2.
Samiha
Khelifa
Bedhioufi
2012
Arboriculture
(n.
f.)
Culture
des
arbres
ou
arbrisseaux
à
fruits
de
table
ou
d'industrie
(arboriculture
frui@ère),
et
celle
des
arbres
ou
arbrisseaux
des@nés
aux
jardins.
Ornemental,
ornementale,
ornementaux
(adj.)
Qui
sert
ou
peut
servir
à
l'ornement
;
décora@f
:
Des
mo@fs
ornementaux.
Plante
ornementale,
plante
u@lisée
pour
la
décora@on
d'intérieur
ou
d'extérieur.
3.
Samiha
Khelifa
Bedhioufi
2012
!
L’originalité
de
l’extension
des
aggloméra@ons
dans
la
rive
sud
de
la
méditerranée
met
en
exergue
l’urgence
d’an@ciper
les
changements
qui
seront
imposés
aux
végétaux
dans
ces
zones.
!
Composante
essen@elle
de
l’infrastructure
urbaine,
Les
espaces
verts
dépassent
le
simple
intérêt
paysager
et
cons@tuent
la
base
de
la
cohésion
entre
les
ac@vités
de
l’agriculture
tradi@onnelle
et
l’environnement
urbain
(Jouve
et
Padilla,
2007).
!
L’arbre
urbain
:
composante
de
produc@on
territoriale
mul@fonc@onnelle
qui
évolue
dans
un
milieu
ar@ficiel
différent
de
son
milieu
naturel
(forêt).
4.
Samiha
Khelifa
Bedhioufi
2012
!
La
défini@on
des
arbres
hors
forêt,
n'est
pas
directe,
car
il
s'agit
d'un
néologisme
défini
par
rapport
à
la
forêt
et
par
défaut
:
«arbres
sur
des
terres
n'appartenant
pas
à
la
catégorie
des
terres
boisées
»
(FAO,
1995).
Nouvelle
demande
sociale
de
ges@on
innovante
des
ressources
naturelles
(Konijnendijk
et
al.,
2004).
Ecologie
Urbaine
Agriculture
Urbaine
Foresterie
Urbaine
!
Décideurs
ont
reconnu
qu'elle
peut
être
une
clé
stratégique
du
développement
durable
basé
sur
une
approche
mul@sectorielle
.
5.
Samiha
Khelifa
Bedhioufi
2012
Réduc@on
de
la
biomasse
Désordre
dans
le
rythme
de
croissance
Hétérogénéité
de
l’état
de
vitalité
Perturba@on
du
système
‘arbre’
!
Souci
des
physiologistes
et
des
ges@onnaires
des
arbres
:
assurer
la
pérennité
et
l’adapta@on
du
ligneux
urbain
(Borchert,
1991).
6.
Samiha
Khelifa
Bedhioufi
2012
!
L’arbre
s’organise
:
!
dans
le
temps
en
marquant
un
rythme
de
croissance
qu’il
essaie
de
reproduire
d’une
année
à
une
autre,
et,
!
dans
l’espace
en
édifiant
des
pousses
et
en
se
ramifiant.
!
Il
assure
sa
pérennité
en
succédant
des
cycles
annuels
de
croissance
qui
bien
qu’ils
soient
similaires
dans
les
grandes
lignes,
ils
restent
fortement
influencés,
dans
de
larges
mesures,
par
les
condi@ons
de
l’environnement.
7.
Samiha
Khelifa
Bedhioufi
2012
Les
ou@ls
d’interven@on
pour
la
revitalisaIon
des
ligneux
sont
coûteux
et
ne
sont
pas
toujours
efficaces.
L’appréhension
des
mécanismes
d’altéra@on
est
indispensable
pour
promouvoir
une
Agriculture
Durable.
Toutefois,
les
mécanismes
d’altéra@on
sont
complexes
et
corrélés
avec
La
nature
et
l’intensité
du
stress.
Ainsi,
la
détec@on
de
repères
précoces
de
prédic@on
de
l’avenir
des
arbres
hors
forêt
perme_rait
de
programmer
les
interven@ons
aux
moments
opportuns
(Campanella
et
al.,
2008).
8.
Samiha
Khelifa
Bedhioufi
2012
•
Piège
à
carbone
:
a_énue
l’effet
serre.
En
50
ans
de
vie,
un
arbre
génère
30
000
$
en
oxygène,
recycler
35
000
$
d'eau
et
ne_oyer
60
000
$
de
la
pollu@on
atmosphérique
(total
de
125
000
$
sans
y
compter
les
autres
valeurs
!).
• Réduit
l’érosion
du
sol
et
aide
à
la
recharge
de
la
nappe
• Réduit
significa@vement
la
pollu@on
acous@que
le
long
des
routes
et
autoroutes
• Adoucit
les
contours
sévères
des
bâ@ments
• Fournit
de
l’énergie
et
du
bois
9.
Samiha
Khelifa
Bedhioufi
2012
Pourquoi
Planter
un
arbre
d’Ornement
?
• Fournit
de
l’ombrage,
rafraichit
l’air
autour
et
réduit
de
15
à
50%
les
frais
de
clima@sa@on
• Réduit
la
vitesse
des
vents
(jusqu’à
30%
de
frais
de
chauffage
en
moins)
• Améliore
la
valeur
du
bâ@ment
• Fournit
un
refuge
pour
les
animaux
et
pour
l’Homme
• Offre
des
fonc@ons
de
détente,
de
loisir,
de
bien
être
et
de
lien
entre
les
généra@ons
• Véhicule
une
symbolique
• Offre
une
dynamique
paysagère
10.
Samiha
Khelifa
Bedhioufi
2012
Quelle
Symbolique
?
Depuis
la
créa@on
du
genre
humain,
l’évolu@on
des
civilisa@ons
a
été
et
reste
étroitement
liée
au
monde
végétal
(Ferrini
et
Pisani
Barbacciani,
2003).
L’Homme
s’est
trouvé
en
contact
avec
l’arbre
à
chaque
évènement
important
dans
son
histoire
:
! Le
pommier
:
Eve
et
Adam
! L’olivier
:
le
rameau
porté
par
une
colombe
pour
indiquer
la
fin
du
torrent
(message
de
Dieu
pour
Noé)
;
arbre
béni
en
Islam
11.
Samiha
Khelifa
Bedhioufi
2012
Quelle
Symbolique
?
La
rela@on
de
l’Homme
au
végétal
a
dépassé
le
contexte
physique
pour
a_eindre
une
dimension
spirituelle,
psychique
et
morale
ajustée
selon
la
culture.
La
proximité
de
l’Homme
qu’a
connu
l’arbre
est
en
effet
consolidée
par
une
symbolique
et
une
embléma@que.
! Le
cèdre
emblème
du
Liban,
! l’olivier
symbole
de
la
paix
et
! le
cyprès
symbole
de
la
mort.
12.
Samiha
Khelifa
Bedhioufi
2012
Quelle
Symbolique
?
L’arbre,
végétal
familier
omniprésent,
sert
à
expliquer
des
concepts
ou
des
choses
vagues
ou
que
nous
ne
pouvons
cerner
:
!
‘la
liberté’
!
‘la
vie’
! les
‘Dieux’.
Dans
les
mythologies
grecque
romaine
et
autres,
on
a_ribue
à
chaque
dieu
un
arbre
sacré
:
! l’olivier
pour
Athène,
! la
vigne
pour
Dionysus,
! le
figuier
pour
Mars,
! le
ficus
pour
Buddha,
etc…
13.
Samiha
Khelifa
Bedhioufi
2012
Quelle
Symbolique
?
! Depuis
quelques
années,
et
par
souci
de
son
propre
confort,
l’Homme
s’intéresse
de
plus
en
plus
au
patrimoine
urbain
vert
au
même
@tre
que
le
patrimoine
bâ@.
! La
difficulté
est
de
garan@r
un
effet
esthé@que,
en
harmonie
avec
l’architecture
générale
de
la
ville,
tout
en
assurant
la
pérennité
de
l’arbre.
14.
Samiha
Khelifa
Bedhioufi
2012
15.
Samiha
Khelifa
Bedhioufi
2012
16.
Samiha
Khelifa
Bedhioufi
2012
Source (F. Freytet)
17.
Samiha
Khelifa
Bedhioufi
2012
Le Sol
• très
pauvres
en
ma@ère
organique
(1%
MO)
et
même
les
amendements
ne
sont
pas
efficaces
puisque
les
pertes
par
minéralisa@on
varient
entre
58
à
68
%
(Krieter
et
Malkus,
2000).
• pH
alcalin
compris
entre
7.0
et
8.5,
bloquant
ainsi
plusieurs
éléments
nutri@fs
:
Fe,
Zn,
Mn
et
Cu
(Krieter
et
Malkus,
2000
;
Jim,
1998).
•
blocage
du
processus
de
l’humifica@on
au
profit
de
celui
de
la
minéralisa@on
du
à
la
compacité
des
sols
(Nadian
et
al.,
1996).
• Sol
compact
:
CO2
de
sa
phase
gazeuse
élevé
au
détriment
de
l’oxygène
ce
qui
rend
difficiles
toutes
les
réac@ons
aérobiques
(Krieter
et
Malkus,
2000).
18.
Samiha
Khelifa
Bedhioufi
2012
Le Sol
• faible
capacité
de
réten@on
d’eau
affecte
directement
la
vitalité
des
arbres
d’ornement
en
provoquant
une
baisse
de
la
croissance
des
par@es
aérienne
et
racinaire.
• l’améliora@on
de
la
perméabilité
des
trous
de
planta@on
par
un
apport
d’argile
expansée
ou
de
roches
volcaniques
améliore
les
paramètres
de
croissance
des
arbres
(Flückiger
et
Braun,
2000).
• L’eau
circule
dans
le
système
sol/plante/atmosphère
par
phénomène
d’osmose.
Les
pertes
d’eau
dans
la
plante
se
font
principalement
par
transpira@on
induisant
une
baisse
de
la
pression
osmo@que
des
feuilles.
Lorsque
l’eau
est
disponible
dans
le
sol,
la
pression
osmo@que
externe
à
la
plante
est
supérieure
à
sa
pression
osmo@que
interne
et
le
réapprovisionnement
en
eau
se
fait
naturellement.
19.
Samiha
Khelifa
Bedhioufi
2012
L’eau
• La
moi@é
de
la
terre
est
un
désert
et
aucun
schéma
d’exploita@on
agricole
n’est
possible
sans
complément
d’irriga@on
• Les
eaux
d’irriga@on
propres
représentent
moins
de
0.1%
des
eaux
du
globe
(Stanley,
1996).
• 20%
des
périmètres
irrigués
du
monde
sont
touchés
par
la
salinité
des
sols
surtout
sous
les
climats
semi-‐arides
et
arides.
la
salinité
gue_e
l’agriculture
du
monde
en@er
(Munns,
2002
;
Flowers
et
Yeo,
1995).
• complexité
de
l’expression
du
stress
salin
qui
s’avère
fortement
influencée
par
les
condi@ons
environnantes
telles
que
:
température,
fer@lité
du
sol,
pollu@on
atmosphérique,
lumière
et
évapotranspira@on
(Flowers,
2004).
20.
Samiha
Khelifa
Bedhioufi
2012
L’eau
• L’alimenta@on
en
eau
des
arbres
d’ornement
(surtout
les
arbres
d’alignement)
est
limitée
par
les
faibles
capacités
de
réten@on
d’eau
du
sol
et
les
eaux
d’irriga@on
des
espaces
publics
sont
généralement
chargées.
• eau
de
pluie
:
acidifiée
par
la
pollu@on
provoquant
des
chutes
brusques
du
pH
du
sol
causant
des
dégâts
et
des
baisses
des
rendements
(Forsline
et
al.,
1983;
Forsline
et
al.,
1983
;
Klymenko
et
Klymenko,
2003).
• Indépendamment
des
processus
de
transport
des
ions
l’ac@on
des
stress
hydrique
et
salin
est
similaire
:
réponses
hormonales,
semblables
(He
et
Cramer,
1996
;
Bensen
et
al.,
1988)
et
la
photosynthèse
diminue
(Munns,
2002).
21.
Samiha
Khelifa
Bedhioufi
2012
L’eau
• Le
sel
agit
suite
à
deux
phénomènes
:
en
changeant
la
pression
osmo@que
de
la
solu@on
du
sol
et
en
accumulant
des
ions
provoquant
des
lésions
au
niveau
des
cellules
au
moment
de
la
transpira@on
(Greenway
et
Munns,
1980).
• La
survie
des
plantes
face
à
la
mort
accélérée
de
leurs
feuilles
peut
être
due
à
un
ra@o
posi@f
entre
les
jeunes
feuilles
formées
et
le
nombre
de
feuilles
mortes
pour
les
végétaux
annuels
ou
par
l’entrée
en
dormance
chez
les
espèces
pérennes
(Munns,
2002).
Le
suspend
de
l’ac@vité
végéta@ve
permet
de
réduire
temporairement
leurs
dégâts
•
avec
l’abscission
des
feuilles
âgées,
la
plante
se
débarrasse
des
ions
de
sels
séquestrés
dans
les
vacuoles
et
dans
les
cytoplasmes.
22.
Samiha
Khelifa
Bedhioufi
2012
L’atmosphère
Gaz
à
effet
de
serre
:
CO2,
SO2,
CO,
CH4
,
N2O,NOx,
CFCs
et
O3
Augmenta@on
de
la
température
N’ont
pas
d’effets
directs
sur
les
Nutriment
processus
physiologiques
An@-‐transpirant
(Wolf
et
Erikson
1993)
Effet
toxique
sur
la
vie
(UNEP,
1993)
Effet
oxydant,
Augmente
la
sensibilité
aux
stress
bio@ques
et
↑
perméabilité
des
membranes
cellulaires,
abio@ques
Inhibe
la
régula@on
de
l’ouverture
des
Stomates
(Impens,
1999)
Les
polluants
atmosphériques
ne
sont
pas
la
principale
cause
de
la
mauvaise
vitalité
des
arbres
en
milieu
urbain
(Tomiczek,
2003)
23.
Samiha
Khelifa
Bedhioufi
2012
Température et lumière
• Les
températures
:
0,5
à
2°C
plus
qu’en
milieu
rural
(Zinkernagel,
2000).
• l’amplitude
thermique
entre
le
jour
et
la
nuit
est
plus
importante
«Sonnenbrand
»
ou
«
Forstpla_en»
(Stobbe
et
Dujesie}en,
2003).
• Ceci
augmente
la
sensibilité
aux
polluants
et
prolonge
le
cycle
végéta@f
en
perturbant
le
rythme
de
croissance
des
arbres
et
sa
reproduc@on
d’une
année
à
une
autre
(Wolf
et
Erickson,
1993).
Source : Federer 1971 in bourgery et Mailliet 1993
24.
Samiha
Khelifa
Bedhioufi
2012
Température et lumière
• l’exposi@on
aux
températures
élevées
(seuil
qui
diffère
d’une
espèce
à
une
autre)
:
• dérèglement
de
l’ouverture
des
stomates,
• diminu@on
de
l’ac@vité
méristéma@que,
• baisse
de
l’ac@vité
photosynthé@que,
de
la
synthèse
ou
de
l’accumula@on
de
protéines
et
de
molécules
protectrices
des
parois
cellulaires
(enzymes,
prolines,
hormones,
etc.).
• hautes
températures
:
• transpira@on
augmente
au
dépend
de
l’ac@vité
photosynthé@que
• perte
élevée
d’eau
qui
simulera
un
état
de
stress
hydrique.
• les
déterminismes
des
températures
élevées
nocturnes
et
diurnes
ne
sont
pas
les
mêmes
(Warrag
et
Hall,
1984a,
b).
25. Sécheresse
et
InondaIons
Samiha
Khelifa
Bedhioufi
2012
Baisse
des
rendements
et
des
revenus
Extension
des
terres
Pression
sur
l’espace
Pression
sur
l’espace
culIvées
naturel
culturel
Figure
2.
Répercussions
des
phénomènes
clima@ques
extrêmes
sur
les
sols.
26.
Samiha
Khelifa
Bedhioufi
2012
Choix des Espèces
•
La
probléma@que
de
ges@on
de
l’arbre
en
ville
se
pose
tôt
:
50%
de
mortalité
des
plants
la
première
année
(Gilbertson
et
Bradshaw,
1985).
•
Le
choix
des
espèces
se
fait
sur
la
base
de
la
structure
et
de
la
texture
sans
tenir
compte
des
différences
entre
le
milieu
urbain
et
le
milieu
naturel
et
de
la
variabilité
entre
les
villes
(Rumelhart
et
Vidal,
1991).
•
Il
est
aussi
de
coutume
que
les
plants
soient
achetés
dans
les
mêmes
pépinières
ornementales
concentrées
au
Nord
et
Centre
Est
de
la
Tunisie.
•
La
sélec@on
in
situ
ou
dans
des
condi@ons
expérimentales
similaires
au
contexte
réel
d’espèces
et
de
cul@vars
adaptés
aux
contraintes
du
milieu
est
une
étape
décisive
dans
la
ges@on
des
ligneux
urbains.
•
une
bonne
vitalité
assure
une
valeur
esthé@que
correcte
(Nilsson
et
Randrup,
1997).
27.
Samiha
Khelifa
Bedhioufi
2012
Plantation
•
Souci
de
garan@r
une
harmonie
esthé@que
et
la
sécurité
des
usagers
(Basiaux,
2003).
•
Un
compromis
doit
être
trouvé
entre
vitalité
des
arbres/sécurité
des
usagers/
aménagements
(Reichwein,
2003).
•
Pb
:
dommages
provoqués
par
les
racines
sur
les
revêtements
et
les
bâ@ments.
•
Si
les
biologistes
peuvent
considérer
le
phénomène
comme
mécanisme
d’adapta@on
du
végétal
pour
développer
un
volume
racinaire
suffisant
et
subvenir
à
ses
besoins
pour
garan@r
une
bonne
vitalité,
ce
constat
est
désastreux
pour
les
ges@onnaires
de
l’espace
compte
tenu
des
risques
auxquels
les
usagers
sont
confrontés
:
jusqu’où
peut-‐on
assurer
une
adéqua2on
entre
l’état
des
planta2ons
et
les
condi2ons
des
espaces
urbains.
28.
Samiha
Khelifa
Bedhioufi
2012
Entretien
•
«
Les
méthodes
de
soins
et
d’entre@en
varient
selon
la
région
géographique
et
sont
dictées
par
des
tradi@ons
locales
et
na@onales.
»
(Nilsson
et
Randrup,
1997).
•
La
taille
des
arbres
:
technique
la
plus
u@lisée
→
structurer
l’arbre
autour
d’une
@ge
suffisamment
haute
et
des
des
branches
bien
a_achées
(Bradshaw
et
al.,
1995).
•
Après
une
époque
de
standardisa@on
de
l’interven@on
sur
l’arbre
en
milieu
urbain,
il
est
désormais
ques@on
de
ges@on
différenciée
des
ligneux.
•
L’élagage
ou
la
taille
doit
se
faire
de
manière
ciblée
en
fonc@on
des
contraintes
du
milieu
(façades,
fenêtres,
câbles
électriques,
etc..)
et
de
la
vigueur
de
l’arbre.
•
L’irriga@on
et
la
fer@lisa@on
des
végétaux
en
ville
est
entravée
par
les
caractéris@ques
édaphiques
des
trous
de
planta@on.
30.
Samiha
Khelifa
Bedhioufi
2012
Le
Développement
des
Arbres
d’Ornement
Aspects
MorphogénéIques
Aspects
Physiologiques
•
Organisa@on
temporelle
•
Aspects
Physiologiques
•
Organisa@on
spa@ale
•
Expressions
Physiologiques
des
stress
•
Expressions
morphologiques
des
stress
•
Expressions
enzyma@ques
des
stress
•
Expressions
Structurales
des
Stress
31.
Samiha
Khelifa
Bedhioufi
2012
Organisation temporelle
• Les
ligneux
se
développent
par
l’appari@on
cyclique
ou
intermi_ente
d’unités
de
croissances
(White,
1979).
La
croissance
con@nue
étant
un
phénomène
rare
(Blanc,
2002
;
Venkatanarayana,
1957).
• Le
développement
des
arbres
:
succession
de
vagues
de
croissance
et
de
périodes
de
repos
à
fréquences
et
amplitudes
variables
selon
l’espèce
et
selon
les
condi@ons
environnantes
(Renton
et
al.,
2006
;
Planchon
et
al.,
2003).
• Le
comportement
dynamique
d’une
espèce
est
régi
par
des
caractéris@ques
endogènes
invariables
et
d’autres
intérac@ves
(Passo
et
al.,
2002
;
Pun@eri
et
al.,
2000
;
Guérard
et
al.,
2001
;
Heuret
et
al.,
2000
;
Souza
et
al.,
2000
;
Nicolini,
2000,
1998
;
Nicolini
et
chanson,
1997
;
Nicoloni
et
caraglio,
1995).
• la
rythmicité
endogène
des
par@es
aérienne
et
racinaire
sont
différentes
→
complexité
de
la
probléma@que
de
la
croissance
rythmique
(Millet
et
al.,
1991).
32.
Samiha
Khelifa
Bedhioufi
2012
Organisation temporelle
• L’état
de
vitalité
de
l’arbre
dans
un
contexte
donné
ne
peut
être
étudié
que
dans
sa
globalité.
• L’analyse
du
développement
de
la
vitalité
et
l’édifica@on
des
pousses
se
fait
grâce
aux
traces
du
rythme
ainsi
que
son
gradient
d’intensité
(Loup,
1994
;
Comte,
1993
;
Edelin,
1993).
↓
• Ces
marqueurs
temporels
peuvent
être
:
ü physiologiques
ü morphogéné@ques
(plastochrone,
hétéroblas@e,
longueur
d’entrenoeud,
…)
ü biochimiques
(ac@vité
enzyma@que).
33.
Samiha
Khelifa
Bedhioufi
2012
Organisation temporelle
La
dynamique
de
la
croissance
se
traduit
par
l’alternance,
au
cours
d’une
vague
de
croissance
d’une
période
d’ac@vité
intense
et
d’une
autre
de
relâchement
(Crabbé,
1993).
Le
stress,
les
condi@ons
environnantes
non
favorables
ou
un
organe
inhibiteur
exercent
modifient
l’organisa@on
spa@ale
du
végétal.
Les
corréla@ons
entre
les
bourgeons
d’un
même
rameau
sont
affectées
par
les
caractéris@ques
de
l’espèce
(basitone
ou
acrotone)
et
par
les
condi@ons
environnantes.
35.
Samiha
Khelifa
Bedhioufi
2012
Exp. morphogénétiques
Organisation spatiale chez Citrus aurantium L. urbain
!
2
stratégies
d’organisa@on
spa@ale
différentes
selon
la
sensibilité
aux
contraintes
environnantes.
!
Citrus
auranVum
L.
exprime
une
situa@on
de
stress
:
!
a_énua@on
de
la
vigueur
du
premier
niveau
!
compensa@on
sur
le
2ème
ordre.
Vraisemblablement,
stratégies
Source : Bedhioufi, S., 2009 différen@elles
de
répression/
compensaIon/exIncIon
37.
Samiha
Khelifa
Bedhioufi
2012
Exp. morphogénétiques
Longueurs moyennes des pousses feuillées chez Citrus aurantium
L. urbain
Δ
L
Source : Bedhioufi, S., 2009
38.
Samiha
Khelifa
Bedhioufi
2012
Exp. morphogénétiques
Source : Bedhioufi, S., 2009
UC
1
UC
2
UC
3
UC
1
UC
2
UC
3
! 3 UC conformément aux tvx de Cottin et Dubois
(1992)
! amplitudes décroissantes des UC et des EN
! alternance EN long/EN court
! déphasage ad/al à partir de EN6
39.
Samiha
Khelifa
Bedhioufi
2012
Exp. morphogénétiques
adapté altéré
Eb1
Eb2
Eb3
Da
Eb2
Da
Eb1
Eb4
Pm
Pm
Eb5
Ba
Eb6
Source : Bedhioufi, S., 2009
Expressions
intragemmaires
différentes
selon
le
type
ad
ou
al
:
!
un
nombre
de
primordia
plus
élevé
chez
le
type
adapté
!
des
distances
d’ébauches
intragemmaires
plus
élevées
40.
Samiha
Khelifa
Bedhioufi
2012
Exp. Exp.
MV1 morphogénétiques écophysiologiques
Source : Bedhioufi, S., 2009
MV2
! Le caractère alternant EN
court/EN long est à caractère
endogène chez C. aurantium
matures MV1 mais ne
s’exprime pas au cours des
premiers stades ontogéniques
41.
Samiha
Khelifa
Bedhioufi
2012
Exp. morphogénétiques
Source : Bedhioufi, S., 2008
! Les profils morphométriques des bigaradiers altérés sont plus courts
que ceux du type adapté.
! accroissement du 3ème métamère sur les arbres altérés, donc sensibles
aux contraintes du milieu.
42.
Samiha
Khelifa
Bedhioufi
2012
Exp. morphogénétiques
EN1 EN3 EN7
Source : Bedhioufi, S., 2008
!
EN1
(préformé):
le
plus
long.
!
l’allongement
des
entrenœuds
semble
dépendre
de
leur
posi@on
sur
la
pousse;
le
traitement
au
NaCl
affecte
principalement
et
d’une
manière
significa@ve
(p<0.05)
ces
métamères
en
les
augmentant
ou
en
les
réduisant
:
EN1,
EN3
et
EN7.
43.
Samiha
Khelifa
Bedhioufi
2012
Exp. morphogénétiques
!
La
sensibilité
des
EN
dépend
du
niveau
de
stress
:
analyse
des
corréla@ons
bivariées
(test
de
Pearson)
EN3
EN1
EN7
Source : Bedhioufi, S., 2009
44.
Samiha
Khelifa
Bedhioufi
2012
Organisation temporelle
Figure 14. Longueurs moyennes des pousses feuillées chez Citrus
aurantium urbains du type adapté et altéré au cours 3 cycles
consécutifs de croissance (n, n-1 et n-2).
Source : Bedhioufi, S., 2009
45.
Samiha
Khelifa
Bedhioufi
2012
Organisation temporelle
1ère 2ème
période période
Longueur en mm
fc
fc
1ère 2ème
période période
fc
Date
de
la
reprise
apparente
de
la
Nombre de Jours d’observation
croissance
D0
Figure 30. Evolution, au cours du temps, de la croissance en longueur moyenne de MV2
soumis à 5 niveaux de traitement par le NaCl. fc : flash de croissance Source : Bedhioufi, S., 2009
46.
Samiha
Khelifa
Bedhioufi
2012
Organisation temporelle
2
1
4
3
! 4 vagues de croissance. Source : Bedhioufi, S., 2009
! le flash le plus important : j22 - j55
! un décalage pour les doses élevées de sel (D3 et
D4).
47.
Samiha
Khelifa
Bedhioufi
2012
Organisation temporelle
! Le bourgeon
terminal démarre
Allongement en
son allongement
mm j-1
en premier lorsque
les conditions sont
optimales mais
cette tendance
disparait en
Pousse terminale Pousse situation de stress.
axillaire
Allongement en
mm j-1
Jours de traitement
Source : Bedhioufi, S., 2009