9. INVITATIONAUVOYAGE
Qui dit Guyane dit rapprochement avec la
nature, immersion dans un océan de verdure
au gré des innombrables fleuves et rivières,
des rencontres de diverses populations qui
cohabitent sur un territoire partagé entre la
modernité de son appartenance à l’Union
européenne (et son activité spatiale) et la
réalité de son identité sud-américaine. Voilà
un voyage qui ne vous laissera pas indifférent !
La nature à l’état sauvage
Epargnée par le tourisme de masse, faiblement
peuplée, la Guyane a l’avantage d’offrir au
visiteur des sites authentiques, parfois très
peu foulés par l’homme. La luxuriante forêt
amazonienne fascine tant par sa richesse
en espèces animales et végétales que par
sa variété de paysages : forêts primaires et
secondaires, savanes, marais et mangroves.
Tous ces paysages reflètent la même image
de plénitude sur fond d’une envoûtante
musique d’animaux, oiseaux et insectes.
Sous un soleil de plomb ou sous une pluie
diluvienne, les parfums et les couleurs du
pays s’épanouissent.
Une faune et flore
exceptionnelles
La Guyane est une destination privilégiée pour
admirer la richesse des espèces animales et
végétales. À l’heure du coucher, bien installé
dans le hamac, les bruits sourds de la forêt,
qui n’est jamais bien loin, rappelleront sans
cesse que les animaux sont les principaux
habitants du département. S’ils sont bruyants,
ils restent très difficiles à saisir visuellement.
Les découvertes de nouvelles espèces sont
incessantes, ce qui en fait un petit paradis
pour les entomologistes et autres spécia-
listes. Même les amateurs se laissent aller
à la magie des couleurs, des formes et des
tailles de ces insectes, mammifères ou
oiseaux et à l’apprentissage des espèces
uniques : puma, caïman, ara… De l’arbre
du Voyageur à l’orchidée en passant par les
mangroves ou les impressionnants fromagers,
tout n’est qu’enchantement pour les yeux
et le nez…
Une mosaïque de
langues et de cultures
Amenés au fil du temps par les différentes
vagues d’immigration, des peuples des cinq
continents cohabitent en Guyane. Avec les
Amérindiens, population autochtone, toutes
ces communautés illustrent une Guyane aux
mille visages : modes de vie, cuisines, fêtes
et traditions se mêlent harmonieusement. Le
brassage de toutes ces langues et de toutes
ces cultures confère au pays une richesse que
saura apprécier à sa juste valeur le visiteur
curieux mais respectueux.
Un carnaval original
Ce carnaval, un des plus longs qui soient, dure
parfois jusqu’à deux mois pendant lesquels
la majorité des Guyanais est en liesse. Le
dimanche, les défilés de rue rassemblent,
au son des percussions, les bands qui riva-
lisent d’imagination dans la création de leurs
costumes. Les nombreux personnages du
carnaval évoluent au fil des années tout en
conservant leur symbolique. Dans l’ambiance
survoltée des dancings (ou universités) du
samedi soir, où les touloulous règnent en
maîtresses sur leurs cavaliers, tous se laissent
emporter par les rythmes effrénés dispensés
par les orchestres carnavalesques.
L’aventure au bout des routes
Le passage en pirogue d’un saut (rapide) est
une expérience magnifique en saison sèche,
sensations fortes garanties et sans danger tant
la dextérité des piroguiers et takaristes est
grande. Possibilité aussi de découvrir à VTT
ou tout simplement à pied un layon (sentier)
ouvert en pleine forêt, ponctué de criques,
d’arbres majestueux et de sons surprenants.
La première nuit passée dans un carbet,
autour du feu où l’on fait griller le poisson,
est inoubliable. Après quelques instants
passés à chercher la position adéquate, le
sommeil arrive rapidement en hamac. Puis
vient le réveil, en même temps que le soleil qui
transperce de ses rayons l’épaisse brume du
matin. C’est une nouvelle journée d’aventures
qui commence !
Les plus
de la Guyane
10.
11.
12.
13. INVITATIONAUVOYAGE
Rien ne sert de se presser en Guyane, mieux
vaut prendre le temps de savourer chaque
instant dans les différents lieux visités, goûter
aux spécialités locales et écouter les bruits
de la forêt…
Les événements qui ponctuent la vie guyanaise
comme le carnaval, la saison des pontes
des tortues marines ou encore les tirs de
fusées doivent aussi être pris en compte lors
de la préparation de son séjour.
Même si la Guyane est recouverte à plus de
90 % par la forêt, il reste tout de même 10 %
(praticable) à découvrir, et une semaine sur
place permet d’avoir un bel aperçu ! Vous
pourrez voguer sur les sauts du Maroni ou
privilégier le littoral… Si vous disposez de
deux semaines, les possibilités sont déjà
plus nombreuses, et à vous les différentes
facettes de la Guyane : fleuves, marches en
forêt, randonnées sur les sentiers… Vous
pourrez combiner la découverte du Maroni,
ses campements et ses paysages vierges,
avec les îles du Salut, véritable paradis sur
terre, et le centre spatial de Kourou. Pour
pouvoir ramener des souvenirs, les marchés
de Cayenne, Javouhey ou Cacao assouviront
vos envies d’épices, de couleurs et de
dépaysements. Si vous n’êtes pas limité
dans le temps, alors c’est la Guyane dans
sa totalité qui se dévoilera, voire ses villes et
villages frontaliers tels qu’Albina au Suriname
ou Oiapoque au Brésil.
Contrairement aux idées reçues, il pleut moins
en Guyane que dans toutes les Antilles. Si
vous recherchez le soleil, l’idéal consiste
évidemment à visiter le département durant
les mois estivaux, de fin juillet jusqu’au mois
d’octobre. Néanmoins, la période du carnaval
(surtout février) réserve aussi quelques belles
journées ensoleillées.
Pour être autonome, une voiture de location
est indispensable.
Séjour court
Une semaine pour se faire une idée globale
de la richesse de la Guyane passera très vite.
Pour gagner du temps, il faut louer une voiture,
surtout en saison des pluies, et réserver hôtels
et excursions avant le départ.
w Jour 1. Arrivée à l’aéroport Felix Eboué.
Balade sur la place historique des Palmistes,
suivi d’un verre sur place. N’hésitez pas à
goûter les fameux madras dans l’un des
nombreux camions ambulants qui longent la
place. Nuit à Cayenne.
w Jour 2. Matin départ pour Kourou et les
îles du Salut en catamaran. Visite guidée
des vestiges du bagne pendant la journée,
baignade. Nuit en hamac dans l’ancien dortoir
des bagnards ou en chambre climatisée, avec
vue sur la mer.
w Jour 3. Visite de l’île de Saint-Joseph le
matin. Départ dans l’après-midi : dégustation
des fameuses glaces locales le long du lac
de Kourou et visite de la ville. Nuit à Kourou.
w Jour 4. Visite du Centre spatial guyanais
(CSG). Après-midi : visite du zoo de
Montsinery. Fin d’après midi : départ pour
la réserve naturelle de Kaw – soirée dédiée
à l’observation des caïmans dans le marais.
Idées de séjour
A prévoir
w Lancement fusée : 1 fois par mois (Vega, Ariane, Soyouz) Attention : fermeture des
îles du Salut à Kourou.
w Camp de la transportation : Visite uniquement les dimanches à Saint-Laurent du Maroni.
w Saison des pontes des tortues marines : A partir d’avril jusqu’en août (émergences
incluses) à Awala-Yalimapo (tortues vertes et luth) et Rémire-Montjoly (tortues luth et
olivâtres).
w Marché de Cacao et musée des Insectes : Uniquement le dimanche à Cacao.
w Marché de Cayenne : Les mercredi, vendredi et samedi matin.
w Shopping à Cayenne : Magasins fermés le lundi et toute la semaine entre midi
et 16h.
15. INVITATIONAUVOYAGE
13IDÉES DE SÉJOUR
w Jours 4 à 8. Départ pour une randonnée
de cinq jours d’immersion totale au cœur de
la forêt primaire. Découverte de la faune et
de la flore. Nuits en hamac.
w Jour 9. Retour à Saül. Transfert jusqu’à
Kourou. Faire les provisions en chemin pour
les deux jours suivants. Nuit à Kourou.
w Jour 10. Départ pour les îles du Salut
avec hamac (pas de moustiques sur les îles),
nourriture et boissons. Nuit au paradis.
w Jour 11. Retour des îles en fin d’après-midi.
Nuit à Kourou.
w Jour 12. Départ pour déjeuner à Sinnamary,
puis visite d’Iracoubo. Arrivée à Saint-Laurent-
du-Maroni.
w Jour 13. Visite de Saint-Laurent et du
camp de la Transportation. Dîner sur les rives
du fleuve.
w Jours 14 à 17. Départ pour cinq jours de
pirogue en terre bushinengé.
w Jour 18. Arrivée à Maripasoula. Balade
dans la plus grande commune française avec
une étape chez Dédé pour boire un verre.
w Jour 19. Transfert et retour à Cayenne.
w Jour 20. Marché de Cacao ou visite
des communes et des sentiers proches de
Cayenne.
w Jour 21. Marché de Cayenne et derniers
achats. Départ en avion.
w On peut modifier ce séjour si l’on n’est
pas marcheur et découvrir la région de
Kaw, se rendre à Oiapoque, au Brésil, et
profiter du fleuve Oyapock, par exemple. Il est
également possible d’allonger les excursions
et de privilégier une région, comme celle de
la Mana et d’Awala-Yalimapo, non loin de
Saint-Laurent. Se rendre au Suriname restera
un moyen fabuleux de pénétrer un peu plus à
l’intérieur du plateau des Guyanes, et sachez
que cette destination épicée ne déçoit pas.
w Il ne faut pas avoir peur de tenter un
long séjour en Guyane, bien au contraire.
Le département, même après plusieurs
voyages, ne manque jamais d’étonner. Les
multiples fleuves ne se ressemblent pas
et chacun a son charme. On peut alors en
remonter ou en descendre plusieurs et en
profiter pour s’enfoncer un peu plus dans
l’Amazonie. C’est l’occasion de randonner
de Cacao à Saül puis de descendre la Mana
en pirogue et de faire un périple unique.
C’est la possibilité d’aller là où trop peu
se rendent : le fleuve Sinnamary, la région
d’Iracoubo ou le Tapanahony. On peut aussi
se détendre et profiter des environnements
qui nous charment : les plages de Montjoly
et d’Awala-Yalimapo, les îles du Salut et
les campements agréables un peu partout.
L’émerveillement devrait être au rendez-vous
et les souvenirs nombreux.
Séjours thématiques
La Guyane est propice aux séjours théma-
tiques car elle offre un panel d’activités,
toutes plus alléchantes les unes que les
autres. On peut alors privilégier un mode de
transport, une région, une activité ou encore
tout cumuler !
Le Maroni et le Tapanahony :
fleuves, forêt et populations
Fleuve frontière avec le Suriname où vivent,
sur les deux rives confondues, les multiples
ethnies amérindiennes et les Noirs marrons.
Prévoir quelques jours ou faire appel à un
prestataire pour l’organisation d’une remontée
(5 jours) du Maroni au départ de Cayenne ou
Saint-Laurent jusqu’à Maripasoula, retour
à Cayenne en avion et inversement pour la
descente. Ce circuit vous permettra d’aller
à la rencontre de ces populations qui vivent
entre modernité et traditions ancestrales :
de nombreuses haltes durant la journée
ainsi que les nuits passées en carbet dans
les villages vous laisseront des souvenirs
inoubliables !
Même type de circuit mais un peu plus long
(9 jours) sur un affluent du Maroni côté suri-
namien, le Tapanahony : l’un des lieux les plus
saisissants, une remontée inoubliable.
Vestiges d’un passé pénitentiaire
Quelques jours suffiront pour vous rendre
compte des épouvantables conditions de
détention des bagnards à l’époque péniten-
tiaire. Deux régions sont concernées par les
implantations du bagne : Kourou, avec les îles
du Salut, et Saint-Laurent, où sont arrivés les
premiers convois de forçats. Vous y visiterez
le camp de la Transportation dont la plupart
des bâtiments ont été restaurés ainsi que le
camp de la Relégation de Saint-Jean, situé
également sur l’ancien territoire pénitentiaire
du Maroni. Deux jours aux îles du Salut, en
voilier ou catamaran, afin de débarquer sur
l’île Royale où vous pourrez emprunter les
deux itinéraires et voir les anciens bâtiments
administratifs, et sur l’île Saint-Joseph, où
la nature a repris ses droits sur les cachots
de réclusion.
16. 14 IDÉES DE SÉJOUR
Difficile d’accès, l’île du Diable était réservée
aux prisonniers politiques ; on peut en faire
le tour en bateau. À Montsinéry, vous pouvez
compléter votre circuit par le sentier pédestre
du bagne des Annamites où furent détenus
des prisonniers indochinois.
Faune sauvage
La Guyane permet à tous les curieux et
amoureux de la nature d’assouvir leurs
passions. De nombreux territoires, peu
foulés par l’homme, permettent des immer-
sions propices aux observations. Certaines
balades vous permettront de voir des espèces
animales, mais, comme c’est le cas pour
toute la faune sauvage, il faut savoir que leur
approche en milieu naturel reste aléatoire.
Les insectes et papillons, dont les fameux
morphos, peuvent être observés lors de
vos excursions pédestres, au sentier de la
montagne Trésor par exemple ou lors d’une
balade en pirogue ou canoë sur la crique
Gabriel. Pour voir des oiseaux et reptiles en
tout genre, prévoyez un circuit de deux jours
aux marais de Kaw. Une escapade est abso-
lument indispensable pour qui veut observer
jacanas noirs, hérons, cocoyes, cormorans
olivâtres, caïmans, singes, cabiaïs… Les
paysages sont époustouflants et les rencontres
animalières surprenantes. Le must est de
pouvoir y passer une nuit pour apprécier
pleinement le calme qui règne et entendre de
très près des cris inattendus (singe hurleur
notamment !). Du côté de Sinnamary, les
marais de Yiyi permettent d’observer l’envol
des ibis rouges, à l’aube ou au crépuscule.
D’avril à juillet, partez à la recherche des
énormes tortus luths qui viennent pondre sur
les plages, notamment sur celle des Hattes
à Awala-Yalimapo. Enfin, sachez qu’il existe
des circuits d’approche animalière durant
lesquels sont testées différentes techniques
d’observation de la très riche faune du pays.
Sport et nature
Les excursions, de plus en plus nombreuses,
combinent une découverte de la nature avec
des activités sportives. Ainsi, vous pouvez,
en une ou deux journées, faire des balades
en quad ou à VTT aux alentours de Cacao,
chevaucher un jet-ski sur le fleuve Montsinéry
ou faire du canoë dans l’une des nombreuses
criques de la région. Des circuits plus longs
sont possibles, par exemple la crique Portal
(au départ de Mana) en canoë sur six jours.
Pour les férus de marche, des treks de six
jours en forêt profonde sont réalisables à Saül.
Poissons et pêche sportive
Avec la collaboration de Patrick Fresquet.
Les passionnés de pêche trouveront leur
bonheur en partant au large des îles du Salut
pour une journée de pêche au tarpon ou pour
plusieurs jours en rivière (Approuague, Kaw,
Sinnamary…). La pêche de loisirs ou la pêche
sportive en Guyane est l’un des meilleurs
moyens de découvrir la nature mais également
d’y survivre. Avec la pêche à la ligne, les
techniques sont multiples et demandent
de comprendre le territoire du poisson et
d’adapter la technique à son comportement.
Les poissons de Guyane sont excellents et
la pêche offre cette opportunité unique de
découvertes gustatives. On pêche aussi pour
le plaisir sportif, celui de leurrer l’animal et
de le relâcher. Sachez que vos guides sont
parmi les premiers protecteurs du milieu
naturel et que le prélèvement est fait avec
éthique. Vous n’êtes pas pêcheur ou vous avez
pêché enfant ? L’apprentissage commence
par les petits poissons que l’on peut relâcher,
servis frits à l’apéritif ou qui peuvent servir
d’appât. Puis, on essaye de prendre de plus
gros poissons sans négliger les moments
de découverte d’un petit moment de vie en
forêt, des baignades dans une eau claire non
polluée, souvent précédées de randonnées
en forêt primaire.
Que ce soit en pêche en mouvement ou en
pêche statique, il faut de la patience, de la
discrétion et de la persévérance, ce qui offre
nombre de chances de rencontrer la faune
sauvage. Vous êtes un pêcheur assidu et très
technique, en bonne condition physique ? Alors
les expéditions donnent l’opportunité d’aller
dans des zones très sauvages, où fleuves et
forêt impliquent un rythme de pêche adapté
au déplacement, au bivouac et à la vie en forêt
et occupent une bonne partie du séjour. Même
l’accompagnant n’a pas le temps de s’ennuyer.
Écotourisme au sein
des tribus amérindiennes
Des Amérindiens se sont regroupés autour des
communes de Kourou et d’Awala-Yalimapo. Il
est possible de dormir chez l’habitant et de
découvrir leur artisanat. Pour les plus aventu-
riers, leur territoire originel s’étend au sud de
la Guyane, dans la zone d’accès règlementée
qui s’étend de Maripasoula à Camopi. Depuis
1970, cette zone n’est accessible qu’après
autorisation préfectorale. En fonction de vos
envies, renseignez-vous auprès des guides
locaux, indispensables à cette découverte.
17. INVITATIONAUVOYAGE
PARTIR EN VOYAGE ORGANISÉ
Voyagistes
Spécialistes
Vous trouverez ici les tour-opérateurs spécia-
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eux-mêmes leurs voyages et sont générale-
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la région sur le bout des doigts. À noter que
leurs tarifs se révèlent souvent un peu plus
élevés que ceux des généralistes.
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et de 14h à 18h30, le samedi de 14h à 18h.
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permettent de découvrir la Guyane. Deux
randonnées pédestres dans l’enfer vert, un
autotour et un circuit découverte de l’Ama-
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Antilles Évasion Voyages propose des voyages
balnéaires, des excursions et des séjours
combinés. Il est possible de découvrir la
Guyane grâce à des circuits organisés et des
autotours à la carte selon les envies de chacun
(sport, détente, découverte). Les circuits sont
extensibles (courts séjours, excursions, visites
à rajouter). Plus de 100 hôtels de catégories
diverses et des offres spéciales, des promo-
tions, des informations et un diaporama à votre
disposition sur le site de ce tour opérateur.
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groupes (6 à 12 participants), l’agence permet
de découvrir de façon authentique les ethnies,
les fêtes locales ou les paysages les plus
reculés du monde, dans un esprit d’échange
et de convivialité, loin des hordes de touristes.
L’autotour « Aventures guyanaises » permettra
de sillonner la Guyane pendant 14 jours.
CHAMINA VOYAGES
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Langogne
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randonnées avec carnets de route ou un
accompagnateur à travers les cinq continents.
L’hébergement se fait en bivouac, gîte, hôtel
grand confort, chambre d’hôtes, afin de rester
au plus près de la nature. En Guyane le séjour
« Découverte guyanaise » vous entraînera
pendant 7 jours et 6 nuits au cœur de la
végétation luxuriante de l’Est du département
où vous aurez le plaisir de découvrir les îles
du Salut en voilier, le fleuve Approuage, les
nuits en carbet, et de vous initier à l’orpaillage.
Vous aurez ensuite la possibilité de prolonger
votre séjour sur le département, ou bien de
partir à la découverte du Suriname, du Brésil
ou encore des Antilles.
ESCURSIA
2, rue Jean-Emile Laboureur
Nantes
& 02 53 35 40 29
www.escursia.fr
contact@escursia.fr
Spécialiste des voyages scientifiques, Escursia
propose un circuit de 11 jours et 9 nuits pour
découvrir la Guyane. Le circuit « Forêts et
littoral guyanais » vous plongera au cœur
de la forêt le long de sentiers botaniques
accompagnés par des spécialistes de l’éco-
système guyanais.
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Général de Gaulle, 59110 La Madeleine –
& 03 62 27 51 12.
Comment partir ?
18. 16 COMMENT PARTIR ?
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Paris & 0 826 88 20 80
www.huwans-clubaventure.fr
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Club Aventure s’engage dans une logique de
tourisme responsable, attache une grande
importance à la préservation de l’environne-
ment et souhaite respecter l’héritage culturel
des populations rencontrées lors des voyages.
Spécialiste des voyages randonnées, trekkings
et aventures, le tour-opérateur programme
notamment un voyage de 8 jours à destination
de la Guyane. « Découverte de la Guyane
en liberté » est un séjour qui permet d’avoir
une première approche de l’Amazonie, une
initiation à la vie locale et de découvrir les
surprenantes îles du Salut et le centre spatial
guyanais.
IMAGES DU MONDE
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À deux pas de la tour Eiffel, l’équipe de spécia-
listes d’Images du Monde vous recevra sur
rendez-vous dans son Espace Voyage : Arabica
de Guyane servi dans le salon de l’agence puis
projection sur grand écran des sites incon-
tournables de la Guyane et des différentes
possibilités d’hébergement.
Votre conseiller « construira » votre voyage
selon vos envies : navigation à bord d’un
catamaran à destination des îles du Salut,
séjour chargé d’histoire sur l’île royale, nuit en
carbet en pleine forêt tropicale, descente de
fleuve en pirogue, sensibilisation à l’écosys-
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destiné à ceux qui aiment la nature, la
découverte et qui sont capables de mettre le
confort de côté quelques jours pour une réelle
approche de la forêt amazonienne (3 nuits
en hamac et 7 nuits en hôtel). De Cayenne à
Kaw en passant par l’Approuague et les Iles
du Salut offre un bel aperçu de la Guyane, la
forêt amazonienne et des fleuves qui forment
un réseau hydrographique très dense.
Généralistes
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Ouvert du lundi au vendredi de 8h à 17h et le
samedi de 9h à 11h30. Horaires d’été en juillet
et août : de 8h à 14h30 du lundi au vendredi.
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Carrefour – 97351 Matoury
20. 18 COMMENT PARTIR ?
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une journée en pirogue sur la rivière, direction
Cacao et son marché, à partir de 45 E.
w Artisanant Amérindien : pour apprendre à
concevoir un ciel de case traditionnel, à partir
de 70 E la journée, repas inclus.
w Maroni : visite des villages noirs marrons
et amérindiens entre Guyane et Suriname,
remontée ou descente du fleuve en 4 jours,
à partir de 598 E.
w Approuague : séjour dans le magnifique
camp Cisame en forêt, où de nombreuses
activités sont proposées (initiation à
l’orpaillage, balade en forêt, tressage,
descente de fleuve en gilet...) à partir de
179 E et gratuit pour les enfants de moins
de 10 ans.
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le samedi de 9h à midi.
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îles du Salut, ainsi que la visite guidée de
l’île Royale, des sorties de pêche en rivière
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soirée, et de 98 E pour la nuitée (en hamac ou
en lit) ou encore en cabine pour un supplément
de 70 E. Comptez 148 E pour profiter durant
24 heures des marais. Possibilité de loger en
suite familiale (2 lits doubles, 1 lit simple) pour
un supplément de 198 E.
w Maroni : montée ou descente du fleuve
sur 4 à 5 jours à partir de 598 E.
w Approuague : 2 ou 3 jours à la découverte
de ce fleuve méconnu et pourtant magnifique,
séjour au Camp Athanase à partir de 200 E.
w L’autotour de 8 jours est une formule
sympathique pour ceux qui sont épris de
liberté, à partir de 990 E/personne pour
2 personnes en chambres doubles.
OYAPOCK ÉVASION
Résidence Onozo
28 rue Milienne-Mandé
SAINT-GEORGES-DE-L’OYAPOCK
& 0694 94 69 62 / 0694 12 13 09
& 06 94 96 19 61
www.oyapock-evasion.com.br
oyapock.evasion@wanadoo.fr
Comptez de 59 E à 80 E par jour et par
personne, en fonction de l’excursion choisie.
Thierry Beltan vous emmène aussi loin que
vous le souhaitez sur le fleuve Oyapock, le
21. INVITATIONAUVOYAGE
19COMMENT PARTIR ?
tout dans une ambiance sympathique de
découverte de villages amérindiens et brési-
liens. Il organise des séjours à Macapa ou a
Belem au départ de Cayenne (Macapa à partir
de St-Georges : 3 jours + 3 nuits : 299 E
à partir de 15 personnes). Thierry propose
aussi ses services de piroguier pour faire
la traversée depuis Saint-Georges jusqu’à
Oyapoque (Aller-retour : 7 E par personne,
pour un groupe de 10 personnes, compter
10 E si le groupe fait moins de 10 personnes).
Ne manquez pas les inoubliables séjours entre
fleuves et forêt, pour découvrir les Inselbergs
ou encore la Montagne d’Argent (2 jours +
une nuit : 299 E à partir de 8 personnes).
C’est aussi un excellent guide pour découvrir
Ouanary (1 journée : 79 E par personne
ou 2 jours + une nuit : 169 E à partir de
5 personnes). Vous pourrez aussi découvrir
le saut Anawa à la journée avec baignade au
programme pour 89 E. Réservez toutes ces
excursions à l’avance, ce sont des produits
personnalisés.
TAKARI TOUR
Au centre commercial Family Plaza
CAYENNE
& 05 94 38 08 88
www.takaritour.com
info@takaritour.com
Ouvert du lundi au samedi de 9h30 à 20h
en continu.
Voici quelques-unes des différentes formules
proposées par Takari Tour, grand spécialiste
de la Guyane :
w Camp Athanase : depuis Regina,
découverte du fleuve Approuague, l’un des
plus sauvages de la Guyane, à partir de 200 E.
w Camp Aimara : expédition sur le fleuve
Sinnamary avec nuit en carbet et observation
de la faune, à partir de 180 E.
w Maroni : 4 jours sur le fleuve mythique de
la Guyane, à partir de 598 E.
w Saül : 3 jours et 2 nuits en plein cœur de
la Guyane, à partir de 395 E.
Sites comparateurs et enchères
BILLETSDISCOUNT
www.billetsdiscount.com
contact@cercledesvacances.com
Le site de Billetsdiscount permet de comparer
les tarifs de vol de nombreuses compagnies
à destination de tous les continents. Outre la
page principale avec un masque de recherche
général, des onglets spécifiques (Antilles, Océan
Indien, Océanie, Amérique du Nord et Asie)
permettent de cibler davantage les recherches.
ILLICOTRAVEL
www.illicotravel.com
commercial@illicotravel.com
Illicotravel permet de trouver le meilleur prix
pour organiser vos voyages autour du monde.
Vous y comparerez les billets d’avion, hôtels,
locations de voitures et séjours. Ce site très
simple offre des fonctionnalités très utiles
comme le baromètre des prix pour connaître
les meilleurs prix sur les vols à plus ou moins
8 jours. Le site propose également des filtres
permettant de trouver facilement le produit qui
répond à tous vos souhaits (escales, aéroport
de départ, circuit, voyagiste…).
JETCOST
www.jetcost.com
Jetcost compare les prix des billets d’avion
et trouve le vol le moins cher parmi les offres
et les promotions des compagnies aériennes
régulières et low cost. Le site est également
un comparateur d’hébergements, de loueurs
d’automobiles et de séjours, circuits et croi-
sières.
PARTIR SEUL
En avion
Les compagnies Air France et Air Caraïbes
proposent des vols Paris – Cayenne. Il faut
compter 9 heures de vol à l’aller, et 8 heures
30 au retour. À noter que la variation de prix
(de 700 à 2 000 E !) dépend de la compagnie
empruntée mais, surtout, de la date de votre
voyage. Pour obtenir des tarifs intéressants,
abonnez-vous aux newsletters des compa-
gnies respectives, des promos régulières
sont proposées.
w Pour aller au Suriname, Air France propose
plusieurs vols à destination de Paramaribo via
Amsterdam. Comptez minimum 11h depuis
Paris-CGD, avec une escale à Amsterdam.
Les compagnies KLM et Surinam Airways
relient également Amsterdam à Paramaribo,
pour des prix entre 800 et 2 000 E.
22. 20 COMMENT PARTIR ?
AIR CARAÏBES
& 0820 835 835
www.aircaraibes.com
Cette compagnie aérienne propose trois
vols hebdomadaires entre Paris-Orly Sud
et Cayenne les lundi, mercredi et vendredi.
Egalement des liaisons quotidiennes indirectes
entre Paris et Cayenne via Pointe-à-Pitre et
Fort-de-France.
Air Caraïbes propose de nombreux vols au
départ de Paris et dessert les destinations
caribéennes suivantes en vol régulier : Fort-
de-France, Pointe-à-Pitre, Saint-Martin (Grand
Case), Saint-Barthélemy, Sainte-Lucie, Cuba
(La Havane) et Saint-Domingue. Pour connaître
les tarifs, il est préférable de contacter direc-
tement Air Caraïbes. Le programme d’abon-
nement et de fidélisation de la compagnie
Préférence, existe pour le grand public et
les sociétés. Possibilité de réserver en ligne
via le site Internet et d’émettre des billets
électroniques sur l’ensemble du réseau. Vous
pouvez également accéder à de nombreuses
villes des Etats-Unis en prenant un vol pour
Sainte-Lucie avec Air Caraïbes. Ensuite les
connexions sont facilitées vers Miami, Atlanta,
Toronto, New York, Los Angeles.
AIR FRANCE
Invalides
2, Rue Robert Esnault-Pelterie (7e
)
Paris & 0892 70 26 54
www.airfrance.fr
Air France propose un vol quotidien direct de
Paris à Cayenne.
w Autres adresses : 2 Place Porte Maillot,
75002 Paris
Location de voitures
ALAMO – RENT A CAR
& 08 05 54 25 10
www.alamo.fr
Avec 40 ans d’expérience, Alamo possède
actuellement plus d’1 million de véhicules
au service de 15 millions de voyageurs
chaque année, répartis dans 1 248 agences
implantées dans 43 pays dont 280 aux États-
Unis. Des tarifs spécifiques sont proposés,
comme Alamo Gold aux États-Unis, le forfait
de location de voiture tout compris incluant
les assurances, les taxes, les frais d’aéroport,
un plein d’essence et les conducteurs supplé-
mentaires. Alamo met tout en œuvre pour une
location de voiture sans souci.
AUTO EUROPE
& 0 800 940 557
www.autoeurope.fr
reservations@autoeurope.fr
Auto Europe négocie toute l’année des tarifs
privilégiés auprès des loueurs internationaux
et locaux afin de proposer à ses clients des
prix compétitifs. Les conditions Auto Europe :
le kilométrage illimité, les assurances et
taxes incluses dans de tout petits prix et
des surclassements gratuits pour certaines
destinations. Vous pouvez récupérer ou laisser
votre véhicule à l’aéroport ou en ville.
Surbooking, annulation, retard de vol :
obtenez une indemnisation !
AIR-INDEMNITE.COM
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Des problèmes d’avion (retard de vol, annulation ou surbooking) gâchent le séjour de
millions de vacanciers chaque année. Bonne nouvelle : selon la réglementation, les
voyageurs ont droit jusqu’à 600 € d’indemnité par passager ! Mauvaise nouvelle :
devant la complexité juridique et les lourdeurs administratives, très peu de passagers
parviennent en réalité à se faire indemniser.
w La solution? air-indemnite.com, pionnier et leader français depuis 2007, simplifiera
toutes les démarches en prenant en charge l’intégralité de la procédure. Analyse et
construction du dossier, échanges avec la compagnie, suivi de la procédure, versement
des indemnités : air-indemnite.com s’occupe de tout et obtient gain de cause dans
9 cas sur 1O. Air-indemnite.com se rémunère uniquement par une commission sur
l’indemnité reçue. Si la réclamation n’aboutit pas, rien ne sera donc déboursé !
23.
24. 22 COMMENT PARTIR ?
BSP AUTO
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Ouvert tous les jours de 9h à 22h. Devis gratuit.
À partir de 28 E par jour pour une durée de
7 jours en catégorie A.
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centres-villes. Les prix proposés sont parmi
les plus compétitifs du marché. Les tarifs
comprennent toujours le kilométrage illimité
et les assurances. Les bonus BSP : réservez
dès maintenant et payez seulement 5 jours
avant la prise de votre véhicule, pas de frais
de dossier ni d’annulation, la moins chère
des options zéro franchise.
TRAVELERCAR
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Paris
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Service disponible aux aéroports de Roissy-
CDG, Orly et Beauvais.
TravelerCar est une plateforme d’économie
du partage appliquée à la voiture. L’idée qui
préside à ce service innovant est finale-
ment assez simple : voyager futé, faire des
économies et agir éco-responsablement en
mutualisant l’usage de votre voiture durant
vos vacances. Vous contactez TravelerCar en
amont afin de rendre votre véhicule dispo-
nible à la location pendant la durée de votre
voyage. TravelerCar s’occupe de tout (prise
en charge de la voiture sur un parking de
l’aéroport de départ, mise en ligne de votre
voiture sur l’interface de location, gestion de
la location et des paiements, assurance tous
risques, remise de la voiture à l’aéroport le
jour de votre retour, etc.). Quand bien même
votre voiture ne serait pas louée, ce service
vous permet non seulement de vous rendre
à l’aéroport et d’en repartir sans passer par
la case transports en commun ou taxi mais
aussi de ne pas payer de parking à l’aéro-
port pour la période de votre voyage ! Vous
pourrez également louer une voiture sur l’in-
terface TravelerCar.com, à des tarifs souvent
très avantageux par rapport aux loueurs
habituels.
w Autres adresses : Parking Orly. 4,
avenue Charles Lindbergh – 94656 Rungis
– 77990 Mauregard
SÉJOURNER
Se loger
Hôtels
L’offre hôtelière en Guyane est suffisante et
répartie sur le littoral. Malheureusement,
cette offre voit ses limites dans certaines
villes lors de grandes manifestations ou de
périodes de grande affluence (fête patronale,
pont, etc.). Bien que la plupart des grandes
villes proposent des hôtels allant de 1 à
3-étoiles, on trouve très peu de catégories
intermédiaires. Lorsque les villes, communes
ou villages ne disposent pas d’hôtels, ce sont
les gîtes, meublés et campements touris-
tiques en carbet qui prennent le relais. Ces
types de structures présentent souvent des
atouts : ambiance traditionnelle, environne-
ment agréable, bon rapport qualité/prix. La
liste des hôtels (noms, coordonnées télé-
phoniques, adresses…) est disponible à
la Fédération des offices du tourisme et
syndicats d’initiative de la Guyane (FOTSIG)
ou dans les offices du tourisme et syndicats
d’initiative des villes concernées, mais elle
n’est pas mise à jour régulièrement. Si vous
entreprenez une escapade au Suriname, vous
serez certainement surpris par le dévelop-
pement de l’offre hotelière, surtout dans la
capitale Paramaribo, dans laquelle plusieurs
hôtels de qualité ont fait leur apparition ces
dernières années.
w Le site du Comité du tourisme de la
Guyane, www.tourisme-guyane.com, dresse,
entre autres, une liste des hébergements
répertoriés sur le territoire en fonction du
lieu et de sa catégorie.
Campings
Pour l’heure, il n’existe pas de camping sur
place. Même le camping sauvage n’est pas
pratiqué. Les différents carbets le long des
villages, des fleuves et en forêt favorisent
agréablement la pose du hamac.
Bons plans
w Le label Clévacances est une marque
de qualité nationale pour les locations de
25. INVITATIONAUVOYAGE
23COMMENT PARTIR ?
vacances. Les établissements labellisés sont
sélectionnés selon les critères suivants :
l’environnement, l’aménagement intérieur,
l’équipement, le confort et l’accueil. Plusieurs
établissements sont référencés en Guyane,
offrant jusqu’à 5 catégories de confort (1, 2,
3, 4 ou 5 clés). Il s’agit de chambres (pour
1 ou 2 personnes) et de studios (pour 2, 3 ou
4 personnes) dans et autour de Cayenne,
Matoury, Macouria et Kourou.
w Campement touristique en carbet.
L’environnement géographique de la Guyane
rend ce type de structure très adapté à la
découverte de la région. Il s’agit généralement
de carbets (constructions en bois ouvertes
avec un toit en feuilles de palmier reposant
sur quatre poteaux), plus ou moins aménagés
(table, bancs). Leur avantage est de
proposer un hébergement traditionnel, très
fréquemment en bordure de fleuve ou de
crique (petit cours d’eau), dans un cadre
dépaysant. Il est possible de dormir en carbet
partout en Guyane, sauf à Cayenne.
L’offre en campement touristique est large
et va du lodge au carbet simple, et le coût
de ce type d’hébergement sec est ce qu’il y
a de plus économique dans le département
(de 5 E à 15 E par nuit si vous disposez de
votre hamac). Nombreux sont les prestataires
qui proposent des forfaits (transfert en canot,
hébergement, restauration, balades en forêt,
activités diverses…). Vous pourrez consulter
notre sélection (par région), mais n’hésitez pas
sur place à fonctionner au feeling. Il est d’ail-
leurs judicieux de prévoir l’achat d’un hamac
et d’une moustiquaire adaptée (sans alvéoles,
qu’il faut traiter contre les moustiques) dès
votre arrivée, même si certains prestataires
les louent ou les prêtent.
w Gîtes de France. Le parc d’hébergement
de Gîtes de France en Guyane est composé
de plus d’une vingtaine de structures. Ces
hébergements sont situés essentiellement
sur le littoral de l’ouest et à l’est. Le relais
Gîtes de France propose plusieurs formules :
la table d’hôte, le carbet d’hôte, le gîte rural,
le gîte de séjour, le gîte d’Amazonie. Ces
établissements sont classés par épi et vous
offrent qualité, caractère et authenticité. Le
guide des établissements Gîtes de France
est disponible gratuitement dans la section
Gîtes de France située dans l’immeuble PNR
au 31, rue François-Arago à Cayenne. Plus
d’informations sur www.gites-de-france.com
Certains de ces gites portent également le
label Bienvenue à la ferme, désignant des
hébergements proposés dans l’enceinte
d’exploitations agricoles.
CLÉVACANCES GUYANE
Comité du Tourisme de la Guyane
12, rue de Lallouette
CAYENNE
& 05 94 29 65 00
www.clevacances.com
973@clevacances.com
Pour obtenir des informations sur les 75 héber-
gements labélisés Clévacances.
ESCAPADE CARBET
& 06 94 42 11 82
www.escapade-carbet.com
infos@escapade-carbet.com
Leur slogan veut tout dire : « Parce qu’un bon
hamac vaut mieux qu’un mauvais lit... ». Ce
site extrêmement bien conçu répertorie les
différents carbets de Guyane où il fait bon
poser son hamac. Fiches explicatives avec
la capacité d’accueil, les tarifs, présentation
du site et des activités disponibles, ainsi que
des conseils aux randonneurs. À consulter
sans modération !
Se déplacer
Avion
L’avion permet de relier Cayenne, Saül,
Saint-Laurent, Papaïchton, Gran Santi et
Maripasoula. La vue est magnifique car
le survol de la dense forêt amazonienne
ressemble à un immense champ de brocolis
d’où quelques inselbergs surgissent parfois
comme par magie. Les lignes entre certaines
communes (Cayenne-Maripasoula, par
exemple) vous permettent quelquefois de
gagner trois à quatre jours de remontée de
fleuve en pirogue. Le visiteur a souvent la
possibilité d’effectuer l’un des trajets en avion,
l’autre en pirogue. Les déplacements par la
voie des airs en Guyane procurent assurément
un spectacle féerique.
Pour découvrir les charmes de certains sites
historiques ou lieux de paix, une compagnie
assure la liaison à partir de Cayenne : Air
Guyane Express.
AIR GUYANE EXPRESS
Aéroport international Félix Éboué
CAYENNE
& 05 94 29 36 30
www.airguyane.com
reservations@airguyane.com
Vols intérieurs Cayenne – Maripasoula – Saül
– Saint-Laurent – Grand Santi.
26. 24 COMMENT PARTIR ?
Bateau
Jusqu’à un passé récent, le bac était très
utilisé en Guyane pour franchir les fleuves
qui coupent la route du littoral, ce qui rendait
les trajets beaucoup plus difficiles qu’ils ne
le sont aujourd’hui.
Depuis, des ponts ont été construits partout où
ils étaient nécessaires, formant des ensembles
quelquefois impressionnants, comme le pont
de la rivière de Cayenne. Le seul bac actuel-
lement en fonctionnement est celui de Saint-
Laurent, la Gabrielle. Il permet de traverser
le Maroni pour se rendre à Albina, le village
frontière d’avec le Suriname.
w Au départ de Saint-Laurent-du-Maroni :
lundi, mardi, jeudi et vendredi, départs à 7h,
9h, 14h et 17h. Départs supplémentaires
le vendredi à 8h, 15h et 16h. Le mercredi,
départs à 7h, 8h et à 17h. Le samedi, départs
à 8h et à 9h. Le dimanche, à 15h, 16h et à
17h. Il n’y a donc aucune liaison le samedi
après-midi et le dimanche matin.
w Au départ d’Albina : lundi, mardi et jeudi,
départs à 8h, 10h, 15h et 17h30. Le mercredi
à 7h30 et à 17h30. Le vendredi à 7h30, 8h30,
9h30, 14h30, 15h30, 16h30 et 17h30. Le
dimanche à 15h30, 16h30 et à 17h30. Il n’y
a pas de traversée le samedi.
w Tarifs : Compter 4 E la traversée pour
une personne. 33 E pour un véhicule et son
chauffeur, 15 E pour une moto. Sinon, pas
de panique si vous avez raté le bac car de
nombreux canotiers indépendants assurent
la liaison de façon aléatoire pour un prix se
négociant entre 2,50 E et 5 E (plus vous serez
nombreux à bord, plus il vous sera facile de
négocier !). Cette solution est très pratique
car même en l’absence de bac, la traversée
reste possible et rapide.
w Pirogue. La pirogue est souvent l’unique
moyen de transport pour gagner les communes
situées le long des fleuves. Ces longues artères
fluviales, qui pénètrent jusqu’au cœur de la
Guyane, offrent des paysages inoubliables. Les
Se déplacer vers les pays frontaliers
Loin d’être un terminus, la Guyane est un point de départ idéal pour partir à la
découverte des régions limitrophes. Brésil, Suriname, Guyana, Venezuela et même
certaines îles de la Caraïbe. Il est possible de se rendre presque partout au départ de
la Guyane, même si cette dernière n’est pas très bien desservie par les compagnies
aériennes.
w Le Brésil et le Suriname. La région de Belém-Macapa au Brésil et la Guyane ont
signé des accords de coopération économique qui se traduisent par une plus grande
facilité de déplacement transfrontalier. C’est pourquoi le visa est gratuit dès l’arrivée.
Pour se rendre au Suriname, une carte touristique de 20 E est nécessaire, remplaçant
le visa de 40 E pour les ressortissants français.
w Par la route. Aujourd’hui, il est possible de rejoindre Saint-Georges par la route
puisque celle-ci est ouverte depuis 2004. Se renseigner sur l’état de la route, surtout
en saison des pluies. Compter 3 heures en bus et 31 E pour le trajet Cayenne-Saint-
Georges, puis quelques minutes en pirogue pour traverser l’Oyapock et rejoindre le
Brésil (5 E ou 15 reais).
w Pour se rendre au Suriname, le trajet jusqu’à Saint-Laurent se fait en deux heures
trente depuis Cayenne (35,50 E). La route est très contrôlée par la gendarmerie.
N’oubliez pas vos papiers pour le contrôle d’identité à Iracoubo. De là, le Suriname est
sur l’autre rive pour 8 E au maximum la traversée (si vous êtes plusieurs à prendre
la pirogue, vous devriez pouvoir baisser le prix à 5 E). Comptez ensuite 15 E (par
personne) en taxi quatre places pour rejoindre Paramaribo. Attention, si vous prenez
la voiture au Suriname, on y conduit à gauche. De plus, il vous faudra une assurance
spécifique.
w Par avion. Plusieurs compagnies proposent des vols secs ou des séjours de 2 à
7 jours sur les destinations voisines de la Guyane. Pour les vols à destination du Brésil,
il est conseillé de s’y prendre très tôt à l’avance. Il s’agit d’une destination qui est très
prisée, surtout pendant les vacances scolaires. Quant au Suriname, il existe désormais
un vol direct à partir de Cayenne, 2 fois par semaine.
28. 26 COMMENT PARTIR ?
Voiture
Toutes les villes et communes du littoral ainsi
que quelques villes plus à l’intérieur comme
Régina et Saint-Georges sont accessibles par la
route. La signalétique est claire, et il est difficile
de s’égarer. Pour accéder à certains sites, vous
devrez prendre une route en latérite. Il n’y a pas
d’autoroute en Guyane. À l’entrée de Cayenne,
en venant de Matoury ou de Kourou, la route
à quatre voies sur 2 km est souvent appelée
« rocade ». C’est sur celle-ci que les contrôles
radar sont les plus fréquents. Attention aussi
sur la route entre Cayenne et Kourou.
w État des routes. Si de gros progrès ont
été accomplis ces dernières années avec la
construction de ponts à la place des bacs, la
mise en place de ronds-points pour éviter les
embouteillages laisse trop souvent à désirer. Par
ailleurs, l’accès à de nombreux sites touristiques
(cascades de Fourgassié, chutes Voltaire…)
passe par des pistes en latérite. Renseignez-vous
auprès des offices du tourisme ou des syndicats
d’initiative sur l’état des voies de circulation
avant de les emprunter et vérifiez votre contrat
de location (en général vous serez uniquement
assuré sur des routes goudronnées).
w Stations-service. Comme partout ailleurs,
toutes les stations-service sont ouvertes
pendant la journée ; à Cayenne, certaines ont
également des horaires de nuit (rond-point
Mirza avec les trois statuettes). En revanche,
pour de longs trajets (Cayenne-Saint-Laurent,
par exemple), il vaut mieux faire le plein avant
votre départ car après Kourou, c’est… Saint-
Laurent (soit 200 km). Sur la route de l’Est,
la pompe de Régina a fermé, tout comme
celle de Cacao, et la pompe de Saint-Georges
n’est pas toujours ravitaillée. Partez avec des
réserves d’essence dès que vous vous éloignez
des routes principales villes. Comptez environ
1,60 E le litre de super sans plomb.
w Conduite automobile. La Guyane est un
département français : on y applique donc,
en théorie, le même code qu’en France. Mais
attention ! En pratique, les conducteurs
sont souvent distraits, les scooters roulent
sans lumière, on ignore le port du casque
et le slalom à vive allure est une discipline
très prisée… En plus, les conducteurs ne
se soucient pas des autres et oublient de
signaler tout changement de direction. Aussi,
restez vigilant ! Cayenne est la seule ville où
les embouteillages sont un vrai calvaire, aux
heures des sorties des cours et lors des jours
de marché. En Guyane, il n’y a pas d’autoroute,
donc la vitesse maximale sur les nationales
est bien de 90 km/h.
w Location de voitures. Louer une voiture
est la solution la plus pratique et quasiment
indispensable pour visiter la Guyane. Les plus
grands loueurs sont présents sur la place
avec un parc assez large. La location de votre
véhicule peut se faire avant votre départ, avec
une mise à disposition à l’aéroport (moyennant
un supplément maximal de 20 E) ; vous
pouvez aussi récupérer ce véhicule dans un
point de location dans la ville de votre choix.
Attention : les assurances pour les voitures
de location ne vous couvrent pas en cas de
dommage ayant lieu sur des pistes en latérite.
Aussi, si vous envisagez de faire de longues
distances ou de la piste, n’hésitez pas à en
informer l’agence qui vous conseillera sur
les différentes options qui vous sont offertes
(comme la location de 4x4).
Taxi
Les taxis ne sont pas nombreux en Guyane.
Les prix pratiqués sont comparables à ceux
en vigueur en France.
Si vous n’avez pas prévu votre transfert à
l’aéroport de Rochambeau (voiture person-
nelle, de location…), il vous reste le bus
(que l’on peut attendre très longtemps !) et
le taxi. Le trajet jusqu’au centre-ville vous
reviendra à 35 E environ (prix majoré la nuit).
En l’absence de bus et de taxis collectifs,
vous devrez également prendre un taxi lors
de vos sorties nocturnes. Essayer de leur
téléphoner est sans espoir. Il vaut mieux se
rendre directement à la station de taxis (à
Cayenne, place des Palmistes).
Deux-roues
Parcourir le centre-ville à vélo est un projet
parfaitement envisageable. Mais en l’absence
de pistes cyclables, il faut rester vigilant : un
homme averti en vaut deux. Si vous optez pour
ce mode de locomotion, ô combien écolo-
gique !, nous vous conseillons vivement d’uti-
liser un VTT. Moins sensible aux imperfections
de certaines routes, il vous permettra d’em-
prunter les pistes en latérite qui conduisent
vers quelques sites paradisiaques. Mais il y
a trop peu de loueurs de VTT sur la place.
Auto-stop
La pratique de l’auto-stop est relativement
répandue, surtout à la sortie des grandes
villes (particulièrement à Cayenne, en direction
de Kourou, où le nombre d’auto-stoppeurs
quotidien laisse pantois tout conducteur).
Que vous soyez conducteur ou auto-stoppeur,
restez prudent. Les loueurs de voitures le
spécifient souvent dans leurs contrats.
30. Abattis
L’abattis représente la culture de subsistance
traditionnelle. Il s’agit de déboiser une parcelle
de terre et de la flamber. Ces cultures sur
brûlis redessinent le paysage. C’est un peu
l’équivalent du potager en métropole. Chacun
plante bananes, dachines, fruits et légumes
en tout genre.
Achats
On trouve à peu près tout en Guyane, avec
parfois une différence de plus de 30 à 40 % sur
certains produits par rapport à la métropole.
Les possibilités de souvenirs et de cadeaux
sont multiples : le rhum agricole ou vieux, les
liqueurs aux douze mille parfums (maracuja,
gingembre, moubin…), les confitures, etc.
Également des articles provenant de l’artisanat
local, du travail du bois, qu’ils soient créoles,
amérindiens, saramaca ou boni (vannerie,
poterie, bracelets…).
Aventure
En terre guyanaise, l’aventure sera forcément
au rendez-vous tant les possibilités d’expédi-
tions sont nombreuses. Entre la descente du
Maroni, une escapade au Suriname, une nuit
au Brésil ou une virée dans les marais de Kaw,
le dépaysement sera tel qu’il s’apparentera
vite à une aventure !
Bois
Le bois de Guyane reste une spécificité du
département. Il est extrêmement diversifié :
amaranthe, le fameux bois violet, moutouchi,
le bois précieux, l’angélique, le wapa, le
wacapou, le courbaril… autant de bois qui
témoignent de la fabuleuse biodiversité de la
forêt amazonienne. De nombreuses boutiques
en font leur commerce, particulièrement au
centre-ville de Cayenne et à Sinnamary.
Brokodé
Les Bushiningués rendent hommage aux
personnes décédées par le biais d’une
cérémonie appelée Brokodé. Durant 3 jours,
c’est la fête au village. Les populations voisines
viennent et prières, chants, danses tradition-
nelles et musiques actuelles rythment les
journées et les soirées. Cérémonie publique,
tout le monde peut y assister tout en veillant à
ne pas perturber le programme et les familles
en deuil. Environ un an plus tard, les mêmes
animations se retrouvent lors du Pubaka, la
cérémonie de levée du deuil.
Cachiri
Le cachiri est la boisson traditionnelle des
Amérindiens. Fermenté, préparé à base de jus
de manioc ou de cramanioc, de patate douce
et de jus d’ananas et de canne à sucre, le
cachiri est la boisson des fêtes, mariages,
levées de deuil, maraké… Il y a le cachiri
jaune (okï), orange (hakula) et blanc (umani).
Si vous êtes amené à goûter ce breuvage peu
ordinaire, sachez que sa fermentation est
obtenue après mastication du manioc par les
femmes du village. Depuis peu cependant, les
Amérindiens ont adopté des méthodes plus
modernes, abandonnant la mastication. Mieux
vaut être prévenu !
Carbet
C’est l’habitat traditionnel des Amérindiens,
fait d’un toit en feuilles de waï (palmier) et
tressé avec des fils d’arouman. Il est ouvert,
ce qui permet à l’air de circuler. De nos jours,
le carbet tend à être remplacé dans les villages
amérindiens par la maison en tôle ou en dur,
mais les habitants gardent tout de même un
grand carbet traditionnel, tapitu’a, pour les
célébrations et les fêtes. Ce type d’habitat
est souvent utilisé pour des hébergements
touristiques en milieu rural ou en forêt.
Carnaval
Période de liesse pour toute la population, le
carnaval en Guyane se prépare physiquement,
financièrement et psychologiquement. Il dure
au moins un mois et peut s’étaler sur trois. La
fête commence en discothèque dès le mercredi
pour certains et se termine chez Lasco… le
dimanche. Quelle endurance !
Chasse
Actuellement, le permis de chasse n’est pas
encore nécessaire. Cependant, la détention
La Guyane
en 30 mots-clés
32. 30 LA GUYANE EN 30 MOTS-CLÉS
Forêt
90 % du territoire guyanais est recouvert par
la forêt amazonienne, forêt primaire qui n’a
jamais été transformée par la main de l’homme.
L’intérieur reste impénétrable. « L’enfer vert »,
qui a longtemps caractérisé la Guyane, se révèle
être un vrai trésor, une zone géographique
palpitante et propice à l’intronisation. Les guides
connaissent parfaitement le territoire, offrent
des découvertes épatantes, tout en garantissant
le retour à bon port. Contrairement à ce que
l’on pense, la forêt est dense, mais ses espèces
sont rares car très dispersées sur l’ensemble
du territoire à l’équilibre fragile.
Fruits
Sur les marchés de Guyane, de drôles de
fruits font leur apparition : le chadek, sorte
de pamplemousse géant au goût doux et
acidulé ; le ramboutan, petit fruit aux jolis
poils rouges cousin du litchi, donne lieu à
« la fête du ramboutan » organisée par les
Hmongs à Cacao en avril. Le marché regorge
également de mangues, bananes, ananas,
oranges et citrons verts, papayes ou encore
de fruits du dragon.
Fusée
La Guyane, c’est aussi le Centre spatial
guyanais, donc la possibilité d’assister au
décollage d’Ariane 5, Soyouz ou Vega. Les tirs
programmés sont de l’ordre d’une dizaine de
lancements par an. Visiter le centre spatial
est une occasion de pénétrer dans ce monde
technologique si mystérieux et de réaliser
l’ampleur de cet objet volant. Si vous souhaitez
assister à un lancement, rendez-vous sur le
site www.cnes-csg.fr
Hamac
D’origine amérindienne, ce couchage d’une ou
deux places va de pair avec les nuits passées
en carbet. En général, une fois la posture
idéale trouvée, on y dort très bien : un peu en
travers pour tendre le tissu. Fait main dans
de multiples coloris, c’est aussi un très bon
souvenir à emporter dans ses bagages. Il ne
faut pourtant pas oublier la moustiquaire,
qui protège des insectes et animaux, tout en
maintenant la chaleur corporelle quand les
nuits sont fraîches en forêt.
Immigration
Plus de 50 % de la population locale est
d’origine étrangère. Si l’immigration fut très
importante il y a quelques années, elle n’est
pas stoppée aujourd’hui. La guerre civile au
Suriname a provoqué un véritable exode de
la population. Aujourd’hui, elle semble être
surestimée. Les Brésiliens et les Haïtiens sont
aussi très nombreux en Guyane.
Moustiquaire
Elle est absolument indispensable si vous
vous apprêtez à passer quelques nuits en
hamac, que cela soit en ville, en forêt ou sur
la plage. Vous pourrez vous en procurer chez
les « Chinois » ou près du marché à Cayenne.
Vérifiez bien qu’elle s’adapte au hamac et
qu’elle a été aspergée de répulsif.
Pêche
Vivaneaux, croupias, machoirans, palikas… la
faune aquatique étant plutôt riche, il est difficile
de revenir bredouille d’une partie de pêche.
Cette activité est très appréciée au large des
îles du Salut, un spot bien connu des adeptes
de pêche au gros du monde entier. De nombreux
records y ont été réalisés. Amusante et ne
nécessitant pas de matériel coûteux, la pêche
peut prendre des allures de concours entre les
membres de la famille. Elle se pratique seul ou
avec des prestataires, partout, aussi bien en
mer, sur le fleuve ou en rivière. Bon prétexte à
l’immersion en forêt, mais également pour offrir
à toute la famille l’occasion d’un pique-nique
près d’une crique ou à la plage.
Picolette
Pendant que certains promènent leur chien
ou chat, nombreux sont ceux qui se baladent
avec une ou deux petites cages à la main. Les
oiseaux, pour leur chant ou parure, sont très
appréciés en Guyane. De nombreux concours
sont d’ailleurs organisés, mettant en compé-
tition des picolettes, oiseaux réputés pour la
beauté de leur chant et bien d’autres qualités.
Il est difficile d’assister à ces concours très
fermés.
Pirogue
La pirogue est le seul moyen de circulation dans
l’intérieur du département, même si de plus
en plus de coques alu tendent à la remplacer.
Fabriquée artisanalement, depuis la sélection
de l’arbre jusqu’à la mise à l’eau, la pirogue est
un véritable objet d’art, parfois stylisé.
Longue et lourde, suffisamment pour trans-
porter humains et marchandises, parfaite
pour la navigation, l’équipe des piroguiers et
takaristes la mène avec brio. Sur les fleuves
habités, comme le Maroni, il y existe même la
33. DÉCOUVERTE
31LA GUYANE EN 30 MOTS-CLÉS
pirogue de ramassage scolaire, dans laquelle
montent les enfants, en gilet de sauvetage.
Sauts
Ces innombrables rapides jalonnent les
remontées ou les descentes des fleuves
guyanais. En saison sèche, il faut parfois
descendre de la pirogue pour les franchir.
Ils sont souvent, lors de vos expéditions sur
les fleuves, un lieu de halte pour installer un
bivouac ou, tout simplement, un endroit idéal
pour la baignade. Sur les criques, qui désignent
ici les rivières, on ne trouve pas de sauts.
Ti’punch
Plus qu’une tradition, c’est une institution.
Dans la plupart des établissements l’ayant sur
leur carte, si vous commandez un ti’punch, on
vous apportera carrément la bouteille, le citron
vert et le sucre de canne de manière à ce que
vous dosiez vous-même votre cocktail ! Ce
n’est pas pour autant qu’il faut en abuser…
Mais la Belle Cabresse se boit très bien, restez
donc sur vos gardes !
Touloulou
Les touloulous sont les reines du carnaval. Les
femmes, déguisées, sont rendues totalement
méconnaissables. Aucun centimètre carré de
peau ne transparaît, rien ne peut rappeler
qui se cache sous le déguisement. Pendant
toute la durée du carnaval, ce sont elles qui
invitent les hommes à danser dans les bals.
Mystérieuse et charmante, une touloulou ne
se dévoile jamais.
Touque
Ce mot désigne un baril en plastique d’une
contenance d’environ 20 litres, indispensable
sur la rivière ou le fleuve. Très pratique, mais
lourd et encombrant, il est hermétiquement
fermé et flotte en cas de chute dans l’eau. On
y garde généralement le hamac, les papiers
(pour les protéger de l’eau ou de la pluie), les
vêtements, la nourriture…
On peut les trouver chez les commerçants.
Leur vocation première était de conserver
dans la saumure la viande. Après usage,
les commerçants peuvent les vendre vides
(de 10 E à 15 E). Comme ils sont rarement
dégraissés, la corvée vous en incombera.
Zoophobie
Un territoire peuplé de bêtes sauvages et
agressives où l’homme doit lutter sans relâche
pour assurer sa survie : voilà probablement
l’idée la plus absurde qu’on entretient à propos
de la Guyane.
Le risque d’être piqué ou mordu par un serpent
ou un autre animal est en vérité extrêmement
limité. Il est donc parfaitement inutile de se
munir d’un sérum antivenimeux qui, de toute
façon, est complètement inefficace s’il n’est
pas conservé au froid.
Si, malgré cela, vos craintes ne sont pas
dissipées, demandez conseil aux gens que
vous rencontrerez sur place. Ils sauront vous
rassurer et, éventuellement, vous renseigner
précisément si un danger particulier existe
sur un site.
Faire – Ne pas faire
L’environnement sauvage de la Guyane requiert de prendre des précautions à chaque
excursion.
w Si vous faites appel à un guide pour découvrir les cours d’eau et la forêt, suivez
toujours ses explications et recommandations, il en va de votre sécurité. Les sentiers les
plus connus n’exigent pas d’accompagnateur pour les parcourir, mais prévenez toujours
quelqu’un de votre itinéraire et de votre heure de retour approximative si vous partez seul.
w Vérifiez systématiquement avant votre départ d’être muni du matériel dont vous aurez
éventuellement besoin (lampe de poche, cape contre la pluie, hamac et moustiquaire
imprégnée, crème solaire, trousse de secours et si possible, en fonction de votre
éloignement, un téléphone satellite).
w Une fois en forêt, méfiez-vous des sites d’orpaillage clandestin. Renseignez-vous
auprès des locaux afin d’éviter ces zones à risques.
w Avant de prendre des gens en photo, demandez leur autorisation.
w En cas de conflit, ne vous énervez pas et arborez un sourire, le dialogue avec les
Guyanais sera facilité.
34. L’arrivée en Guyane est un enchantement, une
confusion totale, agréable et étrange sensation
de plénitude. À l’immensité bleue de l’océan
succède l’immensité verte d’une inextricable
forêt amazonienne qui semble uniforme,
infinie, invincible et impénétrable. Seul un
cordon maritime de quelques kilomètres,
trouble et chargé d’alluvions, s’interpose
entre ces espaces grandioses, symboles de la
puissance de la nature. Jusqu’à l’atterrissage,
le voyageur ne distinguera qu’une exubérante
voûte végétale que seuls quelques fleuves
parviennent à déchirer.
Bienvenue en Guyane, royaume de la nature
et infime partie de l’Amazonie, le poumon
de la Terre !
GÉOGRAPHIE
La Guyane est située entre le 2e
et le 5e
degré
de latitude nord, au nord-est de l’Amérique
du Sud, à environ 7 100 km de la métropole.
Couvrant presque 90 000 km², la Guyane, qui
représente 1/6e
de la métropole, constitue
de loin le plus grand département français.
Au nord-ouest, le Maroni définit la frontière
naturelle avec le Suriname, et l’Oyapock, celle
avec le Brésil au sud-est. Au sud, la limite, peu
précise, est déterminée par les légendaires
monts Tumuc-Humac. L’avantage majeur de
la Guyane tient à sa position géographique
continentale. En effet, contrairement à ce
qui se passe aux Antilles ou dans les autres
territoires insulaires de l’outre-mer, il n’y a ici
jamais de cyclone.
Trois ensembles géographiques
w Terres hautes. C’est le domaine de la forêt
équatoriale, qui couvre 94 % du territoire. Le
sol, latéritique, est pauvre et peu propice à
l’agriculture. Pour résoudre partiellement ce
problème, les exploitants enrichissent la terre
en y faisant brûler certains végétaux. Les
résidus de la combustion permettent ainsi
d’effectuer une récolte. Les petites parcelles
cultivées suivant ce système sont appelées
« abattis ».
w Terres basses. Elles représentent la frange
littorale, soit environ 6 % du territoire. Suivant
l’altitude, on y rencontre des marécages, des
savanes ou des massifs forestiers. Le terme
de montagne est la plupart du temps exagéré
car seules quelques collines se détachent
du paysage.
w La mangrove. La Guyane subit les effets
d’un puissant courant marin qui porte d’ailleurs
son nom. Les fleuves déposent une quantité
colossale d’alluvions à leur embouchure. Il en
résulte que l’océan est trouble sur plusieurs
kilomètres depuis la côte. Cette spécificité
naturelle empêche le développement de
l’activité balnéaire alors qu’il est parfaitement
possible de goûter aux joies de la baignade en
Guyane. En effet, même si l’eau ne possède
pas l’aspect « paradis bleu turquoise » que
l’on rencontre dans d’autres départements
d’outre-mer, on n’y déplore que peu de
traces de pollution. Lorsque l’envasement
du littoral est plus important, les palétuviers se
développent rapidement, donnant naissance à
la mangrove qui s’étend parfois sur plusieurs
kilomètres de largeur, et qui prend de plus
en plus d’ampleur. La plage de Cayenne est
désormais une grande mangrove.
Magie des fleuves
Le réseau hydrographique en Guyane est à
la fois très riche et très particulier. Parfois
zones de loisirs, parfois uniques voies de
communication ou sites pour aventuriers, les
fleuves font partie intégrante de la vie. Cela est
surtout vrai pour les populations de l’intérieur
qui vivent sur le Maroni ou sur l’Oyapock.
L’activité touristique liée au fleuve est multiple.
Certaines rivières, appelées « criques », sont
les lieux de prédilection pour le tourisme de
fin de semaine. Un loisir très prisé consiste
à remonter ou descendre un cours d’eau en
canot pour passer la nuit dans un endroit
isolé. Vous apercevrez souvent le long des
Survol
de la Guyane
36. 34 SURVOL DE LA GUYANE
w L’Oyapock. Formant la frontière avec
le Brésil et zone d’échanges culturels et
économiques par excellence, ce fleuve est
peuplé de garimpeiros, des chercheurs
d’or brésiliens vivant sur des barges, et de
populations amérindiennes, essentiellement
des Wayapi et des Emerillon. En amont, le
village de Camopi marque la limite d’un
territoire d’accès réglementé qui forme une
sorte de sanctuaire amérindien.
CLIMAT
Bien que la Guyane fut autrefois la terre de
nombreuses épidémies, et ainsi qualifiée d’
« enfer vert », son atmosphère n’est pas aussi
ravageuse. Son climat est de type équatorial.
Il fait, certes, chaud et humide tout au long
de l’année (26 °C à 30 °C), mais les saisons
transforment le département et chacune a son
charme. Subissant la ZIC (zone intertropicale
de convergence), les vents soufflent réguliè-
rement sur le littoral guyannais.
Saisonnalité
w D’avril à début juillet : saison des pluies à
éviter. C’est la période la moins recommandée
pour se rendre en Guyane car les routes
deviennent impraticables (nids de poule,
inondations). Les longues heures de pluie
ne permettent ni de sortie en pirogue, ni de
balade en forêt et, souvent, le mois de juin, le
plus pluvieux, est l’occasion des fermetures
annuelles des commerces.
w De la mi-juillet à début novembre : saison
sèche idéale pour voyager. C’est à ce moment-
là que la Guyane est la plus belle : ciel bleu,
forêt verte et fleuves gorgés d’eau.
Les pistes sont praticables. C’est l’occasion
idéale pour pénétrer au cœur de la Guyane
en pirogue ou à pied. Il fait chaud (30 °C) et
l’humidité ambiante chute. Toutefois, à la
fin de la saison sèche, les fleuves peuvent,
parfois, ne plus être remontés entièrement
car les pirogues ne circulent plus du fait du
niveau de l’eau qui baisse.
w De la mi-novembre à février : petite saison
des pluies agréable. Les pluies reviennent et le
niveau des fleuves remonte. Le département
est agréable en plein hiver métropolitain, il
faut alors prévoir de quoi se protéger un peu
de la pluie et privilégier le littoral et l’ouest
de la Guyane car il y pleut toujours un peu
moins.
w Le petit été de mars : une brèche. Le
petit été de mars est une vraie brèche dans
la saison humide. Avant mars, il pleut un peu,
après il pleut beaucoup, même si parfois le
climat ne suit plus le calendrier. C’est un pari
risqué que de ne pas compter sur la pluie à
ce moment-là. Mais dans l’ensemble, mars
est un mois agréable pour voyager.
En forêt
Même si les températures sont relativement
constantes tout au long de l’année, la diffé-
rence entre celles de la journée et celles de la
nuit, en forêt, peut surprendre. Les variations
sont de l’ordre de dix degrés, c’est pourquoi il
faut bien se couvrir la nuit, lorsque l’on dort
en hamac (sac de couchage, couverture).
ENVIRONNEMENT – ÉCOLOGIE
Une environnement menacé
L’immense territoire naturel que constitue la
Guyane est à la fois un avantage pour la nature
qui bénéficie d’un réservoir naturel quasi
vierge, et une menace due à l’impossibilité
pour les autorités d’en contrôler efficace-
ment la totalité. Ce n’est qu’au milieu des
années 1990 que les premières parcelles
de forêt ont été interdites à la chasse. Selon
certaines études scientifiques, le territoire
fait aujourd’hui face à une raréfaction de
certaines espèces de gibier. En Guyane, les
permis de chasse ou de port d’armes sont
inexistants. Il y a tout de même 3 niveaux de
protection pour les animaux : les espèces
intégralement protégées (kwata, saki-satan,
saki à face pâle, ocelot, puma, jaguar, aras
et autres perroquets, caïman noir, tortues
marines) ; les espèces chassables mais non
commercialisables (tapir, caïman à lunette,
caïman rouge, toucans, tortue charbonnière)
et les espèces non protégées. La règlemen-
tation tend à évoluer et s’engagerait péni-
blement vers un encadrement plus strict de
la pratique. L’élevage et la pisciculture sont
aussi des solutions pour baisser la pression