1. 17 octobre 2015
Dr pascal Mélin
Prise en charge du VHC dans les populations
particulières
2. Qui sont les populations
particulières
Les médecins ?
Les prostituées?
Les co-infectés? les hémophiles? Les dialysés?
Les usagers de drogues? Les greffés ?
Les hépatants aux cheveux blancs?
Les malades de l’alcool?
Les prisonniers?
Les migrants?
Les hépatites aiguës?
3. Comment définir une population
particulière?
Sur des critères de race ?
Par rapport au temps de la maladie (aiguë/F4)
Par rapport aux nombres de virus
Statut par rapport au traitement antérieur inf/riba
L’ âge ,le sexe.
Les addicts définis par leur comportement?
4. Et s’il n’y avait que trois types de
population particulière
Ceux qui ne se savent pas porteur du VHC et sont hors
dépistage
Ceux qui se savent porteur du virus mais qui n’ont pas
voulu se traiter ou qui sont en échec de traitement
antérieur
Ceux qui ont éradiqué le virus soit spontanément ou
après traitement
5. N’oublions pas le quatrième
type de population
Ceux à qui l’on refuse
l’accès au traitement!
6. 1/Ceux qui ne se savent pas
porteur du VHC et sont hors
dépistage
On dépiste comment et pourquoi ?
La fibrose la sérologie le virus le comportement ?
Les TROD sont un réel progrès ,unité de lieu , d’action
et de résultats ….
Créer un nouveau métier : trodeur, savoir garder
l’espace de refus
Travailler sur la résistance au dépistage
7. 2A/Ceux qui se savent porteur du
virus mais qui n’ont pas voulu se
traiter ou qui sont en échec de
traitement antérieur
Il faut faire connaitre, informer, rassurer quitter la
stigmatisation et l’isolement.
Proposer de découpler l’état des lieux, du bilan et du
traitement
Maintenir dans une filière de suivis
Eviter la transmission de l’infection (RDR)
8. 2B/Ceux qui sont en échec de
traitement antérieur
Véritable gueule cassée , parfois perdu de vue
Prendre le temps d’exorciser les anciens traitements
Rassurer sans banaliser mais évoquer les complications
Refaire un diagnostic éducatif, redéfinir la guérison
10. Population particulière
Les prisonniers , plus de biopsie plus de levée d’écrous,
accés aux soins identiques reste le dépistage
Hémophile plus de PBH, sont connus il faut les traiter
Co-infectés bien repérés dans le cadre du suivi VIH
doivent être traités avant fin 2016.
Femme jeune dépister et traiter pour éviter les
contaminations mère /enfant
Alcool. Plus d’intéraction ni de baisse d’efficacité. Il
faut redéfinir le soins dans une prise en charge globale
11. Population particulière
Les dialysés études en cours sur la toxicité
Les greffés résultats identiques
Les cheveux blancs .Il y a toujours un bénéfice en
terme de qualités de vie et de survie.
Les hépatites aiguës . Doivent être traitées par AAD
avec RDR associé
Traiter les médecins /chirurgiens et prostitués pour
éviter toute diffusion .
Les cirrhotiques restent délicats dans leur PEC
12. Les usagers de drogues
L’étude Avance a montré l’équivalence de réponse
virologique
La question du coût est violente
Le problème de la poursuite de comportement a risque
La perpétuation d’une épidémie
La question de la recontamination
13. Ceux qui ont éradiqués…
Peuvent se recontaminer
ne doivent être suivi que par PCR
Qui définit la guérison ?
Le syndrome de Lazarre
21. Les échecs d’hier seront les succès de demain…Un
traitement pour tous ,une guérison pour chacun
et une protection universelle…
MERCI
Notas do Editor
Le risque de re-contamination par le VHC peut constituer un problème d’indication au traitement chez les usagers de drogue par voie intraveineuse (UDIV). Les auteurs de cette étude ont évalué le risque de re-contamination parmi les UDIV écossais ayant présenté une réponse virologique soutenue (RVS) après un premier traitement.
Les informations cliniques et biologiques des bases de données écossaises ont été utilisées pour évaluer les tests PCR VHC chez les patients UDIV ayant obtenu une RVS entre 2000 et 2009. Les données étaient liées aux recueils de morbidité et de mortalité. Le suivi débutait 1 an après la fin du traitement pour se terminer le 31 décembre 2012. L’incidence d’une re-contamination par le VHC a été estimée en personnes-années (P/A). Une analyse en régression logistique selon le modèle de Cox a été utilisée pour évaluer les facteurs associés à une re-contamination.
Parmi les 448 patients avec une RVS, 277 (62 %) ont bénéficié d’une PCR VHC pendant le suivi, d’une durée médiane de 4,5 ans ; 191 (69 %) ont été testés une fois et 86 (31 %) ont été testés deux fois. Sept re-contaminations pour 410 P/A sont survenues, soit un taux de réinfection de 1,7 P/A (IC95 : 0,8-3,6). Pour les UDIV hospitalisés en raison d’une prise d’opiacés ou une injection, le risque de réinfection était plus élevé (HR 14,3 ; IC95 : 2,6-77,5, p = 0,002) et atteignait 5,4/100 P/A (IC95 : 2,2-12,9).
En écosse, le risque de re-contamination paraît peu élevé chez les UDIV traités. Le suivi post thérapeutique est néanmoins faible et non conforme aux recommandations de l’EASL qui préconisent un suivi annuel de l’ARN VHC chez les UDIV ayant des pratiques à risque.