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Exemples de réalisation
Mise en page du dossier de presse du Château de Larose
Trintaudon
DOSSIER DE PRESSE
OsezlaraisonVIGNOBLE RESPONSABLE
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UNE VALEUR SÛRE AU COEUR DU MÉDOC
SITUE ENTRE PAUILLAC ET SAINT-JULIENß
Ce vignoble créé de toutes pièces en 1838 par Henri Delaroze (alors maire de Saint Laurent
Médoc), entre landes, bois, pins et ajoncs, s’étendait sur 15,95 hectares et s’intégrait dans
un ensemble plus vaste de 217,88 hectares, le domaine Perganson. Au gré de différentes
successions, son extension suivit.
Le Château Larose Trintaudon résiste aux péripéties de l’histoire et parvient toujours à se relever.
Aux années de gloire (il est considéré pendant tout le XIXe siècle comme l’un des plus beaux du
Médoc) succèdent les années noires. Après deux épidémies (de phylloxéra et de mildiou) et une
extravagante tentative de métamorphose en exploitation laitière (par l’un de ses propriétaires
« gentleman farmer » russe) Larose Trintaudon se dirige petit à petit vers la ruine.
RECONNU COMME UN CLASSIQUE DE L’APPELLATIONß
Depuis 1986, année d’acquisition du Château Larose Trintaudon par les Assurances
Générales de France (A.G.F devenu Allianz), ce vignoble planté sur de belles croupes
graveleuses entre Pauillac et Saint-Julien, se fait une place parmi les grands. Sa superficie,
considérée comme la plus vaste du médoc avec 225 hectares, et sa commercialisation de
plus d’un million deux cent mille bouteilles par an révèlent d’années en années son potentiel
exceptionnel.
Élaboré avec les meilleurs soins, d’un rapport qualité-prix-plaisir particulièrement remarquable,
ces crus bourgeois du Haut-Médoc sont désormais reconnus comme des classiques de
l’appellation.
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UNE HISTOIRE RICHE EN REBONDISSEMENTS
DES DEBUTS PROMETTEURSß
En 1719, à l’occasion d’une vente aux enchères, Jean-Pierre du Pontet devient propriétaire
du domaine Perganson. Un siècle plus tard, un certain Henry Delarose hérite du domaine et
commercialise son millésime sous deux marques : 80 tonneaux de Larose Perganson et pour
la première fois 60 tonneaux de Larose Trintaudon.
En 1858-1859, le Comte Ernest de Lahens entre en possession du domaine et fait construire à
portée de regard du Château de Perganson (aujourd’hui en ruines), le Château de Trintaudon
surmonté de sa tour si particulière.
Dès la première édition de « Bordeaux et ses Vins » aux éditions Féret en 1850, Larose
Trintaudon est classé en première position. Il produit alors 20 à 30 tonneaux. (à titre de
comparaison, il faut savoir que la plupart des crus bourgeois, artisans et paysans produisent en
moyenne 10 à 20 tonneaux.) Il est par la suite répertorié comme Cru Bourgeois puis comme Cru
Bourgeois Supérieur (1874), classement qu’il conservera.
Médaillé à plusieurs reprises (Médailles d’or et d’argent à l’Exposition universelle de Bordeaux
de 1882, à l’Exposition de Paris de 1889, à l’Exposition d’Amsterdam en 1884), le « Grand Vin
de Larose » était très apprécié des connaisseurs.
En 1872 : le comte Ernest de Lahens agrandi son domaine par l’incorporation de la propriété du
Pateau couvrant désormais une superficie de 345 hectares.
DECLIN ET RENAISSANCEß
Dès la fin du XIXème siècle, la propriété fait face à des évènements inattendus mêlant à la
fois une mauvaise gestion du patrimoine et des causes naturelles destructrices (phylhoxéra,
mildiou).
C’est ainsi que la « valse » de la vente des châteaux a commencé, entraînant destruction,