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Translation 2.0 en 2015
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1985 : Premières traductions
1989 : Studio 92 Snc
1995 : C L & C, Conseil en
Langues & Communication
2004-2005 : Site Web & Blog
2010 : Translation 2.0 Sas
2012-2013 : Interprétation
2014 : Translation 2.0
2015 : L’aventure continue…
2011 : Branding & Marketing
Autres initiatives « sociales »
Curriculum Vitæ
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En 1985 il était déjà beaucoup question de libre circulation et d’intégration dans
l’Europe à venir, ce qui ouvrait un horizon immense à l’aspirant traducteur que
j’étais : en plus du français et de mes notions d’espagnol (pour avoir séjourné six
mois en Espagne en 1983), ma bonne connaissance de l’anglais (pour l’avoir
étudié 10 ans et avoir vécu 1 an à Londres) et de l’italien (l’Italie étant devenue
mon pays d’adoption) faisait de moi un (presque) parfait citoyen européen !
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Le principal but du site était de montrer mon expérience
professionnelle, déjà bien étoffée : plus de 35 000 pages traduites
personnellement en 15 ans d’activités d’agence, dans une
quarantaine de domaines. Une belle carte de visite à présenter
aux prospects…
Quant au C de Communication dans CL&C, il était devenu le C
de Contenu (Contenuto en italien et Content en anglais), une
notion mieux adaptée à la nécessité pour les acteurs
économiques d’asseoir leur présence sur Internet, avec déjà un
œil tourné vers la notion de « marketing de contenu », fort en
vogue aujourd’hui.
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Après les 21 premières années de Studio 92
Snc, en 2010 changement de statut pour des
raisons fiscales (de société en nom collectif à
société en commandite simple), et de
dénomination sociale afin de mieux coller à
l’actualité économique et aux évolutions du
marché, en donnant une image plus moderne et
orientée Web & Marketing.
Un autre atout de ma société est sa base de
données unique (au monde ?), puisqu’elle
regroupe plus de 7 To de données texte sur
un NAS, soit 100 millions de documents et 3
milliards de termes indexés, valeurs par
défaut. Il est donc rare que je ne trouve pas ce
que je cherche dans mes langues de travail !
Comme l’observait à l’époque Phoebe Loesch
dans son rapport de stage précédemment cité :
« Afin de faire face à ces travaux, le bureau
héberge une assez riche bibliothèque d’une
excellente qualité comprenant des dictionnaires
et des ouvrages techniques, ainsi que des
revues sur l’actualité politique et économique…
Par ailleurs, M. Le Ray garde toutes les
traductions effectuées ainsi que la terminologie
correspondante qu’il prévoit de saisir sur
ordinateur pour pouvoir la réutiliser. Pour le
moment, faute de temps, un tel travail
gigantesque est difficilement réalisable. »
C’est aujourd’hui réalisé !!!
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Selon l'ISO, l'ontologie est la description dans un
langage formel des concepts explicites et implicites
pertinents et des relations qui existent entre eux.
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Jusqu’à présent j’ai surtout parlé de traduction et
peu d’interprétation (ou d’interprétariat, comme
vous préférez), que je pratique pourtant depuis
le début, uniquement pour le couple linguistique
IT <--> FR, avec d’excellents résultats. Or sur la
période 2012-2013, entre déplacements en Italie
(Piacenza) et voyages en France (Châteauroux,
Paris, Strasbourg, Dijon), j’ai passé neuf mois
sur deux ans loin de chez moi : 9 mois de
mission sur une telle période temporelle, cela ne
m’était jamais arrivé, notamment pour un seul
client, IVECO pour ne pas le nommer.
Ah ! On peut dire que je sais tout (ou presque)
sur les camions, démontés, remontés, cent fois
sur le métier. Mon beau camion, roi des
routiers…
Ceci dit, je ne fais pas QUE dans les camions,
loin de là !
Peu de simultanée (juste deux jours au forum
social de Paris), mais énormément
d’interprétation consécutive, un exercice qui met
particulièrement en avant le contact humain,
surtout lorsqu’il dure des mois avec plus ou
moins les mêmes interlocuteurs.
Et lorsque les modes de penser souvent
opposés des uns et des autres ont des difficultés
à se rencontrer en préférant souligner les
divergences plutôt que les points communs,
l’interprète a une véritable possibilité d’apaiser
les esprits pour faire le pont entre deux cultures.
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Depuis 1985, 2012 a été ma meilleure année en
termes de C.A. Or en 2013, l’état italien m’a volé
(je ne vois pas d’autres termes mieux adaptés)
94,5 % de mes gains de l’année précédente.
Cherchez l’erreur… Inutile par conséquent de
maintenir en vie une société en commandite
simple, initialement justifiée (?) par des raisons
fiscales, pour obtenir un tel résultat.
J’ai donc décidé de fermer ma société en 2014
pour me remettre à mon compte en profession
libérale. Autrement dit un bond en arrière géant,
de plus d’un quart de siècle ! Au plan
professionnel ça ne change rien, mon savoir-
faire et ma motivation restent intacts.
Pas d’impact non plus sur mes clients actuels,
pour qui la transition est transparente, si ce n’est
un changement de facturation. Aucune retombée
enfin sur mes clients futurs, pour qui la forme
statutaire de mon activité ne devrait pas poser
problème.
Il n’en demeure pas moins une certaine
amertume, de constater le paradoxe d’un état
qui fait fermer une réalité entrepreneuriale de 25
ans d’âge, non pas parce qu’elle serait
décrépite, au contraire, mais parce qu’elle
marche trop bien, ce qui est un comble !
Ah ! L’état et l’esprit d’entreprise…
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Pas vraiment de moyennes généralisables et
applicables aux traducteurs et interprètes,
chacun(e) ayant son propre marché. Sur Proz un
fil de discussion intitulé « Combien de temps
avez-vous mis pour vivre de la traduction ? »
résume fort bien cette situation, puisque les
réponses sont extrêmement variables : qui
réussit à en vivre décemment pratiquement de
suite, qui est sur le point d’abandonner après
des années d’insatisfaction, en passant par
toutes les étapes intermédiaires…
Par contre la chose importante est que le
marché soit sain et prometteur, et tous les
indicateurs vont dans ce sens, avec un taux de
croissance prévu de 6% par an. Le marché
change, certes, et rapidement, d’où l’impérieuse
nécessité de s’adapter et toujours se remettre en
question, en gardant toujours à l’esprit ces mots
de Charles Darwin : « Ce n’est ni l'espèce la plus
forte ni la plus intelligente qui survit, mais celle
qui est la plus réactive au changement. »
Je conclurais en paraphrasant Philip Kotler,
gourou du marketing, qui disait cela des
entreprises : « On peut compter trois catégories
de [traducteurs] : ceux qui font en sorte que les
choses se produisent, ceux qui regardent ce qui
se passe, et enfin ceux qui se demandent ce qui
est arrivé. »
À quelle catégorie appartenez-vous ?
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