 000 applications auxquelles
il accède, le Lumia 625 s’affirme comme un
Smartphone complet et agréable. Le Nokia
Lumia 625 offre aussi des services HERE
utilisant la géolocalisation, avec des cartes
gratuites (HERE Maps) ; une navigation virage
par virage (HERE Drive) et un guide des
transports publics (HERE Transit).g
À l’occasion de la dernière conférence d’Africa Telecom People (ATP 2013) tenue à Abidjan en
CôteD’Ivoire,l’AgenceNationaledeRéglementationdesTélécommunicationsaétédésignéeen
tant que «meilleur régulateur Afrique du Nord», pour la deuxième fois de son histoire, pour son
action continue en faveur du développement de la concurrence au Maroc. Le salon des acteurs
des télécoms en Afrique, Africa Telecom People, distingue annuellement les personnalités et
institutions qui ont laissé une empreinte d’exception dans la région. g
LG vient de lancer au Maroc son
imprimantedepocheintelligente,
LG Pocket Photo (PD233). Dotée
de fonctions de partage et de
connexion avancées, la LG Pocket
Photo offre une impression
originale des clichés sans fil
reçus depuis son Smartphone
via Bluetooth ou NFC ; ce qui fait
d’elle le compagnon idéal des
Smartphones Android et iOS.
Portable et pratique, la Pocket
Photo ne mesure que 72 x 120
x 24 mm pour seulement 215
grammes et permet des tirages
de taille 5,1 x 7,6 cm, faciles à
partager ou à exposer. La LG
Pocket Photo fonctionne sans
cartouche d’encre et utilise
une technologie d’impression
sans encre de ZINK basée sur la
chaleur qui, par un procédé de
sublimation thermique, révèle les
couleurs qui se trouvent dans le
papier ZINK 2.0. g
les appareils Android sous bonne protection
la saga Lumia se poursuit
lance la Pocket Photo
Kaspersky
Nokia Lumia 625
LG
ANRT: meilleur régulateur en Afrique du Nord
ACTUALITES
06ACTUALITES
D
isponible en 32 Go ou 64 Go de stockage
interne, avec un slot pour carte microSD, le
nouveau Galaxy Note 3 est doté d’un écran
large (5.7 pouces) Full HD Super AMOLED. Plus mince
(8,3 mm) et plus léger (168g) en termes de design, il
dispose d’une batterie plus puissante et plus durable
(3200 mAh). Grâce à son caméra arrière de 13 MP
avec une stabilisation Smart et une haute qualité de
flash LED CRI, le nouveau Note 3 permet de réaliser de
bonnes captures même dans de mauvaises conditions
d’éclairage. Le Note 3 intègre aussi les dernières
technologies LTE - CAT4 Carrier Aggregation et prend
en charge un plus grand nombre de fréquences
multiples.
Outrelesprogrèstechnologiquessignificatifs,Samsung
n’a pas lésiné sur le design du nouveau Note qui
reprend certes les formes du Galaxy S4 mais qui offre
un nouveau look haut de gamme grâce au contour
façon aluminium qui cercle l’ensemble ainsi que le
design de la coque arrière qui possède désormais un
couvercle souple et lisse au toucher raffinant sa forme.
Par ailleurs, le nouveau S Pen modernise l’expérience
de prise de notes et offre la possibilité d’accomplir
ses tâches quotidiennes en un seul clic. En effet, le S
Pen avancé est conçu pour jouer le rôle d’un pilote
de communication entre le téléphone
et l’utilisateur en créant un apport
essentiel et des fonctions de contrôle
uniques. Un simple clic sur le bouton du
stylet S au-dessus de l’écran présente
aux utilisateurs du «Air Command»;
une palette de cinq puissantes
fonctionnalités qui facilite les tâches.
Et pour des prises de notes
plus avancées, le
nouveau S Note
offre une solution
complète qui permet
d’écrire facilement,
d’organiser, d’éditer et
de parcourir ses notes
avec une interface
conviviale.
Le nouveau S Note peut également être synchronisé
avec Evernote ou un compte Samsung et être activé
pour accéder et visualiser ses notes à partir de
n’importe où. Côté performances, le nouveau Note
3 intègre 3Go de RAM offrant plus de vitesse de
traitement. De plus, la fonction «New Multi Window»
a été améliorée permettant désormais d’ouvrir deux
instances (fenêtres) de la même application ce qui
permet de renforcer la productivité et la collaboration
entre les programmes.
Par ailleurs, le Note 3 améliore la fonction «Group Play»
introduite avec le GALAXY S4. Ainsi, les utilisateurs
peuvent partager ou lire du contenu, voir même jouer
simultanément avec leurs amis.
Le GALAXY Note 3 est doté d’un système amélioré
de protection de la sécurité et des données grâce à
«Samsung KNOX». Les utilisateurs peuvent activer
KNOX pour exécuter ou archiver des applications et
des données pour lesquelles la sécurité est sensible,
dans un environnement d’exécution protégé dit
«Container». La sécurité au sein du container est
renforcée par une protection niveau-système contre
les logiciels malveillants et le hameçonnage ainsi que
les tentatives de piratage sur des appareils volés ou
perdus. De plus, le Note 3 ne peut plus être reconfiguré
selon les paramètres d’usine grâce à la fonction «Find
My Mobile» qui permet de désactiver le téléphone
et de suivre ou d’effacer à distance les données des
mobiles perdus ou volés.g
Depuis 2011, Samsung sort une nouvelle version de son Galaxy Note à chaque édition du salon IFA
de Berlin. 2013 ne fait pas l’exception et Samsung récidive avec le Note3, une version totalement
reliftée de son prédécesseur.
puissant, performant et brillant par ses fonctionnalités pratiques
Samsung GALAXY Note 3
TIC MAGAZINE N° 9 Octobre/Décembre 2013
E
pson vient de lancer sur le marché
marocain sa dernière génération
d’imprimantes Ink Tank System
(ITS) basés sur des réservoirs d’encre
intégrés de très haute capacité
avec des bouteilles d’encre pour
la recharge. Ces imprimantes
ITS permettent une importante
volumétrie d’impression avec
un coût d’impression par page
extrêmement faible, ce qui
constitue une réelle alternative
aux imprimantes à cartouches
d’encre traditionnelles.
À ce propos, Jean-Marie Lacroix,
VP marchés émergents chez Epson
explique: «Nous sommes le premier
fabricant d’imprimantes au monde à
introduire cette innovation. Nos clients
marocains attendent de nous des imprimantes capables
de leur offrir une grande qualité à des coûts très faibles… Grâce
aux imprimantes ITS à réservoirs d’encre intégrés, nous renforçons
notre engagement vis à vis de nos clients en leur proposant des
impressions à faibles coûts tout en maintenant le niveau de qualité
d’impression qu’ils exigent».
Neuf modèles ITS ont été donc introduits au Maroc, pour
particuliers et PME. Chaque modèle est équipé de la technologie
Micro Piezo Epson qui garantit l’obtention systématique
d’impressions de haute qualité et à faibles coûts. Et si ces
imprimantes sont plus chères à l’achat que d’autres, le RoI est
garanti en peu de temps grâce au système ITS puisque les 4
bouteillesd’encres(CMYK)fourniesaveclesSériesLpermettent
d’imprimer jusqu’à 4000 pages N/B et 6500 pages en couleur.
Parailleurs,EpsonaintroduitauMaroctrois
séries d’imprimantes et de multifonctions
Professionnelles. Basées également
sur la technologie Micro Piezo, les
WorkForce Pro (Monofonction WP-
4015DN, Multifonctions WP-4515DN
et WP-4525DNF) constituent une
véritable alternative au laser au vue
des possibilités de connectivité
ainsi que les économies financières,
de temps, d’effort et pour
l’environnement qu’elles offrent.
En effet, les imprimantes WorkForce
Pro permettent de réduire jusqu’à
50% les coûts d’impression grâce à
ses cartouches d’encre de grande
autonomie adaptées à l’usage professionnel.
Aussi, les WorkForce Pro utilisent une technologie d’impression
froideetjouissentd’unrecto-versoefficace,ellesnepréchauffent
donc pas et optimisent l’usage du papier, ce qui apporte une
productivitéetréactivitéaccrues.Deplus,lesWorkForceProsont
toutes ecoénergétique grâce à une très faible consommation
électrique en impression comme en veille. Ne disposant pas de
four, de bloc photoconducteur ou de courroie de transfert, elles
génèrent moins de déchets qu’une imprimante laser. Enfin, les
WorkForce Pro sont équipées de connectivité Ethernet ou Wifi
pour s’adapter aux besoins des professionnels.g
Cet été s’est tenue, à Houston, la conférence annuelle des partenaires Microsoft
(WPC). À cette occasion, Jean-Christophe Boyer, Directeur Général de Nelite
North Africa, a reçu, pour la 3e
année consécutive, l’Award du «Meilleur Partenaire
Microsoft de l’année pour le Maroc». Cette récompense, une fois de plus, consacre
toute l’expertise de Nelite sur les technologies Microsoft ainsi que son profond
engagement pour le Maroc. À ce propos, Jon Roskill, VP Worldwide Partner Group
au sein de Microsoft a déclaré «Nous sommes heureux de reconnaître Nelite en tant
que partenaire Microsoft de l’année au Maroc». Il rajoute «Nelite a apporté une valeur
ajoutée exceptionnelle à nos clients communs et est un brillant exemple de l’excellence
que nous voyons dans nos meilleurs partenaires Microsoft».
Crée il y a à peine 4 ans, Nelite North Africa, filiale du Groupe français Nelite
également présent aux États-Unis et en Bulgarie, a su se distinguer au Maghreb
par la qualité de ses projets mis en œuvre et le niveau de compétences de ses
collaborateurs. g
meilleur Partenaire Microsoft de l’année pour la 3e
fois d’affilée
Epson
Nelite North Africa
promeut sa dernière génération d’imprimantes
08
Pourquoi une nouvelle génération de processeurs ?
Cette nouvelle génération de processeurs répond
au changement des usages et à une tendance vers
la mobilité et la performance. La 4e génération
de processeurs Intel Core assure les gains les plus
importants en termes d’autonomie de toute l’histoire
d’Intel avec des niveaux de consommation énergétique
atteignant les 6 watts seulement permettant la mobilité
d’une journée de travail. Ils doublent les capacités
graphiques et améliorent la performance processeur
de plus de 15% par rapport à la génération précédente.
Ceci accélère l’émergence de la nouvelle catégorie des
équipements informatiques 2-en-1.
Cet équipement «2 en 1», e quoi s’agit-il ?
Cesontlespremiersappareilscombinantvéritablement
les performances et les capacités graphiques
renversantes d’un vrai PC lorsque vous en avez besoin;
avec la mobilité et la facilité d’utilisation d’une tablette
quand vous le désirez. C’est ce besoin de mobilité et de
performance que l’on voudrait satisfaire dans un seul
appareil au design aussi innovant et léger.
En quoi cela présente une nouveauté ? Il existe bien
des smartphones qui offrent de telles capacités ?
Les frontières délimitant les différentes catégories
d’ordinateurs personnels s’estompent et nous assistons
à une convergence des appareils mobiles vers ce
qu’Intel appelle les «2 en 1» ; Les consommateurs
sollicitent de plus en plus leurs appareils ultramobiles
- leurs smartphones et tablettes - pour réaliser des
tâches de consommation de plus en plus lourdes,
comme le streaming vidéo rapide et fluide. Cela
nécessite de meilleures performances de traitement et
de graphisme.
Dans le même temps, les tâches de création et de
productivité - comme la création et l’édition de vidéos -
qui sont traditionnellement associés avec des appareils
plus puissants et plus grands, font leur chemin dans les
formats toujours plus mobiles.
Le résultat est une demande croissante pour des
appareils capables de faire plus dans un format plus
petit, plus léger et plus mobile. La 4e génération Intel
Core répond à ce défi en permettant la conception
de nouveaux Ultrabooks et appareils «2 en 1»
superpuissants et flexibles.
Uneaméliorationde50%del’autonomiedelabatterie
et une performance graphique doublée par rapport à
la génération précédente. Que cela signifie –t-il ?
Cela signifie que pour une batterie de même capacité
que sur la génération précédente, on peut avoir 2 fois
plus d’autonomie. Cela permet de diminuer la taille de
la batterie et son poids afin de prolonger l’autonomie.
Comment toutes ces performences ont été rendues
possibles ?
Grâce à la loi de Gorden Moore, fondateur d’Intel, nous
réusissons à réduire la consommation énergetique
tout en augmentant la performance ; nous doublons le
nombre de transistors en moyenne tous les 18 mois sur
la même surface, ce qui permet d’augmenter les GHz et
donc la performance.
De plus, sur la 4e génération, nous innovant aussi en
optimisant la micro architecture du processeur en
passant d’un process plus dense (gravure sur 22nm) et
en utilisant des transistors 3D (Tri Gate) beaucoup plus
performant.g
A l’occasion du «Intel Technology Day», Intel vient de dévoiler la 4e génération de processeurs
Intel Core. Il s’agit de la première puce conçue intégralement pour l’Ultrabook et la modification
la plus importante apportée à la feuille de route d’Intel depuis la technologie Intel Centrino. A
ce propos, ci-après, un entretien exclusif M. Karim Bibi Triki, DG Intel Corporation pour les pays
de l’Afrique du Nord et du Levant.
introduit la 4ème génération d’Intel Core
Intel
ACTUALITES
T
hales et Schneider Electric ont signé
un accord de coopération portant sur
la commercialisation de solutions et
services visant à protéger les systèmes de
contrôle-commande des cyberattaques.
Cette coopération permet aux Opérateurs
d’Importance Vitale (OIV), industriels et
défense,debénéficierdesolutionsàlapointe
delatechnologiepourfairefaceauxnouvelles
menaces auxquelles ils sont confrontés
(attaques informatiques, accès illégitimes
au travers des réseaux sans-fil, infections
par introduction de clés USB, etc.). Les offres
proposées (gestion des risques, analyse de
vulnérabilités, définition des architectures
de sécurité, mise en place de mesures de
protection et de surveillance, maintien en
conditions de sécurité, interventions sur
incident, etc.) sont parfaitement adaptées
aux système d’automatismes et de contrôle
commande des clients de Schneider
Electric et Thales, et à leurs environnements
spécifiques.g
À
l’occasion du 4e congrès de
l’organisation Cités et Gouvernements
LocauxUnis(CGLU),tenudernièrement
à Rabat, Microsoft a présenté CityNext, une
initiative qui permet aux villes de créer de
nouvelles possibilités grâce à des services
Cloud flexibles en proposant aux employés
de la ville des systèmes et des applications
adaptés aux entreprises. À ce propos, Charbel
Fakhoury, VP Microsoft MEA explique
«Microsoft CityNext aide les villes à évoluer avec
unenouvelleèred’innovation,incluantlabonne
combinaison de la technologie du Cloud, des
appareils mobiles, de l’analyse de données et
des réseaux sociaux. C’est ce qui permettra aux
villes de mettre en place une approche axée sur
les populations dans le but d’avoir un impact
réel dans leur développement».
CityNextconcentreunécosystèmedesolutions,
dispositifs et services pour les partenaires
de Microsoft, capables de connecter et de
transformer plusieurs fonctions de la ville,
y compris : l’énergie et l’eau ; le bâtiment,
l’urbanisation et l’infrastructure ; le transport;
l’éducation, la santé et les services sociaux ; la
sécurité publique et la justice, etc. g
P
our mettre en avant son rôle d’entreprise créatrice d’innovations et d’expériences
différentes, LG vient de dévoiler sa nouvelle signature «It’s All Possible» (Tout devient
possible). Ce slogan fait écho à la nouvele stratégie de LG qui a mené de nombreux
changements ces dernières années, avec l’avènement de nouvelles technologies et de
nouveaux comportements de consommation. Ce nouveau thème véhicule la volonté de LG de
s’inspirer des consommateurs, pour répondre au mieux à leurs besoins. g
Positive Technologies vient
de présenter au Maroc,
MaxPatrol, sa solution logicielle
qui permet de contrôler la
conformité de la sécurité de
toute l’infrastructure IT de
l’entreprise. MaxPatrol permet
de contrôler les configurations
de plus de 70 plateformes et
applications, y compris les
équipements sans fil et VoIP,
les systèmes ERP dont SAP, les
systèmes SCADA, etc. Le moteur
d’analyse des configurations et
des vulnérabilités de MaxPatrol
fonctionne sans agents, ce qui
évite aux systèmes critiques
toute éventuelle perturbation.
Plus encore, Maxpatrol se base
sur un système heuristique
qui réduit considérablement
les false-positives. Et pour une
meilleure prise de décision,
MaxPatrol permet de générer
des rapports qui indiquent
avec exactitude le niveau de
conformité de son SI. g
proposent des solutions idoines aux Opérateurs d’Importance Vitale
Microsoft soutien les villes de la région MEA
une solution all-In-One
de sécurité, signée
Positive Technologies
It’s All Possible; une nouvelle signature pour une nouvelle stratégie
Thales et Schneider Electric
CityNext
MaxPatrol
LG
ACTUALITES
10
TIC MAGAZINE N° 9 Octobre/Décembre 2013
S
ous le patronage du MICNT Marocain,
et en collaboration avec l’ANRT,
le conseil des fibres optiques à
domicile pour le Moyen Orient et l’Afrique
du Nord (FTTH Council MENA) organise à
Marrakech, les 27 et 28 Novembre 2013, la
5e édition de sa conférence annuelle sous
le thème «Les fibres optiques à domicile,
nouvelle époque de la transition digitale».
De nombreux intervenants représentant les
secteurs public et privé de l’ensemble de la
région participeront à cet évènement avec
au programme, des analyses et des études
de cas relatives à certains opérateurs et
projets d’affaires. À cette occasion, Faris
Awartani, président du FTTH Council
MENA, a déclaré que «depuis sa création, le
conseil veille à fournir un cadre économique
favorable et une plateforme interactive pour
les opérateurs de télécommunication dans les
pays arabes afin de discuter les opportunités
et défis confrontant l’industrie des fibres
optiques dans la région». g
H
P commercialise sa nouvelle série
de PC tout-en-un HP ENVY Recline
qui, selon le constructeur, offre
l’expérience tactile la plus immersive et la
plus complète disponible aujourd’hui sur
ce type d’ordinateurs. Bénéficiant d’une
conception véritablement innovante,
les PC HP tout-en-un permettent aux
utilisateurs de faire pivoter l’écran tactile
et de modifier sa hauteur et sa proximité,
assurant ainsi une meilleure interaction
et un confort accru. Ils offrent des
fonctionnalitéstactiles10pouces,avecune
conception ajustable et révolutionnaire
pour un meilleur contrôle et toujours
plus de confort d’utilisation. Les deux PC
tout-en-un HP ENVY Recline23 et HP ENVY
Recline TouchSmart27 embarquent
des processeurs Intel® Core
i-series de 4e génération,
et des composants discrets
NVIDIA pour un meilleur rendu
graphique. À ce propos, Louis
Perrin, Directeur du groupe
Produits grand public,
Impression et Systèmes
personnels, HP EMEA
explique: «avec son design
innovant, HP
ENVY Recline
est capable de
s’adapter très simplement et de la
manièrelaplusnaturellequisoitauxbesoins
des utilisateurs».g
Pour la 2e année consécutive,
Inwi a été sacré meilleur
opérateur en Afrique du Nord
pour 2013, lors de la 9e édition
des Africa Telecom People
Awards à Abidjan et ce, face à
des opérateurs régionaux de
renom tels que Djezzy, Nedjma
et Tunisiana.
Le président du jury de l’ATP
Awards, Bernard Sanchez, a
tenu à féliciter Inwi pour cette
distinction qui lui confère un
statut de leader régional en
tant qu’entreprise innovante
en phase avec son marché et à
l’écoute de ses clients. À cette
occasion, Fréderic Debord,
DG d’Inwi a déclaré que «cette
nouvelle consécration est une
preuve de plus de la confiance
que nos clients nous accordent
et une reconnaissance de nos
efforts continus en terme de
qualité de service. C’est grâce
à leur confiance que nous
nous sommes imposés comme
l’opérateur télécom global et
alternatif incontournable au
Maroc et dans la région».g
en conclave à la ville ocre du 27 au 28 Novembre 2013
une expérience utilisateur unique
meilleur opérateur
télécom d’Afrique du
Nord
FTTH Council MENA
PC tactiles HP tout-en-un
Inwi
David Meads
Cisco renforce son équipe de Leadership en Afrique
Pour renforcer sa stratégie commerciale en Afrique, Cisco a annoncé la promotion de David
Meads au poste de VP pour l’Afrique. Il sera responsable des opérations de vente ainsi que de
la stratégie de commercialisation à travers le continent. Meads sera assisté par Sabrina Dar,
nommée Directrice Générale des ventes pour l’Afrique de l’Est (y compris le Kenya, laTanzanie,
l’Ouganda, le Rwanda et l’Éthiopie) ainsi que Dare Ogunlade, promue Directrice Générale des
ventes pour le Nigéria le Ghana, le Libéria et la Sierra Leone. g
L
’unification des différents moyens de communi-
cation (Email, Téléphone, Fax, GSM, etc.) de l’en-
treprise permet d’augmenter sa productivité et
sa réactivité. Ceci passe via la création de nouveaux
canaux de communication offrant de multiples servi-
ces à valeur ajoutée dont la messagerie instantanée,
la visio-conférence, le partage de bureaux, etc. Les
barrières techniques et financières s’estompent alors
rapidement pour laisser place à des solutions qui sont
parfaitement intégrées au workflow bureautique. Fo-
cus sur deux offres disponibles au Maroc.
Microsoft Lync Server 2013, une plateforme inté-
grée
La plateforme Microsoft de Communications Unifiées
«Lync Server» s’intègre aisément avec l’architecture
Microsoft existante (contrôleur de domaine, bases
SQL, applications métiers basées sur SharePoint,
Dynamics, etc.) permettant aux administrateurs de
garder facilement leurs repères. Sa dernière version
offre un large panel de fonctionnalités permettant
aux collaborateurs de fluidifier leurs communica-
tions. La «Présence» permet de vérifier la disponibi-
lité des contacts à partir de tout produit Office. La
messagerie instantanée constitue la brique la plus
utilisée de la solution, devenant rapidement le nou-
veau vecteur de communication de l’entreprise. La
visioconférence HD de deux à plusieurs dizaines de
participants, à partir de MS Lync, de matériels Poly-
com ou compatible H264. Le partage de bureau ou
d’applications permet de montrer votre écran ou de
donner le contrôle de votre ordinateur à un collègue.
MS Lync Server 2013 intègre également un ensemble
de fonctionnalités dédiées à la gestion de la télépho-
nie à travers «Enterprise Voice» qui joue le rôle d’un
véritable PBX d’entreprise. Des téléphones IP, compa-
tibles MS Lync, issus de nombreux constructeurs dont
HP, snom ou encore Polycom sont disponibles sur le
marché. Cerise sur le gâteau, il vous sera possible de
fédérer votre infrastructure avec tout autre organisme
disposant de Lync Server 2013, avec toute plateforme
XMPP (Gmail, Yahoo,…) ou avec les utilisateurs de
Skype. Plus encore, il existe de nombreux ponts vers
MS Lync Server 2013 et ce, à partir de toutes les étapes
du Worflow bureautique dans Microsoft Office. Dis-
ponible pour Smartphones, tablettes et PC/MAC, MS
Lync Server 2013 vient poser sa vraie valeur ajoutée
avec son intégration dans l’environnement de travail
existant. En environnements hétérogènes, l’ensemble
des collaborateurs peut communiquer avec un même
outil, nativement créé pour favoriser la mobilité. En
effet, que la connexion soit au niveau du LAN ou à
l’extérieur, l’utilisateur final n’a pas à se soucier de la
configuration. Pour les équipes techniques, MS Lync
Server 2013 repose sur une configuration centralisée
administrable via un éditeur de topologie intuitif. La
haute disponibilité est au cœur de la plateforme per-
mettant d’envisager des déploiements de toute taille.
Les serveurs, qu’ils soient physiques ou virtuels, sont
regroupés en pool pour chaque grande fonctionnalité
du système, assurant une fiabilité optimale. Pour les
développeurs, il existe des API permettant d’intégrer
l’ensemble des fonctionnalités de la plateforme ainsi
que des technologies annexes, dont la synthèse et la
reconnaissance vocale, au sein d’applications maison
quel que soit le langage utilisé.
comment en tirer le meilleur profit ?
Communications Unifiées
Les Communications Unifiées (UC) permettent d’accroître et de fluidifier les échanges
d’information au bénéfice de la productivité des entreprises. Cependant, prendre ce
tournant majeur requiert un accompagnement d’experts. Dans ce cadre, les spécialistes
UC de Top System Maghreb nous apportent quelques éclaircissements sur la question.
12ANALYSE SECTORIELLE
TIC MAGAZINE N° 9 Octobre/Décembre 2013
Elastix : l’alternative Open Source
Elastix fait office de référence dans le domaine des
Communications Unifiées Open Source. Son avanta-
ge majeur réside dans son IPBX qui intègre toutes les
fonctionnalités nécessaires à la gestion des télécom-
munications d’une entreprise. En effet, Elastix intègre
dans une seule et unique distribution IPBX, serveur
fax, serveur mail / calendrier, serveur de messagerie
instantanée XMPP et bien d’autres outils. Basé sur
Asterisk, le serveur de téléphonie de Elastix dispose
d’une interface web conviviale pour configurer gra-
phiquement extensions, horaires, menus vocaux, fi-
les d’attentes et toutes autres fonctions. Par ailleurs,
Elastix est extrêmement extensible et permet aux ad-
ministrateurs et aux développeurs de modeler leur
infrastructure comme ils le désirent. Néanmoins, là
ou MS Lync Server 2013 offre une solution totalement
intégrée, Elastix nécessite un travail sur chacune des
briques applicatives : l’intégration de la messagerie
instantanée avec la téléphonie ou la mise en place de
la visio-conférence nécessitent la configuration de
plusieurs modules de la plateforme. Elastix est idéal
pour les structures privilégiant la téléphonie sur IP
par rapport aux autres fonctions d’une plateforme
UC. L’investissement en termes de licences étant ré-
duit, les budgets peuvent être ventilés vers plus d’ac-
compagnement et de transfert de compétences de
la part d’experts de renom comme Top System Ma-
ghreb.
Terminaux snom: pérennité de l’investissement
Le canal de communication privilégié restant le té-
léphone, il est donc important de choisir, avec soin,
des équipements robustes et fiables qui permettent
de pérenniser les investissements tout en bénéficiant
des dernières avancées technologiques. En tant que
distributeur exclusif des téléphones IP Allemand
snom, Top System Maghreb a eu pour principal vec-
teur dans ce choix, la double stack permettant de se
connecter simultanément à tout IPBX SIP (Elastix par
exemple) et à MS Lync Server. Les entreprises dispo-
sant déjà d’un IPBX peuvent ainsi faire une transition
en douceur entre MS Lync Server 2013 et leur systè-
me de téléphonie existant. Par ailleurs, l’API intégrée
permet aux développeurs de créer des applications
directement accessibles depuis le téléphone. Conçus
pour les déploiements de masse, les téléphones
snom s’avèrent un excellent choix pour des architec-
tures UC grâce notamment à leur flexibilité de para-
métrage et aux protocoles ouverts qu’ils utilisent.
Les trois points clé pour un projet UC réussi
Laclédevoûtedelaréussited’unprojetUCestl’adop-
tion des outils par les utilisateurs. L’axe majeur est de
définir clairement les bénéfices pour les utilisateurs
: la visio-conférence est-elle importante pour l’orga-
nisation? Le téléphone de bureau restera-t-il l’outil
privilégié pour les communications vocales? Le par-
tage de bureau sera-t-il adopté? De ces besoins dé-
coulera logiquement la plateforme optimale à choi-
sir. Il est ensuite important que la solution soit fiable
dès la phase de pilotage. Sorti du Proof of Concept,
la disponibilité de la plateforme doit être maximale.
Enfin, l’expérience utilisateur doit être optimale. Ate-
lier de découverte, séances de formation, vidéo sur
l’Intranet seront tous des atouts majeurs pour que les
collaborateurs prennent en main les différentes fonc-
tionnalités de leur nouvel outil. Valeur ajoutée dans
les tâches quotidiennes, utilisation aisée et fiabilité
du système apporteront ainsi la confiance nécessaire
à l’adoption de toute la solution par les usagers.g
Top System Maghreb :
Des solutions adaptées
Top System Maghreb conseille, déploie, assiste
et développe des briques sur mesure pour bâtir
des solutions répondant aux critères fonction-
nels, budgétaires et temporels de leurs clients.
Les processus d’analyse des besoins, de ma-
quettage, de mise en production et de suivi de
Top System Maghreb permettent aux équipes
de travailler sur des déploiements de grande
envergure. Avec de grandes références dans
le domaine bancaire, énergétique, médical,
grande distribution ou encore de l’assurance,
Top System Maghreb a su capitaliser sur ses di-
verses expériences pour intégrer des solutions
adaptées. Particulièrement en matière de solu-
tions UC, les équipes de Top System Maghreb
accompagnent, depuis 2006, les sociétés Ma-
rocaines dans la mise en place de solutions sur
mesure. La BU UC est composée de deux cel-
lules. Une première «Pro Microsoft» s’activant
principalement sur des déploiements MS Lync
ainsi que sur des développements «.Net». Une
deuxième «Pro Open Source» intégrant Elastix,
Asterisk ainsi que des développements orien-
tés Web sur ces plateformes.
Cet article vous est offert par Top System
S
elon l’un des rapports de l’ANRT publié en 2013,
sur les données de 2012, plus de 16% des usa-
gers du parc de téléphonie mobile au Maroc
sont équipés de Smartphones ; ce qui présente un
parc de l’ordre de 3,6 millions d’utilisateurs. Ce chiffre
progresserait sans doute compte tenu des perspec-
tives d’évolution des ventes de Smartphones et de
tablettes d’ici 2015 et des prétentions d’équipements
des usagers non-équipés jusque-là.
Par ailleurs, le développement pour plateformes mo-
biles est en pleine croissance, à tel point qu’avoir sa
propre application est aujourd’hui aussi important
que posséder son site Web. Toutefois, et malgré le fait
que le marché de la mobilité soit porteur au Maroc,
il reste encore sous-estimé malgré tous les bénéfices
que cela peut engendrer.
Myandroid Maroc : une méthodologie éprouvée
Avoir son application mobile offre de nombreux avan-
tages, notamment, le maintien d’une relation directe,
continue et privilégiée avec sa clientèle. Fidéliser ou
recruter sa clientèle, communiquer sur sa marque ou
ses produits constituent autant d’avantages de ces
nouveaux outils du quotidien, de plus en plus prisés
pour leur caractère ludique et utile.
Cependant, la tentation de publier rapidement une
application sans avoir pris le temps nécessaire pour
sa bonne conception est une erreur. À ce titre, Karim
Bennani, co-fondateur de Myandroid Maroc explique:
«un utilisateur mécontent désinstallera l’application et
n’y reviendra pas ! C’est pourquoi, chez Myandroid, nous
nous basons sur une méthodologie éprouvée afin d’as-
surer à nos clients et utilisateurs une qualité optimale».
Une application mobile doit refléter les orientations
stratégiques de l’entreprise. Pour y parvenir, deux
questions principales se posent en amont de la phase
de conception. Ces questions permettent de trouver
le meilleur compromis entre ergonomie et technique:
à quelle cible s’adresse l’application et quels services
et expériences souhaite-t-on apporter à son utilisa-
teur?
Une fois l’application développée, il est nécessaire de
la tester sur tous ses aspects fonctionnels et techni-
ques avant de la publier et ce, afin de garantir la sa-
tisfaction des utilisateurs. À ce propos, Majid Lahlou,
co-fondateur de Myandroid Maroc précise qu’«une
application ne répondant pas aux attentes de sa cible
risque fortement d’obtenir des notes et des avis négatifs
qui dissuaderaient de nouveaux utilisateurs de la télé-
charger… Que ce soit Apple ou Google, si l’application
est instable, lente ou ne répond pas aux standards, elle
risque fortement d’être rejetée».
Une fois l’application en ligne, il convient de mettre
en place un processus d’amélioration continue visant
l’ajout de nouvelles fonctionnalités pour répondre
aux attentes croissantes des utilisateurs et faire en
sorte qu’ils deviennent les premiers prescripteurs de
l’application. Ces derniers constituent d’ailleurs, une
mine d’or par leurs commentaires et leurs évaluations
qui s’apparenteraient à une enquête de satisfaction
car ils permettent d’améliorer l’application et de
l’adapter aux besoins du marché. D’autre part, la qua-
lité d’une application est perçue par l’utilisateur selon
plusieurs critères tels que l’ergonomie, l’originalité,
l’utilité, la praticité, etc.
le développement d’une appli, un projet stratégique
Applications mobiles
Publier une application mobile constitue l’un des axes majeurs de médiatisation des
marques, au même titre qu’une boutique ou un site Web. Cependant, une appli de
mauvaise qualité peut s’avérer fatale à la marque. Eclaircissement avec Myandroid
Maroc, une entreprise spécialisée dans la création d’applications mobiles.
14ANALYSE SECTORIELLE
TIC MAGAZINE N° 9 Octobre/Décembre 2013
Ces critères doivent donc être au cœur des priorités
de l’équipe de production lors de l’identification des
axes d’amélioration de l’application.
Le côté technique, bien que souvent moins percepti-
ble par l’utilisateur final, ne doit pas être négligé non
plus. Les Smartphones évoluent vite et proposent de
plus en plus de fonctionnalités. Un exemple concret
est l’évolution de la résolution des écrans plus de six
fois supérieure à celle d’il y a deux ans. Il est donc in-
concevable de nos jours de publier une application
qui n’afficherait pas de graphisme en haute défini-
tion. D’où la nécessité pour les développeurs de tenir
compte des mises à jour techniques majeures et de
les intégrer au besoin au sein de l’application.
Il convient également d’accompagner la publication
de l’application par une campagne de communica-
tion adéquate pour la faire connaître à son public cible
et surtout pour la démarquer au niveau des markets
compte tenu du nombre important d’applications
mobiles qu’ils accueillent quotidiennement et de la
difficulté pour les utilisateurs d’identifier les nouvelles
potentielles applications à télécharger.
Myandroid Maroc : des solutions clé en main
Myandroid propose des solutions clé en main en pre-
nant en charge l’ensemble des étapes de réalisation
d’applications de ses clients afin d’assurer une qualité
à la hauteur de leurs attentes. Ceci se traduit par un
cycle de vie basé sur un ensemble d’étapes, essentiel-
lement, le conseil et l’analyse des besoins, la création
des cahiers des charges ; la réalisation de la maquette
représentant le design et les fonctionnalités de l’ap-
plication cible ; la réalisation des développements
puis d’une première série de tests des fonctionnalités;
l’exécution de l’application sur plusieurs plateformes
pour vérifier le rendu multi-formats ; la vérification de
l’application avec le client afin de garantir une com-
plète satisfaction de celui-ci ; la publication de l’ap-
plication sur les «markets» dédiés et enfin le suivi et la
maintenance de l’application à travers les mises à jour
et le développement de nouvelles fonctionnalités.
Des références à l’appui
Myandroid Maroc a développé de nombreuses ap-
plications mobiles sur les plateformes Android et iOS
et qui ont été fortement appréciées des utilisateurs
marocains et étrangers. Parmi ces appli, «Une Petite
Faim», application destinée tant aux Marocains qu’aux
étrangers de passage. Elle propose une sélection de
restaurants dans sept villes au Maroc. «Radio Dialna»,
quant à elle, est une application destinée à tous les
Marocains du monde. Elle propose l’écoute de près
d’une soixantaine de stations radios marocaines et
d’ailleurs.
Se félicitant de cette dernière, Majid Lahlou explique:
«nous sommes fiers de Radio Dialna qui a dépassé le cap
des 5 millions d’écoutes depuis son lancement. C’est ex-
ceptionnel !».
La troisième application est «Total Maroc». Elle se
présente comme une application client proposant la
géolocalisation des stations-service Total dans tout
le royaume ainsi qu’un ensemble de services liés à
l’entretien des véhicules. Les coins branchés ne sont
pas en reste, avec «Pacha Marrakech» ; une applica-
tion client affichant de manière efficace et intuitive le
planning des événements du Pacha pour mieux orga-
niser ses soirées à Marrakech. g
Cet article vous est offert par Myandroid Maroc
Myandroid Maroc est une start-up marocaine
créée en 2011 par deux passionnés (Majid
Lahlou et Karim Bennani) qui s’activent prin-
cipalement dans la conception, le dévelop-
pement, la publication et la maintenance
d’applications mobiles multiplateformes sur
Android et iOS (iPhone et iPad). À ce titre,
Karim Bennani précise «… dans le cadre de
notre activité, Myandroid répond aux besoins
de développement de sa clientèle marocaine et
internationale en leur proposant du conseil, du
développement ainsi que de la communication
intelligente».
Justement, en matière de conseil, Myandroid
accompagne ses clients à comprendre l’inté-
rêt de mettre en place une application mo-
bile et ce, dans une perspective de proposer
la meilleure architecture applicative en fonc-
tion du contenu de l’application et du public
ciblé. Aussi, Myandroid conçoit-elle des ap-
plications qui mettent en exergue les cata-
logues produits et l’image de marque de ses
clients, aussi bien en direct que via les réseaux
sociaux. De plus, Myandroid met en place un
contact direct avec sa clientèle via l’applica-
tion mobile et influe positivement sur leur
opinion et leur propension à consommer le
produit commercialisé. g
Myandroid Maroc
la petite histoire
PROFIL PRO - Portrait
Otmane Serraj DG Bull Maghreb
la passion est une
véritable énergie qui
permet à un manager
de tirer toute l’équipe
vers la réussite du
challenge
16
Le manager qui aime un seul challeng
À
la tête de Bull Maghreb, dont la présence au
Maroc remonte à 1950, Otmane Serraj est un
homme qui aime les défis.
Fils de diplomate, il a eu l’occasion de développer
très tôt une culture à l’international. Son parcours
académique reste classique: classes préparatoires
à Louis le Grand, à Paris, suivies d’études à l’Ecole
Polytechnique avant de finir son cursus à Telecom
Paris, avec un passage au MIT de Boston pour une
spécialisation.
Sa carrière professionnelle, il l’a démarrée chez France
Telecom en 1996. Un an après, il entre en contact avec
Siris, le premier opérateur télécom privé en France. Il
y découvre l’esprit entrepreneurial. Au sein de cette
entreprise, il assume des fonctions techniques pour
finir manager de toute l’équipe de planification et
d’ingénierie réseau.
Avec le boom des startups en 2000, il décide en
compagnie d’associés, de créer Oreka, un fournisseur
d’accès internet, ayant un modèle très particulier
à l’époque: aucun abonnement, aucun paiement,
tout est financé par les coûts de communications
téléphoniques. Ce fut, comme il le dit, « une belle
aventure » qui prit fin avec l’arrivée de l’ADSL en
France. Oreka fut vendue à Firstream, un groupe
européen spécialisé dans les services dédiés aux
étudiants.
De fait, l‘actuel DG de Bull Maghreb, rejoint le même
groupe en tant que Chief Technical Officer. « C’était
ma première vraie responsabilité sur un périmètre
de plusieurs pays. C’était le début de la gestion
internationale; du management interculturel; etc. »,
nous confie-t-il. L’activité de ce groupe le mit en
contact avec le monde de la monétique; notamment
Alphyra, une société irlandaise très présente dans ce
secteur. Alphyra ayant l’ambition de développer ses
activitésauniveaueuropéen,OtmaneSerrajyoccupe
le poste de directeur des opérations Europe du Sud.
« C’était une belle plateforme monétique dont j’étais
responsable avec une quinzaine de milliers de points de
vente sur la France, l’Espagne et l’Italie », déclare-t-il.
L’envie de rentrer au Maroc, l’avait incité à penser
importercemodèle,en2005.Mais,laprioritéd’Alphyra
était focalisée sur les pays d’Europe de l’Est. Dès lors,
en 2007, il rejoint Dell, alors en pleine croissance au
Maroc. Il participe activement à cet objectif. « Dell
Maroc comptait 1700 personnes. A la fin de ma mission
on était 2000 personnes, avec le déménagement à
Casanearshore. J’ai aussi suivi le développement de
Dell sur d’autres marchés que la France, notamment
le Canada francophone, désormais géré depuis
Casablanca ainsi que l’Espagne et l’Italie », note-t-
il. Le fort intérêt pour le marché local et régional le
conduit chez Bull, en mars 2012, d’abord en tant que
Directeur Général de Bull Maroc, puis depuis janvier
2013 en tant que Directeur Général de Bull Maghreb.
La mission au sein de Bull Maghreb, constitue pour
lui un véritable défi: accélérer la croissance de Bull à
l’horizon 2015 sur le Maroc, l’Algérie, la Tunisie et la
Libye.
Avec un tel challenge, sa vie personnelle s’en trouve-
t-elle affectée ? Ecoutons-le : « du tout, réplique-t-il.
D’une part, tous les managers qui ont une carrière dans
laquelle ils acceptent un niveau de responsabilité élevé,
sont pour moi, comme des sportifs professionnels qui se
spécialisent dans un sport dans lequel ils apprennent
à mieux gérer leur temps, leurs engagements, etc. Il y a
un gain en terme d’efficacité qui s’installe avec le temps
et qui permet de mieux gérer son agenda. Le deuxième
point très important, c’est l’équipe dont on s’entoure
ainsi que la capacité à déléguer ; un facteur clé dans
l’équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle ».
Qu’en est-il des réalisations professionnelles qui lui
ont apporté le plus de satisfaction personnelle ? « Je
n’ai pas eu de distinction officielle lors de mon parcours,
mais pour moi, la réussite est dans le résultat. J’aime
les défis liés aux projets de croissance et j’ai toujours
travaillé dans cette optique ; soit dans le lancement
de startups, ou au sein de multinationales. Je suis plus
à l’aise pour évoluer dans un monde en changement,
en forte croissance plutôt que dans un univers mûr et
stable. C’est dans cet esprit que j’ai réussi à contribuer
au lancement du premier opérateur privé en France et
à créer un FAI leader à l’époque (2e
FAI en 2002/2003) ;
avec Firstream, la réussite fut de monter la plus grande
communauté estudiantine en ligne en Europe ; avec
Alphyra, ce fut la création du premier concurrent des
opérateurshistoriquesinstallésdanslespaysconcernés.
La réussite avec Dell était aussi au rendez-vous et nous
étions de vrais ambassadeurs du pays en attirant les
investisseurs étrangers qui venaient visiter notre plate-
forme offshore modèle ».
Otmane Serraj, avec Bull Maroc, compte relever le
même challenge de la croissance : « on travaille sur
un plan de trois ans, dans le but de faire de Bull Maroc la
première société de services informatiques du royaume
en terme de chiffres d’affaires à l’horizon 2015 ».
Comment arrive-t-il à relever ce genre de défi ? « La
passion»,rétorque-t-il.Etdecontinuer:«aveccegenre
de moteur, même quand on vient de créer une société
ou qu’on est dans une entreprise qui cherche à rebondir
suiteàdesdifficultés,lapassionestunevéritableénergie
qui permet à un manager de tirer toute l’équipe vers la
réussite du challenge ». g
J’aime les défis liés aux
projets de croissance
et j’ai toujours travaillé
dans cette optique
ge: la croissance
Par S. Zinnid
PROFIL PRO - Interview
Comment jugez-vous le potentiel du marché
marocain en matière de développent TI ? Quelles
sont les avancées réalisées qui marquent d’après
vous ce potentiel ?
Je pense que les décideurs IT au Maroc ne réagissent
pas comme sur d’autres marchés émergents qui, bien
qu’entrèsfortecroissance,nesontpasencorevraiment
matures. Par là, je veux dire qu’ils ont des réflexes
propres aux marchés matures, alors que le nôtre est
un marché en pleine croissance. Il suffit de réfléchir
aux marchés publics qui se valident au bénéfice du
moins disant, dans un marché où l’on a une très forte
compétitivité. Avec cette manière de faire, on n’est
plus en quête de la valeur dans les offres, mais dans
une logique de prix et d’optimisation des coûts.
Je trouve, donc, que les conditions ne sont pas
réunies pour permettre un bon développement du
marché. Les conséquences se ressentent au niveau
des multiples défaillances qu’on a dans les gros
projets informatiques; au point de voir des projets
ambitieux soit infructueux, soit jamais démarrés, soit
abandonnés en cours de route. Ceci n’est pas du tout
positif ni pour le marché, ni pour la modernisation de
nos entreprises, ni pour le secteur public.
J’aimerais vraiment, comme je l’ai déjà partagé avec
l’Apebi et les acteurs du secteur, qu’on retrouve, à
la fois une logique de croissance du marché et une
dynamique au moins comparable aux pays de même
envergure.
Que pensez-vous de l’avancement enregistré
au titre de la stratégie «Maroc Numeric 2013» ?
Quels sont les chantiers clés de cette stratégie
qui ont retenu votre attention ?
Bull Maroc a été l’un des acteurs majeurs de cette
stratégie,enaccompagnantplusieursentitéspubliques
dans la modernisation de leur système d’information,
à l’instar de l’administration des Douanes; des Impôts,
ainsi que des Opérateurs Télécoms et Grands Groupes
Marocains.
Bull a été avant-gardiste et leader sur des télé-
services dédiés au citoyen ainsi que sur des outils qui
permettent de mieux gérer le fonctionnement de
l’Administration.
Je pense donc qu’il y a eu une très belle accélération
du numérique au niveau des services publics. On
est ravi de continuer à être un acteur majeur dans la
réalisation de ces programmes ambitieux.
Mais,c’estvraique(unpeuàl’imagedumarché)surces
douzederniersmois,onsentuncertainralentissement
de la dynamique de ce programme. Par ailleurs, on
manque encore de visibilité au-delà de 2013.
Le Maroc est actuellement un des leaders en
matière des TI dans la région d’Afrique du Nord
et du Moyen-Orient. A votre avis, quels sont les
défis à relever pour garder ce leadership ?
Je pense que le marché marocain jouit déjà d’une
maturité avancée par rapport aux pays voisins.
Otmane Serraj
DG de Bull Maghreb
« Les décideurs marocains réagissent avec des
18
TIC MAGAZINE N° 9 Octobre/Décembre 2013
Pour garder ce leadership régional, il est important,
à mon sens de continuer à avoir un plan stratégique
et ne pas cesser de l’animer fortement, au plus haut
niveau de l’Etat. Il serait aussi très important de donner
naissance à une agence centrale qui piloterait les
systèmes d’information publics (une sorte de DSI de
l’Etat), comme c’est le cas au Sénégal avec l’Agence de
l’Informatique de l’Etat ou en France avec la Direction
Générale de la Modernisation de l’Etat, avec qui Bull
a mis en place mon.service-public.fr, un portail pour
le citoyen qui permet de gérer toutes les transactions
avec l’Etat. Pour arriver à un tel modèle, il faut un
donneur d’ordre interministériel. Chose qui nous fait
défaut au Maroc.
Je pense donc que des actions de ce genre sont
importantes pour garder notre leadership sur la
région.
Le deuxième axe à ne pas du tout négliger, c’est de
garder un secteur télécom fort. On a la chance d’avoir
trois opérateurs de grand calibre, chacun avec des
atouts de taille. Il faut donc continuer à booster se
secteur clé pour le leadership régional du royaume.
Déjà 18 mois à la tête de Bull Maroc (et puis de
Bull Maghreb), quel est le challenge que vous
avez à relever et quelles sont, selon vous, les
niches les plus porteuses dans la région ?
Le challenge se traduit en une seule phrase: retrouver
une croissance profitable. Je pense qu’aujourd’hui,
faire de la croissance c’est une chose, retrouver de
la rentabilité est une autre chose. Les réussir tous
les deux c’est un challenge très difficile. Donc, cela
signifie pour moi que les niches porteuses sont
des niches de croissance qui vont être capables de
générer du businesse additionnel pour Bull, mais
dans un modèle profitable. Aujourd’hui notre axe
principal et fondamental, c’est le Cloud. Et ce n’est
pas parce qu’on en parle partout et qu’on le pousse,
c’est plutôt parce qu’aujourd’hui, on a développé une
vraie conviction selon laquelle le business modèle du
Cloud est le plus adapté pour les marchés émergents.
Au niveau mondial, on sait que le Cloud arrive par la
force des choses, mais dans les marchés émergents, le
Cloud a la particularité de permettre, avec des moyens
moins importants que ceux déployés dans les pays
développés, d’avoir le même niveau de service.
Croyez-vous que la juridiction marocaine favorise
l’adoption du Cloud et à promouvoir votre
stratégie prometteuse «Bull Boost» ?
Je pense que le Cloud impose aujourd’hui une
problématique juridique dans le monde entier. Parce
que le modèle doit être le plus standardisé possible.
Cela signifie que les contrats de service Cloud sont très
rigides, parce qu’il faut qu’ils soient applicables à un
maximum d’utilisateurs.
Certes, les services Cloud sont économiquement
parlant très intéressants, mais en termes d’offre de
service et sur les aspects juridiques, c’est encore
trop rigide. Il y a aussi le problème des données
personnelles. Mais, je pense qu’on a fait le premier
pas l’année dernière avec la nouvelle loi 09-08. Une
loi qu’il faudra améliorer au fil du temps. S’inspirer des
expériences d’ailleurs, peut s’avérer judicieux.
Par ailleurs, il serait tout aussi important de penser à
la création d’un modèle de Cloud souverain au Maroc
ainsi que des jurisprudences particulières. Ceci afin de
booster un secteur qui rendrait de fiers services aux
Administrations comme aux PME PMI marocaines.g
s réflexes propres aux marchés matures »
Propos recueillis par S. Zinnid
Bull Maroc
Bull est un des leaders mondiaux des systèmes
numériques critiques. Le groupe développe et
met en œuvre des solutions de haute techno-
logie qui optimisent la puissance et la sécurité
des systèmes d’informations de ses clients. Bull
se positionne sur des marchés à très forte va-
leur ajoutée: la simulation numérique, le cloud
computing, les centrales numériques, l’infogé-
rance et la sécurité. Aujourd’hui, Bull compte 9
300 collaborateurs dans plus de 50 pays, dont
700 personnes entièrement dédiées à la R&D.
En 2012, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires
de 1,3 milliards d’euros.
Au Maroc depuis 1950, Bull est un des leaders
des Services Informatiques avec des offres de
bout-en-bout allant de l’Infrastructure à l’Inté-
gration en passant par les offres de Sécurité et
d’Infogérance. Bull Maroc emploie aujourd’hui
230 personnes, essentiellement des ingénieurs,
et compte porter ses effectifs à plus de 280
personnes d’ici fin 2014, à la faveur de projets
de forte croissance lancés en 2013. Présent en
propre à Casablanca et Rabat, Bull intervient
sur l’ensemble du territoire marocain.g
TECHNOS
Q
ui est connecté à mon réseau? Telle est la
question fâcheuse que se demande tout ad-
ministrateur de peur que son réseau soit KO à
tout moment. En effet, les administrateurs n’ont sou-
vent pas la visibilité suffisante pour contrôler les équi-
pements qui se connectent au LAN en temps réel.
Or, une machine ne faisant pas partie du parc IT de
l’entreprise et qui se connecte au LAN peut être une
source de risques potentiels pouvant s’avérer néfas-
tes.
Du NAC aux EVAS : toute une histoire
On se rappelle tous de la technologie de contrôle d’ac-
cès au réseau, communément appelé NAC (Network
Access Control), à peine découverte par Cisco en
2003/2004 ; une époque marquée par l’émergence
des attaques venant d’Internet, surtout, à travers des
postes infectés qui se connectent au LAN et qui in-
fectent les autres postes du parc IT, malgré toutes les
mesures de sécurité déployées.
Justement, le NAC avait vu le jour dans une perspecti-
ve de réduire les risques qui pèsent sur le réseau LAN
à travers un ensemble de techniques, notamment,
l’authentification 802.1x ainsi que l’inspection des PC
qui se connectent au LAN, et ce, pour s’assurer de leur
conformité par rapport à la politique de sécurité en
vigueur avant d’accéder effectivement au LAN.
Toutefois, et malgré l’engouement que cela a connu
dans les débuts, la mise en œuvre du NAC a connu
un fort ralentissement depuis 2008 compte tenu de
la complexité de cette mise en œuvre et de son ex-
ploitation ainsi que la non exhaustivité des terminaux
couverts.
Et malgré tout, les éditeurs de solutions NAC ont
poursuivi leurs recherches dans une perspective de
répondre aux besoins croissants des clients ouvrant
leurs réseaux à toutes sortes de dispositifs alternatifs
(Smartphones, tablettes, contrôleurs, Téléphones IP, im-
primantes, etc.) en matière de sécurisation des accès
au réseau LAN. Ceci a été fortement appuyé par les
dernières tendances technologiques (virtualisation,
le Cloud, le BYOD, etc.), non couvertes jusque-là par le
NAC et qui exigent des politiques de sécurité granu-
laires et plus spécifiques.
Par ailleurs, de nouvelles menaces, comme les APT
(Advanced permanent Treats) ont vu le jour. Ces me-
naces pouvant affecter des imprimantes, des systè-
mes SCADA, des capteurs sensoriels.., s’avèrent plus
dangereuses vu leur capacité à contourner les solu-
tions traditionnelles de sécurité. Tout cela a donné
lieu à un besoin d’une plus grande visibilité sur ce qui
se passe au niveau du réseau LAN de l’entreprise, sous
toutes ses connectivités (Ethernet, Wi-Fi, etc.). Et c’est
de là où est née la nouvelle génération de contrôleurs
d’accès au réseau dénommés EVAS (Endpoint Visibi-
lity, Access and Security).
EVAS, Késako ?
Tel que défini par le groupe ESG (Enterprise Strategy
Group), EVAS est une technologie de sécurité qui per-
met de contrôler les accès réseau, la configuration
ainsi que les activités de n’importe quel équipement
connecté au réseau LAN de l’entreprise.
Les solutions EVAS offrent en effet une visibilité com-
plète et en temps réel de chaque dispositif connecté
au réseau LAN (Adresses MAC/IP, VLAN, user Id, ses-
sion Id, etc.) tout en fournissant des informations
détaillées relatives au niveau de conformité de ces
EVAS: la renaissance du NAC
Sécurité
Les nouvelles tendances qui envahissent les entreprises, comme le BYOD, le Cloud,
la Mobilité, etc., ont donné lieu à d’autres besoins en matière de sécurité.
Après l’ère du NAC, voici venus les systèmes EVAS offrant plus d’ouverture, plus
d’interopérabilité et surtout une sécurité accrue. Zoom.
20
NAC Timeline – Source ESG, Juillet 2013
TIC MAGAZINE N° 9 Octobre/Décembre 2013
équipements (Mises à jour OS, Services Pack, état de
l’antivirus et du firewall, paramètres des applications,
notamment, les browsers internet, etc.).
Il s’agit de la suite logique du NAC qui, outre les fonc-
tionnalités de base offertes par le NAC, permet une
meilleure visibilité des accès au LAN, une couverture
plus étendue des terminaux, une meilleure sécurité
de ceux-ci (configurations, sécurité et activités) ainsi
qu’une gestion idoine des accès au LAN. En effet, à la
différence du NAC et de tout autre dérivé (Network
Access Protocol [NAP] de Microsoft ouTrustedTNC de
Trusted Computing Group, etc.) qui se concentrent es-
sentiellement sur les PC Windows, les solutions EVAS
inspectent tous les équipements se connectent au
LAN (Smartphone, tablette, imprimante, système Sca-
da, capteurs sensoriels, machine virtuelle, téléphone
IP, etc.), leurs OS (iOS, Android, Windows, Linux, etc.),
etc. Cela permet d’appliquer des politiques de sécu-
rité granulaires et spécifiques à chacun des équipe-
ments qui se connectent au LAN. Aussi, les systèmes
EVAS permettent d’analyser en temps réel, le niveau
de conformité de tout Device se connectant au LAN
par rapport à la politique de sécurité en vigueur. Par
ailleurs, et outre les fonctionnalités d’inspection des
postes de travail connectés offertes par le NAC (confi-
guration spécifiques, signatures de l’antivirus, etc.),
les systèmes EVAS permettent de forcer l’application
des politiques d’accès en vigueur et de gérer la remé-
diation des postes qui ne sont pas conformes.
Avantages des systèmes EVAS
Au-delà des considérations sécuritaires techniques
pour lesquelles elles sont déployées, les solutions
EVAS offrent deux avantages de taille.
D’abord, en termes de déploiement, étant donné
qu’un système EVAS peut être déployé sous des for-
mes multiples. En effet, à la différence du NAC basé
essentiellement sur des plateformes dédiées et des
agents locaux aux postes de travail, une solution EVAS
peut être déployée au niveau d’un environnement
physique (appliance ou serveur dédié), sur des ma-
chines virtuelles, voire même en mode SaaS dans un
Cloud. Cette évolution ouvre de nouveaux horizons
aux solutions EVAS puisque les utilisateurs, en fonc-
tion de leurs besoins, peuvent prétendre au meilleur
scénario de déploiement, tant en termes d’aisance
qu’en terme de puissance.
Le second avantage des solutions EVAS réside dans
leur capacité d’intégration avec les autres systèmes
de sécurité en place dans l’entreprise (firewall, VPN,
passerelles de sécurité Web, plateforme de gestion
des terminaux mobiles (MDM), plateforme de ges-
tion des évènements de sécurité (SIEM), plateforme
de gestion des identités (IDM), plateforme de gestion
des vulnérabilités (VM), plateforme de gestion des
configurations, etc.) pour améliorer la gestion des ris-
ques, la détection et la réponse aux incidents, l’auto-
matisation des process de sécurité, appliquer des po-
litiques personnalisées selon les rôles des utilisateurs,
les types de périphériques, les emplacements réseau,
etc. et assurer donc un haut niveau de conformité du
parc IT.
… et les perspectives ?
Les nouvelles exigences en matière de sécurité in-
fluent considérablement sur les marchés des TI.
Compte tenu de la stagnation du marché du NAC
entre 2008 et 2010 et de l’émergence des avantages
des systèmes EVAS, mais aussi des nouvelles tendan-
ces et des besoins grandissants en matière sécurité
que connaissent les entreprises, toutes tailles, toutes
activités et toutes nationalités confondues, tout cela
présage de bonnes perspectives pour le marché des
EVAS qui, d’après les estimations du groupe ESG, croî-
tra au-delà de 700 MMUS$ de recettes aux horizons
de 2017. En termes d’éditeurs, ce marché est dominé
par Bradford Networks, Cisco, ForeScout et Juniper,
mais d’autres éditeurs pourraient se joindre à la cour-
se compte tenu des perspectives de croissance du
marché.
Alors que le NAC constituait une technologie de niche
(plateforme dédiée, ParcWindows, etc.), l’invasion des
nouvelles tendances IT conduiront certes à la percées
des systèmes EVAS dans une visée d’accompagner les
entreprises à répondre aux répondre à leurs besoins
et exigences grandissantes en matière de sécurité et
de conformité.g
Par N. Mounouar
Schéma de fonctionnement des systèmes EVAS
TECHNOS
A
près l’avènement des mobiles intelligents
(Smartphones), du tactile et de l’internet mo-
bile, voici venue l’ère des technologies sans
contact. Particulièrement la NFC (Near Field Commu-
nication, pour Communication en champs proche),
c’est une technologie qui transforme le mobile en un
nouveau canal de communication pour échanger des
informations facilement, rapidement, efficacement et
surtout en toute sécurité.
Ainsi, la mobilité prend tout son sens et le mobile
devient en conséquence, un réel outil multifonction
grâce à la multitude de services auxquels il peut dé-
sormais accéder.
Qu’est-ce que la NFC ?
Inventée au début des années 2000 par le groupe-
ment Philips et Sony, la NFC permet d’établir une
communication et d’échanger des informations entre
des dispositifs compatibles à moins 10 centimètres de
distance (en pratique, la distance préconisée se situe
entre 1 et 5 cm) et ce, sans configuration préalable.
Ce même groupement (Philips et Sony) créa en 2004
le «NFC Forum» ; un consortium international visant à
promouvoir la NFC et qui, depuis, fut rejoint par Sam-
sung, Nokia, etc. pour compter aujourd’hui plus de
190 membres.
Comment ça fonctionne ?
Basée sur la technologie RFID (Radio Frequency IDen-
tification), la NFC est une technologie de communi-
cation sans-fil à courte portée et à haute fréquence
(13,56 MHz) permettant d’échanger des données avec
un débit maximum de 424 Kbits/s, ce qui explique le
besoin de rapprocher les devices NFC pour interagir.
À la différence des autres technologies sans fil dont
le Bluetooth, le Wifi, la 3G, etc. où l’échange des don-
nées exige une autorisation préalable (mot de passe,
token, etc.), la NFC permet un échange d’informations
direct dès que les devices se rapprochent.
La communication entre terminaux NFC se base sur
des «TagNFC» sous forme de pastilles équipées de pu-
ces qui permettent d’effectuer les tâches souhaitées
(paiement, validation, pointage, demande d’informa-
tion, etc.) simplement au rapprochement du device
NFC du tag.
La capacité de données que peut stocker un tag NFC
est faible, variant entre 48 bytes et 8 Kbytes et les don-
nées du tag NFC peuvent être lues ou mises à jours au
cas où le tag n’est pas protégé en écriture.
Quel est le format d’échange ?
Les dispositifs NFC (terminaux, lecteurs, etc.) échan-
gent avec les tags NFC selon un format binaire léger
appelé NDEF (NFC Data Exchange Format). Ce format
permet de structurer des messages NDEF (NDEFMes-
sage) pouvant contenir chacun, un ou plusieurs enre-
gistrements NDEF (NDEFRecord) embarquant les don-
nées échangées. Une donnée se compose de deux
parties : le «payload» et les métadonnées addition-
nelles (metadata) qui permettent aux applications de
traiter rapidement le «payload» durant le transfert.
ce que vous devez savoir en dix points
Technologie NFC
Que ce soit dans le commerce, les transports, chez les banques ou sur les
autoroutes…, la Near Field Communication (NFC) s’impose, de plus en plus, compte
tenu des possibilités qu’elle offre. Toutefois, cette technologie reste peu connue au
Maroc malgré les quelques usages qui existent déjà (tramway, parcs d’attraction,
etc.). TIC Magazine se propose donc de lever l’ombre sur cette technologie à
travers une esquisse en dix points.
22
TIC MAGAZINE N° 9 Octobre/Décembre 2013
Quels modes de fonctionnement ?
Pour mieux illustrer les différents modes de fonction-
nement de la NFC, il est nécessaire d’abord de distin-
guer deux types d’objets NFC. D’abord, les objets actifs
qui contiennent des émetteurs capables d’envoyer une
onde NFC. Pour ce faire, ces objets actifs usent d’une
source d’énergie comme la batterie par exemple. Vien-
nent ensuite les objets passifs qui, à la réception d’une
onde émise par un objet actif, renvoient une onde
contenant leur « signature ». En général, deux objets
passifs ne peuvent pas échanger d’information entre
eux alors que deux objets actifs peuvent le faire sans
problème.
Partant de ce fait, il existe trois différents modes de
fonctionnement de la NFC. Le premier mode, appelé
«Mode Tag». Il permet de lire ou d’écrire des informa-
tions sur un tag NFC. Il existe un second mode appelé
«Mode Émulation de carte» où le tag NFC se comporte
comme une «smart card» utile pour des usages exi-
geant un haut niveau de sécurité (paiement, etc.). Le
dernier mode, appelé «Mode P2P», permet d’échanger
de l’information ou de partager de ressources entre
deux terminaux NFC en Peer-To-Peer.
Quelles sont les plateformes compati-
bles NFC ?
Les plateformes supportant la NFC sont bien nombreu-
ses : Java, Android, Windows 8, BlackBerry 10 et Bada.
Android constitue l’une des plateformes qui intègrent
le mieux la NFC particulièrement dans son mode P2P.
A l’opposé, Apple n’a toujours pas intégré la NFC dans
son dernier release d’iOS (V7) qui, à la place, intègre la
technologie iBeacon ou BLE (Low Energy Bluetooth).
Quels sont les enjeux de la NFC ?
La visée de la NFC est de permettre aux dispositifs com-
patibles de communiquer sans contact et de manière
intuitive et interactive. Ainsi, il ne sera plus nécessaire
de configurer son terminal comme pour le Bluetooth,
le wifi ou la 3G. En conséquence, les enjeux de la NFC
sont de taille au vu des utilisations diverses et variées
qu’elle permet. En effet, imaginez-vous pouvoir accé-
der à des données détaillées à propos d’un produit
quelconque rien qu’à travers son tag NFC, ou encore,
ouvrir son véhicule ou son domicile avec un dispositif
NFC, etc.
De plus, la facilité d’utilisation ainsi que les gains ap-
portés constituent des enjeux importants de la NFC
(dématérialisation, maîtrise des coûts, etc.). L’intero-
pérabilité des services apparaît également comme un
enjeu de taille de la NFC puisque qu’il n’est plus ques-
tion de parler de «frontière» avec les technologies sans
contact compte tenu des énormes possibilités désor-
mais accessibles.
Quels sont les principales utilisations ?
L’adoption de la NFC touche plusieurs domaines. En
effet, la NFC simplifie et encourage les transactions de
paiement sécurisé, et ce, en transformant le mobile en
porte-monnaie électronique sécurisé permettant de
régler ses différents services rapidement et en sécu-
rité.
Au-delà du paiement, la NFC s’intègre avec une mul-
titude d’applications et de services comme la banque
mobile facilement accessible à tout moment. L’objectif
étant d’optimiser les coûts des services ainsi que les
durées de traitement. En outre, la NFC offre un réel
avantage pour la validation et l’achat des titres trans-
port et de parking puisqu’un achat de titre prendrait
moins de temps que dans un circuit habituel d’achat.
D’autre part, la NFC offre de nouvelles opportunités
commerciales pour les opérateurs mobiles qui, à tra-
vers la carte SIM de leurs abonnées, peuvent proposer
des services de paiements sécurisés.
D’autres usages de la NFC pourraient se démarquer,
avecl’expansiondelatechnologienotamment,l’échan-
ge de cartes de visite électroniques, la synchronisation
des contacts, agenda, etc. entre devices NFC, la gestion
des accès physiques (domicile, lieu de travail, etc.), la
Par S. Aït Brahim
u
TECHNOS
gestion du temps (au travail, au parking, etc.), l’authen-
tification forte des systèmes (basée sur une passphrase
ainsi qu’un NFC physique), l’inventaire des actifs, etc.
Qu’en est-il de la sécurité ?
La NFC fait partie des technologies prometteuses qui
se développement doucement mais surement. Et
compte tenu des multiples usages possibles, le mobile
serait amené à stocker de plus en plus d’informations
personnelles à l’avenir. De ce fait, la protection des sys-
tèmes d’exploitation et des applications sur les mobi-
les s’impose inévitablement.
Et si l’émergence de la NFC est conditionnée par l’ex-
pansion du marché du paiement mobile, la sécurité
constitue le facteur principal de confiance et d’accep-
tation des utilisateurs de cette technologie, suscepti-
ble de stimuler son adoption plus rapidement.
Avantages VS inconvénients
Un dispositif NFC dispose d’un énorme potentiel
d’usage lui permettant d’interagir avec une large pa-
lette d’autres dispositifs NFC, sans paramétrage préala-
ble. Ceci met en avant les prouesses de la technologie
en terme de facilité d’utilisation et surtout en termes
d’usages innovants. La NFC offre également d’autres
avantages non négligeables comme le gain de temps
ou encore l’optimisation des coûts, etc. Par ailleurs,
lorsque la NFC est activée sur un device, il n’est pas né-
cessaire de lancer, de rechercher, de ni même de para-
métrer l’application ; c’est intuitif ! Aussi, la NFC permet
un échange interactif d’information ; les données
ne sont pas statiques et définitives comme
pour le cas des QR (Quick Response),
code 2D ou des Flashcode.
Toutefois, il faut avouer que bien
plus qu’un simple problème
d’adoption par le grand pu-
blic, la NFC souffre surtout de
quelques inconvénients qui
ralentissent son expansion,
surtout, ses coûts d’implé-
mentation exorbitants,
l’absence de standards
régissant la technolo-
gie et qui font en sorte
que tout construc-
teur fait comme bon
lui semble, rendant
les systèmes NFC
incompatibles
les uns avec les
autres. Aussi, la
NFC permet un
transfert d’infor-
mation de faible
volume entre deux dispositifs compatibles. En consé-
quence, il serait préférable d’utiliser le Bluetooth ou le
Wifi dès que le volume de données devient plus im-
portant.
Quelles perspectives ?
Une étude menée par Juniper Research indique que,
d’ici 2016, les transactions réalisées via la NFC repré-
senteraient plus de 180 Md US$ à l’échelle mondiale.
Ce développement se reflète également par le nom-
bre d’appareils compatibles NFC qui compte plus de
50 modèles compatibles sur le marché et la tendance
va crescendo. De ce fait, le nombre de services dispo-
nibles et de leurs fournisseurs va également continuer
d’augmenter. D’ici quatre à cinq ans, la NFC sera dé-
ployée massivement, poussée par les acteurs comme
les banques, les opérateurs Télécoms ou les construc-
teurs de téléphones ; l’aisance d’utilisation étant un
facteur d’adoption non négligeable pour l’utilisateur
final.
La technologie NFC existe il y a plus de treize ans sans
pour autant prendre de l’ampleur dans notre quoti-
dien. Toutefois, les choses devraient changer rapide-
ment puisque de plus en plus d’appareils possèdent
des puces et les systèmes d’exploitation le supportent
maintenant nativement. Et même si le grand souci,
pour certains, demeure la problématique liée à la sé-
curité du device et des transactions, l’association des
terminaux, des opérateurs mobiles et des systèmes
de paiement bancaires peuvent réduire les risques de
sécurité. Les possibilités de la technologie sont nom-
breuses mais jusqu’à maintenant, la NFC faisait face
à un manque d’appareils compatibles. Le nombre de
terminaux compatibles ne cessant d’augmenter laisse
présager de bonnes perspectives.g
24
TIC MAGAZINE N° 9 Octobre/Décembre 2013
DOSSIER- ERP
L
‘Entreprise Ressource Planning (ERP), an-
glicisme dont l’équivalent en français est
PGI, pour Progiciel de Gestion Intégré, est
tout simplement les solutions informatiques
dont la finalité première est de faciliter la ges-
tion des processus de fonctionnement d’une
entreprise.
Apparu dans les années 70, avec l’introduction
de l’informatique dans les entreprises, l’ERP
n’obéissait pas encore à une standardisation,
puisque chaque entreprise développait son
propre système, avec une absence totale de
toute communication avec les différents servi-
ces.
Dans les années 80, les solutions ERP ont com-
mencé à être standardisées, évoluant vers une
uniformatisation des données pour tous les
services d’une entreprise ; données centralisées
dans une base commune. Depuis, ces solutions
de gestion intégrée on parcourut bien du che-
min défiant toutes les ruptures technologiques
et organisationnelles : Internet et les architec-
tures Web, le CRM, la querelle du «best of breed
versus ERP unique», etc.
Autrefois réservés aux grandes entreprises, les progiciels de gestion (ERP) sont aujourd’hui
fréquents même dans les PME PMI. Depuis que ces solutions ont vu le jour dans les années 70,
elles n’ont pas cessé d’évoluer en fonction des besoins et des avancées technologiques. Avec
les futures tendances, elles amorcent une nouvelle ère dans la gestion des entreprises.
26
face aux nouvelles tend
Solutions ERP
TIC MAGAZINE N° 9 Octobre/Décembre 2013
Les révolutions futures
A la question : « quelles sont les prochaines tendan-
ces des progiciels ERP ? », Sanaa Louriki, Directrice
Marketing Sage Maghreb, nous répond : « Déjà par
rapport à il y a cinq ans, l’ERP a évolué et s’inscrit dé-
sormais dans une stratégie de systèmes d’information
plus large qui favorise une plus grande flexibilité dans
la manière de travailler. L’intensification de l’utilisa-
tion des réseaux sociaux, l’augmentation du nombre
d’appareils mobiles, la gestion de la relation clients,…
sont des tendances qu’on ne peut plus ignorer. L’ERP
doit donc s’adapter à ces nouvelles tendances qui of-
frent aux entreprises l’amélioration de leur producti-
vité et une vision à 360 degrés de leurs clients. Et pour
accompagner les entreprises qui cherchent à prendre
moins de risques en déployant des solutions à un coût
prévisible, le Cloud est la solution idoine. Ainsi, une
autre évolution s’impose à l’ERP : offrir un déploiement
via des systèmes intégrés ou le Cloud ».
Pour Sylvain Jauze, Director of International Opera-
tions Cegid, trois tendances majeurs sont à l’ordre
du jour : « Mobilité, Business Intelligence et Cloud sont
des leviers clés de développement apportés par les SI,
pour les entreprises. Pour évoluer et accroître leur ef-
ficacité, toutes les entreprises ont besoin aujourd’hui
d’assimiler la culture de l’innovation portée par les
nouvelles technologies de l’information ».
ERP 2.0 en marche
Avec le Cloud, les solutions ERP vont franchir un
autre cap. Les solutions ne sont plus développées et
hébergées dans l’entreprise, mais plutôt achetées
en ligne. En effet, dans le livre blanc « Tendances
ERP », produit par l’agence Webmarketin PowerOn
et parrainé par SAP, Frédéric Charles expert en ERP,
dans son intervention sur les tendances futures de
l’ERP explique ce qui suit : « l’offreClouds’estdévelop-
pée largement, en commençant avec les plateformes
« brutes » (Platform as a Service) où Amazon règne en
maître mais où Microsoft et IBM affûtent leurs armes,
les environnements de développement (Infrastructure
aaS), les progiciels (Software aaS), voire dans les an-
nées à venir les processus métier (Business Process as
a Service). Le SaaS et le BPaaS sont bien sûr très impac-
tants pour le marché des ERP puisque de nouveaux
éditeursapparaissentavecdesoffresenlignelocatives
très attractives, ne demandant pas d’investissement et
réduisant la complexité de mise en oeuvre. Ils captu-
rent assez facilement les premières entreprises sédui-
tes par ce modèle. Notamment dans les domaines
CRM où Salesforce a créé la catégorie dès 2004 et dans
les RH où l’ERP ne régnait pas toujours en maître ».
Sylvain Jauze enrichit de son côté ce constat, en
nous déclarant ce qui suit : « les solutions en mode
SaaS sont des offres de services globales, incluant l’hé-
bergement et l’exploitation des solutions, garanties
par un engagement de qualité. Ainsi, les entreprises
augmentent la sécurité et la performance de leur sys-
tème d’information, se libèrent des contraintes infor-
matiques, planifient et maitrisent leur budget grâce à
un abonnement mensuel tout compris. La révolution
du Cloud permet la mise à disposition de bouquets ap-
plicatifs à vocation métier, conçus sur des plateformes
dedéveloppementcollaborativesetalimentéesparun
écosystème de partenaires experts. Tout en gardant
une visibilité complète sur leur système d’information,
les entreprises peuvent désormais se concentrer sur
la dimension stratégique de leur métier. Le Cloud in-
téresse toutes les entreprises qu’elles soient petites ou
grandes ».
La mobilité, une tendance
qui s’impose
La mobilité est partout. Et les devices mobiles sem-
blent imposer bien des changements au niveau des
solutions ERP. Chaque année, il se vend de plus en
plus de smartphones que de portables classiques.
Les employés recourent davantage au BOYD (Cf,
TIC Magazine N8). De fait, comme nous le signale
Sylvain Jauze, « les besoins croissants de mobilité,
d’agilité et de réactivité des entreprises, l’explosion
des usages de tablettes et surtout l’engouement
u
Par S. Zinnid
dances technologiques
Trois tendances majeures s’imposent déjà aujourd’hui au monde du logiciel de gestion et
guideront les choix futurs de nos clients : la révolution du SaaS avec le cloud computing,
une approche décisionnelle à la portée de l’utilisateur métier, des applications mobiles
qui permettent un accès à l’information sur tout type de support (smartphones, tablet-
tes…). Les attentes des utilisateurs sont fortes. La conjonction du cloud, de la mobilité
et de la Business Intelligence porte en elle les germes de cette informatique du futur qui
aspire à mettre la technique dans les nuages (au plus loin), l’interface dans la poche (au
plus près) et l’intelligence, de plus en plus, au cœur du métier. Disposer d’une information
pertinente, partout disponible, dans un contexte ouvert mais sécurisé, est la principale
attente des décideurs en matière de système d’information. Les objectifs ainsi poursuivis
doivent être servis par un ensemble technologique qui s’efface au profit des usages et
des bénéfices «utilisateurs». Mobilité, Business Intelligence, Cloud sont des leviers clés de
développement apportés par les SI, pour les entreprises. Pour évoluer et accroître leur ef-
ficacité, toutes les entreprises ont besoin aujourd’hui d’assimiler la culture de l’innovation
portée par les nouvelles technologies de l’information. g
Sylvain Jauze Director of International Operations Cegid
Quelles sont les révolutions prochaines que vont connai-
tre les solutions ERP ?
28
qu’ils suscitent réclament des applications accessi-
bles sur ces outils de mobilité. Véritables solutions
métier, elles offrent les mêmes fonctionnalités quel
que soit le mode de connexion. Ainsi, par exemple,
un utilisateur qui a besoin de valider des bons de
commande, pourra le faire de chez lui, via une ta-
blette ou un smartphone. Jadis réservé aux direc-
tions financières et comptables, le système d’infor-
mation va pouvoir, grâce à la mobilité, intégrer plus
aisément et plus systématiquement les utilisateurs
nomades et ainsi accélérer des prises de décision ».
Un constat que relève aussi Frédéric Charles : «Les
ERP ne peuvent pas rater cette rupture qui va très au-
delà des premières applications mobiles lancées de-
puis quelques années par les éditeurs (généralement
pour les forces de ventes). Car une application mobile
ce n’est pas sa version web sur mobile. Son ergonomie
doit être repensée et s’appuyer sur les atouts de ces
nouveaux terminaux, utilisables dans différentes si-
tuations et bourrés de capteurs : géolocalisation, NFC,
code barres… Le décisionnel, par exemple, se prête
très bien à la tablette avec la navigation dans les don-
nées et les tableaux de bords dynamiques ».
Du reporting au proactif
Pour toute entreprise qui se respecte, les avanta-
ges de la Business Intelligence (BI) ne sont plus à
démontrer. Les solutions ERP semblent avoir assi-
milé cette évidence. « Souvent embarquée dans les
solutions métiers, une nouvelle génération de Busi-
ness Intelligence simple, intuitive et performante pour
l’analyse des données clés de l’entreprise se fait jour.
Ses utilisateurs peuvent bénéficier ainsi d’applications
capables de transformer les données brutes en infor-
mations pertinentes et à forte valeur business, sur les-
quelles le manager peut construire, de façon intuitive,
ses propres indicateurs et tableaux de bord », nous dit
à ce propos Sylvain Jauze.
Jacques Gorre, de SAP, dans le livre blanc cité ci-des-
sus, détaille la question. «Aujourd’hui on travaille sur
du reporting opérationnel et des tableaux de bord. La
DOSSIER- ERP
TIC MAGAZINE N° 9 Octobre/Décembre 2013
nouvelle tendance prend forme dans la proactivité, la si-
mulation, le partage de l’information, la requête en temps
réel dans un usage en mobilité. Le but est de mettre en
œuvre dans la Business Intelligence des capteurs qui vont
générer des alertes pour pouvoir anticiper les problèmes.
Avec cette pratique, les corrélations vont permettre d’agir
et de changer la trajectoire en temps réel. Il ne faut pas
attendre d’arriver à une date limite, ou la variable d’ajus-
tement ne se contrôle plus, il faut pouvoir agir avant. Par
exemple pour un client qui rentre dans un magasin, la
combinaison de la mobilité, de la performance, de la bu-
siness intelligence et de la capacité de calcul sur un délai
court, vont permettre de lui envoyer à temps un message
personnalisé. Une demie heure plus tard ce message sera
périmé, il sera trop tard et le marchand aura perdu l’op-
portunité ».
Faceàcestendancesquis’imposentparlaforcedescho-
ses, les éditeurs ne croissent pas les bras et proposent
déjà des solutions à la pointe des tendances technolo-
giques. Toutefois, au Maroc certains freins continuent
à handicaper l’adoption des ERP au niveau surtout des
PME PMI.
Si dans le temps le cout était la principale raison, l’obs-
tacle aujourd’hui est bien plus pensant. Selon Sanaa
Louriki, « le vrai frein à l’adoption d’un ERP est plus or-
ganisationnel. Un ERP a comme objectif d’automatiser
les processus internes de l’entreprise pour faire gagner
du temps et pour donner une visibilité en temps réel de
l’activité. Mais si l’entreprise n’a pas de processus clairs,
écrits et partagés, alors l’ERP ne peut rien automatiser et
sera inefficace. C’est pourquoi nous conseillons aux PME
les moins organisées, de se faire accompagner d’un AMO
pour, avant tout, structurer les process de l’entreprise et
accompagner les salariées à travers la mise en place d’une
véritable stratégie de conduite du changement essentielle
à tout projet ERP. Ainsi, l’organisation étant structurée, un
ERP prendra toute sa valeur et son ampleur et apportera
tous les fruits attendus ».g
Sanaa Louriki
Directrice Marketing
Sage Maghreb
Quelles sont les révolutions prochaines que vont connaitre les solutions ERP ?
Déjà par rapport à il y a 5 ans, l’ERP a évolué et s’inscrit désormais dans une stratégie de systè-
mes d’information plus large qui favorise une plus grande flexibilité dans la manière de travailler.
L’intensification de l’utilisation des réseaux sociaux, l’augmentation du nombre d’appareils mobiles, la ges-
tion de la relation clients…. sont des tendances qu’on ne peut plus ignorer. L’ERP doit donc s’adapter à
ces nouvelles tendances qui offrent aux entreprises l’amélioration de leur productivité et une vision à 360
degrés de leurs clients. Et pour accompagner les entreprises qui cherchent à prendre moins de risques en
déployant des solutions à un coût prévisible, le Cloud est la solution idoine. Ainsi, une autre évolution s’im-
pose à l’ERP : offrir un déploiement via des systèmes intégrés ou le Cloud.
Quel regard portez-vous sur l’usage des solutions ERP au Maroc ?
Le terme ERP est un vocabulaire qui se démocratise. Autrefois réservé aux grandes entreprises, il est devenu
au Maroc une nécessité reconnue par tous les dirigeants des PME. Le Plan Maroc Numeric 2013 a largement
contribué à cette démocratisation, avec entre autre le programme Moussanada. Effectivement, 80% des
projets qui ont été pris en charge par l’ANPME dans le cadre du programme Moussanada sont des Projets
ERP. Cela étant dit, entant qu’éditeur, nous pensons que les ERP sont encore mal ou pas assez exploités. Ceci
est dû au manque de formation et d’investissement en formation des dirigeants d’entreprises. La formation
des collaborateurs est essentielle pour une appropriation et une exploitation optimale de l’outil. L’autono-
mie sur l’ERP est directement conditionnée par un transfert de compétences réussi. C’est pourquoi Sage a
lancé la « Certification utilisateur », qui permet à tout patron d’entreprise d’évaluer le degré de maitrise de la
solution par ses salariés et de mettre en place les cursus de formation Sage adaptés à leur niveau, et gagner
ainsi en taux d’usage de leur solution. g
I
nwi Days revient avec une deuxième
édition les 26 et 27 Octobre 2013 au
Studio des arts Vivants à Casablanca.
Après la première édition dont le thème
central était le développement des
applications Facebook, cet événement
100% Geek reconduit l’expérience pour la
deuxième fois consécutive avec comme
centre d’intérêt le Gaming au Maroc et
à l’international. Il est ouvert à tous les
passionnés du gaming avec à la clé 100
développeurs formés en quatre groupes.
Leur mission ? «Concevoir un concept
de jeu (web et/ou mobile) inspiré de la
culture marocaine, développer les scé-
narios d’interactions et illustrer l’univers
graphique du jeu en 24h », lit-on dans le
site dédié à Inwi Days. Au bout de l’expé-
rience, une seule équipe bénéficiera d’«
une aide financière allant jusqu’à 100 000
DH pour le concept et un partenariat avec
Inwi pour développer le projet ».g
S
elon une étude réalisée par Shareaho-
lic, Printerest serait en seconde position
en termes de génération de trafic après
Facebook. Selon les chiffres de cette étude,
Printerest a vu son trafic croitre de 66% entre
2012 et 2013, contre 58% pour Facebook,
52% pour YouTube, 54% pour Twitter et 34%
pour LinkedIn. L’enquête a été menée sur un
échantillon de 200 000 éditeurs américains
qui totalisent mensuellement 250 millions
d’utilisateurs. Ce genre d’étude est bien sûr à
prendre avec des pincettes ; mais cela n’em-
pêche qu’il serait judicieux d’intégrer tout
réseau social générant un trafic pour votre
site, et ce quelque soit ses performances. Les
réseaux sociaux générant traditionnellement
du trafic, comme Facebook Twitter, LinkedIn
et autres restent cependant incontournables.
Mais, les outsiders ne sont pas non plus à
omettre. C’est en termes de goutes que les
rivières se remplissent.g
Deux nouvelles plateformes dédiées au e-commerce viennent de signer une convention de par-
tenariat avec le Centre Monétique Interbancaire (CMI). Il s’agit de M2T et VPS. Maroc Traitement
Transactions et Vantage Payment Systems prévoient le démarrage de leurs entités au plus tard
le 1er trimestre 2014, juste après l’homologation technique accordée par le CMI. Ce dernier fait
savoir que d’autres plateformes e-commerce sont à l’étude afin d’enrichier l’ensemble des opé-
rateurs actifs dans le secteur. Pour rappel, d’autres marchands sont déjà connectés au CMI. Pour
exemple, Maroc Télécommerce en 2007 et Ogone l’année dernière.g
Les trois opérateurs marocains
tirent le peloton des marques
marocaines ayant le plus de
fans sur facebook.
IAM vient en tête, bien sûr, avec
1060869 fans dont 991204 	
locaux. Inwi lui emboite le pas
avec 1017891 fans dont 930850
locaux. Méditel ferme la marche
du trio de tête avec 819703 fans
dont 710888 locaux.
Parailleurs,siSamsungdécroche
la5eplaceavec776343fansdont
546581 locaux, c’est Avito.ma et
Bikhir.ma, les sites d’annonces
gratuites, qui enregistrent des
résultats plus qu’intéressants.
En effet, Avito, qui récemment
mène une campagne de
communication sur tous les
fronts digitaux, occupe la 4e
position avec 668480 fans dont
627788 locaux.
Bikhir.ma qui fait fureur avec sa
campagne de communication
originale avec Hassan El Fad,
alias Kabour, occupe la 6e place
avec 543636 fans dont 515814
locaux.g
un hackaton gaming les 26 et 27 Octobre 2013
printerest en outsider
IAM, Inwi et Méditel au top
10 des marques ayant le
plus de fans
le CMI signe deux conventions de partenariat
Inwi Days
Trafic
Facebook
E-commerce
NETWORKING
30
TIC MAGAZINE N° 9 Octobre/Décembre 2013
FAIT MARQUANT
la 5e édition prévue à partir du 19 novembre
Med-IT
M
ED-IT, le Salon Professionnel sur
lesTechnologiesdel’information
réservé aux décideurs IT
continue sur sa lancée et nous revient
dans une 5e édition. Cet événement
incontournable du secteur accueille
chaque année, selon les organisateurs
« 4.000 visiteurs professionnels et 180
exposants dont les principaux acteurs
marocains du secteur des Technologies
de l’Information (IT) ainsi que 40%
d’entreprises étrangères ». L’édition 2013
connaitra l’arrivée en fanfare du Dragon
rouge. En effet, selon les organisateurs
du Salon Med-IT, « la Chine sera présente
avec un pavillon de 10 entreprises ».
Par ailleurs, et comme d’habitude, la
présence internationale ne fera pas
défaut. En effet, le salon accueillera
aussi des entreprises IT de France, de
Tunisie, d’Algérie pour développer des
partenariats avec les acteurs marocains
du secteur IT.
Véritable carrefour d’échanges entre
professionnels du secteur IT, le Salon
Med-ITresteunrendez-voustrèsattendu
par les décideurs qui profitent de cette
opportunité pour s’informer sur les
grandes tendances du marché, découvrir
de nouveaux matériels et solutions IT,
rencontrer des experts, ainsi que des
clients du secteur public et privé.
Mais au‐delà des outils et des solutions
présentés, Med‐IT s’affirme aussi
comme une plate‐forme de réflexion sur
l’actualité et l’évolution des TIC. Selon
XCo, l’agence qui organise l’événement,
« plus de 50 conférences, tables rondes
et ateliers seront organisés sur trois
jours. Au programme de l’édition 2013
des thèmes d’actualité comme : Cloud
Computing, Big Data, Décisionnel,
SécuritédesSIetdesRéseaux,ERP,Travail
collaboratif, Mobilité, BYOD (Bring Your
Own Device)».
Les Trophées du Salon Med-IT 2013
porteront cette année sur l’Innovation IT,
un concours national pour récompenser
l’innovation IT marocaine. L’objectif
est d’encourager l’investissement des
entreprises et des administrations
dans l’utilisation des technologies
de l’information et de valoriser les
organismes les plus innovants.
Par ailleurs, les startups marocaines
seront aussi mises en avant avec un
concours dédié. En effet, selon XCom, «le
thème majeur du Salon Med-IT sera cette
année l’Innovation IT avec l’organisation
d’un concours des meilleures START-UP
IT qui aura comme objectif de mettre
en lumière de jeunes talents ayant lancé
une start-up particulièrement innovante
dansledomaineIT,activitépromiseàune
forte croissance grâce à une innovation
majeure permettant de parier sur un
développement rapide».
Lesprojetsquiserontretenusconcernent
le domaine de l’informatique, de
l’Internet, des télécoms et des nouvelles
technologies en général : Applications
web ou mobiles, logiciels, services en
ligne, e-commerce, réseaux sociaux,
jeux,….. Le comité de sélection sera
composéde7expertsdansledomainede
l’innovation, du conseil, du financement,
des start-up et des technologies de
l’information.
Pour rappel, cet événement intervient
dans un cadre où le marché IT attend
une véritable relance du business, suite
à l’accalmie (pour ne pas dire la crise) qui
a sévit lors du premier semestre 1013.g
Le traditionnel
Salon Med-IT
revient dans sa
5e édition.
Rendez-vous
incontournable
des opérateus IT,
cet événement se
déroulera comme
à l’acoutumée )
au Centre des
Expositions à
l’Office des
Changes de
Casablanca.,
du 19 au 21
novembre 2013.
Cette 5e édition
ne manquera pas
de nouveautés.
32
TIC MAGAZINE N° 9 Octobre/Décembre 2013
TIC MAGAZINE Edition N°09
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  • 1. CenuméronepeutêtrevenduN°9Octobre-Décembre2013OtmanE Serraj DG Bull Maghreb p: 16 « Les décideurs ont des réflexes propres aux marchés matures » Solutions ERP face aux nouvelles tendances technologiques p: 26 Applications mobiles un projet stratégique p: 14 Communications unifiées comment en tirer profit p: 12 EVAS la renaissance du NAC p: 20 Technologie NFC ce que vous devez savoir p: 22 L e m a g a z i n e m a r o c a i n d e s Te c h n o l o g i e s d e l ’ I n fo r m a t i o n e t d e l a C o m m u n i c a t i o n TIC MAGAZINE
  • 2.
  • 3. EDITO K. Lahkim Directrice de la Publication A lors qu’on attend l’annonce de la cession des parts de Vivendi pour Etissalat, comme on attendrait Godot, voilà que IAM, qui n’est pas au bout de ses peines, avec cette attente qui n’a que trop duré, essuie un coup dur en terme d’image de marque auprès de ses clients. En effet, le 03 Octobre 2013, le réseau de Maroc Telecom a connu une perturbation grave qui a duré plus de dix heures, selon nos sources, causant du tort à sa clientèle, essentiellement celle dont le GSM est un outil de travail. Selon nos sources, il s’agit d’une panne au niveau de l’IN (Intelligent Network). L’opérateur historique n’a sorti ni communiqué de presse ni présenté ses excuses aux millions d’utilisateurs de ses services. A peine a-t-il signalé le fait sur des réseaux sociaux comme Twitter ou Facebook. Faut-il préciser à l’opérateur historique que tous ses clients ne sont pas adeptes des réseaux sociaux ? Ou IAM aurait réagi sur Twitter et Facebook juste parce que c’est via ces médias que les clients pourraient malmener son image de marque ? Dans un marché à forte concurrence, ce genre d’indicent ne pourrait que faire le bonheur des opérateurs concurrents qui se feraient une joie de servir les clients mécontents d’IAM. Avec des offres qui ne sont pas si différents les uns des autres et des prix presque identiques, l’avantage de l’ancienneté sur le marché ne pourrait plus être un argument de fidélisation. Heureusement pour IAM que ces pannes de réseaux touchent de temps à autre tous les opérateurs; ce qui revient à dire, que la qualité du réseau au Maroc, n’est pas encore un acquis et que l'ANRT a encore du pain sur la planche pour que le client marocain en ait pour son argent.g Le réseau IAM fait bien des mécontents Le réseau de Maroc Telecom a connu une perturbation grave qui a duré plus de dix heures.
  • 4. SOMMAIRE 04 05 Kaspersky Les appareils Android sous bonne protection 06 Galaxy Note 3 Puissant, innovant, mais surtout pratique 07 NELITE NORTH AFRICA Meilleur Partenaire Microsoft de l’année pour la 3e fois d’affilée 08 INTEL introduit la 4ème génération d’Intel Core 10 City Next Microsoft soutien les villes de la région MEA 11 INWI Meilleur opérateur télécom d’Afrique du Nord Progiciels ERP: quelles tendances ? Autrefois réservés aux grandes entreprises, les progiciels de gestion (ERP) sont aujourd’hui fréquents même dans les PME PMI. Depuis que ses solutions ont vu le jour dans les années 70, elles n’ont pas cessé d’évoluer en fonction des besoins et des avancées technologiques. Avec les futures tendances, elles amorcent une nouvelle ère dans la gestion des entreprises. 26 DOSSIER Edité par IT COMMUNITY 7, Rue BECKMANS, Rés. Valrose 4, Q. des Hôpitaux, 20360, Casablanca. • Tél.: +212 (0) 526 080 000 / 090 000 Fax.: 05 22 27 48 81 • Mail: contact@ticmagazine.net • Web: www.ticmagazine.net • Maquette, Conception & Conseil Editorial: Com’Pacte • Directrice de la Publication: Kaoutar Lahkim • Rédacteur en chef: Said Zinnid • Journalistes: N. Mounouar, O. Lahlim , S. Aït Brahim • Experts IT: A Kharbach, H. El Alloussi • Dossier de Presse: 2010 c11 • Dépôt légal: 2011PE0101 • ISSN: 2028 - 6449 ACTUALITES Anaylse Sectorielle 12 Communications Unifiées: Comment en tirer profit 14 Applications mobiles: un projet stratégique Profil Pro 16 Avec Otmane Serraj DG de Bull Maghreb Technos 20 Sécurité: EVAS, la renaissance du NAC 22 Technologie NFC: ce que vous devez savoir Networking 30 Facebook: IAM, Inwi et Méditel au top 10 30 Inwi Days: un hackaton gaming les 26 et 27 Octobre 2013 Fait Marquant 32 Med-IT: la 5e édition à partir du 19 novembre 2013 34 Salon e-commerce.ma: 77% des exposants satisfaits TIC MAGAZINE N° 9 Octobre/Décembre 2013
  • 5. S elon les prévisions de Kaspersky Lab, l’année 2013 sera marquée par l’augmentation des malwares sur les plateformes mobiles connectées, particulièrement Android, la plateforme la plus répandue à travers le monde et la plus attaquée, notamment en 2012, où elle concentre à elle-seule, plus de 99% des malwares mobiles. Partant de ce constat, Kaspersky a sorti sa solution «Kaspersky SecurityforAndroid»,dédiéeauxtabletteset Smartphones,désormaisautantmenacéspar les programmes malveillants et le vol que les ordinateurs portables. Cette solution «tout- en-un» permet de protéger un Smartphone ou une tablette Android contre les virus, les programmes malveillants, le phishing Internet, le vol et bien d’autres risques. Au format carte passe-partout, Kaspersky Security for Android est disponible chez les points de vente habituels au prix public conseillé de 110 MAD TTC. g N okia vient d’annoncer la sortie du Lumia 625, un Smartphone ultra rapide, facile à utiliser et qui jouit d’un large écran LCD super-sensible de 4,7 pouces ainsi qu’un accès 4G. Il possède également un slot de mémoire SD qui étend sa capacité de stockage à plus 64 Go. Sorti avec la dernière version de Windows Phone 8 et de la mise à jour de Nokia Lumia Amber, le Lumia 625 se veut un Smartphone convivial et accessible à un prix abordable. Les vignettes dynamiques se mettent à jour directement sur l’écran d’accueil et le hub Contacts permet de rester connecté plus facilement avec ses amis et ses proches. Le Nokia Lumia 625 comprend également un grand nombre d’innovations présentes dans le modèle haut de gamme, Nokia Lumia 1020. Et grâce aux 165 000 applications auxquelles il accède, le Lumia 625 s’affirme comme un Smartphone complet et agréable. Le Nokia Lumia 625 offre aussi des services HERE utilisant la géolocalisation, avec des cartes gratuites (HERE Maps) ; une navigation virage par virage (HERE Drive) et un guide des transports publics (HERE Transit).g À l’occasion de la dernière conférence d’Africa Telecom People (ATP 2013) tenue à Abidjan en CôteD’Ivoire,l’AgenceNationaledeRéglementationdesTélécommunicationsaétédésignéeen tant que «meilleur régulateur Afrique du Nord», pour la deuxième fois de son histoire, pour son action continue en faveur du développement de la concurrence au Maroc. Le salon des acteurs des télécoms en Afrique, Africa Telecom People, distingue annuellement les personnalités et institutions qui ont laissé une empreinte d’exception dans la région. g LG vient de lancer au Maroc son imprimantedepocheintelligente, LG Pocket Photo (PD233). Dotée de fonctions de partage et de connexion avancées, la LG Pocket Photo offre une impression originale des clichés sans fil reçus depuis son Smartphone via Bluetooth ou NFC ; ce qui fait d’elle le compagnon idéal des Smartphones Android et iOS. Portable et pratique, la Pocket Photo ne mesure que 72 x 120 x 24 mm pour seulement 215 grammes et permet des tirages de taille 5,1 x 7,6 cm, faciles à partager ou à exposer. La LG Pocket Photo fonctionne sans cartouche d’encre et utilise une technologie d’impression sans encre de ZINK basée sur la chaleur qui, par un procédé de sublimation thermique, révèle les couleurs qui se trouvent dans le papier ZINK 2.0. g les appareils Android sous bonne protection la saga Lumia se poursuit lance la Pocket Photo Kaspersky Nokia Lumia 625 LG ANRT: meilleur régulateur en Afrique du Nord ACTUALITES
  • 6. 06ACTUALITES D isponible en 32 Go ou 64 Go de stockage interne, avec un slot pour carte microSD, le nouveau Galaxy Note 3 est doté d’un écran large (5.7 pouces) Full HD Super AMOLED. Plus mince (8,3 mm) et plus léger (168g) en termes de design, il dispose d’une batterie plus puissante et plus durable (3200 mAh). Grâce à son caméra arrière de 13 MP avec une stabilisation Smart et une haute qualité de flash LED CRI, le nouveau Note 3 permet de réaliser de bonnes captures même dans de mauvaises conditions d’éclairage. Le Note 3 intègre aussi les dernières technologies LTE - CAT4 Carrier Aggregation et prend en charge un plus grand nombre de fréquences multiples. Outrelesprogrèstechnologiquessignificatifs,Samsung n’a pas lésiné sur le design du nouveau Note qui reprend certes les formes du Galaxy S4 mais qui offre un nouveau look haut de gamme grâce au contour façon aluminium qui cercle l’ensemble ainsi que le design de la coque arrière qui possède désormais un couvercle souple et lisse au toucher raffinant sa forme. Par ailleurs, le nouveau S Pen modernise l’expérience de prise de notes et offre la possibilité d’accomplir ses tâches quotidiennes en un seul clic. En effet, le S Pen avancé est conçu pour jouer le rôle d’un pilote de communication entre le téléphone et l’utilisateur en créant un apport essentiel et des fonctions de contrôle uniques. Un simple clic sur le bouton du stylet S au-dessus de l’écran présente aux utilisateurs du «Air Command»; une palette de cinq puissantes fonctionnalités qui facilite les tâches. Et pour des prises de notes plus avancées, le nouveau S Note offre une solution complète qui permet d’écrire facilement, d’organiser, d’éditer et de parcourir ses notes avec une interface conviviale. Le nouveau S Note peut également être synchronisé avec Evernote ou un compte Samsung et être activé pour accéder et visualiser ses notes à partir de n’importe où. Côté performances, le nouveau Note 3 intègre 3Go de RAM offrant plus de vitesse de traitement. De plus, la fonction «New Multi Window» a été améliorée permettant désormais d’ouvrir deux instances (fenêtres) de la même application ce qui permet de renforcer la productivité et la collaboration entre les programmes. Par ailleurs, le Note 3 améliore la fonction «Group Play» introduite avec le GALAXY S4. Ainsi, les utilisateurs peuvent partager ou lire du contenu, voir même jouer simultanément avec leurs amis. Le GALAXY Note 3 est doté d’un système amélioré de protection de la sécurité et des données grâce à «Samsung KNOX». Les utilisateurs peuvent activer KNOX pour exécuter ou archiver des applications et des données pour lesquelles la sécurité est sensible, dans un environnement d’exécution protégé dit «Container». La sécurité au sein du container est renforcée par une protection niveau-système contre les logiciels malveillants et le hameçonnage ainsi que les tentatives de piratage sur des appareils volés ou perdus. De plus, le Note 3 ne peut plus être reconfiguré selon les paramètres d’usine grâce à la fonction «Find My Mobile» qui permet de désactiver le téléphone et de suivre ou d’effacer à distance les données des mobiles perdus ou volés.g Depuis 2011, Samsung sort une nouvelle version de son Galaxy Note à chaque édition du salon IFA de Berlin. 2013 ne fait pas l’exception et Samsung récidive avec le Note3, une version totalement reliftée de son prédécesseur. puissant, performant et brillant par ses fonctionnalités pratiques Samsung GALAXY Note 3 TIC MAGAZINE N° 9 Octobre/Décembre 2013
  • 7. E pson vient de lancer sur le marché marocain sa dernière génération d’imprimantes Ink Tank System (ITS) basés sur des réservoirs d’encre intégrés de très haute capacité avec des bouteilles d’encre pour la recharge. Ces imprimantes ITS permettent une importante volumétrie d’impression avec un coût d’impression par page extrêmement faible, ce qui constitue une réelle alternative aux imprimantes à cartouches d’encre traditionnelles. À ce propos, Jean-Marie Lacroix, VP marchés émergents chez Epson explique: «Nous sommes le premier fabricant d’imprimantes au monde à introduire cette innovation. Nos clients marocains attendent de nous des imprimantes capables de leur offrir une grande qualité à des coûts très faibles… Grâce aux imprimantes ITS à réservoirs d’encre intégrés, nous renforçons notre engagement vis à vis de nos clients en leur proposant des impressions à faibles coûts tout en maintenant le niveau de qualité d’impression qu’ils exigent». Neuf modèles ITS ont été donc introduits au Maroc, pour particuliers et PME. Chaque modèle est équipé de la technologie Micro Piezo Epson qui garantit l’obtention systématique d’impressions de haute qualité et à faibles coûts. Et si ces imprimantes sont plus chères à l’achat que d’autres, le RoI est garanti en peu de temps grâce au système ITS puisque les 4 bouteillesd’encres(CMYK)fourniesaveclesSériesLpermettent d’imprimer jusqu’à 4000 pages N/B et 6500 pages en couleur. Parailleurs,EpsonaintroduitauMaroctrois séries d’imprimantes et de multifonctions Professionnelles. Basées également sur la technologie Micro Piezo, les WorkForce Pro (Monofonction WP- 4015DN, Multifonctions WP-4515DN et WP-4525DNF) constituent une véritable alternative au laser au vue des possibilités de connectivité ainsi que les économies financières, de temps, d’effort et pour l’environnement qu’elles offrent. En effet, les imprimantes WorkForce Pro permettent de réduire jusqu’à 50% les coûts d’impression grâce à ses cartouches d’encre de grande autonomie adaptées à l’usage professionnel. Aussi, les WorkForce Pro utilisent une technologie d’impression froideetjouissentd’unrecto-versoefficace,ellesnepréchauffent donc pas et optimisent l’usage du papier, ce qui apporte une productivitéetréactivitéaccrues.Deplus,lesWorkForceProsont toutes ecoénergétique grâce à une très faible consommation électrique en impression comme en veille. Ne disposant pas de four, de bloc photoconducteur ou de courroie de transfert, elles génèrent moins de déchets qu’une imprimante laser. Enfin, les WorkForce Pro sont équipées de connectivité Ethernet ou Wifi pour s’adapter aux besoins des professionnels.g Cet été s’est tenue, à Houston, la conférence annuelle des partenaires Microsoft (WPC). À cette occasion, Jean-Christophe Boyer, Directeur Général de Nelite North Africa, a reçu, pour la 3e année consécutive, l’Award du «Meilleur Partenaire Microsoft de l’année pour le Maroc». Cette récompense, une fois de plus, consacre toute l’expertise de Nelite sur les technologies Microsoft ainsi que son profond engagement pour le Maroc. À ce propos, Jon Roskill, VP Worldwide Partner Group au sein de Microsoft a déclaré «Nous sommes heureux de reconnaître Nelite en tant que partenaire Microsoft de l’année au Maroc». Il rajoute «Nelite a apporté une valeur ajoutée exceptionnelle à nos clients communs et est un brillant exemple de l’excellence que nous voyons dans nos meilleurs partenaires Microsoft». Crée il y a à peine 4 ans, Nelite North Africa, filiale du Groupe français Nelite également présent aux États-Unis et en Bulgarie, a su se distinguer au Maghreb par la qualité de ses projets mis en œuvre et le niveau de compétences de ses collaborateurs. g meilleur Partenaire Microsoft de l’année pour la 3e fois d’affilée Epson Nelite North Africa promeut sa dernière génération d’imprimantes
  • 8. 08 Pourquoi une nouvelle génération de processeurs ? Cette nouvelle génération de processeurs répond au changement des usages et à une tendance vers la mobilité et la performance. La 4e génération de processeurs Intel Core assure les gains les plus importants en termes d’autonomie de toute l’histoire d’Intel avec des niveaux de consommation énergétique atteignant les 6 watts seulement permettant la mobilité d’une journée de travail. Ils doublent les capacités graphiques et améliorent la performance processeur de plus de 15% par rapport à la génération précédente. Ceci accélère l’émergence de la nouvelle catégorie des équipements informatiques 2-en-1. Cet équipement «2 en 1», e quoi s’agit-il ? Cesontlespremiersappareilscombinantvéritablement les performances et les capacités graphiques renversantes d’un vrai PC lorsque vous en avez besoin; avec la mobilité et la facilité d’utilisation d’une tablette quand vous le désirez. C’est ce besoin de mobilité et de performance que l’on voudrait satisfaire dans un seul appareil au design aussi innovant et léger. En quoi cela présente une nouveauté ? Il existe bien des smartphones qui offrent de telles capacités ? Les frontières délimitant les différentes catégories d’ordinateurs personnels s’estompent et nous assistons à une convergence des appareils mobiles vers ce qu’Intel appelle les «2 en 1» ; Les consommateurs sollicitent de plus en plus leurs appareils ultramobiles - leurs smartphones et tablettes - pour réaliser des tâches de consommation de plus en plus lourdes, comme le streaming vidéo rapide et fluide. Cela nécessite de meilleures performances de traitement et de graphisme. Dans le même temps, les tâches de création et de productivité - comme la création et l’édition de vidéos - qui sont traditionnellement associés avec des appareils plus puissants et plus grands, font leur chemin dans les formats toujours plus mobiles. Le résultat est une demande croissante pour des appareils capables de faire plus dans un format plus petit, plus léger et plus mobile. La 4e génération Intel Core répond à ce défi en permettant la conception de nouveaux Ultrabooks et appareils «2 en 1» superpuissants et flexibles. Uneaméliorationde50%del’autonomiedelabatterie et une performance graphique doublée par rapport à la génération précédente. Que cela signifie –t-il ? Cela signifie que pour une batterie de même capacité que sur la génération précédente, on peut avoir 2 fois plus d’autonomie. Cela permet de diminuer la taille de la batterie et son poids afin de prolonger l’autonomie. Comment toutes ces performences ont été rendues possibles ? Grâce à la loi de Gorden Moore, fondateur d’Intel, nous réusissons à réduire la consommation énergetique tout en augmentant la performance ; nous doublons le nombre de transistors en moyenne tous les 18 mois sur la même surface, ce qui permet d’augmenter les GHz et donc la performance. De plus, sur la 4e génération, nous innovant aussi en optimisant la micro architecture du processeur en passant d’un process plus dense (gravure sur 22nm) et en utilisant des transistors 3D (Tri Gate) beaucoup plus performant.g A l’occasion du «Intel Technology Day», Intel vient de dévoiler la 4e génération de processeurs Intel Core. Il s’agit de la première puce conçue intégralement pour l’Ultrabook et la modification la plus importante apportée à la feuille de route d’Intel depuis la technologie Intel Centrino. A ce propos, ci-après, un entretien exclusif M. Karim Bibi Triki, DG Intel Corporation pour les pays de l’Afrique du Nord et du Levant. introduit la 4ème génération d’Intel Core Intel ACTUALITES
  • 9.
  • 10. T hales et Schneider Electric ont signé un accord de coopération portant sur la commercialisation de solutions et services visant à protéger les systèmes de contrôle-commande des cyberattaques. Cette coopération permet aux Opérateurs d’Importance Vitale (OIV), industriels et défense,debénéficierdesolutionsàlapointe delatechnologiepourfairefaceauxnouvelles menaces auxquelles ils sont confrontés (attaques informatiques, accès illégitimes au travers des réseaux sans-fil, infections par introduction de clés USB, etc.). Les offres proposées (gestion des risques, analyse de vulnérabilités, définition des architectures de sécurité, mise en place de mesures de protection et de surveillance, maintien en conditions de sécurité, interventions sur incident, etc.) sont parfaitement adaptées aux système d’automatismes et de contrôle commande des clients de Schneider Electric et Thales, et à leurs environnements spécifiques.g À l’occasion du 4e congrès de l’organisation Cités et Gouvernements LocauxUnis(CGLU),tenudernièrement à Rabat, Microsoft a présenté CityNext, une initiative qui permet aux villes de créer de nouvelles possibilités grâce à des services Cloud flexibles en proposant aux employés de la ville des systèmes et des applications adaptés aux entreprises. À ce propos, Charbel Fakhoury, VP Microsoft MEA explique «Microsoft CityNext aide les villes à évoluer avec unenouvelleèred’innovation,incluantlabonne combinaison de la technologie du Cloud, des appareils mobiles, de l’analyse de données et des réseaux sociaux. C’est ce qui permettra aux villes de mettre en place une approche axée sur les populations dans le but d’avoir un impact réel dans leur développement». CityNextconcentreunécosystèmedesolutions, dispositifs et services pour les partenaires de Microsoft, capables de connecter et de transformer plusieurs fonctions de la ville, y compris : l’énergie et l’eau ; le bâtiment, l’urbanisation et l’infrastructure ; le transport; l’éducation, la santé et les services sociaux ; la sécurité publique et la justice, etc. g P our mettre en avant son rôle d’entreprise créatrice d’innovations et d’expériences différentes, LG vient de dévoiler sa nouvelle signature «It’s All Possible» (Tout devient possible). Ce slogan fait écho à la nouvele stratégie de LG qui a mené de nombreux changements ces dernières années, avec l’avènement de nouvelles technologies et de nouveaux comportements de consommation. Ce nouveau thème véhicule la volonté de LG de s’inspirer des consommateurs, pour répondre au mieux à leurs besoins. g Positive Technologies vient de présenter au Maroc, MaxPatrol, sa solution logicielle qui permet de contrôler la conformité de la sécurité de toute l’infrastructure IT de l’entreprise. MaxPatrol permet de contrôler les configurations de plus de 70 plateformes et applications, y compris les équipements sans fil et VoIP, les systèmes ERP dont SAP, les systèmes SCADA, etc. Le moteur d’analyse des configurations et des vulnérabilités de MaxPatrol fonctionne sans agents, ce qui évite aux systèmes critiques toute éventuelle perturbation. Plus encore, Maxpatrol se base sur un système heuristique qui réduit considérablement les false-positives. Et pour une meilleure prise de décision, MaxPatrol permet de générer des rapports qui indiquent avec exactitude le niveau de conformité de son SI. g proposent des solutions idoines aux Opérateurs d’Importance Vitale Microsoft soutien les villes de la région MEA une solution all-In-One de sécurité, signée Positive Technologies It’s All Possible; une nouvelle signature pour une nouvelle stratégie Thales et Schneider Electric CityNext MaxPatrol LG ACTUALITES 10 TIC MAGAZINE N° 9 Octobre/Décembre 2013
  • 11. S ous le patronage du MICNT Marocain, et en collaboration avec l’ANRT, le conseil des fibres optiques à domicile pour le Moyen Orient et l’Afrique du Nord (FTTH Council MENA) organise à Marrakech, les 27 et 28 Novembre 2013, la 5e édition de sa conférence annuelle sous le thème «Les fibres optiques à domicile, nouvelle époque de la transition digitale». De nombreux intervenants représentant les secteurs public et privé de l’ensemble de la région participeront à cet évènement avec au programme, des analyses et des études de cas relatives à certains opérateurs et projets d’affaires. À cette occasion, Faris Awartani, président du FTTH Council MENA, a déclaré que «depuis sa création, le conseil veille à fournir un cadre économique favorable et une plateforme interactive pour les opérateurs de télécommunication dans les pays arabes afin de discuter les opportunités et défis confrontant l’industrie des fibres optiques dans la région». g H P commercialise sa nouvelle série de PC tout-en-un HP ENVY Recline qui, selon le constructeur, offre l’expérience tactile la plus immersive et la plus complète disponible aujourd’hui sur ce type d’ordinateurs. Bénéficiant d’une conception véritablement innovante, les PC HP tout-en-un permettent aux utilisateurs de faire pivoter l’écran tactile et de modifier sa hauteur et sa proximité, assurant ainsi une meilleure interaction et un confort accru. Ils offrent des fonctionnalitéstactiles10pouces,avecune conception ajustable et révolutionnaire pour un meilleur contrôle et toujours plus de confort d’utilisation. Les deux PC tout-en-un HP ENVY Recline23 et HP ENVY Recline TouchSmart27 embarquent des processeurs Intel® Core i-series de 4e génération, et des composants discrets NVIDIA pour un meilleur rendu graphique. À ce propos, Louis Perrin, Directeur du groupe Produits grand public, Impression et Systèmes personnels, HP EMEA explique: «avec son design innovant, HP ENVY Recline est capable de s’adapter très simplement et de la manièrelaplusnaturellequisoitauxbesoins des utilisateurs».g Pour la 2e année consécutive, Inwi a été sacré meilleur opérateur en Afrique du Nord pour 2013, lors de la 9e édition des Africa Telecom People Awards à Abidjan et ce, face à des opérateurs régionaux de renom tels que Djezzy, Nedjma et Tunisiana. Le président du jury de l’ATP Awards, Bernard Sanchez, a tenu à féliciter Inwi pour cette distinction qui lui confère un statut de leader régional en tant qu’entreprise innovante en phase avec son marché et à l’écoute de ses clients. À cette occasion, Fréderic Debord, DG d’Inwi a déclaré que «cette nouvelle consécration est une preuve de plus de la confiance que nos clients nous accordent et une reconnaissance de nos efforts continus en terme de qualité de service. C’est grâce à leur confiance que nous nous sommes imposés comme l’opérateur télécom global et alternatif incontournable au Maroc et dans la région».g en conclave à la ville ocre du 27 au 28 Novembre 2013 une expérience utilisateur unique meilleur opérateur télécom d’Afrique du Nord FTTH Council MENA PC tactiles HP tout-en-un Inwi David Meads Cisco renforce son équipe de Leadership en Afrique Pour renforcer sa stratégie commerciale en Afrique, Cisco a annoncé la promotion de David Meads au poste de VP pour l’Afrique. Il sera responsable des opérations de vente ainsi que de la stratégie de commercialisation à travers le continent. Meads sera assisté par Sabrina Dar, nommée Directrice Générale des ventes pour l’Afrique de l’Est (y compris le Kenya, laTanzanie, l’Ouganda, le Rwanda et l’Éthiopie) ainsi que Dare Ogunlade, promue Directrice Générale des ventes pour le Nigéria le Ghana, le Libéria et la Sierra Leone. g
  • 12. L ’unification des différents moyens de communi- cation (Email, Téléphone, Fax, GSM, etc.) de l’en- treprise permet d’augmenter sa productivité et sa réactivité. Ceci passe via la création de nouveaux canaux de communication offrant de multiples servi- ces à valeur ajoutée dont la messagerie instantanée, la visio-conférence, le partage de bureaux, etc. Les barrières techniques et financières s’estompent alors rapidement pour laisser place à des solutions qui sont parfaitement intégrées au workflow bureautique. Fo- cus sur deux offres disponibles au Maroc. Microsoft Lync Server 2013, une plateforme inté- grée La plateforme Microsoft de Communications Unifiées «Lync Server» s’intègre aisément avec l’architecture Microsoft existante (contrôleur de domaine, bases SQL, applications métiers basées sur SharePoint, Dynamics, etc.) permettant aux administrateurs de garder facilement leurs repères. Sa dernière version offre un large panel de fonctionnalités permettant aux collaborateurs de fluidifier leurs communica- tions. La «Présence» permet de vérifier la disponibi- lité des contacts à partir de tout produit Office. La messagerie instantanée constitue la brique la plus utilisée de la solution, devenant rapidement le nou- veau vecteur de communication de l’entreprise. La visioconférence HD de deux à plusieurs dizaines de participants, à partir de MS Lync, de matériels Poly- com ou compatible H264. Le partage de bureau ou d’applications permet de montrer votre écran ou de donner le contrôle de votre ordinateur à un collègue. MS Lync Server 2013 intègre également un ensemble de fonctionnalités dédiées à la gestion de la télépho- nie à travers «Enterprise Voice» qui joue le rôle d’un véritable PBX d’entreprise. Des téléphones IP, compa- tibles MS Lync, issus de nombreux constructeurs dont HP, snom ou encore Polycom sont disponibles sur le marché. Cerise sur le gâteau, il vous sera possible de fédérer votre infrastructure avec tout autre organisme disposant de Lync Server 2013, avec toute plateforme XMPP (Gmail, Yahoo,…) ou avec les utilisateurs de Skype. Plus encore, il existe de nombreux ponts vers MS Lync Server 2013 et ce, à partir de toutes les étapes du Worflow bureautique dans Microsoft Office. Dis- ponible pour Smartphones, tablettes et PC/MAC, MS Lync Server 2013 vient poser sa vraie valeur ajoutée avec son intégration dans l’environnement de travail existant. En environnements hétérogènes, l’ensemble des collaborateurs peut communiquer avec un même outil, nativement créé pour favoriser la mobilité. En effet, que la connexion soit au niveau du LAN ou à l’extérieur, l’utilisateur final n’a pas à se soucier de la configuration. Pour les équipes techniques, MS Lync Server 2013 repose sur une configuration centralisée administrable via un éditeur de topologie intuitif. La haute disponibilité est au cœur de la plateforme per- mettant d’envisager des déploiements de toute taille. Les serveurs, qu’ils soient physiques ou virtuels, sont regroupés en pool pour chaque grande fonctionnalité du système, assurant une fiabilité optimale. Pour les développeurs, il existe des API permettant d’intégrer l’ensemble des fonctionnalités de la plateforme ainsi que des technologies annexes, dont la synthèse et la reconnaissance vocale, au sein d’applications maison quel que soit le langage utilisé. comment en tirer le meilleur profit ? Communications Unifiées Les Communications Unifiées (UC) permettent d’accroître et de fluidifier les échanges d’information au bénéfice de la productivité des entreprises. Cependant, prendre ce tournant majeur requiert un accompagnement d’experts. Dans ce cadre, les spécialistes UC de Top System Maghreb nous apportent quelques éclaircissements sur la question. 12ANALYSE SECTORIELLE TIC MAGAZINE N° 9 Octobre/Décembre 2013
  • 13. Elastix : l’alternative Open Source Elastix fait office de référence dans le domaine des Communications Unifiées Open Source. Son avanta- ge majeur réside dans son IPBX qui intègre toutes les fonctionnalités nécessaires à la gestion des télécom- munications d’une entreprise. En effet, Elastix intègre dans une seule et unique distribution IPBX, serveur fax, serveur mail / calendrier, serveur de messagerie instantanée XMPP et bien d’autres outils. Basé sur Asterisk, le serveur de téléphonie de Elastix dispose d’une interface web conviviale pour configurer gra- phiquement extensions, horaires, menus vocaux, fi- les d’attentes et toutes autres fonctions. Par ailleurs, Elastix est extrêmement extensible et permet aux ad- ministrateurs et aux développeurs de modeler leur infrastructure comme ils le désirent. Néanmoins, là ou MS Lync Server 2013 offre une solution totalement intégrée, Elastix nécessite un travail sur chacune des briques applicatives : l’intégration de la messagerie instantanée avec la téléphonie ou la mise en place de la visio-conférence nécessitent la configuration de plusieurs modules de la plateforme. Elastix est idéal pour les structures privilégiant la téléphonie sur IP par rapport aux autres fonctions d’une plateforme UC. L’investissement en termes de licences étant ré- duit, les budgets peuvent être ventilés vers plus d’ac- compagnement et de transfert de compétences de la part d’experts de renom comme Top System Ma- ghreb. Terminaux snom: pérennité de l’investissement Le canal de communication privilégié restant le té- léphone, il est donc important de choisir, avec soin, des équipements robustes et fiables qui permettent de pérenniser les investissements tout en bénéficiant des dernières avancées technologiques. En tant que distributeur exclusif des téléphones IP Allemand snom, Top System Maghreb a eu pour principal vec- teur dans ce choix, la double stack permettant de se connecter simultanément à tout IPBX SIP (Elastix par exemple) et à MS Lync Server. Les entreprises dispo- sant déjà d’un IPBX peuvent ainsi faire une transition en douceur entre MS Lync Server 2013 et leur systè- me de téléphonie existant. Par ailleurs, l’API intégrée permet aux développeurs de créer des applications directement accessibles depuis le téléphone. Conçus pour les déploiements de masse, les téléphones snom s’avèrent un excellent choix pour des architec- tures UC grâce notamment à leur flexibilité de para- métrage et aux protocoles ouverts qu’ils utilisent. Les trois points clé pour un projet UC réussi Laclédevoûtedelaréussited’unprojetUCestl’adop- tion des outils par les utilisateurs. L’axe majeur est de définir clairement les bénéfices pour les utilisateurs : la visio-conférence est-elle importante pour l’orga- nisation? Le téléphone de bureau restera-t-il l’outil privilégié pour les communications vocales? Le par- tage de bureau sera-t-il adopté? De ces besoins dé- coulera logiquement la plateforme optimale à choi- sir. Il est ensuite important que la solution soit fiable dès la phase de pilotage. Sorti du Proof of Concept, la disponibilité de la plateforme doit être maximale. Enfin, l’expérience utilisateur doit être optimale. Ate- lier de découverte, séances de formation, vidéo sur l’Intranet seront tous des atouts majeurs pour que les collaborateurs prennent en main les différentes fonc- tionnalités de leur nouvel outil. Valeur ajoutée dans les tâches quotidiennes, utilisation aisée et fiabilité du système apporteront ainsi la confiance nécessaire à l’adoption de toute la solution par les usagers.g Top System Maghreb : Des solutions adaptées Top System Maghreb conseille, déploie, assiste et développe des briques sur mesure pour bâtir des solutions répondant aux critères fonction- nels, budgétaires et temporels de leurs clients. Les processus d’analyse des besoins, de ma- quettage, de mise en production et de suivi de Top System Maghreb permettent aux équipes de travailler sur des déploiements de grande envergure. Avec de grandes références dans le domaine bancaire, énergétique, médical, grande distribution ou encore de l’assurance, Top System Maghreb a su capitaliser sur ses di- verses expériences pour intégrer des solutions adaptées. Particulièrement en matière de solu- tions UC, les équipes de Top System Maghreb accompagnent, depuis 2006, les sociétés Ma- rocaines dans la mise en place de solutions sur mesure. La BU UC est composée de deux cel- lules. Une première «Pro Microsoft» s’activant principalement sur des déploiements MS Lync ainsi que sur des développements «.Net». Une deuxième «Pro Open Source» intégrant Elastix, Asterisk ainsi que des développements orien- tés Web sur ces plateformes. Cet article vous est offert par Top System
  • 14. S elon l’un des rapports de l’ANRT publié en 2013, sur les données de 2012, plus de 16% des usa- gers du parc de téléphonie mobile au Maroc sont équipés de Smartphones ; ce qui présente un parc de l’ordre de 3,6 millions d’utilisateurs. Ce chiffre progresserait sans doute compte tenu des perspec- tives d’évolution des ventes de Smartphones et de tablettes d’ici 2015 et des prétentions d’équipements des usagers non-équipés jusque-là. Par ailleurs, le développement pour plateformes mo- biles est en pleine croissance, à tel point qu’avoir sa propre application est aujourd’hui aussi important que posséder son site Web. Toutefois, et malgré le fait que le marché de la mobilité soit porteur au Maroc, il reste encore sous-estimé malgré tous les bénéfices que cela peut engendrer. Myandroid Maroc : une méthodologie éprouvée Avoir son application mobile offre de nombreux avan- tages, notamment, le maintien d’une relation directe, continue et privilégiée avec sa clientèle. Fidéliser ou recruter sa clientèle, communiquer sur sa marque ou ses produits constituent autant d’avantages de ces nouveaux outils du quotidien, de plus en plus prisés pour leur caractère ludique et utile. Cependant, la tentation de publier rapidement une application sans avoir pris le temps nécessaire pour sa bonne conception est une erreur. À ce titre, Karim Bennani, co-fondateur de Myandroid Maroc explique: «un utilisateur mécontent désinstallera l’application et n’y reviendra pas ! C’est pourquoi, chez Myandroid, nous nous basons sur une méthodologie éprouvée afin d’as- surer à nos clients et utilisateurs une qualité optimale». Une application mobile doit refléter les orientations stratégiques de l’entreprise. Pour y parvenir, deux questions principales se posent en amont de la phase de conception. Ces questions permettent de trouver le meilleur compromis entre ergonomie et technique: à quelle cible s’adresse l’application et quels services et expériences souhaite-t-on apporter à son utilisa- teur? Une fois l’application développée, il est nécessaire de la tester sur tous ses aspects fonctionnels et techni- ques avant de la publier et ce, afin de garantir la sa- tisfaction des utilisateurs. À ce propos, Majid Lahlou, co-fondateur de Myandroid Maroc précise qu’«une application ne répondant pas aux attentes de sa cible risque fortement d’obtenir des notes et des avis négatifs qui dissuaderaient de nouveaux utilisateurs de la télé- charger… Que ce soit Apple ou Google, si l’application est instable, lente ou ne répond pas aux standards, elle risque fortement d’être rejetée». Une fois l’application en ligne, il convient de mettre en place un processus d’amélioration continue visant l’ajout de nouvelles fonctionnalités pour répondre aux attentes croissantes des utilisateurs et faire en sorte qu’ils deviennent les premiers prescripteurs de l’application. Ces derniers constituent d’ailleurs, une mine d’or par leurs commentaires et leurs évaluations qui s’apparenteraient à une enquête de satisfaction car ils permettent d’améliorer l’application et de l’adapter aux besoins du marché. D’autre part, la qua- lité d’une application est perçue par l’utilisateur selon plusieurs critères tels que l’ergonomie, l’originalité, l’utilité, la praticité, etc. le développement d’une appli, un projet stratégique Applications mobiles Publier une application mobile constitue l’un des axes majeurs de médiatisation des marques, au même titre qu’une boutique ou un site Web. Cependant, une appli de mauvaise qualité peut s’avérer fatale à la marque. Eclaircissement avec Myandroid Maroc, une entreprise spécialisée dans la création d’applications mobiles. 14ANALYSE SECTORIELLE TIC MAGAZINE N° 9 Octobre/Décembre 2013
  • 15. Ces critères doivent donc être au cœur des priorités de l’équipe de production lors de l’identification des axes d’amélioration de l’application. Le côté technique, bien que souvent moins percepti- ble par l’utilisateur final, ne doit pas être négligé non plus. Les Smartphones évoluent vite et proposent de plus en plus de fonctionnalités. Un exemple concret est l’évolution de la résolution des écrans plus de six fois supérieure à celle d’il y a deux ans. Il est donc in- concevable de nos jours de publier une application qui n’afficherait pas de graphisme en haute défini- tion. D’où la nécessité pour les développeurs de tenir compte des mises à jour techniques majeures et de les intégrer au besoin au sein de l’application. Il convient également d’accompagner la publication de l’application par une campagne de communica- tion adéquate pour la faire connaître à son public cible et surtout pour la démarquer au niveau des markets compte tenu du nombre important d’applications mobiles qu’ils accueillent quotidiennement et de la difficulté pour les utilisateurs d’identifier les nouvelles potentielles applications à télécharger. Myandroid Maroc : des solutions clé en main Myandroid propose des solutions clé en main en pre- nant en charge l’ensemble des étapes de réalisation d’applications de ses clients afin d’assurer une qualité à la hauteur de leurs attentes. Ceci se traduit par un cycle de vie basé sur un ensemble d’étapes, essentiel- lement, le conseil et l’analyse des besoins, la création des cahiers des charges ; la réalisation de la maquette représentant le design et les fonctionnalités de l’ap- plication cible ; la réalisation des développements puis d’une première série de tests des fonctionnalités; l’exécution de l’application sur plusieurs plateformes pour vérifier le rendu multi-formats ; la vérification de l’application avec le client afin de garantir une com- plète satisfaction de celui-ci ; la publication de l’ap- plication sur les «markets» dédiés et enfin le suivi et la maintenance de l’application à travers les mises à jour et le développement de nouvelles fonctionnalités. Des références à l’appui Myandroid Maroc a développé de nombreuses ap- plications mobiles sur les plateformes Android et iOS et qui ont été fortement appréciées des utilisateurs marocains et étrangers. Parmi ces appli, «Une Petite Faim», application destinée tant aux Marocains qu’aux étrangers de passage. Elle propose une sélection de restaurants dans sept villes au Maroc. «Radio Dialna», quant à elle, est une application destinée à tous les Marocains du monde. Elle propose l’écoute de près d’une soixantaine de stations radios marocaines et d’ailleurs. Se félicitant de cette dernière, Majid Lahlou explique: «nous sommes fiers de Radio Dialna qui a dépassé le cap des 5 millions d’écoutes depuis son lancement. C’est ex- ceptionnel !». La troisième application est «Total Maroc». Elle se présente comme une application client proposant la géolocalisation des stations-service Total dans tout le royaume ainsi qu’un ensemble de services liés à l’entretien des véhicules. Les coins branchés ne sont pas en reste, avec «Pacha Marrakech» ; une applica- tion client affichant de manière efficace et intuitive le planning des événements du Pacha pour mieux orga- niser ses soirées à Marrakech. g Cet article vous est offert par Myandroid Maroc Myandroid Maroc est une start-up marocaine créée en 2011 par deux passionnés (Majid Lahlou et Karim Bennani) qui s’activent prin- cipalement dans la conception, le dévelop- pement, la publication et la maintenance d’applications mobiles multiplateformes sur Android et iOS (iPhone et iPad). À ce titre, Karim Bennani précise «… dans le cadre de notre activité, Myandroid répond aux besoins de développement de sa clientèle marocaine et internationale en leur proposant du conseil, du développement ainsi que de la communication intelligente». Justement, en matière de conseil, Myandroid accompagne ses clients à comprendre l’inté- rêt de mettre en place une application mo- bile et ce, dans une perspective de proposer la meilleure architecture applicative en fonc- tion du contenu de l’application et du public ciblé. Aussi, Myandroid conçoit-elle des ap- plications qui mettent en exergue les cata- logues produits et l’image de marque de ses clients, aussi bien en direct que via les réseaux sociaux. De plus, Myandroid met en place un contact direct avec sa clientèle via l’applica- tion mobile et influe positivement sur leur opinion et leur propension à consommer le produit commercialisé. g Myandroid Maroc la petite histoire
  • 16. PROFIL PRO - Portrait Otmane Serraj DG Bull Maghreb la passion est une véritable énergie qui permet à un manager de tirer toute l’équipe vers la réussite du challenge 16 Le manager qui aime un seul challeng
  • 17. À la tête de Bull Maghreb, dont la présence au Maroc remonte à 1950, Otmane Serraj est un homme qui aime les défis. Fils de diplomate, il a eu l’occasion de développer très tôt une culture à l’international. Son parcours académique reste classique: classes préparatoires à Louis le Grand, à Paris, suivies d’études à l’Ecole Polytechnique avant de finir son cursus à Telecom Paris, avec un passage au MIT de Boston pour une spécialisation. Sa carrière professionnelle, il l’a démarrée chez France Telecom en 1996. Un an après, il entre en contact avec Siris, le premier opérateur télécom privé en France. Il y découvre l’esprit entrepreneurial. Au sein de cette entreprise, il assume des fonctions techniques pour finir manager de toute l’équipe de planification et d’ingénierie réseau. Avec le boom des startups en 2000, il décide en compagnie d’associés, de créer Oreka, un fournisseur d’accès internet, ayant un modèle très particulier à l’époque: aucun abonnement, aucun paiement, tout est financé par les coûts de communications téléphoniques. Ce fut, comme il le dit, « une belle aventure » qui prit fin avec l’arrivée de l’ADSL en France. Oreka fut vendue à Firstream, un groupe européen spécialisé dans les services dédiés aux étudiants. De fait, l‘actuel DG de Bull Maghreb, rejoint le même groupe en tant que Chief Technical Officer. « C’était ma première vraie responsabilité sur un périmètre de plusieurs pays. C’était le début de la gestion internationale; du management interculturel; etc. », nous confie-t-il. L’activité de ce groupe le mit en contact avec le monde de la monétique; notamment Alphyra, une société irlandaise très présente dans ce secteur. Alphyra ayant l’ambition de développer ses activitésauniveaueuropéen,OtmaneSerrajyoccupe le poste de directeur des opérations Europe du Sud. « C’était une belle plateforme monétique dont j’étais responsable avec une quinzaine de milliers de points de vente sur la France, l’Espagne et l’Italie », déclare-t-il. L’envie de rentrer au Maroc, l’avait incité à penser importercemodèle,en2005.Mais,laprioritéd’Alphyra était focalisée sur les pays d’Europe de l’Est. Dès lors, en 2007, il rejoint Dell, alors en pleine croissance au Maroc. Il participe activement à cet objectif. « Dell Maroc comptait 1700 personnes. A la fin de ma mission on était 2000 personnes, avec le déménagement à Casanearshore. J’ai aussi suivi le développement de Dell sur d’autres marchés que la France, notamment le Canada francophone, désormais géré depuis Casablanca ainsi que l’Espagne et l’Italie », note-t- il. Le fort intérêt pour le marché local et régional le conduit chez Bull, en mars 2012, d’abord en tant que Directeur Général de Bull Maroc, puis depuis janvier 2013 en tant que Directeur Général de Bull Maghreb. La mission au sein de Bull Maghreb, constitue pour lui un véritable défi: accélérer la croissance de Bull à l’horizon 2015 sur le Maroc, l’Algérie, la Tunisie et la Libye. Avec un tel challenge, sa vie personnelle s’en trouve- t-elle affectée ? Ecoutons-le : « du tout, réplique-t-il. D’une part, tous les managers qui ont une carrière dans laquelle ils acceptent un niveau de responsabilité élevé, sont pour moi, comme des sportifs professionnels qui se spécialisent dans un sport dans lequel ils apprennent à mieux gérer leur temps, leurs engagements, etc. Il y a un gain en terme d’efficacité qui s’installe avec le temps et qui permet de mieux gérer son agenda. Le deuxième point très important, c’est l’équipe dont on s’entoure ainsi que la capacité à déléguer ; un facteur clé dans l’équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle ». Qu’en est-il des réalisations professionnelles qui lui ont apporté le plus de satisfaction personnelle ? « Je n’ai pas eu de distinction officielle lors de mon parcours, mais pour moi, la réussite est dans le résultat. J’aime les défis liés aux projets de croissance et j’ai toujours travaillé dans cette optique ; soit dans le lancement de startups, ou au sein de multinationales. Je suis plus à l’aise pour évoluer dans un monde en changement, en forte croissance plutôt que dans un univers mûr et stable. C’est dans cet esprit que j’ai réussi à contribuer au lancement du premier opérateur privé en France et à créer un FAI leader à l’époque (2e FAI en 2002/2003) ; avec Firstream, la réussite fut de monter la plus grande communauté estudiantine en ligne en Europe ; avec Alphyra, ce fut la création du premier concurrent des opérateurshistoriquesinstallésdanslespaysconcernés. La réussite avec Dell était aussi au rendez-vous et nous étions de vrais ambassadeurs du pays en attirant les investisseurs étrangers qui venaient visiter notre plate- forme offshore modèle ». Otmane Serraj, avec Bull Maroc, compte relever le même challenge de la croissance : « on travaille sur un plan de trois ans, dans le but de faire de Bull Maroc la première société de services informatiques du royaume en terme de chiffres d’affaires à l’horizon 2015 ». Comment arrive-t-il à relever ce genre de défi ? « La passion»,rétorque-t-il.Etdecontinuer:«aveccegenre de moteur, même quand on vient de créer une société ou qu’on est dans une entreprise qui cherche à rebondir suiteàdesdifficultés,lapassionestunevéritableénergie qui permet à un manager de tirer toute l’équipe vers la réussite du challenge ». g J’aime les défis liés aux projets de croissance et j’ai toujours travaillé dans cette optique ge: la croissance Par S. Zinnid
  • 18. PROFIL PRO - Interview Comment jugez-vous le potentiel du marché marocain en matière de développent TI ? Quelles sont les avancées réalisées qui marquent d’après vous ce potentiel ? Je pense que les décideurs IT au Maroc ne réagissent pas comme sur d’autres marchés émergents qui, bien qu’entrèsfortecroissance,nesontpasencorevraiment matures. Par là, je veux dire qu’ils ont des réflexes propres aux marchés matures, alors que le nôtre est un marché en pleine croissance. Il suffit de réfléchir aux marchés publics qui se valident au bénéfice du moins disant, dans un marché où l’on a une très forte compétitivité. Avec cette manière de faire, on n’est plus en quête de la valeur dans les offres, mais dans une logique de prix et d’optimisation des coûts. Je trouve, donc, que les conditions ne sont pas réunies pour permettre un bon développement du marché. Les conséquences se ressentent au niveau des multiples défaillances qu’on a dans les gros projets informatiques; au point de voir des projets ambitieux soit infructueux, soit jamais démarrés, soit abandonnés en cours de route. Ceci n’est pas du tout positif ni pour le marché, ni pour la modernisation de nos entreprises, ni pour le secteur public. J’aimerais vraiment, comme je l’ai déjà partagé avec l’Apebi et les acteurs du secteur, qu’on retrouve, à la fois une logique de croissance du marché et une dynamique au moins comparable aux pays de même envergure. Que pensez-vous de l’avancement enregistré au titre de la stratégie «Maroc Numeric 2013» ? Quels sont les chantiers clés de cette stratégie qui ont retenu votre attention ? Bull Maroc a été l’un des acteurs majeurs de cette stratégie,enaccompagnantplusieursentitéspubliques dans la modernisation de leur système d’information, à l’instar de l’administration des Douanes; des Impôts, ainsi que des Opérateurs Télécoms et Grands Groupes Marocains. Bull a été avant-gardiste et leader sur des télé- services dédiés au citoyen ainsi que sur des outils qui permettent de mieux gérer le fonctionnement de l’Administration. Je pense donc qu’il y a eu une très belle accélération du numérique au niveau des services publics. On est ravi de continuer à être un acteur majeur dans la réalisation de ces programmes ambitieux. Mais,c’estvraique(unpeuàl’imagedumarché)surces douzederniersmois,onsentuncertainralentissement de la dynamique de ce programme. Par ailleurs, on manque encore de visibilité au-delà de 2013. Le Maroc est actuellement un des leaders en matière des TI dans la région d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient. A votre avis, quels sont les défis à relever pour garder ce leadership ? Je pense que le marché marocain jouit déjà d’une maturité avancée par rapport aux pays voisins. Otmane Serraj DG de Bull Maghreb « Les décideurs marocains réagissent avec des 18 TIC MAGAZINE N° 9 Octobre/Décembre 2013
  • 19. Pour garder ce leadership régional, il est important, à mon sens de continuer à avoir un plan stratégique et ne pas cesser de l’animer fortement, au plus haut niveau de l’Etat. Il serait aussi très important de donner naissance à une agence centrale qui piloterait les systèmes d’information publics (une sorte de DSI de l’Etat), comme c’est le cas au Sénégal avec l’Agence de l’Informatique de l’Etat ou en France avec la Direction Générale de la Modernisation de l’Etat, avec qui Bull a mis en place mon.service-public.fr, un portail pour le citoyen qui permet de gérer toutes les transactions avec l’Etat. Pour arriver à un tel modèle, il faut un donneur d’ordre interministériel. Chose qui nous fait défaut au Maroc. Je pense donc que des actions de ce genre sont importantes pour garder notre leadership sur la région. Le deuxième axe à ne pas du tout négliger, c’est de garder un secteur télécom fort. On a la chance d’avoir trois opérateurs de grand calibre, chacun avec des atouts de taille. Il faut donc continuer à booster se secteur clé pour le leadership régional du royaume. Déjà 18 mois à la tête de Bull Maroc (et puis de Bull Maghreb), quel est le challenge que vous avez à relever et quelles sont, selon vous, les niches les plus porteuses dans la région ? Le challenge se traduit en une seule phrase: retrouver une croissance profitable. Je pense qu’aujourd’hui, faire de la croissance c’est une chose, retrouver de la rentabilité est une autre chose. Les réussir tous les deux c’est un challenge très difficile. Donc, cela signifie pour moi que les niches porteuses sont des niches de croissance qui vont être capables de générer du businesse additionnel pour Bull, mais dans un modèle profitable. Aujourd’hui notre axe principal et fondamental, c’est le Cloud. Et ce n’est pas parce qu’on en parle partout et qu’on le pousse, c’est plutôt parce qu’aujourd’hui, on a développé une vraie conviction selon laquelle le business modèle du Cloud est le plus adapté pour les marchés émergents. Au niveau mondial, on sait que le Cloud arrive par la force des choses, mais dans les marchés émergents, le Cloud a la particularité de permettre, avec des moyens moins importants que ceux déployés dans les pays développés, d’avoir le même niveau de service. Croyez-vous que la juridiction marocaine favorise l’adoption du Cloud et à promouvoir votre stratégie prometteuse «Bull Boost» ? Je pense que le Cloud impose aujourd’hui une problématique juridique dans le monde entier. Parce que le modèle doit être le plus standardisé possible. Cela signifie que les contrats de service Cloud sont très rigides, parce qu’il faut qu’ils soient applicables à un maximum d’utilisateurs. Certes, les services Cloud sont économiquement parlant très intéressants, mais en termes d’offre de service et sur les aspects juridiques, c’est encore trop rigide. Il y a aussi le problème des données personnelles. Mais, je pense qu’on a fait le premier pas l’année dernière avec la nouvelle loi 09-08. Une loi qu’il faudra améliorer au fil du temps. S’inspirer des expériences d’ailleurs, peut s’avérer judicieux. Par ailleurs, il serait tout aussi important de penser à la création d’un modèle de Cloud souverain au Maroc ainsi que des jurisprudences particulières. Ceci afin de booster un secteur qui rendrait de fiers services aux Administrations comme aux PME PMI marocaines.g s réflexes propres aux marchés matures » Propos recueillis par S. Zinnid Bull Maroc Bull est un des leaders mondiaux des systèmes numériques critiques. Le groupe développe et met en œuvre des solutions de haute techno- logie qui optimisent la puissance et la sécurité des systèmes d’informations de ses clients. Bull se positionne sur des marchés à très forte va- leur ajoutée: la simulation numérique, le cloud computing, les centrales numériques, l’infogé- rance et la sécurité. Aujourd’hui, Bull compte 9 300 collaborateurs dans plus de 50 pays, dont 700 personnes entièrement dédiées à la R&D. En 2012, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 1,3 milliards d’euros. Au Maroc depuis 1950, Bull est un des leaders des Services Informatiques avec des offres de bout-en-bout allant de l’Infrastructure à l’Inté- gration en passant par les offres de Sécurité et d’Infogérance. Bull Maroc emploie aujourd’hui 230 personnes, essentiellement des ingénieurs, et compte porter ses effectifs à plus de 280 personnes d’ici fin 2014, à la faveur de projets de forte croissance lancés en 2013. Présent en propre à Casablanca et Rabat, Bull intervient sur l’ensemble du territoire marocain.g
  • 20. TECHNOS Q ui est connecté à mon réseau? Telle est la question fâcheuse que se demande tout ad- ministrateur de peur que son réseau soit KO à tout moment. En effet, les administrateurs n’ont sou- vent pas la visibilité suffisante pour contrôler les équi- pements qui se connectent au LAN en temps réel. Or, une machine ne faisant pas partie du parc IT de l’entreprise et qui se connecte au LAN peut être une source de risques potentiels pouvant s’avérer néfas- tes. Du NAC aux EVAS : toute une histoire On se rappelle tous de la technologie de contrôle d’ac- cès au réseau, communément appelé NAC (Network Access Control), à peine découverte par Cisco en 2003/2004 ; une époque marquée par l’émergence des attaques venant d’Internet, surtout, à travers des postes infectés qui se connectent au LAN et qui in- fectent les autres postes du parc IT, malgré toutes les mesures de sécurité déployées. Justement, le NAC avait vu le jour dans une perspecti- ve de réduire les risques qui pèsent sur le réseau LAN à travers un ensemble de techniques, notamment, l’authentification 802.1x ainsi que l’inspection des PC qui se connectent au LAN, et ce, pour s’assurer de leur conformité par rapport à la politique de sécurité en vigueur avant d’accéder effectivement au LAN. Toutefois, et malgré l’engouement que cela a connu dans les débuts, la mise en œuvre du NAC a connu un fort ralentissement depuis 2008 compte tenu de la complexité de cette mise en œuvre et de son ex- ploitation ainsi que la non exhaustivité des terminaux couverts. Et malgré tout, les éditeurs de solutions NAC ont poursuivi leurs recherches dans une perspective de répondre aux besoins croissants des clients ouvrant leurs réseaux à toutes sortes de dispositifs alternatifs (Smartphones, tablettes, contrôleurs, Téléphones IP, im- primantes, etc.) en matière de sécurisation des accès au réseau LAN. Ceci a été fortement appuyé par les dernières tendances technologiques (virtualisation, le Cloud, le BYOD, etc.), non couvertes jusque-là par le NAC et qui exigent des politiques de sécurité granu- laires et plus spécifiques. Par ailleurs, de nouvelles menaces, comme les APT (Advanced permanent Treats) ont vu le jour. Ces me- naces pouvant affecter des imprimantes, des systè- mes SCADA, des capteurs sensoriels.., s’avèrent plus dangereuses vu leur capacité à contourner les solu- tions traditionnelles de sécurité. Tout cela a donné lieu à un besoin d’une plus grande visibilité sur ce qui se passe au niveau du réseau LAN de l’entreprise, sous toutes ses connectivités (Ethernet, Wi-Fi, etc.). Et c’est de là où est née la nouvelle génération de contrôleurs d’accès au réseau dénommés EVAS (Endpoint Visibi- lity, Access and Security). EVAS, Késako ? Tel que défini par le groupe ESG (Enterprise Strategy Group), EVAS est une technologie de sécurité qui per- met de contrôler les accès réseau, la configuration ainsi que les activités de n’importe quel équipement connecté au réseau LAN de l’entreprise. Les solutions EVAS offrent en effet une visibilité com- plète et en temps réel de chaque dispositif connecté au réseau LAN (Adresses MAC/IP, VLAN, user Id, ses- sion Id, etc.) tout en fournissant des informations détaillées relatives au niveau de conformité de ces EVAS: la renaissance du NAC Sécurité Les nouvelles tendances qui envahissent les entreprises, comme le BYOD, le Cloud, la Mobilité, etc., ont donné lieu à d’autres besoins en matière de sécurité. Après l’ère du NAC, voici venus les systèmes EVAS offrant plus d’ouverture, plus d’interopérabilité et surtout une sécurité accrue. Zoom. 20 NAC Timeline – Source ESG, Juillet 2013 TIC MAGAZINE N° 9 Octobre/Décembre 2013
  • 21. équipements (Mises à jour OS, Services Pack, état de l’antivirus et du firewall, paramètres des applications, notamment, les browsers internet, etc.). Il s’agit de la suite logique du NAC qui, outre les fonc- tionnalités de base offertes par le NAC, permet une meilleure visibilité des accès au LAN, une couverture plus étendue des terminaux, une meilleure sécurité de ceux-ci (configurations, sécurité et activités) ainsi qu’une gestion idoine des accès au LAN. En effet, à la différence du NAC et de tout autre dérivé (Network Access Protocol [NAP] de Microsoft ouTrustedTNC de Trusted Computing Group, etc.) qui se concentrent es- sentiellement sur les PC Windows, les solutions EVAS inspectent tous les équipements se connectent au LAN (Smartphone, tablette, imprimante, système Sca- da, capteurs sensoriels, machine virtuelle, téléphone IP, etc.), leurs OS (iOS, Android, Windows, Linux, etc.), etc. Cela permet d’appliquer des politiques de sécu- rité granulaires et spécifiques à chacun des équipe- ments qui se connectent au LAN. Aussi, les systèmes EVAS permettent d’analyser en temps réel, le niveau de conformité de tout Device se connectant au LAN par rapport à la politique de sécurité en vigueur. Par ailleurs, et outre les fonctionnalités d’inspection des postes de travail connectés offertes par le NAC (confi- guration spécifiques, signatures de l’antivirus, etc.), les systèmes EVAS permettent de forcer l’application des politiques d’accès en vigueur et de gérer la remé- diation des postes qui ne sont pas conformes. Avantages des systèmes EVAS Au-delà des considérations sécuritaires techniques pour lesquelles elles sont déployées, les solutions EVAS offrent deux avantages de taille. D’abord, en termes de déploiement, étant donné qu’un système EVAS peut être déployé sous des for- mes multiples. En effet, à la différence du NAC basé essentiellement sur des plateformes dédiées et des agents locaux aux postes de travail, une solution EVAS peut être déployée au niveau d’un environnement physique (appliance ou serveur dédié), sur des ma- chines virtuelles, voire même en mode SaaS dans un Cloud. Cette évolution ouvre de nouveaux horizons aux solutions EVAS puisque les utilisateurs, en fonc- tion de leurs besoins, peuvent prétendre au meilleur scénario de déploiement, tant en termes d’aisance qu’en terme de puissance. Le second avantage des solutions EVAS réside dans leur capacité d’intégration avec les autres systèmes de sécurité en place dans l’entreprise (firewall, VPN, passerelles de sécurité Web, plateforme de gestion des terminaux mobiles (MDM), plateforme de ges- tion des évènements de sécurité (SIEM), plateforme de gestion des identités (IDM), plateforme de gestion des vulnérabilités (VM), plateforme de gestion des configurations, etc.) pour améliorer la gestion des ris- ques, la détection et la réponse aux incidents, l’auto- matisation des process de sécurité, appliquer des po- litiques personnalisées selon les rôles des utilisateurs, les types de périphériques, les emplacements réseau, etc. et assurer donc un haut niveau de conformité du parc IT. … et les perspectives ? Les nouvelles exigences en matière de sécurité in- fluent considérablement sur les marchés des TI. Compte tenu de la stagnation du marché du NAC entre 2008 et 2010 et de l’émergence des avantages des systèmes EVAS, mais aussi des nouvelles tendan- ces et des besoins grandissants en matière sécurité que connaissent les entreprises, toutes tailles, toutes activités et toutes nationalités confondues, tout cela présage de bonnes perspectives pour le marché des EVAS qui, d’après les estimations du groupe ESG, croî- tra au-delà de 700 MMUS$ de recettes aux horizons de 2017. En termes d’éditeurs, ce marché est dominé par Bradford Networks, Cisco, ForeScout et Juniper, mais d’autres éditeurs pourraient se joindre à la cour- se compte tenu des perspectives de croissance du marché. Alors que le NAC constituait une technologie de niche (plateforme dédiée, ParcWindows, etc.), l’invasion des nouvelles tendances IT conduiront certes à la percées des systèmes EVAS dans une visée d’accompagner les entreprises à répondre aux répondre à leurs besoins et exigences grandissantes en matière de sécurité et de conformité.g Par N. Mounouar Schéma de fonctionnement des systèmes EVAS
  • 22. TECHNOS A près l’avènement des mobiles intelligents (Smartphones), du tactile et de l’internet mo- bile, voici venue l’ère des technologies sans contact. Particulièrement la NFC (Near Field Commu- nication, pour Communication en champs proche), c’est une technologie qui transforme le mobile en un nouveau canal de communication pour échanger des informations facilement, rapidement, efficacement et surtout en toute sécurité. Ainsi, la mobilité prend tout son sens et le mobile devient en conséquence, un réel outil multifonction grâce à la multitude de services auxquels il peut dé- sormais accéder. Qu’est-ce que la NFC ? Inventée au début des années 2000 par le groupe- ment Philips et Sony, la NFC permet d’établir une communication et d’échanger des informations entre des dispositifs compatibles à moins 10 centimètres de distance (en pratique, la distance préconisée se situe entre 1 et 5 cm) et ce, sans configuration préalable. Ce même groupement (Philips et Sony) créa en 2004 le «NFC Forum» ; un consortium international visant à promouvoir la NFC et qui, depuis, fut rejoint par Sam- sung, Nokia, etc. pour compter aujourd’hui plus de 190 membres. Comment ça fonctionne ? Basée sur la technologie RFID (Radio Frequency IDen- tification), la NFC est une technologie de communi- cation sans-fil à courte portée et à haute fréquence (13,56 MHz) permettant d’échanger des données avec un débit maximum de 424 Kbits/s, ce qui explique le besoin de rapprocher les devices NFC pour interagir. À la différence des autres technologies sans fil dont le Bluetooth, le Wifi, la 3G, etc. où l’échange des don- nées exige une autorisation préalable (mot de passe, token, etc.), la NFC permet un échange d’informations direct dès que les devices se rapprochent. La communication entre terminaux NFC se base sur des «TagNFC» sous forme de pastilles équipées de pu- ces qui permettent d’effectuer les tâches souhaitées (paiement, validation, pointage, demande d’informa- tion, etc.) simplement au rapprochement du device NFC du tag. La capacité de données que peut stocker un tag NFC est faible, variant entre 48 bytes et 8 Kbytes et les don- nées du tag NFC peuvent être lues ou mises à jours au cas où le tag n’est pas protégé en écriture. Quel est le format d’échange ? Les dispositifs NFC (terminaux, lecteurs, etc.) échan- gent avec les tags NFC selon un format binaire léger appelé NDEF (NFC Data Exchange Format). Ce format permet de structurer des messages NDEF (NDEFMes- sage) pouvant contenir chacun, un ou plusieurs enre- gistrements NDEF (NDEFRecord) embarquant les don- nées échangées. Une donnée se compose de deux parties : le «payload» et les métadonnées addition- nelles (metadata) qui permettent aux applications de traiter rapidement le «payload» durant le transfert. ce que vous devez savoir en dix points Technologie NFC Que ce soit dans le commerce, les transports, chez les banques ou sur les autoroutes…, la Near Field Communication (NFC) s’impose, de plus en plus, compte tenu des possibilités qu’elle offre. Toutefois, cette technologie reste peu connue au Maroc malgré les quelques usages qui existent déjà (tramway, parcs d’attraction, etc.). TIC Magazine se propose donc de lever l’ombre sur cette technologie à travers une esquisse en dix points. 22 TIC MAGAZINE N° 9 Octobre/Décembre 2013
  • 23. Quels modes de fonctionnement ? Pour mieux illustrer les différents modes de fonction- nement de la NFC, il est nécessaire d’abord de distin- guer deux types d’objets NFC. D’abord, les objets actifs qui contiennent des émetteurs capables d’envoyer une onde NFC. Pour ce faire, ces objets actifs usent d’une source d’énergie comme la batterie par exemple. Vien- nent ensuite les objets passifs qui, à la réception d’une onde émise par un objet actif, renvoient une onde contenant leur « signature ». En général, deux objets passifs ne peuvent pas échanger d’information entre eux alors que deux objets actifs peuvent le faire sans problème. Partant de ce fait, il existe trois différents modes de fonctionnement de la NFC. Le premier mode, appelé «Mode Tag». Il permet de lire ou d’écrire des informa- tions sur un tag NFC. Il existe un second mode appelé «Mode Émulation de carte» où le tag NFC se comporte comme une «smart card» utile pour des usages exi- geant un haut niveau de sécurité (paiement, etc.). Le dernier mode, appelé «Mode P2P», permet d’échanger de l’information ou de partager de ressources entre deux terminaux NFC en Peer-To-Peer. Quelles sont les plateformes compati- bles NFC ? Les plateformes supportant la NFC sont bien nombreu- ses : Java, Android, Windows 8, BlackBerry 10 et Bada. Android constitue l’une des plateformes qui intègrent le mieux la NFC particulièrement dans son mode P2P. A l’opposé, Apple n’a toujours pas intégré la NFC dans son dernier release d’iOS (V7) qui, à la place, intègre la technologie iBeacon ou BLE (Low Energy Bluetooth). Quels sont les enjeux de la NFC ? La visée de la NFC est de permettre aux dispositifs com- patibles de communiquer sans contact et de manière intuitive et interactive. Ainsi, il ne sera plus nécessaire de configurer son terminal comme pour le Bluetooth, le wifi ou la 3G. En conséquence, les enjeux de la NFC sont de taille au vu des utilisations diverses et variées qu’elle permet. En effet, imaginez-vous pouvoir accé- der à des données détaillées à propos d’un produit quelconque rien qu’à travers son tag NFC, ou encore, ouvrir son véhicule ou son domicile avec un dispositif NFC, etc. De plus, la facilité d’utilisation ainsi que les gains ap- portés constituent des enjeux importants de la NFC (dématérialisation, maîtrise des coûts, etc.). L’intero- pérabilité des services apparaît également comme un enjeu de taille de la NFC puisque qu’il n’est plus ques- tion de parler de «frontière» avec les technologies sans contact compte tenu des énormes possibilités désor- mais accessibles. Quels sont les principales utilisations ? L’adoption de la NFC touche plusieurs domaines. En effet, la NFC simplifie et encourage les transactions de paiement sécurisé, et ce, en transformant le mobile en porte-monnaie électronique sécurisé permettant de régler ses différents services rapidement et en sécu- rité. Au-delà du paiement, la NFC s’intègre avec une mul- titude d’applications et de services comme la banque mobile facilement accessible à tout moment. L’objectif étant d’optimiser les coûts des services ainsi que les durées de traitement. En outre, la NFC offre un réel avantage pour la validation et l’achat des titres trans- port et de parking puisqu’un achat de titre prendrait moins de temps que dans un circuit habituel d’achat. D’autre part, la NFC offre de nouvelles opportunités commerciales pour les opérateurs mobiles qui, à tra- vers la carte SIM de leurs abonnées, peuvent proposer des services de paiements sécurisés. D’autres usages de la NFC pourraient se démarquer, avecl’expansiondelatechnologienotamment,l’échan- ge de cartes de visite électroniques, la synchronisation des contacts, agenda, etc. entre devices NFC, la gestion des accès physiques (domicile, lieu de travail, etc.), la Par S. Aït Brahim u
  • 24. TECHNOS gestion du temps (au travail, au parking, etc.), l’authen- tification forte des systèmes (basée sur une passphrase ainsi qu’un NFC physique), l’inventaire des actifs, etc. Qu’en est-il de la sécurité ? La NFC fait partie des technologies prometteuses qui se développement doucement mais surement. Et compte tenu des multiples usages possibles, le mobile serait amené à stocker de plus en plus d’informations personnelles à l’avenir. De ce fait, la protection des sys- tèmes d’exploitation et des applications sur les mobi- les s’impose inévitablement. Et si l’émergence de la NFC est conditionnée par l’ex- pansion du marché du paiement mobile, la sécurité constitue le facteur principal de confiance et d’accep- tation des utilisateurs de cette technologie, suscepti- ble de stimuler son adoption plus rapidement. Avantages VS inconvénients Un dispositif NFC dispose d’un énorme potentiel d’usage lui permettant d’interagir avec une large pa- lette d’autres dispositifs NFC, sans paramétrage préala- ble. Ceci met en avant les prouesses de la technologie en terme de facilité d’utilisation et surtout en termes d’usages innovants. La NFC offre également d’autres avantages non négligeables comme le gain de temps ou encore l’optimisation des coûts, etc. Par ailleurs, lorsque la NFC est activée sur un device, il n’est pas né- cessaire de lancer, de rechercher, de ni même de para- métrer l’application ; c’est intuitif ! Aussi, la NFC permet un échange interactif d’information ; les données ne sont pas statiques et définitives comme pour le cas des QR (Quick Response), code 2D ou des Flashcode. Toutefois, il faut avouer que bien plus qu’un simple problème d’adoption par le grand pu- blic, la NFC souffre surtout de quelques inconvénients qui ralentissent son expansion, surtout, ses coûts d’implé- mentation exorbitants, l’absence de standards régissant la technolo- gie et qui font en sorte que tout construc- teur fait comme bon lui semble, rendant les systèmes NFC incompatibles les uns avec les autres. Aussi, la NFC permet un transfert d’infor- mation de faible volume entre deux dispositifs compatibles. En consé- quence, il serait préférable d’utiliser le Bluetooth ou le Wifi dès que le volume de données devient plus im- portant. Quelles perspectives ? Une étude menée par Juniper Research indique que, d’ici 2016, les transactions réalisées via la NFC repré- senteraient plus de 180 Md US$ à l’échelle mondiale. Ce développement se reflète également par le nom- bre d’appareils compatibles NFC qui compte plus de 50 modèles compatibles sur le marché et la tendance va crescendo. De ce fait, le nombre de services dispo- nibles et de leurs fournisseurs va également continuer d’augmenter. D’ici quatre à cinq ans, la NFC sera dé- ployée massivement, poussée par les acteurs comme les banques, les opérateurs Télécoms ou les construc- teurs de téléphones ; l’aisance d’utilisation étant un facteur d’adoption non négligeable pour l’utilisateur final. La technologie NFC existe il y a plus de treize ans sans pour autant prendre de l’ampleur dans notre quoti- dien. Toutefois, les choses devraient changer rapide- ment puisque de plus en plus d’appareils possèdent des puces et les systèmes d’exploitation le supportent maintenant nativement. Et même si le grand souci, pour certains, demeure la problématique liée à la sé- curité du device et des transactions, l’association des terminaux, des opérateurs mobiles et des systèmes de paiement bancaires peuvent réduire les risques de sécurité. Les possibilités de la technologie sont nom- breuses mais jusqu’à maintenant, la NFC faisait face à un manque d’appareils compatibles. Le nombre de terminaux compatibles ne cessant d’augmenter laisse présager de bonnes perspectives.g 24 TIC MAGAZINE N° 9 Octobre/Décembre 2013
  • 25.
  • 26. DOSSIER- ERP L ‘Entreprise Ressource Planning (ERP), an- glicisme dont l’équivalent en français est PGI, pour Progiciel de Gestion Intégré, est tout simplement les solutions informatiques dont la finalité première est de faciliter la ges- tion des processus de fonctionnement d’une entreprise. Apparu dans les années 70, avec l’introduction de l’informatique dans les entreprises, l’ERP n’obéissait pas encore à une standardisation, puisque chaque entreprise développait son propre système, avec une absence totale de toute communication avec les différents servi- ces. Dans les années 80, les solutions ERP ont com- mencé à être standardisées, évoluant vers une uniformatisation des données pour tous les services d’une entreprise ; données centralisées dans une base commune. Depuis, ces solutions de gestion intégrée on parcourut bien du che- min défiant toutes les ruptures technologiques et organisationnelles : Internet et les architec- tures Web, le CRM, la querelle du «best of breed versus ERP unique», etc. Autrefois réservés aux grandes entreprises, les progiciels de gestion (ERP) sont aujourd’hui fréquents même dans les PME PMI. Depuis que ces solutions ont vu le jour dans les années 70, elles n’ont pas cessé d’évoluer en fonction des besoins et des avancées technologiques. Avec les futures tendances, elles amorcent une nouvelle ère dans la gestion des entreprises. 26 face aux nouvelles tend Solutions ERP TIC MAGAZINE N° 9 Octobre/Décembre 2013
  • 27. Les révolutions futures A la question : « quelles sont les prochaines tendan- ces des progiciels ERP ? », Sanaa Louriki, Directrice Marketing Sage Maghreb, nous répond : « Déjà par rapport à il y a cinq ans, l’ERP a évolué et s’inscrit dé- sormais dans une stratégie de systèmes d’information plus large qui favorise une plus grande flexibilité dans la manière de travailler. L’intensification de l’utilisa- tion des réseaux sociaux, l’augmentation du nombre d’appareils mobiles, la gestion de la relation clients,… sont des tendances qu’on ne peut plus ignorer. L’ERP doit donc s’adapter à ces nouvelles tendances qui of- frent aux entreprises l’amélioration de leur producti- vité et une vision à 360 degrés de leurs clients. Et pour accompagner les entreprises qui cherchent à prendre moins de risques en déployant des solutions à un coût prévisible, le Cloud est la solution idoine. Ainsi, une autre évolution s’impose à l’ERP : offrir un déploiement via des systèmes intégrés ou le Cloud ». Pour Sylvain Jauze, Director of International Opera- tions Cegid, trois tendances majeurs sont à l’ordre du jour : « Mobilité, Business Intelligence et Cloud sont des leviers clés de développement apportés par les SI, pour les entreprises. Pour évoluer et accroître leur ef- ficacité, toutes les entreprises ont besoin aujourd’hui d’assimiler la culture de l’innovation portée par les nouvelles technologies de l’information ». ERP 2.0 en marche Avec le Cloud, les solutions ERP vont franchir un autre cap. Les solutions ne sont plus développées et hébergées dans l’entreprise, mais plutôt achetées en ligne. En effet, dans le livre blanc « Tendances ERP », produit par l’agence Webmarketin PowerOn et parrainé par SAP, Frédéric Charles expert en ERP, dans son intervention sur les tendances futures de l’ERP explique ce qui suit : « l’offreClouds’estdévelop- pée largement, en commençant avec les plateformes « brutes » (Platform as a Service) où Amazon règne en maître mais où Microsoft et IBM affûtent leurs armes, les environnements de développement (Infrastructure aaS), les progiciels (Software aaS), voire dans les an- nées à venir les processus métier (Business Process as a Service). Le SaaS et le BPaaS sont bien sûr très impac- tants pour le marché des ERP puisque de nouveaux éditeursapparaissentavecdesoffresenlignelocatives très attractives, ne demandant pas d’investissement et réduisant la complexité de mise en oeuvre. Ils captu- rent assez facilement les premières entreprises sédui- tes par ce modèle. Notamment dans les domaines CRM où Salesforce a créé la catégorie dès 2004 et dans les RH où l’ERP ne régnait pas toujours en maître ». Sylvain Jauze enrichit de son côté ce constat, en nous déclarant ce qui suit : « les solutions en mode SaaS sont des offres de services globales, incluant l’hé- bergement et l’exploitation des solutions, garanties par un engagement de qualité. Ainsi, les entreprises augmentent la sécurité et la performance de leur sys- tème d’information, se libèrent des contraintes infor- matiques, planifient et maitrisent leur budget grâce à un abonnement mensuel tout compris. La révolution du Cloud permet la mise à disposition de bouquets ap- plicatifs à vocation métier, conçus sur des plateformes dedéveloppementcollaborativesetalimentéesparun écosystème de partenaires experts. Tout en gardant une visibilité complète sur leur système d’information, les entreprises peuvent désormais se concentrer sur la dimension stratégique de leur métier. Le Cloud in- téresse toutes les entreprises qu’elles soient petites ou grandes ». La mobilité, une tendance qui s’impose La mobilité est partout. Et les devices mobiles sem- blent imposer bien des changements au niveau des solutions ERP. Chaque année, il se vend de plus en plus de smartphones que de portables classiques. Les employés recourent davantage au BOYD (Cf, TIC Magazine N8). De fait, comme nous le signale Sylvain Jauze, « les besoins croissants de mobilité, d’agilité et de réactivité des entreprises, l’explosion des usages de tablettes et surtout l’engouement u Par S. Zinnid dances technologiques
  • 28. Trois tendances majeures s’imposent déjà aujourd’hui au monde du logiciel de gestion et guideront les choix futurs de nos clients : la révolution du SaaS avec le cloud computing, une approche décisionnelle à la portée de l’utilisateur métier, des applications mobiles qui permettent un accès à l’information sur tout type de support (smartphones, tablet- tes…). Les attentes des utilisateurs sont fortes. La conjonction du cloud, de la mobilité et de la Business Intelligence porte en elle les germes de cette informatique du futur qui aspire à mettre la technique dans les nuages (au plus loin), l’interface dans la poche (au plus près) et l’intelligence, de plus en plus, au cœur du métier. Disposer d’une information pertinente, partout disponible, dans un contexte ouvert mais sécurisé, est la principale attente des décideurs en matière de système d’information. Les objectifs ainsi poursuivis doivent être servis par un ensemble technologique qui s’efface au profit des usages et des bénéfices «utilisateurs». Mobilité, Business Intelligence, Cloud sont des leviers clés de développement apportés par les SI, pour les entreprises. Pour évoluer et accroître leur ef- ficacité, toutes les entreprises ont besoin aujourd’hui d’assimiler la culture de l’innovation portée par les nouvelles technologies de l’information. g Sylvain Jauze Director of International Operations Cegid Quelles sont les révolutions prochaines que vont connai- tre les solutions ERP ? 28 qu’ils suscitent réclament des applications accessi- bles sur ces outils de mobilité. Véritables solutions métier, elles offrent les mêmes fonctionnalités quel que soit le mode de connexion. Ainsi, par exemple, un utilisateur qui a besoin de valider des bons de commande, pourra le faire de chez lui, via une ta- blette ou un smartphone. Jadis réservé aux direc- tions financières et comptables, le système d’infor- mation va pouvoir, grâce à la mobilité, intégrer plus aisément et plus systématiquement les utilisateurs nomades et ainsi accélérer des prises de décision ». Un constat que relève aussi Frédéric Charles : «Les ERP ne peuvent pas rater cette rupture qui va très au- delà des premières applications mobiles lancées de- puis quelques années par les éditeurs (généralement pour les forces de ventes). Car une application mobile ce n’est pas sa version web sur mobile. Son ergonomie doit être repensée et s’appuyer sur les atouts de ces nouveaux terminaux, utilisables dans différentes si- tuations et bourrés de capteurs : géolocalisation, NFC, code barres… Le décisionnel, par exemple, se prête très bien à la tablette avec la navigation dans les don- nées et les tableaux de bords dynamiques ». Du reporting au proactif Pour toute entreprise qui se respecte, les avanta- ges de la Business Intelligence (BI) ne sont plus à démontrer. Les solutions ERP semblent avoir assi- milé cette évidence. « Souvent embarquée dans les solutions métiers, une nouvelle génération de Busi- ness Intelligence simple, intuitive et performante pour l’analyse des données clés de l’entreprise se fait jour. Ses utilisateurs peuvent bénéficier ainsi d’applications capables de transformer les données brutes en infor- mations pertinentes et à forte valeur business, sur les- quelles le manager peut construire, de façon intuitive, ses propres indicateurs et tableaux de bord », nous dit à ce propos Sylvain Jauze. Jacques Gorre, de SAP, dans le livre blanc cité ci-des- sus, détaille la question. «Aujourd’hui on travaille sur du reporting opérationnel et des tableaux de bord. La DOSSIER- ERP TIC MAGAZINE N° 9 Octobre/Décembre 2013
  • 29. nouvelle tendance prend forme dans la proactivité, la si- mulation, le partage de l’information, la requête en temps réel dans un usage en mobilité. Le but est de mettre en œuvre dans la Business Intelligence des capteurs qui vont générer des alertes pour pouvoir anticiper les problèmes. Avec cette pratique, les corrélations vont permettre d’agir et de changer la trajectoire en temps réel. Il ne faut pas attendre d’arriver à une date limite, ou la variable d’ajus- tement ne se contrôle plus, il faut pouvoir agir avant. Par exemple pour un client qui rentre dans un magasin, la combinaison de la mobilité, de la performance, de la bu- siness intelligence et de la capacité de calcul sur un délai court, vont permettre de lui envoyer à temps un message personnalisé. Une demie heure plus tard ce message sera périmé, il sera trop tard et le marchand aura perdu l’op- portunité ». Faceàcestendancesquis’imposentparlaforcedescho- ses, les éditeurs ne croissent pas les bras et proposent déjà des solutions à la pointe des tendances technolo- giques. Toutefois, au Maroc certains freins continuent à handicaper l’adoption des ERP au niveau surtout des PME PMI. Si dans le temps le cout était la principale raison, l’obs- tacle aujourd’hui est bien plus pensant. Selon Sanaa Louriki, « le vrai frein à l’adoption d’un ERP est plus or- ganisationnel. Un ERP a comme objectif d’automatiser les processus internes de l’entreprise pour faire gagner du temps et pour donner une visibilité en temps réel de l’activité. Mais si l’entreprise n’a pas de processus clairs, écrits et partagés, alors l’ERP ne peut rien automatiser et sera inefficace. C’est pourquoi nous conseillons aux PME les moins organisées, de se faire accompagner d’un AMO pour, avant tout, structurer les process de l’entreprise et accompagner les salariées à travers la mise en place d’une véritable stratégie de conduite du changement essentielle à tout projet ERP. Ainsi, l’organisation étant structurée, un ERP prendra toute sa valeur et son ampleur et apportera tous les fruits attendus ».g Sanaa Louriki Directrice Marketing Sage Maghreb Quelles sont les révolutions prochaines que vont connaitre les solutions ERP ? Déjà par rapport à il y a 5 ans, l’ERP a évolué et s’inscrit désormais dans une stratégie de systè- mes d’information plus large qui favorise une plus grande flexibilité dans la manière de travailler. L’intensification de l’utilisation des réseaux sociaux, l’augmentation du nombre d’appareils mobiles, la ges- tion de la relation clients…. sont des tendances qu’on ne peut plus ignorer. L’ERP doit donc s’adapter à ces nouvelles tendances qui offrent aux entreprises l’amélioration de leur productivité et une vision à 360 degrés de leurs clients. Et pour accompagner les entreprises qui cherchent à prendre moins de risques en déployant des solutions à un coût prévisible, le Cloud est la solution idoine. Ainsi, une autre évolution s’im- pose à l’ERP : offrir un déploiement via des systèmes intégrés ou le Cloud. Quel regard portez-vous sur l’usage des solutions ERP au Maroc ? Le terme ERP est un vocabulaire qui se démocratise. Autrefois réservé aux grandes entreprises, il est devenu au Maroc une nécessité reconnue par tous les dirigeants des PME. Le Plan Maroc Numeric 2013 a largement contribué à cette démocratisation, avec entre autre le programme Moussanada. Effectivement, 80% des projets qui ont été pris en charge par l’ANPME dans le cadre du programme Moussanada sont des Projets ERP. Cela étant dit, entant qu’éditeur, nous pensons que les ERP sont encore mal ou pas assez exploités. Ceci est dû au manque de formation et d’investissement en formation des dirigeants d’entreprises. La formation des collaborateurs est essentielle pour une appropriation et une exploitation optimale de l’outil. L’autono- mie sur l’ERP est directement conditionnée par un transfert de compétences réussi. C’est pourquoi Sage a lancé la « Certification utilisateur », qui permet à tout patron d’entreprise d’évaluer le degré de maitrise de la solution par ses salariés et de mettre en place les cursus de formation Sage adaptés à leur niveau, et gagner ainsi en taux d’usage de leur solution. g
  • 30. I nwi Days revient avec une deuxième édition les 26 et 27 Octobre 2013 au Studio des arts Vivants à Casablanca. Après la première édition dont le thème central était le développement des applications Facebook, cet événement 100% Geek reconduit l’expérience pour la deuxième fois consécutive avec comme centre d’intérêt le Gaming au Maroc et à l’international. Il est ouvert à tous les passionnés du gaming avec à la clé 100 développeurs formés en quatre groupes. Leur mission ? «Concevoir un concept de jeu (web et/ou mobile) inspiré de la culture marocaine, développer les scé- narios d’interactions et illustrer l’univers graphique du jeu en 24h », lit-on dans le site dédié à Inwi Days. Au bout de l’expé- rience, une seule équipe bénéficiera d’« une aide financière allant jusqu’à 100 000 DH pour le concept et un partenariat avec Inwi pour développer le projet ».g S elon une étude réalisée par Shareaho- lic, Printerest serait en seconde position en termes de génération de trafic après Facebook. Selon les chiffres de cette étude, Printerest a vu son trafic croitre de 66% entre 2012 et 2013, contre 58% pour Facebook, 52% pour YouTube, 54% pour Twitter et 34% pour LinkedIn. L’enquête a été menée sur un échantillon de 200 000 éditeurs américains qui totalisent mensuellement 250 millions d’utilisateurs. Ce genre d’étude est bien sûr à prendre avec des pincettes ; mais cela n’em- pêche qu’il serait judicieux d’intégrer tout réseau social générant un trafic pour votre site, et ce quelque soit ses performances. Les réseaux sociaux générant traditionnellement du trafic, comme Facebook Twitter, LinkedIn et autres restent cependant incontournables. Mais, les outsiders ne sont pas non plus à omettre. C’est en termes de goutes que les rivières se remplissent.g Deux nouvelles plateformes dédiées au e-commerce viennent de signer une convention de par- tenariat avec le Centre Monétique Interbancaire (CMI). Il s’agit de M2T et VPS. Maroc Traitement Transactions et Vantage Payment Systems prévoient le démarrage de leurs entités au plus tard le 1er trimestre 2014, juste après l’homologation technique accordée par le CMI. Ce dernier fait savoir que d’autres plateformes e-commerce sont à l’étude afin d’enrichier l’ensemble des opé- rateurs actifs dans le secteur. Pour rappel, d’autres marchands sont déjà connectés au CMI. Pour exemple, Maroc Télécommerce en 2007 et Ogone l’année dernière.g Les trois opérateurs marocains tirent le peloton des marques marocaines ayant le plus de fans sur facebook. IAM vient en tête, bien sûr, avec 1060869 fans dont 991204 locaux. Inwi lui emboite le pas avec 1017891 fans dont 930850 locaux. Méditel ferme la marche du trio de tête avec 819703 fans dont 710888 locaux. Parailleurs,siSamsungdécroche la5eplaceavec776343fansdont 546581 locaux, c’est Avito.ma et Bikhir.ma, les sites d’annonces gratuites, qui enregistrent des résultats plus qu’intéressants. En effet, Avito, qui récemment mène une campagne de communication sur tous les fronts digitaux, occupe la 4e position avec 668480 fans dont 627788 locaux. Bikhir.ma qui fait fureur avec sa campagne de communication originale avec Hassan El Fad, alias Kabour, occupe la 6e place avec 543636 fans dont 515814 locaux.g un hackaton gaming les 26 et 27 Octobre 2013 printerest en outsider IAM, Inwi et Méditel au top 10 des marques ayant le plus de fans le CMI signe deux conventions de partenariat Inwi Days Trafic Facebook E-commerce NETWORKING 30 TIC MAGAZINE N° 9 Octobre/Décembre 2013
  • 31.
  • 32. FAIT MARQUANT la 5e édition prévue à partir du 19 novembre Med-IT M ED-IT, le Salon Professionnel sur lesTechnologiesdel’information réservé aux décideurs IT continue sur sa lancée et nous revient dans une 5e édition. Cet événement incontournable du secteur accueille chaque année, selon les organisateurs « 4.000 visiteurs professionnels et 180 exposants dont les principaux acteurs marocains du secteur des Technologies de l’Information (IT) ainsi que 40% d’entreprises étrangères ». L’édition 2013 connaitra l’arrivée en fanfare du Dragon rouge. En effet, selon les organisateurs du Salon Med-IT, « la Chine sera présente avec un pavillon de 10 entreprises ». Par ailleurs, et comme d’habitude, la présence internationale ne fera pas défaut. En effet, le salon accueillera aussi des entreprises IT de France, de Tunisie, d’Algérie pour développer des partenariats avec les acteurs marocains du secteur IT. Véritable carrefour d’échanges entre professionnels du secteur IT, le Salon Med-ITresteunrendez-voustrèsattendu par les décideurs qui profitent de cette opportunité pour s’informer sur les grandes tendances du marché, découvrir de nouveaux matériels et solutions IT, rencontrer des experts, ainsi que des clients du secteur public et privé. Mais au‐delà des outils et des solutions présentés, Med‐IT s’affirme aussi comme une plate‐forme de réflexion sur l’actualité et l’évolution des TIC. Selon XCo, l’agence qui organise l’événement, « plus de 50 conférences, tables rondes et ateliers seront organisés sur trois jours. Au programme de l’édition 2013 des thèmes d’actualité comme : Cloud Computing, Big Data, Décisionnel, SécuritédesSIetdesRéseaux,ERP,Travail collaboratif, Mobilité, BYOD (Bring Your Own Device)». Les Trophées du Salon Med-IT 2013 porteront cette année sur l’Innovation IT, un concours national pour récompenser l’innovation IT marocaine. L’objectif est d’encourager l’investissement des entreprises et des administrations dans l’utilisation des technologies de l’information et de valoriser les organismes les plus innovants. Par ailleurs, les startups marocaines seront aussi mises en avant avec un concours dédié. En effet, selon XCom, «le thème majeur du Salon Med-IT sera cette année l’Innovation IT avec l’organisation d’un concours des meilleures START-UP IT qui aura comme objectif de mettre en lumière de jeunes talents ayant lancé une start-up particulièrement innovante dansledomaineIT,activitépromiseàune forte croissance grâce à une innovation majeure permettant de parier sur un développement rapide». Lesprojetsquiserontretenusconcernent le domaine de l’informatique, de l’Internet, des télécoms et des nouvelles technologies en général : Applications web ou mobiles, logiciels, services en ligne, e-commerce, réseaux sociaux, jeux,….. Le comité de sélection sera composéde7expertsdansledomainede l’innovation, du conseil, du financement, des start-up et des technologies de l’information. Pour rappel, cet événement intervient dans un cadre où le marché IT attend une véritable relance du business, suite à l’accalmie (pour ne pas dire la crise) qui a sévit lors du premier semestre 1013.g Le traditionnel Salon Med-IT revient dans sa 5e édition. Rendez-vous incontournable des opérateus IT, cet événement se déroulera comme à l’acoutumée ) au Centre des Expositions à l’Office des Changes de Casablanca., du 19 au 21 novembre 2013. Cette 5e édition ne manquera pas de nouveautés. 32 TIC MAGAZINE N° 9 Octobre/Décembre 2013