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Sobriété dans nos modes de vie : un choix ?

  1. La pauvreté en Wallonie et en Belgique Conférence Liège Créative – 16 février 2023 Sobriété dans nos modes de vie : un choix ?
  2. Introduction : diversité des mesures de pauvreté Angles d’approches divers : • Conditions de vie vs ressources (ex. revenus) • Inégalité relative (entre qui?) vs pauvreté absolue • Misère vs précarité (gradient sans coupure claire) Sources de données mobilisées • Enquêtes (SILC): comparaison européenne possible, mais échantillon (erreur d’échantillonnage => difficultés à mesurer des évolutions conjoncturelles, à travailler au niveau local ou d’une sous-population très précise: ex. enfants de 0 à 5 ans). • Données administratives : définition institutionnelle (=> pas toujours adaptée, comparaison internationale difficile), mais chiffres précis (possibilité de travailler au niveau local, d’analyser des petites évolutions). Ne JAMAIS confondre réalité et statistiques!
  3. Mesurer le niveau de vie à travers le revenu-équivalent Revenu net total du ménage (salaires, revenu de l’activité indépendante, allocations, pensions, revenu du patrimoine…) divisé par le nombre d’unités de consommation (UC). Cela permet de prendre en compte les économies d’échelles : un ménage de 4 personnes n’a pas besoin du même revenu que 4 ménages d’une personne mais a besoin d’un revenu plus élevé que celui d’un ménage d’une personne. Par convention : UC du ménage = 1 (1er adulte) + 0,5 (adultes) + 0,3 (enfants < 14 ans) Deux critiques : • Hypothèse d’un niveau de vie identique pour tous les membres du ménage (gestion interne du budget du ménage variable selon les ménages, enfants en garde partagée…) • Caractère conventionnel de l’échelle d’équivalence (mais il y a quand même une base empirique).
  4. Taux de risque de pauvreté : un seuil conventionnel Le taux de risque de pauvreté est défini comme la part de la population dont le revenu équivalent est inférieur à 60% du revenu équivalent médian du pays. En Belgique, selon l’enquête SILC 2021 (revenus de 2020), le seuil de pauvreté s’élève à 1 293 € net par mois pour un isolé ou de 2 715 € pour un ménage composé de 2 adultes et de 2 enfants de moins de 14 ans. Le taux de risque de pauvreté (SILC 2021, revenus de 2020) est de : • 17,3% en Wallonie • 7,8% en Flandre • 25,4% à Bruxelles • 12,7% en Belgique
  5. Taux de risque de pauvreté : évolutions 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40% 45% 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 Wallonie Bruxelles Flandre Belgique Les taux de risque de pauvreté sont globalement stables partout. Les différences entre Régions sont significatives. Une rupture de série (recours aux données administratives pour certains revenus, refonte du questionnaire et de la pondération) peut expliquer en partie la baisse du taux en Wallonie en 2019.
  6. Persistance de la pauvreté dans le temps Le taux de risque persistant de pauvreté: pendant au moins deux des trois années précédentes. La pauvreté est très majoritairement durable et rarement passagère : en Wallonie, entre 8 et 9 pauvres sur 10 sont dans une situation de pauvreté persistante. 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% Belgique Wallonie Flandre Bruxelles Taux de risque persistant de pauvreté Taux de risque de pauvreté
  7. Privation matérielle et sociale, selon les items, en Wallonie 2021 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% I n t e r n e t C h a u s s u r e s V o i t u r e C h a u f f a g e P r o t é i n e s A r r i é r é v ê t e m e n t s n e u f s R e t r o u v e r d e s a m i s L o i s i r r é g u l i e r D é p e n s e p e r s o . M e u b l e s V a c a n c e s É p a r g n e Taux de privation (moyens financiers insuffisants) Autre raison de l'absence dubien Les items de privation matérielle et sociale permettent de voir la part de la population wallonne qui vit dans un ménage qui n’a pas accès à certains biens ou services. Pour le calcul des privations, seuls l’absence pour des raisons financières (en vert) est prise en compte. Les autres raisons (en mauve), qui peuvent relever d’un choix ou d’une autre contrainte (ex. absence de permis de conduire), ne le sont pas.
  8. Privation matérielle et sociale selon les ménages en Wallonie 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40% 45% P o p u l a t i o n t o t a l e P r o p r i é t a i r e L o c a t a i r e I s o l é < 6 5 a n s I s o l é > 6 5 a n s 2 a d u l t e s < 6 5 a n s 2 a d u l t e s > 6 5 a n s M o n o p a r e n t a l 2 a d u l t e s e t 1 e n f a n t 2 a d u l t e s e t 2 e n f a n t s 2 a d u l t e s e t 3 e n f a n t s o u + Le taux de privation matérielle et sociale est défini comme la part de la population qui doit faire faire à au moins 5 privations sur les 13 items identifiés (voir slide précédente). La fréquence de la privation ne touche pas tout le monde de la même manière…
  9. Taux d’(E)RIS chez les 18-64 ans : comparaison entre régions Le taux d’aide sociale: part de la population qui bénéficie d’un revenu d’intégration (RIS) ou d’une aide équivalente (ERIS). Seuls les 18 à 64 ans sont pris en compte. Grandes différences entre Régions, qui ont tendance à s’accroitre. 3,40% 5,94% 1,02% 2,32% 0,0% 1,0% 2,0% 3,0% 4,0% 5,0% 6,0% 7,0% 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 Wallonie Bruxelles Flandre Belgique
  10. Taux d’aide sociale (RIS, ERIS, GRAPA) en Wallonie selon l’âge On observe des différences importante de recours à l’assistance sociale entre classes d’âge. Les jeunes étant bien plus contraints à y recourir que les plus âgés. Ces différences ont tendance à s’accroitre au fil des années. Précisons que la GRAPA (Garantie de Revenu Aux Personnes Agées) est plus facile d’accès que le RIS (pas de condition de disponibilité pour travailler par exemple), ce qui peut expliquer le taux plus élevé pour les plus âgés. 0,0% 1,0% 2,0% 3,0% 4,0% 5,0% 6,0% 7,0% 8,0% 9,0% 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 18-24 25-44 45-64 65+ Total
  11. Taux d’(E)RIS : cartographie • Les zones les plus pauvres sont les villes, en particulier dans le sillon industriel (ex. Mons, La Louvière, Charleroi, Namur, Huy, Liège, Verviers). • Certaines zones rurales éloignées (ex. Sud des Provinces de Hainaut et de Namur, Ouest de la Province de Luxembourg) sont aussi touchées par la pauvreté. • Les zones les plus riches sont le Brabant wallon l’Est de la Province de Luxembourg et les communes périurbaines (ex. Jurbise, communes autour de Namur, Neupré). • L’opposition entre centres-villes pauvres et communes périurbaines riches est aussi valable pour l’ensemble de la Belgique.
  12. Taux d’(E)RIS : cartographie locale • L’opposition entre centre-ville pauvre et zones périurbaines aisées se retrouve aussi au sein des villes. • On l’observe par exemple à Namur. La part de la population qui perçoit un revenu d’intégration y est très élevée dans le centre historiques et les quartiers urbains. Elle y dépasse souvent les 10%. Au contraire, dans les quartiers aisés plus périphérique et les villages aux alentours, la part de bénéficiaire d’un (E)RIS est très faible.
  13. Taux d’(E)RIS : cartographie locale
  14. Pour en savoir plus Tableau de bord de la pauvreté en Wallonie – édition 2022: https://www.iweps.be/publication/tableau-de-bord-de-la-pauvrete-en-wallonie/ Walstat : https://walstat.iweps.be/walstat-accueil.php# Iweps, page indicateurs statistiques : https://www.iweps.be/indicateurs-statistiques/
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