L'expression du but : fiche et exercices niveau C1 FLE
Chapitre 1 les grandes questions que se posent les économistes 3 sur 4
1. Travail à faire à la maison pour Jeudi 21/09, noté sur 10
Questions: les 3 questions du manuel du doc 2 page 29
4) Faites une phrase avec la valeur 354,8
qui prouve que vous savez comment elle a
été calculée.
5) Pourquoi est-il logique de calculer le
PIB « aux prix de marché » et donc
d’ajouter « les impôts sur les produits nets
des subventions sur les produits » aux
revenus perçus par les différents secteurs
institutionnels?
2. C) Comment répartir les revenus et la richesse ?
1) De la valeur ajoutée à la répartition primaire des revenus
Après le visionnage du power point et en vous aidant du
document 3 de la page 31, complétez le schéma distribué :
3. Les salariés
Les créanciers
Les propriétaires
L’entreprise elle même
L’Etat
Car ils ont fourni :
Du travail
Des capitaux
(pour acquérir
du capital fixe)
Infrastructures,
qualifications...
La valeur ajoutée sert à rémunérer les agents économiques
qui ont participé à la production c’est à dire :
4. On rémunère tout d’abord les salariés et l’Etat
Valeur
ajoutée
Coûts salariaux =
salaires nets + cotisations
sociales salariales et
patronales
Impôts liés
à la production
(indépendamment du
niveau des bénéfices)
(VA - coûts salariaux - impôts à la production) = EBE
EBE
Ce partage se réalise dans un certain ordre
5. *Le solde du compte d’exploitation correspondant à ce qui reste à
l’entreprise après avoir payé ses fournisseurs, ses salariés et une
partie de ses impôts.
*Il est donc utilisé pour rémunérer les créanciers, les propriétaires
(actionnaires ou associés) et payer le reste des impôts sur les
bénéfices) ainsi que constituer l’épargne brute de l’entreprise.
L’ EBE, l’excédent brut
d’exploitation, c’est:
6. EBE
Intérêts
aux
créanciers
Dividendes
si les propriétaires
se nomment des
actionnaires
ou bénéfices distribués
si ce sont des associés
Impôts sur
les sociétés
EBE - intérêts - dividendes - impôts sur les sociétés
= Epargne brute de l’entreprise
Epargne
Brute
7. *Elle se compose des bénéfices de l’entreprise
qu’elle n’a pas distribué
*Elle peut servir :
*soit à réaliser des investissements en capital fixe
(FBCF)
*soit à réaliser des placements financiers
8. VALEUR AJOUTEE
CHIFFRE D’AFFAIRES
PAIEMENT DES
CONSOMMATIONS
INTERMEDIAIRES
COUTS SALARIAUX
(SALAIRES NETS ET
COTISATIONS SOCIALES
SALARIALES ET
PATRONALES)
IMPOTS LIES A
LA PRODUCTION
EXCEDENT BRUT
D’EXPLOITATION
INTERETS
VERSES AUX
CREANCIERS
DIVIDENDES
VERSEES AUX
ACTIONNAIRES
IMPOTS
SUR LES
SOCIETES EPARGNE
BRUTE
INVESTISSEMENTS PRODUCTIFS
(formation brute de capital fixe)
PLACEMENTS FINANCIERS
à court ou long terme
10. Remarque: les impôts et les subventions sur la production ne
doivent pas être confondus avec les impôts sur les produits du
doc 2 page 29
1) D’après l’Insee, en 2013, la rémunération des salariés cotisations sociales incluses représentait
58,2% de la VAB alors que le revenu mixte des entrepreneurs individuels représentait 6,4 % de cette
VAB.
2) On constate une progression du partage de la VAB en faveur de l’ensemble des salariés entre 49 et
80 (+ 12 points de %) mais qui est suivie une baisse d’environ 7 points de % pendant les années 80,
puis d’une légère remontée entre 90 et 2013 (+3 points de %).
On constate une forte progression sur l’ensemble de la période de l’EBE dans la VAB (+12 points de
%), notamment expliquée par une hausse importante (+ 7 points de %) pendant les années 80 (effet de
miroir ?), suivie d’une relative stagnation.
On constate une chute régulière de la part des revenus mixtes des entrepreneurs individuels dans la
VAB qui baisse de 25 points de % sur l’ensemble de la période.
3) Explications possibles: baisse du nombre des travailleurs indépendants du fait des changements dans l’organisation
du système productif: fin des paysans, déclin du commerce proximité, compétition internationale, hausse du poids de
l’Etat…
11. L’intuition que nous
avions exploitée à la
question 3) semble
renforcée par
l’analyse d’autres
statistiques: il y a
vraiment eu une
baisse importante du
nombre des
travailleurs
indépendants sur
cette période…
12. Remarque:
Entre 49 et 2013, il y a eu une augmentation de la part des salariés
dans la population active ( qui est la contrepartie logique de la
baisse de la part des travailleurs indépendants qui expliquait la
baisse de la part des revenus mixtes analysée à la question 3).
Si le nombre des salariés augmente, la hausse de la part des salaires
dans la VA ne signifie pas forcément une hausse de la part de la VA
par salarié… Ce graphique pourrait donc nous pousser à surestimer
l’évolution du partage de la VA en faveur des salariés…
14. 1) Des hasards malheureux dont les
individus ne sont pas responsables peuvent
provoquer une perte brutale de leur
revenus… Il est donc justifié de construire
un système que les protège contre les
risques liés à la perte brutale de leurs
revenus… en organisant un lissage du
revenu sur toute la vie.
2) Parce qu’il fallait parvenir à un consensus politique sur ce sujet et atteindre
un certain niveau de développement pour en rendre le financement possible.
3) Des remboursements de soins médicaux, des indemnités-
chômage, des allocations familiales, des pensions de retraite, etc.
15. Rappel : calcul et définition du revenu disponible des ménages
Le revenu disponible d’un ménage correspond au revenu qu’il peut
utiliser par acheter des BS ou épargner
16. 1. 20 145 : en France, en 2012, les ménages classés
dans le troisième quintile de niveau de vie ont
disposé en moyenne de 20 145 € pour leur
consommation finale et pour leur épargne, et ce par
an et par unité de consommation (uc). Ce niveau de «
revenu disponible » correspond concrètement à 1
679 € par mois pour une personne seule (une seule
uc), à 2 518 € pour un ménage composé de deux
adultes (1,5 uc) et à 3 022 € pour un ménage
composé de deux adultes et d’un enfant âgé de cinq
ans (1,8 uc).
2) Pour les cinq quintiles, il s’agit des « taux de
redistribution », que l’on obtient en divisant la
différence entre leur niveau de vie moyen après
redistribution et leur niveau de vie moyen avant
redistribution par leur niveau de vie moyen avant
redistribution et en multipliant le résultat par 100.
– Si le pourcentage est positif, cela signifie que le
niveau de
vie moyen des ménages concernés est plus élevé que
celui dont ils auraient disposé si ce type de politique
publique n’avait pas existé (cas des deux premiers
quintiles).
– S’il est négatif, cela signifie que le niveau de vie
moyen des ménages concernés est moins élevé que
celui dont ils auraient bénéficié en l’absence de ce
type de politique (cas des trois autres quintiles).
3) La redistribution induit une forte réduction des inégalités
de revenus. C’est évidemment ce dont on trouve directement
trace dans la dernière ligne du tableau : le « taux de
redistribution » est de 55 % pour le premier quintile et de ‒
18,8 % dans le cinquième.