1. 12 Janvier 2012
- Meilleurs Vœux pour l’année 2012.
- Dossier Luc Jouret première partie (différé de décembre).
- Re lettre du congrès américain.
Chers (ères) amis (ies),
Meilleurs vœux.
Une petite lettre pour vous souhaiter une très bonne année 2012, à la hauteur de vos
espérances personnelles et de vos ambitions spirituelles. Si l’année 2012 s’inscrit dans la
continuité de 2011 pour en accentuer encore la tendance, cette année risque d’être très chaude
en matière de libertés, de justice sociale et de résistance civique à des pouvoirs de plus ne plus
cyniques et manipulateurs. La révolution tunisienne, libyenne, égyptienne et les autres
répondaient, en effet, autant à un besoin alimentaire qu’à un impérieux besoin de liberté, de
reconnaissance et de justice sociale. L’année 2011 a également mis en évidence partout dans
le monde, en Europe et en France le jeu sordide des grands lobbys nationaux et
internationaux de l’industrie et de la finance qui veulent limiter une fois pour toutes les acquis
sociaux (retraite, sécurité sociale, chômage) et les salaires pour engranger les super bénéfices
qu’ils exigent au mépris de la vie des autres et de la planète. Le monde à leurs yeux n’est
qu’une vaste opération financière et commerciale où tout doit devenir très rentable pour eux
seuls. Espérons que nous échapperons à cet avenir de paupérisation et d’esclavage, que nous
saurons déjouer les pièges de ceux qui veulent obtenir notre silence et notre soumission par la
répression et la peur de la fameuse « crise ». Donc bonne année 2012 à tous, bonne année à
l’amitié, à la fraternité, à la solidarité, à la liberté et à la répartition juste des richesses
matérielles et spirituelles ! Bonne année aussi à ceux qui ont le cœur pur vu ce qui suit dans
cette lettre et vu la suite que vous risquez d’avoir!
Dossier
Première partie d’un dossier sur Luc Jouret et l’OTS qui pourrait, nous l’espérons,
déboucher sur une réouverture du procès de l’OTS à l’initiative des parties civiles, bien
flouées dans le premier procès pour servir la cause de l’Etat (je vous rappelle que
l’Omnium des Libertés était partie civile dans ce procès).
Un éclairage nouveau dans le procès « manqué » de l’OTS.
Lors du procès de l’Ordre du Temple Solaire, qui fut habilement centré sur la seule
personnalité du chef d'orchestre Michel Tabachnik, une partie importante de la personnalité
du fondateur et principal animateur de la secte, Luc Jouret, resta à l'abri des rayons de l'astre
de lumière et de la « Justice française». En 1978, alors simple médecin issu d'une famille de
coloniaux belges, le futur Grand Gourou Jouret saute sur Kolwezi en compagnie des paras
belges et français, pour maintenir au pouvoir un dictateur néo-colonial en difficulté. Les
membres non-combattants de ce commando avaient été soigneusement triés sur le volet par la
sécurité militaire belge, à partir d'une liste de personnes aux états de services anti-
communistes de première qualité. Luc Jouret et Jo Di Mambro étaient membres du Stay-
behind, les services secrets de l’OTAN dont nous allons retracer l’histoire dans la suite de cet
article. Il est évident que si ce détail avait été évoqué au procès, il aurait sans doute changé du
2. tout au tout le regard des juges sur cette affaire et sur le « suicide » des membres de la secte
qui ressemble plutôt à une « épuration des services secrets».
Les étranges déclarations de Jean-marie Abgrall, expert au procès de l’OTS.
Mis en examen et entendu en juillet 2003 dans le cadre d’une procédure de violation du secret
de l’instruction que Joël Labruyère avait contribué à dénoncer à cette époque, l’expert du
procès de l’OTS, Jean-Marie Abgrall, s’était déjà laissé aller à l’époque à d’étranges
allusions. « En bref, des services secrets auraient actionné les mouvances templières depuis
longtemps. Si l’on suit Abgrall, l’Ordre rénové du temple (ORT), ancêtre de l’OTS, était un
relais du réseau Gladio, courroie de transmission de la CIA contre le péril marxiste. Abgrall
estimait que nombre de « mouvements ésotériques » étaient contrôlés par les services secrets.
Il cite l’Ancien et Mystique Ordre de La Rose-Croix (Amorc), qui aurait contribué au
financement des réseaux Foccart en Afrique ». Il fut lui-même membre de l’Amorc !
Comment les propos de l’expert ont-t’ils pu échapper complètement aux juges ? Qu’y-a-t’il
derrière tout ça ? Nous allons essayer de le comprendre.
Le Stay-Behind et Luc Jouret.
Essayons-donc d’abord d’y voir un peu plus clair sur l’histoire du Stay-Behind en Europe et
en France tout en sachant que ce service secret américain est omniprésent de part le monde.
Pour ce qui concerne la France, c’est en 1947, que l’américain James J. Angleton prit contact
avec Henri Ribière, le patron du SDECE (Service de Documentation Extérieur et de Contre-
Espionnage). Ribière, qui revenait de déportation, était malade. C’est son adjoint, le colonel
Pierre Fourcaud, qui transmit la proposition au premier président du Conseil de la IVe
République, Paul Ramadier, qui l’accepta.
Le 4 mai, Ramadier renvoya les ministres communistes de son cabinet, puis il autorisa le
ministre des Affaires étrangères, Georges Bidault, à négocier un accord militaire secret avec
les États-Unis. Des discussions furent conduites par le général Pierre Billote et le général
George Marshall, de décembre 1947 à mai 1948, dans un fort près de New York. Selon les
accords conclus, seul le président du Conseil est tenu informé de l’activation du « Stay-
behind » local, d’abord dénommé « Mission 48 », puis « Arc-en-ciel ». Il peut se faire
communiquer les noms des agents opérant sur son territoire en envoyant un émissaire
consulter la liste mise à jour à son attention au siège de la CIA américaine ou de l’Intelligence
Service britannique. Le réseau comprend une cellule occulte au sein des principaux services
militaires officiels (Sécurité militaire, services extérieurs, etc.) et civils (Renseignements
généraux, Secrétariat général de la Défense nationale, etc.).
Ainsi, lors de la création du stay-behind (littéralement : ceux qui restent en arrière), le service
259/7 du SDECE, dirigé par Jacques Locquin, reçoit comme instruction de préparer
l’exfiltration du gouvernement vers l’Afrique du Nord en cas d’invasion soviétique. De
même, le chef des forces françaises d’occupation en Allemagne, le général d’armée Pierre
Kœnig, est chargé de mettre en place des nœuds d’interception le long des axes potentiels de
pénétration de l’Armée rouge. Les agents sont recrutés sur le double critère de la compétence
et de l’anticommunisme. Compte tenu du recrutement de membres des réseaux cagoulards du
colonel Pierre Fourcaud, il peut s’agir aussi bien d’anciens résistants que d’anciens agents
nazis retournés et recyclés. Ils peuvent recevoir une formation commando au sein de la 11e
3. Brigade parachutiste de choc à Cercottes (Loiret). Cette unité est constituée par le capitaine
Paul Aussaresses.
Selon la hiérarchie officielle, elle dépend du service Action des services secrets extérieurs
(SDECE) placé sous le commandement du colonel Jacques Morlanne [26] mais, selon la
hiérarchie occulte, elle dépend de l’OTAN par l’entremise du lieutenant-colonel Jacques
Foccart. Éventuellement, à partir de 1952, les agents peuvent recevoir une formation
complémentaire en guerre psychologique au Psychological Warfare Center de la CIA à Fort
Bragg (Caroline du Nord). Une cellule du stay-behind, liée au SDECE, le « Brain Trust
Action », est subordonnée à l’« Executive Action » de la CIA, « pour exécuter des meurtres
politiques ». Pour permettre à des civils de se former au 11e
Choc, le ministre des Anciens
combattants, François Mitterrand, autorise l’utilisation de l’Association des réservistes
volontaires parachutistes (ARVP). Et pour faciliter leur disponibilité, les Américains
proposent des emplois de couverture. Par exemple, deux responsables régionaux du stay-
behind, Gilbert Beaujolin et François Durand de Grossouvre (alias « Monsieur Leduc », ami
et collaborateur de François Mitterrand), créent une société commerciale qui bénéficie
aussitôt de la concession exclusive d’embouteillage de Coca-Cola. Pour information Monsieur
de Grossouvre sera retrouvé « suicidé » dans son bureau de l’Elysée, lui aussi !
Des cellules du réseau sont installées à l’abri de structures acquises à la lutte anticommuniste.
Ainsi le groupe de l’ex-milicien Paul Touvier se trouve-t-il organisé au sein d’un ordre secret
de chevalerie, la Militia Sanctæ Mariæ ; celui d’André Voisin au sein de l’association
Réconciliation française ; ou celui de Roger Patrice-Pelat (ami personnel et collaborateur de
François Mitterrand) à l’intérieur d’une société ésotérique, l’Ordre du Prieuré de Sion. Ces
cellules peuvent être rattachées à divers organismes de l’OTAN. En général, elles obéissent au
CCUO (comité clandestin de l’union occidentale), au CPC (comité clandestin de
planification) ou à l’ACC (comité allié de coordination), mais elles peuvent aussi être
directement subordonnées au Supreme Headquarter Allied Powers Europe (SHAPE).
En 1947, l’OPC (bureau pour la coordination politique) fut impliqué dans le Plan Bleu, une
tentative de libération des épurés emprisonnés à Fresnes et de renversement de la République
au profit de l’amiral Paul Auphan. L’affaire ayant avorté avant d’être lancée, John Foster
Dulles rencontra discrètement le général De Gaulle, en décembre, afin d’envisager avec lui
une opération de ce type si les communistes gagnaient les élections. À la même période,
l’OPC provoqua la scission de la CGT et la création de Force ouvrière, ainsi que
l’instrumentalisation d’une dissidence trotskiste contre les communistes orthodoxes.
En 1958, le Bureau organisa l’accession au pouvoir de De Gaulle. Mais c’est encore le Bureau
qui, en 1961, songea à remplacer De Gaulle par un autre général et encouragea le putsch des
généraux d’Alger.
À l’initiative du major belge, J-M. Bougerol et du baron Benoît de Bonvoisin, le
Bureau a utilisé comme couverture plusieurs associations sectaires. Elles étaient
toutes financées par l’entremise du Public Information Office (PIO) de l’OTAN
à Bruxelles (Le PIO a été officiellement fermé en 1978, mais ses activités
subsistent sous une autre appellation). Le PIO manipulait également le NEM
Club (groupe d’extrême droite), le CEPIC, la Confrérie des hospitaliers de Notre
Dame d’Aulne, et la Milice de Jésus-Christ). Ainsi, dans les années 70, l’Ordre
souverain et militaire du Temple de Jérusalem (OSMTJ) fut utilisé par Charly
Lascorz et le député Claude Marcus en lien avec le SAC (Service d’Action
Civique) de Jacques Foccart ; de même pour l’Ordre rénové du Temple (ORT)
4. de Raymond Bernard et de Julien Origas (grand maître de l’ORT sous le
pseudonyme d’Hubert de Frankenburg), puis de Luc Jouret. Enfin, l’Ordre du
Temple solaire (OTS) de Luc Jouret et Joseph Di Mambro. Luc Jouret,
médecin homéopathe pour la galerie, était paracommando belge, engagé
volontaire lors de l’opération Kolwezi, en 1978. Il était membre du Gladio,
rémunéré par le PIO et par ses successeurs. Il était membre d'une officine anti-
communiste, le SDRA-8, pilotée par les services de l'OTAN dans le cadre de la
guerre froide.
Le 12 novembre 1990, alors que l’Italie se débattait dans le scandale Gladio, le ministre de la
Défense de l’époque, Jean-Pierre Chevènement, reconnu qu’un Glaive avait existé en France.
Maniant la langue de bois, il assura qu’il était resté dormant et ne s’était jamais ingéré dans la
vie politique intérieure. Le lendemain, le président François Mitterrand indiqua qu’il avait
récemment ordonné au général Jean Heinrich, qui le dirigeait en qualité de chef du service
Action de la DGSE, de le « dissoudre ».
Le stay-behind en Europe
L’existence du stay-behind a été officiellement reconnue en Allemagne, en Autriche (réseau
Schwert), en Belgique, au Danemark, en Espagne, en France (Rose des vents), en Grèce
(Toison rouge), en Italie (Gladio), au Luxembourg, en Norvège, aux Pays-Bas, au Portugal, au
Royaume-Uni, en Suède, en Suisse et en Turquie. Aucune investigation n’a été conduite au
sein des institutions de l’Union européenne, bien que de nombreuses informations laissent à
penser que le stay-behind en contrôle les rouages essentiels. On peut citer plusieurs coups
d’État, réussis ou manqués, qui peuvent lui être imputés : outre les événements de 1958 et
1961 en France, les complots Sogno et Borghèse en Italie, le coup des colonels en Grèce,
celui contre Makarios à Chypre. À ces opérations de vaste envergure, il convient d’ajouter de
nombreuses opérations de déstabilisation politique et des assassinats comme celui du Premier
ministre suédois, Olof Palme.
Source : « Stay-behind : les réseaux d’ingérence américains ».
Par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, www.voltairenet.org/a8691.
Pour en savoir plus, lire aussi l’ouvrage de référence : Les Armées Secrètes de l’OTAN,
Daniele Ganser, Préface de John Prados, Traduit de l’anglais par Thomas Jamet, éditions
Demi-lune, 2007. Titre original : NATO’s Secret Armies : Operation Gladio and Terrorism in
Western Europe, Franck Cass.
L’OTS, dirigée par d’ex-militaires ou membres des services secrets, était donc une
gigantesque multinationale. Des sommes faramineuses ont été englouties dans le
fonctionnement de cette organisation mise en place par des services de l’État français, belge,
suisse, canadien et australien. À Grenoble, le juge d’instruction, Luc Fontaine, résume :
« Structuré comme une multinationale, l’Ordre était bel et bien une gigantesque affaire
commerciale dont les intérêts financiers était répartis sur trois continents : l’Europe, le
Canada et l’Australie ». Curieusement les centres de l’OTS en France, Australie et Canada
sont systématiquement à proximité de plates-formes militaires de ventes d’armes, or on sait
que ce type de commerce rapporte gros surtout s’il est couvert par des services d’états
disposés à aller jusqu’à la vente illégale d’uranium. Et nous verrons par la suite, dans la
deuxième partie de cet article, qu’il pourrait y avoir un lien entre l’élimination des membres
5. de l’OTS et le trafic illégal d’uranium enrichi. Pourquoi le juge Fontaine n’a-t-il pas jugé bon
d’approfondir son investigation ? Secret militaire, Secret d’Etat ou plus grave encore ?
La lettre du congrès américain (suite).
Nous allons profiter de l’opportunité que constitue cette lettre du congrès américain (lettre
Omnium de Décembre) pour interroger non seulement les pouvoirs en place auxquels elle
s’adresse en priorité (François Fillion et Nicolas Sarkozy) mais aussi tous les candidats à
l’élection présidentielle. Nous les interrogerons sur la suite qu’ils comptent donner, s’ils sont
élus, à la politique de la Miviludes vis-à-vis des NMR et des médecines alternatives dans les
années qui viennent. De la même façon nous comptons alerter un certain nombre de personne
qui se battent pour la liberté de conscience dans ce pays et nous vous ferons part des réponses
que nous aurons obtenues ou, au contraire, de l’absence de réponses. Nous comptons faire
débat sur Internet à ce sujet et nous comptons sur vous tous pour faire circuler les éléments de
ce débat sur le Web.
APPEL A COTISATIONS POUR l’ANNÉE 2012 :
N’oubliez-pas de nous envoyer vos cotisations à l’Omnium pour l’année 2012 et de nous
retourner la fiche d’inscription ci-jointe. La cotisation 2012 restera à 35 € comme l’an passé,
la cotisation de soutien à 50 € et les dons en fonction de vos possibilités pour ceux qui
peuvent le faire. Merci d’avance de votre participation à la vie et aux frais de notre modeste
association. N’oubliez-pas que nos moyens sont très modestes et que votre participation
nous est absolument indispensable. Aux 4 lettres trimestrielles que vous recevez déjà dans
l’année, viendront se rajouter, comme les années précédentes, 4 dossiers pour les adhérents.
Et bien sûr n’hésitez-pas à nous écrire et à nous donner des idées et des infos comme les
années précédentes.
Salut à tous et encore une fois Bonne année 2012 Jacques Dubreuil
BULLETIN D’ADHÉSION 2012 A L’OMNIUM DES LIBERTÉS.
NOM :…………………………………..Prénom :………………………………………...
Adresse :…………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………
Tél :…………………………........ E.mail :………………………………………………..
Cotisation à l’association : 35 euros.
Cotisation de soutien : 50 euros.
Don à l’association :……………..euros.
Bulletin à renvoyer à : ASSOCIATION de L’OMNIUM des LIBERTES.
Chez Thérèse et Jacques Dubreuil - Le Pont du secret - 35 380 – PAIMPONT.
- Tél : 06 80 33 47 54 (portable de Jacques Dubreuil).
E.mail : dubreuiljacques.omnium@orange.fr
Chèques libellés à l’Ordre de : Omnium des Libertés.