2. Plan de l’intervention
Introduction : les paradoxes de la prise en compte
de la jeunesse
Définitions de la jeunesse
Les grandes étapes de la prise en charge de la jeunesse
en France
Les évolutions des politiques nationales et locales
Les enjeux des politiques européennes
Conclusion
4. Les paradoxes de la prise en compte de la
jeunesse
Les événements des trois dernières années
Émeutes urbaines de l’automne 2005
Manifestations lycéennes de décembre 2008 et anti-CPE
printemps 2006
Prise de conscience accélérée de :
Situations de précarisation
Sentiment d’injustice chez les jeunes
Une ou plusieurs jeunesse(s)?
Des jeunes lycéens et étudiants d’une part? (avec une image
plutôt positive ou du moins légitime)
Et des jeunes de banlieue de l’autre? (avec une image de
jeunesse délinquante)
5. De nombreux discours politiques et médiatiques
Un intérêt politique majeur à tous les niveaux de
décision
Oscillation entre 3 figures
Jeunesse ressource
Jeunesse à protéger
Jeunesse menace pour l’ordre public
Avec des valences particulières en fonction des périodes/
des lieux considérés
6. Une fragmentation croissante des lieux de décision
Pas d’instance centrale spécialisée
Qui détermine les objectifs généraux des politiques de jeunesse en
France?
Tous les échelons de décision concernés
Europe : positionnement transversal
Etat : Education, justice
Régions : Apprentissage
Départements : dispositifs d’urgence (FAJ et FSL)
Communes : domaine socioculturel, sport…
Et de nombreuses compétences partagées, contractuelles
Les missions locales et plus largement l’emploi
La lutte contre la délinquance
Les actions « politiques de la ville »
La santé…
8. Les définitions de la jeunesse
Tradition américaine : à partir des années 60 > analyse des
faiblesses de l’autorité parentale et de l’émergence de la culture
juvénile (subculture). Déclin des analyses ∕∕ aux déclins des
mouvements contestataires
En Europe : années 60 > débuts de l’analyse sociologique de la
jeunesse. Plusieurs traditions
Britannique : découverte des jeunes prolétaires et de la
délinquance juvénile
La sous-culture est envisagée comme
une possibilité de négocier des espaces symboliques avec d’autres groupes
sociaux
un moyen de résister à la domination des classes sociales dominantes
9. Tradition française :
Dans les années 60 : des débats constants sur l’unité et
l’éclatement de la jeunesse (Maurin vs Bourdieu)
Années 90 : l’allongement de la jeunesse et la
déconnexion des seuils d’accès à l’autonomie
professionnelle, logement, mise en couple (Galland)
Une institutionnalisation du statut juvénile accentuée par
les institutions éducatives (Lahire)
Sociologie de l’expérience (la Galère, les lycéens, les
quartiers d’exile, Dubet)
10. L’influence des régimes d’Etat-providence sur la
définition des politiques de jeunesse
Dans les pays européens, la définition de la jeunesse comme
catégorie d’action publique apparaît très liée à la nature des
régimes d’Etat-providence :
Quand les régimes d’Etat-providence pratiquent une
distribution universelle des allocations
la définition de la jeunesse > un accent particulier sur les
accomplissements personnels et les parcours biographiques.
Quand les régimes d’Etat-providence sont moins protecteurs
la définition de la jeunesse apparaît sur-déterminée par les questions
d’accès à l’indépendance, en particulier économique.
11. Systèmes Pays Définition de Définition du Définition Objectif des
d’Etat- la jeunesse chômage des du politiques
providence jeunes problème d’emploi
Sous-protecteur EspagneIt Pas de définition Marché du travail Pb structurel Des réformes large
alie claire segmenté, pas de pour la
trajectoires reconnaissance
formelles d’un statut de la
jeunesse
Libéral/ UK Indépendance Dépendance/ Pb individuel Employabilité
minimal économique Exclusion
Centré sur France Conformation aux Qualifications/ Pb individuel Apprentissage
l’emploi All normes sociales Problèmes Formation
PB dominantes individuels professionnelle
Universel Dk, Développement “Pas prévu” Pb individuel Éducation et
Suède personnel (le jeune est dans le et structurel politique de la
système éducatif) jeunesse
12. II. Les grandes étapes historiques
de la prise en charge de la jeunesse
13. 1870-1958
Préoccupations :
hygiénistes,
morales,
de défense de la patrie,
oppositions catholiques/laïcs
Une prise en charge reposant essentiellement sur
Les œuvres et les mouvements de jeunesse
Patronages (1830)
Unions chrétiennes de jeunes gens et de jeunes filles (1867)
Colonies de vacances (1881)
Scoutismes (1910)
Jeunesses catholiques spécialisées : JOC (1926), JAC et JEC (1929)
Auberges de jeunesse (1929)
14. Communes et départements
Investis sous l’influence des philanthropes, du communisme municipal
bureaux de bienfaisance et d’hygiène municipal
Premiers corps d’inspecteurs de l’assistance publique
Grandes disparités (mise en œuvre et relation avec le secteur
associatif)
Etat progressivement + présent :
quadrillage du territoire, peu d’intervention directe
lois sur l’Ecole (1882) et la Conscription obligatoire et universelle
(1872)
Front populaire Léo Lagrange > sous secrétariat aux loisirs et aux
sports
Gouvernement de Vichy > secrétariat d’Etat à la jeunesse, Georges
Lamirand puis Georges Pelorson
A la libération > bureau des mouvements de jeunesse et de l’éducation
populaire, René Basdevant et Jean Guéhénno
15. 1958-1982
Préoccupations :
Générales : éradication de la pauvreté, modernisation du
territoire
Spécifiques : organisation de l’encadrement de la jeunesse
Organisations de jeunesse toujours importantes mais en
mutation
Professionnalisation
Cogestion jusqu’en 1966 puis prestations de service
Cofinancement des postes d’animateurs (FONJEP, 1964)
Rationnalisation de la profession d’éducateurs spécialisés
(convention collective, 1966)
16. Etat :
rationalisation de l’intervention
construction des équipements collectifs
intervention jeunesse adossée à la politique sociale et
à la politique culturelle
Communes :
Construisent leurs politiques dans les « interstices »
de l’intervention étatique
Développent fortement le secteur socioculturel
(MJC, Clubs Léo Lagrange, 1000 clubs)
En fonction des endroits, importance de la CAF, des
Centres sociaux
17. A partir de 1982
Préoccupations :
Générales : échec des politiques sectorielles > partenariat,
approche transversale
Spécifiques : chômage et délinquance des jeunes
Organisations de jeunesse en perte de vitesse
Recherche d’un second souffle : grands frères, associations de
jeunes
Multiplication des initiatives locales
Perte d’influence des fédérations nationales d’éducation
populaire
18. Etat
Des politiques de jeunesse de + en + issues des
politiques de la ville (DSQ, OPE, ZEP)
Volonté de lutter contre le chômage des jeunes
(Missions locales) et leur délinquance (CCPD)
Communes
Des politiques locales de jeunesse qui prennent de
l’envergure dans les grandes villes
Organisation du partenariat entre les différents
acteurs (jeunesse/ville/insertion/délinquance)
Réflexion plus systématique à partir des quartiers
politiques de la ville
19. III. Les enjeux récents des
politiques nationales et locales
de jeunesse
20. Evolution des domaines d’intervention
Le socioculturel déjà largement organisé
Un domaine systématisé progressivement à partir des années
1960
Une réponse souvent connexe à d’autres problèmes
Le travail salarié des femmes > couvrir le temps libre des enfants et
adolescents
Assurer la paix sociale dans les quartiers urbanisés > « blousons
noirs »
Aujourd’hui, prise en charge organisée, même dans les petites
communes
21. Que reste-il de la dimension sociale?
A partir du début des années 80 : des préoccupations
sociales à l’égard des jeunes
Chômage
Délinquance dans les banlieues
Des réponses multiples :
Missions locales, ZEP, politiques de la ville, opérations anti-été
chaud, conseils communaux de prévention de la délinquance
Approche globale, transversale, territoriale et collective
A partir du milieu des années 90 : d’influence de cette
dimension
Retrait progressif de l’Etat
Individualisation du traitement des populations
Mouvement de sanitarisation du social
22. 3 préoccupations
L’appel à la participation
Raisons :
les jeunes votent peu et se défient de la classe politique
se mobilisent dans le secteur associatif mais dans les associations
locales à fonctionnement horizontal
De ce fait, les municipalités multiplient les Conseils locaux de
jeunes
Limites
Initiatives formelles
Faible représentativité des jeunes concernés
Budgets exsangues
Thématiques de consultation étroites
Statut généralement consultatif
Faible prise en compte des recommandations des jeunes
23. La répression de la délinquance
Un phénomène ancien mais qui prend de l’ampleur depuis
une décennie
Organisé par l’Etat
Système de répression renforcé, surveillance plus organisée
Programmes d’action des préfets en région
Repris par les collectivités locales
Institutionnalisé par le la loi de mars 2007 sur le traitement de la
délinquance
Cible prioritaire : les jeunes issus de l’immigration catégorisés
de manière simpliste
Résultat d’une double évolution
L’individualisation des problèmes sociaux
Une société vieillissante, encline à se protéger
24. La santé
Un phénomène ré-émergent (préoccupations hygiénistes de la
fin du 19è)
Rappel : 85% des jeunes en bonne santé
Jeunes : les cibles principales des politiques de prévention,
notamment locales
Des jeunes sur exposés aux risques?
Des jeunes captifs des messages de prévention?
Expériences multiples : maisons de l’adolescence, réseaux locaux de
prévention et de promotion de la santé, PAEJ, prévention des
conduites de consommation à risque…
La jeunesse, part à la fois précieuse et dangereuse de la
population, soumise à une injonction de préserver son «
capital santé »
25. Evolution des échelons d’intervention
Dans un contexte général de perte de centralité de
l’Etat et de recherche de réduction des coûts
La jeunesse : une des cibles légitimes de l’intervention
des collectivités locales
La jeunesse > raccourci avec le dynamisme des élus
locaux > outil de construction territoriale
Evolution des modalités d’action publique > +
d’administrations de mission
Multiplication des politiques locales de jeunesse aux différents
échelons de décision
26. Les communes et les départements : les anciens
de la prise en charge
Des évolutions favorables
De nombreux services jeunesse permettant des actions
intégrées
Multiplication des délégations jeunesse depuis 95
de l’expertise à l’égard des questions de jeunesse
Meilleur affichage et renforcement de l’action globale
Travail en réseau toujours plus dense (s’appuyant
partiellement sur l’INJEP)
Une logique de territorialisation souvent très aboutie
(quartiers, unités territoriales)
27. Des interrogations néanmoins
Conséquences de la loi du 13/08/04 > transfert partiel ou
total de domaines qui relevaient de l’Etat
FAJ et FSL aux départements
Apprentissage aux régions
Missions locales et Civis, répartitions peu claires et concurrences
entre acteurs
Intéressant du point de vue de l’adaptation des dispositifs aux
réalités territoriales
Quid de l’importance accordée aux jeunes dans un contexte
de forte pression financière (notamment pour les Conseils
généraux)?
Risque d’accroissement des inégalités de traitement d’un
territoire à l’autre
28. Les « modernes » ou les politiques de jeunesse
saisies par les territoires émergents
Conseils régionaux
Développement d’initiatives, notamment en direction de
la participation des jeunes lycéens et apprentis
Les pays
Déploiement de politiques de promotion de la santé en
direction des jeunes
Les communautés de communes
Accroissement des compétences, notamment en direction
du transport, du logement et de la lutte contre la précarité
29. Des méthodes innovantes
Renouvellement de l’appel à la participation en
direction de nouveaux publics comme les apprentis
Appui sur des instruments comme le diagnostics
partagés dans le cas des pays ou le mainstreaming
dans le cas de l’Agenda 21 de l’agglomération
rennaise
Des politiques le + souvent contractuelles et
territorialisées avec un renforcement des
logiques multi-niveaux
30. IV. Enjeux des politiques de jeunesse au
niveau européen
31. Historique de la mobilisation européenne en
faveur de la jeunesse
Spécificités de la politique européenne de jeunesse :
Primauté du Conseil de l’Europe sur l’Union européenne
en matière de jeunesse
pas une tentative d’harmonisation ou de coordination de
politiques nationales existantes
conçue comme une politique européenne en tant que telle
jusqu’à la fin des années 80 > des institutions de
représentation et de participation des jeunes
émergence d’une sphère institutionnelle créant une communauté
de politique publique européenne
32. Au sein de l’Union européenne
Avec le Traité de Maastricht (1992), l’article 126
introduit une compétence partagée et subsidiaire en
matière de jeunesse
« la Communauté contribue au développement d’une
éducation de qualité encourageant la coopération entre Etats
membres et si nécessaire, en appuyant et en complétant leur
action tout en respectant pleinement la responsabilité des
Etats membres pour le contenu de l’enseignement et
l’organisation du système éducatif, ainsi que leur diversité
culturelle et linguistique »
La Commission présente un programme JEUNESSE pour
l’Europe III > un programme global ouvert aux enjeux des
pays de l’Est
33. Volet éducation
Socrates
1995 Volet
formation professionnelle
Leonardo
1994
Article 126 :
codécision
et majorité qualifiée Article 127 :
coopération
Volet jeunesse
Jeunesse pour l’Europe III
1995
34. 2001 : Un nouvel élan pour la jeunesse européenne
Les défis :
Le vieillissement de la population européenne
L’allongement de la jeunesse
La méfiance à l’égard des structures politiques
Le sentiment d’éloignement des centres de décision
Une nouvelle ambition :
Par la méthode de coordination ouverte, promotion de :
La participation des jeunes
L’information
Le volontariat des jeunes
Une meilleure connaissance du domaine de la jeunesse
35. Par le mainstreaming :
Une meilleure prise en compte de la jeunesse dans les
autres politiques publiques notamment dans
Éducation, apprentissage tout au long de la vie, emploi,
intégration sociale,
Lutte contre le racisme et la xénophobie,
Autonomie des jeunes
Instrument : le programme JEUNESSE
36. Vers une politique de jeunesse « intégrée »
« Après avoir développé une politique centrée sur les domaines
de compétence des ministres de la jeunesse (le ‘youth work’,
l’éducation informelle et non formelle, la citoyenneté active ...), le
moment est venu de développer des mécanismes
interministériels efficaces, afin de mettre en oeuvre une politique
de la jeunesse qui s’intéresse à tous les aspects essentiels du bien-
être des jeunes : l’éducation, l’emploi, l’inclusion sociale, la santé,
le logement, la lutte contre les discriminations, la culture, la
citoyenneté ... » (Mairesse, Forum 21, 2007, p. 47)
37. politique intégrée
de jeunesse
jeunesse éducation emploi santé autres
secteurs
Coopération et coordination sur les questions liées à la jeunesse:
Structures interministérielles et projets, coordinateurs de jeunesse
Plans jeunesse et initiatives politiques sur les questions de jeunesse
Projets conjoints et activités avec d’autres secteurs
Siurala, 2005, p. 12
38. Quelles tendances de la politique européenne de jeunesse?
de la participation politique au marché
Référentiel dit de « participation Référentiel dit de marché
politique »
Valeurs Citoyenneté politique Citoyenneté de marché
Politique > mode d’insertion dans Insertion sociale se fait par
la société l’économique (mobilité, employabilité)
Réponse universelle à la ? Réponse individualisée aux pbs
jeunesse > génération spécifiques des jeunes
Instruments/ Participation institutionnelle Partenariats techniques
recettes d’action (cogestion/consultation) Contractualisation
publique Soutien aux structures Soutien aux projets
représentatives Actions ciblées sur catégories
déterminées
Système d’acteurs Système fermé : représentation Système multi-niveau
politique Interactions fortes des sphères
Séparation entre sphères européenne, nationales et régionales
européenne et nationale
39. Conclusion générale :
des jeunes français particulièrement pessimistes
Des positionnements particulièrement préoccupants des jeunes
français à l’égard de la société et des institutions françaises
Une population qui se sent exclue par les autres générations
Une population qui doute de l’avenir qui lui est réservé par la société
française
Comment faire évoluer la prise en charge publique pour éviter ce
type d’éloignement?
Quand de multiples éléments relatifs à
La société
L’Etat-providence
La prise en charge publique
Les valeurs et les perceptions des jeunes
Concourent à cette distance?
40. Votre vision du futur
Je suis sûr d’avoir un bon
Mon futur est prometteur travail à l’avenir (%)
(%)
Danemark 60 60
USA 54 60
Suède 49 43
Chine 43 56
Allemagne 36 34
Espagne 32 36
France 26 27
Japon 5 9
Source : de Singly, 2007, p. 9.
42. Etes-vous prêts à payer pour les personnes âgées de votre pays?
France
11
Japon
15
Espagne
21
Pologne
24
Allemagne
25
Italie
25
Taïwan
27
Suède
27
Royaume-Uni
27
Etats-Unis
32
Finlande
34
Danemark
35
Estonie
36
Norvège
41
Inde
50
Russie
56
Chine
63
0 10 20 30 40 50 60 70
source : de Singly, 2007, p. 9
Notas do Editor
Jeunesse pour l’Europe I : 88-91 Jeunesse pour l’Europe II : 92-94 Ces 2 programmes visaient essentiellement à favoriser les échanges de jeunes Ce 3ème programme comporte 4 dimensions Améliorer la formation des porteurs de projets d’échanges Intégrer la dimension information Emergence d’un service volontaire européen Accent mis sur l’évaluation Socrates : reprend les programmes Erasmus, Linqua, Arion 3 axes prioritaires : la mobilité des étudiants et la promotion de la dimension européenne dans l’enseignement > (Erasmus) Le développement des partenariats européens dans l’enseignement scolaire (Coménius) Le développement d’actions transversales Leonardo : Formation professionnelle (Echanges de jeunes travailleurs, Comett, Force, Eurotecnet-Petra) Soutien à l’amélioration des systèmes de formation professionnelle Soutien à l’amélioration des activités de formation professionnelle Soutien au développement des compétences linguistiques, des connaissances et de la diffusion des innovations
La MOC est introduite au Conseil européen de Lisbonne en mars 2000, elle est dite stratégie de Lisbonne Plusieurs thèmes sont concernés : société de l’information, recherche, politique de l’entreprise, politique sociale, éducation Auxquels seront ajoutés : La lutte contre l’exclusion (Nice, décembre 2000) La protection sociale (Stockholm, mars 2001) L’environnement (Göteborg, juin 2001) MOC en matière de jeunesse : Sur proposition de la commission, le Conseil des ministres définit les thèmes prioritaires d’intérêt commun Chaque Etat nomme un coordinateur qui sera l’interlocuteur de la Commission Celui-ci transmet les initiatives politiques, les exemples de bonnes pratiques, les éléments de réflexion prospective La Commission européenne fait une synthèse et la soumet au Conseil des ministres Le conseil des ministres définit des orientations communes et établit des modalités de suivi Le Parlement et les jeunes sont consultés