L’objectif de cette formation est de comprendre les enjeux de la mise en place de sciences et recherches participatives, à partir d'exemples concrets. Puis de faire un panorama d'outils collaboratifs permettant la mise en oeuvre de projets participatifs (outils de stockage, partage, prise de note, écriture, mindmap, planification, gestion collaborative,…) https://scienceouverte.unistra.fr/agenda/evenement/news/fr-formation-recherches-participatives-enjeux-et-outils-numeriques/
2. Objectifs de la formation
Après une introduction aux sciences ouvertes et aux sciences participatives, nous nous poserons les
questions suivantes :
dans quelle mesure sciences ouvertes et sciences participatives sont-elles articulées aujourd’hui ?
Peut-on parler d’appropriation des savoirs ouverts ?
Quelles relations peut-on observer entre les savoirs académiques, les savoirs professionnels et les
savoirs d’expérience ?
Nous nous appuierons sur l’analyse de dispositifs actuels et identifierons les outils disponibles pour les
chercheurs et leurs enjeux en termes de rapport aux sciences.
3. Contexte
« Les relations de la science avec la société se sont profondément modifiées au cours de
l’histoire. A partir des années 70, la notion de progrès est réinterrogée face aux nouveaux
défis environnementaux et sanitaires. Ceci met aujourd’hui au premier plan les questions
posées par les citoyens aux chercheurs et aux institutions de recherche, ainsi que le besoin
des chercheurs de faire comprendre la nature et l’importance de leur démarche à
l’ensemble de la société. Le COMETS affirme ici qu’il y a urgence à construire une relation
de confiance entre les citoyens et les scientifiques. Deux voies sont abordées : celle des
sciences participatives et celle d’un dialogue science-citoyens renouvelé. »
cnrs.fr/comets, 25 juin 2015
4. Contexte
« La voie des sciences participatives, en grand développement aujourd’hui grâce à internet, associe
les citoyens amateurs aux activités scientifiques pour la collecte des données et parfois la co-
création ou l’interprétation des résultats. Il en résulte un apport mutuel considérable, d’une part
pour l’enrichissement de la production des connaissances, d’autre part pour la formation des
citoyens aux méthodes et à l’esprit scientifique. Cette voie encourage les vocations pour les sciences
chez les jeunes. Le COMETS formule des recommandations portant sur l’encadrement des pratiques
des réseaux amateurs, sur l’importance de la validation des résultats, sur le respect de l’anonymat
lorsqu’il s’agit de données privées, enfin sur le statut et la reconnaissance dus aux contributeurs. »
cnrs.fr/comets, 25 juin 2015
9. Université de
Strasbourg
Une longue présence des sciences au cœur de la ville, portée
par une politique de diffusion des savoirs très active :
• Jardin botanique (1619)
• Musée zoologique (1804 – cabinet Herrmann, 1988)
• Planétarium universitaire (1981)
• Un centre de CSTI devenu « Jardin des sciences » en 2008
• Nouveau planétarium et rénovation du musée zoologique
(2020-22)
9
La Science ouverte à l’Université de Strasbourg
Introduction générale
La Science ouverte à l’Université de Strasbourg
10. Université de
Strasbourg
Une volonté d’avoir une approche critique de la recherche et de
s’interroger sur le rapport entre sciences et société :
• Gersulp (1973) – Groupe de recherche sur l’étude des sciences
et techniques en société
• Un master Sciences et société (1993)
• Vice-présidence Sciences en société depuis 2009
• Vice-présidence déléguée à la Science ouverte depuis 2017
• Lancement d’une Maison pour la science en Alsace (2012)
10
La Science ouverte à l’Université de Strasbourg
Introduction générale
La Science ouverte à l’Université de Strasbourg
11. Université de
Strasbourg
Un site de premier plan en matière d’édition scientifique et de
documentation :
• Les bibliothèques de l’université (31 bibliothèques)
• Une bibliothèque nationale et universitaire
• Des presses universitaires (PUS) fondées en 1919
• Une URFIST (Unité Régionale de Formation à l'Information
Scientifique et Technique)
• Un Schéma Directeur de la Documentation en Alsace (SDDA)
qui a financé des actions de structuration au niveau alsacien
11
La Science ouverte à l’Université de Strasbourg
Introduction générale
La Science ouverte à l’Université de Strasbourg
12. Université de
Strasbourg
Des évolutions récentes allant dans la direction de la Science
ouverte (1/2) :
• Une archive institutionnelle propre à l’université (UnivOAK),
couplée aux données de la recherche
• Un passage des PUS à l’OpenEdition (livres & revues)
• Un service d’appui aux données de la recherche
• Des formations dédiées à la science ouverte par l’URFIST
12
La Science ouverte à l’Université de Strasbourg
Introduction générale
La Science ouverte à l’Université de Strasbourg
13. Université de
Strasbourg
Des évolutions récentes allant dans la direction de la Science
ouverte (2/2) :
• Des programmes de recherche et sciences participatives
sporadiques
• Un comité d’éthique pour les chercheurs
• La rédaction (en cours) d’un schéma stratégique visant à mieux
articuler CSTI, Open Access & Edition, sciences participatives et
actions Sciences / Société
13
La Science ouverte à l’Université de Strasbourg
Introduction générale
La Science ouverte à l’Université de Strasbourg
14. Université de
Strasbourg
Une définition « strasbourgeoise » de la Science ouverte, qui tient
compte de l’histoire et des forces en présence :
• Open Access
• Open Data
• Open Edition
• Co-construction des savoirs et interfaçage entre monde
académique, milieux éducatifs et société civile
• Sciences & recherches participatives
• Responsabilité sociétale et éthique de la recherche
14
La Science ouverte à l’Université de Strasbourg
Introduction générale
La Science ouverte à l’Université de Strasbourg
16. Les sciences ouvertes à l’université de Strasbourg
et le lien aux sciences participatives
17. Université de
Strasbourg
19/09/2019
Open science et diffusion des savoirs
L’OpenScience transforme les circuits de diffusion des savoirs en ouvrant l’accès aux
publications et aux données à tous (ou presque). De ce fait, elle impacte la diffusion et la co-
construction des savoirs.
La CSTI en a pris acte et a intégré cette dimension à sa stratégie
nationale (2017).
18. Université de
Strasbourg
19/09/2019
Open science et diffusion des savoirs
La diffusion de la science et de ses résultats en-dehors du milieu académique passent désormais par :
- Le développement de plateformes et d’outils interactifs de médiation scientifique
- L’utilisation des résultats et des données de la recherche dans un but pédagogique ou didactique
- La création d’espaces et de temps de rencontre pluriels entre scientifiques, citoyens, société civile et
monde économique
- Un rapport renouvelé entre culture, arts et science (notamment patrimoine scientifique)
- Une place accrue de la formation à et par les sciences dans la formation des enseignants et par des actions
en mode projet touchant à la fois les élèves, leurs enseignants et leurs parents.
A l’Unistra, une politique ambitieuse portée :
• Par le développement de la plateforme de médiation des savoirs OSCAHR ;
• Par le soutien aux actions pédagogiques et de médiation des sciences et savoirs (Jardin des
sciences, Maison pour la science)
• Par l’action convergente de différents acteurs (JdS, MSA, bibliothèques, URFIST, PUS)
19. Université de
Strasbourg
19/09/2019
Open science et recherches participatives
L’Open Science pose aussi l’ouverture à la société dans l’épistémologie et la méthodologie de la science.
Elles permettent notamment un changement du regard porté par les citoyens sur la science.
Le rapport de François Houllier (2016) sur les pratiques de recherche participative en France
montre que le terrain est déjà largement exploité par les organismes de recherche (INRA,
INSERM, IRD…) et par certaines disciplines (sciences sociales, linguistique, sciences du vivant…).
20. Université de
Strasbourg
19/09/2019
Open science et recherches participatives
A l’Unistra, une politique portée par :
• Par le lancement d’un appel à projet de science citoyenne et participative (IdEx, juillet 2019, doté de 100k€)
Premiers lauréats : SigiAl (histoire médiévale) ; Médiations numériques et service aux personnes fragiles
(ergonomie informatique).
• Par le développement de dispositifs participatifs autour des grands enjeux sociétaux et scientifiques, associant les
milieux scientifiques, économiques, artistiques et la société civile (ex : Forum des religions)
Inspirations et partenariats : Université de Lausanne et Collaboratoire, INRA et OpenINRA, Muséum National d’Histoire
Naturelle (MNHN) et programme Vigie-Nature, Vigie-Ciel
La construction de programmes de recherche participative (citizen science) doit se faire là où cela fait sens pour la
recherche.
Elle peut prendre deux formes principales : collecte de données ou co-construction du projet de recherche.
Elle suppose :
- Le développement de collaborations structurées et formalisées entre la recherche académique et la société civile,
- D’être soutenues par des méthodologies partagées et clairement établies, par des outils appropriés et par une
convention-cadre garantissant l’intégrité de la recherche et les prérogatives de l’une et l’autre des parties.
44. Université de
Strasbourg
La Science ouverte à l’Université de Strasbourg44
ART et CULTURE
Supplementary elements
Sciences physiques
(nanomagnétisme, physique des particules, microscopie
électronique, photonique, holographie, informatique
géométrique et graphique – conception de capteurs et
caméra ultra-rapide, astrophysique)
– arts & culture visuelle – épistémologie – Open science
Sophie Hedtmann et Emeline Dufrennoy
49. Sciences participatives : qu’est-ce que c’est ?
Parfois appelées sciences citoyennes ou sciences collaboratives, les
sciences participatives dans le domaine de la biodiversité
regroupent principalement « des programmes de collecte
d’informations impliquant une participation du public dans le
cadre d’une démarche scientifique » (Collectif national des
Sciences Participatives).
Apparues dans les pays anglo-saxons au début du XXe siècle, les
sciences participatives sont arrivées en France en 1989 avec le
premier observatoire coordonné par le MNHN, le Suivi Temporel
des Oiseaux Communs (STOC). Depuis, plus de 200 projets ont vu le
jour sur des centaines d’espèces, aussi bien à l’échelle nationale
que locale.
54. « Les sciences participatives sont définies comme les formes de production de connaissances
scientifiques auxquelles des acteurs non scientifiques-professionnels, qu’il s’agisse d’individus ou de
groupes, participent de façon active et délibérée (rapport Houllier).
La littérature distingue différents niveaux de participation, de l’information à la capacitation
(empowerment) [Arnstein 1969].
Les sciences participatives se déclinent au pluriel. La grande diversité de disciplines, de sujets,
d’acteurs, de méthodes et de finalités ne peut conduire à l’élaboration d’une définition unique et
consensuelle, qui en réduirait le champ et la portée. »
Rapport Houllier, 2016
55. Quatre niveaux de participation peuvent être distingués (Muki Haklay) :
56. « L’idée de «sciences citoyennes» recouvre elle aussi plusieurs acceptions.
Elle désigne d’abord des sciences auxquelles contribuent des citoyens amateurs avec
des professionnels de la recherche. On l’entend aussi comme les sciences ayant des
vertus citoyennes, au service de la société dans leur organisation et leur
fonctionnement (réf COMETS).
Le terme « science citoyenne » a été forgé par Alan Irwin en 1995 dans son ouvrage
Citizen Science où il explique comment on peut accumuler des connaissances sur
l’environnement à partir d’expériences individuelles rapportées par un grand nombre
de personnes.
A peu près à la même époque, aux Etats-Unis, le terme «sciences citoyennes» se
réfère à la participation du grand public à la recherche. »
Rapport Houllier, 2016
57. « Si les expressions de sciences participatives, sciences citoyennes, sciences collaboratives sont récentes, la
participation du public ou du moins de certains publics à la prospection, à la récolte de données,
d’échantillons, à la connaissance ce n’est pas d’hier et remonte en Europe, au moins pour la botanique, au
XVIe siècle.
Dans les sciences citoyennes, un vaste réseau de personnes collaborent. Les participants fournissent
données expérimentales et des installations pour les chercheurs, posent de nouvelles questions et
co-créer une nouvelle culture scientifique. Bien qu'ils ajoutent de la valeur, les volontaires acquièrent
nouveaux apprentissages et compétences et mieux comprendre le travail scientifique
de manière attrayante. À la suite de cette ouverture, mise en réseau et transdisciplinaire
scénario, les interactions science-société-politique sont améliorées, ce qui conduit à une plus grande
recherche démocratique fondée sur des preuves et une prise de décision éclairée. »
58. « Aujourd’hui cependant, sous la rubrique des sciences citoyennes ou des sciences participatives semblent
aujourd’hui s’épanouir de véritables success stories, recensées dans un rapport récent sur « Les sciences
participatives en France ».
Derrière les catégories de « science citoyenne », de « data citizenship », d’épidémiologie populaire, de
FabLab, Living Labs, et autres tiers lieux, plates-formes d’échanges ou de dispositifs d’inclusion des savoirs
autochtones, s’étale un ensemble diversifié d’initiatives et d’activités, plus ou moins organisées et
formalisées, dans lesquelles sont engagés des « non-experts », contribuant (à des niveaux et des degrés
variés) aux processus de mise à l’agenda, de prise de décisions, de conception de politiques et de production
de connaissances à propos de la science et de la technologie.
En somme, si la participation aux décisions et aux politiques de la science et de l’innovation semble être
limitée, la participation à la production de données et de connaissances semble bel et bien vivante. »
Rapport Houllier, 2016
59. Les sciences participatives se déclinent au pluriel :
- diversité de disciplines,
- de sujets,
- d’acteurs,
- de méthodes
- et de finalités
Cette diversité est caractéristique des sciences participatives ; elle est aussi une composante intrinsèque de
leur intérêt.
Elle se manifeste par une sémantique non stabilisée et par la prolifération de typologies qui ambitionnent de
décrire le phénomène. Pour autant, force est de constater que les acteurs impliqués n’ont pas toujours
conscience de cette diversité.
=> Rapport Houllier
60. Les connaissances scientifiques sont définies comme des connaissances validées par les pairs selon
des normes de preuve en usage dans les communautés de recherche (réfutabilité, reproductibilité,
etc.).
Les connaissances scientifiques se distinguent des savoirs (savoirs d’action, savoir-faire, savoirs
d’expérience, etc.) qui sont généralement non codifiés et liés à des situations locales.
Dans certains projets, l’un des enjeux des sciences participatives est de croiser les connaissances
scientifiques et des savoirs locaux, dans l’esprit de la démarche de croisement des savoirs et des
pratiques développées par ATD Quart Monde [Tardieu, 2012].
Rapport Houllier, 2016
61. « La participation est définie comme la compétence des citoyens ou des groupes à être concernés de
manière directe par un problème et mobilisés par leur volonté de mieux connaître des phénomènes qui les
concernent, ou d’agir sur leurs conditions propres ou sur leurs environnements proches ou lointains.
La littérature distingue différents niveaux de participation, de l’information à la capacitation (empowerment)
[Arnstein 1969].
Cette définition large regroupe toute une série d’activités qui font l’objet d’au moins autant d’appellations. La
diversité des termes utilisés est en effet un symptôme des dynamiques en cours et du foisonnement des
approches. »
Rapport Houllier, 2016
62. « En anglais, une liste non exhaustive comprend les expressions suivantes : citizen science (activités de
recherche scientifique auxquelles des citoyens contribuent activement par un effort intellectuel ou par
l’apport de connaissances pertinentes, d’outils ou de ressources), collaborative science, public engagement
(implication de spécialistes sur la base de l’écoute, de la compréhension et de l’interaction avec des non
spécialistes), participatory research, community based research, crowdsourcing, crowdcrafting, participatory
experiments, collective intelligence, volunteer computing, human sensing [Socientize 2014]. En français, on
retrouve les mêmes expressions, traduites ou non.
Au Canada, où ces recherches s’appuient sur une longue tradition de soutien institutionnel, l’expression «
sciences participatives » n’est pas ou peu utilisée mais les expressions telles que « l’engagement
communautaire » et « la recherche partenariale, pour et avec la société civile », font désormais partie du
lexique. »
Rapport Houllier, 2016
64. Pour construire ces typologies, plusieurs critères peuvent être combinés :
• Objectifs (apprentissage, évolution des pratiques, éclairage des politiques publiques, capacitation des publics,
résolution de problèmes, contribution à une aventure scientifique, etc.) ;
• Formes d’engagement (bénévolat, rémunération, durée précise ou non, individuel ou collectif, etc.) ;
• Rôles des différents participants (problématisation, établissement du protocole, collecte, analyse,
interprétation, etc.) ;
• Publics visés (novices, spécialistes, étudiants, grand public, etc.) ;
• Échelle du projet (locale, moyenne, globale) ;
• Type de protocole (donnée opportuniste, fréquence de relevés imposée, nécessité ou non d’un préalable à
l’observation, etc.). Rapport Houllier, 2016
65. Cette typologie s’appuie principalement sur le rôle des publics et sur l’échelle du projet :
Rapport Houllier, 2016
73. Université de
Strasbourg
« En Alsace, une Maison habitée pour transformer l’enseignement des sciences »
https://theconversation.com/en-alsace-une-maison-habitee-pour-transformer-
lenseignement-des-sciences-92488
La Maison pour la science en Alsace
74. Université de
Strasbourg
« En Alsace, une Maison habitée pour transformer l’enseignement des sciences »
https://theconversation.com/en-alsace-une-maison-habitee-pour-transformer-
lenseignement-des-sciences-92488
La Maison pour la science en Alsace
75. Université de
Strasbourg
Dépasser le “modèle du code”
De la diffusion des savoirs aux biens communs
La science comme bien commun : quelles pratiques de chercheur.e.s ?
80. Appropriation des savoirs ouverts
« Le projet « Appropriation du savoir ouvert » consiste à étudier les usages sur les
plateformes d’OpenEdition et s’intéresse d’une façon large au processus d’appropriation
de ces contenus : de l’accès à la lecture, de la citation académique à toutes les formes de
reprises, évocations, commentaires.
« Appropriation du savoir ouvert » vise à mettre au point des indicateurs qualitatifs et
quantitatifs pour étudier la propagation et l’appropriation des savoirs scientifiques dans
différents espaces publics numériques.
À terme, il permettra de proposer une évolution des standards bibliométriques vers des
métriques alternatives en cours d’émergence, prenant en compte à la fois les usages de
citation et de lecture.
82. Outils collaboratifs de recherche
• Outils de stockage et de
partage de fichiers
• Outils d’écriture
collaborative
• Outils de brainstorming
collectif
• Outils de gestion de
projets
• Outils de gestion
d’agendas
• Outils de planification de
réunions
• Outils de réunions à
distance
Source : formation Marie-Laure Malingre et Alexandre Serres – URFIST Rennes (2014-2016)
85. •Quelques définitions du travail collaboratif :
–« un travail qui n'est plus fondé sur l'organisation hiérarchisée
traditionnelle, et plus spécifiquement un nouveau mode de travail où
collaborent de nombreuses personnes grâce aux technologies de
l'information et de la communication » (Wikipedia).
–« Le travail collaboratif est une situation dans laquelle plusieurs agents
(dit partenaires) décident de coopérer, c'est-à-dire de produire et d'utiliser
l'intelligence collective, dans le but de résoudre en commun un problème »
(F. Aidouni).
Quelques définitions
Source : https://www.sites.univ-
rennes2.fr/urfist/ressources/outils-de-travail-collaboratif
86. Le travail coopératif
Source : https://www.a-
brest.net/IMG/pdf/Guide_pr
atique_du_travail_collaborat
if.pdf
p.9
89. 89
• Très grande diversité des outils collaboratifs :
– Fonctions collaboratives dans la plupart des outils actuels
d’internet
• Principaux critères de typologies:
– Fonction principale
– Rapport au temps : outils synchrones / asynchrones
– Rapport à l’espace : outils présentiels / à distance
– Coût : gratuits / payants
– Implantation : en ligne / en local
– Nature du code : open source / propriétaires
Diversité et typologie des outils
90. 90
Source : Guide pratique du travail collaboratif
Typologie selon la fonction principale
91. 91
Source : Guide pratique du travail collaboratif
Typologie selon dimension spatio-temporelle
de communication
92. 92Source : Guide pratique du travail collaboratif
Typologie des outils selon leurs fonctions
102. Références
https://www.participation-et-democratie.fr/sciences-citoyennes
http://institut.inra.fr/Partenaires/Sciences-et-societe/Toutes-les-actualites/Livre-Blanc-Prendre-au-serieux-la-societe-de-la-
connaissancealliss
http://www.cnrs.fr/comets/IMG/pdf/comets-avis-sciences_citoyennes-25_juin_2015.pdf
Gilles Bœuf, Yves-Marie Allain et Michel Bouvier, « L’apport des sciences participatives à la connaissance de la biodiversité
en France », La Lettre de l’OCIM [En ligne], 144 | 2012, mis en ligne le 01 novembre 2014, consulté le 15 juillet 2019. URL :
http://journals.openedition.org/ocim/1119 ; DOI : 10.4000/ocim.1119
http://www.sciences-participatives.com/Rapport
https://www.mnhn.fr/fr/participez/actualites/open-portail-sciences-participatives
Le Crosnier Hervé, Neubauer Claudia, Storup Bérangère, « Sciences participatives ou ingénierie sociale : quand amateurs et
chercheurs co-produisent les savoirs », Hermès, La Revue, 2013/3 (n° 67), p. 68-74. URL : https://www.cairn.info/revue-
hermes-la-revue-2013-3-page-68.htm
Hubert Bernard, Aubertin Catherine, Billaud Jean-Paul, « Recherches participatives, recherches citoyennes ... une clarification
nécessaire », Natures Sciences Sociétés, 2013/1 (Vol. 21), p. 1-2. DOI : 10.1051/nss/2013078. URL :
https://www.cairn.info/revue-natures-sciences-societes-2013-1-page-1.htm
https://sciencescitoyennes.org/reaction-de-sciences-citoyennes-a-la-publication-du-rapport-sur-les-sciences-
participatives/?highlight=sciences%20participatives
https://sciencescitoyennes.org/la-fsc-depose-un-cahier-dacteur-dans-le-cadre-de-la-mission-sciences-participatives/