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MESURES DE SECURITES
LIEES A L’EXPLOITATION
DE LA MACHINE
2
I.1 Hygiène et sécurité, Obligations générales
L’Entreprise considère qu'il est de son devoir de prendre
toutes les mesures nécessaires pour sauvegarder la santé et
la sécurité de l’équipage et des visiteurs à bord.
Le personnel à bord doit prendre soin de sa santé, de
l’hygiène et de sa sécurité et de celle des autres.
Tout employé qui entraverait à ces dispositions encourt les
sanctions disciplinaires prévues dans le règlement intérieur
de l’Entreprise.
3
I.1.1 Obligations générales de l’Entreprise
L’Entreprise prend toutes les mesures pratiques et
raisonnables pour sauvegarder l’hygiène et la sécurité
de tout le personnel à bord, ceci par :
a) mettre à la disposition des navires, le matériel et les
installations nécessaires et veiller à ce que leur entretien
soit permanent,
b) maintenir tous les postes de travail à bord dans de
bonnes conditions de sécurité sans risque pour la santé,
4
c) assurer et maintenir un environnement sain et sans risque
pour la santé,
d) informer, instruire, former et superviser, si nécessaire, afin
d’assurer l’hygiène et la sécurité du personnel à bord,
e) s’assurer que la cargaison est manipulée dans les
meilleures conditions de sécurité,
f) s'assurer que la manutention du matériel et des vivres ainsi
que leur stockage se font sans risques et selon les exigences,
g) Collaborer avec les intervenants externes pour assurer leur
sécurité et celle du bord.
5
I.1.2 Obligations du personnel
il est du devoir de chaque membre d’équipage à bord de :
a) prendre soin de sa santé, de sa sécurité ainsi que celle
des autres en évitant toute négligence de sa part,
b) assister l’Entreprise à remplir son engagement en matière
d’hygiène et de sécurité,
c) respecter les normes de sécurité prescrites pour chaque
type de travail à exécuter.
6
I.3 Machines et équipements
I.3.1 Protection des machines
Le Capitaine doit s’assurer que toutes les parties
dangereuses des machines sont munies de protections
adéquates contre les risques d’accidents éventuels.
Le Capitaine doit s’assurer que les protections utilisées sont
bien conçues et bien maintenues en position lorsque les
machines sont en service.
Le Capitaine doit s’assurer qu’il existe des moyens de
sécurité et d’arrêt d’urgence des machines pour pallier à tout
incident.
Toutes ces dispositions doivent être contrôlées par l’officier
de sécurité lors des diverses inspections et toute défaillance
doit être immédiatement corrigée, dans le cas échéant, une
notice d’avertissement doit être affichée au niveau de
l’équipement concerné.
7
I.3.2 Equipements électriques
Tous les équipements et installations électriques doivent être
disposés, exploités et entretenus de telle manière à ne
présenter aucun risque d’accident électrique pour le
personnel.
Le chef mécanicien doit opérer des inspections régulières
sur des équipements électriques afin de s’assurer que toutes
les connexions électriques sont serrées et ne sont pas
affectées par les vibrations et qu’ils sont mis à la terre. Des
relevés d’isolement doivent être pris périodiquement.
8
Toute personne à bord travaillant sur un équipement
électrique doit faire attention et respecter les guides de
conduite et les instructions du constructeur.
Il est essentiel lorsqu’on travaille sur un équipement
électrique, de s’assurer que celui-ci est bien isolé, que le
disjoncteur est déconnecté et que des notices
d’avertissement sont affichées à côté de ces coupe- circuits.
9
I.4 CODE DE SECURITE POUR LES PRATIQUES DE
TRAVAIL DES GENS DE MER (CSWPMS)
Le Chef mécanicien et le Second Capitaine, chacun en ce qui
le concerne, ont le responsabilité de s’assurer que les règles
de sécurité dans le travail sont conformes aux exigences du
code CSWPMS et que les procédures contenues dans celui-
ci sont suivies.
Le capitaine est tenu de s’assurer qu’une copie de ce code
est disponible dans un endroit accessible pour que l’équipage
puisse le consulter. Une copie de ce code est aussi
maintenue au niveau de la division.
10
I.5 Permis de travail
Le permis de travail détermine les précautions qu’il y a lieu
de prendre avant d’entamer tout travail présentant des
risques potentiels :
a) Le permis de travail n’assure pas un travail sans risque
mais détermine les précautions à prendre selon la procédure
établie.
b) Le permis de travail doit spécifier la période de validité.
Celle-ci ne doit pas excéder les 24 heures.
c) Seul le travail spécifié dans le permis de travail doit être
entrepris.
11
d) Avant de signer le permis de travail, l’officier responsable
doit vérifier que toutes les mesures spécifiées sont prises.
Les dispositions de sécurité appropriées doivent être
maintenues durant la période de validité du permis de travail.
e) Les personnes affectées pour l'exécution du travail objet
du permis, signent le formulaire approprié pour confirmer que
les précautions de sécurités sont satisfaisantes et qu'il est de
leur responsabilité de les respecter durant les travaux décris
dans le formulaire.
12
f) Le Capitaine doit s'assurer que les check-list de travail
particulier ou à chaud ainsi que le permis de travail particulier
sont dûment remplis et signés avant d'autoriser le début des
travaux.
g) Les check-list de travail particulier ou à chaud ainsi que le
permis de travail doivent être contresignés par le Capitaine.
h) A la fin du travail, l’officier responsable doit informer le
Capitaine qui a la charge de clôturer.
IMPORTANT
Si une check-list contient une réponse négative; le
travail ne doit pas être entrepris tant que le Capitaine du
navire n’ait fait une appréciation complète de la
situation. Dans ce cas, seul le Capitaine peut décider si
le travail pourrait commencer.
13
I.5.2 Travaux exigeant un permis de travail
Un permis de travail doit être établi lorsque tout membre de
l’équipage ou intervenant externe est appelé à entreprendre
les travaux suivants :
* travail sur système cryogénique de cargaison (GNL,
Propane, etc.…),
* travail à chaud (en dehors de l’atelier),
* travail dans les espaces réfrigérés,
* travail sur la partie extérieur de la coque,
* entretien et réparation des équipements électriques,
* travail sur mâture ou superstructure,
* travail avec matériaux connus ou suspectés contenir de
l’amiante,
* lors de l’entrée dans les espaces clos ou un espace sous
atmosphère dangereuse,
* tout travail pouvant comporter un risque.
14
I.5.3 Enregistrements (Registre de l'officier de sécurité)
Tous les permis de travail établis doivent être conservés et
enregistrés dans le registre de l’officier de sécurité, et
classés à bord.
Les copies de tous les permis de travail doivent être
transmises au DPA.
15
I.6 Manipulation des produits dangereux
Les instructions des fabricants, les fiches techniques des
produits et le code IMDG et ses annexes doivent être lus et
respectés avant la manipulation et le stockage des produits
dangereux. Tout le personnel doit être informé des risques et
des dangers potentiels associés aux produits existants à
bord en prenant en considération les recommandations
générales du fabricant, après avoir pris connaissance des
fiches des produits, des feuilles de données de sécurité et du
mode d'application.
Un affichage approprié sur ces produits doit être disposé.
16
1.7 INTERDICTION DE FUMER
Il est expressément interdit à toute personne à bord de fumer
sauf dans les endroits réservés à cet effet.
Les endroits où il est autorisé de fumer (fumoirs) doivent être
clairement indiqués à bord.
17
I.8 Equipements de sécurité
L’entretien et la maintenance des équipements de sécurité
doivent être effectués par un personnel qualifié ou un
organisme autorisé et reconnu. Ces opérations ne doivent en
aucun cas être différées.
Les équipements de sécurité doivent être munis de certificats
et disposés conformément au plan de sécurité.
Toute nouvelle disposition ou changement d'emplacement,
du nombre ou du type d'un équipement de sécurité, doit être
mentionné dans le plan de sécurité ainsi que dans les autres
plans concernés.
18
II MOYENS DE PROTECTION INDIVIDUELLE
Il est de l’obligation de l'Entreprise de fournir à tous ses
employés des tenues et un matériel de protection
appropriés pour toute activité ou travail où il y a un risque
raisonnable d’accident corporel. Aussi, il est exigé de tout
le personnel d’utiliser les moyens mis à sa disposition.
19
II.1 GENERALITES
Les règles de l’Entreprise en matière d’utilisation des
moyens de protection individuelle doivent être respectées en
toutes circonstances et :
a) il ne peut être exigé d’un membre de l’équipage ou d’un
intervenant externe d’entamer un travail à bord avant de
s’assurer que la personne devant effectuer le travail porte
et/ou utilise les moyens de protection individuelle appropriés
et que ces moyens soient de types approuvés et en bon état
de fonctionnement
.
b) toute personne concernée par un travail ou exposée à un
risque lié à celui-ci doit :
- porter la tenue de protection appropriée,
- utiliser le matériel approprié de protection.
20
II.2 REGLES DE L'ENTREPRISE
Les règles de l’Entreprise doivent être appliquées
conjointement avec les notices d’utilisation du matériel. Ces
règles s’appliquent à tout l’équipage et aux intervenants
externes travaillant à bord.
Toute personne devant utiliser un moyen de protection
individuelle doit être habilitée à son utilisation et informée sur
ses éventuelles limites.
Toutes les instructions nécessaires pour l'utilisation
adéquate et l’entretien des moyens de protection individuelle
doivent être rangées avec ceux-ci dans des endroits
appropriés.
21
Le port de tenues de protection constitue la dernière ligne de
défense contre tout risque lié au travail entrepris par le
personnel. Les pratiques de travail ainsi que les procédures
adéquates doivent être respectées minutieusement.
Toute personne qui néglige de porter ou d’utiliser un moyen
de protection individuelle approprié quand cela est exigé
sera soumise aux actions disciplinaires prévues par le
règlement intérieur de l'Entreprise. Ref CSWPMS
22
II.3 RANGEMENT, DISTRIBUTION ET ENTRETIEN
Les moyens de protection individuelle sont fournis à chaque
membre de l’équipage ou à défaut rangés dans un endroit
facilement accessible et clairement indiqué. Le rangement
doit être fait de manière à prévenir toute détérioration ou
avarie.
Le matériel de sécurité pourrait être sérieusement
endommagé par simple contact avec les produits
chimiques et d’hygiène, solvants et peintures, donc il
faut éviter tout contact direct du matériel de sécurité
avec ces produits.
23
Les équipements en dotation cabine doivent être restitués à
leur place après utilisation. Tout défaut ou détérioration de
ceux-ci doit être rapporté à la hiérarchie qui se chargera de
la réparation ou du remplacement.
Les moyens de protection individuelle doivent être
entretenus conformément aux instructions du fabricant. Ils
doivent être inspectés et testés régulièrement au moins tous
les trois mois. Les résultats sont portés sur les formulaires
appropriés et sur le registre de l’officier de sécurité.
24
II. 4 TENUES DE PROTECTION - utilisation
II.4.1 Casque de protection
Le casque de sécurité doit être porté par toute personne
travaillant dans les endroits suivants:
- Tous les ponts
- Roof et salle cargaison
- La salle des machines
- Les citernes et les espaces clos.
- Partout où le capitaine du navire l’exige.
- Durant les situations d’urgence et les exercices de
sécurité.
- Tout autre lieu comportant un risque
Tout casque ayant reçu un impact sévère doit être remplacé
même s’il ne présente pas un signe d’avarie.
25
II.4.2 Protection des pieds
Les chaussures de sécurité appropriés doivent être portées
par toute personne travaillant dans les endroits suivants:
- Tous les ponts
- La salle des machines et les ateliers
- Cuisines
- Les citernes et les espaces clos
- Roof et salle cargaison
- Dans les lieux d’aménagement où un travail est entrepris
- Lors des situations ou exercices d’urgence
- Partout ou le capitaine du navire l’exige.
Des bottes en caoutchouc doivent être portées dans les
endroits d’accumulation d’eau et quand cela s’avère
nécessaire.
26
II.4.3 Protection contre le bruit
Des casques stop-bruit de type approuvé doivent être portés
par tout le personnel dans les endroits où le niveau sonore
est élevé. Les notices appropriées sont affichées à l’entrée
de ces espaces.
Les bouchons stop-bruit ne sont pas recommandés.
27
II.4.4 Protection des yeux et du visage
Des visières et des lunettes de protection doivent être
portées lors de certains travaux comme par exemple la
soudure, oxycoupage, meulage, etc..
Les lunettes de sécurité offrent uniquement la protection aux
yeux. Elles sont utilisées toutes les fois lorsqu'il y a un risque
d’entrée de corps étrangers.
Les visières et les lunettes de sécurité doivent être dotées de
verres appropriés lorsqu'il y a un risque de brûlures par les
rayons ultraviolets et infrarouges.
28
II.4.5 Protection des mains
En général, les bagues et anneaux ne doivent pas être
portés durant le travail.
Même en portant des gants, il faut faire très attention quand
on grimpe les échelles ou en travaillant avec les lignes de
mouillage et les machines tournantes.
Les gants de travail doivent être de matière appropriée pour
prévenir les risques de blessure.
29
II.4.6 Protection du corps
La tenue ou la combinaison de protection appropriée doit
être portée afin de se prémunir contre tout risque dans le lieu
de travail.
Toute tenue de travail doit être de type approprié, sans
battements très dégagés, ou ceintures et sans poches
pendantes.
Pour des raisons d’hygiène et de sécurité, toutes les tenues
doivent être conservées dans un bon état, particulièrement
lors de la manutention des vivres.
Le personnel doit être informé des risques de dermatoses ou
cancer de la peau suite à des contacts prolongés avec les
différentes huiles minérales.
30
Les tenues doivent être en coton ou un mélange de coton et
de préférence non-inflammables.
Une tenue adéquate doit être portée pour protéger contre le
froid (c-à-d. dans les espaces réfrigérés et lorsque la
température de l'air est en dessous de 0 degré Celsius).
Dans les cuisines ou la salle des machines, la tenue doit
couvrir suffisamment le corps pour minimiser les risques de
brûlures et elle doit être de matière non synthétique.
Des tenues ou vestes à bande fluorescente doivent être
portées lorsque le travail s’effectue de nuit sur les ponts.
Des combinaisons spéciales doivent être portées lors de la
manipulation des cargaisons dangereuses.
Des combinaisons anti-feu doivent être portées durant la
lutte contre l’incendie selon le rôle de sécurité.
31
II.5 EQUIPEMENT RESPIRATOIRE
a) Appareil respiratoire
L’appareil respiratoire doit être porté dans les situations
suivantes :
Lors de la lutte contre le feu dans les espaces clos.
Entrée dans les espaces dangereux.
L’appareil respiratoire doit être inspecté avant et après son
utilisation, il doit être aussi entretenu par une personne
compétente.
32
b) Masque respiratoire
Il est porté :
* lorsque la toxicité de l’air est suspectée.
* lors d’incidents liés à une cargaison dangereuse.
c) Filtre respiratoire
Il est porté lorsqu'il y a contact avec l’amiante dans les
situations d’urgence.
33
II.6 HARNAIS DE SECURITE (CEINTURE)
Le harnais de sécurité doit être porté par toute personne
travaillant dans une zone ou un espace où il y a risque de
chute d'une hauteur de plus de deux mètres.
II.7 GILETS DE SAUVETAGE
Lorsque le travail s’effectue dans des endroits où le risque
de chute par-dessus bord est probable, le port du gilet de
sauvetage et du harnais de sécurité est obligatoire. En plus,
une bouée de sauvetage munie d’appareil lumineux et de
ligne doit être prête à l’utilisation dans la zone de travail.
34
II.8 TRAVAUX SUR MATURE, BORDE EXTERIEUR ET
SUPERSTRUCTURE
Avant d’entamer tout travail sur la mâture, le bordé extérieur
ou la superstructure, tous les équipements tels que les
échelles, échafaudages, chaises, etc., doivent être inspectés
par l’officier responsable et un permis de travail doit être
établit.
AVERTISSEMENT :
LE PERSONNEL DOIT UTILISER CORRECTEMENT
LES TENUES ET LES EQUIPEMENTS DE PROTECTION
ET SUIVRE DES PRATIQUES DE TRAVAIL SUR.
35
III.1 ACCES DANS DES ESPACES CLOS
Le capitaine doit s’assurer que toutes les entrées dans les
espaces dangereux à bord du navire sont fermées et
sécurisées avec des pancartes IMO affichées à l’entrée.
L’atmosphère à l ’intérieur de tout espace clos ou
confiné peut engendrer un risque pour la vie et la santé
de toute personne qui y pénètre.
Tout accès à ces espaces est soumis à une autorisation
d’accès.
36
III.1 Règles de l’Entreprise
a) Accès
Tous les accès des espaces dangereux à bord doivent être
maintenus fermés et sécurisés, sauf en cas de nécessité et
après accord du capitaine.
b) Exercices
Les exercices de simulation de sauvetage d’un membre
d’équipage d’un espace dangereux doivent être menés à des
intervalles n’excédant pas les deux mois. Chaque exercice
doit être enregistré dans le journal de bord et le registre de
sécurité.
37
c) Test des équipements
Chaque navire de l’entreprise est doté de moyens de
détection pour tester l’atmosphère à l’intérieur de tout
espace.
Ces équipements doivent être calibrés à zéro et testés toutes
les deux semaines par le bord.
Les capitaines doivent s’assurer que si ces instruments de
mesure sont dotés de cellules à durée de vie limitée, ils
doivent commander la rechange suffisamment à l’avance.
Ces équipements doivent être contrôlés par un organisme
externe qualifié avec délivrance de certificats d'étalonnage.
38
III.2 PROCEDURES AVANT L’ACCES
III.2.1 Evaluation du risque
La personne compétente doit évaluer le risque encouru lors
de l’entrée dans un espace clos ou confiné avec des
équipements adéquats.
a) Manque d’oxygène
Le manque d’oxygène doit être suspecté dans tout espace
clos ou confiné :
- qui est resté fermé pour une longue période sans
ventilation adéquate;
- quand la rouille est présente, causant l’abaissement de la
teneur en oxygène;
- quand le CO2 ou le halon est injecté pour éteindre un feu;
- quand il y a eu récemment un incendie.
39
b) Gaz et substances toxiques
Les gaz et substances toxiques peuvent être présents dans
les espaces :
- ayant contenu du fuel;
- qui ont été nettoyés par des produits chimiques, peints ou
réparés;
- où un matériel contenant de l’amiante a été remué;
- où il y a risque de fuite de containers contenant des
produits chimiques;
- ayant contenu une cargaison inflammable ou toxique.
c) Vapeurs inflammables
Les vapeurs inflammables peuvent être présentes dans les
espaces où :
- du fuel ou de l’huile avait été stockée même après
nettoyage.
- adjacents aux citernes contenant des produits dangereux.
40
III.2.2 Précautions pour l’accès dans un espace clos ou
confiné
Une attention particulière doit être prêtée quant aux effets de
pression de vapeur lors des ouvertures des trappes d’accès
aux espaces .
L’espace doit être isolé et sécurisé contre l’infiltration de
toute substance dangereuse ou d’eau par la fermeture des
ouvertures ou des vannes.
Si nécessaire, l’espace doit être lavé et nettoyé afin
d’éliminer toute substance jugée dangereuse, et des
précautions spéciales sont nécessaires lors de cette
opération.
Les officiers de quart à la passerelle, à la salle de contrôle
cargaison et à la salle des machines doivent être informés
lorsque qu’un espace va être ouvert et visité.
41
III.2.3 Test de l’atmosphère dans l’espace
Les tests doivent être menés uniquement par une personne
compétente avec l’équipement approprié. Les tests doivent
être entrepris avant l’entrée et vérifiés à des intervalles
réguliers.
Les tests avant l’entrée, doivent être effectués par des
moyens de prélèvement à distance.
Les tests doivent être menés à des niveaux et à des endroits
différents de l’espace à contrôler.
L’équipement de détection à bord doit pouvoir tester la
contenance en :
* Oxygène.
* Produits ou gaz dangereux
Les navires avec une cargaison aux risques spécifiques
doivent être munis des équipements nécessaires.
42
III.2.4 Permis d’accès
Le permis d’accès doit être établi avant l’entrée dans tout
espace dangereux afin de s’assurer que toutes les
précautions sont prises.
Le permis de travail doit être d’une durée limitée ne
dépassant pas les vingt quatre heures, et il est contresigné
par l’utilisateur.
Si au cours des opérations, des difficultés imprévues
surgissent, le travail doit être stoppé et l’espace évacué
jusqu’à ce qu’une situation normale soit rétablie.
A la fin des travaux, l’espace est fermé ou déclaré autorisé à
l’accès; le permis est restitué à l’officier responsable pour
annulation avec copie classée chez l’officier de sécurité
43
III.2.5 Préparation avant l’accès
L’espace doit être bien ventilé, l’atmosphère testée
doit être saine pour l’entrée sans appareil
respiratoire;
Le matériel de sauvetage, d’évacuation et de
réanimation doit être disponible prêt à l’entrée de
l’espace;
Une personne responsable doit être présente à
l’entrée de l ’espace pendant son occupation;
Une procédure de communication agréée et
connue entre l’officier de quart et le personnel dans
l’espace doit être établie;
L’espace doit être bien éclairé;
Le matériel devant être utilisé dans l’espace doit
être intrinsèque et de type approuvé;
Si nécessaire, porter le harnais de sécurité pour
faciliter l’évacuation en cas d’accident.
44
III.3 PRECAUTIONS DURANT L’ACCES
Une ventilation continue doit être maintenue pendant
l’occupation;
L’atmosphère doit être testée périodiquement;
Si une situation dangereuse se présente ou s’il y a
défaillance de la ventilation ou de l’éclairage, l’espace doit
être évacué immédiatement en attendant d’y remédier;
Si une personne à l’intérieur de l’espace se sent mal à l’aise,
elle doit immédiatement quitter l’espace. Les autres
personnes dans l’espace doivent le quitter aussi.
Si la personne responsable à l’entrée de l’espace remarque
qu’une personne à l’intérieur est affectée par l’atmosphère,
elle doit donner le signal d’évacuation et demander
assistance. Elle ne doit jamais entrer dans l’espace prêter
assistance. L’officier de quart doit être contacté pour
déclencher l’alarme et requérir de l’assistance.
45
III.4 ACCES DANS UNE ATMOSPHERE DANGEREUSE
L’accès dans un espace clos, sachant à l’avance que son
atmosphère est dangereuse, ne doit avoir lieu que lors des
situations d’urgence. Le travail à l’intérieur d’un espace
dangereux où le port de l’appareil respiratoire est nécessaire
ne peut s’effectuer que s’il est vital pour la sécurité du
personnel et du navire.
Si l’accès dans un tel espace s’avère nécessaire, alors les
procédures suivantes doivent être respectées :
Un permis d’accès à durée limitée doit être établi.
L’appareil respiratoire doit être utilisé avec le harnais et la
ligne de sécurité. Les masques respiratoires ne doivent pas
être utilisés;
46
Un personnel suffisant doit être à l’entrée avec l’équipement
nécessaire afin de prêter assistance en cas de besoin;
Le matériel électrique, s’il est utilisé, tel que l’éclairage
portatif doit être de type intrinsèque et approuvé;
S’il y a un risque de contact avec des produits chimiques
dangereux, une tenue de protection adéquate doit être
portée.
47
III.5 Manuel de formation SOLAS
Le manuel de formation SOLAS contient toutes les
informations et les instructions sur l’équipement de
sauvetage et le matériel de lutte contre l’incendie se trouvant
à bord ainsi que les informations et les instructions sur les
méthodes de survie.
Une copie du manuel de formation doit être accessible à
chaque membre de l’équipage et doit être disponible au
mess des officiers et au carré de l’équipage.
48
IV Prévention des incendies et explosion
IV.1 Incendie et explosions dus aux opérations de
soudage et d’oxycoupage
Les opérations de soudage et d’oxycoupage génèrent des
étincelles et des débris qui peuvent être la source d’un
incident. A cet effet, avant d’entamer tout travail de ce genre,
il y a lieu d’inspecter et de vérifier tous les alentours et le
voisinage avant de délivrer le permis de travail.
NB: Le personnel à bord doit être informé que le travail dans
les conditions d’humidité et à températures élevée avec un
arc électrique peut provoquer un choc électrique fatal même
si l’équipement est en bon état.
La décision d’entreprendre un travail dans de telles
conditions est du ressort du chef mécanicien.
49
IV.2 Incendie dans la salle des machines
Les feux se déclarant très souvent dans la salle des
machines et il est important de prendre toutes les
précautions pour les prévenir:
- Sondes
Les systèmes de jaugeage et les indicateurs de niveau
d’huile ou de fuel doivent être de type qui ne permet pas de
fuite s’ils viennent a être endommagés ou si le niveau
maximum des caisses est dépassé. Un système adéquat et
étanche doit être pourvu pour le jaugeage des citernes de
fuel.
- Thermomètres
Lorsque les thermomètres sont requis pour la mesure des
températures de l’huile, ils doivent être de type approuvé et
étanche en cas d’avarie.
50
- Surfaces chaudes
Les surfaces chaudes, particulièrement les tuyaux
d’échappement des moteurs principaux, des auxiliaires et
des chaudières doivent être isolés par des matières
approuvées et conformes aux normes de sécurité et
d'hygiène afin que leur température extérieure soit inférieure
à l’ignition de tout produit qui serait en contact avec ceux-ci.
Cette isolation doit être disposée de manière à faciliter
l’entretien et elle ne doit dégager aucune émanation.
- Opérations
La plupart des feux enregistrés sont dus à des fuites dans
les connections de la tuyauterie et ses accessoires. Il est
recommandé d'inspecter régulièrement la tuyauterie d’huile
et de carburant ainsi que leurs accessoires. Les accessoires
ne doivent pas subir un serrage excessif qui pourrait
endommager la connexion.
51
Lors des réparations des machines, il faut s’assurer que le
calorifugeage des surfaces chaudes a été remis en place.
Toute fuite d’huile et de carburant doit être éliminée. Tous les
dispositifs de sécurité doivent être maintenus en bon état.
La propreté dans la salle des machines est essentielle pour
la sécurité.
Le travail sur toute autre matière rapidement inflammable est
à éviter dans les salles des machines. Aucune matière
inflammable ne doit être stockée dans le voisinage des
installations à hydrocarbures.
Toutes les réparations, même temporaires, doivent être
effectuées de manière adéquate afin d’éviter tout risque
d’incendie.
52
Le personnel présent sur place qui découvre un feu doit
essayer d’isoler la source et combattre le feu. Si le feu se
développé rapidement, l’alarme est donnée et les équipes
d’intervention activées.
Avant de déclencher l’installation fixe d’extinction, il faut
s’assurer que tout le personnel a été évacué de la salle des
machines. Cependant, une perte de temps peut entraîner
propagation rapide du feu.
Les membres de l’équipage, particulièrement ceux qui
travaillent dans la salle des machines, doivent être familiers
avec les issues d’évacuation des différents locaux incluant
les issues de secours.
53
V PREVENTION DE LA POLLUTION
Le plan PIB/SOPEP reprend la politique de l’Entreprise et les
procédures en matière de prévention de la pollution ainsi que
les actions à entreprendre et les modèles de rapports.
Tout le personnel à bord doit être imprégner des obligations
et responsabilités en cas d’incident de pollution.
Il doit participer aux exercices de simulation d’incident
organisés à bord du navire.
54
VI MISE A JOUR DES PLANS DE SECURITE
Conformément aux exigences et règlements, les plans
d’urgence et incendie doivent être maintenus à jour et tout
changement de matériel doit être enregistré et clairement
porté sur ces plans.
55
VII ARRET DES MACHINES EN CAS URGENCE
L’arrêt du moteur principal pour éviter un incendie dans la
mesure du possible et spécialement lorsque le navire est en
mer ne peut avoir lieu sans aviser la passerelle au préalable
afin qu’elle puisse prendre les actions nécessaires pour
placer le navire en position sûre.
56
VIII PREPARATION AU VOYAGE
VIII.1 Rappel des vérifications à effectuer avant tout
appareillage
- Ronde dans la machine pour ramasser l’outillage et saisir
les pièces de rechange, fûts, bouteilles Fréon, et d’une
manière générale tout matériel susceptible de se déplacer
lors des mouvements du navire,
- Propreté générale des parquets et entourage des
chaudières, moteur principal ainsi que des gattes autour des
appareils (turbo alternateurs et diesel). Une flaque d’huile
sur un parquet est dangereuse plus particulièrement lors des
interventions urgentes,
- S’assurer qu’aucun chiffon ne traîne sur la tuyauterie
vapeur, appareil de manœuvre, traceurs, et divers
réchauffeurs,
57
- S’assurer que les moyens de lutte contre incendie
(extincteurs, manches avec lances, joints et clés tricoises
sont en place),
- S’assurer que l’éclairage principal et l'éclairage de secours
sont adéquats,
- S’assurer que les alarmes machine sont en service et les
renvois en cabines bien disposés (navire AUT),
- Mettre la vapeur destinée aux treuils et guindeaux (cas
des méthaniers) à la disposition du pont,
- Mettre l’hydraulique à la disposition du pont pour la
manœuvre des treuils et les guindeaux hydrauliques.
58
VIII.2 Opérations préliminaires à effectuer avant le
démarrage de la machine
Avant d'effectuer le démarrage de la machine, on doit
contrôler ce qui suit :
- Niveaux des caisses d'eau distillée ( T.A ),
- Niveaux des caisses d'eau douce ( T.A/ D),
- Niveaux des caisses DO réserves et journalières ( T.A/D),
- Niveaux soutes FO, deep tank et double fond (T.A/D),
- Niveaux des caisses huile mouvement sump tank et huiles
cylindres(D),
- Niveaux du tank retour huile turbine ( T.A ),
- Niveaux caisses d'huile de réserve ( T.A/D),
- Niveaux caisses d'huile des turbo-alternateurs ( T.A),
- Niveaux carter des TPA ( T.A),
- Décanter les soutes FO bâbord et tribord ( T.A),
59
- S’assurer de la propreté des filtres principaux d'huile
(aspiration et refoulement ), filtres à froid FO, filtres avant
compteur FO ( T.A/D),
- S'assurer que la température d'huile ou de l'eau douce est
adéquate,
- S'assurer que les prégraissages nécessaires sont
effectués,
- S’assurer de la bonne disposition des sectionnements
(T.A/D),
- S’assurer du bon fonctionnement du diesel, virer avant
lancement ( T.A/D ),
- S’assurer que les bouteilles d’air de lancement sont pleines
(pression de lancement) (T.A/D),
- Disposer le circuit incendie durant la manœuvre de sortie
du port.
¤ Propulsion Turbine a vapeur = T.A
Propulsion Diesel = D
60
VIII.3 Cas de propulsion par moteur Diesel
Le chef mécanicien doit s’assurer que la machine principale
ainsi que tous les auxiliaires sont en bon état de
fonctionnement et parés à la manœuvre, les circuits ci-
dessous doivent être disposés :
- Air de lancement ( bouteilles remplies aux pressions de
démarrage),
- Circuit d’huile de graissage du moteur principal en
circulation,
- Circuit de refroidissement eau douce du moteur principal
(réchauffage du moteur),
- Circuit eau de mer de réfrigération en stand-by,
- Circuit F.O en réchauffage,
- Pré-graissage manuel du moteur principal par
oliopolymètre,
- Contrôle des alarmes machine,
- Air de commande (circuit disposé et en bon état).
61
Durant les manœuvres de démarrage de la machine
(balancement), l’ODQ ne doit effectuer aucun essai de la
machine sans l’accord du chef mécanicien et il doit confirmer
avec le Capitaine que cela est possible, que l’hélice est claire
et que le système d’amarrage le permet.
Lors de la préparation du moteur principal pour la
manœuvre, après une réparation ou après une période
passée au mouillage, il est nécessaire de virer le moteur
à un tour complet du vilebrequin au vireur avec les
robinets de décompression ouverts, après cette
opération, le vireur doit être en position désengagée,
ceci permettra de s’assurer que toutes les parties
mobiles sont libres et claires avant l’opération de
lancement.
Avant le démarrage du moteur principal, il est nécessaire de
le balancer à l’air de lancement avec les robinets de
décompression ouverts.
62
VIII.4 Cas de propulsion par Turbine à vapeur
Pour les installations à vapeur, les turbines doivent être
maintenues à la température de fonctionnement en les
faisant tourner à faible régime lorsque le navire est à l’arrêt.
Avant utilisation, les collecteurs principaux vapeur (HP)
doivent être préchauffés afin d’éviter tout phénomène de
condensation et de choc thermique qui pourraient
endommager la turbine.
63
IX DURANT LE VOYAGE
Le chef mécanicien attribue à son personnel les taches et les
consignes particulières durant le quart, tout en s’assurant
que l’ODQ à la machine est compétent. Lorsque le navire est
au port le chef mécanicien doit être présent à bord ou à
défaut se faire remplacer par le second mécanicien. Lorsque
le navire évolue dans des zones de pilotage, à grand trafic
ou dans les rivières, le chef mécanicien doit s’assurer qu’un
personnel qualifié et suffisant est en poste à la machine.
Pour un navire AUT, toutes les alarmes sonores qui se
produisent doivent être acquittées par le graisseur de quart
ou l’officier de quart tout en vérifiant et en contrôlant leur
origine.
64
IX.1 Responsabilités de l’officier de quart
L’officier mécanicien de quart est directement responsable
envers le chef mécanicien et a la pleine autorité sur
l'opération visant à la bonne marche de la machine durant
son service.
Avant sa relève l’officier de quart doit inscrire toutes les
données sur le journal machine.
L’officier de relève procédera à une ronde afin d’examiner
l’état de la machine avant de prendre la responsabilité du
quart.
Pour un navire AUT, l’officier mécanicien de service doit
s’assurer effectivement que les taches sont accomplies
durant son service. Il est tenu de faire une inspection finale à
partir de 23 heures de toute la machinerie incluant la
vérification de la détection incendie et il doit inscrire toutes
les données dans le journal machine. L’officier de service ne
quittera la machine que lorsqu’il s’assurera que toutes les
alarmes sont en conditions de fonctionnement
65
IX.2 Responsabilités mutuelles des officiers de quart
L’officier de quart machine est responsable envers l’officier
de quart passerelle en ce qui concerne :
a) le fonctionnement du moteur principal/GTR conformément
aux exigences requises,
b) la production électrique est suffisante pour le
fonctionnement des équipements de navigation et de tous
les auxiliaires y compris l’appareil à gouverner,
c) le traitement des eaux de chaudières et de réfrigération du
moteur principal,
d) le relevé des paramètres de fonctionnement des
équipements et leur consignation sur le journal machine,
e) le signalement de toute anomalie constatée au second
mécanicien,
f) le maintien à jour du journal machine, registre des
historiques et tout autre registre exigé par le QMS.
66
IX.3 Espace machine périodiquement sans surveillance
(AUT)
Il est de la responsabilité et du devoir de l’officier de service
d’informer le chef mécanicien sur toute défaillance ou
mauvais fonctionnement affectant le système d’alarmes. Sur
la base de ces informations le chef mécanicien, après
consultation avec le capitaine, décidera de la nécessité de
passer en mode manuel et réinstaurer le service quart.
67
Lorsque le navire est en AUT, toute personne devant
accéder seule à la machine doit au préalable :
a) informer l’officier de quart à la passerelle de sa présence
b) contacter l’officier de quart à la passerelle par téléphone à
des intervalles ne dépassant pas 20 min, ou utiliser l’alarme
dead man (si disponible),
c) informer l’officier de quart à la passerelle dés qu'il quitte la
machine.
68
IV.4 Contrôle des déversements d'hydrocarbures
Tous les efforts doivent être déployés afin d’éviter la pollution
de l’atmosphère, de la mer et des voies navigables. Les
conventions internationales en matière de prévention contre
la pollution de la mer par les hydrocarbures doivent être
strictement respectées.
En plus des règlements portuaires aucune matière polluante
n’est autorisée à être déchargée en mer. Le registre des
hydrocarbures doit être tenu à jour et porter toutes les
informations concernant le rejet des eaux de cale, les
opérations de transfert des hydrocarbures et le soutage.
Lorsque les limites autorisées selon MARPOL 73/78 ont été
dépassées, la réaction du navire doit être celle décrite dans
le plan SOPEP.
69
Toute vanne de rejet ayant été ouverte par inadvertance
et qui peut entraîner une pollution, doit être maintenue
fermée lors du séjour a quai ou lors de la navigation
dans des eaux restreintes.
Le plan de l’installation "séparateur d’eau mazouteuse"
doit être clairement affiché sur l’équipement.
70
X PREPARATION AVANT L'ARRIVEE AU PORT
Avant chaque manœuvre d’entrée au port et en plus des
dispositions prises durant le quart, le chef mécanicien doit
s’assurer que l’ensemble du personnel est à son poste pour
la manœuvre et il doit vérifier que :
- l’appareil à gouverner fonctionne correctement,
- les équipements en stand-by sont parés pour la manœuvre,
la vanne de rejet du séparateur d’eau mazouteuse est
fermée,
- le passage en DO est disposé (cas de la propulsion diesel),
71
- la vapeur est mise à la disposition du pont pour la
manœuvre des équipements pont,
- l’hydraulique est à la disposition du pont pour la manœuvre
des équipements hydrauliques,
- l’alternateur attelé est stoppé et la charge est passée sur
groupe électrogène (navire muni d’alternateur attelé),
- un deuxième groupe électrogène est mis en service
(LPG/pétrolier),
- le circuit incendie sur le pont est disposé.
72
XI ATTENTION PARTICULIERE
XI.1 Généralités
Les installations machines principales et auxiliaires sont
constituées d’équipements fournis par différents
constructeurs. Chaque équipement est livré avec ses
manuels d’instructions. Ces derniers doivent être utilisés
avec le plan de maintenance pour la bonne marche et
l’entretien des équipements.
Les visites statutaires et les visites continues machine CSM
constituent la base élémentaire du programme de
maintenance. De plus il est à noter que l'Entreprise maintien
chaque navire en conformité avec les exigences des
affréteurs (Clients ).
73
En complément de ce qui a été énoncé ci-dessus, des items
spécifiques à la machine sont maintenus en service selon les
exigences du fabricant et l’expérience de leurs utilisations
professionnelles.
Le suivi de la maintenance est consigné par le chef
mécanicien, une copie du rapport est transmise chaque mois
au GGT.
74
XI.2 Alarmes
Tous les dispositifs de protection des équipements machine
ainsi que les alarmes doivent être testés à des intervalles
réguliers. Ces opérations doivent être consignées sur le
registre des alarmes tenu par l’ODQ. Toute défectuosité d’un
appareil de protection ou d'une alarme doit être
immédiatement signalée au chef mécanicien qui décidera
des précautions à prendre en attendant la réparation
définitive.
XI.3 Utilisation de la machine en situation d’urgence
Tous les navires doivent veiller au respect des instructions
des fabricants concernant l'utilisation de la machine
principale, sauf lors des situations d’urgence où toute
manipulation ou manœuvre nécessaire doit être consignée
sur le journal machine.
75
XI.4 Huiles de graissage
Quelle que soit la zone de navigation du navire, il est
demandé qu’il soit procédé à des prélèvements
d’échantillons d’huile pour analyse selon les périodicités
décrites
Les prises d’échantillons du moteur principal et des
auxiliaires doivent être représentatives et prises pendant que
l’huile est en circulation, il est important que les prises
subséquentes doivent être faites au même endroit.
Les échantillons d’huile doivent être mis dans des récipients
secs et propres avant de les envoyer pour analyse. Les
informations suivantes doivent être mentionnées sur chaque
échantillon:
76
- date de prise de l’échantillon,
- nom du navire,
- origine de l’échantillon,
- dénomination de l’huile/fabriquant,
- adresse du laboratoire d’analyse
L'enregistrement de ces informations et données doit être
conservé à bord avec la numération des échantillons.
Les résultats de ces analyses seront adressés à l’Entreprise
qui se chargera de les communiquer au navire concerné.
Cependant toute anomalie sera portée à la connaissance du
chef mécanicien dans les meilleurs délais.
77
XII. INCENDIE, PREVENTION ET CONTROLE
A tout moment, l’alimentation en eau à la pression adéquate,
doit être immédiatement disponible à bord, que ce soit pour
le circuit principal d’incendie du navire ou pour les flexibles à
bord provenant d'autre sources.
Des appareils supplémentaires tels que les adaptateurs pour
le raccordement des flexibles et des applicateurs de mousse
doivent toujours être disponibles et le déploiement de tout
appareil additionnel considéré nécessaire pour les navires
particuliers ne doit jamais être ignoré et abandonné jusqu'au
déclenchement d'un incendie. Tous les appareils de lutte
contre incendie enlevés pour réparation ou recharge doivent
être remplacés par des appareils similaires. La possibilité de
défaut de fonctionnement des systèmes de détection
incendie ou de protection ou la possibilité de leur
déconnexion doivent être prises en compte.
78
A l’arrivée au terminal pour le chargement ou le
déchargement de la cargaison, les flexibles d’incendie
doivent être connectés au collecteur principal d’incendie, un
à l’aval des manifolds cargaison et un autre flexible à
l’amont. Lorsqu’il est possible, une pompe doit maintenir la
pression dans le circuit principal incendie, ceci lors des
opérations de manutention de la cargaison.
Lorsqu’il est impossible de maintenir une pompe incendie en
service, il faut la maintenir en stand-by et prête pour une
utilisation immédiate. En temps froid, le givrage (formation de
glace) du circuit principal et des bouches d’incendie peut être
évité en faisant circuler continuellement de l’eau à partir des
bouches d’incendie jusqu’aux extrémités de chaque côté du
circuit principal. Une autre alternative consiste à drainer l’eau
contenue dans le circuit incendie à partir des points les plus
bas du circuit et maintenir les points de drainage en position
ouverte.
79
Les canons à mousse doivent être prêts pour utilisation. Les
extincteurs portables, de préférence à poudre chimique,
doivent être placés tout prêt des manifolds cargaison du
navire.
Une vérification doit être effectuée pour confirmer que le
raccord international d’incendie existe à bord et à terre pour
l’alimentation des circuits incendie. Les équipements de lutte
incendie du terminal doivent être aussi prêts pour une
utilisation immédiate.
80
XIII Disponibilité de la machine
Lorsqu’un navire est amarré le long d’un quai au terminal,
ses chaudières ou son moteur principal (selon le mode de
propulsion), son appareil à gouverner ainsi que les autres
équipements machine indispensables pour toute manœuvre
doivent être maintenus en stand-by pour permettre au navire
de quitter le quai en cas d’urgence.
Toutes réparations ou travaux qui pourraient immobiliser le
navire ne doivent pas être entrepris à quai sans l'accord
préalable de l'officier du port et du responsable du terminal.
81
XIV CONSIGNES PARTICULIERES
XIV.1 Précautions en temps froid
Le Capitaine doit prendre toutes les précautions nécessaires
pour préparer le navire à des opérations pendant des
périodes de temps froid. Tous les départements à bord
doivent être familiers avec ces précautions qui doivent être
respectées pour éviter toute avarie.
XIV.1.1 Systèmes cargaison
a) Pour prévenir le givrage dans les lignes retour
condensation du réchauffage du “ deep tank ” avant, une
dérivation doit être installée entre les lignes vapeur et retour
condensation,
b) Le circuit retour de réchauffage cargaison, les lignes
principales et les lyres doivent être propres et nettoyées de
toute eau / moisissure par ventilation d’air (soufflement)
lorsqu’elles ne sont pas utilisées,
82
c) Avant que le givrage ne commence et jusqu'au retour
d’un temps doux et plus chaud, l’alimentation en vapeur des
lignes et des serpentins de réchauffage doit être maintenue
et anticipée si la situation l’exige,
d) Maintenir les lignes à sec, sans moisissures et toutes
les vannes retour / vapeur doivent être serrées et testées.
XIV.1.2 Accessoires et tuyauterie dans les espaces
machine
a) Lorsque des réchauffeurs pour les espaces existent,
ils doivent être utilisés pour maintenir une température de
fonctionnement convenable pour la machinerie,
b) Maintenir la circulation de l’eau dans tous les
systèmes.
83
XIV.1.3 Soutes
La consommation en combustible des chaudières peut
augmenter et c’est pour cette raison que les réserves des
soutes doivent être augmentées en temps froid ou lors de la
navigation dans des dans des eaux glacées.
XIV.1.4 Equipements et tuyauterie pont
a) Le chef mécanicien doit être tenu informé des
prévisions de temps froid et des températures réelles
dominantes,
b) Lorsque les prévisions météo prévoient des temps
froids, les treuils doivent être graissés et prêts à tourner
lentement quand ils sont alimentés en vapeur même avec
des températures ambiantes proches de celle du givrage. Il
faut s’assurer que les by-pass vapeurs/échappements sont
ouverts pour permettre la circulation de la vapeur dans la
tuyauterie d’échappement,
84
c) Maintenir une veille au niveau des treuils pour
s’assurer de leur rotation continue,
d) Le dispositif de surpression des installations gaz
inerte, si applicable, doit être rempli d’eau à laquelle on
ajoute des produits anti-givrage et le dosage doit être
maintenu correct.
e) Le dispositif hydraulique/pneumatique sur le pont (si
applicable) doit être maintenu en circulation afin d'éviter la
formation de bouchons dans le circuit et principalement au
niveau des distributeurs.
85
XIV.1.5 Caisse à soute pour générateur de secours et
pour pompe incendie de secours
a) Il faut s’assurer que le combustible est adéquat et
que le niveau dans la caisse est maintenu supérieur à 90%
afin de réduire la condensation,
b) Prendre les mesures nécessaires pour que les
carburants ne deviennent pas cireux,
c) Si le moteur diesel de secours n'est pas situé dans un
compartiment chauffée, des produits anti-givrage doivent
être ajoutés à l’eau de réfrigération (y compris dans les
radiateurs) du moteur.
86
XIV.1.6 Filtres, vannes d’aspiration et réchauffeurs
a) Pour prévenir l’arrivée de la glace aux coffres
d’aspirations, le système d’injection de l’air ou de la vapeur
doit être testé avant l’arrivée dans les zones à glace,
b) Lorsqu’il est possible, il faut toujours maintenir les
aspirations eau de mer et l’hélice en dessous du niveau des
glaces par les procédures de ballastage les plus adéquates.
Si le navire possède des aspirations hautes et aspirations
basses, ces dernières doivent êtres utilisées durant la
navigation dans les zones à glaces,
c) Maintenir le plus possible le tirant d’eau à son
maximum en chargeant la cargaison avant de vider les
ballasts lorsque les conditions de sécurité et de stabilité le
permettent,
87
d) Si les coffres d’aspiration eau de mer/ou tuyauterie
d’aspiration sont bloqués avec de la glace, cette dernière
pourrait être éliminée (fondue) avec les équipements
butterworth ou par injection de la vapeur. Il faut toujours
s’assurer que le navire dispose d’une réserve d’eau douce
suffisante.
88
XIV.1.7 Coque, cargaison et ballast
a) Dans des eaux où il y a beaucoup de glaces, le
navire doit être mis à quai avec la glace qui lui est collée et il
faut éviter d’ancrer le navire au mouillage. Lorsque
l’opération de mise à quai est entamée, et avec la permission
du terminal, il est recommandé de faire tourner la machine
principale à faible rpm afin d’éliminer la glace qui se trouve à
l’arrière du navire,
b) En présence de glaces épaisses et lorsqu’il est
indispensable de faire une manœuvre arrière, le safran doit
être maintenu au milieu (position zéro). Pour la marche
avant et afin de pouvoir garder un chemin droit, il faut utiliser
la machine principale en puissance minimale,
89
c) Après chaque passage de zone à glaces épaisses et
denses, il faut inspecter minutieusement tous les espaces
afin de s’assurer que la coque n’a pas subit de dommage.
Les mêmes inspections doivent
être faites en temps très froid suite à des chocs durs avec le
quai, défenses etc..,
d) Avant l’entrée dans des zones à climat doux, l’eau de
ballast doit être remplacée avec de l’eau propre lorsque le
navire traverse un courant chaud.
90
XIV.1.8 Tuyauterie
a) Envoyer la vapeur roof cargaison/salle des pompes
s’il s’avère nécessaire pour les opérations cargaison, si non,
la tuyauterie vapeur et retour condensation de la salle des
pompes doit être vidangée.
b) Les systèmes sanitaires doivent continuellement
avoir le flux (courant) d'eau réduit.
c) Toute la tuyauterie inutilisée doit être soufflée à l’air
sec après vidange, y compris :
- Caisses d’aération des systèmes,
- Systèmes de remplissage d’eau douce et de lavage,
- Système éjectair au niveau du pont gaillard,
- Lignes d’air comprimée,
- Lignes principales d’incendie.
91
Dans le cas où les lignes principales d’incendie devraient
être maintenues sous pression, il faut s’assurer qu’il y a
suffisamment de flux d’eau qui circule dans ces lignes afin
d’éviter la formation de glaces tout en laissant l’eau circuler à
partir des connexions adéquates, telles que les connexions
de lavage, bouches d’incendie ou autres.
92
XIV.2 Autres Précautions
a) Les ponts doivent être maintenus propres et sans
glaces,
b) Maintenir la température des réservoirs extérieurs
d’eau douce proche à celle de l’eau de mer. La tuyauterie de
dégagement d’air des tanks à ballast doit être vérifiée avant
chaque opération de ballastage ou de déballastage, et elle
doit être maintenue sans aucune obstruction afin d’éviter des
dommages aux réservoirs,
c) Maintenir les portes extérieures fermées autant que
possible,
d) Prévoir un service quart pour la réparation des fuites
de vapeur ou d’eau,
e) Vérifier les espaces tels que la cale de la salle des
pompes, tunnel d’arbre ou autres espaces afin de s’assurer
qu’ils ne sont pas inondés à cause d’une rupture de
tuyauterie ou autres,
93
f) Maintenir les réchauffeurs de tous les espaces prêts
pour utilisation, essentiellement en cas de condensation et
formation de glaces dans les magasins de stockage qui
doivent être toujours maintenues à sec,
g) Maintenir tout matériel électronique sur la position ON
ou sur STAND-BY afin d'assurer l'alimentation des éléments
de chauffage. Il faut toujours se référer et respecter les
recommandations contenues dans les manuels d’utilisation
des constructeurs de ces équipements.
94
XIV.3 PREVENTION DE LA POLLUTION
Les procédures ci-après doivent être adoptées avant la mise
à quai du navire.
XIV.3.1 Bouchons des dalots
Tous les bouchons des dalots doivent être obligatoirement
mis à leur place. Si l’eau de pluie s’accumule à l’arrière du
pont principal durant les opérations cargaison, elle pourra
être évacuée à travers les dalots qui doivent être refermés et
sécurisés après chaque opération.
95
XIV.3.2 Matériel antipollution
Le matériel antipollution par hydrocarbures tel que listé dans
les plans d’urgence et SOPEP doit être vérifié et positionné
comme décrit, ceci avant le commencement des opérations
cargaison, de soutage ou de transfert.
Deux pompes portatives seront disposées à l’extrémité
arrière du pont cargaison, chacune sur un côté (Bd et Td) et
le refoulement de ces pompes doit être connectée
directement au slop tank (si applicable) ou vers des fûts
adéquats. Ces pompes doivent être maintenues prêtes pour
une utilisation immédiate durant les opérations cargaison.
96
XIV.3.3 Pollution de l’air
Le ramonage des chaudières doit être effectué avant
l’arrivée au port. Les brûleurs des chaudières doivent être
nettoyés et le bon fonctionnement du système de contrôle de
la combustion et des alarmes des équipements doit être
confirmé.
Plusieurs terminaux ont maintenant leurs propres règles
relatives aux vapeurs polluantes. En vue de réduire la
quantité de ces vapeurs cargaison rejetées à l’atmosphère
durant les opérations à bord telle que la prise d’échantillon
ou autres, le navire doit réduire, autant que possible, la
pression dans les citernes avant la mise à quai.
97
XIV.3.4 Prévention de pollution au port
Lorsque le navire est à quai, le Capitaine, les officiers et les
subalternes sont tenus de prendre des démarches pratiques
et raisonnables pour prévenir la pollution de l'environnement
par :
- les hydrocarbures,
- les marchandises dangereuses et les substances
nocives,
- les eaux usées,
- les ordures,
- les organismes dans les eaux de ballast ,
- les gaz d’échappements et l’émission des vapeurs
- cargaison.
98
XIV.3.4.1 Rapport
Les incidents de pollution similaires à ceux décrits dans cette
section doivent être immédiatement rapportés à l'Entreprise.
En plus du rapport sur tout incident de pollution, les
Capitaines sont tenus de consigner et de rapporter tout
événement dangereux qui aurait pu avoir comme
conséquence une pollution, afin de permettre à l’équipe du
‘‘Comité de Sécurité Terre’’ d’enquêter, de collecter des
informations, de les analyser et d’en tirer les conclusions et
arrêter par la suite les recommandations nécessaires.
99
XIV.3.4.2 Pollution par hydrocarbures
Les détails des informations sur les formats des rapports
concernant la pollution par hydrocarbures, quand et
comment établir le rapport sont contenues dans les plans
d’urgence.
XIV.3.4.3 Insuffisance des installations de réception des
résidus
Le Capitaine d'un navire est souvent confronté au manque
d'installations de réception, ou lorsqu'elles existent, elles ne
sont pas adéquates. Tout problème de ce genre doit être
rapporté directement à l’Entreprise et aux responsables
concernés du port.
100
XIV.3.4.4 Décharge des eaux usées (eaux d'égout)
Les eaux usées crues ne doivent en aucun cas être
déchargées en mer avant que le navire ne soit à plus de 12
milles de la côte.
Les eaux usées provenant d’un système approuvé de
désinfection ne doivent en aucun cas être déchargées avant
que le navire ne soit à plus de 4 milles de la côte.
Les eaux usées liquides provenant d’un navire ayant une
installation approuvée de traitement des eaux usées peuvent
être déchargées à moins de 4 milles de la terre par contre la
boue doit être déchargée au moins à 12 milles de la terre.
101
Une attention particulière doit être prêtée lors du
déchargement à la mer des eaux usées afin de s’assurer
qu’il n’y a pas de probabilité d’arrivée de ces eaux usées aux
générateurs d’eau douce. S'il y a la moindre possibilité qu’un
pareil incident puisse se produire, les générateurs d’eau
douce doivent être arrêtés jusqu'à la fin de déchargement
des eaux usées.
102
XIV.3.5 Eaux de cale
Les exigences de MARPOL 73/78 et ses amendements
doivent être prises en compte lors du déchargement des
cales
XIV.3.69 Emissions des gaz d’échappement
Les émissions (rejets) des cheminées d’échappement sont
strictement contrôlées dans certains pays particulièrement
au Japon et aux USA.
En général, les précautions suivantes doivent être prises en
considération :
a) Le ramonage au port doit être évité,
b) L’officier de quart à la passerelle doit aviser l’officier
responsable à la machine à chaque fois lorsque qu’il
constate des émissions anormale de fumée par la cheminée,
103
c) Lors du premier démarrage de la machine principale,
le service quart doit être maintenu à la machine pour noter si
la fumée ou des étincelles sont dégagées,
d) Si une émission inévitable de fumée dense (sombre)
est prévue, les autorités portuaires doivent être informées.

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  • 1. 1 MESURES DE SECURITES LIEES A L’EXPLOITATION DE LA MACHINE
  • 2. 2 I.1 Hygiène et sécurité, Obligations générales L’Entreprise considère qu'il est de son devoir de prendre toutes les mesures nécessaires pour sauvegarder la santé et la sécurité de l’équipage et des visiteurs à bord. Le personnel à bord doit prendre soin de sa santé, de l’hygiène et de sa sécurité et de celle des autres. Tout employé qui entraverait à ces dispositions encourt les sanctions disciplinaires prévues dans le règlement intérieur de l’Entreprise.
  • 3. 3 I.1.1 Obligations générales de l’Entreprise L’Entreprise prend toutes les mesures pratiques et raisonnables pour sauvegarder l’hygiène et la sécurité de tout le personnel à bord, ceci par : a) mettre à la disposition des navires, le matériel et les installations nécessaires et veiller à ce que leur entretien soit permanent, b) maintenir tous les postes de travail à bord dans de bonnes conditions de sécurité sans risque pour la santé,
  • 4. 4 c) assurer et maintenir un environnement sain et sans risque pour la santé, d) informer, instruire, former et superviser, si nécessaire, afin d’assurer l’hygiène et la sécurité du personnel à bord, e) s’assurer que la cargaison est manipulée dans les meilleures conditions de sécurité, f) s'assurer que la manutention du matériel et des vivres ainsi que leur stockage se font sans risques et selon les exigences, g) Collaborer avec les intervenants externes pour assurer leur sécurité et celle du bord.
  • 5. 5 I.1.2 Obligations du personnel il est du devoir de chaque membre d’équipage à bord de : a) prendre soin de sa santé, de sa sécurité ainsi que celle des autres en évitant toute négligence de sa part, b) assister l’Entreprise à remplir son engagement en matière d’hygiène et de sécurité, c) respecter les normes de sécurité prescrites pour chaque type de travail à exécuter.
  • 6. 6 I.3 Machines et équipements I.3.1 Protection des machines Le Capitaine doit s’assurer que toutes les parties dangereuses des machines sont munies de protections adéquates contre les risques d’accidents éventuels. Le Capitaine doit s’assurer que les protections utilisées sont bien conçues et bien maintenues en position lorsque les machines sont en service. Le Capitaine doit s’assurer qu’il existe des moyens de sécurité et d’arrêt d’urgence des machines pour pallier à tout incident. Toutes ces dispositions doivent être contrôlées par l’officier de sécurité lors des diverses inspections et toute défaillance doit être immédiatement corrigée, dans le cas échéant, une notice d’avertissement doit être affichée au niveau de l’équipement concerné.
  • 7. 7 I.3.2 Equipements électriques Tous les équipements et installations électriques doivent être disposés, exploités et entretenus de telle manière à ne présenter aucun risque d’accident électrique pour le personnel. Le chef mécanicien doit opérer des inspections régulières sur des équipements électriques afin de s’assurer que toutes les connexions électriques sont serrées et ne sont pas affectées par les vibrations et qu’ils sont mis à la terre. Des relevés d’isolement doivent être pris périodiquement.
  • 8. 8 Toute personne à bord travaillant sur un équipement électrique doit faire attention et respecter les guides de conduite et les instructions du constructeur. Il est essentiel lorsqu’on travaille sur un équipement électrique, de s’assurer que celui-ci est bien isolé, que le disjoncteur est déconnecté et que des notices d’avertissement sont affichées à côté de ces coupe- circuits.
  • 9. 9 I.4 CODE DE SECURITE POUR LES PRATIQUES DE TRAVAIL DES GENS DE MER (CSWPMS) Le Chef mécanicien et le Second Capitaine, chacun en ce qui le concerne, ont le responsabilité de s’assurer que les règles de sécurité dans le travail sont conformes aux exigences du code CSWPMS et que les procédures contenues dans celui- ci sont suivies. Le capitaine est tenu de s’assurer qu’une copie de ce code est disponible dans un endroit accessible pour que l’équipage puisse le consulter. Une copie de ce code est aussi maintenue au niveau de la division.
  • 10. 10 I.5 Permis de travail Le permis de travail détermine les précautions qu’il y a lieu de prendre avant d’entamer tout travail présentant des risques potentiels : a) Le permis de travail n’assure pas un travail sans risque mais détermine les précautions à prendre selon la procédure établie. b) Le permis de travail doit spécifier la période de validité. Celle-ci ne doit pas excéder les 24 heures. c) Seul le travail spécifié dans le permis de travail doit être entrepris.
  • 11. 11 d) Avant de signer le permis de travail, l’officier responsable doit vérifier que toutes les mesures spécifiées sont prises. Les dispositions de sécurité appropriées doivent être maintenues durant la période de validité du permis de travail. e) Les personnes affectées pour l'exécution du travail objet du permis, signent le formulaire approprié pour confirmer que les précautions de sécurités sont satisfaisantes et qu'il est de leur responsabilité de les respecter durant les travaux décris dans le formulaire.
  • 12. 12 f) Le Capitaine doit s'assurer que les check-list de travail particulier ou à chaud ainsi que le permis de travail particulier sont dûment remplis et signés avant d'autoriser le début des travaux. g) Les check-list de travail particulier ou à chaud ainsi que le permis de travail doivent être contresignés par le Capitaine. h) A la fin du travail, l’officier responsable doit informer le Capitaine qui a la charge de clôturer. IMPORTANT Si une check-list contient une réponse négative; le travail ne doit pas être entrepris tant que le Capitaine du navire n’ait fait une appréciation complète de la situation. Dans ce cas, seul le Capitaine peut décider si le travail pourrait commencer.
  • 13. 13 I.5.2 Travaux exigeant un permis de travail Un permis de travail doit être établi lorsque tout membre de l’équipage ou intervenant externe est appelé à entreprendre les travaux suivants : * travail sur système cryogénique de cargaison (GNL, Propane, etc.…), * travail à chaud (en dehors de l’atelier), * travail dans les espaces réfrigérés, * travail sur la partie extérieur de la coque, * entretien et réparation des équipements électriques, * travail sur mâture ou superstructure, * travail avec matériaux connus ou suspectés contenir de l’amiante, * lors de l’entrée dans les espaces clos ou un espace sous atmosphère dangereuse, * tout travail pouvant comporter un risque.
  • 14. 14 I.5.3 Enregistrements (Registre de l'officier de sécurité) Tous les permis de travail établis doivent être conservés et enregistrés dans le registre de l’officier de sécurité, et classés à bord. Les copies de tous les permis de travail doivent être transmises au DPA.
  • 15. 15 I.6 Manipulation des produits dangereux Les instructions des fabricants, les fiches techniques des produits et le code IMDG et ses annexes doivent être lus et respectés avant la manipulation et le stockage des produits dangereux. Tout le personnel doit être informé des risques et des dangers potentiels associés aux produits existants à bord en prenant en considération les recommandations générales du fabricant, après avoir pris connaissance des fiches des produits, des feuilles de données de sécurité et du mode d'application. Un affichage approprié sur ces produits doit être disposé.
  • 16. 16 1.7 INTERDICTION DE FUMER Il est expressément interdit à toute personne à bord de fumer sauf dans les endroits réservés à cet effet. Les endroits où il est autorisé de fumer (fumoirs) doivent être clairement indiqués à bord.
  • 17. 17 I.8 Equipements de sécurité L’entretien et la maintenance des équipements de sécurité doivent être effectués par un personnel qualifié ou un organisme autorisé et reconnu. Ces opérations ne doivent en aucun cas être différées. Les équipements de sécurité doivent être munis de certificats et disposés conformément au plan de sécurité. Toute nouvelle disposition ou changement d'emplacement, du nombre ou du type d'un équipement de sécurité, doit être mentionné dans le plan de sécurité ainsi que dans les autres plans concernés.
  • 18. 18 II MOYENS DE PROTECTION INDIVIDUELLE Il est de l’obligation de l'Entreprise de fournir à tous ses employés des tenues et un matériel de protection appropriés pour toute activité ou travail où il y a un risque raisonnable d’accident corporel. Aussi, il est exigé de tout le personnel d’utiliser les moyens mis à sa disposition.
  • 19. 19 II.1 GENERALITES Les règles de l’Entreprise en matière d’utilisation des moyens de protection individuelle doivent être respectées en toutes circonstances et : a) il ne peut être exigé d’un membre de l’équipage ou d’un intervenant externe d’entamer un travail à bord avant de s’assurer que la personne devant effectuer le travail porte et/ou utilise les moyens de protection individuelle appropriés et que ces moyens soient de types approuvés et en bon état de fonctionnement . b) toute personne concernée par un travail ou exposée à un risque lié à celui-ci doit : - porter la tenue de protection appropriée, - utiliser le matériel approprié de protection.
  • 20. 20 II.2 REGLES DE L'ENTREPRISE Les règles de l’Entreprise doivent être appliquées conjointement avec les notices d’utilisation du matériel. Ces règles s’appliquent à tout l’équipage et aux intervenants externes travaillant à bord. Toute personne devant utiliser un moyen de protection individuelle doit être habilitée à son utilisation et informée sur ses éventuelles limites. Toutes les instructions nécessaires pour l'utilisation adéquate et l’entretien des moyens de protection individuelle doivent être rangées avec ceux-ci dans des endroits appropriés.
  • 21. 21 Le port de tenues de protection constitue la dernière ligne de défense contre tout risque lié au travail entrepris par le personnel. Les pratiques de travail ainsi que les procédures adéquates doivent être respectées minutieusement. Toute personne qui néglige de porter ou d’utiliser un moyen de protection individuelle approprié quand cela est exigé sera soumise aux actions disciplinaires prévues par le règlement intérieur de l'Entreprise. Ref CSWPMS
  • 22. 22 II.3 RANGEMENT, DISTRIBUTION ET ENTRETIEN Les moyens de protection individuelle sont fournis à chaque membre de l’équipage ou à défaut rangés dans un endroit facilement accessible et clairement indiqué. Le rangement doit être fait de manière à prévenir toute détérioration ou avarie. Le matériel de sécurité pourrait être sérieusement endommagé par simple contact avec les produits chimiques et d’hygiène, solvants et peintures, donc il faut éviter tout contact direct du matériel de sécurité avec ces produits.
  • 23. 23 Les équipements en dotation cabine doivent être restitués à leur place après utilisation. Tout défaut ou détérioration de ceux-ci doit être rapporté à la hiérarchie qui se chargera de la réparation ou du remplacement. Les moyens de protection individuelle doivent être entretenus conformément aux instructions du fabricant. Ils doivent être inspectés et testés régulièrement au moins tous les trois mois. Les résultats sont portés sur les formulaires appropriés et sur le registre de l’officier de sécurité.
  • 24. 24 II. 4 TENUES DE PROTECTION - utilisation II.4.1 Casque de protection Le casque de sécurité doit être porté par toute personne travaillant dans les endroits suivants: - Tous les ponts - Roof et salle cargaison - La salle des machines - Les citernes et les espaces clos. - Partout où le capitaine du navire l’exige. - Durant les situations d’urgence et les exercices de sécurité. - Tout autre lieu comportant un risque Tout casque ayant reçu un impact sévère doit être remplacé même s’il ne présente pas un signe d’avarie.
  • 25. 25 II.4.2 Protection des pieds Les chaussures de sécurité appropriés doivent être portées par toute personne travaillant dans les endroits suivants: - Tous les ponts - La salle des machines et les ateliers - Cuisines - Les citernes et les espaces clos - Roof et salle cargaison - Dans les lieux d’aménagement où un travail est entrepris - Lors des situations ou exercices d’urgence - Partout ou le capitaine du navire l’exige. Des bottes en caoutchouc doivent être portées dans les endroits d’accumulation d’eau et quand cela s’avère nécessaire.
  • 26. 26 II.4.3 Protection contre le bruit Des casques stop-bruit de type approuvé doivent être portés par tout le personnel dans les endroits où le niveau sonore est élevé. Les notices appropriées sont affichées à l’entrée de ces espaces. Les bouchons stop-bruit ne sont pas recommandés.
  • 27. 27 II.4.4 Protection des yeux et du visage Des visières et des lunettes de protection doivent être portées lors de certains travaux comme par exemple la soudure, oxycoupage, meulage, etc.. Les lunettes de sécurité offrent uniquement la protection aux yeux. Elles sont utilisées toutes les fois lorsqu'il y a un risque d’entrée de corps étrangers. Les visières et les lunettes de sécurité doivent être dotées de verres appropriés lorsqu'il y a un risque de brûlures par les rayons ultraviolets et infrarouges.
  • 28. 28 II.4.5 Protection des mains En général, les bagues et anneaux ne doivent pas être portés durant le travail. Même en portant des gants, il faut faire très attention quand on grimpe les échelles ou en travaillant avec les lignes de mouillage et les machines tournantes. Les gants de travail doivent être de matière appropriée pour prévenir les risques de blessure.
  • 29. 29 II.4.6 Protection du corps La tenue ou la combinaison de protection appropriée doit être portée afin de se prémunir contre tout risque dans le lieu de travail. Toute tenue de travail doit être de type approprié, sans battements très dégagés, ou ceintures et sans poches pendantes. Pour des raisons d’hygiène et de sécurité, toutes les tenues doivent être conservées dans un bon état, particulièrement lors de la manutention des vivres. Le personnel doit être informé des risques de dermatoses ou cancer de la peau suite à des contacts prolongés avec les différentes huiles minérales.
  • 30. 30 Les tenues doivent être en coton ou un mélange de coton et de préférence non-inflammables. Une tenue adéquate doit être portée pour protéger contre le froid (c-à-d. dans les espaces réfrigérés et lorsque la température de l'air est en dessous de 0 degré Celsius). Dans les cuisines ou la salle des machines, la tenue doit couvrir suffisamment le corps pour minimiser les risques de brûlures et elle doit être de matière non synthétique. Des tenues ou vestes à bande fluorescente doivent être portées lorsque le travail s’effectue de nuit sur les ponts. Des combinaisons spéciales doivent être portées lors de la manipulation des cargaisons dangereuses. Des combinaisons anti-feu doivent être portées durant la lutte contre l’incendie selon le rôle de sécurité.
  • 31. 31 II.5 EQUIPEMENT RESPIRATOIRE a) Appareil respiratoire L’appareil respiratoire doit être porté dans les situations suivantes : Lors de la lutte contre le feu dans les espaces clos. Entrée dans les espaces dangereux. L’appareil respiratoire doit être inspecté avant et après son utilisation, il doit être aussi entretenu par une personne compétente.
  • 32. 32 b) Masque respiratoire Il est porté : * lorsque la toxicité de l’air est suspectée. * lors d’incidents liés à une cargaison dangereuse. c) Filtre respiratoire Il est porté lorsqu'il y a contact avec l’amiante dans les situations d’urgence.
  • 33. 33 II.6 HARNAIS DE SECURITE (CEINTURE) Le harnais de sécurité doit être porté par toute personne travaillant dans une zone ou un espace où il y a risque de chute d'une hauteur de plus de deux mètres. II.7 GILETS DE SAUVETAGE Lorsque le travail s’effectue dans des endroits où le risque de chute par-dessus bord est probable, le port du gilet de sauvetage et du harnais de sécurité est obligatoire. En plus, une bouée de sauvetage munie d’appareil lumineux et de ligne doit être prête à l’utilisation dans la zone de travail.
  • 34. 34 II.8 TRAVAUX SUR MATURE, BORDE EXTERIEUR ET SUPERSTRUCTURE Avant d’entamer tout travail sur la mâture, le bordé extérieur ou la superstructure, tous les équipements tels que les échelles, échafaudages, chaises, etc., doivent être inspectés par l’officier responsable et un permis de travail doit être établit. AVERTISSEMENT : LE PERSONNEL DOIT UTILISER CORRECTEMENT LES TENUES ET LES EQUIPEMENTS DE PROTECTION ET SUIVRE DES PRATIQUES DE TRAVAIL SUR.
  • 35. 35 III.1 ACCES DANS DES ESPACES CLOS Le capitaine doit s’assurer que toutes les entrées dans les espaces dangereux à bord du navire sont fermées et sécurisées avec des pancartes IMO affichées à l’entrée. L’atmosphère à l ’intérieur de tout espace clos ou confiné peut engendrer un risque pour la vie et la santé de toute personne qui y pénètre. Tout accès à ces espaces est soumis à une autorisation d’accès.
  • 36. 36 III.1 Règles de l’Entreprise a) Accès Tous les accès des espaces dangereux à bord doivent être maintenus fermés et sécurisés, sauf en cas de nécessité et après accord du capitaine. b) Exercices Les exercices de simulation de sauvetage d’un membre d’équipage d’un espace dangereux doivent être menés à des intervalles n’excédant pas les deux mois. Chaque exercice doit être enregistré dans le journal de bord et le registre de sécurité.
  • 37. 37 c) Test des équipements Chaque navire de l’entreprise est doté de moyens de détection pour tester l’atmosphère à l’intérieur de tout espace. Ces équipements doivent être calibrés à zéro et testés toutes les deux semaines par le bord. Les capitaines doivent s’assurer que si ces instruments de mesure sont dotés de cellules à durée de vie limitée, ils doivent commander la rechange suffisamment à l’avance. Ces équipements doivent être contrôlés par un organisme externe qualifié avec délivrance de certificats d'étalonnage.
  • 38. 38 III.2 PROCEDURES AVANT L’ACCES III.2.1 Evaluation du risque La personne compétente doit évaluer le risque encouru lors de l’entrée dans un espace clos ou confiné avec des équipements adéquats. a) Manque d’oxygène Le manque d’oxygène doit être suspecté dans tout espace clos ou confiné : - qui est resté fermé pour une longue période sans ventilation adéquate; - quand la rouille est présente, causant l’abaissement de la teneur en oxygène; - quand le CO2 ou le halon est injecté pour éteindre un feu; - quand il y a eu récemment un incendie.
  • 39. 39 b) Gaz et substances toxiques Les gaz et substances toxiques peuvent être présents dans les espaces : - ayant contenu du fuel; - qui ont été nettoyés par des produits chimiques, peints ou réparés; - où un matériel contenant de l’amiante a été remué; - où il y a risque de fuite de containers contenant des produits chimiques; - ayant contenu une cargaison inflammable ou toxique. c) Vapeurs inflammables Les vapeurs inflammables peuvent être présentes dans les espaces où : - du fuel ou de l’huile avait été stockée même après nettoyage. - adjacents aux citernes contenant des produits dangereux.
  • 40. 40 III.2.2 Précautions pour l’accès dans un espace clos ou confiné Une attention particulière doit être prêtée quant aux effets de pression de vapeur lors des ouvertures des trappes d’accès aux espaces . L’espace doit être isolé et sécurisé contre l’infiltration de toute substance dangereuse ou d’eau par la fermeture des ouvertures ou des vannes. Si nécessaire, l’espace doit être lavé et nettoyé afin d’éliminer toute substance jugée dangereuse, et des précautions spéciales sont nécessaires lors de cette opération. Les officiers de quart à la passerelle, à la salle de contrôle cargaison et à la salle des machines doivent être informés lorsque qu’un espace va être ouvert et visité.
  • 41. 41 III.2.3 Test de l’atmosphère dans l’espace Les tests doivent être menés uniquement par une personne compétente avec l’équipement approprié. Les tests doivent être entrepris avant l’entrée et vérifiés à des intervalles réguliers. Les tests avant l’entrée, doivent être effectués par des moyens de prélèvement à distance. Les tests doivent être menés à des niveaux et à des endroits différents de l’espace à contrôler. L’équipement de détection à bord doit pouvoir tester la contenance en : * Oxygène. * Produits ou gaz dangereux Les navires avec une cargaison aux risques spécifiques doivent être munis des équipements nécessaires.
  • 42. 42 III.2.4 Permis d’accès Le permis d’accès doit être établi avant l’entrée dans tout espace dangereux afin de s’assurer que toutes les précautions sont prises. Le permis de travail doit être d’une durée limitée ne dépassant pas les vingt quatre heures, et il est contresigné par l’utilisateur. Si au cours des opérations, des difficultés imprévues surgissent, le travail doit être stoppé et l’espace évacué jusqu’à ce qu’une situation normale soit rétablie. A la fin des travaux, l’espace est fermé ou déclaré autorisé à l’accès; le permis est restitué à l’officier responsable pour annulation avec copie classée chez l’officier de sécurité
  • 43. 43 III.2.5 Préparation avant l’accès L’espace doit être bien ventilé, l’atmosphère testée doit être saine pour l’entrée sans appareil respiratoire; Le matériel de sauvetage, d’évacuation et de réanimation doit être disponible prêt à l’entrée de l’espace; Une personne responsable doit être présente à l’entrée de l ’espace pendant son occupation; Une procédure de communication agréée et connue entre l’officier de quart et le personnel dans l’espace doit être établie; L’espace doit être bien éclairé; Le matériel devant être utilisé dans l’espace doit être intrinsèque et de type approuvé; Si nécessaire, porter le harnais de sécurité pour faciliter l’évacuation en cas d’accident.
  • 44. 44 III.3 PRECAUTIONS DURANT L’ACCES Une ventilation continue doit être maintenue pendant l’occupation; L’atmosphère doit être testée périodiquement; Si une situation dangereuse se présente ou s’il y a défaillance de la ventilation ou de l’éclairage, l’espace doit être évacué immédiatement en attendant d’y remédier; Si une personne à l’intérieur de l’espace se sent mal à l’aise, elle doit immédiatement quitter l’espace. Les autres personnes dans l’espace doivent le quitter aussi. Si la personne responsable à l’entrée de l’espace remarque qu’une personne à l’intérieur est affectée par l’atmosphère, elle doit donner le signal d’évacuation et demander assistance. Elle ne doit jamais entrer dans l’espace prêter assistance. L’officier de quart doit être contacté pour déclencher l’alarme et requérir de l’assistance.
  • 45. 45 III.4 ACCES DANS UNE ATMOSPHERE DANGEREUSE L’accès dans un espace clos, sachant à l’avance que son atmosphère est dangereuse, ne doit avoir lieu que lors des situations d’urgence. Le travail à l’intérieur d’un espace dangereux où le port de l’appareil respiratoire est nécessaire ne peut s’effectuer que s’il est vital pour la sécurité du personnel et du navire. Si l’accès dans un tel espace s’avère nécessaire, alors les procédures suivantes doivent être respectées : Un permis d’accès à durée limitée doit être établi. L’appareil respiratoire doit être utilisé avec le harnais et la ligne de sécurité. Les masques respiratoires ne doivent pas être utilisés;
  • 46. 46 Un personnel suffisant doit être à l’entrée avec l’équipement nécessaire afin de prêter assistance en cas de besoin; Le matériel électrique, s’il est utilisé, tel que l’éclairage portatif doit être de type intrinsèque et approuvé; S’il y a un risque de contact avec des produits chimiques dangereux, une tenue de protection adéquate doit être portée.
  • 47. 47 III.5 Manuel de formation SOLAS Le manuel de formation SOLAS contient toutes les informations et les instructions sur l’équipement de sauvetage et le matériel de lutte contre l’incendie se trouvant à bord ainsi que les informations et les instructions sur les méthodes de survie. Une copie du manuel de formation doit être accessible à chaque membre de l’équipage et doit être disponible au mess des officiers et au carré de l’équipage.
  • 48. 48 IV Prévention des incendies et explosion IV.1 Incendie et explosions dus aux opérations de soudage et d’oxycoupage Les opérations de soudage et d’oxycoupage génèrent des étincelles et des débris qui peuvent être la source d’un incident. A cet effet, avant d’entamer tout travail de ce genre, il y a lieu d’inspecter et de vérifier tous les alentours et le voisinage avant de délivrer le permis de travail. NB: Le personnel à bord doit être informé que le travail dans les conditions d’humidité et à températures élevée avec un arc électrique peut provoquer un choc électrique fatal même si l’équipement est en bon état. La décision d’entreprendre un travail dans de telles conditions est du ressort du chef mécanicien.
  • 49. 49 IV.2 Incendie dans la salle des machines Les feux se déclarant très souvent dans la salle des machines et il est important de prendre toutes les précautions pour les prévenir: - Sondes Les systèmes de jaugeage et les indicateurs de niveau d’huile ou de fuel doivent être de type qui ne permet pas de fuite s’ils viennent a être endommagés ou si le niveau maximum des caisses est dépassé. Un système adéquat et étanche doit être pourvu pour le jaugeage des citernes de fuel. - Thermomètres Lorsque les thermomètres sont requis pour la mesure des températures de l’huile, ils doivent être de type approuvé et étanche en cas d’avarie.
  • 50. 50 - Surfaces chaudes Les surfaces chaudes, particulièrement les tuyaux d’échappement des moteurs principaux, des auxiliaires et des chaudières doivent être isolés par des matières approuvées et conformes aux normes de sécurité et d'hygiène afin que leur température extérieure soit inférieure à l’ignition de tout produit qui serait en contact avec ceux-ci. Cette isolation doit être disposée de manière à faciliter l’entretien et elle ne doit dégager aucune émanation. - Opérations La plupart des feux enregistrés sont dus à des fuites dans les connections de la tuyauterie et ses accessoires. Il est recommandé d'inspecter régulièrement la tuyauterie d’huile et de carburant ainsi que leurs accessoires. Les accessoires ne doivent pas subir un serrage excessif qui pourrait endommager la connexion.
  • 51. 51 Lors des réparations des machines, il faut s’assurer que le calorifugeage des surfaces chaudes a été remis en place. Toute fuite d’huile et de carburant doit être éliminée. Tous les dispositifs de sécurité doivent être maintenus en bon état. La propreté dans la salle des machines est essentielle pour la sécurité. Le travail sur toute autre matière rapidement inflammable est à éviter dans les salles des machines. Aucune matière inflammable ne doit être stockée dans le voisinage des installations à hydrocarbures. Toutes les réparations, même temporaires, doivent être effectuées de manière adéquate afin d’éviter tout risque d’incendie.
  • 52. 52 Le personnel présent sur place qui découvre un feu doit essayer d’isoler la source et combattre le feu. Si le feu se développé rapidement, l’alarme est donnée et les équipes d’intervention activées. Avant de déclencher l’installation fixe d’extinction, il faut s’assurer que tout le personnel a été évacué de la salle des machines. Cependant, une perte de temps peut entraîner propagation rapide du feu. Les membres de l’équipage, particulièrement ceux qui travaillent dans la salle des machines, doivent être familiers avec les issues d’évacuation des différents locaux incluant les issues de secours.
  • 53. 53 V PREVENTION DE LA POLLUTION Le plan PIB/SOPEP reprend la politique de l’Entreprise et les procédures en matière de prévention de la pollution ainsi que les actions à entreprendre et les modèles de rapports. Tout le personnel à bord doit être imprégner des obligations et responsabilités en cas d’incident de pollution. Il doit participer aux exercices de simulation d’incident organisés à bord du navire.
  • 54. 54 VI MISE A JOUR DES PLANS DE SECURITE Conformément aux exigences et règlements, les plans d’urgence et incendie doivent être maintenus à jour et tout changement de matériel doit être enregistré et clairement porté sur ces plans.
  • 55. 55 VII ARRET DES MACHINES EN CAS URGENCE L’arrêt du moteur principal pour éviter un incendie dans la mesure du possible et spécialement lorsque le navire est en mer ne peut avoir lieu sans aviser la passerelle au préalable afin qu’elle puisse prendre les actions nécessaires pour placer le navire en position sûre.
  • 56. 56 VIII PREPARATION AU VOYAGE VIII.1 Rappel des vérifications à effectuer avant tout appareillage - Ronde dans la machine pour ramasser l’outillage et saisir les pièces de rechange, fûts, bouteilles Fréon, et d’une manière générale tout matériel susceptible de se déplacer lors des mouvements du navire, - Propreté générale des parquets et entourage des chaudières, moteur principal ainsi que des gattes autour des appareils (turbo alternateurs et diesel). Une flaque d’huile sur un parquet est dangereuse plus particulièrement lors des interventions urgentes, - S’assurer qu’aucun chiffon ne traîne sur la tuyauterie vapeur, appareil de manœuvre, traceurs, et divers réchauffeurs,
  • 57. 57 - S’assurer que les moyens de lutte contre incendie (extincteurs, manches avec lances, joints et clés tricoises sont en place), - S’assurer que l’éclairage principal et l'éclairage de secours sont adéquats, - S’assurer que les alarmes machine sont en service et les renvois en cabines bien disposés (navire AUT), - Mettre la vapeur destinée aux treuils et guindeaux (cas des méthaniers) à la disposition du pont, - Mettre l’hydraulique à la disposition du pont pour la manœuvre des treuils et les guindeaux hydrauliques.
  • 58. 58 VIII.2 Opérations préliminaires à effectuer avant le démarrage de la machine Avant d'effectuer le démarrage de la machine, on doit contrôler ce qui suit : - Niveaux des caisses d'eau distillée ( T.A ), - Niveaux des caisses d'eau douce ( T.A/ D), - Niveaux des caisses DO réserves et journalières ( T.A/D), - Niveaux soutes FO, deep tank et double fond (T.A/D), - Niveaux des caisses huile mouvement sump tank et huiles cylindres(D), - Niveaux du tank retour huile turbine ( T.A ), - Niveaux caisses d'huile de réserve ( T.A/D), - Niveaux caisses d'huile des turbo-alternateurs ( T.A), - Niveaux carter des TPA ( T.A), - Décanter les soutes FO bâbord et tribord ( T.A),
  • 59. 59 - S’assurer de la propreté des filtres principaux d'huile (aspiration et refoulement ), filtres à froid FO, filtres avant compteur FO ( T.A/D), - S'assurer que la température d'huile ou de l'eau douce est adéquate, - S'assurer que les prégraissages nécessaires sont effectués, - S’assurer de la bonne disposition des sectionnements (T.A/D), - S’assurer du bon fonctionnement du diesel, virer avant lancement ( T.A/D ), - S’assurer que les bouteilles d’air de lancement sont pleines (pression de lancement) (T.A/D), - Disposer le circuit incendie durant la manœuvre de sortie du port. ¤ Propulsion Turbine a vapeur = T.A Propulsion Diesel = D
  • 60. 60 VIII.3 Cas de propulsion par moteur Diesel Le chef mécanicien doit s’assurer que la machine principale ainsi que tous les auxiliaires sont en bon état de fonctionnement et parés à la manœuvre, les circuits ci- dessous doivent être disposés : - Air de lancement ( bouteilles remplies aux pressions de démarrage), - Circuit d’huile de graissage du moteur principal en circulation, - Circuit de refroidissement eau douce du moteur principal (réchauffage du moteur), - Circuit eau de mer de réfrigération en stand-by, - Circuit F.O en réchauffage, - Pré-graissage manuel du moteur principal par oliopolymètre, - Contrôle des alarmes machine, - Air de commande (circuit disposé et en bon état).
  • 61. 61 Durant les manœuvres de démarrage de la machine (balancement), l’ODQ ne doit effectuer aucun essai de la machine sans l’accord du chef mécanicien et il doit confirmer avec le Capitaine que cela est possible, que l’hélice est claire et que le système d’amarrage le permet. Lors de la préparation du moteur principal pour la manœuvre, après une réparation ou après une période passée au mouillage, il est nécessaire de virer le moteur à un tour complet du vilebrequin au vireur avec les robinets de décompression ouverts, après cette opération, le vireur doit être en position désengagée, ceci permettra de s’assurer que toutes les parties mobiles sont libres et claires avant l’opération de lancement. Avant le démarrage du moteur principal, il est nécessaire de le balancer à l’air de lancement avec les robinets de décompression ouverts.
  • 62. 62 VIII.4 Cas de propulsion par Turbine à vapeur Pour les installations à vapeur, les turbines doivent être maintenues à la température de fonctionnement en les faisant tourner à faible régime lorsque le navire est à l’arrêt. Avant utilisation, les collecteurs principaux vapeur (HP) doivent être préchauffés afin d’éviter tout phénomène de condensation et de choc thermique qui pourraient endommager la turbine.
  • 63. 63 IX DURANT LE VOYAGE Le chef mécanicien attribue à son personnel les taches et les consignes particulières durant le quart, tout en s’assurant que l’ODQ à la machine est compétent. Lorsque le navire est au port le chef mécanicien doit être présent à bord ou à défaut se faire remplacer par le second mécanicien. Lorsque le navire évolue dans des zones de pilotage, à grand trafic ou dans les rivières, le chef mécanicien doit s’assurer qu’un personnel qualifié et suffisant est en poste à la machine. Pour un navire AUT, toutes les alarmes sonores qui se produisent doivent être acquittées par le graisseur de quart ou l’officier de quart tout en vérifiant et en contrôlant leur origine.
  • 64. 64 IX.1 Responsabilités de l’officier de quart L’officier mécanicien de quart est directement responsable envers le chef mécanicien et a la pleine autorité sur l'opération visant à la bonne marche de la machine durant son service. Avant sa relève l’officier de quart doit inscrire toutes les données sur le journal machine. L’officier de relève procédera à une ronde afin d’examiner l’état de la machine avant de prendre la responsabilité du quart. Pour un navire AUT, l’officier mécanicien de service doit s’assurer effectivement que les taches sont accomplies durant son service. Il est tenu de faire une inspection finale à partir de 23 heures de toute la machinerie incluant la vérification de la détection incendie et il doit inscrire toutes les données dans le journal machine. L’officier de service ne quittera la machine que lorsqu’il s’assurera que toutes les alarmes sont en conditions de fonctionnement
  • 65. 65 IX.2 Responsabilités mutuelles des officiers de quart L’officier de quart machine est responsable envers l’officier de quart passerelle en ce qui concerne : a) le fonctionnement du moteur principal/GTR conformément aux exigences requises, b) la production électrique est suffisante pour le fonctionnement des équipements de navigation et de tous les auxiliaires y compris l’appareil à gouverner, c) le traitement des eaux de chaudières et de réfrigération du moteur principal, d) le relevé des paramètres de fonctionnement des équipements et leur consignation sur le journal machine, e) le signalement de toute anomalie constatée au second mécanicien, f) le maintien à jour du journal machine, registre des historiques et tout autre registre exigé par le QMS.
  • 66. 66 IX.3 Espace machine périodiquement sans surveillance (AUT) Il est de la responsabilité et du devoir de l’officier de service d’informer le chef mécanicien sur toute défaillance ou mauvais fonctionnement affectant le système d’alarmes. Sur la base de ces informations le chef mécanicien, après consultation avec le capitaine, décidera de la nécessité de passer en mode manuel et réinstaurer le service quart.
  • 67. 67 Lorsque le navire est en AUT, toute personne devant accéder seule à la machine doit au préalable : a) informer l’officier de quart à la passerelle de sa présence b) contacter l’officier de quart à la passerelle par téléphone à des intervalles ne dépassant pas 20 min, ou utiliser l’alarme dead man (si disponible), c) informer l’officier de quart à la passerelle dés qu'il quitte la machine.
  • 68. 68 IV.4 Contrôle des déversements d'hydrocarbures Tous les efforts doivent être déployés afin d’éviter la pollution de l’atmosphère, de la mer et des voies navigables. Les conventions internationales en matière de prévention contre la pollution de la mer par les hydrocarbures doivent être strictement respectées. En plus des règlements portuaires aucune matière polluante n’est autorisée à être déchargée en mer. Le registre des hydrocarbures doit être tenu à jour et porter toutes les informations concernant le rejet des eaux de cale, les opérations de transfert des hydrocarbures et le soutage. Lorsque les limites autorisées selon MARPOL 73/78 ont été dépassées, la réaction du navire doit être celle décrite dans le plan SOPEP.
  • 69. 69 Toute vanne de rejet ayant été ouverte par inadvertance et qui peut entraîner une pollution, doit être maintenue fermée lors du séjour a quai ou lors de la navigation dans des eaux restreintes. Le plan de l’installation "séparateur d’eau mazouteuse" doit être clairement affiché sur l’équipement.
  • 70. 70 X PREPARATION AVANT L'ARRIVEE AU PORT Avant chaque manœuvre d’entrée au port et en plus des dispositions prises durant le quart, le chef mécanicien doit s’assurer que l’ensemble du personnel est à son poste pour la manœuvre et il doit vérifier que : - l’appareil à gouverner fonctionne correctement, - les équipements en stand-by sont parés pour la manœuvre, la vanne de rejet du séparateur d’eau mazouteuse est fermée, - le passage en DO est disposé (cas de la propulsion diesel),
  • 71. 71 - la vapeur est mise à la disposition du pont pour la manœuvre des équipements pont, - l’hydraulique est à la disposition du pont pour la manœuvre des équipements hydrauliques, - l’alternateur attelé est stoppé et la charge est passée sur groupe électrogène (navire muni d’alternateur attelé), - un deuxième groupe électrogène est mis en service (LPG/pétrolier), - le circuit incendie sur le pont est disposé.
  • 72. 72 XI ATTENTION PARTICULIERE XI.1 Généralités Les installations machines principales et auxiliaires sont constituées d’équipements fournis par différents constructeurs. Chaque équipement est livré avec ses manuels d’instructions. Ces derniers doivent être utilisés avec le plan de maintenance pour la bonne marche et l’entretien des équipements. Les visites statutaires et les visites continues machine CSM constituent la base élémentaire du programme de maintenance. De plus il est à noter que l'Entreprise maintien chaque navire en conformité avec les exigences des affréteurs (Clients ).
  • 73. 73 En complément de ce qui a été énoncé ci-dessus, des items spécifiques à la machine sont maintenus en service selon les exigences du fabricant et l’expérience de leurs utilisations professionnelles. Le suivi de la maintenance est consigné par le chef mécanicien, une copie du rapport est transmise chaque mois au GGT.
  • 74. 74 XI.2 Alarmes Tous les dispositifs de protection des équipements machine ainsi que les alarmes doivent être testés à des intervalles réguliers. Ces opérations doivent être consignées sur le registre des alarmes tenu par l’ODQ. Toute défectuosité d’un appareil de protection ou d'une alarme doit être immédiatement signalée au chef mécanicien qui décidera des précautions à prendre en attendant la réparation définitive. XI.3 Utilisation de la machine en situation d’urgence Tous les navires doivent veiller au respect des instructions des fabricants concernant l'utilisation de la machine principale, sauf lors des situations d’urgence où toute manipulation ou manœuvre nécessaire doit être consignée sur le journal machine.
  • 75. 75 XI.4 Huiles de graissage Quelle que soit la zone de navigation du navire, il est demandé qu’il soit procédé à des prélèvements d’échantillons d’huile pour analyse selon les périodicités décrites Les prises d’échantillons du moteur principal et des auxiliaires doivent être représentatives et prises pendant que l’huile est en circulation, il est important que les prises subséquentes doivent être faites au même endroit. Les échantillons d’huile doivent être mis dans des récipients secs et propres avant de les envoyer pour analyse. Les informations suivantes doivent être mentionnées sur chaque échantillon:
  • 76. 76 - date de prise de l’échantillon, - nom du navire, - origine de l’échantillon, - dénomination de l’huile/fabriquant, - adresse du laboratoire d’analyse L'enregistrement de ces informations et données doit être conservé à bord avec la numération des échantillons. Les résultats de ces analyses seront adressés à l’Entreprise qui se chargera de les communiquer au navire concerné. Cependant toute anomalie sera portée à la connaissance du chef mécanicien dans les meilleurs délais.
  • 77. 77 XII. INCENDIE, PREVENTION ET CONTROLE A tout moment, l’alimentation en eau à la pression adéquate, doit être immédiatement disponible à bord, que ce soit pour le circuit principal d’incendie du navire ou pour les flexibles à bord provenant d'autre sources. Des appareils supplémentaires tels que les adaptateurs pour le raccordement des flexibles et des applicateurs de mousse doivent toujours être disponibles et le déploiement de tout appareil additionnel considéré nécessaire pour les navires particuliers ne doit jamais être ignoré et abandonné jusqu'au déclenchement d'un incendie. Tous les appareils de lutte contre incendie enlevés pour réparation ou recharge doivent être remplacés par des appareils similaires. La possibilité de défaut de fonctionnement des systèmes de détection incendie ou de protection ou la possibilité de leur déconnexion doivent être prises en compte.
  • 78. 78 A l’arrivée au terminal pour le chargement ou le déchargement de la cargaison, les flexibles d’incendie doivent être connectés au collecteur principal d’incendie, un à l’aval des manifolds cargaison et un autre flexible à l’amont. Lorsqu’il est possible, une pompe doit maintenir la pression dans le circuit principal incendie, ceci lors des opérations de manutention de la cargaison. Lorsqu’il est impossible de maintenir une pompe incendie en service, il faut la maintenir en stand-by et prête pour une utilisation immédiate. En temps froid, le givrage (formation de glace) du circuit principal et des bouches d’incendie peut être évité en faisant circuler continuellement de l’eau à partir des bouches d’incendie jusqu’aux extrémités de chaque côté du circuit principal. Une autre alternative consiste à drainer l’eau contenue dans le circuit incendie à partir des points les plus bas du circuit et maintenir les points de drainage en position ouverte.
  • 79. 79 Les canons à mousse doivent être prêts pour utilisation. Les extincteurs portables, de préférence à poudre chimique, doivent être placés tout prêt des manifolds cargaison du navire. Une vérification doit être effectuée pour confirmer que le raccord international d’incendie existe à bord et à terre pour l’alimentation des circuits incendie. Les équipements de lutte incendie du terminal doivent être aussi prêts pour une utilisation immédiate.
  • 80. 80 XIII Disponibilité de la machine Lorsqu’un navire est amarré le long d’un quai au terminal, ses chaudières ou son moteur principal (selon le mode de propulsion), son appareil à gouverner ainsi que les autres équipements machine indispensables pour toute manœuvre doivent être maintenus en stand-by pour permettre au navire de quitter le quai en cas d’urgence. Toutes réparations ou travaux qui pourraient immobiliser le navire ne doivent pas être entrepris à quai sans l'accord préalable de l'officier du port et du responsable du terminal.
  • 81. 81 XIV CONSIGNES PARTICULIERES XIV.1 Précautions en temps froid Le Capitaine doit prendre toutes les précautions nécessaires pour préparer le navire à des opérations pendant des périodes de temps froid. Tous les départements à bord doivent être familiers avec ces précautions qui doivent être respectées pour éviter toute avarie. XIV.1.1 Systèmes cargaison a) Pour prévenir le givrage dans les lignes retour condensation du réchauffage du “ deep tank ” avant, une dérivation doit être installée entre les lignes vapeur et retour condensation, b) Le circuit retour de réchauffage cargaison, les lignes principales et les lyres doivent être propres et nettoyées de toute eau / moisissure par ventilation d’air (soufflement) lorsqu’elles ne sont pas utilisées,
  • 82. 82 c) Avant que le givrage ne commence et jusqu'au retour d’un temps doux et plus chaud, l’alimentation en vapeur des lignes et des serpentins de réchauffage doit être maintenue et anticipée si la situation l’exige, d) Maintenir les lignes à sec, sans moisissures et toutes les vannes retour / vapeur doivent être serrées et testées. XIV.1.2 Accessoires et tuyauterie dans les espaces machine a) Lorsque des réchauffeurs pour les espaces existent, ils doivent être utilisés pour maintenir une température de fonctionnement convenable pour la machinerie, b) Maintenir la circulation de l’eau dans tous les systèmes.
  • 83. 83 XIV.1.3 Soutes La consommation en combustible des chaudières peut augmenter et c’est pour cette raison que les réserves des soutes doivent être augmentées en temps froid ou lors de la navigation dans des dans des eaux glacées. XIV.1.4 Equipements et tuyauterie pont a) Le chef mécanicien doit être tenu informé des prévisions de temps froid et des températures réelles dominantes, b) Lorsque les prévisions météo prévoient des temps froids, les treuils doivent être graissés et prêts à tourner lentement quand ils sont alimentés en vapeur même avec des températures ambiantes proches de celle du givrage. Il faut s’assurer que les by-pass vapeurs/échappements sont ouverts pour permettre la circulation de la vapeur dans la tuyauterie d’échappement,
  • 84. 84 c) Maintenir une veille au niveau des treuils pour s’assurer de leur rotation continue, d) Le dispositif de surpression des installations gaz inerte, si applicable, doit être rempli d’eau à laquelle on ajoute des produits anti-givrage et le dosage doit être maintenu correct. e) Le dispositif hydraulique/pneumatique sur le pont (si applicable) doit être maintenu en circulation afin d'éviter la formation de bouchons dans le circuit et principalement au niveau des distributeurs.
  • 85. 85 XIV.1.5 Caisse à soute pour générateur de secours et pour pompe incendie de secours a) Il faut s’assurer que le combustible est adéquat et que le niveau dans la caisse est maintenu supérieur à 90% afin de réduire la condensation, b) Prendre les mesures nécessaires pour que les carburants ne deviennent pas cireux, c) Si le moteur diesel de secours n'est pas situé dans un compartiment chauffée, des produits anti-givrage doivent être ajoutés à l’eau de réfrigération (y compris dans les radiateurs) du moteur.
  • 86. 86 XIV.1.6 Filtres, vannes d’aspiration et réchauffeurs a) Pour prévenir l’arrivée de la glace aux coffres d’aspirations, le système d’injection de l’air ou de la vapeur doit être testé avant l’arrivée dans les zones à glace, b) Lorsqu’il est possible, il faut toujours maintenir les aspirations eau de mer et l’hélice en dessous du niveau des glaces par les procédures de ballastage les plus adéquates. Si le navire possède des aspirations hautes et aspirations basses, ces dernières doivent êtres utilisées durant la navigation dans les zones à glaces, c) Maintenir le plus possible le tirant d’eau à son maximum en chargeant la cargaison avant de vider les ballasts lorsque les conditions de sécurité et de stabilité le permettent,
  • 87. 87 d) Si les coffres d’aspiration eau de mer/ou tuyauterie d’aspiration sont bloqués avec de la glace, cette dernière pourrait être éliminée (fondue) avec les équipements butterworth ou par injection de la vapeur. Il faut toujours s’assurer que le navire dispose d’une réserve d’eau douce suffisante.
  • 88. 88 XIV.1.7 Coque, cargaison et ballast a) Dans des eaux où il y a beaucoup de glaces, le navire doit être mis à quai avec la glace qui lui est collée et il faut éviter d’ancrer le navire au mouillage. Lorsque l’opération de mise à quai est entamée, et avec la permission du terminal, il est recommandé de faire tourner la machine principale à faible rpm afin d’éliminer la glace qui se trouve à l’arrière du navire, b) En présence de glaces épaisses et lorsqu’il est indispensable de faire une manœuvre arrière, le safran doit être maintenu au milieu (position zéro). Pour la marche avant et afin de pouvoir garder un chemin droit, il faut utiliser la machine principale en puissance minimale,
  • 89. 89 c) Après chaque passage de zone à glaces épaisses et denses, il faut inspecter minutieusement tous les espaces afin de s’assurer que la coque n’a pas subit de dommage. Les mêmes inspections doivent être faites en temps très froid suite à des chocs durs avec le quai, défenses etc.., d) Avant l’entrée dans des zones à climat doux, l’eau de ballast doit être remplacée avec de l’eau propre lorsque le navire traverse un courant chaud.
  • 90. 90 XIV.1.8 Tuyauterie a) Envoyer la vapeur roof cargaison/salle des pompes s’il s’avère nécessaire pour les opérations cargaison, si non, la tuyauterie vapeur et retour condensation de la salle des pompes doit être vidangée. b) Les systèmes sanitaires doivent continuellement avoir le flux (courant) d'eau réduit. c) Toute la tuyauterie inutilisée doit être soufflée à l’air sec après vidange, y compris : - Caisses d’aération des systèmes, - Systèmes de remplissage d’eau douce et de lavage, - Système éjectair au niveau du pont gaillard, - Lignes d’air comprimée, - Lignes principales d’incendie.
  • 91. 91 Dans le cas où les lignes principales d’incendie devraient être maintenues sous pression, il faut s’assurer qu’il y a suffisamment de flux d’eau qui circule dans ces lignes afin d’éviter la formation de glaces tout en laissant l’eau circuler à partir des connexions adéquates, telles que les connexions de lavage, bouches d’incendie ou autres.
  • 92. 92 XIV.2 Autres Précautions a) Les ponts doivent être maintenus propres et sans glaces, b) Maintenir la température des réservoirs extérieurs d’eau douce proche à celle de l’eau de mer. La tuyauterie de dégagement d’air des tanks à ballast doit être vérifiée avant chaque opération de ballastage ou de déballastage, et elle doit être maintenue sans aucune obstruction afin d’éviter des dommages aux réservoirs, c) Maintenir les portes extérieures fermées autant que possible, d) Prévoir un service quart pour la réparation des fuites de vapeur ou d’eau, e) Vérifier les espaces tels que la cale de la salle des pompes, tunnel d’arbre ou autres espaces afin de s’assurer qu’ils ne sont pas inondés à cause d’une rupture de tuyauterie ou autres,
  • 93. 93 f) Maintenir les réchauffeurs de tous les espaces prêts pour utilisation, essentiellement en cas de condensation et formation de glaces dans les magasins de stockage qui doivent être toujours maintenues à sec, g) Maintenir tout matériel électronique sur la position ON ou sur STAND-BY afin d'assurer l'alimentation des éléments de chauffage. Il faut toujours se référer et respecter les recommandations contenues dans les manuels d’utilisation des constructeurs de ces équipements.
  • 94. 94 XIV.3 PREVENTION DE LA POLLUTION Les procédures ci-après doivent être adoptées avant la mise à quai du navire. XIV.3.1 Bouchons des dalots Tous les bouchons des dalots doivent être obligatoirement mis à leur place. Si l’eau de pluie s’accumule à l’arrière du pont principal durant les opérations cargaison, elle pourra être évacuée à travers les dalots qui doivent être refermés et sécurisés après chaque opération.
  • 95. 95 XIV.3.2 Matériel antipollution Le matériel antipollution par hydrocarbures tel que listé dans les plans d’urgence et SOPEP doit être vérifié et positionné comme décrit, ceci avant le commencement des opérations cargaison, de soutage ou de transfert. Deux pompes portatives seront disposées à l’extrémité arrière du pont cargaison, chacune sur un côté (Bd et Td) et le refoulement de ces pompes doit être connectée directement au slop tank (si applicable) ou vers des fûts adéquats. Ces pompes doivent être maintenues prêtes pour une utilisation immédiate durant les opérations cargaison.
  • 96. 96 XIV.3.3 Pollution de l’air Le ramonage des chaudières doit être effectué avant l’arrivée au port. Les brûleurs des chaudières doivent être nettoyés et le bon fonctionnement du système de contrôle de la combustion et des alarmes des équipements doit être confirmé. Plusieurs terminaux ont maintenant leurs propres règles relatives aux vapeurs polluantes. En vue de réduire la quantité de ces vapeurs cargaison rejetées à l’atmosphère durant les opérations à bord telle que la prise d’échantillon ou autres, le navire doit réduire, autant que possible, la pression dans les citernes avant la mise à quai.
  • 97. 97 XIV.3.4 Prévention de pollution au port Lorsque le navire est à quai, le Capitaine, les officiers et les subalternes sont tenus de prendre des démarches pratiques et raisonnables pour prévenir la pollution de l'environnement par : - les hydrocarbures, - les marchandises dangereuses et les substances nocives, - les eaux usées, - les ordures, - les organismes dans les eaux de ballast , - les gaz d’échappements et l’émission des vapeurs - cargaison.
  • 98. 98 XIV.3.4.1 Rapport Les incidents de pollution similaires à ceux décrits dans cette section doivent être immédiatement rapportés à l'Entreprise. En plus du rapport sur tout incident de pollution, les Capitaines sont tenus de consigner et de rapporter tout événement dangereux qui aurait pu avoir comme conséquence une pollution, afin de permettre à l’équipe du ‘‘Comité de Sécurité Terre’’ d’enquêter, de collecter des informations, de les analyser et d’en tirer les conclusions et arrêter par la suite les recommandations nécessaires.
  • 99. 99 XIV.3.4.2 Pollution par hydrocarbures Les détails des informations sur les formats des rapports concernant la pollution par hydrocarbures, quand et comment établir le rapport sont contenues dans les plans d’urgence. XIV.3.4.3 Insuffisance des installations de réception des résidus Le Capitaine d'un navire est souvent confronté au manque d'installations de réception, ou lorsqu'elles existent, elles ne sont pas adéquates. Tout problème de ce genre doit être rapporté directement à l’Entreprise et aux responsables concernés du port.
  • 100. 100 XIV.3.4.4 Décharge des eaux usées (eaux d'égout) Les eaux usées crues ne doivent en aucun cas être déchargées en mer avant que le navire ne soit à plus de 12 milles de la côte. Les eaux usées provenant d’un système approuvé de désinfection ne doivent en aucun cas être déchargées avant que le navire ne soit à plus de 4 milles de la côte. Les eaux usées liquides provenant d’un navire ayant une installation approuvée de traitement des eaux usées peuvent être déchargées à moins de 4 milles de la terre par contre la boue doit être déchargée au moins à 12 milles de la terre.
  • 101. 101 Une attention particulière doit être prêtée lors du déchargement à la mer des eaux usées afin de s’assurer qu’il n’y a pas de probabilité d’arrivée de ces eaux usées aux générateurs d’eau douce. S'il y a la moindre possibilité qu’un pareil incident puisse se produire, les générateurs d’eau douce doivent être arrêtés jusqu'à la fin de déchargement des eaux usées.
  • 102. 102 XIV.3.5 Eaux de cale Les exigences de MARPOL 73/78 et ses amendements doivent être prises en compte lors du déchargement des cales XIV.3.69 Emissions des gaz d’échappement Les émissions (rejets) des cheminées d’échappement sont strictement contrôlées dans certains pays particulièrement au Japon et aux USA. En général, les précautions suivantes doivent être prises en considération : a) Le ramonage au port doit être évité, b) L’officier de quart à la passerelle doit aviser l’officier responsable à la machine à chaque fois lorsque qu’il constate des émissions anormale de fumée par la cheminée,
  • 103. 103 c) Lors du premier démarrage de la machine principale, le service quart doit être maintenu à la machine pour noter si la fumée ou des étincelles sont dégagées, d) Si une émission inévitable de fumée dense (sombre) est prévue, les autorités portuaires doivent être informées.