Ce document vous propose de partir à la découverte des impressionnistes et de l'impressionnisme au travers de ce biblio-docs vous proposant de découvrir leurs histoires et certaines anecdotes, ainsi que la bibliographie des ouvrages disponibles autour de l'impressionnisme à la Bibliothèque de Gisors.
3. L’origine du mot « Impressionniste »:
L’anecdote a été mille fois relatée : Le Havre, 1872, Claude Monet peint de sa
chambre une vue de lever du jour sur le port, dans la brume…
Il intitule son œuvre « Impression, soleil levant »…
C’est en voyant cette toile, accrochée à l’exposition chez le photographe
Nadar, que, par dérision, le chroniqueur du « Charivari », lui consacra des
commentaires railleurs, créant le néologisme « Impressionniste »…
Le sort en est jeté: c’est ainsi qu’on qualifiera le petit groupe de jeunes
peintres : Renoir - Pissarro - Sisley - Degas - Cézanne...
Source : Peuples-et-images.com
L’impressionnisme, sur les rails de la modernité
Si la première ligne de chemin de fer au départ de Paris est inaugurée en
1837, rapidement, d’autres relient Asnières, Versailles, Rouen, Le Havre,
Saint-Germain-en-Laye, puis Argenteuil, Mantes, Rouen, Le Havre, pour
arriver ensuite jusqu’à Honfleur.
1
Claude Monet, Impression soleil levant, 1872
Musée Marmottan Monet, Paris
4. Turner, en 1838, est le premier à fixer sur la
toile l’aspect fugitif, fugace, du chemin de fer,
mais également sa puissance évocatrice,
dans un tableau majeur, « Pluie, vapeur,
vitesse ».
A la fin du XIXè siècle, tout l’ouest parisien et
la Normandie sont raccordés ce qui permet
l’émergence d’une société de loisir.
Les bourgeois, notamment les plus jeunes,
sont les premiers à monter à bord pour rejoindre leurs villégiatures des bords
de Seine. Le train dit « de plaisir » offre la possibilité aux impressionnistes de
se rendre dans des sites aménagés pour le loisir et la détente (promenade,
canotage…), de l’Île de Chatou aux plages de Trouville ou Honfleur.
Ces peintres sont avant tout citadins et leur culture urbaine marque leur façon
d’aborder le paysage : ils choisissent surtout pour sujets des jardins ou des
lieux où la nature est domestiquée, aménagée, agrémentée de trains qui
défilent ou de panaches de fumée.
Le critique Émile Zola est enthousiaste :
« Monet a exposé cette année des
intérieurs de gare superbes. On y entend
le grondement des trains qui
s'engouffrent, on y voit des débordements
de fumée qui roulent sous les vastes
hangars. Là est aujourd'hui la peinture,
dans ces cadres modernes d'une si belle
largeur. Nos artistes doivent trouver la
poésie des gares, comme leurs pères ont
trouvé celle des forêts et des fleuves ».
2
Gustave Caillebotte, Le pont de l’Europe, 1876
Petit Palais - Genève
William Turner, Pluie, vapeur, vitesse, 1844
Le 19 avril 1877, à la troisième exposition impressionniste, Monet présente 8 vues de la Gare Saint Lazare.
5. Mélange de tradition et de modernité, d’artificiel et de rationnel, la gare est le
lieu transitoire par excellence, où tout est fugitif. Elle représente la société
industrielle, la révolution en cours et incarne le mouvement si cher aux
impressionnistes.
La marche rapide du train approfondit le champ visuel des artistes. Depuis
l’intérieur des voitures, de nouveaux cadrages s’offrent aux yeux des peintres.
On sait qu’Edgar Degas par exemple, peignait peu dans la nature et en plein
air, mais a conçu une bonne partie de ses rares paysages à la portière d’une
voiture de chemin de fer !
Sources : http://www.sncf.com/fr/presse/article/histoire-impressionnistes-train
La Normandie en grand
De son lien avec le
développement du chemin de fer,
le territoire normand est une terre
impressionniste. On le qualifie
même de berceau de
l’Impressionnisme car il a vu
naître, grandir et s’épanouir les
maîtres de ce courant pictural.
Voici une évocation de quelques
lieux emblématiques peints et
fréquentés par les artistes.
Eure
L’Eure est la porte d’entrée de l’Île
de France vers la Normandie.
Giverny, petit village près de
Vernon, est un grand lieu de
l’Impressionnisme. Claude Monet
(1840-1926) s’y est installé à partir
de 1883. Peintre français le plus
célèbre de son époque, il a attiré
de nombreux artistes dans cette
région. Giverny abrite aujourd’hui, en face de la Fondation Claude Monet, le
Musée des Impressionnismes qui organise plusieurs expositions par an.
Seine-Maritime
La Seine-Maritime est un département riche en sites impressionnistes. L’un
des plus importants est Etretat, célèbre pour ses spectaculaires falaises.
3
Claude Monet dans son atelier peignant les Nymphéas
6. Au 19e siècle, elles furent peintes par
Eugène Delacroix, Gustave Courbet et
Claude Monet.
Dieppe, ville balnéaire renommée au 19e
siècle, a également accueilli de nombreux
artistes de passage comme Whistler, Monet
ou encore Renoir. Non loin de là,
Varengeville-sur-Mer avait eu le privilège de
voir s’y établir Isabey puis, plus tard, le
peintre cubiste Georges Braque.
Le Havre, qui possède aujourd’hui la première
collection impressionniste française après le
musée d’Orsay, a vu naître et grandir
d’importants peintres impressionnistes et post-
impressionnistes : Claude Monet y a passé
son enfance ; Raoul Dufy en est originaire.
L’industrialisation fascinante du port au 19e
siècle sera retracée par l’exposition du MuMa
(Musée d’Art moderne André Malraux)
consacrée à Camille Pissarro. Saint-Adresse,
banlieue résidentielle du Havre, fut également
fréquentée par les artistes impressionnistes.
Rouen, capitale de ce département, a accueilli
beaucoup d’artistes impressionnistes.
L’exposition « Une Ville pour l’Impressionnisme »,
organisée par le Musée des Beaux-Arts de
Rouen lors du premier festival en 2010, a révélé
l’importance de la ville dans le parcours de
Claude Monet, Camille Pissarro et Paul
Gauguin. Les grandes peintres anglais (Turner
notamment) ont également écrit sa légende.
C’est à Rouen que Monet a peint sa fameuse
série des Cathédrales, qui transpose un édifice
historique en un monument de lumière.
L’Impressionnisme à Rouen se caractérise
également par le développement d’une école
locale de grande qualité, symbolisée par Albert
Lebourg, Joseph Delattre ou encore Robert
Pinchon.
Quant à la vallée de la Seine, avec les boucles
majestueuses et sinueuses qui caractérisent le
4
Raoul Dufy, Le Yacht pavoisé au Havre,
1904
Le Havre MuMa, musée d'Art moderne André Malraux
Claude Monet, Les Falaises à Étretat, 1885
Clark Art Institute Massachusset
Claude Monet, Cathédrale de Rouen,
façade ouest, 1894
National Gallery of Art (Washington)
7. parcours du fleuve vers l’estuaire de la Seine, elle est aussi un territoire pour
les peintres (aux Andelys ou à Caudebec-en-Caux par exemple) et pour les
photographes amateurs du 19e siècle qui pratiquent l’excursion (ancêtre du
photo-reportage). Les motifs pittoresques tels que Château-Gaillard,
forteresse construite par Richard-cœur-de-Lion, intéressent les artistes actifs
dans la région.
Calvados
Le Calvados, avec ses villes
balnéaires lumineuses et
estivales, avait beaucoup
d’atouts pour séduire les
peintres impressionnistes.
Trouville, l’une des plus belles
stations balnéaires de la côte
fleurie au 19e siècle, a vu
passer Eugène Boudin et
Claude Monet. Mais c’est
surtout Honfleur qui impose son
statut de site normand
impressionniste (Turner,
Boudin, Monet, etc). L’auberge
Saint-Siméon, non loin de là, était un lieu de rassemblement pour ces
artistes.
Plus loin, sur la côte de Nacre, Barfleur ou Port-en-Bessin ont également
inspiré les peintres. Georges Seurat, le grand maître néo-impressionniste, y a
peint ses plus belles marines.
Orne
Le Haras du Pin, fleuron du Département de l’Orne,
est à l’origine de la découverte du cheval par Edgar
Degas, célèbre peintre impressionniste parisien.
L’artiste a peint ses premières scènes de courses à
l’hippodrome d’Argentan. La campagne de ce beau
département a également inspiré les peintres et
cinéastes normands de la fin du 19e siècle.
Certains artistes tels que Harpignies et Corot ont
aimé le pittoresque de Saint-Céneri où ils
fréquentaient l’auberge des Sœurs Moisy,
désormais célèbre dans la région.
5
Eugène Boudin, Nourrice et femmes assises, plage de
Trouville, 1869, aquarelle
Musée Villa Montebello, Trouville
Carnet d'Edgar Degas
8. Manche
La Manche a vu naître le peintre Jean-François Millet, dont les scènes
paysannes sont célèbres. Plus proche de l’Impressionnisme, Edouard Manet,
l’un des pères de la peinture moderne, aimait à passer ses vacances à
Cherbourg, important port commercial du 19e siècle. Quant au Mont Saint-
Michel, il a fasciné certains peintres dont le Néo-impressionniste Paul Signac.
Parmi les artistes célèbres de la Manche, on ne peut oublier le couturier
Christian Dior, né à Granville, pour lequel l’eau, la lumière et les jardins ont
été une source d’inspiration constante, tout comme les maîtres
impressionnistes.
Sources : Site Festival Normandie Impressionniste
http://www.normandie-impressionniste.fr/la-normandie-en-grand
Histoires de peintres… & de peintures
Ça bosse dur !
Où l’on découvre comment
l’inspiration vient à Caillebotte
dans son salon.
Le peintre Gustave Caillebotte
adore son très chic
appartement de la rue de
Miromesnil. Comme l’humidité
dégrade son parquet, il décide
de le faire raboter pour lui
redonner un coup de neuf. Les
trois ouvriers chargés de cette
mission investissent son salon.
Caillebotte, inspiré, décide de
les peindre au travail…
C’est la première fois que des ouvriers des villes sont représentés dans un
tableau avec tant d’exactitude. Tout est là, on remarque les sacs des
ouvriers, les outils et même une bouteille de vin pour se désaltérer. Le peintre
cherche-t-il à défendre leur cause ? Pas vraiment, pour Caillebotte il ne s’agit
pas d’une dénonciation : le peintre rend seulement compte de ce qu’il a sous
les yeux, comme une simple photographie de la scène.
Cela ne plaît pas à tout le monde ! Lorsque Caillebotte tente de présenter son
tableau au Salon, le refus du jury est sans appel. Ses membres sont choqués
par le réalisme cru de la toile. Et ce sujet banal, quelle vulgarité !
6
Gustave Caillebotte, Les raboteurs de parquet, 1875
Musée d’Orsay, Paris.
9. La critique ne l’épargne pas non plus.
L’écrivain réaliste Emile Zola, pourtant
ami avec les impressionnistes, est le
premier à exprimer de durs reproches.
Pour lui, ce réalisme est vain s’il ne porte
aucune revendication sociale : « C’est là
de la peinture bien anti-artistique, une
peinture propre, une glace, bourgeoise à
force d’exactitude. »
Toutes ces critiques ne refroidissent pas
Caillebotte, qui expose la toile à
l’exposition impressionniste de 1876. Et
aujourd’hui, Les raboteurs de parquet est
considéré comme l’un des chefs-d’œuvre du musée d’Orsay !
Sources : Site Festival Normandie Impressionniste.
http://www.normandie-impressionniste.fr/ca-bosse-dur
C’est flou !
Où l’on découvre que cela
prend du temps de peindre
l’instant.
Une journée ensoleillée et des
couples qui dansent
joyeusement. Cette toile peinte
en 1876 par Renoir représente
un bal au Moulin de la Galette,
à Montmartre. L’écrivain
Georges Rivière en dira :
« C'est une page d'histoire, un
monument précieux de la vie
parisienne, d'une exactitude
rigoureuse ».
Exactitude, vraiment ?
Pourtant, la peinture n’est pas très exacte… Tout est flou ! Comme si Renoir
l’avait peinte en quelques instants. Or c’est tout le contraire ! Il lui a fallu
plusieurs mois pour en venir à bout. Surtout que l’artiste s’est lancé un
véritable défi : peindre le tableau en plein air. Pour cela, il n’hésite pas à
escalader la butte avec sa grande toile et son encombrant chevalet, pour se
poster dans un endroit très venteux.
Et tous ces personnages alors ? Sont-ils là par hasard ? Pas du tout ! Renoir
nous propose ici une véritable galerie de portraits. Il prend pour modèles les
7
Gustave Caillebotte, Autoportrait au chevalet,
1879-1880
collection particulière
Auguste Renoir, Bal du moulin de la galette, 1876
Musée d’Orsay, Paris
10. habitués du Moulin : au premier plan, les
deux sœurs Estelle et Jeanne attirent les
regards. Dans la foule animée, des
spécialistes ont reconnus des amis du
peintre, Georges Rivière ou encore le
peintre Henri Gervex.
Finalement, ce qui donne ce sentiment
d’exactitude, c’est justement la fidélité
avec laquelle Renoir a su retranscrire
l’ambiance festive de cette guinguette. La
foule se retrouve dans ce lieu à la mode
pour se divertir, boire… et flirter ! Toute cette énergie est traduite par le flou et
les effets de lumière sur les danseurs. Cela valait la peine de se donner
autant de mal !
Sources : Site Festival Normandie Impressionniste.
http://www.normandie-impressionniste.fr/c’est-flou
Des couleurs pour broyer du noir
Où l’on découvre un peintre qui préfère les couleurs à sa femme
Un gros édredon blanc, un matelas douillet…
Voilà cette femme confortablement installée !
Elle semble dormir à poings fermés. Pourtant,
les couleurs de son visage sont étranges : le
bleu se mêle au jaune et l’ensemble est
couvert de gris. Des teintes que l’on
n’associerait pas trop à une personne pleine
de vie…
En effet, la femme sous nos yeux vient tout
juste de rendre son dernier souffle. Camille
Monet était le modèle favori de son peintre de
mari. Il rend ici un ultime hommage à son
épouse adorée, à sa manière, avec ses
pinceaux et ses couleurs.
Car, avant d’être un mari aimant, il est artiste.
C’est ce qu’il raconte à un ami, dans une
lettre : il est naturel pour lui de fixer l’image de
Camille pour l’éternité. C’est d’ailleurs une
pratique très courante au XIXe siècle : faire le
portrait des défunts. Mais le goût de Monet pour les couleurs reprend bien
vite le dessus, comme une vraie déformation professionnelle !
8
Le Moulin de la Galette à Paris, photographie
vers 1895
Claude Monet, Camille sur son lit de
mort, 1879
Musée d’Orsay, Paris.
11. Le peintre ne peut s’empêcher d’étudier les teintes que la mort crée sur le
visage de Camille. Cela fait déjà plusieurs années que Monet utilise la
couleur pour tenter de reproduire une sensation éphémère. C’est pour lui un
« automatisme organique », dont il ne peut se défaire. Impossible de lutter
contre ses réflexes de peintre impressionniste !
Toutefois, l’artiste a un peu honte… Il sait bien que s’intéresser davantage
aux couleurs qu’aux traits de son épouse n’est pas commun. Alors Monet ne
souhaite pas exposer l’œuvre et la garde privée. Comme un souvenir de
famille que l’on chérit précieusement.
Sources : Site Festival Normandie Impressionniste.
http://www.normandie-impressionniste.fr/des-couleurs-pour-broyer-du-noir
Rat de l’opéra ou rat d’égout ?
Où l’on rencontre une danseuse qui cache son jeu.
Pour l’exposition Impressionniste de 1881,
Degas présente une sculpture en cire. Mais
cette statuette de près d’un mètre intitulée
Petite danseuse de 14 ans provoque un
scandale retentissant. Comment cette
jeune fille en tutu a-t-elle pu choquer le
public de cette fin de XIXe siècle ?
On lui reproche tout d’abord d’être trop
réaliste. En utilisant la cire colorée, Degas
obtient une matière qui ressemble
beaucoup à la peau humaine. Mais il
pousse plus loin encore la recherche de
vérité : il l’habille d’un tutu et de véritables
chaussons de danse, lui accroche un ruban
de satin et surtout… il utilise de vrais
cheveux pour faire sa coiffure !
Pour toutes ces raisons, il se fait traiter de
taxidermiste. Et le mot n’est pas choisi au
hasard, car ce que cet artisan empaille, ce
sont des animaux…Le voilà le vrai
reproche : La Petite danseuse de Degas a
l’air d’un animal ! « Elle avance avec une
bestiale effronterie son visage, ou plutôt
son petit museau » écrit un critique de
l’époque. D’autres la comparent même à un
singe !
9
Ambroise Vollard (1868 - 1939),
Gauthier(19è siècle) Photo d'une sculpture en
cire de Degas : Petite danseuse de 14 ans
Grand Palais (musée d'Orsay) / Franck Raux
12. Comme beaucoup de ses contemporains, Degas croit aux théories
pseudoscientifiques qui associent les traits du visage et le
caractère. Selon cette croyance : si une
jeune fille a l’air d’un animal, c’est qu’elle en
est un !
Et nous tombons ici sur le nœud du
problème. Les petits rats de l’Opéra étaient
connues pour vendre leurs charmes…
Comme un animal, La Petite danseuse de 14 ans n’aurait donc aucune
moralité. D’où la tête de singe !
Sources : Site Festival Normandie Impressionniste.
http://www.normandie-impressionniste.fr/rat-de-l’opéra-ou-rat-d’égout
Laisse-moi faire
Où l’on découvre qu’une retouche a failli ruiner une amitié.
Passy, 1869. Dans son petit atelier accolé
à la maison familiale, Berthe Morisot est
anxieuse. Le Salon approche à grands
pas ! Elle aimerait y présenter une toile,
« La lecture », mais ne parvient pas à
l’achever. Morisot se résout à demander
les conseils de son ami Edouard Manet,
sans se douter qu’elle risque de le
regretter…
« La Lecture » représente une paisible
scène familiale : la sœur de Berthe, Edma,
écoute attentivement leur mère faisant la
lecture. L’ambiance est douce, légèrement
rêveuse, comme souvent dans les
tableaux de l’artiste. Mais voilà, Morisot
doute… Elle interroge Manet : l’œuvre est-
elle digne du Salon ? Va-t-elle être
acceptée ?
Flatté, Manet observe la toile. Mais au lieu
de donner des conseils à Berthe, Manet
saisit son pinceau et sa palette ! Berthe, effarée, raconte la scène à sa sœur :
“Voilà où commencent mes malheurs. Une fois en train, rien ne peut l’arrêter ;
il passe du jupon au corsage, du corsage à la tête, de la tête au fond. Ma
mère trouve l’aventure drôle, je la trouve navrante”.
10
« L’art ce n’est pas ce que
l’on voit mais ce que l’on fait
voir aux autres. »
Edgar Degas
Berthe Morisot, La mère et la sœur de l’artiste
ou La lecture, 1869-1870
National Gallery of Art, Washington.
13. Finalement, quasiment toute la figure de la mère est reprise par Manet ! On y
reconnaît sa touche puissante, bien différente du style plus nerveux de
Morisot, visible sur la figure de la sœur.
Berthe est consternée ! Une réaction que sa mère juge puérile : “Berthe me
dit qu’elle préférerait être au fond de la rivière plutôt que d’apprendre que son
tableau était reçu”. Malgré cela, la toile est acceptée au Salon. Et l’incident ne
nuira pas à l’amitié des deux artistes : quelques mois plus tard, la peintre
servira même de modèle à Manet.
http://www.normandie-impressionniste.fr/laisse-moi-faire
Histoire de l’impressionnisme :
Si aujourd'hui les impressionnistes
sont au firmament de la peinture, il
est important de rappeler à quel
point leur peinture fut incomprise,
rejetée et honnie à leur époque.
A leur époque, les œuvres
impressionnistes apparurent d'une
modernité tellement scandaleuse,
qu'il fallut plus de trente ans à
leurs contemporains pour, sinon
les aimer, au moins les admettre.
S'il fallut trente ans pour que les
yeux de leurs contemporains
s'habituent à la peinture des
impressionnistes, c'est bien
parce que celle-ci remettait en
cause des siècles de peinture
académique et codifiée. Les
peintres impressionnistes se
sont totalement affranchis du
carcan du passé, par le libre
choix des thèmes qu'ils abordaient pris dans la vie
quotidienne de tout un chacun, et par un mode de représentation picturale
entièrement nouveau.
Ce lien avec le monde du réel, considéré jusqu'alors comme la chose la plus
normale du monde, l'impressionnisme a su en donner une vision moderne,
choisissant des thèmes inabordés en peinture, s'affranchissant des canons
picturaux ancestraux pour inventer une nouvelle technique picturale
répondant au désir de privilégier en peinture « l'impression instantanée » sur
la construction de l'esprit.
11
Le leg de Caillebotte à l’EtatCaillebotte fera don, dans son testament rédigé en1876, de sa collection d’art en ces termes :« Je donne à l'Etat les tableaux que je possède ;
seulement, comme je veux que ce don soit accepté et
le soit de telle façon que les tableaux n'aillent ni dans
un grenier ni dans un musée de province, mais bien auLuxembourg et plus tard au Louvre, il est nécessaireque s'écoule un certain temps avant l'exécution decette clause jusqu'à ce que le public, je ne dis pas
comprenne, mais admette cette peinture. Ce tempspeut-être de vingt ans au plus. En attendant mon frère
Martial, et à son défaut un autre de mes héritiers, lesconservera. Je prie Renoir d'être mon exécuteur
testamentaire ... »
Caillebotte devait décéder en 1894 d'une attaqued'apoplexie. Les académistes, conduits par Gérôme,
essaient alors d'empêcher l'entrée dans le patrimoine
artistique de la France d’œuvres impressionnistes qui
furent constamment refusées au Salon Officiel - enparticulier les œuvres de Cézanne qui faisaient partiede la collection -, et l'Institut de France refuse dans unpremier temps le legs Caillebotte aux MuséesNationaux français.
14. Une peinture realiste contemporaine
Une nouvelle peinture, qui prendra le nom d'impressionnisme en 1874, va voir
le jour en France, entre 1860 et 1890. Cette évolution ne constitue pas un
mouvement isolé, l'art pictural indépendant évoluant partout dans l'Europe de
cette deuxième moitié du XIXème siècle vers une peinture plus rapide et plus
contemporaine, correspondant à un monde où le progrès s'accélère, et où les
modes de vie évoluent rapidement.
Des peintres qui s'appelleront, selon le contexte et les
années, Indépendants, Intransigeants ou Groupe des
Batignolles, puis Impressionistes, vont mener un
combat, commencé par Manet en 1860, contre la
poussière d'un art d'atelier vieilli, aux conventions trop
solidement établies, pour faire admettre et reconnaître
une nouvelle peinture réaliste contemporaine rejetant
définitivement la recherche chère aux classiques d'un
beau idéal et d'une essence éternelle des choses.
La formule de Manet : "Je peins ce que je vois, et non
ce qu'il plaît aux autres de voir", résume à elle seule
cette revendication de l'artiste à donner sa vision
personnelle, celle de sa propre subjectivité.
Ce faisant, les futurs impressionnistes vont introduire nombre de procédés
picturaux nouveaux : l'utilisation de tons clairs, l'obtention de la forme et du
volume par les touches et les couleurs au lieu du dessin-contour, l'utilisation
de l'épaisseur...
Le courant impressionniste est donc bien à
l'origine d'une grande révolution artistique,
aujourd'hui encore l'objet d'études et
d'analyses, qui va être mise au service d'une
nouvelle conception du rôle et de la place de la
peinture.
Délaissant les sujets historiques ou
mythologiques, les impressionnistes vont
renouveler profondément les thèmes de la
peinture, pour rendre compte du monde
contemporain.
Ils recherchent leurs thèmes aussi bien dans le
monde immuable de la nature que dans le
monde quotidien dans lequel ils évoluent,
chacun développant sa propre thématique.
Pour eux, un sujet en vaut un autre, ce qui compte, c'est davantage la vision
et la recherche picturale de celui qui le peint.
12
Edgar Degas, photographie d'une
danseuse
Edouard Manet en 1874
15. En vingt-cinq ans, de 1860 à 1886, dans le siècle où la photographie était
inventée, la peinture impressionniste allait quitter la représentation strictement
figurative, pour inventer un nouveau
mode de représentation artistique
qui allait marquer le commencement
de la peinture moderne non
figurative.
On peut considérer qu'en 1886,
année de leur dernière exposition
commune à Paris et de la première
exposition de leurs oeuvres aux
Etats-Unis, réalisée avec succès
par le marchand d'art Durand-Ruel,
les impressionnistes ont atteint leur
but et sont enfin reconnus. L'impressionnisme trouvera rapidement un large
écho en Europe et en Amérique du Nord.
A cause des scandales qu'il provoqua, et par son immense talent de peintre,
Manet obtint rapidement la notoriété, et allait devenir à partir de 1864, le chef
de file d'une querelle opposant les anciens et les modernes.
Pour les futurs impressionnistes, il va devenir, après Corot et Courbet, un
exemple d'une nouvelle manière de peindre, et un nouveau guide, autour
duquel ils vont naturellement se rassembler et, à travers lequel ils vont aussi,
pour certains, faire connaissance.
A partir de 1865, Emile Zola, camarade de classe de Cézanne à Aix, allait
prendre fait et cause pour Manet et la nouvelle peinture dans l'Evènement, et
devenir l'historien du mouvement naissant. La peinture entamait une
révolution tout azimuts concernant non seulement les thèmes mêmes de la
peinture, mais aussi bientôt les moyens picturaux de celle-ci.
Le salon de Paris
Si quelques marchands d'art, comme le Père Martin, Durand-Ruel et plus tard
Petit commencent bien à jouer un rôle dans le marché de l'art, leurs boutiques
ou les expositions qu'ils organisent offrent aux artistes des possibilités de se
faire connaître bien modestes par rapport à la grande vitrine nationale que
constitue "Le Salon Officel" de Paris. C'est là que se décident le succès et la
cote des oeuvres d'art.
A partir de 1863 , le Salon devient annuel et un jury composé de membres de
l'Académie des Beaux-Arts et de précédents médaillés du Salon
sélectionnent les oeuvres exposées. Pour la seule année 1863, 4000 oeuvres
furent refusées sur les 5000 demandes faites par quelque 3000 artistes, ce
qui conduisit à la création du " Salon des Refusés", inauguré par Napoléon III
en 1863.
13
Edouard Manet, Olympia, 1863
Musée D'Orsay, Paris
16. Curieusement, la plupart des futurs
impressionnistes obtinrent rapidement une
première exposition au Salon, mais se virent par la
suite fréquemment refusés. Si Pissarro, et Degas
(sans discontinuer de 1865 à 1870), furent les
mieux acceptés au Salon, Cézanne, lui,
n'obtint, malgré ses protestations, qu'une seule
et unique participation au Salon, et ce en
1882 !
Le mouvement impressionniste, s'il fut bien un
regroupement de peintres partageant des vues
et des recherches artistiques communes, sera,
sur un plan plus concret, le mouvement de
peintres refusés au Salon et désireux de
pouvoir exposer leurs œuvres.
Peu à peu l'idée qu'ils
pouvaient aussi bien se passer du Salon s'installa
dans leurs esprits, soutenus en celà par le marchand
d'art Durand-Ruel. Le 27 décembre 1873, ils
déposèrent les statuts d'une "Société anonyme des
artistes-peintres, sculpteurs" .
La première exposition des impressionnistes eut lieu
en avril 1874, boulevard des Capucines, dans un
appartement prêté par le photographe Nadar, avec
31 participants, le tableau intitulé "Impression, soleil
levant" (1872-73) de Monet devant donner son nom
au mouvement qui ouvrira les portes d’une nouvelle
conception de l’art.
Sources : http://www.impressionniste.net/
14
Camille Pissarro. L’Anse des Pilotes et
le brise-lames est, Le Havre, 1903
Collection particulière. (DALLAS MUSEUM OF ART)
Pissarro, le peintre en intérieur…
Pour l'anecdote, une maladie des
yeux contraignait Pissarro à peindre
en intérieur. Il choisit donc, au
Havre, une chambre d'hôtel
permettant d'observer l'activité du
port fluvial. Ici, il est au Continental,
dans une pièce possédant trois
fenêtres... qui définiront le cadre de
ses peintures.
Claude Monet, Les Nymphéas au musée de l'Orangerie
Felix Nadar, autoportrait vers
1860
17. Le Postimpressionnisme
Le postimpressionnisme est
un ensemble de courants
artistiques qui, durant la
période allant environ de
1885 à 1905, diverge de
l'impressionnisme ou
s'oppose à lui. Inventé en
1906 par le critique d'art et
peintre britannique Roger
Fry, le terme n'a toutefois
pris racine que lors de l'exposition organisée de
novembre 1910 à janvier 1911 par Fry aux Grafton
Galleries de Londres.
Le terme postimpressionnisme est une appellation
extrêmement floue, appliquée principalement à
Cézanne, Van Gogh, Gauguin, Toulouse-Lautrec et
Seurat, mais souvent utilisée pour décrire d'autres artistes progressistes qui
suivirent la grande décennie de l'impressionnisme (1870-1880), comme
Matisse, Bonnard ou Dufrénoy.
On peut différencier deux sortes de peintures au sein du
postimpressionnisme.
Le Néo-impressionisme
Sous L'influence de Seurat (Le tableau
intitulé « Un dimanche après-midi à l'Île de
la Grande Jatte » représente la vie du
dimanche à l'époque. Les peintres
appartenant à ce mouvement font de la
vie quotidienne leur sujet principal.) le
terme Néo-impressionnisme fait référence
à une technique picturale qui consiste
pour le peintre à ne pas mélanger ses
couleurs pures sur sa palette ou
directement sur le tableau, mais à les juxtaposer sous forme de petites
touches. Le mélange des couleurs s'effectue alors, à distance, en un
"mélange optique" dans l'oeil du spectateur.
Il comprend le mouvement pointillisme et le divisionnisme.
Le pointillisme est une technique picturale consistant à utiliser de petites
touches de couleur juxtaposées plutôt que des teintes plates.
15
Henri de Toulouse Lautrec
en 1894
Le petit secret de Toulouse-Lautrec
Il fut alcoolique pendant la plus
grande partie de sa vie d’adulte. En
effet, il avait coutume de mélanger àson absinthe quotidienne du cognac,
au mépris des convenances del'époque. Il utilisa notamment lesubterfuge d'une canne creuse pour
cacher une réserve d'alcool.
Georges Seurat, Un dimanche après-midi à
l'Île de la Grande Jatte, 1884-1886
Institut d’art de Chicago
18. Le divisionnisme est une variante plus
technique du pointillisme, qui se définit
spécifiquement par l'utilisation de points de
peinture et ne se concentrant pas forcément
sur la séparation des couleurs. La différence
entre les deux techniques est que les coups
de pinceau des divisionnistes sont plus longs
et plus fluctuants que ceux des pointillistes
comme Seurat ou Signac qui projettent des
petits points de couleur sur leur toile
Le « couple » Paul Gauguin / Vincent Van Gogh
Van Gogh arrive à Paris en 1886 et découvre alors
les peintures impressionnistes. Il se rend compte que
cela ne correspondait pas à l'idée qu'il en a. Il choisit
sa technique : beaucoup plus emportée, plus lyrique
et plus expressionniste que celles des autres. Son
influence est déterminante sur l'évolution de la
peinture. On verra apparaître alors la peinture
expressionniste allemande.
Paul Gauguin et Vincent Van Gogh sont amenés à
vivre ensemble trois semaines à Arles. À ce moment,
ils sont endettés, tendus et crispés. Gauguin vend
donc quelques-
unes de ses toiles à
Théo, le frère de Vincent, en échange d'un
peu d'argent. Les deux peintres ont des
techniques qui les
opposent. Pendant
que Vincent
s'impose d'aller
peindre sur le motif
(avec toiles et
chevalet) quelles
que soient les
conditions
climatiques, Paul, lui, peint de mémoire dans l'atelier.
Sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/Postimpressionnisme
16
Paul Signac , Saint-Tropez, l’orage, 1895
Musée de l’Annonciade de Saint-Tropez
Illustration 1: Paul Gauguin,
autoportrait, 1893
Musée d'Orsay
Vincent Van Gogh, la nuit étoilée, 1889
MoMa New York
Vincent Van Gogh, autoportrait
au chapeau de feutre, 1887
Musée Van Gogh (Amsterdam)
19. Quelques grands noms de l’Impressionnisme
et du Postimpressionnisme
Monet et Giverny
Le 29 avril 1883, Monet loue le pressoir et son clos
normand à Giverny près de Vernon et s’y installe alors
définitivement avec Alice et leurs enfants. Il aménage la
grande maison pour pouvoir y vivre avec sa nombreuse
famille qui comprend ses propres fils Jean et Michel, Alice,
sa seconde femme et ses six enfants. Au début, il n'est que
locataire, mais il pourra acheter la maison et le jardin
attenant en 1890 quand sa situation financière se sera
améliorée.
Le 5 février 1893, à Giverny, il achète un terrain
partiellement marécageux et traversé par un bras de rivière
avec trois tableaux. Il est situé idéalement en face de la
maison en contrebas du Chemin du Roy où passe une voie
de chemin de fer, ce qui fera dire à Georges Clemenceau
« et en plus, il a le train chez lui ! ».
Il procède à de nombreux aménagements et crée le jardin
d’eau avec son étang aux nymphéas. Il s'intéresse aussi de
plus en plus au jardinage comme en témoigne sa visite au
directeur du jardin des plantes de Rouen.
En 1897, il débute les peintures de son jardin qu'il
continuera jusqu'à la fin de sa vie.
En 1899, il commence à peindre son pont japonais sur le
bassin, prélude aux nymphéas. C'est également à cette
période qu'il érige un second atelier à côté de sa demeure.
Claude Monet, Pont japonais et bassin
aux nymphéas, 1899
Musée d'art de Philadelphie
Claude Monet (1840-1926)
Claude Monet, Femme avec un parasol,
1875
National Gallery of Art, Washington
17
20. Édouard Manet (1832-1883)
Impressionniste ou presque...
S’il n’est pas le père de l’« Impressionisme », notamment par son style qui reste plusréaliste, Manet reste associé à ce mouvement notamment pour avoir rompu lui aussiavec les codes académiques de la peinture du XIXe siècle.
Il aura par ailleurs de nombreux liens avec les peintres du mouvements dont il fait toutde même partie, à sa façon !
Édouard Manet, Le déjeuner sur l’herbe, 1863Musée d'Orsay, Paris
Pierre-Auguste Renoir (1841-1919)
Auguste Renoir, Le Déjeuner des canotiers, 1881
The Phillips Collection, Washington
18
21. Eragny sur Epte
C’est grâce à un prêt de Claude
Monet que Camille Pissarro acquiert
sa maison à Eragny sur Epte (à
quelques km de Gisors) en 1884.
Il y passera presque les vingt
dernières années de sa vie avant de
mourir à Paris en 1903.
L'anarchiste
Dans les années 1880, il se lie avec Paul Signac et
Georges Seurat. Il découvre les idées anarchistes
comme bon nombre de néo-impressionnistes et fait
la connaissance de Émile Pouget, de Louise Michel
et de Jean Grave, à qui il apporte un soutien
financier, aidant également les familles d'anarchistes
emprisonnés ou en exil. Après l'assassinat de Sadi
Carnot par Caserio, il est recherché par la police. Il
se réfugie en Belgique et y rencontre Élisée Reclus.
De retour en France, il contribue au journal « Les
Temps nouveaux » et s'engage contre l'antisémitisme
lors de l'affaire Dreyfus.
Camille Pissarro, L’église à Eragny, 1884Walters Art Museum, Baltimore
Camille Pissarro (1830-1903)
Edgar Degas (1834-1917)
Edgar Degas, L'Absinthe,
(1875-1876)
Musée d'Orsay, Paris
Edgar Degas, autoportrait photographique
de 1895
19
22. L’oreille
Le 23 décembre 1888, après une violente dispute,
Vincent Van Gogh menace Gauguin avec un rasoir.
Gauguin sort alors précipitamment. Durant la nuit,
Van Gogh, pris d'une crise de folie, se coupe une
partie inférieure de l'oreille gauche. L'épisode est
connu, ce qui l'est moins, c'est qu'il l'enveloppa dans
du papier journal pour aller la porter en cadeau à sa
maîtresse Rachel, une prostituée.
Eugène Boudin (1824-1898)
Eugène Boudin, Trouville, scène de plage, (1870-1874)
National Gallery, Londres
Vincent Van Gogh (1853-1890)
Vincent Van Gogh, Champ de blé aux corbeaux, 1890
Musée Van Gogh, Amsterdam
Un tableau par jour ?
Van Gogh passera les 70 derniers jours de
sa vie à Auvers sur Oise. Durant cette
période, il peindra 70 tableaux.
Certaines personnes voit dans le tableau
« Champs de blé aux corbeaux », la
dernière œuvre qu’il peignit avant de se
suicider, même si aucune preuve n’existe
réellement...
20
23. Bibliographiedes ouvrages du secteur « Adultes » disponibles à la bibliothèque sur
l’Impressionnisme et certains sujets proches.
Bandes Dessinées
Pablo t.3 : Matisse de Julie Birmant -
Dargaud, 2013
cote : BD BIR exe : 95074176
Gauguin, loin de la route de Maximilien Le
Roy - Le Lombard, 2013
cote : BD LER exe : 95077257
Romans
Le fifre de Eduardo Manet -
Ecriture, 2011
Fondés sur des faits réels, ce roman met en scène la liaison du
peintre Manet et d’Eva Gonzalès. Présentée en 1869, la jeune fille
devient une familière de l’atelier, l’amante du peintre et aussi son élève
la plus douée. En 1872, elle attend un enfant du peintre et doit
disparaître pour taire le scandale. Elle meurt en 1883, six jours après le
décès de Manet.
cote : R MAN exe : 95071031
Pierre et Jean de Guy de Maupassant - Nouvelle Librairie de France, 1990
4ème roman de Guy de Maupassant, qui, si son histoire n’est pas liée directement à
l’impressionnisme, est considèré toutefois comme étant très inspiré par celui-ci, tant par
certains tableaux qu’il évoque dans son texte, que par la philosophie du mouvement qui
cherche à rendre l’impression perçue plutôt que de représenter une exactitude illusoire.
cote : R MAU exe : 95003853 EN RESERVE
La Petite Danseuse de Degas de Michel Peyramaure - A vue d'oeil, 2007
Marie Von Goethem naît dans une famille pauvre d'origine belge établie à Paris en
1861. Comme ses deux sœurs, Marie entre à l'Opéra et devient petit rat. Elle croise
Degas qui en fait le modèle d'une de ses œuvres les plus originales. Comment s'opère
cette rencontre décisive ? Quelle relation s'instaure entre le peintre amoureux des corps
et des formes au point de lui faire produire cette statue, œuvre magnifique parmi les plus
célèbres au monde ? Une histoire se noue, avec ses passions et ses drames. Michel
Peyramaure en retrace toute la saveur, ressuscitant l'univers artistique de la deuxième
moitié du XIXe siècle et les débuts de l'impressionnisme.
cote : R PEY GC exe : 95057332 GROS CARACTERES
Ce symbole indique les livres ayant
enrichi le fonds en 2015/2016
21
24. Un chasseur de lions de Olivier Rolin - Seuil, 2008
Les destins croisés d’Edouard Manet, qui meurt à 51 ans de gangrène,
et de son collectionneur et modèle occasionnel, Eugène Pertuiset,
aventurier, chasseur de lions, homme à femmes, gros mangeur et buveur,
explorateur à ses heures, jusqu’à la Terre de feu.
cote : R ROL exe : 95054029
Le Paradis un peu plus loin de Mario Vargas Llosa - Gallimard, 2003
Sous la plume de Mario Vargas Llosa, Flora Tristan et Paul Gauguin
deviennent Flora et Paul - Florita l'Andalouse et Koké le Maori -, deux
êtres libertaires, passionnés et profondément humains, mais hantés par
une quête de l'absolu qui leur donne une dimension tragique. Ils iront
jusqu'au bout de leurs rêves et ils paieront cher leur audace. Pourtant,
leur chute semble aussi admirable que leur envol, car elle est porteuse
d'espoir. Ce roman nous dit que le paradis qu'ils cherchaient se trouve
toujours un peu plus loin, mais il le fait dans une langue qui nous le
rend très proche : celle des grandes utopies politiques et artistiques qui ont marqué les
temps modernes.
cote : R VAR exe : 95036445 EN RESERVE
L’œuvre de Emile Zola - Edito-Service, [197-?]
Le peintre Claude Lantier, personnage central de « L’œuvre », déjà apparu dans le
« Ventre de Paris », ne voit pas seulement peser sur lui une hérédité qui le condamne à
rester un « génie avorté ». Il est témoin, acteur et victime du profond bouleversement qui
secoue l'art français à partir de l'impressionnisme. En outre - tout comme l'écrivain
Sandoz, autre personnage majeur du roman - l'artiste angoissé exprime les questions
que Zola se pose sur la nature de toute création humaine.
cote : R ZOL exe : 95009411 EN RESERVE
Thérèse Raquin de Emile Zola - Pocket, 2004
Premier grand roman d’Émile Zola qui peut être rapproché très nettement du
mouvement impressionniste. Illustrant parfaitement les mots même de l’auteur : « Les
peintres m'ont aidé à peindre d'une manière neuve, “littérairement”. »
cote : R ZOL exe : 95074562
Nymphéas noirs de Michel Bussi - Presses de la Cité, 2010
Tout n'est qu'illusion, surtout quand un jeu de miroirs multiplie les
indices et brouille les pistes. Pourtant les meurtres qui troublent la
quiétude de Giverny, le village cher à Claude Monet, sont bien réels.
Au cœur de l'intrigue, trois femmes: une fillette de onze ans douée
pour la peinture, une institutrice redoutablement séduisante et une
vieille femme aux yeux de hibou qui voit et sait tout. Et puis, bien sûr,
une passion dévastatrice. Le tout sur fond de rumeur de toiles
perdues ou volées, dont les fameux Nymphéas noirs. Perdues ou
volées, telles les illusions quand passé et présent se confondent et
que jeunesse et mort défient le temps.
Un étonnant roman policier dont chaque personnage est une énigme.
cote : RP BUS exe : 95067395
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25. Intrigue à Giverny : Une enquête de Pénélope de Adrien Goetz - Grasset, 2014
Et revoici Pénélope, l’intrépide Pénélope, dans le tourbillon d’une
enquête pleine de mensonges, de meurtres et de Monet. Alors que la
fameuse conservatrice-détective assiste à un dîner au Musée
Marmottan-Monet, deux fines connaisseuses de l’œuvre du grand
peintre impressionniste disparaissent. Le lendemain, l’une est
retrouvée morte alors que l’autre, une religieuse du nom de sœur
Marie-Jo, est aperçue à Monaco par Wandrille, le compagnon de
Pénélope - Monaco où doit avoir lieu l’achat d’une toile inédite de
Monet pour célébrer le mariage du prince Albert et de Charlène.
Qui est la mystérieuse sœur Marie-Jo ? Pourquoi la Principauté ?
Et qui a tué Carolyne Square ? Pénélope et Wandrille courent de Charybde en Scylla et
de Giverny à Monaco pour tenter de résoudre ce mystère. L’amitié de Monet avec
Georges Clemenceau va soudain prendre sens. Quelle a été l'étrange vie du paisible
M.Monet ?
cote : RP GOE exe : 95077637
Requiem pour Cézanne de Bertrand Puard - Belfond, 2006
Paris, 1908. Deux ans après la mort de Paul Cézanne, un portrait inédit d'Émile Zola
peint par le maître est retrouvé devant le Panthéon. Quelques rues plus loin, un meurtre
est commis dans un restaurant. Les brigades du Tigre sont formelles : la scène du crime
évoque trait pour trait Les Joueurs de cartes, le tableau du célèbre artiste.
Lalie, jeune écrivaine, amie de Matisse et Picasso, va enquêter sur cette étrange
affaire. Qui sont ces assassins ? Ces gens de l'ombre qui espionnent la jeune femme ?
Et que cherche ce vagabond au regard halluciné, hanté par le souvenir du peintre
génial ?
Meurtres, kidnappings, complots, tableaux mystérieux... Une intrigue vertigineuse au
coeur de l'oeuvre de Paul Cézanne, entre Paris et Aix-en-Provence. Une plongée
bouleversante dans le monde de l'art et les secrets de la création.
cote : RP PUA exe : 95051123
Comme un goût d’impressionnisme...
La cuisine selon Renoir de Jean-Michel Charbonnier - Chêne, 2009
cote : 641.594 4 CHA exe : 95077387
La cuisine selon Cézanne de Gilles Plazy - Chêne, 2009
cote : 641.594 49 PLA exe : 95077479
A table avec les impressionnistes de Jocelyn Hackforth-Jones -
A. Biro, 1991
cote : 641.8 HAC exe : 95016410 EN RESERVE
Les Carnets de cuisine de Monet de Claire Joyes - Le Chêne, 1989
cote : 641.8 JOY exe : 95027488 EN RESERVE
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23
26. Impressionnistes Sculpteurs
Degas, sculptures de Anne Pingeot - Imprimerie nationale, 1991
cote : 730 DEG exe : 95004275 EN RESERVE
Bonnard sculpteur de Anne Pingeot - N. Chaudun, 2006
cote : 730.92 BON exe : 95048812
Impressionnistes et littérature
Maupassant et l'univers de Caillebotte : essai de Dominique
Bussillet - Cahiers du temps, 2010
cote : 840.2 MAU exe : 95064256
Mallarmé-Morisot : correspondance 1876-1895 de Berthe Morisot - La
Bibliothèque des arts, 2009
cote : 846 MOR exe : 95081075
Impressionnisme et Normandie
La Normandie des impressionnistes 2010 - Hachette Livre, 2010
cote : 914.42 NOR exe : 95067331 FONDS LOCAL
Boudin et la Normandie de Laurent Manoeuvre - Herscher, 1995
cote : 759.054 BOU exe : 95022608 FONDS LOCAL
La Normandie, berceau de l'impressionnisme : 1820-1900 de Jacques-
Sylvain Klein - Ouest-France, 2007
cote : 759.054 KLE exe : 95081576 FONDS LOCAL
Balades impressionnistes en bord de Seine de Monique Lucenet - Pélican
éditions, 2015
cote : 759.054 LUC exe : 95081590
Le grand guide de la Normandie : sur les pas des impressionnistes de
Claire Maingon - Beaux-arts éd.-TTM éditions, 2014
cote : 759.054 MAI exe : 95081579
L’impressionnisme, ses peintres et les mouvements liés
Autoportraits : chefs-d'oeuvre de la collection du Musée d'Orsay - Musée
d'Orsay, 2015
cote : 757 AUT exe : 95081562
D'Ingres à Cézanne : le XIXe siècle dans les collections du musée du Petit Palais
de Thérèse Burollet - Paris-Musées, 1998
cote : 759.05 BUR exe : 95025337
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24
27. Mary Cassatt : impressions - Le Passage, 2005
cote : 759.05 CAS exe : 95052248
Ecrits, entretiens et lettres sur l'art de Auguste Renoir - Editions de l' Amateur, 2002
cote : 759.05 REN exe : 95052241
Le Monde du douanier Rousseau de Yann Le Pichon - R. Laffont, 1985
cote : 759.05 ROU exe : 95067691 ETAGE 2 EN RESERVE
L'impressionnisme : les artistes et les oeuvres qui ont transformé l'art moderne de
Simona Bartolena - Solar, 2003
cote : 759.054 BAR exe : 95067248
La Peinture de l'impressionnisme de Maria Blunden - Skira, 1981
cote : 759.054 BLU exe : 95019564 ETAGE 2 EN RESERVE
Bonnard : du dessin au tableau de Michel Terrasse - Imprimerie nationale, 1996
cote : 759.054 BON exe : 95020140 ETAGE 2 EN RESERVE
Pierre Bonnard : L'oeuvre d'art, un arrêt du temps - Ludion, 2006
cote : 759.054 BON exe : 95048815
Les 100 tableaux qui ont fait l'impressionnisme : et qui en racontent
l'histoire de Pascal Bonafoux - Chêne, 2015
cote : 759.054 BON exe : 95081546
Boudin et la Normandie de Laurent Manoeuvre - Herscher, 1995
cote : 759.054 BOU exe : 95022608 FONDS LOCAL
Boudin : le ciel et la mer de Laurent Manoeuvre - Herscher, 1998
cote : 759.054 BOU exe : 95077564
Gustave-Caillebotte : 1848-1894 de Jean-Jacques Lévêque - ACR, 1994
cote : 759.054 CAI exe : 95029712
Les 100 plus beaux tableaux impressionnistes : le guide - Glénat, 2015
cote : 759.054 CEN exe : 95081581
Cézanne de John Rewald - Flammarion, 1986
cote : 759.054 CEZ exe : 95016193 ETAGE 2 EN RESERVE
Paul Cézanne : le précurseur de la modernité de Jean-Jacques Lévêque - ACR, 1995
cote : 759.054 CEZ exe : 95029716
L'atelier de Cézanne de Adrien Goetz - Hazan, 2006
cote : 759.054 CEZ exe : 95067163
Emile Claus & la vie rurale de Johan De Smet - Fonds Mercator, 2009
cote : 759.054 CLA exe : 95068264
Au coeur de l'impressionnisme : La famille Rouart - Paris-Musées, 2004
cote : 759.054 COE exe : 95041001
Dans la lumière de l'impressionnisme, Edouard Debat-Ponsan, 1847-1913 :
[exposition, Tours, Musée des beaux-arts de Tours, 19 octobre 2014-15
février 2015] - Mare & Martin, 2015
cote : 759.054 DEB exe : 95081569
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25
28. Les impressionnistes : dans l'intimité de Paul Durand-Ruel de Florence
Gentner - Chêne, 2014
cote : 759.054 DUR exe : 95081572
Pierre Bonnard de André Fermigier - Ars Mundi, 1987
cote : 759.054 FER exe : 95013042 EN RESERVE
Gauguin : "ce malgré moi de sauvage" de Françoise Cachin - Gallimard, 1989
cote : 759.054 GAU exe : 95051473
Gauguin - Ed. de La Martinière, 1999
cote : 759.054 GAU exe : 95051847
Paul Gauguin : La vie, la technique, l'oeuvre peint de Frédérique de Gravelaine -
Edita, 1988
cote : 759.054 GAU exe : 95013085 EN RESERVE
Plein air : les impressionnistes dans le paysage de Stéphanie Grégoire -
Hazan, 1993
cote : 759.054 GRE exe : 95083005
Au temps de l'impressionnisme : 1863-1886 de Dominique Lobstein - Gallimard,
1994
cote : 759.054 LOB exe : 95005808
Edouard Manet de Pierre Courthion - Ars Mundi, 1985
cote : 759.054 MAN exe : 95013187
Les impressionnistes et leur temps de François Mathey - Hazan, 2006
cote : 759.054 MAT exe : 95083004
TDC (textes et documentations pour la classe) Claude Monet - Centre national de la
documentation pédagogique, 2010
cote : 759.054 CLA exe : 95064033 FONDS EMPLOI / FORMATION EN RESERVE
Claude Monet : une vie de Michel de Decker - Perrin, 1993
cote : 759.054 MON exe : 95008617 EN RESERVE
Monet : 1870-1889 - Flammarion, 1981
cote : 759.054 MON exe : 95013192 EN RESERVE
Monet de Sophie Fourny-Dargere - Le Chêne, 1992
cote : 759.054 MON exe : 95021914 EN RESERVE
Monet : une vie illustrée de John Russell Taylor - Herscher, 1995
cote : 759.054 MON exe : 95022607 EN RESERVE
Claude Monet de Georges Clémenceau - Perrin, 2000
cote : 759.054 MON exe : 95031086 EN RESERVE
Monet au XXème siècle : [Exposition], Boston, Museum of Fines Arts, 20 sept.-
27 sept. 1998, Londres, Royal Academy of Arts, 23 janv.-18 avr. 1999 :
[Exposition et catalogue par Paul Hayes Tucker] - Flammarion, 1999
cote : 759.054 MON exe : 95031772
Album d'une vie : Claude Monet de Florence Gentner - Le Chêne, 2008
cote : 759.054 MON exe : 95068113
Ce symbole indique les livres ayant
enrichi le fonds en 2015/2016
26
29. Monet à Giverny de Adrien Goetz - Fondation Claude Monet de l'Académie des
Beaux-Arts, 2015
cote : 759.054 MON exe : 95081574
Monet : un pont vers la modernité de Anabelle Kienle Ponka - 5 continents éditions,
2015
cote : 759.054 MON exe : 95081575
Claude Monet : 1840-1926 de Karin Sagner-Düchting - Taschen (Benedikt), 1990
cote : 759.054 MON exe : 95030888 EN RESERVE
Berthe Morisot de Jean-Dominique Rey - Flammarion, 2010
cote : 759.054 MOR exe : 95081543
Les impressionnistes de Diana Newall - Milan, 2011
cote : 759.054 NEW exe : 95068164
Camille Pissarro de John Rewald - Ars Mundi, 1989
cote : 759.054 PIS exe : 95013203 ETAGE 2 EN RESERVE
Camille Pissarro de Christopher Lloyd - Skira, 1981
cote : 759.054 PIS exe : 95013215 ETAGE 2 EN RESERVE
Correspondance de Camille Pissarro : tome 1 à 5 - Presses universitaires de France,
1980
Tome 1 cote : 759.054 PIS exe : 95013206 EN RESERVE
Tome 2 cote : 759.054 PIS exe : 95013207 EN RESERVE
Tome 3 cote : 759.054 PIS exe : 95013208 EN RESERVE
Tome 4 cote : 759.054 PIS exe : 95013209 EN RESERVE
Tome 5 cote : 759.054 PIS exe : 95013210 EN RESERVE
Mon cher Pissarro : lettres de Ludovic Piette à Camille Pissarro - Valhermeil (Editions
du), 1985
cote : 759.054 PIS exe : 95013216 EN RESERVE
Camille Pissarro : Le bonheur de peindre (1830-1903) de Jean-Jacques Lévêque -
ACR Edition, 2006
cote : 759.054 PIS exe : 95057163
Les Rouart : de l'impressionnisme au réalisme magique - Gallimard, 2014
cote : 759.054 ROU exe : 95081583
Dans l'intimité des impressionnistes de Pamela Jane Todd - Ed. de La Martinière,
2005
cote : 759.054 TOD exe : 95056804
Les affiches de Toulouse-Lautrec de Edouard Julien - A. Sauret, 1992
cote : 759.054 TOU exe : 95013336 ETAGE 2 EN RESERVE
Toulouse-Lautrec de Edward Lucie-Smith - Ars Mundi, 1989
cote : 759.054 TOU exe : 95013241
Toulouse-Lautrec : les lumières de la nuit de Claire Frèches - Gallimard, 1991
cote : 759.054 TOU exe : 95013309
Joseph Mallord William Turner de John Walker - Ars Mundi, 1988
cote : 759.054 TUR exe : 95013305
Ce symbole indique les livres ayant
enrichi le fonds en 2015/2016
27
30. Signac, 1863-1935 - Cercle d'art, 2001
cote : 759.055 SIG exe : 95068150
La Vie et l'oeuvre de Vincent Van Gogh de Jean-François Barrielle - ACR, 1984
cote : 759.05 VAN exe : 95030885 ETAGE 2 EN RESERVE
Van Gogh de Pierre Cabanne - Pierre Terrail, 2002
cote : 759.05 VAN exe : 95038584
Vincent Van Gogh : "Je prête autant d'attention à l'homme qui produit l’œuvre qu'à
l’œuvre elle-même." Vincent van Gogh de Pierre Leprohon - éd. du Valhermeil, 2001
cote : 759.05 VAN exe : 95051586
Ce symbole indique les livres ayant
enrichi le fonds en 2015/2016
28
Édouard Manet, Dans la serre,1879
Alte Nationalgalerie, Berlin
31. Ce symbole indique les livres ayant
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Haut : Camille Pissarro, Le jardin de l'artiste à Eragny sur Epte, 1898
Bas : Claude Monet, Le jardin de l'artiste à Giverny (gauche), 1897 & Bras de Seine à Giverny (droite), 1900