10 juin 2014 - Journées Internationales sur la Communication, l’Éducation et la Culture Scientifiques, Techniques et Industrielles : les données dans la médiation, la communication et l’éducation scientifiques et techniques
4. L’association Open Knowledge Foundation France
“La promotion, l’accès, la diffusion, le partage et
la réutilisation du savoir libre sous toutes ses
formes”
5. Des données ouvertes ?
Légalement
Volontairement Brutes
Techniquement
Lisibles par les machines
.pdf
Formats ouverts
.xls —> .csv
6. Innovation ouverte et créativité
Transparence et redevabilité
Ouverture des organisations
Moderniser l’action publique
Pourquoi ouvrir des données ?
Source inconnue
7. Que faire avec des données ouvertes ?
journalisme de
données
services web art, cartographie, infographie
études, rapports, analyses
applications mobiles
8. Des données ouvertes : pour qui ?
Citoyens ?
Développeurs ?
Associations ?
Journalistes ?
Copyright eboy FIxPix
9. Les risques et dérives
La boîte noire
Empowering the Empowered
Copyright Disney
Copyright Wu Tang
10. Elargir la cible pour que l’
ouverture profite à tous
Copyright Versini
11. ● Les données font peur
● Portails et données ciblent
utilisateurs compétents
● Où est Charlie ? La quête d’une
bonne donnée
● On peut exceller sans Excel
Les obstacles
Copyright Nintendo
12. STATACTIVISME !
Chart by Richard Schumann, Protest by Andrew Schatz, Statistics by Calvin Ng
from The Noun Project
13. School of data
School of Data works to
empower civil society
organizations, journalists
and citizens with the skills
they need to use data
effectively – evidence is
power!
14. School of data
● Des cours ouverts à tous
● Gratuits
● Sans compétence
préalable
● Faire découvrir les
données ouvertes
15. L’Ecole des Données
● La traduction
collaborative de
School of Data
● Une dizaine de
cours
● Des recettes ?
● Des formations ?
19. Aidez-nous à développer
l’Ecole des Données
● ecoledesdonnees.org
● contact@okfn.fr
Nous avons besoin de vous !
Raised Hand by Stephen JB Thomas from The Noun Project
Notas do Editor
Qu’est-ce que l’Open Knowledge Foundation ?
Nous faisons partie d’un réseau mondial dédié à l’ouverture du savoir composé de groupes locaux et de chapitres implantés dans plus de 30 pays.
Organisation à but non lucratif fondée en 2004 à Cambridge par Rufus Pollock et qui promeut la culture libre sous toutes ses formes.
L’Open Knowledge Foundation est aujourd’hui une ONG de référence dans les domaines de l’Open Data, de l’Open Access, et de la Culture Libre.
L’association fonctionne en mode projet autour d’un certain nombre de thématiques.
Grand nombre de projets qui couvrent donc un grand ensemble de champs :
- Des projets lancés au niveau international…
- qui ont vocation à être repris par les groupes locaux et chapitres dans les différents pays, ce que nous faisons par exemple avec l’Ecole des Données sur laquelle on reviendra
Objet de l’association
De l’international vers la France : adapter et traduire les projets du réseau mondial
De la France vers l’international : faire remonter le foisonnement de projets en matière d’Open Knowledge
En France : projets en partenariat avec d’autres acteurs
Projets principaux :
DADA, exercer son droit d’accès aux documents administratifs
Calculateur du domaine public
Ecole des données
Mais alors pourquoi ouvrir des données ? 4 points :
- Pour encourager l’innovation ouverte et la créativité : Exemple pas très classique de l’art et du statactivisme :
Julien Prévieux, artiste parisien, a réalisé des ateliers avec des policiers de la BAC pour réfléchir à comment transformer les données criminelles en diagramme de Voronoï (c’est une représentation graphique proche des isobares météorologiques, où la densité du crime est représentée par une densité de traits plus importante).
Leurs réalisations ont donné lieu à une exposition et ont même été acheté par des musées.
- Pour encourager la transparence et la redevabilité des gouvernements : exemple des données budgétaires ou la question problématique des données de santé publique
- Pour favoriser l’ouverture des organisations : exemple de LEGO qui autorise et encourage même les fans à créer leurs propres produits dérivés “officiels” -> mouvement DIY et makers
- Moderniser l’action publique : diffuser une culture de la donnée au sein de l’administration, casser les silos...
Que faire avec des données ouvertes ?
- Du journalisme de données : gros travail d’éditorialisation des données. Exemple récent avec Les Décodeurs du journal Le Monde qui produit de nombreux articles en s’appuyant sur des données ouvertes afin d’enrichir l’argumentation et ce notamment en matière budgétaire.
- Des services web : par exemple en matière de transport.
- De l’art, de la cartographie, des infographies
- Des applications mobiles : rejoint les services web avec une orientation mobile. Vous avez sans doute déjà une application qui utilise des données ouvertes sur votre smartphone !
- Les exploiter pour produire des études, rapports et analyses : cible les chercheurs, l’administration elle-même etc.
Des bénéfices connus. Une vraie question : pour qui ?
Open data actuellement cible les développeurs principalement et ceux qui savent manipuler l’information (infomédiaires : associations et journalistes).
Citoyens : utilisateurs de médiations déjà lourdes de sens (dataviz, services)
Risques
que l’ouverture des données ne finisse sur une fermeture dans des boites noires dans lesquelles le sens est imposé et l’objectivité relative des données brutes disparaisse
que l’open data profite à ceux qui sont déjà en capacité. Empower the empoterez, Michael Gurstein.
Ne s’adresser qu’à ces cibles n’est pas suffisant car cela ne permettra pas l’émergence d’un contre-pouvoir citoyen, d’une culture critique ou encore l’égalisation des rapports entre citoyens et gouvernants.
De ce fait il faut selon nous élargir la cible et chercher à s’adresser au grand public pour que l’ouverture profite au plus grand nombre.
Mais avant de présenter l’Ecole des données, il faut souligner que nous faisons face à certains obstacles
- Les données font peur : Les formats des données sont austères.
Ouvrir un tableur avec un jeu de données qui comprend 100 000 lignes peut vite effrayer si l’on ne maitrise pas un minimum les outils pour les exploiter
- Les portails existants, et sauf exceptions rares (Open data 71 - Saône-et-Loire), ciblent essentiellement des utilisateurs compétents : développeurs, journalistes de données. Souvent pas de visualisation des données, formats complexes comme le csv ou le xml, pas d’aide à l’utilisation.
- Trouver des données pertinentes parmi les 13 000 jeux de données du portail data.gouv.fr, portail national des données ouvertes, est compliqué si on ne sait pas ce que l’on cherche ! De plus, les données utilisent le jargon de leur contexte de production dans les administrations.
- Utiliser un tableur n’est pas une compétence scolaire de base. On peut sortir du lycée sans savoir se servir d’un tableur (pourtant difficile d’y échapper par la suite)
Concept descriptif et slogan militant proposé par des chercheurs et des artistes, afin de qualifier les expériences visant à se réapproprier les données statistiques par les citoyens
Constat d’un
School of Data propose un ensemble de cours complets conçus sans connaissance pré-requise ainsi que des expéditions de données pour réutiliser les données disponibles sur un thème déterminé et contribue à former les acteurs de la société civile aux maniements des données.
Vers une Ecole des Données francophone
l’objectif de ce projet est de publier puis d’animer une version francophone du site.
Deux étapes se sont et vont se succéder :
- Un processus collaboratif de traduction du site anglophone. Pour mener à bien le projet il a été décidé de mettre en place une traduction collaborative en utilisant le service GitHub qui facilite le suivi des modifications et permet, avec un simple compte, à tout le monde de participer et ce même à distance. Cette étape a abouti à la mise en ligne d’une première béta du site avec une dizaine de cours.
- L’adaptation des cours au contexte français, le développement de cours inédits et l’animation du site.
Ce projet étant un projet francophone nous souhaitons vivement encourager la participation de tous les francophones, où qu’ils se situent dans le monde.