1. COLBERT 2.0 - BILAN
Vous :
Gérard Manvuça
GROS BOULON
Lieu de relocalisation potentiel : Jura (39)
Votre interlocuteur unique relocalisation :
Pascal FORNAGE
pascal.fornage@direccte.gouv.fr
03 81 65 83 48
Synthèse :
Aucune des logiques de relocalisation renseignées ne dépasse 50%.
Le rapatriement de votre production en France ne semble pas relever d’un impératif stratégique à court terme. Cette situation pourrait
toutefois changer à l’avenir, notamment dans l’hypothèse où de nouveaux projets industriels ou commerciaux feraient varier votre
positionnement sur vos marchés.
Un diagnostic affiné de vos besoins peut être cependant obtenu en contactant votre interlocuteur dédié.
Vous avez obtenu le plus haut score sur la logique suivante et vous trouverez ci-dessous quelques bases d’information pour vous
permettre d’approfondir votre analyse :
Coûts cachés (46%)
Quelques exemples de relocalisation rattachés à cette logique :
Une entreprise du secteur de l’électronique a délocalisé ses moyens de production dans plusieurs pays. Face à des soucis
récurrents de non-conformité et des risques de copie des produits, elle a choisi de rapatrier la production en France afin
2. d’éliminer ses coûts. Certains coûts n’avaient pas été anticipés avant la délocalisation malgré une étude réalisée, notamment les
coûts liés aux contrefaçons.
Une entreprise développant des technologies vertes a rapatrié sa production en France pour optimiser les coûts liés à la
production et améliorer la rentabilité. Après avoir évalué la différence des coûts entre le pays où la production était fabriquée et
les coûts de production français, l’entreprise a pu noter que produire en France permettait de réduire les coûts logistiques
(stocks, livraison) pour une meilleure qualité et de diminuer ainsi le BFR.
Spécialisée dans le travail des métaux, une entreprise a réalisé une étude en interne afin de comparer les coûts de production
dans les pays asiatiques où elle produit et le coût attendu lors d’un retour en France. En automatisant son processus de
production, l’entreprise a pu obtenir le même coût de vente avec une production française. Les coûts de logistique s’en sont
trouvés largement réduits : coûts de livraison et de stockage diminués. Cette décision stratégique a permis à l’entreprise de
rester compétitive.
Dans le secteur de l’emballage, une entreprise a souhaité faire appel à un fournisseur français afin de faire face à des coûts
cachés inhérents à sa chaîne de valeur. Cette relocalisation lui a doublement profité : en amont de la chaîne de valeur pour
réduire les coûts de transport et de gaz, en aval de la chaîne de valeur pour ce qui correspond aux délais de livraison et aux
exigences attendues des clients. L’entreprise a pu rester compétitive (face à d’autres fournisseurs dont les prestations perdent
en gains de production) en assurant une certaine rentabilité.
La relocalisation en France a permis à une entreprise fabriquant des matériaux d’améliorer la logistique : réduire les coûts liés à
l’approvisionnement (transport et stockage), les délais de livraison et de fabrication. La recherche d’une meilleure qualité était
aussi recherchée et cela a été rendu possible par l’acquisition d’un site français où la production a désormais lieu.
La société opère dans le domaine des articles de sport. Suite à une réorganisation de la production, l’entreprise cherche alors
une solution pour pallier la surcharge des usines restantes tout en diminuant les coûts. Le recours à la sous-traitance asiatique
apparaît alors comme une solution idéale. Toutefois, l’entreprise a progressivement fait face à une diminution des avantages
comparatifs tirés de la délocalisation et d’un manque général de réactivité de sa chaîne de production (augmentation du coût du
travail en Asie, augmentation des coûts de transport, allongement du temps de développement de ses produits en raison d’allers-
retours entre ses différents sites de production). Les investissements de productivité, l’amélioration de la logistique et la
proximité géographique entre les sites de R&D et de production participent aujourd’hui à la restauration de la compétitivité de
l’entreprise en France.
Quelques bases informatives rattachées à cette logique :
Plan robotique : France Robots Initiatives
L'automatisation plus poussée de vos processus de production est essentielle dans la perspective d'une relocalisation en France
d'une partie de votre activité : elle est source de productivité accrue et de réduction des coûts de main d'oeuvre.La robotique
offre de ce point de vue des perspectives intéressantes. Elle sera la prochaine grande révolution industrielle. Le marché estimé
pour la seule robotique de service, est de 100 milliards d’euros en 2020. La robotique est une filière d'avenir au croisement de
plusieurs secteurs : mécatronique, électronique, optronique, logiciel embarqué, énergie, nanomatériaux, intelligence artificielle,
connectique, etc. Elle a vocation à investir tous les domaines : transport, industrie, logistique, agriculture, santé, etc. La France
se fixe pour objectif de compter parmi les nations leader de la robotique, de développer une offre mondiale en matière de
cobotique et de machines intelligentes et d’accroître ses parts dans un marché en forte croissance dans les années à venir. Le
plan France Robots Initiatives vous apportera la connaissance de la filière et des possibilités d'accompagnement des PME et
ETI innovantes, en passant par le soutien à la formation et à la R&D.
http://www.dgcis.gouv.fr/secteurs-professionnels/plan-national-pour-la-robotique-france-robots-initiatives
Rapport sur le financement des PME-ETI en France
L'information sur le financement des entreprises est stratégique, notamment pour l'entreprise qui décide de relocaliser un site en
France. On observe une tendance longue de renforcement régulier de la part des fonds propres dans le bilan des PME-PMI. La
distribution des crédits bancaires à ces mêmes entreprises, si elle a connu un fléchissement pendant la crise, a repris un rythme
de croissance. Au total, les PME-PMI ainsi que les ETI ont préservé, malgré la crise, une situation en termes de bilan et de
trésorerie tout à fait acceptable et même plus favorable que celle de la plupart de leurs concurrentes européennes. Le rapport
permettra aux investisseurs d'apprécier les facteurs de cette sécurité financière procurée par un implantation en France.
http://www.economie.gouv.fr/files/files/directions_services/mediateurducredit/pdf/Rappor_Financement_PME-ETI_2011.pdf
3. Guide pratique pour mettre en œuvre les solutions d’authentification des produits manufacturés
Des pertes de chiffre d’affaires à court terme, et une atteinte à l’image de la marque à plus long terme, ont un coût pour
l’entreprise. Ce guide, destiné aux entreprises, présente différentes solutions de protection envisageables contre la contrefaçon.
Il vous permettra de disposer d'informations sur les dispositifs technologiques servant à marquer les produits pour les
différencier d'éventuelles contrefaçons, afin d'aider le contrôleur, et éventuellement l’utilisateur final, à distinguer le vrai du
faux et à contribuer à la constitution de la preuve.
http://www.dgcis.gouv.fr/guide-pratique-pour-metre-oeuvre-solutions-dauthentification-des-produits-manufactures
Chaînes logistiques multimodales dans l'économie verte : quelles actions pour quels résultats ?
La logistique multimodale a pour but de gérer les flux de matières et de biens, intégrant la présence de plusieurs modes de
transport différents. Elle est essentielle pour une entreprise ayant un projet de relocalisation valorisant de façon importante les
opportunités de gains de coûts et de temps dans les déplacements de personnes et de produits, notamment quand les séries
fabriquées évoluent fréquemment. L'étude vous propose un plan d’actions pour le développement de votre logistique
multimodale : elle vous permettra de dégager vos priorités d’actions relatives à la logistique multimodale et d'en mesurer les
principaux impacts environnementaux et socio-économiques.
http://www.dgcis.gouv.fr/etudes-et-statistiques/chaines-logistiques-multimodales-dans-leconomie-verte-mars-2013