12. C’est la beauté de ton sourire qui
m’a fait signe au bon moment…
13. J'ai tenu ta main... Je savais que
ta maladie ne serait pas un
obstacle à mes sentiments,
14. et je t’avais promis de ne
jamais te laisser, quoiqu’il
arrive…
15. J’ai admiré ton courage, ton combat,
mais j’ai vu aussi tes forces
t’abandonner, ton corps se révolter,
16. je n’avais plus rien à te
prouver, plus rien à espérer, juste
t’accompagner, c’est tout…
17. Mes dernières paroles furent « Je
t'aime ». Tu as souri et tes yeux
se sont fermés...
18. Ce même jour, j'étais informé que
Maman était atteinte elle aussi du
même mal. Son calvaire allait durer
trois mois. Je suis resté nuit et jour à
ses côtés, jusqu'à ce qu'à son tour,
elle me quitte...
19. Je n'attends plus rien de
personne, les attentes font
toujours mal et la vie est
beaucoup, beaucoup trop
courte,
20. et ni le soleil, ni la
mort ne peuvent se
regarder fixement…
21. Tu as rejoint ta sœur Carole,
Maman, Gérard et tant d'autres.
Tous les soirs je vous cherche à
travers les étoiles mais je ne vois
rien. Désespérément rien...
22. Le présent n’étant pas à la hauteur
du passé, j’ai parfois très envie de
vous rejoindre, mais
23. ta filleule, Sibyl m'a dit : « quand tu
souris mon Papa, c'est toute la
maison qui rit ». Alors je garde
toujours une douleur au fond de mon
sourire...