5. Cancer du poumon, de la prostate et du sein
Cancer de l’estomac et du col de l’utérus
Mais DC en augmentation faible car Dg +
précoce et thérapie + efficace
Le cancer est d’abord lié à l’âge !!! = Mal. du Vieillissement
Il est exceptionnel avant 35 ans (2e cpdt après les morts
violentes) : type embryonnaire ou proches des K
expérimentaux (< -- > Virus)
Après 35 ans : « Usure » de l’organe exposé
Les 2 + fqts : Alcool / Tabac ( 25% K)
6. 0
200
400
600
800
1000
0 40 50 60 70 80
Tauxpour100000
Age
Incidence en France
selon l’âge
K pédiatriques (Incidence faible, 2ème
cause mortalité entre 1 et 14 ans (accident), pc +++,
K testicule, col
> 65 ans (15%) 60%
25. Prise en charge thérapeutique.
• Education = prévention
• Décrire les effets secondaires possibles (fréquents)
• Préciser leur délai d’apparition habituel
• Préciser les risques encourus (déshydratation, I. rénale)
• Décrire la conduite à tenir :
* diarrhée post ou per 5FU
* douleurs articulaires et paclitaxel, etc…
• Apprendre les signes d’alarme (fièvre)
• Préciser les risques (infection sévères)
• Préciser la conduite à tenir (NFS ++ et avis MT)
26. Pendant les soins...
Prise en charge du patient dans sa globalité.
TT spécifique
Du cancer
Soutien
Psychologique
Douleur Nutrition Aides financières
et sociales
Évolution progressive de la psyché du
patient vis à vis de sa maladie vers
l’acceptation généralement
Soins Palliatifs
27. La fatigue chez le patient cancéreux
Un symptôme plurifactoriel
FATIGUE
Infection(s)
Perte d’autonomie
Douleurs chroniques
Effets IIres antalgie
Syndrome
anxiodépressif
Déshydratation
Anomalies musculaires
/ neuromusculaires
Chimiothérapie
/ Radiothérapie
Anémie
Cachexie
Hypogonadisme
Troubles
métaboliques
Cytokines
(TNF, IL-6, IL-1..)
30. Les stimuli médicamenteux ou
sensoriels agissent par les
récepteurs 5HT3 notamment.Le
noyau du tractus solitaire dans
le SNC renvoie une réponse
efférente par le X aboutissant
aux nausées et vomissements.
Les antiémétiques agissent en
bloquant les récepteurs sur les
voies afférentes mais aussi au
niveau du tractus solitaire.
33. Principaux
an&émé&ques
60 mg/J en 1 prise pdt 2 à 3 j
après la cure
prednisone
120 mg IV avant cureméthylprednisolone
hypertension,
bouffées
vasomotrices,
céphalées,
hyperglycémie
8 à 20 mg IV avant curedexaméthasone
Corticoïdes
2 à 4 mg/Kg x 3 à 6/J P.O/IValizapride
(plitican ®)
10 à 100 mg P.O, 1 à 3 mg/Kg
IV x 3 à 4/J
métoclopramide
(primpéran ®)
1 à 2 mg x 4 à 8/Jhalopéridol
(haldol ®)
5 à 15 mg PO, 10mg IV/IR x 3 à
4/J
métopimazine
(vogalène ®)
somnolence,
vertige,
hypotension,
syndrome
extrapyramidal
(métoclopramide +++)
25 mg x 3 à 4/Jchlorpromazine
(largactil®)
Neuroleptiques
34. Principaux
an&émé&ques
somnolence, vertigesveille et matin de cure
(anticipatoire)
Benzodiazépines
inducteur enzymatique,
interactions mdts
125 mg PO J1
80 mg PO J2
80 mg PO J3
aprépitant
(emend ®)
Anti-NK1
100 mg IV avant curedolasétron
(anzemet ®)
5 mg avant, 5 mg/J pdt 2
à 5 J
tropisétron
(navoban ®)
3 mg avant, 2 mg/J pdt 2
à 5 J
granisétron
(kytril ®)
céphalées,
constipation
8 mg avant la cure, 8 mg
x 2 à 3/J pdt 2 à 5 J
ondansétron
(zophren ®)
Anti-HT3
(sétrons)
35. Recommanda&ons
TMT fortement émétisant : cisplatine (et AC/FEC)
triple association : aprépitant - sétron - corticoïde
TMT moyennement émétisant :
sétron - corticoïde
TMT faiblement ou non émétisant :
pas de traitement systématique
phénothiazine : métoclopramide, métopimazine
corticoïdes
association corticoïde - phénothiazine
36.
37. Toxicité de plus en plus fréquente …
30% à 70% des patients présentant une tumeur
traitée par chimiothérapie et / ou radiothérapie -
Métanalyse Cochrane 2003
…avec des traitements anticancéreux de plus en plus
agressifs (2,3,4)
Nouvelles drogues de plus en plus toxiques sur la
muqueuse
Nouveaux standards de prise en charge des cancers
( schémas de dose – densité ...)
Radiothérapie en ORL (FDR ++: HYPOSIALIE)
1. Clarkson JE et al. Cochrane Library, Issue 4, 2003. Chistester, UK : John Wiley & Sons; Ltd. 2. Jones JA
Support care Cancer, 2006. 3. Davies AN et al. Oral Oncol. , 2006. 4. Pico JL et al. Oncologist , 1998.
38.
39. Organisme
saprophyte
InfectionOrganisme
pathogène
Colonisation
de la muqueuse
Déséquilibre
de la flore ou
immunitaire
Facteurs
favorisants
Le Candida :
• levure saprophyte du tube digestif
présente chez 25% à 75% de sujets sains
• Candida albicans : présent dans 70-80%
des isolats oraux
• Candida non-albicans : glabrata (8%) >
tropicalis (5%) > parapsilosis > krusei
Appleton SS. Candidiasis: pathogenesis, clinical characteristics, and treatment.. J Calif Dent Assoc. 2000. Vazquez JA, Sobel JD. Mucosal
candidiasis. Infect Dis Clin North Am. 2002. Akpan A, Morgan R. Oral candidiasis. Postgrad Med J 2002;78(922):455-9. Samaranayake LP et al.
Candidiasis and other fungal diseases of the mouth. Dermatologic Ther 2002;15:251-69.
Facteurs de l’hôte :
- immunodépression,
- cancer, infection VIH, diabète,
- mucite, xérostomie, baisse de l’état général,
hygiène …
Facteurs externes :
- radiothérapie, cytotoxiques, immunosuppresseurs,
stéroïdes, antibiothérapie à large spectre
56. Hygiène bucco-dentaire
brosse à dents souple
brossage dents 4X/jour
dentifrice fluoré
bains de bouche bicarbonate (eau vichy) +++
humidification buccale
cryothérapies
bonbons sans sucre
éviter aliments salés,sucrés,poivrés,durs,acides
protection lèvres
Assurer un État nutritionnel correct +++
57. En tout cas éviter TT systémique si Grade < 3
Risque d’interaction médicamenteuse
58. MICONAZOLE 50 mg Cp gingival muco-adhésif
Une galénique innovante (séduisante ?)
Aucune résistance au miconazole n’a été rapportée
quelle que soit la souche de Candida
Passage systémique négligeable a priori donc pas de sélection
de C. à distance du Foyer
Pas de risque d’interaction médicamenteuse+++
7 à 14 j
de traitement
Efficacité donc ciblée et prolongée
63. Modulation de la
différenciation
Effet prolifératif
Survie cellulaire
Effet pro-angiogénique
Recrutement des nouveaux vaisseaux
Invasion
Métastases
Cytoplasme
Noyau
Activation des gènes
Progession au cours
du cycle cellulaire
Résistance à la
chimiothérapie
et à la radiothérapie
Tyrosine
kinase
Autre adapteur
ou enzyme
EGF EGF-R
G2 M
G1S
Tyrosine
kinase
Inhibiteurs de Tyrosine
Kinase : Tarceva, Iressa
K BPNPC
69. Grade I : érythème ou macule ou papules non symptomatiques.
Grade II : érythème ou macule ou papules associées à un prurit
ou autre symptômes atteignant moins de 50% de la surface
corporelle
Grade III : macules, papules, vésicules généralisées et
symptomatiques ou desquamation atteignant plus de 50% de la
surface corporelle.
Grade IV : Dermatite exfoliative ou ulcération.
75. 1. Expliquer +++
2. Hydrater et graisser la peau
Dexeryl 2 fois par jour sur tout le corps
Ne pas utiliser de savon agressif ≠ Septivon
3. Photoprotection
4. Examen des pieds et si besoin pédicure
5. Réévaluer et adapter le traitement
76. 1. Mesures de prévention
2. Traitement local
Cutacnyl 10 1 x jour
Eryfluid 1 application X 2 / Jour
Si non supporté: Rosex émulsion 1xjr
Sur les fissures: DUOGEL et DUODERM Microfilm
77. 1. Mesures de prévention
2. Traitement per os
Doxycycline 100mg/jr jusqu’à guérison
+ Traitement local
Betneval crème 1x jr le soir jusqu’à disparition des
symptômes fonctionnels
Fucidine pommade X 2 / jour
78.
79. Prise en charge thérapeutique.
Physiologie cancéreuse.
Initiation (dysrégulation) Promotion (clones)
Invasion locale puis à distance
82. Patient de 55 ans.
Présente une néoplasie colique d’emblée métastatique
Décision d’une première ligne de type
FOLFIRI + Bevacizumab.
Quel est le signe clinique le + fréquent lié au bevacizumab ?
Epistaxis matinaux de grade I
Après 6 cycles, le patient présente une
bonne réponse au traitement mais constatation au C7
d’une Protéinurie avec 3 + à la bandelette.
Que faites-vous ?
Réalisation de la cure sans modification de dose
Et réalisation d’une protéinurie des 24h avant C8
85. Inhibiteurs du VEGF / VEGFR
Raréfaction
vasculaire
Inhibition de la
production du NO
Augmentation des
résistances vasculaires
systémiques
HTA
Dysrégulation de
l’expression rénale
du VEGF
Dysrégulation des
protéines de jonction
Protéinurie
Izzedine H Bull cancer 2007
86. Protéinurie des 24h
électrophorèse des protéines urinaires
recherche d ’une hématurie microscopique
urée, créatinine +clairance
MICROANGIOPATHIE THROMBOTIQUE
hb, plaquettes, LDH, recherche de schizocytes,
Haptoglobine
Biopsie rénale ?
Collaboration avec le Néphrologue
87. Pas de recommandation propre
Diagnostic précoce
surveillance rapprochée TA et protéinurie
Auto mesure +++
Traiter d’emblée (Recommandation NCI)
si PA Diastolique > 130 mm Hg
si élévation > 20 mm Hg de la PA
si PA Systolique > 150 mm Hg
Attention HTA non contrôlée > 2 Anti HT
traitement pendant la phase off pour le Sunitinib
88. Monothérapie souvent suffisante
Toutes les classes ont démontré leur efficacité
Recours Anti Hypertenseur
46 % sorafenib
10 à 15 % Bévacizumab
Privilégier Anti HT anti proteinurique +++
Inhibiteurs Enzyme de Conversion (IEC)
Antagonistes des récepteurs de l’angiotensine 2 (ARA 2)
Traitement de l ’HTA
89. Traitement de l ’HTA (suite)
Diurétique
+/ - Bétabloquant
Et /ou inhibiteur calcique type amlodipine
ou Nicardipine
éviter le Verapamil et diltiazem
Interférence avec le cytochrome CYP3A4
potentialisation SUTENT et NEXAVAR
90.
91. M. N.F. présente une fièvre au J12
d’une cure de chimiothérapie
(fréquence toutes les 3 semaines).
Que craignez-vous et que faites-vous ?
Neutropénie fébrile
NFS
Résultat: 650 PNN/mm3
Que faites-vous ?
ATB probabiliste
Augmentin + Ciflox
Ou
Tavanic
92. 21 octobre 2006 Journée de Cancérologie / 92
. Première description il y a environ 100 ans mais situation rare
Peu d’attention.
. Développement des cytotoxiques Problème clinique important
Bodey et al. Ann Intern Med 1966; 64:328-340.
Première description entre gravité + durée de la neutropénie
Et fréquence des infections chez p. leucémiques traités par CT.
BGN +++
Pseudomomas aeroginosa
Mortalité
90 % !!
Infection fulminante : 50 % DC < 48 h.
93. 0
0,5
1
1,5
2
2,5
3
3,5
4
4,5
5
0 100 500 1000
Toutes infections
Infections sévères
Bactériémies
Bodey, Ann Int Med,1966;64:328-40
IDSA, CID 2002;34:730-51
Rappels historiques
RR = S. normal
RR = 100 x S. normal
RR = 1000 à
10 000 x S. normal
94. Deux évènements
Concept de thérapie
empirique.
Schimpff et al. N Eng J Med
1971; 284 :1061-5.
Concept Adopté !
Utilisation
optimale des associations
d’antibiothiques
Importance
des associations d’ABT
Klastersky et al.
Rev Infec Dis 1952; 4: 294-301. Amélioration de la prise en charge
Mortalité des bactériémies (Etudes EORTC)
21% en 1978
7% en 1994
Peu différente de celle des patients non neutropéniques
98. Définitions des termes.
Fièvre.
Définition (OMS) :
– Une détermination > 38,3° C (> 100.1°F)
(en pratique > 38,5° C).
– Ou température >38° C à 2 reprises sur une période de
12 heures (en pratique à 3 h d’intervalle).
Toute fièvre n’est pas obligatoirement synonyme
d’infection :
transfusions, CT, cytokines, mucites très étendues,
néoplasie, …Aplasie (Fébricule cst si PNN < 500).
99. Données bactériologiques.
Etiologies des fièvres
en période d’aplasie.
Fièvre isolée d’origine indéterminée : 40%
origine infectieuse probable et suspectée de principe
Fièvre cliniquement documentée : 20%
foyer souvent non apparent car les signes de l’infection
sont absents ou atténués
- bouche, larynx : 25%
- poumons : 25%
- peau, cathéters : 15%
- voies urinaires : 5-10%
- nez sinus : 5%
- tube digestif : 5%
- autre : 5-10%
Fièvre bactériologiquement documentée : 30%
- hémocultures
- + : infection ou contamination ? (staph coagulase – ou corynebacterie)
- prélèvements tissulaires
- LCR
- Brossage bronchique, LBA
Infections virales (Herpès simplex, Cytomégalovirus)
Infection fongiques : Fièvre persistante au delà de 5 jours, mucite.
55 %
101. Depuis 30 ans
+ Diminution BGN
+ Augmentation CG+
Chimiothérapie plus intensives : mucites
Décontamination digestive, ABTprophylaxie
Plus de cathéters veineux centraux ou PAC
Pression de sélection des C3G et quinolones
DE 1973 à 1991 : Essai EORTC Gram - : 71 à 31 %
Gram + : 29 à 69 %
103. Terrain : Age, terrain, tares sous-jacentes
Nature de la chimiothérapie
(Nadir J10 à J18 si Cure ttes les 3 semaines)
Localisations pulmonaires, périnéales
Profondeur et durée de la neutropénie
BGN + grave que CG+
(sauf S.aureus, Strepto a-hemolytique)
104. Recommandations (Pizzo et al. N Eng J Med 1993)
• Examiner le patient tous les jours
• Mettre en place une antibiothérapie à large spectre si le patient
neutropénique devient fébrile + prélèvements infectieux:
urgence thérapeutique (C3G + Aminoside; FQ si pb rénal)
• Chez le patient porteur d’un cathéter, pratiquer des hémocultures
par le cathéter et par voie périphérique
• Surveiller le patient par des prélèvements microbiologiques pour
avoir des arguments décisionnels thérapeutiques ultérieurs
• Poursuivre le traitement empirique initial jusqu’à la sortie d’aplasie
(> 72 h : Gram + (Staph) : Glycopeptide)
• Associer un traitement antifongique si la fièvre persiste au-delà
d’une semaine après la mise en route du traitement antibactérien
(Amphotéricine B ou Fluconazole IV)
• N’interrompre l’antibiothérapie que PNN > 500/mm³ chez le patient
à haut risque d’infection
• Prolonger le traitement si le foyer infectieux persiste (candidose
hépatosplénique ?) + Lavage des mains +++
105. Peut passer inaperçue
Découverte fortuite sur NFS de principe :
SURVEILLANCE ARMEE (Pas de consensus)
NFS de contrôle si Sujet à risque; non systématique
Surveillance systématique de la T° : NON !
Prise systématique de la T° en cas de sensation
de fièvre, frissons, malaise.
TT Mucite ++ LAVAGE des Mains ++ Mesure HD ++
En règle : Pas d’antibioprophylaxie !!
(Risque de sélection de germes résistants)
107. NEUTROPENIE FEBRILE :
RESTE UNE URGENCE THERAPEUTIQUE
Malade à domicile, fébrile
Chimiothérapie 10-15 jours avant :
RECHERCHER LA NEUTROPENIE FEBRILE :
NFS en urgence +++ (Récupérer le résultat)
puis tous les 2 jours jusqu’à PNN > 1000
ou tous les jours si persistance fièvre
SIGNES DE GRAVITE ? :
TA pincée, pouls filant, marbrures, cyanose,
anurie, dyspnée, mucite sévère (candidose ++)
H° en urgence ++ via SAMU
108. NEUTROPENIE FEBRILE :
RESTE UNE URGENCE THERAPEUTIQUE
TT ABT probabiliste,bactéricide puissante,non sélective
Gram - : Urgence vitale
Gram + : Problème plutôt épidémiologique
AUGMENTIN 3 g/j + Ciflox 500 mg x 2 /j
Ou
TAVANIC 500 mg x 1/j
A poursuivre jusqu’à sortie d’aplasie (PNN > 1000/mm3)
(sauf foyer infectieux identifié)
Minimum de 4-5 jours
109. Augmentin : Spectre très large
CG+ sf Staph méti-R
BGN
Résistance : SMR, PseudoMonas
Legionella, chlamydia, Mycoplasme
Ciflox : Entérobactérie
Inconstant : SMR, PseudoMonas
Résistance : Streptocoque, intracellulaire
Tavanic : Idem + spectre élargi au Streptocoque.
110.
111.
112. • Bénéfice de la prophylaxie démontré
- diminution du nombre et de la durée des épisodes
(Hartmann et al. N Engl J Med 1997)
- et des hospitalisations
- sur la Survie
• Coûts +++
• Recommandations :
Empirique : chimiothérapie avec un risque de
neutropénie fébrile ( NF) > 20%
Après un premier épisode de NF (prophylaxie secondaire)
• Pas de bénéfice établi sur l’évolution d’une NF installée :
rapports bénéfice/risque et coût/bénéfice non établis
113. Examen clinique ++
Eliminer
les signes de gravité
Mise en route
RAPIDE
du traitement ++
Réalisation
EN URGENCE
de la NFS ++
(la récupérer)
NFS de contrôle à 48 h
Surveillance clinique
Apyrexie ++
Mesures HD + Mucite
114. M. T. présente des gingivorragies importantes
10 jours après une cure à base de Carboplatine ?
Que suspectez-vous ?
Que faîtes-vous ?
Thrombopénie
NFS
Résultat : Plt 18 000 / mm3
Que faites-vous ?
Transfusion d’1 CPA.
115.
116. Prise en charge thérapeutique.
ANEMIE
Diminution de la
production endogène EPO
Envahissement
médullaire
Médicaments
(Iatrogénie)
Myélodysplasie
Infiltration
médullaire
Hémorragies
Chimiothérapie
/ Radiothérapie (TSH ++)
Carence
vitaminique
Cachexie
Déficit nutritionnel
Inflammation
Coagulation
intravasculaire
Cytokines
(TNF, IL-6, IL-1..)
117. CAT devant une anémie
Hb 10 << 12 (I): RAS ou EPO
Hb 8 < < 10 (II) : T° selon antcdts
et EPO
Hb < 7 ou 8 g/dl (III): T° obligatoire
118. Les 2 questions :
L ’anémie est elle bien tolérée, mal tolérée ?
La cause de l ’anémie ?
Le cancer , maladie inflammatoire (métabolisme du fer)
les traitements
un envahissement médullaire
un saignement
autre
le + souvent : étiologies intriquées
120. Prescription d’une ERYTHROPOIETINE (+ fer)
Indications et recommandations EORTC
les causes telles que : carences martiales et nutritionnelles, saignements ou
hémolyse devraient être corrigés préalablement
2 objectifs :
amélioration de la qualité de vie
prévention des transfusions
EPO initiée si 9.0 < Hb > 11.0 g/dl en fonction des symptômes chez patients
traités par chimiothérapie et/ou radiothérapie
le taux cible : 12.0 < Hb < 13.0 g/dl
si Hb normale à l’initiation du traitement : pas de EPO
EPO à poursuivre si Hb demeure < 12.0 - 13.0 g/dl
et que patient montre des signes d ’amélioration symptomatique
121. M. C.M. a un cancer du poumon.
Il présente un syndrome rachidien.
Que suspectez-vous ?
Comment le prouver ?
Métastase osseuses
Scinti osseuse
Rx rachis Std F/P et ¾
TDM (os)
IRM médullaire (épidurite,moelle)
Que recherchez-vous
cliniquement avant tout ex cp ?
122. Il n’existe pas de syndrome déficitaire
Ni de signes centraux
Que peut-on proposer à ce patient ?
TT antalgique ++
Biphosphonate (Zometa)
(Sein,prostate,poumon)
(attention à l’hypoCa++ substitution)
RTE
CIMENTOPLASTIE
Diaporama Dr Anne Pasco
CHU Angers
123. Corps vertébraux +++
Cotyles
Os longs
Sites d’action :
Renforcer la résistance mécanique de la pièce osseuse
Injection intra-osseuse percutanée de ciment acrylique
124. Lésion(s) algique(s) ou non
Sans signe neurologique
déficitaire +++
Lésion lytique ou mixte
Corporéale, avec ou sans tassement
respectant au moins 1 pédicule
Corps continent (mur
postérieur +++)
Lésion dorsale :
à partir de T3
Lésion asymtomatique,
‘’menaçant la statique’’
=> les charnières
125. Dès que l’on y pense !
Avant ou après la radiothérapie
Après bilan d’imagerie (< 2 mois)
Rx standard
TDM fenêtres osseuses
IRM avec injection
Pédicules ?
Ostéocondensation ?
Continence du corps ?
(mur postérieur)
Epidurite ?
126. BIOPSIE préalable si incertitude diagnostique
Biopsie
T3
Rachis thoracique supérieur (T1 et T2)
non accessible : non visibilité du mur
postérieur de profil (épaules)
Nombre de vertèbres / intervention : ≤ 3
Durée ~ 1h
Coût de l'acte : 120 à 180 €
Association chirurgie / VP
127. Immobilisation très courte : "assis le soir, debout le lendemain"
Evaluation de l’efficacité
EVA
Questionnaire Qualité de vie (Oswestry)
Posologie antalgique
Littérature (pathologie tumorale)
≈ 70 à 80% d'efficacité sur la douleur
efficacité immédiate et stable dans le temps
absence de reprise évolutive au niveau du site traité (effet toxique du ciment)
pas de corrélation entre la quantité de ciment injectée et l'efficacité
antalgique
128. Signes neurologiques +++
CI générales (troubles de la
coagulation, etc.)
lyse corporéale massive
ostéocondensation
épidurite
Compression médullaire
lésions
diffuses
129. Quelques mois plus tard,
Le patient présente un déficit du MI Dt,
Une hyperréflexie et un babinski à droite
Que faites-vous ?
CHIRURGIE ++
DE DECOMPRESSION
(LAMINECTOMIE POSTERIEURE)
+/- OSTEOSYNTHESE
URGENCE THERAPEUTIQUE +
++
130. Mlle H.I a un cancer du sein sous CT.
Elle présente des céphalées et des vertiges.
Que suspectez-vous ?
HTIC
Sur Méta(s) cérébrale(s)
Que faites-vous ?
TDM cérébrale avec et sans
injection
Le Dg est confirmé.
Que faites-vous ?
131. TT médical en urgence ++
Anti-oedèmatieux + Rivotril 1 mg IVD si crise comitiale
Corticothérapie haute dose
Mannitol 20 % 500 cc IVL/3h
Que peut-on proposer au décours ?
RTE encéphale in toto
Chirurgie d’exérèse
Si méta unique (IRM +++)
et maladie contrôlée par ailleurs
(RC dans le meilleur des cas)
En cas de RTE, que risque-t-on ?
Réactivation de l’œdème et de
l’HTIC : corticothérapie
132. Qqs semaines plus tard, la patiente présente une
Paralysie du VII, du V et du XI.
Que suspectez-vous ?
Méningite K
(Syndrome de Garcin)
Que faites-vous ?
PL (à répéter) après TDM ++
(Risque d’engagement)
Pas de TT. Pronostic sombre < 3
mois.
133. Me T.V. présente un cancer colique
sous TT de chimiothérapie.
Apparaît un œdème bleuté du bras droit du côté du site.
Que suspectez-vous ?
Thrombophlébite profonde
Veineuse des axes cervico-brachio
Sur site.
Que faites-vous ?
Echo Doppler des axes brachio-
céphaliques
Si confirmation : TT anticoagulant par
HBPM dose curative (Pas de relais AVK +
+) pdt 3 mois avec contrôle
Echo Doppler tous les mois.
134. M. I.R. est en phase terminale
D’un cancer du poumon.
Il étouffe et s’agite.
Que suspectez-vous ?
Eliminer une cause curable (Infection ++)
Explication claire de la situation
À la famille (soutien ++)
Expliquer que l’on va le soulager
sans euthanasie active
Quel TT médical proposez-vous ?
Corticothérapie haute dose
+ Morphine IVL +scopolamine
Hypnovel 10 à 20 mg IVL/PSE /24 h (AMM)
Ponction pleurale si Epanchement
135. Me C. P. est un échappement d’un cancer de l’ovaire
L’abdo est distendu, et dlx.
Arrêt des gaz et des selles.
Que suspectez-vous ?
Occlusion intestinale sur
Carcinose péritonéale
Quel TT médical proposez-vous ?
Corticothérapie haute dose (500 mg/24h) + Antalgie
Sandostatine 100 gamma S/C * 3 /j + Antiémétiques
Antispasmodiques + Pct° Ascite (ne pas compenser)
SNG en aspiration douce + scopolamine IV
Rééquilibration hydro-électrolytique
(Ringer lactate en compensation V/V si aspi > 500 ml)