3. PITCH PROCESS
1. Définir l’objectif (du projet / du client)
• Écoute / questions simples
• 1 phrase : « cette vidéo va annoncer la sortie
de notre nouveau produit X lors du prochain
festival YY »
• Utiliser des verbes d’action
3
4. PITCH PROCESS
2. Trouver / diagnostiquer le problème
• Qui ? : qui est l’audience ? Pourquoi cela va-t-il
les intéresser ?
• Quoi ? : quelles sont les principaux messages
à emporter ? Comment l’audience se sent elle
après (émotions) ?
• Comment ? : comment le dire ? Quel format ?
4
5. PITCH PROCESS
3. Rétrécir l’arbre des possibles / exploration
design
• Quels sont les paramètres créatifs ?
• À quoi cela devrait ressembler ?
• Éviter le langage spécifique
5
10. • L’Elevator pitch est une courte présentation de 30 à 60
secondes de ce que vous faites et pourquoi quelqu’un
devrait travailler avec vous.
• Le nom américain de cette approche se résume par une
conversation rapide qui permet de provoquer chez un
investisseur de l’intérêt pour votre projet d’affaires.
10
11. •L’Elevator pitch est régulièrement utilisé par les entrepreneurs
qui sont en recherche d’un financement auprès d’anges
financiers/investisseurs et VC pour leur «start-up».
• On oublie toutefois que l’Elevator pitch peut-être aussi utile pour un
entrepreneur ayant choisi le bootstrapping comme source de
financement.
• En effet, l’Elevator pitch peut vous aider à mieux structurer votre idée
et comprendre le coeur de votre entreprise.
• Il peut également vous permettre d’approcher des collaborateurs ou
partenaires pour mieux développer votre idée, vendre vos services ou
votre produit plus rapidement à des prospects intéressants, etc. 11
13. Imaginons par exemple que vous prenez l’ascenseur. Vous
reconnaissez la personne qui est à côté de vous. C’est une
personne bien placée et vous savez qu’elle pourrait vous
aider à atteindre plus rapidement certains objectifs en lien
avec la croissance de votre entreprise/projet. Cette
personne ne vous connaît pas toutefois et vous devez vous
démarquer rapidement avant d’arriver à l’étage souhaité.
Par où commencer ? Quels sont les éléments
importants à mentionner ? Plus précisément… qu’allez-
vous lui dire ?
13
15. 1. L’accroche (optionnel)
• L’accroche est une introduction qui consiste à attirer
l’attention. Elle est appelée «Grab» par les investisseurs.
Ex:
J’ai vu le PDG d’une compagnie de sécurité publique arriver avec
son casque et manteau de pompier lors de sa présentation
devant une assemblée d’investisseur. C’était approprié parce
qu’il était vraiment pompier et que c’était fait avec goût et
pertinence.
(NB : n’arrivez pas déguisés à un cocktail…:-)
15
17. 2.1 Problème
• Il s’agit du problème auquel votre solution ou vos services répondent. Il est conseillé de
le raconter comme une histoire ou encore trouvez une analogie. Le problème doit
être évident.
• Dikran Husseindjian propose aussi de faire référence à des statistiques.
Ex :
« Saviez-vous que chaque fois qu’une compagnie d’aviation demande à un pilote de voler
elle n’a pas de système pour savoir si les certifications du pilote ou le nombre d’heures
déjà travaillées sont en règles ? Cela a coûté plus de XXX$ en amendes et vols
retardés à ABC aviation l’an dernier ! »
Ou encore « Pouvez-vous croire que j’ai du aller 2 fois au garage pour des bris sur ma
voiture à cause du mauvais état des routes dans les 6 derniers mois et que personne au
ministère des transports ne peut savoir globalement où les routes doivent être réparées
en priorité, à chaque année ? » 17
18. 2.1.1 Situation actuelle
• La situation actuelle est ce qu’utilisent présentement vos clients. Si
vous vous adressez à un investisseur, vous pouvez mentionner que
les gens sont obligés d’utiliser des mauvaises solutions. Si vous
parlez à un prospect intéressant, il est conseillé de vous exprimer
sincèrement.
Ex :
« Présentement, la plupart des compagnies utilisent un système
maison sur Excel. Est-ce ce que vous utilisez ? »
Ou « Imaginez, pratiquement partout en Amérique du nord, on doit
analyser des tronçons de route en déviant la circulation et on ne peut
faire que 5 km d’analyse par jour en moyenne ! »
18
19. 2.1.2 Catégorie de compagnie
Il est conseillé de bien déterminer la catégorie de votre entreprise
pour permettre à votre client cible de comprendre le type de services
ou produits que vous offrez.
Pour connaître les catégories d’entreprises possibles, vous pouvez
par exemple regarder dans le registraire des entreprises du Québec
celles qui sont reliées à vos concurrents.
Outre les sites web de vos clients, les catégories affichées dans les
répertoires d’entreprises sur le web peuvent également vous
permettre de bien formuler cet énoncé.
19
20. 2.2 Votre solution
• La solution que vous offrez pour répondre au problème doit être évidente.
Que faites-vous exactement ? Qu’offrez-vous ? L’utilisation des termes
communs, faciles à comprendre, est conseillée.
Ex :
« Ma compagnie, XYZ tech, analyse la chaussée à partir d’un camion qui roule
à 100km/heure, jour ou nuit, au soleil ou sous la pluie. Pas de détours, pas de
temps perdu, pas d’erreurs »
20
21. 2.3 Avantages
• Quels sont les avantages d’utiliser vos services ou votre produit pour le client
? Il est conseillé d’utiliser des chiffres !! C’est ce que votre interlocuteur
retiendra et aura de la facilité à répéter à son réseau de contacts par la suite.
Ex :
« On a le résultat du test de gaz toxiques en 15 minutes au lieu de 6 heures et
pour 30% du coût » ou « En 18 mois, Bidule Airlines a évité de payer 475 000$
en heures perdues à ses pilotes grâce à nous »
21
22. 2.4 Différenciateur
• Il n’est pas vrai que l’on n’a pas de compétiteurs. Que ce soit des
compétiteurs directs ou indirects, on en a tous.
• Si vous n’êtes pas différent, pourquoi j’achèterais de vous ? Essayez de
démontrer votre niche ; vous compétitionnez où personne ne se trouve.
Ex :
« Contrairement aux firmes d’ingénieurs et contracteurs, nous ne vendons pas
des services de consultation mais bien un produit qui s’installe facilement sur
une flotte de camion existante. »
22
23. 3. Les appuis (optionnel)
Cette étape consiste à écrire ce qui peut ajouter de la valeur à
votre Elevator pitch. On parle évidemment de la crédibilité et du
modèle d’affaires.
• Pour la crédibilité, il peut s’agir par exemple des recommandations
faites par des clients ou encore des chiffres démontrant les
retombées de vos services ou de votre produit chez un client. Il
peut également être question de noms de personnes reconnues
qui vous appuient dans votre projet.
• Pour le modèle d’affaires, il s’agit d’expliquer brièvement comment
vous gagner d’argent avec votre produit.
23
24. 4- L’appel à l’action (obligatoire)
• Cette étape consiste à terminer l’Elevator pitch avec une phrase
qui invite l’investisseur à vous donner votre carte d’affaires ou à
poser une action, histoire de rester en contact avec vous pour
parler davantage de vos services ou de votre produit.
Ex :
« Nous serons à Montréal au début de la semaine prochaine. Puis-je
appeler votre adjoint–e pour trouver un moment idéal à votre agenda
pour que nous nous voyions plus longtemps afin que vous puissiez
décider si vous voulez essayer notre produit ? »
24