1. 1 / LE JAPON, ENTRE MODERNITÉ ET TRADITION COURS REPOSANT SUR L’ÉTUDE DU DÉPARTEMENT DE HYOGO, AFFILIÉE AU DÉPARTEMENT D’INDRE-ET-LOIRE Au Japon, le lien entre modernité et tradition est-il un facteur de puissance ?
19. Le climat est très varié du fait de l'étirement du Japon de nord en sud 73% du pays est montagneux un archipel volcanique , situé sur l'« arc-de-feu » et, par conséquent, en zone sismique (1 500 chaque année ) les tempêtes tropicales et les cyclones (appelés typhons), surtout entre juin et octobre. En 2004, dix cyclones se sont abattus sur le Japon Peu de ressources naturelles plaine du Kantô (Tokyo) plaine d'Hokkaidō Un ensemble d’îles avec des baies profondes et abritées De nombreux ports Une ZEE importante : pêche Riziculture serre polyculture ATOUTS CONTRAINTES
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21. Le Japon, entre modernité et tradition Une population moderne ? Introduction : Lecture de la leçon pages 248 et 249
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23. Le Japon compte 127.7 millions d’habitants. Cette population nombreuse a terminé sa transition démographique (taux de fécondité bas, espérance de vie très élevée).
26. La société japonaise est ethniquement et linguistiquement très uniforme avec 99 % de la population parlant le japonais. Le 1 % restant étant constitué principalement de population d’immigrants venus de Corée et de Chine, ainsi que de la petite minorité indigène des Aïnus d’Hokkaido. En 2004, 19,5 % des Japonais avaient plus de 65 ans. La même année, il y avait moins de deux millions d’étrangers sur un total de près de 130 millions d’habitants.
40. La concentration des activités dans la mégalopole Les statistiques régionales du PIB indiquent que la région de Tokyo représente 31 % du PIB nationales et les régions d’Osaka et de Nagoya 24 % supplémentaires. Les trois régions des métropoles représentent ensemble 47 % de l’emploi total et la moitié de l’emploi du secteur des services du Japon. La région de Tokyo accueille plus de 80 % des sociétés étrangères et plus de 60 % des sièges sociaux des grandes sociétés japonaises. En dépit des mesures de décentralisation, elle continue d’exercer une force d’attraction irrésistible. La croissance de l’emploi dans la capitale a été deux fois plus rapide que dans l’ensemble du pays. D’une manière générale, les grands pôles industriels et tertiaires de la mégalopole continuent d’attirer les investissements étrangers et les populations japonaises. D’après Problèmes économiques , n° 2507, 12/02/1997
41. Concurrence et alliance : le mariage de raison P Pour grandir et durer, les groupes industriels sont de plus en plus tentés de s’allier dans certains secteurs, sans pour autant renoncer à une concurrence “amicale” dans d’autres. Selon les responsables du Miti (le ministère du Commerce international et de l’Industrie qui dirige la croissance économique du Japon), les zaibatsu vont faire l’objet d’une restructuration. (…) L’esprit “keiretsu” A titre d’exemple, Mitsubishi Motors, secteur automobile du conglomérat industriel du même nom, dont le champ d’action s’étend du commerce aux chantiers navals, pourrait bien perdre du terrain par rapport à Toyota, Nissan et Honda qui, pour survivre, ne tablent que sur les automobiles et luttent farouchement pour obtenir de minuscules parts de marchés. Voici donc qu’émerge la formule du keiretsu : dans notre exemple, Mitsubishi Motors s’associe à d’autres constructeurs automobile du monde (Daimler, General Motors) et même à des concurrents nationaux pour trouver un modus vivendi à même d’assurer sa survie. Les modalités de tels accords sont nombreuses : échanges de participations, joint-ventures pour le développement de nouveaux produits, cessions d’activités industrielles aux plus compétents et répartitions du marché que l’on peut considérer comme de véritables cartels. Gianfranco Modolo, La Republica, 8 novembre 1990
42. Modus vivendi est une expression latine qui signifie littéralement manière de vivre . On peut le définir comme un accord permettant à deux parties en litige de s'accommoder d'une situation, c'est-à-dire de trouver un compromis. Joint-ventures : Coentreprise Une entreprise commune , ou coentreprise , ou joint venture (terme anglais également utilisé en France) est créée par deux entreprises, ou plus, détenue à parts variables par ces dernières (égales ou non).
43. Définissez les mots suivants : zaibatsu, MITI, keiretsu Comment évoluent les groupes industriels japonais ? Concurrence et alliance : le mariage de raison Pour grandir et durer, les groupes industriels sont de plus en plus tentés de s’allier dans certains secteurs, sans pour autant renoncer à une concurrence “amicale” dans d’autres. Selon les responsables du Miti (le ministère du Commerce international et de l’Industrie qui dirige la croissance économique du Japon), les zaibatsu vont faire l’objet d’une restructuration. (…) L’esprit “keiretsu” A titre d’exemple, Mitsubishi Motors, secteur automobile du conglomérat industriel du même nom, dont le champ d’action s’étend du commerce aux chantiers navals, pourrait bien perdre du terrain par rapport à Toyota, Nissan et Honda qui, pour survivre, ne tablent que sur les automobiles et luttent farouchement pour obtenir de minuscules parts de marchés. Voici donc qu’émerge la formule du keiretsu : dans notre exemple, Mitsubishi Motors s’associe à d’autres constructeurs automobile du monde (Daimler, General Motors) et même à des concurrents nationaux pour trouver un modus vivendi à même d’assurer sa survie. Les modalités de tels accords sont nombreuses : échanges de participations, joint-ventures pour le développement de nouveaux produits, cessions d’activités industrielles aux plus compétents et répartitions du marché que l’on peut considérer comme de véritables cartels. Gianfranco Modolo, La Republica, 8 novembre 1990
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46. La place du Japon en Asie orientale Pays Place du Japon dans les investissements étrangers du pays Chine 3 Corée du Sud 1 Hog-Kong 2 Taïwan 1 Singapour 2 Indonésie 1
47. Le commerce extérieur du Japon 1974 1986 1995 Total des importations (en milliards de dollars) dont : 62 128 336 produits agricoles 26% 25% 22% produits énergétiques 40% 31% 16% minerais 14% 10% 6% Total des exportations (en milliards de dollars) dont : 55 211 443 machines 21% 35% 49% matériel de transport 24% 23% 23% acier 24% 9% 6% Principaux clients du Japon (en % des exportations du japon) CEE-UE 14% 16% 16% Etats-Unis 24% 39% 27% Asie 31% 30% 45%
48. Le rôle de l’Etat La phase de décollage de l’économie japonaise est marquée par l’unité entre le personnel politique et les dirigeants de l’économie. Pour susciter le développement économique, le Japon avait besoin de cadres qui soient formés, d’une infrastructure matérielle (routes, voies de chemin de fer) et de créer des entreprises industrielles. L’action de l’Etat s’exerça dans de nombreux domaines… Dès 1868, L’Etat envoya des Japonais à l’étranger pour étudier, invita des techniciens étrangers au Japon pour permettre le transfert des techniques étrangères. Mais c’est surtout l’aide à l’industrie privée qui fit l’originalité de l’action de l’Etat. Les formes d’aide aux entreprises furent diverses, allant de subventions aux prêts, en passant par des dégrèvements fiscaux. D’après L. Schwab et P. Thiercelin, L’économie du Japon, 1991
49. La recherche-développement au Japon Avec environ 3 % de son PNB consacré à la recherche-développement, le Japon occupe la première place parmi les pays développés. Il y consacre 350 milliards de francs par an, quatre fois plus que la France. En 1990, on comptait au Japon plus de 300000 chercheurs et ingénieurs de recherche contre 60000 en France. Plus de 80 % de cette recherche-développement est effectuée par les entreprises, alors qu’aux Etats-Unis et en France, l’Etat en finance la moitié ou plus. En outre, la recherche japonaise se délocalise pour utiliser les meilleures compétences là où elles se trouvent. Il y a 280 laboratoires de recherche japonais implantés à l’étranger, souvent associés aux plus prestigieuses universités comme celui de Nippon Electric Corporation à Princeton aux Etats-Unis. D’après J.-M. Bouisson, Futuribles, n° 216, 1997