SlideShare uma empresa Scribd logo
1 de 10
Baixar para ler offline
Polytech' Orléans




     BRAHIMM AIT BIHI, Anojan JEYANATHAN
               5 ème année SNM



Etude d’un emboutissage en axisymétrie et
             en modèle 3D.




                               Année 2007-2008
                 Responsable : Jean-Luc DANIEL
Introduction :


       Le but de ce travail est d’étudier la simulation de l’emboutissage d’une tôle. Pour ce
faire, nous allons comparer plusieurs modélisations afin de déterminer les critères les plus
pertinents à retenir. Deux cas seront envisagés ici : dans un premier temps nous travaillerons
en axisymétrique, puis dans un second temps nous perdrons une géométrie 3D.
Ces deux modèles seront à la fois traités en implicite et en explicite


           Problème 2D axisymétrique


       L’emboutissage est constitué d’un flan bloqué par un serre flan, d’une matrice qui est
fixe et d’un poinçon, comme le montre la figure ci-dessous.




                                Modélisation en axisymétrique.

       Le poinçon et la matrice sont les outils. Ils sont donc considérés comme des éléments
rigides indéformables (Analytical Rigid). Le serre-flan sera modélisé selon une condition aux
limites d'encastrement au bout de la tôle. Ainsi, on ne maillera que le flan par des éléments de
coque, conformément à la géométrie de celui-ci (épaisseur négligeable).
Données du problème :
      Caractéristiques du flan : Diamètre : 59.18 mm
                                      Epaisseur : 0.85 mm
       Acier : Elastique : E = 206,8 Gpa, υ = 0,3
                Loi plastique :




Cette loi de matériau correspond à la loi de Ramberg-Osgood suivante:




                                   avec K=500MPa et n = 0,2
      Caractéristiques outils:
               Poinçon : Diamètre : 50.8 mm
               Matrice : Diamètre : 59.18 mm
               Coefficient de frottement : 0,2
   Nous avons procédé, comme nous l’avions précisé dans l’introduction, à plusieurs
simulations. Dans un premier temps, nous nous sommes placés en Implicite (Standard Static
general).


   1) Implicite (schéma inconditionnellement stable):
   Dans un premier temps nous avons considéré qu’il était possible de mener l’étude en
statique. Nous nous sommes donc placer en implicite pour mener les calculs. Nous avons
organisé l'application du chargement (montée du poinçon) selon 3 steps en Nlgeom, étant
donnée les grandes déformations que subira la tôle:
   step1 montée à 18,6mm
   step2 montée à 28,5mm
   step3 montée à 34,5mm
    Le maillage choisit est de 50 éléments en SAX1
Le calcul aboutit nous a permis d’obtenir les résultats suivants :




                                σ Von Mises au step1(en MPa)




                                σ Von Mises au step2(en MPa)




                                σ Von Mises au step3(en MPa)
Course du poinçon

       Nous vérifions que le poinçon arrive bien à effectuer toute la course imposée.
       Nous constatons qu'à la fin du calcul toutes les régions subissent des σ Von Mises
supérieures à la limite de plasticité de l’acier (170MPa) : la tôle est donc quasiment
entièrement plastifiée. La limite de rupture proche de 500 MPa n’étant pas atteinte, nous
pouvons considérer que la tôle n'a pas subit de rupture.
Conformément à ce résultat nous trouvons la répartition de déformation plastique suivante :




                                               ε eq
       Nous avons tracé la déformation plastique ε eqle long de la tôle (i.e. dans le sens
radial) pour différents steps, ceci nous a donné :
Evolution des déformations plastique équivalente εeq le long de la tôle (50 éléments SAX1)




 Evolution des déformations plastique équivalente εeq le long de la tôle (5 éléments SAX1)


       On voit ici que la déformation plastique équivalente évolue en position (direction
radiale de la tôle) et dans le temps (au cours des steps), et que son maximum augmente dans le
temps et se déplacement en position dans la tôle. D’autre part, on remarque une augmentation
brutale de εeq correspondant précisement à l’endroit où la tôle se plie sous l’effet du poinçon
et correspond aussi à l’effet du serre-flan (encastrement) à proximité. Cet effet du serre-flan
importe peu car la zone d’étude se situe dans la partie emboutie de la tôle.
       Nous pouvons de plus constater qu’au fur et à mesure que l’on monte en step, le
maximum des courbes se marque de plus en plus.
 Nous pouvons noter les mêmes remarques en ce qui concerne les logarithmes de
déformations radiales et circonférentielles :
Evolution du logarithme de la déformation radial εr le long de la tôle (50 éléments SAX1)




     Evolution du logarithme de la déformation circonférentielle εt le long de la tôle
                                   (50 éléments SAX1)
On constate au vu de ces courbes que la déformation radiale εr est prépondérante sur la
déformation circonférentielle εt. Ce qui semble logique au vu du procédé d’emboutissage de
la tôle.
2) Explicite (schéma vérifiant un critère de stabilité en pas de temps et en taille
       d’élément)
Dans ce cas, les déformations plastiques que nous avons trouvées sont les suivantes :




Evolution des déformations plastique équivalente εeq le long de la tôle (50 éléments SAX1)




 Evolution des déformations plastique équivalente εeq le long de la tôle (5 éléments SAX1)

       Nous pouvons donc voir que la simulation en explicite nous a donné exactement les
mêmes résultats qu’en implicite avec 50 éléments de type SAX1. La différence se fait sur le
raffinement du maillage. En effet, le schéma explicite impose une condition de stabilité non
seulement sur le pas de temps des incréments, mais également impose une taille d’élément
critique. Si le raffinement n’est pas assez important, la solution sera de mauvaise qualité.
De la même manière que dans la partie traitant de l’implicite, on peut observer que les
déformations prépondérantes sont les déformations dans la direction radiale par rapport à la
direction tangentielle.


             Problème 3D implicite




             Nous avons maillé la tôle en S4R avec un raffinement de 107 éléments
Dans le cas du modèle 3D nous trouvons une répartition des contraintes de Von Mises comme
telle :




                                  σ Von Mises au step3 (en MPa)
Le champ de contrainte σ Von Mises nouvellement calculé est quasiment identique à
celui calculé dans le modèle axisymétrique.




Evolution des déformations plastique équivalente εeq le long du bord latéral de la tôle (107
                                     éléments S4R)


        Il apparait donc que les déformations plastiques équivalentes εeq sont semblables à
celle calculées en implicite et explicite axisymétrique à raffinement important.
        En calculant de la même manière le modèle 3D en explicite, on trouve que l’écart n’est
vraiment pas significatif.



Conclusions :
        En guise de conclusion nous pouvons affirmer que le raffinement du maillage est le
facteur déterminant de la qualité des résultats. Ne connaissant pas les valeurs réelles, nous ne
pouvons pas affirmer avec certitude qu’un modèle est plus exact qu’un autre.
        Néanmoins notons que les modèles axisymétrique, 3D (implicite et explicite) donnent
des résultats pouvant être considérer comme identique si le raffinement du maillage est
suffisant.
        La différence se joue sur le temps de calcul. En effet, pour des résultats quasiment
identique, il est préférable d’utiliser le modèle axisymétrique correctement raffiné car il est
moins gourmand en temps de calcul que le modèle 3D.

Mais conteúdo relacionado

Destaque

Destaque (20)

Projet de fin d'année
Projet de fin d'annéeProjet de fin d'année
Projet de fin d'année
 
Liaisons mécaniques
Liaisons mécaniquesLiaisons mécaniques
Liaisons mécaniques
 
Book énergie renouvelable / ch dallest
Book énergie renouvelable /  ch dallestBook énergie renouvelable /  ch dallest
Book énergie renouvelable / ch dallest
 
Adc
AdcAdc
Adc
 
Transmission
TransmissionTransmission
Transmission
 
Formulaire
Formulaire Formulaire
Formulaire
 
Pasò de noche
Pasò de nochePasò de noche
Pasò de noche
 
" Claires, friches eet douces eaux ", Pétrarque
" Claires, friches eet douces eaux ", Pétrarque" Claires, friches eet douces eaux ", Pétrarque
" Claires, friches eet douces eaux ", Pétrarque
 
M moot diaporama1_v4_19_06
M moot diaporama1_v4_19_06M moot diaporama1_v4_19_06
M moot diaporama1_v4_19_06
 
Dossier de production version finale
Dossier de production version finaleDossier de production version finale
Dossier de production version finale
 
Imagerie cardiaque
Imagerie cardiaqueImagerie cardiaque
Imagerie cardiaque
 
Tarea herramientas web 2
Tarea herramientas web 2Tarea herramientas web 2
Tarea herramientas web 2
 
Diapositivas Plan de emergencias
Diapositivas Plan de emergenciasDiapositivas Plan de emergencias
Diapositivas Plan de emergencias
 
Around asia
Around asiaAround asia
Around asia
 
Fik kepler
Fik keplerFik kepler
Fik kepler
 
4. alzare mis ojos a los montes [modo de compatibilidad]
4. alzare mis ojos a los montes [modo de compatibilidad]4. alzare mis ojos a los montes [modo de compatibilidad]
4. alzare mis ojos a los montes [modo de compatibilidad]
 
Colegio nacional nicolas esguerra web 3
Colegio   nacional  nicolas  esguerra  web 3Colegio   nacional  nicolas  esguerra  web 3
Colegio nacional nicolas esguerra web 3
 
Psicologia
PsicologiaPsicologia
Psicologia
 
Veronica prado actividad 3
Veronica prado actividad 3Veronica prado actividad 3
Veronica prado actividad 3
 
Présentation in
Présentation inPrésentation in
Présentation in
 

Semelhante a Emboutissage

01 résistance des matériaux
01 résistance des matériaux01 résistance des matériaux
01 résistance des matériauxAdilZa2
 
Comportement cyclique acier
Comportement cyclique acierComportement cyclique acier
Comportement cyclique acierSami Sahli
 
Résistance d’un poteau en béton présentant un défaut de verticalité
Résistance d’un poteau en béton présentant un défaut de verticalitéRésistance d’un poteau en béton présentant un défaut de verticalité
Résistance d’un poteau en béton présentant un défaut de verticalitéAbdelkader SAFA
 
cours_EF_B_ZOUARI.pdf
cours_EF_B_ZOUARI.pdfcours_EF_B_ZOUARI.pdf
cours_EF_B_ZOUARI.pdfKhul12
 
Etude du dimensionnement du divergent RL10-B2
Etude du dimensionnement du divergent RL10-B2Etude du dimensionnement du divergent RL10-B2
Etude du dimensionnement du divergent RL10-B2Daniel de Santiago Casado
 
Propagation of Uncertainty across a Numerical Model
Propagation of Uncertainty across a Numerical ModelPropagation of Uncertainty across a Numerical Model
Propagation of Uncertainty across a Numerical ModelAlexanderABANOBI
 
Bse cr-001 1968-8__181_d
Bse cr-001 1968-8__181_dBse cr-001 1968-8__181_d
Bse cr-001 1968-8__181_dsoumia boutas
 
Torsion Simple.pptx
Torsion Simple.pptxTorsion Simple.pptx
Torsion Simple.pptxSimoMagri
 
Mécanique des structures et RDM - Exercices corrigés
Mécanique des structures et RDM - Exercices corrigés Mécanique des structures et RDM - Exercices corrigés
Mécanique des structures et RDM - Exercices corrigés Hani sami joga
 
03 10 air liquide_wiertz
03 10 air liquide_wiertz03 10 air liquide_wiertz
03 10 air liquide_wiertzRachid Abouri
 
Interaction non lineare
Interaction non lineare Interaction non lineare
Interaction non lineare Aimad Bendjabou
 

Semelhante a Emboutissage (20)

Rdm v3.8
Rdm v3.8Rdm v3.8
Rdm v3.8
 
01 résistance des matériaux
01 résistance des matériaux01 résistance des matériaux
01 résistance des matériaux
 
Comportement cyclique acier
Comportement cyclique acierComportement cyclique acier
Comportement cyclique acier
 
Résistance d’un poteau en béton présentant un défaut de verticalité
Résistance d’un poteau en béton présentant un défaut de verticalitéRésistance d’un poteau en béton présentant un défaut de verticalité
Résistance d’un poteau en béton présentant un défaut de verticalité
 
12 plancher-Eurocode 2
12 plancher-Eurocode 212 plancher-Eurocode 2
12 plancher-Eurocode 2
 
Cours rdm
Cours rdmCours rdm
Cours rdm
 
cours_EF_B_ZOUARI.pdf
cours_EF_B_ZOUARI.pdfcours_EF_B_ZOUARI.pdf
cours_EF_B_ZOUARI.pdf
 
Etude du dimensionnement du divergent RL10-B2
Etude du dimensionnement du divergent RL10-B2Etude du dimensionnement du divergent RL10-B2
Etude du dimensionnement du divergent RL10-B2
 
Propagation of Uncertainty across a Numerical Model
Propagation of Uncertainty across a Numerical ModelPropagation of Uncertainty across a Numerical Model
Propagation of Uncertainty across a Numerical Model
 
Bse cr-001 1968-8__181_d
Bse cr-001 1968-8__181_dBse cr-001 1968-8__181_d
Bse cr-001 1968-8__181_d
 
Torsion Simple.pptx
Torsion Simple.pptxTorsion Simple.pptx
Torsion Simple.pptx
 
Cours rdm notions
Cours rdm notionsCours rdm notions
Cours rdm notions
 
Mécanique des structures et RDM - Exercices corrigés
Mécanique des structures et RDM - Exercices corrigés Mécanique des structures et RDM - Exercices corrigés
Mécanique des structures et RDM - Exercices corrigés
 
RDM
RDM RDM
RDM
 
Resistancemateriaux ecole de fribourg
Resistancemateriaux ecole de fribourgResistancemateriaux ecole de fribourg
Resistancemateriaux ecole de fribourg
 
Projet abaqus presentation
Projet abaqus presentationProjet abaqus presentation
Projet abaqus presentation
 
Chapitre 6.pdf
Chapitre 6.pdfChapitre 6.pdf
Chapitre 6.pdf
 
03 10 air liquide_wiertz
03 10 air liquide_wiertz03 10 air liquide_wiertz
03 10 air liquide_wiertz
 
Interaction non lineare
Interaction non lineare Interaction non lineare
Interaction non lineare
 
14 poteau-1
14 poteau-114 poteau-1
14 poteau-1
 

Emboutissage

  • 1. Polytech' Orléans BRAHIMM AIT BIHI, Anojan JEYANATHAN 5 ème année SNM Etude d’un emboutissage en axisymétrie et en modèle 3D. Année 2007-2008 Responsable : Jean-Luc DANIEL
  • 2. Introduction : Le but de ce travail est d’étudier la simulation de l’emboutissage d’une tôle. Pour ce faire, nous allons comparer plusieurs modélisations afin de déterminer les critères les plus pertinents à retenir. Deux cas seront envisagés ici : dans un premier temps nous travaillerons en axisymétrique, puis dans un second temps nous perdrons une géométrie 3D. Ces deux modèles seront à la fois traités en implicite et en explicite Problème 2D axisymétrique L’emboutissage est constitué d’un flan bloqué par un serre flan, d’une matrice qui est fixe et d’un poinçon, comme le montre la figure ci-dessous. Modélisation en axisymétrique. Le poinçon et la matrice sont les outils. Ils sont donc considérés comme des éléments rigides indéformables (Analytical Rigid). Le serre-flan sera modélisé selon une condition aux limites d'encastrement au bout de la tôle. Ainsi, on ne maillera que le flan par des éléments de coque, conformément à la géométrie de celui-ci (épaisseur négligeable).
  • 3. Données du problème :  Caractéristiques du flan : Diamètre : 59.18 mm Epaisseur : 0.85 mm Acier : Elastique : E = 206,8 Gpa, υ = 0,3 Loi plastique : Cette loi de matériau correspond à la loi de Ramberg-Osgood suivante: avec K=500MPa et n = 0,2  Caractéristiques outils:  Poinçon : Diamètre : 50.8 mm  Matrice : Diamètre : 59.18 mm  Coefficient de frottement : 0,2 Nous avons procédé, comme nous l’avions précisé dans l’introduction, à plusieurs simulations. Dans un premier temps, nous nous sommes placés en Implicite (Standard Static general). 1) Implicite (schéma inconditionnellement stable): Dans un premier temps nous avons considéré qu’il était possible de mener l’étude en statique. Nous nous sommes donc placer en implicite pour mener les calculs. Nous avons organisé l'application du chargement (montée du poinçon) selon 3 steps en Nlgeom, étant donnée les grandes déformations que subira la tôle:
  • 4. step1 montée à 18,6mm  step2 montée à 28,5mm  step3 montée à 34,5mm Le maillage choisit est de 50 éléments en SAX1 Le calcul aboutit nous a permis d’obtenir les résultats suivants : σ Von Mises au step1(en MPa) σ Von Mises au step2(en MPa) σ Von Mises au step3(en MPa)
  • 5. Course du poinçon Nous vérifions que le poinçon arrive bien à effectuer toute la course imposée. Nous constatons qu'à la fin du calcul toutes les régions subissent des σ Von Mises supérieures à la limite de plasticité de l’acier (170MPa) : la tôle est donc quasiment entièrement plastifiée. La limite de rupture proche de 500 MPa n’étant pas atteinte, nous pouvons considérer que la tôle n'a pas subit de rupture. Conformément à ce résultat nous trouvons la répartition de déformation plastique suivante : ε eq Nous avons tracé la déformation plastique ε eqle long de la tôle (i.e. dans le sens radial) pour différents steps, ceci nous a donné :
  • 6. Evolution des déformations plastique équivalente εeq le long de la tôle (50 éléments SAX1) Evolution des déformations plastique équivalente εeq le long de la tôle (5 éléments SAX1) On voit ici que la déformation plastique équivalente évolue en position (direction radiale de la tôle) et dans le temps (au cours des steps), et que son maximum augmente dans le temps et se déplacement en position dans la tôle. D’autre part, on remarque une augmentation brutale de εeq correspondant précisement à l’endroit où la tôle se plie sous l’effet du poinçon et correspond aussi à l’effet du serre-flan (encastrement) à proximité. Cet effet du serre-flan importe peu car la zone d’étude se situe dans la partie emboutie de la tôle. Nous pouvons de plus constater qu’au fur et à mesure que l’on monte en step, le maximum des courbes se marque de plus en plus. Nous pouvons noter les mêmes remarques en ce qui concerne les logarithmes de déformations radiales et circonférentielles :
  • 7. Evolution du logarithme de la déformation radial εr le long de la tôle (50 éléments SAX1) Evolution du logarithme de la déformation circonférentielle εt le long de la tôle (50 éléments SAX1) On constate au vu de ces courbes que la déformation radiale εr est prépondérante sur la déformation circonférentielle εt. Ce qui semble logique au vu du procédé d’emboutissage de la tôle.
  • 8. 2) Explicite (schéma vérifiant un critère de stabilité en pas de temps et en taille d’élément) Dans ce cas, les déformations plastiques que nous avons trouvées sont les suivantes : Evolution des déformations plastique équivalente εeq le long de la tôle (50 éléments SAX1) Evolution des déformations plastique équivalente εeq le long de la tôle (5 éléments SAX1) Nous pouvons donc voir que la simulation en explicite nous a donné exactement les mêmes résultats qu’en implicite avec 50 éléments de type SAX1. La différence se fait sur le raffinement du maillage. En effet, le schéma explicite impose une condition de stabilité non seulement sur le pas de temps des incréments, mais également impose une taille d’élément critique. Si le raffinement n’est pas assez important, la solution sera de mauvaise qualité.
  • 9. De la même manière que dans la partie traitant de l’implicite, on peut observer que les déformations prépondérantes sont les déformations dans la direction radiale par rapport à la direction tangentielle. Problème 3D implicite Nous avons maillé la tôle en S4R avec un raffinement de 107 éléments Dans le cas du modèle 3D nous trouvons une répartition des contraintes de Von Mises comme telle : σ Von Mises au step3 (en MPa)
  • 10. Le champ de contrainte σ Von Mises nouvellement calculé est quasiment identique à celui calculé dans le modèle axisymétrique. Evolution des déformations plastique équivalente εeq le long du bord latéral de la tôle (107 éléments S4R) Il apparait donc que les déformations plastiques équivalentes εeq sont semblables à celle calculées en implicite et explicite axisymétrique à raffinement important. En calculant de la même manière le modèle 3D en explicite, on trouve que l’écart n’est vraiment pas significatif. Conclusions : En guise de conclusion nous pouvons affirmer que le raffinement du maillage est le facteur déterminant de la qualité des résultats. Ne connaissant pas les valeurs réelles, nous ne pouvons pas affirmer avec certitude qu’un modèle est plus exact qu’un autre. Néanmoins notons que les modèles axisymétrique, 3D (implicite et explicite) donnent des résultats pouvant être considérer comme identique si le raffinement du maillage est suffisant. La différence se joue sur le temps de calcul. En effet, pour des résultats quasiment identique, il est préférable d’utiliser le modèle axisymétrique correctement raffiné car il est moins gourmand en temps de calcul que le modèle 3D.