20. = Changement d’intermédiaire = Absence apparente d’intermédiaire = Crise des intermédiaires traditionnels dont nous sommes Dominique Lahary - La place de la médiathèque dans le système global de diffusion culturelle Désintermédiarisation
Il n’ a jamais été aussi facile d’accéder à l’information, mais il n’ été jamais aussi difficile de trouver la bonne information
‘ J’aimerai être le bibliothècaire dans son siècle n’ont pas pour faire tendance mais pour suivre l’écolution des usages, des médias afin de proposer un service aux public et accompagner le public dans cette écvolution
La bibliothèque dite 2.0 s’inscrit dans cette logique. La bibliothèque 2.0 n’est pas fondée sur des changement technologiques mais sur des attitudes d’ ouverture sur l’usager
Voici le portail de la bibliothèque publique du comté de Cuyahoga aux USA. Le site réponds à tous les codes Web en usage : une information tabulaire et peu bavarde, le souci de l’économie du clic, une page calibrée à la configuration de l’écran – pas nécessaire d’utiliser la barre de défilement pour accéder à « une information cachée ». Mais surtout, l’usager est omniprésent. La page n’est pas organisée selon les services, mais selon les types d’usagers : espace jeunes, espaces ados, espace séniors, ….
Voici l’exemple de bibliothèque de l’université d’ Huddersfield où l’on peut savoir ce qu’on emprunter les lecteurs sur le même sujet. La participation des usagers est ici uniquement statistique, mais elle est réelle et pas moins efficace, comme on l’a vu avec Amazon une fonction permet d’exploiter la longue traîne. [Clic] il s’agit d’afficher pour chaque notice les titres que les usagers ont également emprunté. [Clic] il est également possible d’afficher l’historique des prêts pour chaque titre, ce qui peut aussi aider au choix pour l’usager. Je précise ici car l’objection m’est souvent faite, et je souhaite la désamorcer, que la CNIL interdit de conserver des traces personnalisées des trajectoires de consultation ou d’emprunt à la bibliothèque, mais n’interdit en aucun cas de conserver les même données une fois rendues anonymes. Il est également possible de faire figurer des statistiques de prêt pour chaque ouvrage. (CNIL dans sa NORME SIMPLIFIEE, DELIBERATION N° 99-27 du 22 avril 1999)
La recherche avancé ne doit être qu’un deuxième choix
Il es très important de permettre le rebond : quelque soit le terme saisi, il faut être en mesure de proposer à l’usager un résultat. L’utilisateur doit pouvoir continuer sans avoir à ressaisir la moindre informations. Seul 17 % des internautes reformulent leur requête !
Autre point essentiel : Si l’usager ne va pas vers la bibliothèque, si il ne se retrouve plus dans nos services en ligne, nous devons aller vers lui.
Étendre la logique de la table thématique et de la recommandation à l’univers d’internet. Outils numériques blog, rss, etc, que des outils au service du projet de la bibliothèque, de ses missions. Effets de réseaux comme la longue traîne. Plus large et intégré à nos activités que le concept de bibliothèque 2.0.
Pearltrees est un très bon exemple parce qu’il repose sur l’idée suivante = organiser un web humain, pour sortir de la logique monolithique de google et sa première page de résultats. Ici les liens ne sont pas non plus ceux d’un wikiopole (algorythme) mais il s’agit bien d’organiser une topographie du web mais pourquoi et pour qui ? Il me semble que les bibliothécaires sont très bien placés, aux côtés des amateurs, pour créer des cartes thématiques du web, des cartes qui engagent leur subjectivité et qui sont tournées vers un besoin documentaire, tout comme un rayonnage de bibliothèque. Tout comme le bibliothécaire organise un lieux physique avec des contenus, il peut tout aussi bien organiser un lieu numérique avec des flux.
Autre angle, qui permet d’entrer dans les contenus : le temps. La timeline permet de proposer une collection de contenus dans un logique chronologique. Quelque part on invente un temps qui n’existe pas puisqu’on peut par exemple créer une ligne en positionnant des temporalités de récits sur le mode : « je vous propose des romans dont l’action se déroule à telle ou telle époque » (là on est dans l’Uchronie : étymologiquement le temps qui n’existe pas.) Pratique aussi pour présenter une chronologie de livres sur un thème ! Le U de départ permet ainsi d’inventer de nouveaux temps et de nouveaux lieux qui servent à appréhender des contenus que l’on ne trouvera pas forcément dans la bibliothèque. Ce que nous proposons est par nature Ubiquitaire = utilisable partout et tout le temps.
Autre point essentiel : Si l’usager ne va pas vers la bibliothèque, si il ne se retrouve plus dans nos services en ligne, nous devons aller vers lui.
Gestion d’un fonds documentaire et gestion d’accès