Conférences du 25 novembre 2015 :
- L’histoire de Happn, ou comment monter une app qui cartonne
- Comment intégrer le paiement à une application mobile
pour une expérience la plus fluide possible
- Table ronde : Lever des fonds pour lancer une app
- Coyote, ou la réussite d’un modèle basé sur un service collaboratif payant
- 100k utilisateurs actifs en 6 mois : la retention et monétisation au coeur du modèle Take-it
Conférences du 26 novembre 2015 :
- ASO 2016 : comment ranker sur les stores ?
- Design mobile, les défis du design des apps sur les montres et les objets connectés.
2. L’histoire de Happn, ou comment monter une app qui
cartonne
Un service 100% mobile car l’usage est mobile.
Outil intégré dans la vie quotidienne des gens. Respect des codes de
la mobilité. Pas plus de deux clics entre la question et la réponse.
Une approche en rupture des autres sites de dating
Le dating classique chronophage, notamment pour le profiling, il faut
remplir beaucoup d’informations dès le départ.
Cela donne des profils trop virtuels et décéptifs une fois que l’on
passe à la réalité. L’utilisateur ne sait plus si ils sont réels.
Happn, la réponse aux attentes du moment
Répond à une problématique simple : permettre aux gens de se
recontrer, ils ne promettent pas l’amour, l’amour n’étant pas une
question d’algorithmes. Pas un seul faux profil sur happn.
L’univers du dating est simplifié à 3 écrans qui recréent ce qui se
passe dans la vraie vie.
Une ambition internationale
+ 1,2 millions de users par mois.
Un proof of concept fait sur 3 grandes villes : Paris, Berlin et Londres.
Happn est une application de villes pas de pays.
Premier marché actuellement est Sao Paulo. Attaque Tokyo en janvier.
Mais aussi …
Ne pas oublier l’importance de la maitrise des datas lorsque l’on
monte une application. Une équipe de 8 personnes dédiées à la data.@DidierRappaportby
3. Comment intégrer le paiement à une application mobile
pour une expérience la plus fluide possible
91% de croissance du m-commerce en 2014
Les applications sont créées pour être utilisées dans le canapé et
non pas réellement en mobilité. Particulièrement visible au moment
du paiement où il faut rentrer beaucoup d’informations.
Les informations demandées alors qu’elles ne sont pas utiles
- le type de carte bleue : il y a des règles publiques qui permettent
d’en déduire le type de carte d’après les numéros
- le nom du porteur de la carte : qu’il soit envoyé plein ou vide au
prestataire de paiement, les paiement passe.
De l’importance de la sécurité
La sécurité est une donnée subjective. Ce n’est pas le dire et mettre
4 icônes qui le prouvent. Faire en sorte que l’utilisateur se sente en
sécurité : bouton vert, lien vers les FAQ, rassurer avec le wording «
vous ne serez pas débités sans votre accord ».Bien connaitre toutes
les erreurs possibles et les expliquer à l’utilisateur.
Mais aussi …
Penser à traduire les pages de paiement. 3D secure est bien mais
pas optimisé pour le mobile, préciser que c’est une étape demandée
par la banque. Il faut répondre directement à toutes les questions
qu’il pourrait se poser directement sur la page. Permettre à
l’utilisateur d’enregistrer la carte.
@antoineporteby
4. Happn:
Indispensable de lever des fonds, à chaque époque du business correspond
un mode de financement.
Aller voir les fonds d’investissement avec un début de succès. Indiquer vers
quoi l’on va avec des datas.
Les fonds d’investissement européen et américains ne pensent pas de la
meme manière.
Pas de business plan basé sur la publicité à moins d’avoir une audience
colossale.
Swapcard
Roadmap sur plusieurs années avec une vision globale à 10 ans.
Kima Ventures
Reçoit plus de 100 dossiers par jour, environ 1 000 par semaine. 20% sont
des dossiers entrants, vont chercher le reste.
Ils cherchent l'application dont on ne pourra pas se passer, qui résout des vrais
problèmes.
Importance de l’attitude du porteur de projet : la personne doit être passionnée,
impressionnante.
Tous s’accordent sur le fait que :
- un passage par la presse est indispensable, Techcrunch par exemple
- lever des fonds est chronophage, au moins 3 mois de non disponibilité pour
faire autre chose dans l’entreprise
@DidierRappaport
@mangiatordi
@BaptBoulard
@2lr
Table ronde : Lever des fonds pour lancer une app
5. Coyote, ou la réussite d’un modèle basé sur un service
collaboratif payant
Une manière de concevoir le business
Importance d’avoir une vision d’ensemble du produit.
On ne peut pas compter uniquement sur la publicité pour la valeur
d’usage.
Il faut penser service avant tout et pas juste application car ce n'est
qu'une façon de délivrer le service. Il y a dans tous les cas une
obsolescence programmée des devices.
Le produit doit répondre à un besoin primaire, rejoint le principe de la
pyramide Maslow. Le produit doit à tout prix avoir une valeur, cette
valeur se définit par le besoin d’un usage récurrent.
Oser le clivage
Ce n'est pas une app pour tout le monde, réponds à une
problématique et ce pour une certaine catégorie de personnes. Ce
clivage renforce le sentiment communautaire et de l'implication.
Des utilisateurs très attachés au service
82 minutes d'utilisation par jour
80% de rétention
@flv007by
6. 100k utilisateurs actifs en 6 mois : la retention et monétisation
au coeur du modèle Take-it
Un concept simple :
snapchat meets polaroid.
Une première tentative mitigée
Ont d’abord monté une application événementielle avec un code
pour avoir droit au service. Lancé avec Levis et code promo en
boutique. Deux problèmes : faire télécharger une application dans un
cadre événementiel et ne pas pouvoir réutiliser l’application sans
code.
Repartir de l’idée de base en prenant en compte le churn et la
contrainte économique.
Avant le succès
L’application est dessolais ouverte à tous et se base sur le côté
social, on voit les photos de ses amis pour les imprimer. C’est un
acte d'achat collectif.
Après l’achat, l’application affiche un compte à rebours pour fidéliser,
propose un rendez vous.
Application qui crée de l'interaction entre users construit un rempart
au churn. Le taux de rétention est dans la proposition de valeur.@A_ntoineMarieby
7. ASO 2016 : comment ranker sur les stores ?
@bJonathan
Optimiser sa fiche c'est optimiser ses campagnes d’acquisition.
Anatomie d'une bonne fiche :
• nom : facile à chercher, inclure un ou deux mots clefs, pas trop long.
• icône : simple mais doit sortir du lot.
• captures : à faire dans toutes les résolutions. On doit voir comment les
gens utilisent l'application.
• description : à bien structurer avec une phrase d’accroche. Bien répéter
les mots clefs pour Google Play.
• note : Demandez aux users au bout de 3/4 utilisations de noter
l'application. Attention 5* c’est « louche ».
• mots clefs : pour inspiration, consulter les mots clefs du site. Faire un
choix entre singulier et pluriel et supprimer les espaces. Ne pas
reprendre mots qui sont dans le titre.
A retenir : le succès c’est de tout A/B tester. Commencer par A/B tester
l’icône et les screens.
by
8. Design mobile, les défis du design des apps sur les montres et
les objets connectés.
Android wear : réfléchit autour du temps réel et de la contextualisation.
Apple watch : s'inscrit dans une tradition de belles montres. Donner une
info hyper précise et l'afficher de manière élégante. Watch vue comme un
élément d'expression personnelle.
Ne pas avoir peur de la redite entre la notification et l’application.
A retenir :
- Proposer quelque chose d'utile : ne pas recopier l'application sur la
montre. Jouer sur la complémentarité des appareils.
- Oublier le modèle de l'application et du conteneur qui a une
architecture complexe, c'est l'information que l'on veut donner à
l'utilisateur qui doit motiver la réflexion.
- Favoriser les interactions rapides, proposer des informations
contextuelles.
- Prototypes sur papier a l'échelle 1.
- Optimiser la qualité du code et la production d'assets. Animations
peuvent ralentir l’application en prenant trop de mémoire.
and @patoth
by @thibautsailly
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