1. Une action chrétienne dans un monde en détressewww.selfrance.org
Trimestriel2018/12N°139
Sortir de la pauvreté :
ils en sont
Informations
Décembre 2018
Quel Noël
pour
un enfant
non-parrainé?
10
Dossier :
Les paysans
ont faim :
ce n’est pas
une fatalité!
3
Chacun à
notre façon,
faisons la
différence !
14
3. 33
Les paysans ont faim :
ce n’est pas une fatalité !
D
es agriculteurs qui ont
faim, ça peut nous sembler
paradoxal. Et pourtant,
c’est bien la réalité. Comment
est-ce possible ? Nous relevons
au moins 3 raisons :
Un sol dégradé
En Afrique, sécheresse,
pluies diluviennes et un mau-
vais usage des ressources
affaiblissent la terre, la vidant
petit à petit de sa matière
organique et des micro-orga-
nismes qui la font vivre.
Appauvri, le sol est plus dur
à travailler et rend l’agri-
culture peu productive. Mal-
gré un travail acharné, les
agriculteurs tirent avec dif-
ficulté du sol des produits
de qualité et en quantité.
Un manque de moyens
et de connaissances
Les paysans savent faire leur
travail… Mais ils n’ont pas
toujours les moyens de bien
le faire. Pour avancer, ils
ont besoin de formations à
de nouvelles techniques,
d’intrants (engrais ou
semences de qualité), d’ou-
tils pour travailler la terre,
de puits à proximité de leurs
champs, de moulins pour
faire de la farine etc.
Des difficultés à stocker
ou à écouler les produits
Produire des denrées ali-
mentaires, c’est bien, les
conserver et les vendre, c’est
mieux ! Or, les paysans ne
disposent pas toujours de
lieudestockage, de brouettes
pour transporter les produits
ou de techniques de conser-
vation. Une fois au marché,
il n’est même pas garanti
que leurs produits soient
achetés. Apprendre à valoriser
le fruit de leur labeur serait
un atout majeur.
La conséquence directe : les agri-
culteurs n’ont pas assez de reve-
nus pour pourvoir aux besoins
de leur famille.
Pour nos partenaires, com-
battre cette réalité c’est
vital. Leur stratégie ? Don-
ner aux paysans les moyens
de faire mieux ce qu’ils
savent déjà faire en renfor-
çant leurs capacités.
PROJETS DE DÉVELOPPEMENT
En Afrique subsaharienne, environ 1 personne sur 4 est encore sous-alimentée. Fait sur-
prenant : les paysans ne sont pas épargnés par ce fléau. Pourtant, avec une aide appropriée,
ils sont capables de subvenir à leurs besoins. Comment ? Grâce au renfort de leurs capa-
cités, le sujet de ce dossier.
Découvrez aussi dans
le dossier de ce numéro :
• Renforcer les capacités pour
lutter contre la pauvreté p.4
• Un pari gagnant ! p.6
• Le renfort de capacités :
qu'en dit la Bible ? p.7
• Agriculteurs :
ils en sont cap ! p.8
Selon les estimations de 2017, 236 millions de personnes souffrent
encore de la faim en Afrique subsaharienne. Parmi elles, les paysans.
Paradoxal, non ?
4. L
’expressionde« renforcement
des capacités » connaît ac-
tuellement une certaine po-
pularité. Pourtant, force est de
constaterqu’unecertaineconfusion
existe autour de ce que peut re-
couvrir la notion. Il est dès lors
essentiel de s’accorder sur une
définition commune.
De quoi parle-t-on ?
Le Programme des Nations-
Unies pour le Développement
(PNUD) est une instance inter-
nationalement reconnue qui a
synthétisé ses recherches sur le
sujet dans un rapport en 2009. Il
y désigne par renforcement des
capacités le « processus par
lequel des personnes, des orga-
nisations et des sociétés obtien-
nent, renforcent et entretiennent
les capacités de définir et de réa-
liser leurs propres objectifs de
développement dans le temps ».
L’idée essentielle à la base du
concept réside dans le fait que
les individus et organismes dis-
posent déjà de capacités. Ceux
qui interviennent en support ne
partent pas de rien et ne cher-
chent pas à leur transmettre ces
compétences. Ils agissent bien
davantage pour leur permettre
de se libérer des contraintes
rencontrées et d’utiliser leur
plein potentiel.
Trois niveaux
de capacités
Assez classiquement, on part du
principe que le renforcement
des capacités exerce une in-
4
Si l’expression de « renforcement des capacités » n’est pas propre au domaine de
l’humanitaire et se retrouve également dans le monde des entreprises et des ressources
humaines, il faut néanmoins reconnaître qu’elle a un lien tout particulier avec les
questions de solidarité internationale. En effet, le renforcement des capacités est une
notion clef de la lutte contre la pauvreté !
Le renfort de capacités dans le domaine agricole est très impor-
tant car le développement commence par la tête, la réflexion, le
changement de mentalité. Ainsi, les bénéficiaires sont capables de se
prendre eux-mêmes en charge, de s’organiser et d’assurer le dévelop-
pement durable et holistique de leur milieu.
80% de personnes dans nos milieux ne vivent que de l’agriculture.
Cette activité s’avère donc nécessaire pour le changement et le déve-
loppement en milieu rural. Nous programmons des formations aux
techniques agricoles qui peuvent leur permettre d’améliorer les conditions
de vie. »
Pasteur David
Secrétaire Exécutif de l’ENAR, partenaire agriculture du SEL.
«
PROJETS DE DÉVELOPPEMENT
Renforcer les capacités
pour lutter contre la pauvreté
5. 5
PROJETS DE DÉVELOPPEMENT
fluence sur trois niveaux de ca-
pacités. Ceux-ci se retrouvent
dans la définition du PNUD citée
précédemment et sont considé-
rés comme interdépendants :
• Les individus.
Il s’agit des connaissances et
des mécanismes qui accrois-
sent l’efficacité de chacun. Ils
peuvent être acquis par des
formations mais peuvent être
aussi le fruit de l’expérience.
• Les organisations.
La structure et la gouvernance
d’une organisation vont influer
sur son efficience.
• L’environnement général.
Plus largement, les individus
et les organisations sont tri-
butaires du contexte dans lequel
ils prennent place. Les lois, les
relations de pouvoir et les
normes sociales ont une inci-
dence sur le développement
d’un pays.
Dans un document de 2012, la
Coopération luxembourgeoise
relève que « les contraintes en
matière de capacités institution-
nelles, organisationnelles et
humaines constituent un obstacle
majeur à un développement
humain durable ». Au travers du
renforcement des capacités, on
cherche alors à renforcer l’effi-
cacité du développement et à
favoriser l’autonomisation
des populations.
L’enjeu
du renforcement
des capacités
Le PNUD insiste ainsi sur le fait
que le renforcement des capaci-
tés « consiste à apporter des
transformations qui autonomi-
sent les individus, les dirigeants,
les organisations et les socié-
tés ». Il s’agit de tenir compte du
contexte dans lequel on inter-
vient. L’important est avant tout
de repartir des capacités déjà
existantes sur le terrain pour
leur donner plus d’envergure.
Sans cet apport, les efforts dé-
ployés risqueraient malheureu-
sement d’être insuffisants et de
ne pas porter les fruits attendus.
Une prise en
compte croissante
Le renforcement des capacités
s’est progressivement inscrit à
l’agenda du développement au
point qu’il y ait aujourd’hui un
consensus sur son caractère
incontournable dans la lutte
contre la pauvreté. De nombreux
textes officiels en font ainsi men-
tion : la Déclaration de Paris sur
l’efficacité de l’aide au dévelop-
pement (2005), le Programme
d’Action d’Accra (2008), le Par-
tenariat de Busan pour le déve-
loppement (2011).
À leur lecture, il est frappant de
voir la proximité que le concept
de renforcement des capacités
entretient avec celui de partenariat.
En effet, si les donneurs s’engagent
à soutenir les efforts de déve-
loppement de leurs partenaires
locaux, ce sont bien ces derniers
qui sont responsables de l’éla-
boration et du suivi des stratégies
de renforcement des capacités.
Sources :
PNUD, Développement des capacités : un
guide du PNUD, 2009.
LaCoopérationluxembourgeoise,Renforcement
des capacités : stratégies et orientations, 2012.
Au Centre International de Développement Agro-pastoral
(CIDAP), partenaire local du SEL au Nord du Togo, on
revalorise les pratiques agricoles en formant les jeunes
dans ce domaine.
Partant du principe que chacun aura à sa disposition des moyens
différents, le CIDAP développe des techniques adaptables à tous
les niveaux de ressources.
Un poulailler par exemple, pourra être conçu de différentes fa-
çons en fonction des matériaux de base qui le composent. Mais
dans tous les cas, les jeunes apprennent comment le construire
et comment conduire leur élevage de manière efficace, quels que
soient leurs moyens.
C’est un bel exemple de renfort de capacités !
6. 6
D
ans l’espoir de mieux cerner
l’importance du renfort de ca-
pacités dans l’agriculture en
Afrique subsaharienne, nous avons
interrogé différents acteurs liés au
SELauniveaudesprojetsAgriculture.
Agriculteur :
une situation précaire
Nous vous le disions en p.3, le mé-
tier d’agriculteur est difficile : la
terre est pauvre, les paysans ont
peu de moyens et sont vite démunis
face aux divers aléas.
Voyant les communautés se déme-
ner pour survivre et les jeunes quit-
ter les villages pour chercher du
travail en ville, les partenaires chré-
tiens du SEL se mettent à l’œuvre.
Le renfort de capacités,
un pari gagnant !
Pour Kossi Agbo, directeur de Tear-
fund Mali, l’Afrique est capable de
produire et nourrir sa population. Il
lui parait donc important d’investir
davantage dans l’agriculture et
d’amener les jeunes à s’intéresser
à la terre.
Lastratégiedenospartenaireslocaux :
renforcer les capacités des
paysans. Mais, en quoi cela
consiste-t-il ?
Harmony Koechlin, char-
gée des projets agricul-
ture au SEL, répond : « Le
renfort de capacités c’est
apprendre aux agricul-
teurs à utiliser les res-
sources qu’ils ont à leur
disposition pour réaliser un com-
post de qualité, ou leur fournir du
matériel «simple» qui fera toute la
différence. Par exemple, on n’ima-
gine pas tout ce qu’une charrette
peut leur apporter ! »
Et concrètement ?
Le renfort de capacités peut prendre
de multiples formes. Il dépend prin-
cipalement des besoins exprimés
par les communautés : formation,
accès à des outils de travail, accès
à des semences adaptées et de qua-
lité ou à des aliments pour le bétail…
« Dans le cadre de l’agriculture,
nous programmons des formations
sur les techniques agricoles néces-
saires qui leur permettront d’amé-
liorer leurs conditions de vie. »
explique Pasteur David Lunda
Matobo, Secrétaire Exécutif de
l’ENAR (Entente pour l’Animation
Rurale), un des partenaires du SEL
en RD Congo.
M. Nzuzi, bénéficiaire de LICEO/KHL
(Ligue Chrétienne pour l’Encadre-
ment des Orphelins/Kairos, Hope
and Love), un autre partenaire Agri-
culture en RD Congo, témoigne :
« J’ai appris comment «héberger»
les porcs, comment faire un bon
élevage, ce qu’il faut leur donner ou
ne pas leur donner. J’ai construit
moi-même ma porcherie. »
En route vers
l’autonomie !
Harmony nous fait remarquer :
« Nos partenaires ne cherchent
pas à résoudre une situation
d’urgence en assistant les béné-
ficiaires pendant quelques
temps seulement. Mais ils don-
nent un coup de pouce aux agri-
culteurs pour relancer leurs activi-
tés. » Le but est de les emmener, à
terme, vers l’autonomie.
Comme le dit Kossi concernant un
projet financé par le SEL : « Les
femmes, elles, ont compris ! Depuis
qu’elles ont commencé à faire du
maraichage,ellesvoienttrèsclairement
qu’il y a eu une amélioration dans
l’alimentation de leurs enfants. »
À M. Nzuzi le mot de la fin : « Main-
tenant je suis autonome. Je peux
désormais continuer à vivre, même
sans l’aide de LICEO/KHL. Ils m’ont
montré le chemin ! »
Un pari gagnant !
PROJETS DE DÉVELOPPEMENT
Le renfort de capacités, c’est la stratégie mise en place par nos partenaires Agriculture en
Afrique subsaharienne. Donner les moyens aux bénéficiaires de faire mieux ce qu’ils
savent déjà faire. Au travers d’une interview croisée, découvrez l’impact de cette stratégie
sur les bénéficiaires.
«Maintenant
je suis
autonome.»
M. Nzuzi
7. 7
PROJETS DE DÉVELOPPEMENT
Le renfort de capacités :
qu’en dit la Bible ?
L
e renforcement des capacités
est une notion technique uti-
lisée aujourd’hui par les pro-
fessionnels du développement (voir
les articles p.4-6). L’enseignement
biblique se situe à un autre niveau
mais favorise, lui aussi, une approche
qui va dans le sens du renforcement
des capacités de notre prochain.
Une création avec
de forts potentiels
Dieu a créé un monde rempli d’une
riche diversité de créatures, mais
aussipleindepotentialitésàdévelopper.
Il a appelé l’homme et la femme à
multiplier, à remplir la terre et à la
soumettre, à cultiver le jardin et à
le garder. Il les a équipés pour qu’ils
soient capables de mener à bien
cette mission qui nécessitait la col-
laboration de l’ensemble de l’humanité
et la contribution de chacun.
Le péché et ses conséquences ont
gravement affecté cette situation
originelle, mais, en vue de la venue
de son Fils, Dieu a limité les effets
de la désobéissance humaine et fait
en sorte que la vie reste possible.
Quand nous apprenons à discerner
l’image de Dieu dans une personne
en situation de pauvreté, notre regard
change : nous devons certes la
secourir, mais aussi reconnaître
qu’elle a été faite pour accomplir
quelque chose dans ce monde et
l’aider à y parvenir. L’aimer authen-
tiquement ne serait-ce donc pas
aussi « renforcer ses capacités » ?
Fortifier le faible
Dans son livre sur La responsabilité
du chrétien face à la pauvreté, Tim
Chester médite sur une expression
d’Ézéchiel 34, où Dieu reproche aux
mauvais bergers (c’est-à-dire aux
mauvais dirigeants) de ne pas avoir
fortifié les brebis qui étaient faibles.
Il commente :
« Faire reprendre des forces
aux faibles », cette formule
résume bien ce que représente
une bonne action sociale. L’en-
gagement social ne peut se
réduire à fournir des biens et
des services aux démunis. On
peut parler d’œuvre sociale
réussie quand les pauvres ont
les moyens de faire des choix
et d’induire des changements1
.
Bien sûr, le contexte d’Ézéchiel 34
est beaucoup plus large que celui
de l’action envers le pauvre. Il
annonce la venue de Jésus, le Bon
Berger et son œuvre pour ses brebis.
Mais l’amour de Jésus pour nous et
le modèle qu’il nous a laissé
devraient se refléter dans notre
implication sociale. Nous devrions
ouvrir des portes pour favoriser le
fait que celui qui est en situation de
pauvreté puisse, autant que possible,
participer plus pleinement à la vie
de la communauté humaine. Et c’est
lorsque cet apport et ce renfort de
capacités se conjuguent à une
dépendance toujours plus grande
envers le Dieu Créateur et Sauveur
qu’il peut y avoir un développement
plus « intégral ».
Aider son prochain à réaliser ses capacités, c’est une façon concrète de l’aimer. Nos
partenaires chrétiens en sont bien conscients et c’est le moteur de leurs actions. Mais
qu’en dit la Bible ?
1
Tim Chester, La responsabilité du chrétien face à
la pauvreté, Farel, 2006, p.179.
8. Être bien outillés
Un paysan bien équipé est un paysan qui gagne en efficacité
(temps, énergie).
Par l’achat ou le prêt de matériel, nos partenaires chrétiens leur
fournissent différents types d’équipements comme:
• Outils aratoires (bêches, houes, etc.)
• Matériel d’élevage (mangeoires, etc.)
• Charrettes
• Moulins pour faire de la farine
MAMRE fourni des charrettes à prix subventionnés à des agriculteurs
vulnérables au Burkina Faso. Ils peuvent ainsi apporter plus faci-
lement du fumier ou du compost sur leurs champs, transporter
leurs récoltes en un seul trajet ou encore louer la charrette à d’autres
agriculteurs afin d’augmenter leur revenu, tout en permettant à
d’autres d’y accéder.
Avoir accès à des intrants
Avec des formations et des outils c’est bien, mais sans intrants, les agriculteurs
ne vont pas loin.
Les agriculteurs bénéficiaires de nos projets ont ainsi accès à :
• Des semences adaptées et de qualité
• Des fertilisants naturels qu’ils apprennent à fabriquer
• Des animaux reproducteurs
• Des aliments d’élevage
VOLDEB2
aide au développement économique et communautaire de 2 villages au
travers de l’agriculture et l’élevage en leur fournissant, par exemple, des semences
d’arachide, de pois d’angole, de niebé, des boutures de manioc, ou encore des animaux
pour l’élevage, les aliments de démarrage des animaux et les produits vétérinaires.
Être formés
Afin de leur donner toutes les clés pour optimiser leur organisation, augmenter leur
production à court et long termes, et valoriser ainsi au mieux le fruit de leur travail, les
partenaires du SEL proposent aux paysans différents types de formations :
• Techniques d’élevage
• Techniques de culture
• Techniques de transformation
• Gestion d’entreprise
« Avec les formations, mes fromages sont devenus meilleurs ! J’en fais
maintenant 3 fois plus qu’avant et j’arrive à les vendre dans 3 marchés
des environs. Je ne dépends plus de mon mari pour mes besoins en
nourriture, en habillement et en soins de santé de ma famille. »
Angélique, bénéficiaire d’APRIDD1
.
Formations, outils, intrants de qualité, nouvelles façons de travaille
des paysans et de leur permettre de faire leur travail… et d
8
Agriculteurs : ils
PROJETS DE DÉVELOPPEMENT
9. Coopérer
La coopération entre producteurs présente plusieurs avantages.
« Le fait de travailler en communauté est bénéfique car on a plus d’ardeur et plus de
moyens pour constituer des réserves à la caisse d’épargne. Si l’une de nous
rencontre des difficultés, les membres du groupe l’aident pour le travail. »
Maman Simone, bénéficiaire de PNS3
.
Le DEDRAS4
s’est, quant à lui, rendu compte que la commercialisation
des ananas est peu structurée et les producteurs sont à la merci d’ache-
teurs qui fixent des prix souvent arbitraires. En s’organisant en coo-
pérative, les paysans deviennent moins vulnérables et bénéficient
d’un circuit plus sûr de commercialisation.
Savoir valoriser
les produits
Pour valoriser un produit, rien de tel que de le proposer sous
différentes formes.
Transformer du manioc en chikwangue ou en farine, du soja en
fromage, de l’arachide en pâte ou en huile, du karité en beurre
ou de la noix de coco en bonbons, voilà ce à quoi s’emploient les
femmes bénéficiaires des projets de nos partenaires.
APRIDD aide les femmes à transformer leurs produits agricoles
(arachides, manioc, soja etc.) afin de développer leur disponibilité
sur le marché. La transformation, facilite la conservation et le
stockage des produits et permet d’améliorer leur commercialisation
grâce à leur valeur ajoutée.
9
PROJETS DE DÉVELOPPEMENT
er les produits, sont autant de manières de renforcer les capacités
de bien le faire ! Dans cet article, nous vous en disons plus.
s en sont
S’ils en sont cap’, c’est aussi un peu
beaucoup grâce à vous !
La condition précaire des agriculteurs, leur difficulté à rassembler
suffisamment de revenus pour nourrir leur famille, est un véritable
problème. Cette situation ne peut pas durer !
En soutenant les projets Agriculture, vous permettrez à de nombreuses
personnes de recevoir le coup de pouce nécessaire pour subvenir à
leurs besoins et à ceux de leur famille.
Faire un don aujourd’hui, c’est planter une graine qui portera un
fruit durable !
beaucoup
1
Agence des Projets de Renforcement des Initiatives
pour un Développement Durable, Bénin.
2
Volontaires du Développement à la Base, Bénin.
3
Promotion Nutritionnelle et Sanitaire, Rép. dém.
du Congo
4
Développement Durable, Renforcement, Autopro-
motion des Structures, Bénin.
10. CENTRÉ SUR CHRIST – POUR L’ENFANT – EN COLLABORATION AVEC L’ÉGLISE10
P
our beaucoup, Noël est un
véritable temps de réjouis-
sance, de bons moments pas-
sés en famille, un évènement riche
de sens et de tradition. Pour les
chrétiens, c’est également et surtout
un temps de louange et de recon-
naissance en souvenir de la nais-
sance de Jésus, le Sauveur. On a
alors du mal à imaginer que pour
d’autres personnes, la réalité peut
être tout autre.
Pour un enfant qui vit dans la pau-
vreté, Noël est une fête qui peut
renforcer le désespoir qu’il ressent
au quotidien. Cela peut être un dou-
loureux rappel pour des parents
démunis qui ne peuvent subvenir
aux besoins de leurs enfants.
Grâce à votre amour, des milliers
d’enfants en situation de pauvreté à
travers le monde découvrent le
message d’espérance que représente
la naissance de Jésus et attendent
avec impatience, comme n’importe
quel autre enfant, le jour de Noël.
C’est la fête au
centre d’accueil !
Noël, pour les enfants pris en charge
par les centres d’accueil, est une vraie
célébration. Chaque centre organise
une fête avec un spectacle, des chants
etunbonrepas.Lesenfantsparrainés
reçoivent des cadeaux achetés grâce
au fonds de Noël ; ils savent que cela
vient de leur parrain.
Et pour ceux qui n’ont pas encore
de parrains ? Grâce à notre fonds
de Noël, chaque enfant, parrainé ou
non, peut participer à la fête Noël
et recevoir un cadeau. On dit, à juste
titre, à ceux qui n’ont pas de parrain
que le cadeau vient de parrains qui
pensent aussi à eux.
Un cadeau, mais pas
de carte de Noël…
Alors, quelle différence reste-t-il à
Noël entre un enfant parrainé et
non-parrainé ? Les enfants sans
parrain reçoivent un cadeau mais…
pas de carte de Noël, contrairement
à leurs camarades parrainés.
« Les enfants non-parrainés se sen-
tent laissés pour compte, se deman-
dent pourquoi ils ne reçoivent pas
de carte. Nous leur expliquons la
situation et leur disons que c’est
parce qu’ils n’ont pas encore de par-
rain. Mais on leur assure qu’ils rece-
vront aussi des attentions spéciales
dans l’avenir. Cette pensée les récon-
forte. » confie Maricruz, directrice
d’un centre d’accueil en Ecuador.
Nous savons que l’impact d’une carte
de Noël n’est pas négligeable. Ecrire
à son filleul fait toute la différence !
Dieu se sert de vos lettres et de vos
mots d’encouragement pour le sortir
du désespoir et l’aider à combattre
les difficultés qui l’assaillent. Ima-
ginez donc l’effet encore plus grand
que peuvent avoir vos paroles au
moment où nous fêtons la naissance
de Jésus, le Sauveur !
Merci aux parrains et marraines qui
ont écrit à leur filleul(e) et/ou ont
contribuéaufondsdeNoël !L’espérance
et la joie que vous apportez à Noël
à un enfant défavorisé est inestimable !
Quant aux enfants sans parrain qui
ne recevront pas de carte, comment
nous aider à leur apporter aussi de
l’espérance et de la joie cette année ?
N’hésitez pas à parler du
parrainage autour de vous
ou… parrainez vous-même
un enfant !
Quel Noël pour
un enfant non-parrainé ?
PARRAINAGE D'ENFANTS
Noël approche, pour la joie des petits… et des grands ! Les préparatifs sont enclenchés, et
bientôt, il sera temps de partager ces moments avec ses proches. Les enfants des centres de
parrainage aussi se préparent pour cette grande fête. Et pour ceux qui n’ont pas encore de
parrain, qu’en est-il ? Nous vous en disons plus.
11. 11
« Depuis que je suis tout petit, mes
parents ont parrainé un enfant
d’Haïti. C’est une expérience qui m’a
touché dès l’enfance. On découvrait
l’évolution de l’enfant, on avait un
lien avec lui via les courriers.
J’ai réalisé la chance de pouvoir
vivre en France et d’avoir des moyens
financiers, une éducation, des struc-
tures, etc. Je me suis dit : « Le jour
où je me marierai et quand j’aurai
une situation professionnelle stable,
je voudrais parrainer un enfant à
mon tour. »
Avec mon épouse Audrey, nous par-
rainons maintenant Poei, une petite
thaïlandaise de trois ans. C’est juste
un bonheur d’avoir de ses nouvelles
et de la suivre. On est heureux de
pouvoir lui donner l’opportunité
d’avoir un enseignement biblique,
une éducation, d’apprendre l’hygiène
et de se former un jour pour un
métier. On a hâte de voir grandir
Poei ! Et qui sait ? Peut-être qu’une
fois adulte, elle parrainera aussi
quelqu’un à son tour !
C’est vraiment important pour nous
de pouvoir l’aider, non seulement
sur le plan matériel, mais aussi par
la prière !
L’un des thèmes du spectacle est
« Aimer les autres en les servant,
c’est la mission de tout croyant ».
Pour moi, aimez les autres et les
servir, c’est dépasser les frontières ;
ça passe donc aussi par le biais de
l’humanitaire. Je sais qu’il y a des
personnes qui ont besoin de nous,
qui sont dans le besoin, qu’on ne
voit pas et qui souffrent. Et le par-
rainage est un moyen concret d’ai-
mer les autres en les servant ! »
Benjamin Kaulanjan est l’un
des acteurs du spectacle
« Jésus, le Don d’une Vie ». Il y
joue André, l’un des 12 disciples
de Jésus. Mais il est également
le parrain de Poei. Benjamin
témoigne ici des raisons qui les
ont poussés, lui et son épouse,
à parrainer.
PARRAINAGE D'ENFANTS
Le 6 octobre, un séisme frappait le Nord-Ouest de
Haïti, faisant de nombreux dégâts matériels, plus
de 300 blessés et 17 victimes.
Dès le début, nos partenaires sont intervenus,
apportant une aide de première urgence, soignant
les blessés, évaluant les dégâts et les besoins.
Il faut maintenant réparer les maisons, les écoles,
les centres d’accueil de parrainage. Mais aussi et
surtout « réparer », restaurer les personnes affec-
tées. Soutien psychosocial, appui au redémarrage
d’activités génératrices de revenus pour ceux qui
ont tout perdu se mettent peu à peu en place. Vos
prières et vos dons nous sont précieux. Merci !
Plus d’informations sur selfrance.org
Urgence Haïti
Benjamin (à gauche) incarne André, l’un des 12 disciples de Jésus
dans la comédie musicale, « Jésus, le don d’une vie ».
Porter un message au-delà
de la scène
Pour connaître les dates de la tournée 2019 de "Jésus, le don d'une vie" :
ledondunevie.fr
12. Oui, je souhaite précommander le
livre "Pour une vie juste et généreuse"
de Tim Keller, pour un tarif de sous-
cription de 15€ au lieu de 19€.
Coupon à renvoyer accompagné de votre règlement
à l'aide de l'enveloppe préaffranchie.
Ou à adresser à:
Michée France / SEL,
157 rue des Blains 92220 BAGNEUX.
!
MICHÉE FRANCE
Un nouveau livre de Timothy Keller
bientôt disponible en français !
Nous vous l’avons annoncé, il arrive ! Un livre qui illustre
bien la « mission intégrale » en expliquant bibliquement,
théologiquement et par des exemples de mise en pratique
le lien entre la justification par la foi et la pratique de la
justice sociale.
A
uteur et orateur apprécié
pour la profondeur et la
pertinence de ses réflexions
pour l’Église d’aujourd’hui, Timo-
thy Keller est le pasteur de l’Église
presbytérienne Redeemer
(Rédempteur) de New York.
Le dernier de ses livres traduit
en français ne porte pas le nom
de notre campagne « Pour une
justice généreuse ! » par hasard.
Michée France a initié cette tra-
duction : le contenu de cet
ouvrage s’accorde de façon admi-
rable au message de notre cam-
pagne. Timothy Keller y explique
le lien entre l’expérience qu’une
personne a de la grâce de Dieu
et sa pratique de la justice et de
la compassion.
La justice généreuse
à laquelle nous
sommes appelés !
Dieu nous a sauvé sans regarder
à nos mérites ; de même, nous
sommes invités à transmettre
cette grâce en aidant quiconque
en a besoin, sans inclure de pré-
requis ou d’intérêt personnel.
Voici la justice généreuse à
laquelle nous sommes appelés
en tant que disciples du Christ, et
que Jésus a non seulement
exprimé mais manifesté, notam-
ment en aimant ses ennemis !
Timothy Keller va plus loin et
répond aux questions : qu’est-ce
que pratiquer la justice ? Que
disait Jésus sur la justice ? Pour-
quoi et comment devrions-nous
la pratiquer ?
Ce livre est idéal pour apprendre
à pratiquer la justice individuel-
lement et en communauté,
comme Dieu nous le commande
en Michée 6.8.
Cet ouvrage lance au monde
protestant français le défi de
s’engager davantage dans
notre société !
« Le ministère de Tim Keller dans la
ville de New York conduit une géné-
ration de chercheurs et de sceptiques
vers la foi en Dieu. Je remercie Dieu
pour cet homme. »
Billy Graham
12
Nom :
Prénom :
Nombre de jeux souhaités :
Adresse :
Code postal : Ville :
Courriel : @
Tél. :
SI1812E
« Pour une vie juste
et généreuse »
13. Nom :
Prénom :
Nombre de jeux souhaités :
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Tél. :
SI1812D
!
Coupon à renvoyer accompagné de votre règlement
dans l'enveloppe préaffranchie. Ou à adresser à :
SEL, 157 rue des Blains 92220 BAGNEUX
Oui,jesouhaitecommander
le jeu de société « Les vil-
lageois de Baobila » pour
le prix de 34,90 € (+ frais
de port offerts).
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« Les villageois de Baobila » :
ils l’ont testé et approuvé !
Nous vous présentions dans le dernier SEL Information le jeu de société « Les villageois de
Baobila ». Il est sorti au mois de novembre et quelques personnes ont déjà eu l’occasion
d’y jouer. Voici ce qu’elles en disent…
EAD/SENSIBILISATION
Prénom : Nolwenn
Âge : 16 ans
J’ai aimé… : L’aspect
coopératif du jeu et la
prise de décisions
communautaires.
Le petit + : La mécanique
de jeu est sympa : à la fois
facile et difficile.
Le jeu est également disponible dans les librairies chrétiennes.
Prénom : Jeremy
Âge : 29 ans
J’ai aimé… : Le jeu est pre-
nant et bien conçu.
Le petit + : Une façon ludique
de découvrir la vie des per-
sonnes en milieu défavorisé.
Prénom : Jean-Marc
Âge : 58 ans
J’ai aimé… : Le côté
réaliste du jeu qui
nous confronte à l’in-
certitude des diffé-
rentes situations.
Le petit + : Le jeu est
excitant et varié en
termes de stratégies. Prénom : Arnaud
Âge : 47 ans
J’ai aimé… : L’équilibre dans la gestion des choix
personnels et l’aspect coopératif nécessaire au
développement du village.
Le petit + : La mécanique du jeu et les règles sont
rapidement assimilables et en font un jeu accessible
à tous, joueurs confirmés ou débutants.
Prénom : Toavina
Âge : 27 ans
J’ai aimé… : Le fait que
l’on se prenne rapidement
au jeu.
Le petit + : La règle du jeu
est facile à appréhender.
Prénom : Mireille
Âge : 35 ans
J’ai aimé… : Le principe du jeu qui
consiste à chercher à gagner tout
en aidant les autres joueurs.
Le petit + : Le jeu peut être joué
par les jeunes et les moins jeunes.
14. V
oilà une expression qu’on
entend régulièrement :
« Faire la différence ». Et
elle peut parfois nous sembler
lointaine,peuaccessibleouréservée
à un petit nombre. À moins que…
Que puis-je faire ?
« Que puis-je faire pour aider
ceux qui sont dans la pauvreté »,
« J’apprécie ce que vous faites,
comment pourrais-je aider ? »,
« Je soutiens vos actions, j’ai-
merais tellement que les gens
autour de moi en entendent par-
ler… ». Autant de questions et
de remarques que nous enten-
dons souvent au SEL.
Oui, il est possible d’aider et de
faire une vraie différence dans
la vie des populations les plus
pauvres. Et de façon bien plus
simple et concrète que ce l’on
pourrait imaginer. Mais comment ?
En en parlant autour de vous.
Il y a quelque temps nous vous
informions sur l’importance des
cantines scolaires, et, plus
récemment, sur les bienfaits du
parrainage. Un premier pas serait
d’en parler à votre entourage.
Vous avez certainement appris
ou découvert des choses. Pour-
quoi ne pas les partager avec
votre famille ou les chrétiens de
votre Église ?
Qui ? Moi ?
Oui, vous ! Vous connaissez vos
proches et les membres de votre
Église, vous saurez plus facile-
ment trouver les mots. Étant
interpellé, vous saurez transmet-
tre cette volonté de servir et de
tendre la main. Tout cela parce
que vous êtes qui vous êtes, dans
le milieu où vous êtes.
Ce n’est pas réservé aux autres.
« Si c’était vous ? », voilà l’appel
que nous vous lancions dans le
précédent numéro. Et si c’était
vous qui faisiez la différence ?
Commencez là
où vous êtes
Aujourd’hui est le bon jour pour
commencer, simplement là où
vous êtes, par ce qui vous est
accessible. Plus qu’un acte, c’est
comme le dit Huguette, déléguée
du SEL, un privilège : « Nous
sommes privilégiés de pouvoir
participer à vos projets, en colla-
boration avec les partenaires chré-
tiens locaux, et être ainsi, ensem-
ble au service de notre Seigneur. »
Chacun à notre façon,
faisons la différence !
Chacun à notre façon,
faisons la différence !
DÉLÉGUÉS
Ce temps de fin d’année est souvent le temps du bilan. Et si 2019 devenait le point de
départ d’une nouvelle étape : et si, nous décidions de faire un peu plus la différence ? Oui,
chacun d’entre nous ! Le SEL vous guide dans cette réflexion.
Je veux faire la différence !
Oui, je souhaite en savoir plus sur le rôle de délégué(e).
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SEL, 157 rue des Blains 92220 BAGNEUX.
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Prénom
Téléphone
Email
!
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15. Cela m’a encouragée à écrire plus et à prier. »
« Un témoignage émouvant, une
soirée très sympa et conviviale ! »
« C’est du travail extrêmement
concret. Ces enfants sont accueil-
lis de façon inconditionnelle et
l’Évangile est vraiment vécu ! »
Si vous souhaitez accueillir un
témoin vivant du parrainage dans
votre assemblée à la rentrée
2019, contactez-nous dès main-
tenant à :
dlevialvares@selfrance.org
S
amuel a partagé les difficultés
auxquelles les familles burki-
nabés font face : « La plupart
des choses qui manquent aux
parents des enfants est la formation
et l’information... Ce sont 2 points
auxquels ils ont accès au centre
d’accueil, grâce au parrainage de
leur enfant ! »
Jean-Yves, lui, a parlé de son histoire
et de l’impact qu’a eu son parrain
sur sa vie : « Je reçois des lettres
d’anniversaire, pour Noël et des let-
tres d’encouragement qui m’appor-
tent beaucoup ! Les messages de
mon parrain m’encouragent et me
réconfortent quand ça ne va pas. Il
prie pour moi et moi aussi je prie
pour lui. Quand j’ai loupé mon bac
en 2016, c’est parce que mon niveau
en maths et physique était bas. Mon
parrain m’a alors encouragé à tenir
ferme et à persévérer. Le centre
d’accueil a permis que j’ai un soutien
en maths et physique pour rehausser
le niveau. Et tout cela a fait que j’ai
le bac en 2017. »
Vous avez été des centaines à les
écouter et à leur poser toutes vos
questions. Merci de vos retours :
« Je suis super contente d’avoir par-
ticipé à cette soirée car je réalise
l’impact que peuvent avoir mes let-
tres et même ces 28€ qui ne sont
pas grand-chose, mais qui peuvent
faire la différence dans la vie de
l’enfant parrainé et de sa famille.
Nous avons accueilli récemment Jean-Yves Patrick,
22 ans, jeune parrainé burkinabé, ainsi que
Samuel Korgo, pasteur et ancien directeur de
centre d’accueil. Ils ont parcouru la France pour témoigner
des bénéfices du parrainage dans la vie des filleuls.
15
DE VOUS À NOUS
Tournée parrainage
Une rencontre
émouvante
S’engager avec sa plume
Mélody a 21 ans et c’est une artiste engagée avec le SEL pour les
enfants en attente de parrainage. Elle explique :
« Dans la vie, je suis écrivaine pour les jeunes et étudiante en théologie.
Depuis toujours, j’ai vraiment à cœur les jeunes, c’est pour cela
qu’avec mon fiancé, on a décidé de parrainer
un enfant. Mais je me suis dit : « On peut
aller tellement plus loin ! » Du coup, j’ai
décidé, grâce à mes romans, de parrainer
deux autres enfants. C’est ma manière de
mettre ma foi en pratique, de gérer les
biens que Dieu m’a donnés.
Ce qui est motivant avec le parrainage, c’est
que je peux voir véritablement l’action qui
est faite, grâce aux lettres de mes filleuls
et aux photos que je reçois. Ça fait vraiment
plaisir de les voir grandir !
Je vous encourage à parrainer, ça peut
tout changer pour un enfant ! »
16. OUI, je veux soutenir les projets Agriculture du SEL
Nom :
Prénom :
Adresse :
Code postal : Ville :
Courriel : @
Tél. :
SI1812CDes agriculteurs qui ont faim, c’est paradoxal.
Mais cela peut changer. Avec nos partenaires
chrétiens, aidons ces familles à sortir de la pauvreté.
Maman Biyela, 82 ans
Agricultrice bénéficiaire
de LICEO/KHL (RDC)
www.selfrance.org
✂
Aujourd’hui, s’ils en sont cap’, c’est aussi grâce à vous!
Je fait un don ponctuel de :
❏ 30 € ❏ 50 € ❏ 100 € ❏ 150 €
❏ Autre : ……………… € DG0
Je règle :
❏ par chèque à l’ordre du SEL
❏ Par internet : www.selfrance.org
Merci de nous retourner ce coupon avec votre paiement
dans l’enveloppe T ci-jointe.
Pour vaincre
la pauvreté,
renforçons
ensemble
leurs capacités !
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la pauvreté,
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leurs capacités !