SlideShare uma empresa Scribd logo
1 de 43
Suivi/evaluation des politiques de
      developpements agricole et Rurale
    Atelier pour le renforcement des capacités en matière de politique
        agricole stratégique, de planification et de mise en oeuvre
                        d’investissements en Afrique
                           Dakar 20 au 21 Juin 2012
 
                     Maurice TAONDYANDE
                      ReSAKSS-AO, IITA
Plan
• Cadre logique du PDDAA
• Principales questions soulevées pour le S&E
  du PDDAA
• Cadre de S&E du PDDAA
• Outils
FACTEURS 
                                                                         CONDITIONNANT
                                                Faim                     Niveau Objectifs
                                                                         •Actifs ménagers
                                                                         et dotations
                                                                         •Catastrophes
                                             Pauvret                     naturelles
                                                é                        •Conflits
                                                                         Niveau Objectifs 
                                                                           Intermédiaires
                                              Revenu                     •Production non
                                                                         agricole
                                                                         •Emploi
                                                 Prix
                                                                         •Salaires ruraux
                                                                         •Inflation
                                                                          Niveau résultats
  Gestion                    Production                                  •Ressources
durable des                  agricole &                   Commerce       •Facteurs naturels
   terres                   disponibilité                des produits    •Politiques
Management                   alimentaire                   agricoles     commerciales
                                                                         •Performance
                                                                         Macro-économique
                                                                          Niveau extrants
    Capital Physique                                                     •Conditions
    Systèmes d’Irrigation                            Capital Humain      Initiales du capital
                                                                         •Autres services
       Pistes Rurales
                                                                         (éducation, santé,
        Infrastructures                 Information, 
                                                                         eau, sécurité
        commerciales                  Connaissance, et                   sociale)
   Reserves alimentaires
                                       Technologies

                                                                          Niveau Intrants
         1           2            3               4                      •Politique
   Système de  Infrastruct.                 Recherche                    économique
   gestion des  Rurales et    Sécurité 
                                            agricole et                  •Gouvernance
   terres et de  accès aux   Alimentaire 
                                            développe                    •Institutions
   contrôle de  marchés      et Filets de 
                                             ment de                     •Revenus et
       l’eau                  Sécurité
                 commercia                 technologie                   dépenses
                    ux                           s                       publiques
                                                                         •Investissements
       Renforcement des capacités institutionelles
                                                                         du secteur
                             Investissements                             privé/IDE
    (Présentés ici pour refléter les 4 piliers du PDDAA et des thèmes    •APD et
                               transversaux)                             harmonisation
Lecture du cadre logique du
       PDDAA: comment les
 investissements publics réduisent
la pauvréte et la sous-alimentation
           en milieu rural
Irrigation et gestion durable des
                  terres
• Indispensable pour reduire la fluctuation de la productivité
  liée aux aleas pluviometrique (secheresse, Innondation)

• Augmentation de l’intensite culturale donc augmentation des
  approvisionnements alimentaires

• Complementaire à l’utilisation des engrais et des semences
  ameliorées.

• Toutefois, un faible management des systemes d’irrigation
  peut être source de vecteurs nuisibles aux hommes et aux
  animaux. Le problème de la salinité des sols est à prendre en
  compte aussi.
Recherche agricole et
  developpement de technologies
• Necessaire à l’amelioration des rendements

• Reduction des pertes-post agricoles

• Adaptation de l’offre aux préférences des
  consommateurs (nationaux et internationaux)

• Toutefois, necessité d’un systeme de vulgarisation
  efficace
Routes rurales, Transport et télécommunications en
                      milieu rural
•   1) Réduction des coûts de transaction


• Amélioration de l’accès au marché des produits et inputs
  agricoles


• Induisant une baisse des prix des intrants et une hausse du
  prix au producteur et une diminution du prix au
  consommateur. (Indicateur : Evolution du prix au
  consommateur, part du prix au producteur/prix au
  consommateur).

•   Entrainant une augmentation du revenu des producteurs et
    aussi une hausse du revenu réel des consommateurs.
Routes rurales, Transport et
     télécommunications en milieu rural
                   (suite)
• 2) Facilitation de l’accès aux autres services pouvant
  influencer positivement le revenu des ruraux (Vulgarisation,
  écoles et centre de santé, institutions financières,
  télécommunications) .

• 3) Possible stimulation des investissements privés dans le
  transport et autres services impactant positivement sur le
  revenu des ruraux par le biais de plusieurs canaux (création
  d’emploi non agricole, désengorgement de l’agriculture…)
• Développement des marchés
  A distinguer du développement des infrastructures physiques. Il
  s’agit ici de système d’information sur les prix, du contrôle de
  qualité et de normalisation des produits. Conduisant ainsi à un
  meilleur accès aux marchés urbain et d’exportation des produits
  agricoles. Meilleure intégration des marchés évitant les positions
  dominantes et améliorant ainsi le fonctionnement des marchés.
• Electrification rurale
  Pouvant stimuler l’investissement privé dans l’entreprenariat non
  agricole (fabrication des inputs, transformation des produits
  agricoles..) en milieu rural source d’emploi et de désengorgement
  du secteur agricole et d’amélioration de la productivité agricole
  entrainant ainsi une hausse du salaire et des revenus ruraux.
  Maîtrise de l’exode vers la ville.
• Sécurité alimentaire et filets de sécurité
  Programmes de filets de sécurité (aide alimentaire d’urgence,
  cantine scolaire, aides en espèce ou en nature) ciblant des groupes
  désavantagés (incluant les pauvres, personnes âgées, femmes
  enceinte, enfants, personnes handicapées) qui ne sont pas
  capables de participer ou de bénéficier du processus de croissance.
   Ces types de programme permettent une redistribution des
  ressources en faveur des groupes les plus défavorisés. Ils
  permettent d’accroître directement leurs revenus et leurs
  consommations et réduisent ainsi la pauvreté. Indirectement, ils
  permettent d’améliorer la productivité agricole par le biais de
  l’amélioration du capital humain (éducation, santé, nutrition...).
• Transferts aux producteurs
  Programmes de soutien ou subventions aux producteurs (les plus
  démunis) ou fournisseurs dans le but de les encourager dans la
  production ou la fourniture de certains produits ou intrants.
  Toutefois:
  interventions créant des distorsions sur les marchés.
Pourquoi un systeme de
      suivi/evaluation du PDDAA
• S’assurer des progrès realisés pour l’atteinte
  des objectifs du PDDAA de reduire de moitié
  la pauvreté et la sous-alimentation par le biais
  d’une croissance agricole de 6% elle même
  soutenue par une allocation d’au moins 10%
  des ressources publiques à l’agriculture.
Principales questions soulevées
        pour le S&E du PDDAA
1. Environnement favorable
•   Quels sont les politiques, les institutions et les mécanismes en place
    pour améliorer la gestion économique, par exemple la gouvernance
    politique et économique, le développement du secteur privé et
    l’équité ?

•   Quelles ont été la fiabilité et la pertinence des preuves utilisées dans le
    processus de conception des programmes d'investissement ?

•   Les processus ont-ils pris en compte tous les acteurs, et les programmes
    d'investissement sont –ils alignés sur les principes et les cibles du
    PDDAA?

•   Des mécanismes sont-ils mis en place pour la mise en œuvre de
    l'investissement et le suivi et l'évaluation de ses impacts?
Principales questions soulevées
         pour le S&E du PDDAA
2. Respect des engagements et réalisation des
  objectifs fixés
•   Les partenaires au développement respectent-ils scrupuleusement leurs
    engagements financiers en vue de soutenir le programme du PDDAA ?

•   Les gouvernements allouent-ils 10% (ou d’autres quotes-parts comme
    indiqué dans leurs plans d'investissement) du total de leurs ressources
    budgétaires au secteur agricole?

•   Les attentes relatives à la réalisation effective par le PDDAA de croissance
    agricole et de réduction de la pauvreté, la faim et de l’insécurité
    alimentaire et nutritionnelle ont-elles été satisfaites jusqu’à ce jour?
Principales questions soulevées
         pour le S&E du PDDAA
• 3. Efficacité des interventions (processus,
  politiques, investissements):
•   Quelle a été l’efficacité des différents types d’interventions dans les
    réalisations faites jusqu’ici ?

•   Quels sont les facteurs qui ont déterminé le niveau d’impact qui a été
    réalisé ?

•   Quels sont les échanges et les complémentarités, le cas échéant, entre les
    différents types d’interventions ?
Principales questions soulevées
         pour le S&E du PDDAA
• 4. Cohérence des interventions planifiées avec
  les objectifs initiaux
•   Quels sont les impacts projetés si les interventions se font comme
    prévus ?
•   Ces impacts projetés sont-ils compatibles avec la croissance et les
    objectifs du PDDAA de réduire la pauvreté, la faim et l’insécurité
    alimentaire et nutritionnelle?
Principales questions soulevées
         pour le S&E du PDDAA
•   5. Exploration des interventions ayant des impacts plus grands ou mieux
    distribués:

•   Pourrait-on obtenir des impacts plus grands ou mieux distribués en
    reconfigurant les interventions ?

•   Quelles sont les différentes ou nouvelles interventions susceptibles
    d’entraîner une croissance plus grande et plus durable et des impacts plus
    grands et mieux distribués ?

•   Quelles sont les nouvelles cibles qui peuvent être définies pour la mise en
    œuvre de ces nouvelles politiques et de ces différents types
    d’investissements ?
•   Quelles sont les ressources nécessaires pour la mise en œuvre de ces
    nouvelles interventions pour atteindre les impacts souhaités ?
Operalionalisation du S&E du PDDAA
• C1: Choix d’une liste minimale d’indicateurs SMART
   (spécifiques, mesurables, réalistes et opportuns) basé sur
   structuré
Indicateurs d’input: Processus, mis en oeuvre du PDDAA,
   investissements realisés
Indicateurs d’output (extrant): Outputs directs des
   investissements realisés mais mesurés par: l’accès aux aux
   infrastructures et aux services, adoption des technologies etc
Indicateurs de résultats (effets): Mesure des resulats
   intermediaires devant affete les objectifs finaux: performance
   agricole (rendement, production) , performance des marchés
   (prix, commerce agricole, …)
Indicateur d’impact: Revenu, sous-alimentation, malnutrition,
Pauvrété
Facteurs conditionnant: Gouvernance politique, incitations en
Operalionalisation du S&E du
              PDDAA
C2: Normalisation et harmonisation des
  indicateurs en vue de permettre la
  comparabilité des indicateurs entre les pays et
  de contribuer à la revue par les pairs et à la
  revue mutuelle du PDDAA aux niveaux
  régional et continental
C3: Role et responsabilité des différents
  partenaires au niveau national, regional et
  continental.
Outils
•   Analyse coûts-benefices
•   Modele d’équilibre general calculable
•   Evaluation d’impact
•   Matrice d’analyse des politiques
•   Autres (études économetriques…)
Analyse coûts-bénéfices
•   Objectif: Enumérer tous les avantages et coûts se rapportant à une
    intervention afin de pouvoir supprimer les activités trop onéreuses
    n’ayant que de maigres avantages.
•   Une analyse coûts-avantages peut être effectuée au stade de la
    conception d’un projet pour aider à prendre les décisions.
•   Principe: Calculer le taux de rendement interne et le comparer au taux
    d’interêt du marché pour determiner la rentabilité du projet. Plusieurs
    simulations sont indispensables pour assurer la robustesse de l’analyse
                                         n
                                                 Bt − Ct
                                 VAN = ∑                    =0
                                        t =0   (1 + TRI ) t


•   Inconvenients
•   Fortes incertitudes sur le long terme. Ex: Prix du riz sur le marché mondial
    dans 10 ans ; projet dont les avantages se font sentir dans le long terme.
•   Evaluation difficile de tous les coûts et avantages (notamment sociaux et
    environnementaux) Ex: Impact sur la santé et l’environnement des
    semences génétiquement modifiées.
Evaluation d’impact
L’evaluation d’impact est l’identification systematique des
effets -positifs ou negatifs, attendus ou non- sur les individus,
les menages, les institutions, l’environnement causés par une
intervention donnée (inférence causale).

La question fondamentale de l’evaluation d’impact est de
savoir quel est l’effet l’impact ou l’effet causal d’un programme
P sur un resultat Y. La formule de base d’evaluation d’impact
est donnée par:
α=(Y|P=1) – (Y|P=0)
(Y|P=1) est le resultat du programme (ou traitement) sur la
grandeur Y (ex: rendement du riz) et (Y|P=0) est la valeur
qu’aurait prise la grandeur Y en l’absence du programme ou
contrefactuel. L’estimation du contrefactuel est le principal défi
de l’évaluation d’impact.
Erreurs fréquents: Contrefactuels contrefaits
                        Impact
                        réalisé
                        Y1A - Y0A                          Un producteur A qui
                                                        a adopté la technologie, P=1
                                                 Y1A
Cas I: 
                                                       Y0A
avant- 
                                                                Cas II: Différence des résultats 
après 
                                                                            Avec-sans
                                                             Biais
                                                     Y0B
                                                       Un producteur B qui n’a pas
                                                       pas participé au programme,
  Biais                                                             P=0

                                          t                  Temps
Source: Adapté de Alioune Dieng (2009), Africarice




                                                                                            22
Méthodes pour approcher le contrefactuel
  Cas I: les règles d’allocation du programme connues



• 2 méthodes (dites experiementales)
  – L’assignation aléatoire
  – Modèle de discontinuité de la régression
(1) Méthode aléatoire
• Principe: Consiste à constituer les groupes de traitement et
  de comparaison de façon aleatoire
• Avantage: La sélection aléatoire, assure, si l’échantillon est
  suffisamment grand, que les caractéristiques observables
  mais aussi inobservables des individus sont similaires dans les
  groupes traitement et contrôle. (avec par exemple le même nombre
  d’individus riches et pauvres, le même niveau de scolarisation mais aussi le même
  degré de motivation ou le même niveau d'information)
• Limites
   – Absence d’ethique
   – Peut être coûteux à mettre en oeuvre
(2) Le modèle de discontinuité de
           la regression
• Valable lorsqu’un indice d’elegibilté continu a
  été utilisé pour selectionner les particiapnts
  aux programmes (ex: score de pauvreté à
  partir des actifs et caractéristiques des
  ménages) .
• Elle est une methode d’evaluation locale car
  elle compare les particiapants et les non
  participants situés au voisinage du seuil
  d’elegibilité au programme
Méthodes non expérimentales ou
      quasi experimentale
• Elles sont utilisées lorsque les règles
  d’assignation des programmes soint moins
  claires ou lorsque les méthodes expérimentales
  ne sont pas applicables (Cas des
  investissements publics, ex: programme de
  construction de pistes rurales).
• Deux méthodes:
  – La double difference
  – L’appariemment
(1) Méthode non expérimentale: la
        double différence
                 Après    Avant    Difference
 participants    B        A        B-A
 Non participants D       C        D-C
 Difference      B-D      A-C      DD=(B-A)-(D-C)



 Principe: Estimer la tendance contrefactuelle en
 utilisant celle d’un groupe n’ayant pas participer au
 programme en faisant l’hypothse que les
 tendances des deux groupes en l’absence du
 programme sont parallèles.
(1) Méthode non expérimentale: la
        double différence
• Avantage: Contrairement aux méthodes
  experimentales,
  – La méthode ne requiert pas de préciser les règles
    d’allocation du programme
  – le groupe de traitement et le groupe de
    comparaison peuvent ne pas avoir les mêmes
    caracteristiques
  Inconvenient: hypothèse de parallisme de tendance
    entre les deux groupes non toujours verifiés. Pour
    y remedier, comparer les tendances des deux
    groupes avant le démarrage du programme ou
    utiliser au moins deux groupes de comparaison
(2) Méthode non expérimentale:
          l’appariement
• Elle utilise les caracteristiques observées des inscrits
  et non-inscrits pour générer un groupe de
  comparaison pour l’estimation du contrefactuel. Elle
  repose sur l’hypothèse forte qu’il n y pas de
  caracterisques inobservées des deux groupes qui
  soient correlées aux résultats.
• L’appariement consiste à utiliser de grandes bases de
  données et des techniques statistiques pour générer
  le meilleur groupe de comparaison articificiel
  possible pour un groupement de traitement donné
  (classification, score de propension)
Matrice d’analyse des politiques
                (MAP)
•   Cadre conceptuel et technique permettant de comprendre les effets de
    politique et de mesurer l'ampleur des transferts résultant des politiques

•   La MAP est un outil de représentation d'un système de production
    reposant sur la construction de comptes de production à l’aide de deux
    types de prix :

    1.   le prix financier ou prix comptable

    3.   le prix social ou économique

•   Adapté pour l’analyse des facteurs exogenes impactant sur les resultats
    des programmes de developpement agricole.
Coûts          Coûts

              Revenus   Facteurs       Facteurs non   Profits

                        échangeables   échangeables

Rentabilité
                  A             B              C          D
financière

Rentabilité
                  E             F              G          H
économique

Transferts        I             J              K          L
1ere étape : établissement de compte de production pour les
                   systèmes représentatifs

• Compilation des informations à partir des informations et études
  existantes sur la gestion des entreprises agricoles, sur les budgets de
  culture

• Faire de l’enquête complémentaire pour obtenir des données sur la
  production, le conditionnement, la transformation et les activités de
  commercialisation

• Obtenir des informations sur les coûts de transport et les taxes

• Les informations sur les coûts et les recettes seront inscrites dans la
  première ligne du MAP
2eme étape: évaluation des coûts et recettes avec les prix
                 sociaux ou économiques

• Les produits et intrants échangés sur le commerce international sont
  évalués par les prix mondiaux de biens comparables sur le commerce
  international (CAF pour les importations et FOB pour les
  exportations)

• L’appréciation du prix social des principaux facteurs de production
  (main d’œuvre, capital, et terre) est plus problématique

• Le prix social des facteurs doit être corrigé des influences des
  distorsions induites par les politiques du gouvernement et des
  influences des défaillances du marché
•
Les deux identités de la MAP

• Identités portant sur la rentabilité (lignes)
    profits = recettes moins coûts

• Identités portant sur les transferts (colonnes)
    divergences = prix financiers moins prix économiques

• Les divergences apparaissent comme un résultat de deux
  influences:
   • Distorsions introduites par des politiques du Gouvernement
   • Défaillances du marché
Identité du profit privé (financier)

Recettes - Coût (intrants échangeables, facteurs intérieurs)
  = Profits

Prix privé ou financier (observé sur le marché)
   A                 B            C             D

  Profit privé: D = (A-B-C)

  Ratio bénéfice-coût privé :(rentabilité):
            (RBCP) = A/(B + C)
Identité du profit social (économique)

• Recettes - Coût (intrants échangeables, facteurs
  intérieurs) = Profits
• Prix sur le marché international
  E                  F          G             H

• Profit social (efficience) : E = (F-G-H)

• Ratio bénéfice-coût social (efficience sociale):
            (RBCS) = F/(G + H)
Identité du profit social (économique)

• Produits et intrants échangeables – prix sur le marché
  international

• Facteurs intérieurs – coût d’opportunité

• Coût d'opportunité : revenus auxquels on renonce en affectant
  le facteur pour produire le produit en question (par exemple, le
  riz) plutôt que pour la production de la meilleure option
  alternative (par exemple, le maïs)
Principaux indicateurs de la MAP

• coefficient de protection nominale pour les produits : (CPNP = A
  / E)

• coefficient de protection nominale pour les intrants
  échangeables : (CPNI= B / F)

• Le coefficient de protection effective
• (CPE): [(A - B) / (E - F)]

• Le ratio du coût en ressource intérieure : (CRI=G / (E-F)
Mesure de la rentabilité
• Le CRI par définition est le rapport entre les coûts des
  facteurs (main-d’œuvre, capital, terre) au prix de référence et
  la valeur ajoutée évaluée elle aussi au prix de référence

• CRI<1, le système étudié est rentable dans la mesure où il
  utilise moins de facteurs de production qu’il ne génère de
  valeur ajoutée

• CRI>1 indique au contraire que le système étudié utilise plus
  de ressources intérieures (travail, capital, terre etc.) qu’il ne
  génère de valeur ajoutée

• Si le CRI=1, le système étudié ne réalise ni gain ni perte
Mesure des incitations à la production
• Un CPN>1 indique que les produits (ou les intrants
  échangeables) sont subventionnés.

• Si le CPN<1, les produits (ou les intrants échangeables) sont
  taxés

• Un CPE supérieur à 1, indique que les producteurs sont incités à
  produire plus. Les producteurs bénéficient d'une subvention
  implicite sur les intrants et/ou d'une protection du prix du
  produit. Dans le cas contraire, la valeur ajoutée distribuée aux
  agents est moindre (ils sont taxés) et les producteurs nationaux
  sont donc moins incités à produire.
Autres (études économétriques, analyse
                statistique)
• Indispensable pour étudier les facteurs conditionnant la
  reussite des interventions dans l’agriculture.
• Ex: Etude sur la dynamique de la consommation pour deceler
  les preferences des consommateurs afin d’adapter les
  politiques d’offre à la demande.
• Méthodologie:
• 1. Calcul de la part des differents produits dans les depenses
  alimentaires: p = Di
                    i
                        D
• 2. Calcul de la propension marginale des principaux produits
  cij = ai y j + b1i y j ln y j + b2i
• Pmci=∂Cij/∂Yj = ai + b1i + b1i
References bibliographiques
•   Diagne A. (2010), " Méthodologie d’Évaluation d’Impact", Renforcement
    de la Atelier sur la disponibilité et de l’Accès aux Statistiques Rizicoles en
    Afrique Subsaharienne, Africarice.
•   Bénin S. et all (2008), "Growth and Poverty Reduction Impacts of Public
    Investments in Agriculture and Rural Areas: Assessment Techniques,
    Tools, and Guide for Practitioners“, ReSAKSS Working Paper No. 7
•   Judy L. Baker (2000), " Evaluation de l’impact des projets de
    développement sur la pauvreté" , Banque Mondiale Washington, D.C.
•   Bamba I. (2010), " Matrice d’analyse des politiques", Renforcement de la
    Atelier sur la disponibilité et de l’Accès aux Statistiques Rizicoles en
    Afrique Subsaharienne, Africarice.
•   Paul J et all, "L’évaluation d’impact en pratique", Banque mondiale".
•   ReSAKSS/MSU (2010), "Méthodologie de l’étude sur la dynamique de la
    consommation en Afrique de l’Ouest".
•   www.ifad.org
• Je vous remercie pour votre aimable
             attention !!!!!

Mais conteúdo relacionado

Semelhante a M&e tools maurice

Gestion Budgétaire par Objectif: les outils de cadrage statégique et le cadre...
Gestion Budgétaire par Objectif: les outils de cadrage statégique et le cadre...Gestion Budgétaire par Objectif: les outils de cadrage statégique et le cadre...
Gestion Budgétaire par Objectif: les outils de cadrage statégique et le cadre...Jean-Marc Lepain
 
FSTQ Participation Majoritaire
FSTQ Participation MajoritaireFSTQ Participation Majoritaire
FSTQ Participation Majoritairemostiguy
 
Les filières de valeur des produits forestiers non-ligneux durables, le secte...
Les filières de valeur des produits forestiers non-ligneux durables, le secte...Les filières de valeur des produits forestiers non-ligneux durables, le secte...
Les filières de valeur des produits forestiers non-ligneux durables, le secte...Verina Ingram
 
1 initiative biogaz_cedeao
1 initiative biogaz_cedeao1 initiative biogaz_cedeao
1 initiative biogaz_cedeaoF_Chanelle_K
 
Integrer le secteur prive dans les chaines de
Integrer le secteur prive dans les chaines deIntegrer le secteur prive dans les chaines de
Integrer le secteur prive dans les chaines deABRAHAM SARFO
 
Sourcing responsable textile CARE
Sourcing responsable textile CARESourcing responsable textile CARE
Sourcing responsable textile CARECARE France
 
Produits du terroir et dynamique des zones rurales.pptx
Produits du terroir et dynamique des zones rurales.pptxProduits du terroir et dynamique des zones rurales.pptx
Produits du terroir et dynamique des zones rurales.pptxBrahimBendris2
 
Prospective et tourisme en campagne : quelles évolutions à l'horizon 2030
Prospective et tourisme en campagne : quelles évolutions à l'horizon 2030Prospective et tourisme en campagne : quelles évolutions à l'horizon 2030
Prospective et tourisme en campagne : quelles évolutions à l'horizon 2030TourismeGers
 
Restitution de stage // Les enjeux de développement économique dans les démar...
Restitution de stage // Les enjeux de développement économique dans les démar...Restitution de stage // Les enjeux de développement économique dans les démar...
Restitution de stage // Les enjeux de développement économique dans les démar...Pays et Quartiers de Nouvelle-Aquitaine
 
Ciop assemblee-generale-decembre-2009
Ciop assemblee-generale-decembre-2009Ciop assemblee-generale-decembre-2009
Ciop assemblee-generale-decembre-2009CIOP Québec
 
Projet detude dans le cadre du m2 comores
Projet  detude dans le cadre du m2 comoresProjet  detude dans le cadre du m2 comores
Projet detude dans le cadre du m2 comoresGeraldine Delafosse
 
Des réseaux de professionnels : pépinières et couveuses - ExplorCamp (2009)
Des réseaux de professionnels : pépinières et couveuses - ExplorCamp (2009)Des réseaux de professionnels : pépinières et couveuses - ExplorCamp (2009)
Des réseaux de professionnels : pépinières et couveuses - ExplorCamp (2009)Ardesi Midi-Pyrénées
 

Semelhante a M&e tools maurice (17)

Gestion Budgétaire par Objectif: les outils de cadrage statégique et le cadre...
Gestion Budgétaire par Objectif: les outils de cadrage statégique et le cadre...Gestion Budgétaire par Objectif: les outils de cadrage statégique et le cadre...
Gestion Budgétaire par Objectif: les outils de cadrage statégique et le cadre...
 
FSTQ Participation Majoritaire
FSTQ Participation MajoritaireFSTQ Participation Majoritaire
FSTQ Participation Majoritaire
 
Renforcer l'attractivité de lélevage
Renforcer l'attractivité de lélevageRenforcer l'attractivité de lélevage
Renforcer l'attractivité de lélevage
 
Les filières de valeur des produits forestiers non-ligneux durables, le secte...
Les filières de valeur des produits forestiers non-ligneux durables, le secte...Les filières de valeur des produits forestiers non-ligneux durables, le secte...
Les filières de valeur des produits forestiers non-ligneux durables, le secte...
 
1 initiative biogaz_cedeao
1 initiative biogaz_cedeao1 initiative biogaz_cedeao
1 initiative biogaz_cedeao
 
Integrer le secteur prive dans les chaines de
Integrer le secteur prive dans les chaines deIntegrer le secteur prive dans les chaines de
Integrer le secteur prive dans les chaines de
 
Sourcing responsable textile CARE
Sourcing responsable textile CARESourcing responsable textile CARE
Sourcing responsable textile CARE
 
TEST
TESTTEST
TEST
 
Opportunities for Growth through Mining
Opportunities for Growth through MiningOpportunities for Growth through Mining
Opportunities for Growth through Mining
 
Produits du terroir et dynamique des zones rurales.pptx
Produits du terroir et dynamique des zones rurales.pptxProduits du terroir et dynamique des zones rurales.pptx
Produits du terroir et dynamique des zones rurales.pptx
 
Prospective et tourisme en campagne : quelles évolutions à l'horizon 2030
Prospective et tourisme en campagne : quelles évolutions à l'horizon 2030Prospective et tourisme en campagne : quelles évolutions à l'horizon 2030
Prospective et tourisme en campagne : quelles évolutions à l'horizon 2030
 
Restitution de stage // Les enjeux de développement économique dans les démar...
Restitution de stage // Les enjeux de développement économique dans les démar...Restitution de stage // Les enjeux de développement économique dans les démar...
Restitution de stage // Les enjeux de développement économique dans les démar...
 
Ciop assemblee-generale-decembre-2009
Ciop assemblee-generale-decembre-2009Ciop assemblee-generale-decembre-2009
Ciop assemblee-generale-decembre-2009
 
Projet detude dans le cadre du m2 comores
Projet  detude dans le cadre du m2 comoresProjet  detude dans le cadre du m2 comores
Projet detude dans le cadre du m2 comores
 
Des réseaux de professionnels : pépinières et couveuses - ExplorCamp (2009)
Des réseaux de professionnels : pépinières et couveuses - ExplorCamp (2009)Des réseaux de professionnels : pépinières et couveuses - ExplorCamp (2009)
Des réseaux de professionnels : pépinières et couveuses - ExplorCamp (2009)
 
Rmt alimentation locale 1 intro synthese 1 juin
Rmt alimentation locale 1 intro synthese 1 juinRmt alimentation locale 1 intro synthese 1 juin
Rmt alimentation locale 1 intro synthese 1 juin
 
2012 17janvier RéGulations Territoriales Ch. Du Tertre Atemis
2012 17janvier RéGulations Territoriales Ch. Du Tertre Atemis2012 17janvier RéGulations Territoriales Ch. Du Tertre Atemis
2012 17janvier RéGulations Territoriales Ch. Du Tertre Atemis
 

Mais de African Regional Strategic Analysis and Knowledge Support System (ReSAKSS)

Mais de African Regional Strategic Analysis and Knowledge Support System (ReSAKSS) (20)

Dr. Marco D'errico #2021ReSAKSS - Plenary Session IV–Measurement Issues
Dr. Marco D'errico #2021ReSAKSS - Plenary Session IV–Measurement IssuesDr. Marco D'errico #2021ReSAKSS - Plenary Session IV–Measurement Issues
Dr. Marco D'errico #2021ReSAKSS - Plenary Session IV–Measurement Issues
 
Ms. Julie Collins, AKADEMIYA2063 #2021ReSAKSS Plenary Session V– Progress Tow...
Ms. Julie Collins, AKADEMIYA2063 #2021ReSAKSS Plenary Session V– Progress Tow...Ms. Julie Collins, AKADEMIYA2063 #2021ReSAKSS Plenary Session V– Progress Tow...
Ms. Julie Collins, AKADEMIYA2063 #2021ReSAKSS Plenary Session V– Progress Tow...
 
Ms. Tsitsi Makombe, AKADEMIYA2063, #2021ReSAKSS Day 1 Recap and Day 2 Program
Ms. Tsitsi Makombe, AKADEMIYA2063, #2021ReSAKSS Day 1 Recap and Day 2 ProgramMs. Tsitsi Makombe, AKADEMIYA2063, #2021ReSAKSS Day 1 Recap and Day 2 Program
Ms. Tsitsi Makombe, AKADEMIYA2063, #2021ReSAKSS Day 1 Recap and Day 2 Program
 
Dr. Simplice Nouala, (AUC-DREA), Plenary Session V–Progress Toward Achieving ...
Dr. Simplice Nouala, (AUC-DREA), Plenary Session V–Progress Toward Achieving ...Dr. Simplice Nouala, (AUC-DREA), Plenary Session V–Progress Toward Achieving ...
Dr. Simplice Nouala, (AUC-DREA), Plenary Session V–Progress Toward Achieving ...
 
Dr. Mark Constas, Cornell University, #2021ReSAKSS - Plenary Session IV–Measu...
Dr. Mark Constas, Cornell University, #2021ReSAKSS - Plenary Session IV–Measu...Dr. Mark Constas, Cornell University, #2021ReSAKSS - Plenary Session IV–Measu...
Dr. Mark Constas, Cornell University, #2021ReSAKSS - Plenary Session IV–Measu...
 
Dr. Racine Ly, AKADEMIYA2063, #2021ReSAKSS - Plenary Session IV–Measurement I...
Dr. Racine Ly, AKADEMIYA2063, #2021ReSAKSS - Plenary Session IV–Measurement I...Dr. Racine Ly, AKADEMIYA2063, #2021ReSAKSS - Plenary Session IV–Measurement I...
Dr. Racine Ly, AKADEMIYA2063, #2021ReSAKSS - Plenary Session IV–Measurement I...
 
Dr. Ebenezer Kwofie, University of Arkansas, #2021ReSAKSS Plenary Session IV ...
Dr. Ebenezer Kwofie, University of Arkansas, #2021ReSAKSS Plenary Session IV ...Dr. Ebenezer Kwofie, University of Arkansas, #2021ReSAKSS Plenary Session IV ...
Dr. Ebenezer Kwofie, University of Arkansas, #2021ReSAKSS Plenary Session IV ...
 
Dr. Benjamin Davis, FAO, #2021ReSAKSS Plenary Session III – Responses of Afri...
Dr. Benjamin Davis, FAO, #2021ReSAKSS Plenary Session III – Responses of Afri...Dr. Benjamin Davis, FAO, #2021ReSAKSS Plenary Session III – Responses of Afri...
Dr. Benjamin Davis, FAO, #2021ReSAKSS Plenary Session III – Responses of Afri...
 
Dr. Jan Duchoslav, IFPRI, #2021ReSAKSS | Plenary Session III – Responses of A...
Dr. Jan Duchoslav, IFPRI, #2021ReSAKSS | Plenary Session III – Responses of A...Dr. Jan Duchoslav, IFPRI, #2021ReSAKSS | Plenary Session III – Responses of A...
Dr. Jan Duchoslav, IFPRI, #2021ReSAKSS | Plenary Session III – Responses of A...
 
Dr. Ismaël Fofana, AKADEMIYA2063, #2021ReSAKSS | Plenary Session II - Impacts...
Dr. Ismaël Fofana, AKADEMIYA2063, #2021ReSAKSS | Plenary Session II - Impacts...Dr. Ismaël Fofana, AKADEMIYA2063, #2021ReSAKSS | Plenary Session II - Impacts...
Dr. Ismaël Fofana, AKADEMIYA2063, #2021ReSAKSS | Plenary Session II - Impacts...
 
Dr. Greenwell Matchaya, AKADEMIYA2063, #2021 ReSAKSS | Plenary Session II– Im...
Dr. Greenwell Matchaya, AKADEMIYA2063, #2021 ReSAKSS | Plenary Session II– Im...Dr. Greenwell Matchaya, AKADEMIYA2063, #2021 ReSAKSS | Plenary Session II– Im...
Dr. Greenwell Matchaya, AKADEMIYA2063, #2021 ReSAKSS | Plenary Session II– Im...
 
Dr. John Ulimwengu, IFPRI, #2021ReSAKSS | Plenary Session II– Impacts of COVI...
Dr. John Ulimwengu, IFPRI, #2021ReSAKSS | Plenary Session II– Impacts of COVI...Dr. John Ulimwengu, IFPRI, #2021ReSAKSS | Plenary Session II– Impacts of COVI...
Dr. John Ulimwengu, IFPRI, #2021ReSAKSS | Plenary Session II– Impacts of COVI...
 
Dr. Eliane Ubalijoro, Sustainability in The Digital Age & Future Earth, #2021...
Dr. Eliane Ubalijoro, Sustainability in The Digital Age & Future Earth, #2021...Dr. Eliane Ubalijoro, Sustainability in The Digital Age & Future Earth, #2021...
Dr. Eliane Ubalijoro, Sustainability in The Digital Age & Future Earth, #2021...
 
Presentation of the 2021 Africa Agriculture Trade Monitor, September 10, AGRF...
Presentation of the 2021 Africa Agriculture Trade Monitor, September 10, AGRF...Presentation of the 2021 Africa Agriculture Trade Monitor, September 10, AGRF...
Presentation of the 2021 Africa Agriculture Trade Monitor, September 10, AGRF...
 
Malawi Learning Event - Data and Analytics for Evidence-Based Policy Planning...
Malawi Learning Event - Data and Analytics for Evidence-Based Policy Planning...Malawi Learning Event - Data and Analytics for Evidence-Based Policy Planning...
Malawi Learning Event - Data and Analytics for Evidence-Based Policy Planning...
 
Malawi Learning Event - Staple Food Price dynamics - April, 28, 2021
Malawi Learning Event - Staple Food Price dynamics  - April, 28, 2021Malawi Learning Event - Staple Food Price dynamics  - April, 28, 2021
Malawi Learning Event - Staple Food Price dynamics - April, 28, 2021
 
Malawi Learning Event - Trade in Time of COVID-19 Pandemic - April, 28, 2021
Malawi Learning Event - Trade in Time of COVID-19 Pandemic - April, 28, 2021Malawi Learning Event - Trade in Time of COVID-19 Pandemic - April, 28, 2021
Malawi Learning Event - Trade in Time of COVID-19 Pandemic - April, 28, 2021
 
Malawi Learning Event - Food Production Systems Disruption - April, 28, 2021
Malawi Learning Event - Food Production Systems Disruption - April, 28, 2021Malawi Learning Event - Food Production Systems Disruption - April, 28, 2021
Malawi Learning Event - Food Production Systems Disruption - April, 28, 2021
 
Malawi Learning Event - Effects of COVID-19 on Agricultural Production, Food ...
Malawi Learning Event - Effects of COVID-19 on Agricultural Production, Food ...Malawi Learning Event - Effects of COVID-19 on Agricultural Production, Food ...
Malawi Learning Event - Effects of COVID-19 on Agricultural Production, Food ...
 
Malawi Learning Event - Assessing Community vulnerability to COVID-19 - April...
Malawi Learning Event - Assessing Community vulnerability to COVID-19 - April...Malawi Learning Event - Assessing Community vulnerability to COVID-19 - April...
Malawi Learning Event - Assessing Community vulnerability to COVID-19 - April...
 

M&e tools maurice

  • 1. Suivi/evaluation des politiques de developpements agricole et Rurale Atelier pour le renforcement des capacités en matière de politique agricole stratégique, de planification et de mise en oeuvre d’investissements en Afrique Dakar 20 au 21 Juin 2012   Maurice TAONDYANDE ReSAKSS-AO, IITA
  • 2. Plan • Cadre logique du PDDAA • Principales questions soulevées pour le S&E du PDDAA • Cadre de S&E du PDDAA • Outils
  • 3. FACTEURS  CONDITIONNANT Faim Niveau Objectifs •Actifs ménagers et dotations •Catastrophes Pauvret naturelles é •Conflits Niveau Objectifs  Intermédiaires Revenu •Production non agricole •Emploi Prix •Salaires ruraux •Inflation Niveau résultats Gestion  Production  •Ressources durable des  agricole &  Commerce  •Facteurs naturels terres  disponibilité  des produits  •Politiques Management alimentaire agricoles commerciales •Performance Macro-économique Niveau extrants Capital Physique •Conditions Systèmes d’Irrigation Capital Humain Initiales du capital •Autres services Pistes Rurales (éducation, santé, Infrastructures Information,  eau, sécurité commerciales Connaissance, et  sociale) Reserves alimentaires Technologies Niveau Intrants 1 2 3 4 •Politique Système de  Infrastruct.  Recherche  économique gestion des  Rurales et   Sécurité  agricole et  •Gouvernance terres et de  accès aux  Alimentaire  développe •Institutions contrôle de  marchés  et Filets de  ment de  •Revenus et l’eau Sécurité commercia technologie dépenses ux s publiques •Investissements Renforcement des capacités institutionelles du secteur Investissements  privé/IDE (Présentés ici pour refléter les 4 piliers du PDDAA et des thèmes •APD et transversaux) harmonisation
  • 4. Lecture du cadre logique du PDDAA: comment les investissements publics réduisent la pauvréte et la sous-alimentation en milieu rural
  • 5. Irrigation et gestion durable des terres • Indispensable pour reduire la fluctuation de la productivité liée aux aleas pluviometrique (secheresse, Innondation) • Augmentation de l’intensite culturale donc augmentation des approvisionnements alimentaires • Complementaire à l’utilisation des engrais et des semences ameliorées. • Toutefois, un faible management des systemes d’irrigation peut être source de vecteurs nuisibles aux hommes et aux animaux. Le problème de la salinité des sols est à prendre en compte aussi.
  • 6. Recherche agricole et developpement de technologies • Necessaire à l’amelioration des rendements • Reduction des pertes-post agricoles • Adaptation de l’offre aux préférences des consommateurs (nationaux et internationaux) • Toutefois, necessité d’un systeme de vulgarisation efficace
  • 7. Routes rurales, Transport et télécommunications en milieu rural • 1) Réduction des coûts de transaction • Amélioration de l’accès au marché des produits et inputs agricoles • Induisant une baisse des prix des intrants et une hausse du prix au producteur et une diminution du prix au consommateur. (Indicateur : Evolution du prix au consommateur, part du prix au producteur/prix au consommateur). • Entrainant une augmentation du revenu des producteurs et aussi une hausse du revenu réel des consommateurs.
  • 8. Routes rurales, Transport et télécommunications en milieu rural (suite) • 2) Facilitation de l’accès aux autres services pouvant influencer positivement le revenu des ruraux (Vulgarisation, écoles et centre de santé, institutions financières, télécommunications) . • 3) Possible stimulation des investissements privés dans le transport et autres services impactant positivement sur le revenu des ruraux par le biais de plusieurs canaux (création d’emploi non agricole, désengorgement de l’agriculture…)
  • 9. • Développement des marchés A distinguer du développement des infrastructures physiques. Il s’agit ici de système d’information sur les prix, du contrôle de qualité et de normalisation des produits. Conduisant ainsi à un meilleur accès aux marchés urbain et d’exportation des produits agricoles. Meilleure intégration des marchés évitant les positions dominantes et améliorant ainsi le fonctionnement des marchés. • Electrification rurale Pouvant stimuler l’investissement privé dans l’entreprenariat non agricole (fabrication des inputs, transformation des produits agricoles..) en milieu rural source d’emploi et de désengorgement du secteur agricole et d’amélioration de la productivité agricole entrainant ainsi une hausse du salaire et des revenus ruraux. Maîtrise de l’exode vers la ville.
  • 10. • Sécurité alimentaire et filets de sécurité Programmes de filets de sécurité (aide alimentaire d’urgence, cantine scolaire, aides en espèce ou en nature) ciblant des groupes désavantagés (incluant les pauvres, personnes âgées, femmes enceinte, enfants, personnes handicapées) qui ne sont pas capables de participer ou de bénéficier du processus de croissance. Ces types de programme permettent une redistribution des ressources en faveur des groupes les plus défavorisés. Ils permettent d’accroître directement leurs revenus et leurs consommations et réduisent ainsi la pauvreté. Indirectement, ils permettent d’améliorer la productivité agricole par le biais de l’amélioration du capital humain (éducation, santé, nutrition...). • Transferts aux producteurs Programmes de soutien ou subventions aux producteurs (les plus démunis) ou fournisseurs dans le but de les encourager dans la production ou la fourniture de certains produits ou intrants. Toutefois: interventions créant des distorsions sur les marchés.
  • 11. Pourquoi un systeme de suivi/evaluation du PDDAA • S’assurer des progrès realisés pour l’atteinte des objectifs du PDDAA de reduire de moitié la pauvreté et la sous-alimentation par le biais d’une croissance agricole de 6% elle même soutenue par une allocation d’au moins 10% des ressources publiques à l’agriculture.
  • 12. Principales questions soulevées pour le S&E du PDDAA 1. Environnement favorable • Quels sont les politiques, les institutions et les mécanismes en place pour améliorer la gestion économique, par exemple la gouvernance politique et économique, le développement du secteur privé et l’équité ? • Quelles ont été la fiabilité et la pertinence des preuves utilisées dans le processus de conception des programmes d'investissement ? • Les processus ont-ils pris en compte tous les acteurs, et les programmes d'investissement sont –ils alignés sur les principes et les cibles du PDDAA? • Des mécanismes sont-ils mis en place pour la mise en œuvre de l'investissement et le suivi et l'évaluation de ses impacts?
  • 13. Principales questions soulevées pour le S&E du PDDAA 2. Respect des engagements et réalisation des objectifs fixés • Les partenaires au développement respectent-ils scrupuleusement leurs engagements financiers en vue de soutenir le programme du PDDAA ? • Les gouvernements allouent-ils 10% (ou d’autres quotes-parts comme indiqué dans leurs plans d'investissement) du total de leurs ressources budgétaires au secteur agricole? • Les attentes relatives à la réalisation effective par le PDDAA de croissance agricole et de réduction de la pauvreté, la faim et de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle ont-elles été satisfaites jusqu’à ce jour?
  • 14. Principales questions soulevées pour le S&E du PDDAA • 3. Efficacité des interventions (processus, politiques, investissements): • Quelle a été l’efficacité des différents types d’interventions dans les réalisations faites jusqu’ici ? • Quels sont les facteurs qui ont déterminé le niveau d’impact qui a été réalisé ? • Quels sont les échanges et les complémentarités, le cas échéant, entre les différents types d’interventions ?
  • 15. Principales questions soulevées pour le S&E du PDDAA • 4. Cohérence des interventions planifiées avec les objectifs initiaux • Quels sont les impacts projetés si les interventions se font comme prévus ? • Ces impacts projetés sont-ils compatibles avec la croissance et les objectifs du PDDAA de réduire la pauvreté, la faim et l’insécurité alimentaire et nutritionnelle?
  • 16. Principales questions soulevées pour le S&E du PDDAA • 5. Exploration des interventions ayant des impacts plus grands ou mieux distribués: • Pourrait-on obtenir des impacts plus grands ou mieux distribués en reconfigurant les interventions ? • Quelles sont les différentes ou nouvelles interventions susceptibles d’entraîner une croissance plus grande et plus durable et des impacts plus grands et mieux distribués ? • Quelles sont les nouvelles cibles qui peuvent être définies pour la mise en œuvre de ces nouvelles politiques et de ces différents types d’investissements ? • Quelles sont les ressources nécessaires pour la mise en œuvre de ces nouvelles interventions pour atteindre les impacts souhaités ?
  • 17. Operalionalisation du S&E du PDDAA • C1: Choix d’une liste minimale d’indicateurs SMART (spécifiques, mesurables, réalistes et opportuns) basé sur structuré Indicateurs d’input: Processus, mis en oeuvre du PDDAA, investissements realisés Indicateurs d’output (extrant): Outputs directs des investissements realisés mais mesurés par: l’accès aux aux infrastructures et aux services, adoption des technologies etc Indicateurs de résultats (effets): Mesure des resulats intermediaires devant affete les objectifs finaux: performance agricole (rendement, production) , performance des marchés (prix, commerce agricole, …) Indicateur d’impact: Revenu, sous-alimentation, malnutrition, Pauvrété Facteurs conditionnant: Gouvernance politique, incitations en
  • 18. Operalionalisation du S&E du PDDAA C2: Normalisation et harmonisation des indicateurs en vue de permettre la comparabilité des indicateurs entre les pays et de contribuer à la revue par les pairs et à la revue mutuelle du PDDAA aux niveaux régional et continental C3: Role et responsabilité des différents partenaires au niveau national, regional et continental.
  • 19. Outils • Analyse coûts-benefices • Modele d’équilibre general calculable • Evaluation d’impact • Matrice d’analyse des politiques • Autres (études économetriques…)
  • 20. Analyse coûts-bénéfices • Objectif: Enumérer tous les avantages et coûts se rapportant à une intervention afin de pouvoir supprimer les activités trop onéreuses n’ayant que de maigres avantages. • Une analyse coûts-avantages peut être effectuée au stade de la conception d’un projet pour aider à prendre les décisions. • Principe: Calculer le taux de rendement interne et le comparer au taux d’interêt du marché pour determiner la rentabilité du projet. Plusieurs simulations sont indispensables pour assurer la robustesse de l’analyse n Bt − Ct VAN = ∑ =0 t =0 (1 + TRI ) t • Inconvenients • Fortes incertitudes sur le long terme. Ex: Prix du riz sur le marché mondial dans 10 ans ; projet dont les avantages se font sentir dans le long terme. • Evaluation difficile de tous les coûts et avantages (notamment sociaux et environnementaux) Ex: Impact sur la santé et l’environnement des semences génétiquement modifiées.
  • 21. Evaluation d’impact L’evaluation d’impact est l’identification systematique des effets -positifs ou negatifs, attendus ou non- sur les individus, les menages, les institutions, l’environnement causés par une intervention donnée (inférence causale). La question fondamentale de l’evaluation d’impact est de savoir quel est l’effet l’impact ou l’effet causal d’un programme P sur un resultat Y. La formule de base d’evaluation d’impact est donnée par: α=(Y|P=1) – (Y|P=0) (Y|P=1) est le resultat du programme (ou traitement) sur la grandeur Y (ex: rendement du riz) et (Y|P=0) est la valeur qu’aurait prise la grandeur Y en l’absence du programme ou contrefactuel. L’estimation du contrefactuel est le principal défi de l’évaluation d’impact.
  • 22. Erreurs fréquents: Contrefactuels contrefaits Impact réalisé Y1A - Y0A Un producteur A qui a adopté la technologie, P=1 Y1A Cas I:  Y0A avant-  Cas II: Différence des résultats  après  Avec-sans Biais Y0B Un producteur B qui n’a pas pas participé au programme, Biais P=0 t Temps Source: Adapté de Alioune Dieng (2009), Africarice 22
  • 23. Méthodes pour approcher le contrefactuel Cas I: les règles d’allocation du programme connues • 2 méthodes (dites experiementales) – L’assignation aléatoire – Modèle de discontinuité de la régression
  • 24. (1) Méthode aléatoire • Principe: Consiste à constituer les groupes de traitement et de comparaison de façon aleatoire • Avantage: La sélection aléatoire, assure, si l’échantillon est suffisamment grand, que les caractéristiques observables mais aussi inobservables des individus sont similaires dans les groupes traitement et contrôle. (avec par exemple le même nombre d’individus riches et pauvres, le même niveau de scolarisation mais aussi le même degré de motivation ou le même niveau d'information) • Limites – Absence d’ethique – Peut être coûteux à mettre en oeuvre
  • 25. (2) Le modèle de discontinuité de la regression • Valable lorsqu’un indice d’elegibilté continu a été utilisé pour selectionner les particiapnts aux programmes (ex: score de pauvreté à partir des actifs et caractéristiques des ménages) . • Elle est une methode d’evaluation locale car elle compare les particiapants et les non participants situés au voisinage du seuil d’elegibilité au programme
  • 26. Méthodes non expérimentales ou quasi experimentale • Elles sont utilisées lorsque les règles d’assignation des programmes soint moins claires ou lorsque les méthodes expérimentales ne sont pas applicables (Cas des investissements publics, ex: programme de construction de pistes rurales). • Deux méthodes: – La double difference – L’appariemment
  • 27. (1) Méthode non expérimentale: la double différence Après Avant Difference participants B A B-A Non participants D C D-C Difference B-D A-C DD=(B-A)-(D-C) Principe: Estimer la tendance contrefactuelle en utilisant celle d’un groupe n’ayant pas participer au programme en faisant l’hypothse que les tendances des deux groupes en l’absence du programme sont parallèles.
  • 28. (1) Méthode non expérimentale: la double différence • Avantage: Contrairement aux méthodes experimentales, – La méthode ne requiert pas de préciser les règles d’allocation du programme – le groupe de traitement et le groupe de comparaison peuvent ne pas avoir les mêmes caracteristiques Inconvenient: hypothèse de parallisme de tendance entre les deux groupes non toujours verifiés. Pour y remedier, comparer les tendances des deux groupes avant le démarrage du programme ou utiliser au moins deux groupes de comparaison
  • 29. (2) Méthode non expérimentale: l’appariement • Elle utilise les caracteristiques observées des inscrits et non-inscrits pour générer un groupe de comparaison pour l’estimation du contrefactuel. Elle repose sur l’hypothèse forte qu’il n y pas de caracterisques inobservées des deux groupes qui soient correlées aux résultats. • L’appariement consiste à utiliser de grandes bases de données et des techniques statistiques pour générer le meilleur groupe de comparaison articificiel possible pour un groupement de traitement donné (classification, score de propension)
  • 30. Matrice d’analyse des politiques (MAP) • Cadre conceptuel et technique permettant de comprendre les effets de politique et de mesurer l'ampleur des transferts résultant des politiques • La MAP est un outil de représentation d'un système de production reposant sur la construction de comptes de production à l’aide de deux types de prix : 1. le prix financier ou prix comptable 3. le prix social ou économique • Adapté pour l’analyse des facteurs exogenes impactant sur les resultats des programmes de developpement agricole.
  • 31. Coûts Coûts Revenus Facteurs Facteurs non Profits échangeables échangeables Rentabilité A B C D financière Rentabilité E F G H économique Transferts I J K L
  • 32. 1ere étape : établissement de compte de production pour les systèmes représentatifs • Compilation des informations à partir des informations et études existantes sur la gestion des entreprises agricoles, sur les budgets de culture • Faire de l’enquête complémentaire pour obtenir des données sur la production, le conditionnement, la transformation et les activités de commercialisation • Obtenir des informations sur les coûts de transport et les taxes • Les informations sur les coûts et les recettes seront inscrites dans la première ligne du MAP
  • 33. 2eme étape: évaluation des coûts et recettes avec les prix sociaux ou économiques • Les produits et intrants échangés sur le commerce international sont évalués par les prix mondiaux de biens comparables sur le commerce international (CAF pour les importations et FOB pour les exportations) • L’appréciation du prix social des principaux facteurs de production (main d’œuvre, capital, et terre) est plus problématique • Le prix social des facteurs doit être corrigé des influences des distorsions induites par les politiques du gouvernement et des influences des défaillances du marché •
  • 34. Les deux identités de la MAP • Identités portant sur la rentabilité (lignes)  profits = recettes moins coûts • Identités portant sur les transferts (colonnes)  divergences = prix financiers moins prix économiques • Les divergences apparaissent comme un résultat de deux influences: • Distorsions introduites par des politiques du Gouvernement • Défaillances du marché
  • 35. Identité du profit privé (financier) Recettes - Coût (intrants échangeables, facteurs intérieurs) = Profits Prix privé ou financier (observé sur le marché) A B C D Profit privé: D = (A-B-C) Ratio bénéfice-coût privé :(rentabilité): (RBCP) = A/(B + C)
  • 36. Identité du profit social (économique) • Recettes - Coût (intrants échangeables, facteurs intérieurs) = Profits • Prix sur le marché international E F G H • Profit social (efficience) : E = (F-G-H) • Ratio bénéfice-coût social (efficience sociale): (RBCS) = F/(G + H)
  • 37. Identité du profit social (économique) • Produits et intrants échangeables – prix sur le marché international • Facteurs intérieurs – coût d’opportunité • Coût d'opportunité : revenus auxquels on renonce en affectant le facteur pour produire le produit en question (par exemple, le riz) plutôt que pour la production de la meilleure option alternative (par exemple, le maïs)
  • 38. Principaux indicateurs de la MAP • coefficient de protection nominale pour les produits : (CPNP = A / E) • coefficient de protection nominale pour les intrants échangeables : (CPNI= B / F) • Le coefficient de protection effective • (CPE): [(A - B) / (E - F)] • Le ratio du coût en ressource intérieure : (CRI=G / (E-F)
  • 39. Mesure de la rentabilité • Le CRI par définition est le rapport entre les coûts des facteurs (main-d’œuvre, capital, terre) au prix de référence et la valeur ajoutée évaluée elle aussi au prix de référence • CRI<1, le système étudié est rentable dans la mesure où il utilise moins de facteurs de production qu’il ne génère de valeur ajoutée • CRI>1 indique au contraire que le système étudié utilise plus de ressources intérieures (travail, capital, terre etc.) qu’il ne génère de valeur ajoutée • Si le CRI=1, le système étudié ne réalise ni gain ni perte
  • 40. Mesure des incitations à la production • Un CPN>1 indique que les produits (ou les intrants échangeables) sont subventionnés. • Si le CPN<1, les produits (ou les intrants échangeables) sont taxés • Un CPE supérieur à 1, indique que les producteurs sont incités à produire plus. Les producteurs bénéficient d'une subvention implicite sur les intrants et/ou d'une protection du prix du produit. Dans le cas contraire, la valeur ajoutée distribuée aux agents est moindre (ils sont taxés) et les producteurs nationaux sont donc moins incités à produire.
  • 41. Autres (études économétriques, analyse statistique) • Indispensable pour étudier les facteurs conditionnant la reussite des interventions dans l’agriculture. • Ex: Etude sur la dynamique de la consommation pour deceler les preferences des consommateurs afin d’adapter les politiques d’offre à la demande. • Méthodologie: • 1. Calcul de la part des differents produits dans les depenses alimentaires: p = Di i D • 2. Calcul de la propension marginale des principaux produits cij = ai y j + b1i y j ln y j + b2i • Pmci=∂Cij/∂Yj = ai + b1i + b1i
  • 42. References bibliographiques • Diagne A. (2010), " Méthodologie d’Évaluation d’Impact", Renforcement de la Atelier sur la disponibilité et de l’Accès aux Statistiques Rizicoles en Afrique Subsaharienne, Africarice. • Bénin S. et all (2008), "Growth and Poverty Reduction Impacts of Public Investments in Agriculture and Rural Areas: Assessment Techniques, Tools, and Guide for Practitioners“, ReSAKSS Working Paper No. 7 • Judy L. Baker (2000), " Evaluation de l’impact des projets de développement sur la pauvreté" , Banque Mondiale Washington, D.C. • Bamba I. (2010), " Matrice d’analyse des politiques", Renforcement de la Atelier sur la disponibilité et de l’Accès aux Statistiques Rizicoles en Afrique Subsaharienne, Africarice. • Paul J et all, "L’évaluation d’impact en pratique", Banque mondiale". • ReSAKSS/MSU (2010), "Méthodologie de l’étude sur la dynamique de la consommation en Afrique de l’Ouest". • www.ifad.org
  • 43. • Je vous remercie pour votre aimable attention !!!!!