L’hôtel Onomo Libreville a abrité l’exposition SIGNARES De Fabrice MONTEIRO du 1er Octobre 2012 au 1er Mars 2013.
Belgo-béninois de culture, Monteiro, ne s’orientait pas spécialement vers l’Art. Ingénieur industriel de formation puis mannequin de profession, il cultive habilités, savoirs et bagages pour la photographie sans pour autant s’y consacrer directement.
A la frontière entre photo-reportage et photo de mode, Fabrice Monteiro feinte et esquive, brillamment, toute stigmatisation pour laisser exprimer la pleine sensibilité d’une identité non conflictuelle.
De la petite côte du Sénégal vers les îles de Gorée et Saint-Louis les Signares inventèrent le « mariage à la façon du pays » à partir du XVII ème siècle. Ce mariage à caractère politique et économique, était réservé aux rares unions avec des occidentaux.Le nom de « signare » (du portugais « senhora » qui veut dire dame) était un véritable titre attribué aux femmes de ces unions coutumières ainsi qu’à leurs filles métisses.
Exposition de photos de Fabrice Monteiro à l'hôtel Onomo Libreville- Dossier de Presse
1. DOSSIER DE PRESSE
L’hôtel Onomo Libreville
Présente
SIGNARES
De
Fabrice MONTEIRO
DU 1er Octobre 2012 au 1er Mars 2013
La Sablière
Quartier Nouvelle Ambassade US
Libreville
BP 23791 Libreville
Tel : + 241 01 45 91 00
onomo.libreville@onomohotel.com
www.onomohotel.com
2. AVANT PROPOS 3
L’ARTISTE FABRICE MONTEIRO 4
LES SIGNARES 5
L’EXPOSITION SIGNARES 6
ONOMO VISUAL ART 8
ONOMO INTERNATIONAL 11
SOMMAIRE
2
3. AVANT-PROPOS
3
Ouvert en Janvier 2012, Onomo Libreville est le deuxième hôtel du nouveau
concept hôtelier d’Onomo International.
Des hôtels au cœur de l’Afrique, l’Afrique au cœur de l’hôtel est le credo de
cette nouvelle chaîne hôtelière.
Onomo se veut économique dans sa conception, interactif dans sa
communication, écologique dans son ambition et culturel dans sa vocation.
4. F a b r i c e
Monteiro, belgo-béninois de culture, ne s’orientait pas spécialement vers
l’Art. Ingénieur industriel de formation puis mannequin de profession, il
cultive habilités, savoirs et bagages pour la photographie sans pour autant
directement s’y consacrer.
Parcourant le monde dans le cadre de son activité modiste, il rencontre en
2007 le photographe new-yorkais Alfonse Pagano qui, rapidement devient
son ami et mentor pour une discipline à laquelle il l’initie. Sa force créative
assumée, il s’attèle à la construction d’un univers visuel à son image:
métissé.
A la frontière entre photo-reportage et photo de mode, Fabrice Monteiro
feinte et esquive, brillamment, toute stigmatisation pour laisser exprimer la
pleine sensibilité d’une identité non conflictuelle.
Profondément et génétiquement transculturel, il ne se laisse pas surprendre
par le clivage ou le parti-pris, mais cultive sa richesse caractéristique par la
projection d’un double regard sur les thématiques qu’il aborde.
http://fabricemonteiro.viewbook.com
4
L’ARTISTE FABRICE MONTEIRO
5. LES SIGNARES
5
De la petite côte du Sénégal vers les îles de Gorée et Saint-Louis les
Signares inventèrent le « mariage à la façon du pays » à partir du XVII ème
siècle. Ce mariage à caractère politique et économique, était réservé aux
rares unions avec des occidentaux. Il était reconnu comme valable par le roi
de France et l'église catholique et ne durait que le temps de la présence des
Européens dans la colonie. Il s’agissait d'unions libres entre femmes lébous
ou wolofs parfois faisant partie de l'aristocratie avec des cadres bourgeois
ou aristocrates français, anglais ou portugais. Ces mariages étaient donc
élitistes et avaient pour objet de construire en France et en Angleterre de
puissants réseaux d'affaires familiaux.
Le nom de « signare » (du portugais « senhora » qui veut dire dame) était
un véritable titre attribué aux femmes de ces unions coutumières ainsi qu’à
leurs filles métisses. Elles constituèrent la haute société de Saint-Louis et de
Gorée jusqu'au milieu du XIXème siècle. Celles-ci étaient réputées pour leur
beauté envoûtante et leurs richesses, qu'elles firent fructifier habilement.
Les enfants métis nés de ces unions prenaient le nom de leur père et
héritaient habituellement des biens de celui-ci dans le pays.
Cette pratique cessa avec la modernisation des conditions de vie de la
communauté blanche et la découverte de traitements préventifs des
maladies tropicales qui permirent aux européennes de suivre leur époux.
« Signare je chanterai ta grâce, ta beauté. Des maîtres de Dyong, j'ai appris
l'art de tisser tes paroles plaisantes. Paroles de pourpre à te parer, princesse
noire d'Elissa.»
Chantées par Léopold Sédar Senghor, ces femmes métissées de Gorée,
Saint Louis et de la Petite-Côte ont marqué de leur empreinte, l’histoire
coloniale du Sénégal.
6. 6
La série SIGNARES rend hommage à la beauté légendaire de ces femmes,
réputées hautaines et inaccessibles.
Suite à une rencontre fortuite avec la styliste Mame Fagueye Ba, Fabrice
Monteiro découvre les costumes des signares qu’elle avait réalisé pour les
besoins du film « les caprices d’un fleuve » de Bernard Giraudeau. Interpellé
par le rôle important que ces femmes ont joué dans l’Histoire du Sénégal,
l’artiste a souhaité le retranscrire en le restituant dans son contexte
historique, entre Gorée et Saint Louis.
L’art de Fabrice Monteiro consiste à restituer cette partie de la réalité
africaine en respectant son souci d’esthétisme perfectionniste.
L’image culturelle d’un peuple doit en effet correspondre à ses attentes et à
sa réalité, et non à des dogmes extérieurs cultivant l’uniformisation qui
prône des standards internationaux fades et sans âmes.
Selon lui la photographie doit avoir un sens et susciter la réflexion. Il cherche
à éviter un résultat caricatural, voire exotique, pire selon lui « ethnique ». En
quête d’une approche profonde, tentant d’aborder au plus près un regard
« intérieur » dans lequel n’importe quel sénégalais pourrait s’identifier.
Voilà ce que Fabrice Monteiro souhaite projeter dans sa création, et
SIGNARES ne déroge pas à la règle.
Seize œuvres sont réparties au niveau de la mezzanine de l’hôtel. Ces
photographies ont toutes été prises en 2011 à Saint-Louis et sur l’île de
Gorée au Sénégal. Les tirages sont réalisés aux encres pigmentaires et
présentés en contrecollé au format 120x80.
L’EXPOSITION SIGNARES
8. 8
L’hôtel Onomo est une fenêtre sur l’Afrique dynamique, ouverte aux
échanges et respectueuse de ses cultures. Hall, jardin, chambres sont des
lieux privilégiés qui donnent la parole aux artistes africains contemporains
– photographes, designers, décorateurs – et développent des partenariats
avec les principaux acteurs culturels.
”Dans le domaine culturel nous pensons qu’il est JUSTE de témoigner de la
diversité culturelle et de respecter le pays d’implantation.
La politique culturelle que Onomo va mettre en place est basée sur la création
contemporaine africaine et s’appuie sur l’image à travers des œuvres de
photographes et de cinéastes. Nous souhaitons offrir à nos clients le visage
d’une Afrique qui bouge, créative car nous sommes persuadés qu’un enjeu
important de la mondialisation se fera par le respect et la connaissance des
autres cultures.”
Philippe Colleu, Co Président Onomo International
« Onomo Visual Art » représente et concrétise la volonté et la philosophie
du groupe Onomo International. Il est le label culturel du groupe Onomo
International. Il promeut l’art lié à l’image, la photo et la vidéo d’artistes
contemporains africains.
Les objectifs étant de :
• Faire d’Onomo un espace de diffusion des photographes
contemporains africains,
• Faire d’Onomo un lieu de diffusion de films d’auteurs et des
vidéastes africains,
• S’inscrire dans le paysage artistique en partenariat avec les
structures artistiques et culturelles locales,
ONOMO VISUAL ART
9. Chaque hôtel Onomo prévoit d’exposer des artistes photographes durant
l’année à raison d’au moins deux expositions par an. La parole est donnée
aux photographes, cinéastes, vidéastes à la recherche d’un espace de
diffusion.
Le principe est d’avoir un échange équitable avec l’artiste. Les hôtels
Onomo mettent à disposition des espaces de diffusion privilégiés et
atypiques.
« Onomo Visual Art » n’impose pas de thématique. L’artiste présente la
série de photos de son choix. Un comité de sélection sera mis en place
pour étudier et valider la candidature pour tous les hôtels du groupe tous
les six mois.
« Onomo Visual Art » souhaite simplement montrer une Afrique dynamique
et tournée vers l’avenir. L’artiste sélectionné travaillera en lien avec la
chargée de développement culturel sur la scénographie et la production
des œuvres.
Afin d’être cohérent dans notre démarche, nous prenons soin de réaliser le
tirage des photographies et la production des supports sur place. Une
imprimerie de la place effectue le tirage des photographies en numérique
avec l’appui constant du photographe.
Les œuvres sont en dépôt vente. « Onomo Visual Art » prend en charge
les frais de production et de scénographie liés à l’exposition.
Cependant afin de financer les frais de productions des expositions
suivantes, 25% sur le montant total des ventes seront restitués à l’hôtel
exposant.
Les photographies seront numérotées et le tirage limité à 10 exemplaires
selon les formats retenus pour l’exposition.
9
10. Une collaboration tout au long de l’exposition est demandée au photographe
afin de participer et d’encourager la médiation avec la clientèle et le public
extérieur.
Une collaboration équitable donc, dans le plus grand respect des droits de
l’artiste.
Tout au long de l’année, des évènements culturels en lien avec l’image
ponctueront la vie de l’hôtel. L’intérêt étant d’être actif et de travailler en lien
avec les artistes et les structures locales.
« Onomo Visual Art » encourage la création et participe à l’actualité
artistique en soutenant la production et l’organisation d’une exposition dans
ses murs.
« Onomo Visual Art » souhaite devenir à long terme une vitrine de la
création et de l’art africain contemporain liée à l’image en Afrique.
10
11. Onomo International développe une hôtellerie simple, innovante,
écologique, technologique et culturelle en Afrique. Co présidé par Philippe
Colleu et Christian Mure, le groupe bénéficie de capitaux africains et
européens et soutient une ambition forte sur le continent africain. Deux
hôtels Onomo sont ouverts à Dakar et Libreville. Onomo Abidjan ouvre cette
fin d’année et celui de Bamako est en construction. Une vingtaine de
nouveaux projets sont à l’étude dont près de la moitié sont en cours de
négociation.
11
ONOMO INTERNATIONAL