2.
2
SOMMAIRE
PRESSE GRAND PUBLIC
3
DECEMBRE
-‐ LE
FIGARO,
Le
nouveau
e-‐testament
agace
les
notaires
–
323
303
ex/1
233
000
lecteurs
5
DECEMBRE
-‐ 20
minutes,
Une
volonté
de
démocratisation
du
testament
–
979
440ex/
4
353
000
lecteurs
6
DECEMBRE
-‐ Libération,
Prendre
ses
dispositions
sur
Internet
–
119
418ex/
863
000
lecteurs
16
DECEMBRE
-‐ Le
Figaro
et
Vous,
un
site
web
pour
les
dernières
volontés
–
323
303
ex/
1
233
000
lecteurs
-‐ Le
journal
de
Saône
et
Loire,
Ils
remontent
le
temps
pour
retrouver
des
héritiers
inconnus
-‐ La
Gazette
du
Midi,
Le
e-‐testament
fait
polémique
chez
les
notaires
14
JANVIER
-‐ L’Est
Eclair,
Le
testament
en
ligne
fait
polémique
-‐ L’Ardennais,
Le
testament
en
ligne
fait
polémique
-‐ Libération
Champagne,
Le
testament
en
ligne
fait
polémique
16
JANVIER
-‐ Journal
du
net,
Testamento
:
«
Certains
notaires
ont
eu
une
réaction
épidermique
»
18
FEVRIER
-‐ L’Opinion
:
Ces
start-‐Ups
qui
osent
s’attaquer
aux
professions
juridiques!
PRESSE PROFESSIONNELLE
DECEMBRE/JANVIER
-‐ Notariat
2000,
Les
pieds
dans
le
plat
:
Testament
en
ligne
-‐ Notaires
Vie
Professionnelle
:
Une
volonté
de
démocratiser
le
testament
JANVIER
2014
-‐ Droit
et
Patrimoine,
Testamento
pour
cliquer
ses
dernières
volontés
-‐ Mieux
vivre
votre
argent,
Testamento
24
JANVIER
-‐ Agriculture
territoire
et
horizon
Nord
-‐
Pas
de
Calais,
Questions
pratiques
3.
3
SITES
2
DECEMBRE
-‐ Lefigaro.fr,
L’e-‐testament
suscite
la
colère
des
notaires
–
64
587
561
visites1
-‐ Europe1.fr,
5
choses
à
savoir
sur
le
testament
–
12
690
928
visites
-‐ bvoltaire.fr,
Testamento,
votre
mort
en
quelques
clics
3
DECEMBRE
-‐ Francebleu.fr,
Le
testament
en
ligne
sert-‐il
à
quelque
chose
?
–
2
177
789
visites
-‐ Fancetvinfo.fr,
Ce
qu’il
faut
savoir
avant
de
rédiger
son
testament
en
ligne
–
5
840
828
visites
-‐ MyTF1news.fr,
L’e-‐testament
provoque
la
colère
des
notaires
-‐ 01.net,
Ecrire
ses
dernières
volontés
en
ligne
avec
Testamento
4
DECEMBRE
-‐ Free.fr,
Le
e-‐testament
fait
grincer
les
notaires
-‐ Laposte.net,
L’e-‐testament
provoque
la
colère
des
notaires
-‐ H16free.com,
L’innovation
en
France
peut
déjà
signer
son
testament
en
ligne
-‐ Orange.fr,
Testament
en
ligne
?
Les
notaires
aimeraient
bien
l’enterrer
–
453
086
758
visites
-‐ Leparticulier.fr,
Le
e-‐testament
est-‐il
vraiment
utile
?
–
957
556
visites
-‐ Contrepoints.org,
L’innovation
en
France
peut
déjà
signer
son
testament
en
ligne
-‐ Boursorama.com,
Le
e-‐testament
fait
grincer
les
dents
des
notaires
–
30
429
896
visites
-‐ Réponseatout.com,
Testamento
:
l’e-‐testament
comment
ça
marche
?
5
DECEMBRE
-‐ 20minutes.fr,
Testamento
:
à
qui
s’adresse
vraiment
le
testament
en
ligne
?
–
24
950
165
visites
-‐ Latribune.fr,
Testament
en
ligne
?
Les
notaires
aimeraient
bien
l’enterrer.
–
5
407
066
visites
-‐ Libération.fr,
Prendre
ses
dispositions
sur
Internet
–
19
619
924
visites
-‐ Terra
Femina,
Testamento
:
le
site
pour
écrire
son
testament
olographe
sur
Internet
-‐ Planet.fr,
Rédiger
son
testament
en
ligne
:
mode
d’emploi
–
7
665
791
visites
6
DECEMBRE
-‐ Yahoo.com,
Prendre
ses
dispositions
sur
Internet
-‐ LePoint.fr,
Le
testament
2.0
inquiète
les
notaires
–
21
067
958
visites
-‐ Yahoo.com,
Le
testament
2.0
inquiète
les
notaires
-‐ Free.fr,
Le
testament
2.0
inquiète
les
notaires
-‐ Monfinancier.com,
Les
notaires
n’apprécient
guère
le
testament
en
ligne
9
DECEMBRE
-‐ Objectifsnews.com,
Ecrire
son
testament
sur
Internet
c’est
possible
18
DECEMBRE
-‐ Billaut.typepad.com,
Testamento,
pour
rédiger
votre
testament…
8
JANVIER
-‐ Challenges.fr,
Et
si
vous
rédigiez
votre
testament
en
quelques
clics
sur
Internet
?
–
3
607
242
visites
16
JANVIER
-‐ Lejournaldunet,
Ces
strats-‐up
qui
dérangent
les
acteurs
traditionnels
9
AU
22
JANVIER
-‐ 01
Net,
Les
nouveautés
de
la
quinzaine
1
OJD
Internet
–
Janvier
2014
4.
4
24
JANVIER
-‐ Capital.fr,
Faire
son
testament
en
ligne
rapidement,
oui
mais
?
–
2
817
091
visites
-‐ Fr.finace.yahoo.com
:
faire
son
testament
en
ligne
rapidement
?
oui
mais…
RADIOS
1ER
DECEMBRE
-‐ Europe
1
Dimanche
soir,
Sonia
Mabrouck
et
Patrick
Roger
3
DECEMBRE
-‐ France
Inter,
diffusion
6h,
Hélène
Chevallier
6h,
Nos
dernières
volontés
numériques
-‐ France
Info,
diffusion
17h15,
Jean
Zeid,
Testamento.fr
:
le
mort
en
cyber
-‐ La
5,
«
C
à
vous
»,
diffusion
19h15,
Anne-‐Sophie
Lapix
4
DECEMBRE
-‐ Europe
1
News,
Diffusion
7h-‐9h,
Géraldine
Ruiz
-‐ Radio
Classique,
Diffusion
7h-‐9h
-‐ BFM
TV,
Diffusion
information,
Le
e-‐testament
fait
grincer
les
dents
des
notaires
-‐ BFM
Business,
direct
13h30,
Karine
Vergniol,
Paris
est
à
vous
20
DECEMBRE
-‐ Sud
Radio,
diffusion
12h15,
Testamento
TV
3
DECEMBRE
-‐ La
5,
«
C
à
vous
»,
diffusion
19h15,
Anne-‐Sophie
Lapix
4
DECEMBRE
-‐ BFM
TV,
Diffusion
information,
Le
e-‐testament
fait
grincer
les
dents
des
notaires
-‐ BFM
Business,
direct
13h30,
Karine
Vergniol,
Paris
est
à
vous
11
DECEMBRE
-‐ I24NEWS,
diffusion
21h10,
sur
le
web
23
JANVIER
-‐ La
5,
La
Quotidienne,
diffusion
12h,
Maya
Lauqué
et
Thomas
Isle
29.
29
http://www.lefigaro.fr/actualite-‐france/2013/12/02/01016-‐20131202ARTFIG00519-‐l-‐e-‐testament-‐suscite-‐la-‐
colere-‐des-‐notaires.php
L'e-‐testament
suscite
la
colère
des
notaires
Par
Delphine
de
Mallevoüe
Une
entreprise
privée
tente
de
se
glisser
sur
le
marché
prometteur
de
la
rédaction
de
testament
en
ligne.
«Réinventer
l'un
des
plus
anciens
outils
juridique
au
monde:
le
testament».
La
formule
claque,
l'ambition
sonne
une
révolution.
Surtout
qu'elle
ne
vient
pas
des
notaires,
mais
d'une
entreprise
privée,
sans
affiliation
à
la
profession,
qui,
mardi,
lance
le
premier
testament
en
ligne.
En
mettant
les
pieds
dans
le
plat
du
notariat,
le
site
iconoclaste,
baptisé
«Testamento»,
crée
la
polémique.
La
démocratisation
de
cet
acte
juridique,
marqueté
à
travers
des
offres
commerciales
allant
de
35
€
à
70
€,
choque
les
experts
sur
le
fond
comme
sur
la
forme,
tant
pour
la
désacralisation
de
ce
choix
aux
implications
existentielles
que
pour
la
dématérialisation
de
l'accompagnement
humain.
Le
«Testament
Express»
prend
«30
minutes
chrono»,
vante
le
site.
En
effet,
en
France,
dans
9
successions
sur
10,
il
n'y
a
pas
eu
de
testament.
Le
service
vise
tout
particulièrement
le
testament
olographe,
qui
est
la
forme
la
plus
simple
et
la
plus
courante
des
testaments.
C'est
le
document
daté,
signé
et
rédigé
à
la
main
que
tout
le
monde
peut
faire
et
conserver
chez
soi.
Or
quand
il
est
fait
seul
à
la
maison
«9
fois
sur
10,
il
y
a
des
omissions,
des
ambiguïtés
ou
des
imprécisions
sujettes
à
interprétation,
ce
qui
le
rend
juridiquement
invalide»,
explique
Me
Barbara
Thomas-‐David,
notaire
à
Paris.
C'est
précisément
ce
constat,
dressé
par
expérience
personnelle,
qui
a
conduit
Virgile
Delporte
à
créer
un
modèle
type,
«garantissant
une
valeur
juridique»,
dit-‐il.
Après
avoir
répondu
à
un
questionnaire,
l'internaute
se
voit
proposer
un
testament
type
-‐
à
imprimer
et
à
recopier
à
la
main.
Libre
ensuite
au
client
de
le
conserver
chez
lui
ou
de
choisir
l'option
enregistrement
au
fichier
central
des
dispositions
des
dernières
volontés
(FCDDV)
-‐
tenu
par
le
notariat
-‐
ou
encore
de
le
déposer
chez
un
officier
ministériel.
2
décembre
64
587
561
visites
(janvier
2014)
31.
31
Vienne.
C’est
généralement
lorsqu’un
couple
ou
une
famille
commence
à
avoir
des
biens
qu’elle
se
décide
écrire
ses
dernières
volontés.
Plus
rares,
les
raisons
familiales
mènent
de
plus
en
plus
les
personnes
à
rédiger
un
testament.
“Il
n’est
pas
rare
de
voir
que
des
personnes
demandent
à
ce
que
la
garde
des
enfants
soit
confiée
à
telle
ou
telle
personne”,
ajoute
Me
Laurent
Monpert.
•
Combien
de
personnes
ont
un
testament
?
En
France,
environ
une
personne
sur
dix
a
déjà
rédigé
ses
dernières
volontés
selon
le
Conseil
Supérieur
du
Notariat.
Depuis
1971,
tous
les
testaments
qui
passent
par
un
notaire
sont
ensuite
enregistrés
dans
le
Fichier
Central
des
Dispositions
de
Dernières
Volontés
(FCDDV).
Depuis
la
mise
en
fonctionnement
de
ce
dernier,
un
peu
plus
de
4,5
millions
de
testaments
ont
été
comptabilisés.
Cela
dit,
des
testaments
peuvent
aussi
être
gardés
au
domicile
des
personnes
et
être
valables.
Le
nombre
réel
de
testament
est
donc
difficile
à
estimer
précisément.
•
Comment
fait-‐on
un
testament
?
Il
y
a
trois
types
de
testaments
en
vigueur
en
France.
Ce
sont
des
actes
juridiques
très
précis
et
régis
par
le
droit.
Le
non-‐respect
de
certaines
règles
peut
provoquer
leur
nullité.
Le
testament
olographe,
le
plus
répandu,
est
celui
qui
est
écrit,
daté
et
signé
de
la
main
du
testamentaire.
On
en
compte
environ
3,3
millions
depuis
1971.
Le
testament
authentique
est
dicté
à
un
notaire
en
présence
de
deux
témoins
ou
bien
dicté
à
deux
notaires.
Enfin,
le
testament
mystique,
désormais
très
rare,
est
écrit
par
le
testamentaire
ou
un
tiers,
et
est
clos,
caché
et
scellé
puis
remis
en
présence
de
témoins
à
un
notaire.
•
A
quoi
sert
le
notaire
?
Le
notaire,
s’il
n’est
pas
nécessaire
à
toutes
les
étapes,
apporte
une
sécurité
juridique
à
l’acte
en
lui
même.
Dans
un
premier
temps,
il
peut
d’abord
jouer
le
rôle
de
conseil
mais
c’est
aussi
par
lui
que
passera
l’enregistrement
au
FCDDV.
“De
toute
façon,
au
moment
de
la
succession,
on
passera
devant
un
notaire”,
ajoute
de
son
côté
Me
Boris
Vienne.
C’est
en
effet
le
notaire
qui
a
pour
rôle
de
mettre
en
exécution
les
dernières
volontés
d’un
testamentaire.
32.
32
http://www.bvoltaire.fr/joriskarl/testamento-‐votre-‐mort-‐en-‐quelques-‐clics,43387
Testamento,
votre
mort
en
quelques
clics
Si
vous
n’en
pouvez
déjà
plus
d’attendre
que
Hollande
dissolve
ou
qu’un
Oswald
le
dissolve
lui-‐même,
vous
pouvez
au
moins
passer
aux
choses
sérieuses
avant
de
mettre
fin
à
vos
jours.
Et
fini
la
crainte
d’une
incivilité
qui
tourne
mal
dans
le
métro
ou
d’un
accident
style
Fast
and
Furious.
Vos
proches
vivront
désormais
dans
la
quiétude
éternelle,
parce
que
maintenant,
il
y
a
Testamento
!
Testamento,
c’est
le
nouveau
site,
lancé
ce
mardi
3
décembre,
qui
vous
permet
d’écrire
vos
dernières
volontés
en
ligne.
C’est
cool,
c’est
fun,
c’est
speed.
C’est
le
progrès,
quoi.
Sur
une
musique
vaguement
flippante
mais
pas
trop,
le
site
propose
une
petite
vidéo
d’explication.
On
vous
met
gentiment
en
garde,
car
vous
savez,
dans
la
vie,
il
peut
«
vous
arriver
quelque
chose
».
C’est
si
joliment
dit.
Alors
cliquez,
et
faites
votre
testament
express
en
une
demi-‐heure.
Ce
sera
entre
35
et
70
euros,
m’sieurs
dames,
«
pour
protéger
votre
partenaire
de
vie
»,
nous
dit-‐on.
Partenaire
de
vie
:
encore
une
drôle
de
trouvaille
!
On
croirait
parler
d’un
coéquipier
dans
je
ne
sais
quel
sport.
Bref,
beaucoup
moins
cher
que
chez
un
notaire
tradi.
À
l’origine
du
nouveau
concept
(enfin
nouveau…
plutôt
pompé
[funèbre]
sur
les
Ricains),
les
frangins
Delporte,
dont
Virgile,
«
ancien
commercial
dans
les
nouvelles
technologies
»,
et
Sylvain,
«
spécialiste
de
sécurité
informatique
».
Deux
garçons,
le
cœur
sur
la
main,
qui
disent
vouloir
«
rajeunir
et
démocratiser
l’accès
au
testament.
Nous,
on
propose
un
portail
qui
permet
de
créer
un
testament
de
A
à
Z,
prêt
à
être
enregistré
par
un
notaire
partenaire.
»(Le
Parisien,
17
octobre
2013)
L’idée
choque,
parce
que
là,
attendez,
c’est
quand
même
du
sérieux.
On
parle
de
votre
mort,
nom
de
Dieu.
OK,
ça
peut
encourager
les
pacsés
à
se
bouger
et
à
faire
le
nécessaire
:
il
est
précisé,
en
guise
d’avertissement,
que
ces
énergumènes
postmodernes
ne
«
sont
pas
automatiquement
héritiers
l’un
de
l’autre,
sauf
s’ils
ont
rédigé
un
testament
».
On
imagine
les
notaires
de
France
et
de
Navarre,
englués
dans
leur
bureau
désuet,
scotchés
dans
leur
naphtaline
mentale,
à
l’annonce
de
ce
concurrent
électronique.
La
réplique
n’a
pas
tardé
:
«
Vendre
cette
démarche
juridique
comme
un
produit
fini
sur
Internet,
laisser
croire
aux
gens
à
cette
simplification
et
à
l’inutilité
des
conseils
de
l’officier
public,
c’est
dangereux,
contraire
à
la
déontologie,
inacceptable
»,
a
dit
au
Figaro
Laurent
Mompert,
porte-‐parole
du
Conseil
supérieur
du
notariat.
Dans
la
même
gazette,
Maître
Thomas-‐David
est
plus
direct
:
«
On
ne
rédige
pas
un
testament
comme
on
achète
une
baguette
de
pain.
»
Et
pourquoi
pas,
faut
bien
être
moderne,
non
?
2
décembre
34.
34
Pour
qui
?
Testamento
ne
cache
pas
que
son
service
est
destiné
aux
personnes
ayant
des
demandes
simples,
plutôt
les
"30/50
ans
en
couple".
Ce
qui
représenterait
déjà
10
millions
de
personnes.
Les
testaments
olographes
sont
la
forme
la
plus
simple
de
testament,
mais
pourtant
beaucoup
ne
sont
finalement
pas
validés
juridiquement
à
cause
d'erreurs
:
pas
de
date,
pas
de
signature,
ou
encore
des
imprécisions
qui
ne
permettent
pas
de
trancher
sur
qui
obtient
quoi.
Testamento
a
l'avantage
de
vous
assurer
un
modèle
viable.
Le
notaire
toujours
indispensable
Mais
le
service
ne
se
substitue
pas
à
un
passage
chez
le
notaire.
Or
dans
certains
cas,
cette
étape
est
obligatoire,
notamment
quand
des
biens
immobiliers
entrent
en
jeu.
Et
de
manière
globale,
il
est
conseillé
de
faire
enregistrer
son
testament
plutôt
que
de
le
garder
pour
soi.
Si
Testamento
affirme
donc
ne
pas
vouloir
empiéter
sur
les
terres
notariales,
une
partie
de
la
profession
n'apprécie
pas
cette
initiative.
"On
ne
rédige
pas
un
testament
comme
on
achète
une
baguette
de
pain"
selon
Me
Thomas-‐David
dans
le
Figaro.
Le
marché
des
successions
représente
autour
de
60
milliards
d'euros
par
an.
35.
35
http://www.francetvinfo.fr/internet/ce-‐qu-‐il-‐faut-‐savoir-‐avant-‐de-‐rediger-‐son-‐testament-‐en-‐ligne_473218.html
Ce
qu'il
faut
savoir
avant
de
rédiger
son
testament
en
ligne
Un
site
internet
propose
de
rédiger
son
testament
sur
internet.
Mais
cela
convient-‐il
à
tout
le
monde
?
Avant
de
quitter
cette
terre,
êtes-‐vous
prêts
à
mettre
vos
dernières
volontés
dans
le
"cloud",
ce
nuage
de
données
?
Depuis
son
lancement
mardi
3
décembre,
le
site
internetTestamento
propose
aux
internautes
de
rédiger
en
ligne
leur
testament.
Ce
nouveau
service
est
facturé
35
euros
pour
un
testament
"express".
Il
grimpe
jusqu'à
environ
100
euros
pour
une
version
plus
spécifique.
Ce
qui
scandalise
les
notaires,
écritLe
Figaro.fr.
Si
toutefois
cela
vous
tente,
francetv
info
vous
liste
les
pièges
à
éviter.
Ne
croyez
pas
que
tout
se
joue
en
ligne...
Même
sans
internet,
la
rédaction
d'un
testament
n'exige
pas
la
présence
d'un
notaire.
Le
testament
"olographe",
que
vous
rédigez
vous-‐même,
doit
répondre
à
trois
conditions
pour
être
valide.
Elles
sont
listées
sur
le
portail
service-‐public.fr.
:
"l'écrire
en
entier
à
la
main
(il
ne
doit
jamais
être
tapé
à
la
machine,
même
en
partie),
le
dater
précisément
(l'indication
du
jour,
du
mois,
et
de
l'année
sont
indispensables),
le
signer."
Ainsi,
une
fois
que
vous
avez
réalisé
votre
testament
via
le
site
internet,
il
est
indispensable
d'aller
au
bout
de
votre
démarche
pour
authentifier
le
document,
et
de
prendre
votre
stylo
:
"Vous
recopiez
votre
modèle
de
testament
intégralement
à
la
main
(c'est
obligatoire)",
précise
Testamento.
3
décembre
5
840
828
visites
36.
36
Ensuite,
il
vous
appartient
de
conserver
le
document
(auquel
cas,
il
est
indispensable
d'en
informer
vos
proches,
afin
qu'il
ne
se
perde
pas)
ou
de
le
faire
inscrire
au
Fichier
central
des
dispositions
des
dernières
volontés
(FCDDV).
Dans
ce
cas,
vous
aurez
besoin
d'un
"notaire
partenaire"
du
site.
Dans
Le
Parisien,
le
fondateur
du
site,
Virgile
Delporte,
assure
donc
que
son
ambition
n'est
pas
de
"[concurrencer]
les
notaires".
...
Ni
que
cela
vous
dispense
de
passer
chez
le
notaire
Par
ailleurs,
il
est
recommandé
d'inscrire
son
testament
au
FCDDV,
poursuit
service-‐public.fr.
Surtout,
le
site
note
que
le
recours
à
un
notaire
est
parfois
obligatoire
dans
le
cadre
d'une
succession
:
"En
présence
de
biens
immobiliers
dans
la
succession,
pour
faire
établir
l'attestation
de
propriété
immobilière,
pour
obtenir
un
acte
de
notoriété
lorsqu'il
n'a
pas
été
possible
d'obtenir
un
certificat
d'hérédité
pour
prouver
sa
qualité
d'héritier
de
la
personne
décédée,
quand
il
y
a
un
testament
ou
une
donation
entre
époux."
Pour
Laurent
Mompert,
porte-‐parole
du
Conseil
supérieur
du
notariat,
cité
par
Le
Figaro.fr,
"vendre
cette
démarche
juridique
comme
un
produit
fini
sur
internet,
laisser
croire
aux
gens
à
cette
simplification
et
à
l'inutilité
des
conseils
de
l'officier
public,
c'est
dangereux,
contraire
à
la
déontologie,
inacceptable",
s'est-‐il
indigné.
Sachez
estimer
vos
besoins
Le
site
ne
cache
pas
que
ses
principaux
clients
devraient
être
non
pas
des
familles
recomposées
ou
nombreuses,
avec
des
situations
patrimoniales
complexes,
mais
"les
30-‐50
ans
en
couple",
note-‐t-‐il.
Ce
qui
"représente
déjà
à
lui
seul
un
marché
de
10
millions
de
personnes".
Les
testaments
types
proposés
par
Testamento
sont
personnalisés
à
partir
d'un
questionnaire
en
ligne.
Avant
de
se
lancer,
mieux
vaut
être
certain
de
ne
pas
avoir
de
requêtes
trop
complexes.
En
revanche,
si
vous
avez
recours
aux
services
du
site,
vous
serez
assuré
de
sa
valeur
juridique.
Dans
le
cas
des
testaments
olographes,
"9
fois
sur
10,
il
y
a
des
omissions,
des
ambiguïtés
ou
des
imprécisions
sujettes
à
interprétation,
ce
qui
le
rend
juridiquement
invalide",
a
expliqué,
au
Figaro,
Barbara
Thomas-‐David,
notaire
à
Paris.
Et
pour
vos
données
numériques
?
Testamento
propose
de
formuler
vos
dernières
volontés
sur
internet,
mais
il
existe
un
tout
autre
type
de
testament
en
ligne
:
celui
de
Google.
L'application
"Gestionnaire
de
compte
inactif"
"vous
permet
de
demander
la
suppression
de
votre
compte
après
qu’il
a
été
inactif
pendant
une
période
de
temps
que
vous
précisez,
entre
trois
mois
et
un
an,
a
précisé
Slate.fr
en
avril.
"Cela
nettoiera
vos
vidéos
YouTube,
vos
posts
Google
+,
vos
fichiers
Google
Drive,
vos
e-‐mails,
et
tout
le
reste.
Ou
vous
pouvez
demander
à
ce
que
tout
cela
soit
envoyé
à
vos
proches."
C'est
plutôt
cela,
un
véritable
cyber-‐
héritier.
37.
37
http://lci.tf1.fr/france/societe/video-‐l-‐e-‐testament-‐provoque-‐la-‐colere-‐des-‐notaires-‐8324271.html
NOTRE
SOCIETE
Le
site
internet
"Testamento"
vient
de
lancer
mardi
un
concept
unique
en
France
:
rédiger
son
testament
en
ligne.
Une
pratique
qui
suscite
déjà
la
colère
des
notaires.
Un
testament
tout
prêt
en
seulement
30
minutes,
c'est
désormais
possible.
Un
nouveau
site
(testamento.com)
propose
depuis
mardi
aux
internautes
un
service
d'"e-‐testament"
ou
comment
écrire
eux-‐
mêmes
leur
testament
en
ligne.
Le
tout
à
des
prix
cassés
allant
de
35
à
70
euros.
Venu
tout
droit
des
Etats-‐Unis,
ce
concept
unique
en
France
crée
déjà
la
polémique
et
ne
ravit
pas
les
notaires
qui
voient
à
travers
la
démocratisation
de
cet
acte,
une
dématérialisation
de
l'accompagnement
humain.
Ce
service
en
ligne
propose
les
mêmes
garanties
qu'un
testament
"classique".
Effectivement,
dans
notre
pays
10%
des
successions
seulement
se
règlent
par
le
biais
d'un
testament.
Afin
de
rassurer
les
internautes,
les
créateurs
Virgile
Delporte
et
son
frère
Sylvain,
affirment
que
le
site
a
été
conçu
"avec
des
notaires
et
avocats".
Malgré
l'intérêt
qu'il
suscite,
ce
service
provoque
d'ores
et
déjà
l'agacement
des
notaires.
Selon
Me
Fabrice
Gauthier,
"rédiger
son
testament
sans
s'entourer
des
conseils
d'un
professionnel
c'est
comme
faire
seul
la
vidange
de
sa
voiture.
Dans
20%
des
cas,
vous
n'allez
pas
mettre
la
bonne
huile,
ou
mal
reboucher
le
bouchon
et
faire
fondre
votre
moteur".
Pour
ce
notaire,
"il
n'y
a
pas
de
plus-‐value
à
se
priver
des
conseils
d'un
notaire"
puisque
les
prix
dans
un
cabinet
ne
sont
pas
beaucoup
plus
excessifs
que
ceux
pratiqués
par
le
site
testamento.
3
décembre
38.
38
Pascal
Samama
http://www.01net.com/editorial/605884/ecrire-‐ses-‐dernieres-‐volontes-‐en-‐ligne-‐avec-‐testamento/
Écrire
ses
dernières
volontés
en
ligne
avec
Testamento
La
révolution
numérique
s’immisce
dans
les
successions
avec
Testamento
qui
propose
de
rédiger
un
testament
puis
de
le
faire
valider
légalement.
Internet
est
un
lieu
de
vie
qui,
comme
les
autres,
s’ouvre
à
la
mort.
Après
les
cimetières
virtuels,
pour
humain
et
animaux
de
compagnie,
deux
experts
en
nouvelles
technologies
se
sont
engagés
dans
une
voie
jusque-‐là
inexplorée
en
France
:
les
testaments
en
ligne.
Le
service
Testamento,
propose
au
public
de
rédiger
ses
dernières
volontés
en
ligne
puis
de
les
faire
enregistrer
légalement
auprès
des
autorités
compétentes.
Testamento
est
accessible
au
public
depuis
ce
mardi
3
décembre
2013.
Pour
le
client,
cet
acte
coutera
100
euros.
Du
Net
au
testament
olographe,
en
passant
par
un
PDF
Si
aux
États-‐Unis
ce
type
de
service
existe,
Testamento
est
une
première
en
France.
La
start-‐up
de
cinq
personnes
a
été
créée
par
deux
frères,
Virgile
et
Sylvain
Delporte,
qui
sont
des
spécialistes
des
nouvelles
technologies.
Le
premier
a
travaillé
pour
SoftKinetic
et
Dassault
Systèmes
et
a
aussi
créé
Workogether,
une
société
de
conseil
en
high-‐tech.
Quant
à
Sylvain,
c’est
un
spécialiste
de
la
sécurité
informatique.
L’idée
des
deux
complices
est
d’enregistrer
son
testament
en
ligne,
puis
de
générer
une
sortie
PDF
qu’il
faudra
recopier
et
envoyer
par
courrier
pour
le
faire
enregistrer
par
un
notaire
membre
du
réseau
Testamento.
Cette
dernière
étape
est
obligatoire
puisque,
pour
être
légal,
un
testament
doit
être
rédigé
à
la
main
puis
daté
et
signé
par
son
auteur.
3
décembre
41.
41
h16free.com
L’innovation
en
France
peut
déjà
signer
son
testament
en
ligne
Publié le 4 décembre 2013
Même
si
la
France
a
bien
des
problèmes
à
apprendre
à
lire
et
à
écrire
à
ses
enfants,
même
si
elle
n’a
pas
de
pétrole
(et
ne
veut
pas
trop
toucher
à
son
gaz
de
schiste),
il
lui
reste
toujours
ses
fertiles
idées,
maintenant
protégées
par
un
Patent
Troll
Pool
d’État
que
le
monde
nous
envie,
et,
surtout,
fortement
encouragées
par
un
Président
dynamique
qui
en
veut
toujours
plus.
Et
c’est
donc
dans
ce
contexte
que
le
président
pédalo-‐flambyste
a
lancé
à
Paris
le
Concours
d’Innovation
Mondiale
qui,
selon
lui,
doit
permettre
au
pays
de
retrouver
son
rang
dans
ce
domaine,
car
«
La
France
est
un
grand
pays
de
recherche
»
et
surtout
parce
que
mes
petits
amis,
nos
emplettes
sont
nos
emplois
pardon
«
L’innovation,
c’est
la
croissance
de
demain
»,
et
envoyez
la
Marseillaise,
à
vous
les
studios.
Manifestement,
François
Hollande
a
de
nouveau
chiqué
du
poil
de
licorne.
Pendant
ce
temps,
dans
le
monde
réel,
il
en
va
un
peu
différemment
et
l’innovation
n’est
pas
toujours
accueillie
avec
la
joie
et
l’ardeur
qui
serait
pourtant
utile
à
son
développement.
J’en
veux
pour
preuve
la
récente
mise
sur
le
marché
d’un
nouveau
service
au
travers
des
intertubes
numériques
et
qui
vise
à
dématérialiser
ce
bon
vieux
testament
des
familles
qui
était
jusqu’à
présent
cantonné,
pour
ainsi
dire,
à
l’artisanat
local.
En
effet,
deux
frères
viennent
de
lancer«
Testamento
»,
un
site
qui
ne
vend
pas,
contrairement
à
ce
que
le
nom
pourrait
faire
penser
des
esprits
ludiques,
un
Mentos
d’Outre-‐Tombe,
mais
bien
la
possibilité
pour
tout
internaute
de
générer
son
testament
en
ligne,
en
tenant
compte
de
quelques
paramètres
personnels,
puis
de
le
soumettre
(ou
pas)
à
l’enregistrement
notarié.
Le
principe
est
simple
:
il
s’agit
de
proposer
une
aide
internet
à
la
rédaction
du
testament
olographe,
forme
la
plus
simple
et
la
plus
courante
des
testaments,
et
qui
consiste
en
un
document
manuscrit,
daté
et
signé,
et
que
tout
le
monde
peut
faire
et
conserver
chez
soi
sans
autre
forme
de
paperasserie
administrative
(Car
si,
si,
en
France,
des
actes
aussi
simples
peuvent
exister
sans
l’onction
–
souvent
extrême
–
de
l’administration,
même
si,
il
faut
bien
le
reconnaître,
ils
sont
de
plus
en
plus
rares).
Rassurez-‐vous,
ce
testament
olographe
ne
met
pas
en
danger
la
profession
des
notaires
puisque
dans
9
cas
sur
10
en
moyenne,
il
y
a
des
omissions,
des
ambiguïtés,
des
imprécisions,
des
petits
pâtés,
des
ratures,
des
trucs
et
des
machins
sujets
à
interprétations
qui
rendent
le
papelard
juridiquement
invalide
et
permettent
ainsi
de
renvoyer
la
famille
(et
le
mort)
dans
les
bras
des
Notaires,
qui
se
frottent
alors
les
mains
avec
la
componction
qu’une
perte
douloureuse
dans
les
familles
de
clients
accompagne
bien
évidemment.
Dans
le
cas
qui
nous
occupe,
le
document
produit
par
Testamento
permet
justement
d’éviter
ces
petits
tracas
(je
parle
des
pâtés
et
des
ambiguïtés,
hein),
en
produisant
un
résultat
juridiquement
valable.
Il
n’en
a
pas
fallu
plus
pour
observer
comme
une
petite
réticence
de
la
part
des
principaux
concernés
par
cette
innovation,
les
notaires.
Choqués
sur
le
fond
comme
sur
la
forme,
la
profession
vient
de
se
recroqueviller
sur
elle-‐même
après
un
petit
cri
strident
et
quelques
articles
bien
sentis.
4
décembre
42.
42
Eh
oui
:
franchement,
internautes
de
peu
de
foi,
imaginer
qu’on
pourra
ainsi
aider
les
gens
par
un
tel
service,
c’est
forcément
du
pipeau
!
Me
Laurent
Mompert,
porte-‐parole
du
Conseil
supérieur
du
notariat,
tempête
ainsi
:
«
Vendre
cette
démarche
juridique
comme
un
produit
fini
sur
Internet,
laisser
croire
aux
gens
à
cette
simplification
et
à
l’inutilité
des
conseils
de
l’officier
public,
c’est
dangereux,
contraire
à
la
déontologie,
inacceptable.
»
Ben
oui
quoi,
un
service
qui
se
simplifierait
par
internet
et
qui
obligerait
une
profession
à
se
remettre
en
cause
pour
se
concentrer
sur
sa
vraie
valeur
ajoutée,
c’est
inacceptable
!
Ne
l’acceptons
pas,
d’ailleurs
:
tout
le
monde
sait
qu’on
ne
peut
pas,
qu’on
ne
doit
pas
rédiger
un
testament
comme
on
achète
une
vulgaire
baguette
de
pain,
entre
deux
courses
et
dans
des
boutiques
interlopes
aux
pratiques
douteuses
!
Non,
môssieu,
le
testament,
c’est
un
truc
complexe
de
chez
complexe
avec
des
situations
familiales
tendues,
des
règles
bien
précises
et
un
besoin
évident
de
sur-‐mesure.
Bon.
Certes.
Mais
il
y
a
aussi
tout
de
même
un
paquet
de
cas
standards
pour
lesquels
un
testament
de
base
peut
très
bien
fonctionner,
et
on
comprend
qu’un
tel
service
internet
permettrait
de
démocratiser
le
testament
olographe
qui
pour
le
moment
est
surtout
réservé
à
une
faible
minorité
de
personnes.
Mais
non.
Il
ne
faut
pas.
C’est
mal.
Ce
serait
la
porte
ouverte
à
un
changement
de
routine
dans
laquelle
les
notaires
sont
maintenant
placés
depuis
quelques
siècles,
ce
qui
provoquerait,
à
n’en
pas
douter,
des
angoisses
et
des
ongles
cassés.
Évidemment,
on
retombe
ici
sur
la
sempiternelle
constatation
d’un
pays
sacrément
sclérosé
face
à
l’innovation
dont
se
gargarise
pourtant
François
Hollande.
Tout
comme
les
chauffeurs
de
taxi
qui
s’affolent
de
plus
en
plus
devant
les
VTC,
tout
comme
s’exciteront
sans
nul
doute
les
banques
centrales
à
mesure
que
les
crypto-‐monnaies
prendront
de
l’importance,
les
notaires
ne
supportent
pas
l’intrusion
des
nouvelles
technologies
dans
leur
petit
monde
douillet.
Soit.
Cependant,
on
peut
noter,
en
parallèle
à
la
réaction
outrée,
passéiste,
rigolote
et
parfaitement
inutile
des
notaires,
la
façon
très
particulière
que
les
médias
ont
choisie
pour
faire
mention
de
cette
nouveauté.
Si
l’article
du
Figaro
était
à
peu
près
neutre
(bien
que
donnant
une
parole
démesurée
aux
notaires
et
quasiment
rien
aux
entrepreneurs),
il
en
va
différemment
des
voix
officielles
de
la
République,
à
savoir
FranceTVInfo
et
FranceBleu
Le
premier
joue
gentiment
l’aspect
didactique
sur
le
mode
«
avant
d’aller
cliquer
bêtement
sur
ce
site
louche,
rappelez-‐vous
qu’il
vous
sera
difficile
de
vous
passer
de
notaire
»,
avec
cette
petite
pointe
subtile
de
dénigrement
qui
permet
de
bien
remettre
les
inventeurs/entrepreneurs
à
leur
place
de
vilains
méchants
qui
tentent
de
piquer
le
travail
des
officiers
de
la
République
haletante
et
égalitaire.
Le
second,
encore
moins
raffiné,
se
contente
dès
le
titre
de
poser
la
question
qui
tue
:
«
Le
testament
en
ligne
sert-‐il
à
quelque
chose
?
»
puisqu’après
tout,
comme
il
va
falloir
à
un
moment
ou
un
autre
voir
un
notaire
(mais
si,
puisqu’on
vous
dit
qu’il
faut,
même
quand
ce
n’est
pas
obligatoire),
hein,
bon,
après
tout,
pourquoi
se
cogner
les
intertubes
avec
des
clics
complexes
et
des
petits
caractères
flous
sur
des
écrans
qui
scintillent
?
Hein,
Mamie,
pourquoi
43.
43
tu
ne
laisses
pas
les
jeunes
jouer
à
Call
Of
Duty
tranquillement
au
lieu
de
mobiliser
connement
ta
machine
pour
entrer
ton
testament
standard
et
t’éviter
ainsi
une
péniblerie
au
notaire
du
coin
?
Pas
de
doute
:
si
le
corporatisme
fossilisé
des
notaires
ne
surprendra
bien
sûr
personne,
la
réaction
des
journalistes,
en
filigrane,
est
tout
aussi
charmante
et
parfaitement
alignée
avec
cet
état
d’esprit
si
français
face
à
l’innovation.
Si,
il
y
a
quelques
décennies
de
cela,
le
peuple
français
embrassait
l’innovation
à
bras
ouverts,
tout
indique
actuellement
que
sa
population
est
maintenant
persuadée
que
tout
changement
provoquera
des
heurts,
des
bosses
et
des
horions,
justifiant
dès
lors
impérativement
de
tuer
dans
l’oeuf
toute
velléité
d’amélioration.
Après
tout,
à
tenter
des
trucs
et
des
machins
comme
ça,
on
sait
ce
qu’on
perd,
ma
brave
dame,
mais
on
ne
sait
pas
ce
qu’on
peut
gagner,
alors
ne
faisons
rien
!
Principe
de
précaution
!
Hollande
est
amusant.
Avec
son
Concours
d’Innovation
Mondiale,
il
ne
se
rend
pas
compte
qu’il
ne
s’adresse
finalement
pas
du
tout
aux
Français.
Ceux
qui
innovent
sont
déjà
partis,
ceux
qui
restent
n’innovent
pas,
et
ceux
qui
tentent
d’innover
sont
minutieusement
pourchassés
par
les
corporations
zombies
et
les
rabats-‐joie
vendeurs
de
moraline
par
barils
entiers.
Pas
de
doute.
Ce
pays
est
foutu.
45.
45
http://www.leparticulier.fr/jcms/p1_1548970/le-‐e-‐testament-‐est-‐il-‐vraiment-‐utile
Le
e-‐testament
est-‐il
vraiment
utile
?
Un
nouveau
site
propose
de
rédiger
son
testament
sur
internet.
Un
service
payant
qui,
dans
certains
cas,
ne
dispense
pas
des
conseils
d'un
notaire.
Rédiger
son
testament
en
30
minutes
et
quelques
clics,
sans
consulter
de
notaire.
C'est
ce
que
promet
le
nouveau
site
internet
Testamento
pour
un
prix
allant
de
35
à
70
€.
L'internaute
doit
répondre
à
un
questionnaire,
puis
opter
pour
un
modèle
type
de
testament,
qui
est
ensuite
généré
en
PDF.
Il
est
alors
possible
de
l'imprimer
pour
le
conserver
ou
de
le
recopier
à
la
main
en
vue
de
l'envoyer
à
un
notaire,
qui
le
transmettra
au
Fichier
central
des
dispositions
des
dernières
volontés
(FCDDV).
L'établissement
d'un
acte
consignant
les
souhaits
d'une
personne
qui
veut
organiser
la
transmission
ses
biens,
après
son
décès,
n'exige
pas,
en
pratique,
la
présence
d'un
notaire.
Désigné
sous
le
titre
de
"
testament
olographe",
chacun
peut
coucher
lui-‐même,
par
écrit,
l'ensemble
de
ces
dernières
volontés.
Toutefois,
le
document
doit
alors
respecter
trois
conditions
pour
être
valide
:
il
doit
écrit
à
la
main,
daté
et
signé
(voir
:Comment
faire
pour
rédiger
soi-‐même
son
testament
?).
"L'ambition
de
Testamento
n'est
pas
de
concurrencer
les
notaires
mais,
au
contraire
de
trouver
des
partenaires
parmi
ces
professionnels",
indique
Virgile
Delporte,
cofondateur
du
site.
Selon
lui,
ses
principaux
clients
devraient
être
non
pas
des
familles
recomposées
ou
présentant
des
situations
complexes,
mais
plutôt
des
concubins
et
des
partenaires
de
PACS,
qui
ne
sont
pas
héritiers
l'un
de
l'autre.
Plus
généralement,
le
marché
visé
est
celui
des
30-‐50
ans
qui
totalisent
10
millions
de
personnes.
Face
aux
critiques
des
instances
notariales,
Virgile
Delporte
se
veut
rassurant
et
affirme
qu'il
apportera
aux
notaires
"une
nouvelle
clientèle",
différente
de
celle
qui
se
rend
habituellement
dans
leurs
études.
Stéphanie
Alexandre
4
décembre
957
556
visites
46.
46
http://www.contrepoints.org/2013/12/04/148722-‐linnovation-‐en-‐france-‐peut-‐deja-‐signer-‐son-‐testament-‐en-‐
ligne
L’innovation
en
France
peut
déjà
signer
son
testament
en
ligne
Publié
le
4
décembre
2013
Même
si
la
France
a
bien
des
problèmes
à
apprendre
à
lire
et
à
écrire
à
ses
enfants,
même
si
elle
n’a
pas
de
pétrole
(et
ne
veut
pas
trop
toucher
à
son
gaz
de
schiste),
il
lui
reste
toujours
ses
fertiles
idées,
maintenant
protégées
par
un
Patent
Troll
Pool
d’État
que
le
monde
nous
envie,
et,
surtout,
fortement
encouragées
par
un
Président
dynamique
qui
en
veut
toujours
plus.
Et
c’est
donc
dans
ce
contexte
que
le
président
pédalo-‐flambyste
a
lancé
à
Paris
le
Concours
d’Innovation
Mondiale
qui,
selon
lui,
doit
permettre
au
pays
de
retrouver
son
rang
dans
ce
domaine,
car
«
La
France
est
un
grand
pays
de
recherche
»
et
surtout
parce
que
mes
petits
amis,
nos
emplettes
sont
nos
emplois
pardon
«
L’innovation,
c’est
la
croissance
de
demain
»,
et
envoyez
la
Marseillaise,
à
vous
les
studios.
Manifestement,
François
Hollande
a
de
nouveau
chiqué
du
poil
de
licorne.
Pendant
ce
temps,
dans
le
monde
réel,
il
en
va
un
peu
différemment
et
l’innovation
n’est
pas
toujours
accueillie
avec
la
joie
et
l’ardeur
qui
serait
pourtant
utile
à
son
développement.
J’en
veux
pour
preuve
la
récente
mise
sur
le
marché
d’un
nouveau
service
au
travers
des
intertubes
numériques
et
qui
vise
à
dématérialiser
ce
bon
vieux
testament
des
familles
qui
était
jusqu’à
présent
cantonné,
pour
ainsi
dire,
à
l’artisanat
local.
En
effet,
deux
frères
viennent
de
lancer«
Testamento
»,
un
site
qui
ne
vend
pas,
contrairement
à
ce
que
le
nom
pourrait
faire
penser
des
esprits
ludiques,
un
Mentos
d’Outre-‐Tombe,
mais
bien
la
possibilité
pour
tout
internaute
de
générer
son
testament
en
ligne,
en
tenant
compte
de
quelques
paramètres
personnels,
puis
de
le
soumettre
(ou
pas)
à
l’enregistrement
notarié.
Le
principe
est
simple
:
il
s’agit
de
proposer
une
aide
internet
à
la
rédaction
du
testament
olographe,
forme
la
plus
simple
et
la
plus
courante
des
testaments,
et
qui
consiste
en
un
document
manuscrit,
daté
et
signé,
et
que
tout
le
monde
peut
faire
et
conserver
chez
soi
sans
autre
forme
de
paperasserie
administrative
(Car
si,
si,
en
France,
des
actes
aussi
simples
peuvent
exister
sans
l’onction
–
souvent
extrême
–
de
l’administration,
même
si,
il
faut
bien
le
reconnaître,
ils
sont
de
plus
en
plus
rares).
Rassurez-‐vous,
ce
testament
olographe
ne
met
pas
en
danger
la
profession
des
notaires
puisque
dans
9
cas
sur
10
en
moyenne,
il
y
a
des
omissions,
des
ambiguïtés,
des
imprécisions,
des
petits
pâtés,
des
ratures,
des
trucs
et
des
machins
sujets
à
interprétations
qui
rendent
le
papelard
juridiquement
invalide
et
permettent
ainsi
de
renvoyer
la
famille
(et
le
mort)
dans
les
bras
des
Notaires,
qui
se
frottent
alors
les
mains
avec
la
componction
qu’une
perte
douloureuse
dans
les
familles
de
clients
accompagne
bien
évidemment.
Dans
le
cas
qui
nous
occupe,
le
document
produit
par
Testamento
permet
justement
d’éviter
ces
petits
tracas
(je
parle
des
pâtés
et
des
ambiguïtés,
hein),
en
produisant
un
résultat
juridiquement
valable.
Il
n’en
a
pas
fallu
plus
pour
observer
comme
une
petite
réticence
de
la
part
des
principaux
concernés
par
cette
innovation,
les
notaires.
Choqués
sur
le
fond
comme
sur
la
forme,
la
profession
vient
de
se
recroqueviller
sur
elle-‐même
après
un
petit
cri
strident
et
quelques
articles
bien
sentis.
4
décembre
47.
47
Eh
oui
:
franchement,
internautes
de
peu
de
foi,
imaginer
qu’on
pourra
ainsi
aider
les
gens
par
un
tel
service,
c’est
forcément
du
pipeau
!
Me
Laurent
Mompert,
porte-‐parole
du
Conseil
supérieur
du
notariat,
tempête
ainsi
:
«
Vendre
cette
démarche
juridique
comme
un
produit
fini
sur
Internet,
laisser
croire
aux
gens
à
cette
simplification
et
à
l’inutilité
des
conseils
de
l’officier
public,
c’est
dangereux,
contraire
à
la
déontologie,
inacceptable.
»
Ben
oui
quoi,
un
service
qui
se
simplifierait
par
internet
et
qui
obligerait
une
profession
à
se
remettre
en
cause
pour
se
concentrer
sur
sa
vraie
valeur
ajoutée,
c’est
inacceptable
!
Ne
l’acceptons
pas,
d’ailleurs
:
tout
le
monde
sait
qu’on
ne
peut
pas,
qu’on
ne
doit
pas
rédiger
un
testament
comme
on
achète
une
vulgaire
baguette
de
pain,
entre
deux
courses
et
dans
des
boutiques
interlopes
aux
pratiques
douteuses
!
Non,
môssieu,
le
testament,
c’est
un
truc
complexe
de
chez
complexe
avec
des
situations
familiales
tendues,
des
règles
bien
précises
et
un
besoin
évident
de
sur-‐mesure.
Bon.
Certes.
Mais
il
y
a
aussi
tout
de
même
un
paquet
de
cas
standards
pour
lesquels
un
testament
de
base
peut
très
bien
fonctionner,
et
on
comprend
qu’un
tel
service
internet
permettrait
de
démocratiser
le
testament
olographe
qui
pour
le
moment
est
surtout
réservé
à
une
faible
minorité
de
personnes.
Mais
non.
Il
ne
faut
pas.
C’est
mal.
Ce
serait
la
porte
ouverte
à
un
changement
de
routine
dans
laquelle
les
notaires
sont
maintenant
placés
depuis
quelques
siècles,
ce
qui
provoquerait,
à
n’en
pas
douter,
des
angoisses
et
des
ongles
cassés.
Évidemment,
on
retombe
ici
sur
la
sempiternelle
constatation
d’un
pays
sacrément
sclérosé
face
à
l’innovation
dont
se
gargarise
pourtant
François
Hollande.
Tout
comme
les
chauffeurs
de
taxi
qui
s’affolent
de
plus
en
plus
devant
les
VTC,
tout
comme
s’exciteront
sans
nul
doute
les
banques
centrales
à
mesure
que
les
crypto-‐monnaies
prendront
de
l’importance,
les
notaires
ne
supportent
pas
l’intrusion
des
nouvelles
technologies
dans
leur
petit
monde
douillet.
Soit.
Cependant,
on
peut
noter,
en
parallèle
à
la
réaction
outrée,
passéiste,
rigolote
et
parfaitement
inutile
des
notaires,
la
façon
très
particulière
que
les
médias
ont
choisie
pour
faire
mention
de
cette
nouveauté.
Si
l’article
du
Figaro
était
à
peu
près
neutre
(bien
que
donnant
une
parole
démesurée
aux
notaires
et
quasiment
rien
aux
entrepreneurs),
il
en
va
différemment
des
voix
officielles
de
la
République,
à
savoir
FranceTVInfo
et
FranceBleu
Le
premier
joue
gentiment
l’aspect
didactique
sur
le
mode
«
avant
d’aller
cliquer
bêtement
sur
ce
site
louche,
rappelez-‐vous
qu’il
vous
sera
difficile
de
vous
passer
de
notaire
»,
avec
cette
petite
pointe
subtile
de
dénigrement
qui
permet
de
bien
remettre
les
inventeurs/entrepreneurs
à
leur
place
de
vilains
méchants
qui
tentent
de
piquer
le
travail
des
officiers
de
la
République
haletante
et
égalitaire.
Le
second,
encore
moins
raffiné,
se
contente
dès
le
titre
de
poser
la
question
qui
tue
:
«
Le
testament
en
ligne
sert-‐il
à
quelque
chose
?
»
puisqu’après
tout,
comme
il
va
falloir
à
un
moment
ou
un
autre
voir
un
notaire
(mais
si,
puisqu’on
vous
dit
qu’il
faut,
même
quand
ce
n’est
pas
obligatoire),
hein,
bon,
après
tout,
pourquoi
se
cogner
les
intertubes
48.
48
avec
des
clics
complexes
et
des
petits
caractères
flous
sur
des
écrans
qui
scintillent
?
Hein,
Mamie,
pourquoi
tu
ne
laisses
pas
les
jeunes
jouer
à
Call
Of
Duty
tranquillement
au
lieu
de
mobiliser
connement
ta
machine
pour
entrer
ton
testament
standard
et
t’éviter
ainsi
une
péniblerie
au
notaire
du
coin
?
Pas
de
doute
:
si
le
corporatisme
fossilisé
des
notaires
ne
surprendra
bien
sûr
personne,
la
réaction
des
journalistes,
en
filigrane,
est
tout
aussi
charmante
et
parfaitement
alignée
avec
cet
état
d’esprit
si
français
face
à
l’innovation.
Si,
il
y
a
quelques
décennies
de
cela,
le
peuple
français
embrassait
l’innovation
à
bras
ouverts,
tout
indique
actuellement
que
sa
population
est
maintenant
persuadée
que
tout
changement
provoquera
des
heurts,
des
bosses
et
des
horions,
justifiant
dès
lors
impérativement
de
tuer
dans
l’oeuf
toute
velléité
d’amélioration.
Après
tout,
à
tenter
des
trucs
et
des
machins
comme
ça,
on
sait
ce
qu’on
perd,
ma
brave
dame,
mais
on
ne
sait
pas
ce
qu’on
peut
gagner,
alors
ne
faisons
rien
!
Principe
de
précaution
!
Hollande
est
amusant.
Avec
son
Concours
d’Innovation
Mondiale,
il
ne
se
rend
pas
compte
qu’il
ne
s’adresse
finalement
pas
du
tout
aux
Français.
Ceux
qui
innovent
sont
déjà
partis,
ceux
qui
restent
n’innovent
pas,
et
ceux
qui
tentent
d’innover
sont
minutieusement
pourchassés
par
les
corporations
zombies
et
les
rabats-‐joie
vendeurs
de
moraline
par
barils
entiers.
Pas
de
doute.
Ce
pays
est
foutu.
49.
49
http://www.boursorama.com/actualites/le-‐e-‐testament-‐fait-‐grincer-‐les-‐dents-‐des-‐notaires-‐
a5c352a8d78b582f27dd935c2b058408
Le
e-‐testament
fait
grincer
les
dents
des
notaires:
Une
entreprise
privée
tente
de
se
glisser
sur
le
marché
prometteur
de
la
rédaction
de
testament
en
ligne
et
"réinventer
l'un
des
plus
anciens
outils
juridique
au
monde".
Mais
en
mettant
les
pieds
dans
le
plat
du
notariat,
le
site
iconoclaste,
baptisé
"Testamento",
crée
la
polémique.
4
décembre
30
429
896
visites
50.
50
http://www.reponseatout.com/actualites/decryptage/testamento-‐e-‐testament-‐comment-‐ca-‐marche-‐
a1011712
Testamento
:
l’e-‐testament,
comment
ça
marche
?
Lancé hier, le site internet Testamento propose aux internautes de concevoir en ligne
leur testament. Comment s’y prendre exactement ? Quels sont les pièges à éviter ?
Zoom sur un dispositif qui scandalise les notaires.
Les
notaires
sont
en
colère.
La
faute
à
Testamento,
un
site
ouvert
le
3
décembre
et
permettant
à
qui
le
veut
de
rédiger
son
testament
sur
internet.
Son
cofondateur,
Virgile
Delporte,
assure
qu’il
ne
tient
pas
à
concurrence
les
notaires.
Quelle
est
la
démarche
à
suivre
?
Quels
sont
les
avantages
et
les
inconvénients
de
la
rédaction
en
ligne
?
Réponses.
Testamento
:
la
rédaction
à
la
main
reste
indispensable
Le
service
coûte
entre
35
euros
(testament
«
express
»
en
trente
minutes)
et
70
euros
(version
plus
aboutie).
Pour
réaliser
son
e-‐testament,
il
suffit
de
s’inscrire
sur
Testamento
puis
de
répondre
à
quelques
questions
(sexe,
situation
martiale,
état
civil,
etc.)
qui
vont
permettre
à
un
logiciel
de
générer
un
modèle
personnalisé
de
testament.
Le
plus
:
la
garantie
d’une
valeur
juridique.
Le
testateur
évite
ainsi
les
imprécisions
ou
les
omissions.
Le
moins
:
l’internaute
devra
faire
simple
et
mettre
de
côté
les
problématiques
complexes.
Par
ailleurs,
le
site
est
pour
le
moment
réservé
aux
personnes
souhaitant
privilégier
leur
partenaire
de
vie
(mariés,
pacsés,
etc.).
Les
célibataires
et
les
veufs
ne
peuvent
donc
pas
créer
leur
e-‐testament.
Attention,
pour
être
valide,
le
testament
doit
être
entièrement
écrit,
daté
et
signé
de
la
main
du
testateur
(olographe),
indique
le
site
Service-‐public.fr.
La
présence
d’un
notaire
n’est
pas
obligatoire
lors
de
la
rédaction.
Pour
authentifier
le
document,
il
est
donc
nécessaire
de
recopier
le
modèle
enregistré
sur
le
site
«
intégralement
à
la
main
»,
précise
Testamento.
Testamento
:
l’e-‐testament
est-‐il
vraiment
utile
?
Deuxième
étape
:
conserver
précieusement
le
document
ou
le
faire
enregistrer
(conseillé)
par
un
notaire
partenaire
du
site
au
Fichier
central
des
dispositions
des
dernières
volontés
(FCDDV).
Testamento
rappelle
que
l’intervention
d’un
notaire
est
parfois
obligatoire
«
en
présence
de
biens
immobiliers
dans
la
succession,
pour
faire
établir
l'attestation
de
propriété
immobilière,
pour
obtenir
un
acte
de
notoriété
lorsqu'il
n'a
pas
été
possible
d'obtenir
un
certificat
d'hérédité
pour
prouver
sa
qualité
d'héritier
de
la
personne
décédée,
quand
il
y
a
un
testament
ou
une
donation
entre
époux.
»
Les
notaires
sont
nombreux
à
critiquer
le
dispositif.
«
Vendre
cette
démarche
juridique
comme
un
produit
fini
sur
internet,
laisser
croire
aux
gens
à
cette
simplification
et
à
l'inutilité
des
conseils
de
l'officier
public,
c'est
dangereux,
contraire
à
la
déontologie
»,
estime
Laurent
Mompert,
porte-‐parole
du
Conseil
supérieur
du
notariat,
cité
par
Le
Figaro.
Et
vous,
pour
ou
contre
l’e-‐testament
?
4
décembre
51.
51
http://www.20minutes.fr/economie/1259185-‐20131204-‐testamento-‐sadresse-‐vraiment-‐testament-‐ligne
Testamento:
A
qui
s’adresse
vraiment
le
testament
en
ligne?
Mis
à
jour
le
05/12/2013
Mathieu
Bruckmuller
Un
homme
avec
un
ordinateur.
PURESTOCK/SIPA
SOCIETE
-‐
Testamento.fr
ambitionne
de
«rajeunir
et
de
démocratiser
l’accès
au
testament».
L’initiative
n’est
pas
toujours
appréciée
chez
les
professionnels...
Faire
son
testament
en
ligne
en
30
minutes
chrono
à
partir
de
35
euros.
C’est
la
promesse
de
la
plateforme
www.testamento.fr,
ouverte
depuis
mardi.
«Alors
que
près
d’un
Américain
sur
deux
a
pris
ses
dispositions,
une
immense
majorité
de
la
population
française
reste
à
l’écart
de
cette
démarche
pourtant
indispensable
et
incontournable
pour
la
protection
des
siens.
Nous
voulons
rajeunir
et
démocratiser
l’accès
au
testament,
notamment
pour
les
concubins
et
partenaires
de
pacs,
qui
ne
sont
pas
automatiquement
héritiers
l’un
de
l’autre»,
assure
Virgile
Delporte,
le
cofondateur,
qui
rappelle
que
dans
l’Hexagone,
neuf
successions
sur
dix
se
font
sans
testament.
Trois
formules
de
35
à
70
euros
Pour
y
remédier,
Testamento
propose
trois
formules
de
35
à
70
euros.
Après
avoir
répondu
à
quelques
questions,
l’internaute
n’a
plus
qu’à
recopier
à
la
main,
dater
et
signer
le
document
afin
de
réaliser
un
testament
dit
olographe.
En
théorie,
il
peut
être
fait
seul
et
gratuitement.
Mais
«trop
souvent,
en
l’absence
de
conseils,
il
ne
respecte
pas
toutes
les
dispositions
légales
de
forme.
Il
peut
être
aussi
difficile
de
les
trouver
quand
la
personne
est
décédée»,
reconnaît
Maître
Maury,
notaire
à
Colombes
(Hauts-‐de-‐Seine).
5
décembre
24
950
165
visites
52.
52
http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20131204trib000799269/testament-‐en-‐ligne-‐les-‐
notaires-‐aimeraient-‐bien-‐l-‐enterrer.html
Testament
en
ligne?
Les
notaires
aimeraient
bien
l'enterrer
Dans
neuf
successions
sur
dix,
il
n'y
a
pas
de
testament,
ou
il
est
invalide.
Le
site
Testamento
propose
des
modèles
en
ligne.
Mais
cela
ne
plaît
pas
aux
notaires.
Un
nouveau
site
internet
propose
de
rédiger
en
ligne
son
"Testament
Express"
en
"trente
minutes
chrono"
pour
un
prix
allant
de
35
euros
à
70
euros.
Émoi
chez
les
professionnels.
Régler
votre
succession
en
trente
minutes
chrono
et
pour
une
somme
modique.
C'est
ce
que
propose
le
site
Testamento
depuis
mardi.
Les
successions
représentent
environ
60
milliards
d'euros
par
an,
mais
dans
neuf
cas
sur
dix,
elles
se
font
sans
testament.
Seulement
200.000
testaments
olographes,
c'est
à
dire
rédigés
de
la
main
de
la
personne
qui
prépare
sa
succession,
sont
enregistrés
chaque
année.
Les
autres,
qui
souffrent
souvent
d'une
trop
grande
ambiguïté
ou
de
manque
de
clarté
sont
pour
la
plupart
invalides.
Un
marché
de
10
millions
de
personnes
Flairant
un
filon,
Virgile
Delporte
a
créé
un
modèle
en
ligne
"garantissant,
selon
lui,
une
valeur
juridique".
Ainsi
est
né
Testamento,
le
site
internet
qui
pour
un
prix
allant
de
35
euros
à
70
euros
vous
offre
son
"Testament
Express"
en
"trente
minutes
chrono".
Libre
ensuite
à
la
personne
de
faire
enregistrer
ce
document
au
fichier
central
des
dispositions
des
dernières
volontés
(FCDDV)
tenu
par
les
notaires,
ou
tout
simplement
de
le
conserver
chez
soi.
Le
cœur
de
cible?
Les
30-‐50
ans
en
couple,
qui
représenteraient
un
marché
potentiel
de
10
millions
de
personnes,
selon
le
site,
cité
par
le
Figaro.
Les
notaires
ne
l'entendent
pas
de
cette
oreille
Évidemment,
l'idée
n'est
pas
du
tout
du
goût
des
notaires.
"Vendre
cette
démarche
juridique
comme
un
produit
fini
sur
Internet,
laisser
croire
aux
gens
à
cette
simplification
et
à
l'inutilité
des
conseils
de
l'officier
public,
c'est
dangereux,
contraire
à
la
déontologie,
inacceptable",
s'indignait
mardi
dans
les
colonnes
du
Figaro
Me
Laurent
Mompert,
porte-‐parole
du
Conseil
supérieur
du
notariat.
"On
ne
rédige
pas
un
testament
comme
on
achète
une
baguette
de
pain",
soulignait
quant
à
elle
Me
Barbara
Thomas-‐David,
notaire
à
Paris.
Les
situations
familiales
sont
de
plus
en
plus
complexes
et
nécessitent
souvent
du
sur-‐mesure",
complétait-‐elle.
A
noter
par
ailleurs
qu'en
France,
l'exercice
illégal
d'une
profession
juridique
est
répréhensible
devant
la
loi.
La
bonne
idée
de
Virgile
Delporte
pourrait
donc
bien
se
heurter
à
un
mur
légal.
5
décembre
5
047
066
visites
53.
53
http://www.liberation.fr/vous/2013/12/05/prendre-‐ses-‐dispositions-‐sur-‐internet_964456
Prendre
ses
dispositions
sur
Internet
Manquait
plus
que
lui
:
on
peut,
depuis
cette
semaine,
rédiger
son
testament,
oui
les
quelques
lignes
datées,
signées,
qu’on
laisse
à
ses
héritiers,
surwww.testamento.fr,
un
site
qui
en
assure
la
légalité,
contre
30
à
75
euros.
De
fait,
quand
on
fait
ça
seul
dans
son
coin,
le
résultat
est
souvent
inexploitable.
Sur
le
site,
l’internaute
remplit
un
questionnaire
puis
accède
à
un
testament
type
qu’il
recopie.
Il
peut
ensuite
le
déposer
chez
un
notaire
ou
le
garder
chez
lui.
Seuls
200
000
testaments
olographes
sont
enregistrés
tous
les
ans
en
France,
ce
qui
fait
peu
pour
le
nombre
d’habitants.
Mais
les
notaires
sont
furax
:
concurrence
déloyale,
marketing
d’actes
juridiques,
situations
familiales
complexes…
Ils
plaident
pour
le
«sur-‐mesure».
5
décembre
19
619
924
visites
54.
54
http://www.terrafemina.com/culture/culture-‐web/articles/34183-‐testamento-‐le-‐site-‐pour-‐ecrire-‐son-‐
testament-‐olographe-‐sur-‐internet-‐modeles-‐et-‐prix.html
Testamento
:
le
site
pour
écrire
son
testament
olographe
sur
Internet
(modèles
et
prix)
En
moins
de
30
minutes,
le
site
Internet
Testamento
propose
de
rédiger
son
testament
sur
Internet
pour
pas
cher,
cela
afin
de
protéger
ses
proches
en
cas
de
décès
et
d’économiser
un
passage
chez
le
notaire.
Le
tout
en
toute
légalité.
Petit
coup
de
tonnerre
sur
Internet
avec
le
site
Testamento
qui
propose
aux
particuliers
de
rédiger
un
testament
sur
Internet
en
moins
de
30
minutes
et
en
toute
légalité.
Cela
dans
le
but
de
protéger
ses
proches
en
cas
de
décès,
puisque
comme
le
rappelle
le
site,
lorsque
l’on
n’est
pas
marié,
le
conjoint
n’est
pas
automatique
l’héritier.
Comment
rédiger
son
testament
sur
Internet
?
Pour
cela
il
suffit
de
suivre
trois
étapes
très
rapide.
Tout
commence
évidemment
par
une
inscription
sur
le
site
Testamento,
puis
on
répond
à
quelques
questions
afin
de
générer
un
modèle
de
testament
et
on
recopie
le
tout
à
la
main
pour
obtenir
un
testament
olographe.
Le
site
propose
même
de
faire
enregistrer
ce
testament
par
un
notaire.
Niveau
prix,
il
faut
compter
jusqu’à
70
euros.
Ci-‐dessous,
vous
pouvez
découvrir
en
image
comment
fonctionne
précisément
ce
service
qui
fait
déjà
beaucoup
parler
de
lui.
Notons
tout
de
même
que
ce
service
ne
propose
pas
les
mêmes
explications
que
donnerait
un
notaire
lors
de
l’enregistrement
d’un
testament
et
qu’en
cas
de
situation
compliquée,
il
est
préférable
de
rencontrer
un
notaire
qui
ne
coûtera
pas
forcément
plus
cher.
5
décembre