4. IntroductionIntroduction
L’appareil manducateur présente une polyvalenceL’appareil manducateur présente une polyvalence
fonctionnelle, appareil de la manducation, il assurefonctionnelle, appareil de la manducation, il assure
avant tout la fonction occlusale.avant tout la fonction occlusale.
Cette fonction participe également, pour une largeCette fonction participe également, pour une large
part, à la déglutition, la respiration,lapart, à la déglutition, la respiration,la
phonation,l’apparence esthétique,la gestion du stressphonation,l’apparence esthétique,la gestion du stress
ou des émotions et joue, à ce titre,un rôle fondamentalou des émotions et joue, à ce titre,un rôle fondamental
dans la vie relationnelle.dans la vie relationnelle.
La connaissance de la physiologie articulaireLa connaissance de la physiologie articulaire
temporo-mandibulaire a bénéficié des progrès liés auxtemporo-mandibulaire a bénéficié des progrès liés aux
méthodes d’investigation (axio graphie,méthodes d’investigation (axio graphie,
électromyographie), d’imagerie (scanner, IRM), et deélectromyographie), d’imagerie (scanner, IRM), et de
l’arthroscopie.l’arthroscopie.
5. DéfinitionsDéfinitions : :
FonctionFonction : :
Une fonction normale ou optimale du systèmeUne fonction normale ou optimale du système
masticateur est caractérisée par une interactionmasticateur est caractérisée par une interaction
harmonieuse entre les diverses partiesharmonieuse entre les diverses parties
constituantesconstituantes..
Elle présente les caractéristiques suivantesElle présente les caractéristiques suivantes::
Mouvement de fermeture et de latéralité sansMouvement de fermeture et de latéralité sans
inteférences.inteférences.
Répartition bilatérale des forces sur un grandRépartition bilatérale des forces sur un grand
nombre de dents dont la position inter-cuspidiennenombre de dents dont la position inter-cuspidienne
et sur un nombre suffisant en dent en rétrusion.et sur un nombre suffisant en dent en rétrusion.
Mastication exécutée aussi facilement du côtéMastication exécutée aussi facilement du côté
droit que du côté gauche.droit que du côté gauche.
Pression axiale sur chaque dent.Pression axiale sur chaque dent.
Distance inter-occlusale satisfaisanteDistance inter-occlusale satisfaisante ***////***////
7. Parafonction :Parafonction :
Les parafonctions sont des activités qui s’exercentLes parafonctions sont des activités qui s’exercent
arbitrairement et s’impose en dehors de toutearbitrairement et s’impose en dehors de toute
fonction normale mais en se servant des élémentsfonction normale mais en se servant des éléments
mêmes de la fonction, il s’agit d’habitude.mêmes de la fonction, il s’agit d’habitude.
Le terme parafonction a été proposé par DRUMLe terme parafonction a été proposé par DRUM
pour définir le processus auto destructif de forcespour définir le processus auto destructif de forces
fonctionnelles exercées automatiquement etfonctionnelles exercées automatiquement et
spontanément.spontanément.
Dysfonction :Dysfonction :
8. RappelsRappels : :
Les muscles masticateursLes muscles masticateurs::
le masséterle masséter::
Muscle court, épais, présente trois chefsMuscle court, épais, présente trois chefs::
1.1. Chef superficiel : règle le mouvement deChef superficiel : règle le mouvement de
fermeture et de protrusion.fermeture et de protrusion.
2.2. Chef moyen : le même rôle que pour le chefChef moyen : le même rôle que pour le chef
superficiel.superficiel.
3.3. Chef profond : règle le mouvement de fermetureChef profond : règle le mouvement de fermeture
et de rétrusion.et de rétrusion.
Il s’insert sur un côté sur l’apophyse zygomatique etIl s’insert sur un côté sur l’apophyse zygomatique et
de l’autre côté sur le corps mandibulairede l’autre côté sur le corps mandibulaire//////////
9.
10. Le temporalLe temporal::
Il a une forme d’éventail, il s’insert du côté de la faceIl a une forme d’éventail, il s’insert du côté de la face
latérale du crâne dans la fosse temporale et pluslatérale du crâne dans la fosse temporale et plus
en avant près du bord latéral de la crête supra-en avant près du bord latéral de la crête supra-
orbitaire, comprend trois chefsorbitaire, comprend trois chefs::
1.1. Antérieur verticalAntérieur vertical
2.2. Moyen oblique;Moyen oblique;
3.3. Postérieur horizontal.Postérieur horizontal.
Il commande le mouvement d’occlusion rapide et laIl commande le mouvement d’occlusion rapide et la
mastication légèremastication légère..//////////
14. le ptérygoïdien interne:le ptérygoïdien interne:
Muscle rectangulaire, il part de la fosseMuscle rectangulaire, il part de la fosse
ptérygoïde pour venir s’insérer sur l’angleptérygoïde pour venir s’insérer sur l’angle
mandibulaire côté interne, présente deuxmandibulaire côté interne, présente deux
chefs:chefs:
1.1. Chef supérieur;Chef supérieur;
2.2. Chef inférieur.Chef inférieur.
Il participe dans les mouvements latéraux deIl participe dans les mouvements latéraux de
la mandibulela mandibule ************
15. Ptérygoïdien externe:Ptérygoïdien externe:
Muscle protracteur composé de deux chefs:Muscle protracteur composé de deux chefs:
1.1. Chef supérieur : s’insert sur la grande aile duChef supérieur : s’insert sur la grande aile du
sphénoïde et le 1/3 supérieur de l’aile externe desphénoïde et le 1/3 supérieur de l’aile externe de
l’apophyse ptérygoïde et sur la partie antérieur dul’apophyse ptérygoïde et sur la partie antérieur du
ménisque.ménisque.
2.2. Chef inférieur : le plus long, s’insert sur les 2/3Chef inférieur : le plus long, s’insert sur les 2/3
inférieurs de l’aile externe de l’apophyseinférieurs de l’aile externe de l’apophyse
ptérygoïde et la surface antérieure du col duptérygoïde et la surface antérieure du col du
condyle.condyle.
Il intervient dans le mouvement de protrusion et deIl intervient dans le mouvement de protrusion et de
latéralitélatéralité ********
16.
17.
18. Les ATM:Les ATM:
L’ATM comprend:L’ATM comprend:
1.1. Deux surfaces articulaires osseuses : la cavitéDeux surfaces articulaires osseuses : la cavité
glénoïde du temporal et le condyle mandibulaire.glénoïde du temporal et le condyle mandibulaire.
2.2. Des moyens d’union : la capsule et les ligaments.Des moyens d’union : la capsule et les ligaments.
3.3. Des moyens de glissement : synoviale et ménisque.Des moyens de glissement : synoviale et ménisque.
Les deux arcades:Les deux arcades:
1.1. Os maxillaire: os pair.Os maxillaire: os pair.
2.2. Os mandibulaire: os impairOs mandibulaire: os impair
19.
20. Le système vasculo-nerveuxLe système vasculo-nerveux::
L’appareil manducateur comprend un système nerveuxL’appareil manducateur comprend un système nerveux::
1.1. Central: qui contient des réceptions d’intégration etCentral: qui contient des réceptions d’intégration et
d’élaboration des messages nerveux;******d’élaboration des messages nerveux;******
2.2. Périphérique: constitué de nerfs, règle l’activitéPériphérique: constitué de nerfs, règle l’activité
musculaire et articulaire.musculaire et articulaire.
Toute activité musculaire responsable de la mastication,Toute activité musculaire responsable de la mastication,
déglutition, respiration ainsi que les positions etdéglutition, respiration ainsi que les positions et
mouvements lingo-mandibulaires est coordonnée par lesmouvements lingo-mandibulaires est coordonnée par les
jeux des voies extéroceptives et proprioceptivesjeux des voies extéroceptives et proprioceptives..
Ces récepteurs répondent aux stimuli soit de manièreCes récepteurs répondent aux stimuli soit de manière
rapide (récepteurs à haut seuil de sensibilité), soit derapide (récepteurs à haut seuil de sensibilité), soit de
manière lente et un troisième groupe intermédiaire quimanière lente et un troisième groupe intermédiaire qui
agit spontanémentagit spontanément..
L’appareil manducateur comprend également un systèmeL’appareil manducateur comprend également un système
vasculaire qui irrigue les tissus permettant leurvasculaire qui irrigue les tissus permettant leur
nutritionnutrition.*****.*****
21. Physiologie des différents éléments de l’appareilPhysiologie des différents éléments de l’appareil
manducateurmanducateur::
Physiologie parodontalePhysiologie parodontale::
Le desmodonte joue plusieurs rôlesLe desmodonte joue plusieurs rôles::
RRôle mécanique et protecteurôle mécanique et protecteur::
Assuré par les fibres dento-alvéolaires qui suspendent laAssuré par les fibres dento-alvéolaires qui suspendent la
dent. Ce rôle mécanique est à la fois suspenseur grâce àdent. Ce rôle mécanique est à la fois suspenseur grâce à
la solidité des ancrages (les fibres collagène n’étant pasla solidité des ancrages (les fibres collagène n’étant pas
élastiques) et amortisseur grâce à leur dispositionélastiques) et amortisseur grâce à leur disposition
sinusoïdalesinusoïdale..
RRôle nutritifôle nutritif::
Assuré par tout le système artério-veineux issu des artèresAssuré par tout le système artério-veineux issu des artères
alvéolaires, pulpaires, et gingivales circulantalvéolaires, pulpaires, et gingivales circulant..
De nombreuses anastomoses se constituent entre lesDe nombreuses anastomoses se constituent entre les
vaisseaux d’origine diverses, ce qui apporte une irrigationvaisseaux d’origine diverses, ce qui apporte une irrigation
très importante aux différents éléments cellulairestrès importante aux différents éléments cellulaires..
Le système artério-veineux assure donc à la fois la nutritionLe système artério-veineux assure donc à la fois la nutrition
du conjonctif et celle des tissus minéralisés qui le bordentdu conjonctif et celle des tissus minéralisés qui le bordent..
22. RRôle sensorielôle sensoriel::
Assuré par les récepteurs, qu’il contient lesAssuré par les récepteurs, qu’il contient les
terminaisons nerveuses:proprioceptives en particulierterminaisons nerveuses:proprioceptives en particulier
dont le but est de transformer tous stimulus en influxdont le but est de transformer tous stimulus en influx
nerveux.nerveux.
1.1. Les récepteurs à adaptation rapide se situentLes récepteurs à adaptation rapide se situent
principalement sous le centre de rotation de la dent, leurprincipalement sous le centre de rotation de la dent, leur
seuil de stimulation est élevé répondant à des pressionsseuil de stimulation est élevé répondant à des pressions
de 10 grs. Leur activité est limité à la phase d’applicationde 10 grs. Leur activité est limité à la phase d’application
ou de suppression de la force ou aux variations desou de suppression de la force ou aux variations des
intensités. ils ne répondent pas aux changements deintensités. ils ne répondent pas aux changements de
directions.directions.
2.2. Les récepteurs à adaptation lente se situent dans laLes récepteurs à adaptation lente se situent dans la
région apicale, répondent à des petits déplacements derégion apicale, répondent à des petits déplacements de
l’ordre 2micromà 10 micom et à des petites forces o,o1Nl’ordre 2micromà 10 micom et à des petites forces o,o1N
-0,02N-0,02N
Ces récepteurs transmettent des impulsions aussiCes récepteurs transmettent des impulsions aussi
longtemps que le stimulus est appliqué et répondent toutlongtemps que le stimulus est appliqué et répondent tout
particulièrement aux sensibilités directionnellesparticulièrement aux sensibilités directionnelles
23. 3.23.2..Physiologie articulairePhysiologie articulaire::
3.2.13.2.1..Trajet méniscalTrajet méniscal::
Solidaires des condyles, les ménisques droit et gauches effectuent desSolidaires des condyles, les ménisques droit et gauches effectuent des
déplacements bilatéraux lors des mouvements de propulsion, rétrusion etdéplacements bilatéraux lors des mouvements de propulsion, rétrusion et
d’ouverture, ou des mouvements unilatéraux lors des déplacementd’ouverture, ou des mouvements unilatéraux lors des déplacement
latéraux de la mandibulelatéraux de la mandibule..
11..En relation centréeEn relation centrée::
Les disques viennent s’appuyer contre la face postérieure du tuberculeLes disques viennent s’appuyer contre la face postérieure du tubercule
zygomatique antérieurezygomatique antérieure..
22..En ouverture forcéeEn ouverture forcée::
Les disques se déplacent au niveau de la crête de l’apophyse zygomatiqueLes disques se déplacent au niveau de la crête de l’apophyse zygomatique
antérieureantérieure..
33..En protrusionEn protrusion::
Les disques occupe une position voisine à celle qu’ils sont lors deLes disques occupe une position voisine à celle qu’ils sont lors de
l’ouverture forcéel’ouverture forcée..
44..Dans les mouvements latérauxDans les mouvements latéraux::
--du coté travaillant, le disque se trouve dans une position voisine de ladu coté travaillant, le disque se trouve dans une position voisine de la
relation centréerelation centrée..
--du coté opposé et sous l’action du ptérygoïdien latéral, le disque occupedu coté opposé et sous l’action du ptérygoïdien latéral, le disque occupe
une position analogue à celle qu’il occuperait en protrusion.une position analogue à celle qu’il occuperait en protrusion. « animation« animation««
24. 3.2.23.2.2..Les mécanismes de l’ATMLes mécanismes de l’ATM::
L’ATM permet d’exécuter trois ordres de mouvementsL’ATM permet d’exécuter trois ordres de mouvements::
Mouvements d’abaissement et d’élévationMouvements d’abaissement et d’élévation::
Résulte de la combinaison de deux mouvementsRésulte de la combinaison de deux mouvements::
Translation condylienne qui se passe dans le compartiment supérieurTranslation condylienne qui se passe dans le compartiment supérieur..
Rotation condylienne qui se fait dans le compartiment inférieurRotation condylienne qui se fait dans le compartiment inférieur..
Dans le mouvement d’abaissement mandibulaire, le condyle seDans le mouvement d’abaissement mandibulaire, le condyle se
projette en avant entraînant avec lui le ménisque, qui vient se placerprojette en avant entraînant avec lui le ménisque, qui vient se placer
en se portant en avant et en s’abaissant au dessous du condyleen se portant en avant et en s’abaissant au dessous du condyle
temporal. Sa projection vers l’avant est arrêtée par la tension du freintemporal. Sa projection vers l’avant est arrêtée par la tension du frein
méniscal postérieur. Dans le mouvement d’élévation on admet que leméniscal postérieur. Dans le mouvement d’élévation on admet que le
frein méniscal contribue en raison de son élasticité à ramener lefrein méniscal contribue en raison de son élasticité à ramener le
ménisque en arrièreménisque en arrière..
Mouvements de propulsion et rétro pulsionMouvements de propulsion et rétro pulsion::
Ces mouvements se passent surtout dans le compartiment supérieurCes mouvements se passent surtout dans le compartiment supérieur
25.
26.
27. Mouvement de latéralitéMouvement de latéralité::
Quand le menton se porte d’un côté, le condyleQuand le menton se porte d’un côté, le condyle
mandibulaire pivote sur place,tandis que lemandibulaire pivote sur place,tandis que le
condyle du côté opposé avance et se déplacecondyle du côté opposé avance et se déplace
sous le condyle temporalsous le condyle temporal..
3.2.33.2.3..Comportement des ATMComportement des ATM::
Au cours de la vie, les ATM subissent desAu cours de la vie, les ATM subissent des
transformations du faite du remodelage provoquétransformations du faite du remodelage provoqué
par les forces mécaniques auquel les elles sontpar les forces mécaniques auquel les elles sont
soumisessoumises..
Le remodelage est un mécanisme biologique quiLe remodelage est un mécanisme biologique qui
sert à maintenir l’équilibre entre la forme de l’ATMsert à maintenir l’équilibre entre la forme de l’ATM
et la fonction. Il s’agit d’un phénomèneet la fonction. Il s’agit d’un phénomène
physiologique de résorption et d’apposition enphysiologique de résorption et d’apposition en
réponse à un stimulus mécaniqueréponse à un stimulus mécanique
28.
29.
30.
31.
32.
33.
34. 3.33.3..Physiologie neuromusculairePhysiologie neuromusculaire::
3.3.13.3.1..considérations intéressant les muscles masticateursconsidérations intéressant les muscles masticateurs::
Travaux de Sherrington et de Ce farceTravaux de Sherrington et de Ce farce::
**loi d’inhibition réciproqueloi d’inhibition réciproque::
Lorsqu’un muscle se rétracte, son antagoniste se relâcheLorsqu’un muscle se rétracte, son antagoniste se relâche..
Ainsi lorsque le masséter qui est un élévateur est sollicité les musclesAinsi lorsque le masséter qui est un élévateur est sollicité les muscles
abaisseurs (sus et sous hyoïdiens) sont inhibésabaisseurs (sus et sous hyoïdiens) sont inhibés..
Sherrington a montré de plus qu’un abaissement brusque de laSherrington a montré de plus qu’un abaissement brusque de la
mandibule produit par une excitation de la muqueuse buccale,était suivimandibule produit par une excitation de la muqueuse buccale,était suivi
dès l’arrêt de la stimulation ,par un mouvement inverse d’élévation quidès l’arrêt de la stimulation ,par un mouvement inverse d’élévation qui
correspondait à une sorte de rebond musculairecorrespondait à une sorte de rebond musculaire..
**loi de tout ou de rienloi de tout ou de rien::
La stimulation doit atteindre un certain seuil d’excitation pour produireLa stimulation doit atteindre un certain seuil d’excitation pour produire
la tension musculairela tension musculaire..
Sherrington a expliqué qu’on peut doser l’activité et la tension d’un muscleSherrington a expliqué qu’on peut doser l’activité et la tension d’un muscle
parce qu’il a appelé l’unité motriceparce qu’il a appelé l’unité motrice..
L’unité motrice est constituée par un ensemble de fibres musculairesL’unité motrice est constituée par un ensemble de fibres musculaires
sous la dépendance d’un même organe effecteur appelé :sous la dépendance d’un même organe effecteur appelé :
motoneurone. Chacune de ces unités motrices répond à la loi de toutmotoneurone. Chacune de ces unités motrices répond à la loi de tout
ou de rien, la stimulation d’un faisceau deviendra d’autant plus intenseou de rien, la stimulation d’un faisceau deviendra d’autant plus intense
qu’un NB plus important d’unités motrices sera recrutéqu’un NB plus important d’unités motrices sera recruté
35. b. Travaux de Gaspardb. Travaux de Gaspard::
Ses travaux ont montré qu’un chef musculaire estSes travaux ont montré qu’un chef musculaire est
constitué de nombreux faisceau séparés par desconstitué de nombreux faisceau séparés par des
aponévroses et qu’au cours des mouvementsaponévroses et qu’au cours des mouvements
,chacune des faisceaux intéressé était recruté,chacune des faisceaux intéressé était recruté
indépendamment et selon des intensitésindépendamment et selon des intensités
différentes.différentes.
Cette disposition est susceptible au cours desCette disposition est susceptible au cours des
mouvements naturels de mobiliser la mandibule,mouvements naturels de mobiliser la mandibule,
donc un muscle ne peut être considéré commedonc un muscle ne peut être considéré comme
une entité fonctionnelle mais comme un complexeune entité fonctionnelle mais comme un complexe
fonctionnel capable de produire selon la naturefonctionnel capable de produire selon la nature
des stimulation des mouvements extrêmementdes stimulation des mouvements extrêmement
subtil et précis.subtil et précis.
36. 3.3.2. Régulation des activités musculaires de l’appareil manducateur:3.3.2. Régulation des activités musculaires de l’appareil manducateur:
Selon Gaspard, la détermination neuromusculaire de la masticationSelon Gaspard, la détermination neuromusculaire de la mastication
varie non seulement en fonction de l’organisation architecturale de lavarie non seulement en fonction de l’organisation architecturale de la
musculature masticatrice mais aussi du degré d’évolution nerveusemusculature masticatrice mais aussi du degré d’évolution nerveuse
atteint.atteint.
La mastication ne correspond pas alors à des simples phénomènesLa mastication ne correspond pas alors à des simples phénomènes
réflexes élémentaires mais à des automatismes réglés à des niveauxréflexes élémentaires mais à des automatismes réglés à des niveaux
très élevés par l’intervention de centre de coordination et de contrôletrès élevés par l’intervention de centre de coordination et de contrôle
déclenchés par des organes effecteurs qui sont eux-mêmes réglés pardéclenchés par des organes effecteurs qui sont eux-mêmes réglés par
des organes récepteurs.des organes récepteurs.
Les organes effecteurs:Les organes effecteurs:
Les muscles de l’appareil manducateur sont sous la dépendance duLes muscles de l’appareil manducateur sont sous la dépendance du
trijumeau .chaque fibre musculaire reçoit une fibre nerveuse motricetrijumeau .chaque fibre musculaire reçoit une fibre nerveuse motrice
du V qui se ramifie au sein d’une zone protoplasmique d’originedu V qui se ramifie au sein d’une zone protoplasmique d’origine
névralgique. Un seul neurone moteur peut commander de100à180névralgique. Un seul neurone moteur peut commander de100à180
fibres musculaires (myome).fibres musculaires (myome).
A côté de ses plaques motrices coexistent dans le muscle desA côté de ses plaques motrices coexistent dans le muscle des
faisceaux neuromusculaires qui sont de légers renflements situés lefaisceaux neuromusculaires qui sont de légers renflements situés le
long d’une fibre musculaire spéciales plus fines que la fibre normale.long d’une fibre musculaire spéciales plus fines que la fibre normale.
Ces faisceaux sont des effecteurs mais peuvent être des récepteursCes faisceaux sont des effecteurs mais peuvent être des récepteurs
37. Les organes récepteursLes organes récepteurs::
Ils comprennentIls comprennent::
LLes extérocepteurs:es extérocepteurs:
Situés dans la peau et les muqueuses; ils répondent à des stimuli: leSitués dans la peau et les muqueuses; ils répondent à des stimuli: le
toucher, la température, la vision, le goût. Certains ont des modalitéstoucher, la température, la vision, le goût. Certains ont des modalités
d’informations très spécialisées comme la lumière le sond’informations très spécialisées comme la lumière le son..
LLes intérocepteurs:es intérocepteurs:
Ils concernent les viscères et sont en relation avec la perception de laIls concernent les viscères et sont en relation avec la perception de la
faim ,de la soif et des douleurs viscérales. Les réflexes intéroceptifsfaim ,de la soif et des douleurs viscérales. Les réflexes intéroceptifs
assurent les grandes fonctions organiques de digestion, circulation etassurent les grandes fonctions organiques de digestion, circulation et
de respirationde respiration..
**les propriocepteurs:les propriocepteurs:
Ils jouent un rôle important dans la régulation des activitésIls jouent un rôle important dans la régulation des activités
musculaires. Ils sont situés dans les muscles, les tendons, lesmusculaires. Ils sont situés dans les muscles, les tendons, les
ligaments et le périosteligaments et le périoste
Ils fournissent au SNC toute information sur les positions,lesIls fournissent au SNC toute information sur les positions,les
pressions,sur l’effort demandé à chacun des groupes musculaires,surpressions,sur l’effort demandé à chacun des groupes musculaires,sur
la position de nos corps dans l’espace.la position de nos corps dans l’espace.
Le desmodonte contient un système propriocepteur qui est sensibleLe desmodonte contient un système propriocepteur qui est sensible
aux contacts occlusaux ainsi qu’aux pressions occlusalesaux contacts occlusaux ainsi qu’aux pressions occlusales
38. Les organes conducteurs:Les organes conducteurs:
Les conducteurs assurent la liaison entre récepteur, effecteur, SNC;Les conducteurs assurent la liaison entre récepteur, effecteur, SNC;
Ils sont centripètes (fibres sensitives) ou centrifuges (fibres motrices).Ils sont centripètes (fibres sensitives) ou centrifuges (fibres motrices).
Le neurone est l’unité de base du SNC composé d’un corps cellulaire et desLe neurone est l’unité de base du SNC composé d’un corps cellulaire et des
prolongements protoplasmiques et cylindroxiquesprolongements protoplasmiques et cylindroxiques
L’ensemble des neurones est parcouru de bout en bout par de très mincesL’ensemble des neurones est parcouru de bout en bout par de très minces
filaments:les neurofibrilles qui pour certains jouent un rôle essentiel dans lefilaments:les neurofibrilles qui pour certains jouent un rôle essentiel dans le
transport de l’influx nerveux.transport de l’influx nerveux.
Le dendrite est la zone réceptrice du neurone.Le dendrite est la zone réceptrice du neurone.
Chaque neurone comprend deux pôles:Chaque neurone comprend deux pôles:
1.1. *un pôle récepteur; du coté du dendrite.*un pôle récepteur; du coté du dendrite.
2.2. *un pôle effecteur à l’extrémité du cylindroxe.*un pôle effecteur à l’extrémité du cylindroxe.
Les voies nerveuses sont constituées de plusieurs neurones placés bout àLes voies nerveuses sont constituées de plusieurs neurones placés bout à
bout:bout:
Neurone récepteur …… la synapse……….neurone connecteur ……. laNeurone récepteur …… la synapse……….neurone connecteur ……. la
synapse…… neurone effecteur.synapse…… neurone effecteur.
+La synapse permet la transmission de l’influx nerveux d’un neurone à+La synapse permet la transmission de l’influx nerveux d’un neurone à
l’autr, elle met en présence la terminaison nerveuse de l’axone renflé enl’autr, elle met en présence la terminaison nerveuse de l’axone renflé en
bulbe et les dendrites d’un autre neurone.bulbe et les dendrites d’un autre neurone.
Des articulations synaptiques sont très nombreuses pour un même neuroneDes articulations synaptiques sont très nombreuses pour un même neurone
soumis à de multiples influences qui agissent soit dans le même senssoumis à de multiples influences qui agissent soit dans le même sens
(facilitation) soit dans le sens contraire(inhibition) grâce à des médiateurs(facilitation) soit dans le sens contraire(inhibition) grâce à des médiateurs
chimiques : acétyle choline*******chimiques : acétyle choline*******
40. 3.43.4Les centres nerveuxLes centres nerveux::
Les centres nerveux comprennentLes centres nerveux comprennent::
La substance grise de la moelle épinière : se comporteLa substance grise de la moelle épinière : se comporte
comme un centre reflex alors que la substance blanchecomme un centre reflex alors que la substance blanche
joue un rôle conducteur.joue un rôle conducteur.
La bulbe : centre de la mastication, déglutition et salivation.La bulbe : centre de la mastication, déglutition et salivation.
Protubérance : c’est une formation qui rassemble en grandProtubérance : c’est une formation qui rassemble en grand
NB d’informations et qui joue un role dans la productionNB d’informations et qui joue un role dans la production
des mécanismes complexes de la mastication.des mécanismes complexes de la mastication.
L’hypothalamus : cerveau de la vie végétative.L’hypothalamus : cerveau de la vie végétative.
Le rhinencéphale : ou système limbique, intervient dans lesLe rhinencéphale : ou système limbique, intervient dans les
réactions émotionnelles.réactions émotionnelles.
Le cortex : joue un rôle important ans le reflex, sonLe cortex : joue un rôle important ans le reflex, son
influence transforme l’activité primitivement et purementinfluence transforme l’activité primitivement et purement
reflex en automatisme (mouvement volontaire)reflex en automatisme (mouvement volontaire)
41. 4. Etude fonctionnelle de la mandibule :4. Etude fonctionnelle de la mandibule :
4.1.les positions fondamentales de la mandibule:4.1.les positions fondamentales de la mandibule:
44.1.1. Position de la RC:.1.1. Position de la RC:
La seule référence précise et reproductible pourLa seule référence précise et reproductible pour
déterminer la relation des deux maxillaires est ladéterminer la relation des deux maxillaires est la
position de la mandibule dans laquelle lesposition de la mandibule dans laquelle les
condyles sont centrés dans les deux cavitéscondyles sont centrés dans les deux cavités
glénoïdes. Cette position de référenceglénoïdes. Cette position de référence
condylienne est appelée PRC, elle estcondylienne est appelée PRC, elle est
indépendante des dents.indépendante des dents.
4.1.2. Position d’ICM:4.1.2. Position d’ICM:
C’est la position de la mandibule qui assure leC’est la position de la mandibule qui assure le
maximum de contact entre les dentsmaximum de contact entre les dents
antagonistes******antagonistes******
42.
43. 4.2.34.2.3..Position de repos ou de posturePosition de repos ou de posture::
C’est une position d’équilibre neuro-musculaire entre lesC’est une position d’équilibre neuro-musculaire entre les
muscles d’ouverture et de fermeture dans laquelle il n’y amuscles d’ouverture et de fermeture dans laquelle il n’y a
aucun contact entre les dents antagonistes.aucun contact entre les dents antagonistes.
La distance entre la position de repos et la position d’ICMLa distance entre la position de repos et la position d’ICM
est appelée : distance inter occlusale ou espace libre d’inest appelée : distance inter occlusale ou espace libre d’in
occlusion.occlusion.
C’est l’espace séparant les surfaces occlusalesC’est l’espace séparant les surfaces occlusales
supérieures et inférieures quand la mandibule est dans sasupérieures et inférieures quand la mandibule est dans sa
position physiologique de repos.position physiologique de repos.
Cette distance peut être calculé entre gnathion et le pointCette distance peut être calculé entre gnathion et le point
sous nasal lorsque la mandibule est en position de repossous nasal lorsque la mandibule est en position de repos
(DVR) et en position d’inter cuspidation maximale (DVO).(DVR) et en position d’inter cuspidation maximale (DVO).
Cet espace varie entre 1.5-03mm suivant les individus etCet espace varie entre 1.5-03mm suivant les individus et
chez le même individu en fonction de l’état de relaxationchez le même individu en fonction de l’état de relaxation
musculaire.musculaire.
44. 4.2.4. Dimension verticale de repos :4.2.4. Dimension verticale de repos :
La DVR correspond à la hauteur de l’étage inférieur de la faceLa DVR correspond à la hauteur de l’étage inférieur de la face
déterminée cliniquement par la distance sous nasale, sousdéterminée cliniquement par la distance sous nasale, sous
menton lorsque les masticateurs se trouvent en équilibrementon lorsque les masticateurs se trouvent en équilibre
tonique.tonique.
4.2.5.Dimension verticale d’occlusion:4.2.5.Dimension verticale d’occlusion:
Distance entre le point sous nasal et le menton en position ICM.Distance entre le point sous nasal et le menton en position ICM.
4.24.2 MoMouvements mandibulaires:uvements mandibulaires:
Mouvements élémentaires:Mouvements élémentaires:
Les ATM présentent par rapport aux autres articulations duLes ATM présentent par rapport aux autres articulations du
corps humain, un caractère particulier en permettant deuxcorps humain, un caractère particulier en permettant deux
types de mouvements élémentaires:types de mouvements élémentaires:
la rotation dans le compartiment inférieur;la rotation dans le compartiment inférieur;
la translation dans le compartiment supérieur.la translation dans le compartiment supérieur.
Mouvements combinés:Mouvements combinés:
Ils associent les mouvements combinés de rotation et deIls associent les mouvements combinés de rotation et de
translationtranslation
45.
46.
47.
48.
49. ouverture buccale:ouverture buccale:
1ére phase:1ére phase:
1.1. Sous l’influence de la contraction des muscles abaisseurs, se produit unSous l’influence de la contraction des muscles abaisseurs, se produit un
abaissement de la mandibule par rotation autour d’un axe reliant lesabaissement de la mandibule par rotation autour d’un axe reliant les
tubercules médiaux des condyles (axe charnière) dans le compartimenttubercules médiaux des condyles (axe charnière) dans le compartiment
inférieur disco-condylien.inférieur disco-condylien.
2.2. Le faisceau supérieur du muscle ptérygoïdien latéral et l’appareil tenseur seLe faisceau supérieur du muscle ptérygoïdien latéral et l’appareil tenseur se
relâchent, et le faisceau inférieur commence à se contracter.relâchent, et le faisceau inférieur commence à se contracter.
2ème phase:2ème phase:
Sous l’influence de la contraction du faisceau inférieur du muscle PL etSous l’influence de la contraction du faisceau inférieur du muscle PL et
la mise en tension du ligament latéral, le complexe condylo-discal glissela mise en tension du ligament latéral, le complexe condylo-discal glisse
vers l’avant le long du versant postérieur de l’éminence temporale.vers l’avant le long du versant postérieur de l’éminence temporale.
Dans ce mouvement se combine:Dans ce mouvement se combine:
Une rotation condylienne dans le compartiment inférieur avec une trèsUne rotation condylienne dans le compartiment inférieur avec une très
légère translation par rapport au disque;légère translation par rapport au disque;
Une translation dans le compartiment supérieur du complexe condylo-discalUne translation dans le compartiment supérieur du complexe condylo-discal
vers l’avant par rapport à l’éminence temporale.vers l’avant par rapport à l’éminence temporale.
Finalement, le mouvement d’ouverture s’arrête par mise en tension desFinalement, le mouvement d’ouverture s’arrête par mise en tension des
ligaments et des muscles antagonistes.ligaments et des muscles antagonistes.
51. B- Fermeture buccaleB- Fermeture buccale::
Elle correspond à l’élévation de la mandibule. Ce mouvementElle correspond à l’élévation de la mandibule. Ce mouvement
s’accomplit suivant un mécanisme symétrique et inverse de celui dus’accomplit suivant un mécanisme symétrique et inverse de celui du
mouvement d’ouverture auquel il fait suite.mouvement d’ouverture auquel il fait suite.
Elle se déroule en deux phases :Elle se déroule en deux phases :
1ere phase1ere phase::
Est due à la contraction des fibres antérieures du temporal qui élève laEst due à la contraction des fibres antérieures du temporal qui élève la
mandibulemandibule..
2eme phase2eme phase::
Intervient avec la contraction des muscles rétropulseurs : fibresIntervient avec la contraction des muscles rétropulseurs : fibres
postérieur du temporal, fibrespostérieur du temporal, fibres profonds du masséter et ventreprofonds du masséter et ventre
postérieur du digastrique.postérieur du digastrique.
L’arrêt du mouvement s’obtient généralement par l’occlusion desL’arrêt du mouvement s’obtient généralement par l’occlusion des
arcades dentaires, mais les muscles peuvent agir par contactarcades dentaires, mais les muscles peuvent agir par contact
isométrique ( masséter PL) lors de la fermeture forcée entre lesisométrique ( masséter PL) lors de la fermeture forcée entre les
arcades dentaires.arcades dentaires.
En fin de fermeture, l’appareil tenseur du disque (faisceau supérieur duEn fin de fermeture, l’appareil tenseur du disque (faisceau supérieur du
PL, fibres postérieurs du temporal et du masséter) se contractePL, fibres postérieurs du temporal et du masséter) se contracte
contrôlant le positionnement de la tête condylienne dans la fossecontrôlant le positionnement de la tête condylienne dans la fosse
glénoïde protégeant les surfaces articulaires, le faisceau inférieur duglénoïde protégeant les surfaces articulaires, le faisceau inférieur du
PL est relâché.PL est relâché.
53. C- propulsion: animationC- propulsion: animation
Ce mouvement de proglissement mandibulaire, se mesureCe mouvement de proglissement mandibulaire, se mesure
de l’OIM à la position de protrusion maximale.de l’OIM à la position de protrusion maximale.
Il nécessite:Il nécessite:
Un glissement du condyle mandibulaire le long deUn glissement du condyle mandibulaire le long de
l’éminence temporale et le long des incisives supérieuresl’éminence temporale et le long des incisives supérieures
pour désengrener les arcades dentaires;pour désengrener les arcades dentaires;
Une contraction symétrique des faisceaux inférieurs desUne contraction symétrique des faisceaux inférieurs des
muscles ptérygoïdiens latéraux et des faisceauxmuscles ptérygoïdiens latéraux et des faisceaux
superficiels des masséters;superficiels des masséters;
Au niveau temporo-mandibulaire, le complexe condylo-Au niveau temporo-mandibulaire, le complexe condylo-
discal n’atteint pas la position extrême qu’il atteint au coursdiscal n’atteint pas la position extrême qu’il atteint au cours
de l’ouverture buccale maximale.de l’ouverture buccale maximale.
55. rétropropulsion:rétropropulsion:
Les mouvements de rétropulsion peuvent seLes mouvements de rétropulsion peuvent se
faire:faire:
A partir de la position de propulsionA partir de la position de propulsion
maximale;maximale;
A partir de l’OIM.A partir de l’OIM.
Les mouvements rétropulsion demandent uneLes mouvements rétropulsion demandent une
contraction combinée et simultanée des fibrescontraction combinée et simultanée des fibres
horizontales postérieurs du temporal, deshorizontales postérieurs du temporal, des
muscles abaisseurs et du ventre postérieurmuscles abaisseurs et du ventre postérieur
du digastriquedu digastrique
60. Mouvements complexesMouvements complexes::
masticationmastication::
définitiondéfinition::
C’est le premier acte de la digestion qui permet laC’est le premier acte de la digestion qui permet la
transformation des aliments en bol alimentaire partransformation des aliments en bol alimentaire par
incision, dilacération et broyage au niveau des surfacesincision, dilacération et broyage au niveau des surfaces
triturantes des dents. C’est un acte complexe, consiste entriturantes des dents. C’est un acte complexe, consiste en
des mouvements de fermeture de la bouche,des mouvements de fermeture de la bouche,
accompagnées de déplacements antéropostérieurs etaccompagnées de déplacements antéropostérieurs et
latéraux.latéraux.
étapes de la masticationétapes de la mastication::
1.1. Incision : Réduction des aliments à une taille appropriée àIncision : Réduction des aliments à une taille appropriée à
la masticationla mastication
2.2. Écrasement : c’est la réduction des portions volumineusesÉcrasement : c’est la réduction des portions volumineuses
3.3. Trituration : de l’aliment enfin prêt pour la masticationTrituration : de l’aliment enfin prêt pour la mastication
61. Cycle masticatoireCycle masticatoire::
C’est le trajet exécuté par la mandibule au cours de laC’est le trajet exécuté par la mandibule au cours de la
mastication:mastication:
L’ouverture moyenne des maxillaires au cours de laL’ouverture moyenne des maxillaires au cours de la
mastication des aliments est 18.2 mm;mastication des aliments est 18.2 mm;
La durée moyenne du cycle masticatoire est de 1.046La durée moyenne du cycle masticatoire est de 1.046
secondes.secondes.
La forme du cycle masticateur varie selon la consistance,La forme du cycle masticateur varie selon la consistance,
la forme du bol alimentaire, la nature de l’occlusion, lesla forme du bol alimentaire, la nature de l’occlusion, les
habitudes masticatoires et en fonction de l’age.habitudes masticatoires et en fonction de l’age.
Il est composé de trois phases:Il est composé de trois phases:
1.1. une phase d’ouverture : abaissement de la mandibuleune phase d’ouverture : abaissement de la mandibule
avec déviation latérale, elle s’effectue vers le cotéavec déviation latérale, elle s’effectue vers le coté
travaillant ;travaillant ;
2.2. une phase de fermeture : dont le trajet est le plus souventune phase de fermeture : dont le trajet est le plus souvent
externe au trajet d’ouverture;externe au trajet d’ouverture;
3.3. une phase d’ICM : les dents sont en contact en ICM, chezune phase d’ICM : les dents sont en contact en ICM, chez
la majorité des individus, la mandibule réalise un repos àla majorité des individus, la mandibule réalise un repos à
ce niveauce niveau
62.
63. Physiologie de la mastication:Physiologie de la mastication:
La mastication s’effectue à son début par desLa mastication s’effectue à son début par des
mouvements volontaires puis devient trèsmouvements volontaires puis devient très
rapidement un acte réflexe et ordonné par desrapidement un acte réflexe et ordonné par des
impulsions sensitives en provenance des tissusimpulsions sensitives en provenance des tissus
parodontaux, de la muqueuse buccale, desparodontaux, de la muqueuse buccale, des
muscles et tendons, les terminaisons nerveusesmuscles et tendons, les terminaisons nerveuses
sensorielles proprioceptives situées dans cessensorielles proprioceptives situées dans ces
différents tissus analysent les caractères dedifférents tissus analysent les caractères de
l’aliment (dureté, volume, forme, situation).l’aliment (dureté, volume, forme, situation).
Le trajet effectué par la mandibule au cours de laLe trajet effectué par la mandibule au cours de la
mastication définit l’enveloppe fonctionnellemastication définit l’enveloppe fonctionnelle
64. B- déglutition:B- déglutition:
Définition:Définition:
C’est le mécanisme physiologique quiC’est le mécanisme physiologique qui
permet à la salive, au liquide , au bolpermet à la salive, au liquide , au bol
alimentaire de passer de la bouche àalimentaire de passer de la bouche à
l’estomac. Elle semble l’une des fonctionsl’estomac. Elle semble l’une des fonctions
les moins perturbées même par l’altérationles moins perturbées même par l’altération
de son support anatomiquede son support anatomique
65. Étapes de la déglutition:Étapes de la déglutition:
- 1- 1erer temps: temps buccaltemps: temps buccal
Il est volontaire, non réflexe, conscient.Il est volontaire, non réflexe, conscient.
L’aliment mâché est insalivé, les liquides, le flux salivaire sont amenés au fondL’aliment mâché est insalivé, les liquides, le flux salivaire sont amenés au fond
de la cavité par la langue.de la cavité par la langue.
Les premiers muscles à se contracter sont: l’orbiculaire, le buccinateur et lesLes premiers muscles à se contracter sont: l’orbiculaire, le buccinateur et les
muscles sus et sous-hyoidiens puis les muscles masticateurs.muscles sus et sous-hyoidiens puis les muscles masticateurs.
- 2ème temps: passage de la bouche vers le pharynx:- 2ème temps: passage de la bouche vers le pharynx:
Conscient mais non volontaire.Conscient mais non volontaire.
Le rhino-pharynx se ferme par une élévation du voile et les muscles du larynxLe rhino-pharynx se ferme par une élévation du voile et les muscles du larynx
se contractent et s’opposent à la pénétration du bol alimentaire dans lesse contractent et s’opposent à la pénétration du bol alimentaire dans les
voies laryngées.voies laryngées.
La langue le refoule vers l’œsophage. Ce temps entraîne le recul de l’ensembleLa langue le refoule vers l’œsophage. Ce temps entraîne le recul de l’ensemble
lingo-mandibulaires vers une position très proche de la RC, ainsi qu’unelingo-mandibulaires vers une position très proche de la RC, ainsi qu’une
élévation de la mandibule avec fermeture antérieur.élévation de la mandibule avec fermeture antérieur.
- 3ème temps: oesophagien :- 3ème temps: oesophagien :
Purement réflexe, se fait une seconde après le début de la déglutition, laPurement réflexe, se fait une seconde après le début de la déglutition, la
mandibule reprend sa position de repos. La respiration recommence et lesmandibule reprend sa position de repos. La respiration recommence et les
organes de la cavité buccale se détendentorganes de la cavité buccale se détendent
66. C- phonation:C- phonation:
Définition:Définition:
C’est une fonction complexe qui met en jeu trois phénomènes essentielsC’est une fonction complexe qui met en jeu trois phénomènes essentiels
concourant à la production de la voix:concourant à la production de la voix:
1.1. - la soufflure pulmonaire;- la soufflure pulmonaire;
2.2. - le rétrécissement glottique;- le rétrécissement glottique;
3.3. - les cordes vocales et les cavités supra glottiques formant des- les cordes vocales et les cavités supra glottiques formant des
résonateurs.résonateurs.
Physiologie:Physiologie:
Elle joue un rôle important dans le fonctionnement de l’appareilElle joue un rôle important dans le fonctionnement de l’appareil
manducateur et en particulier dans adaptation fonctionnelle des ATM enmanducateur et en particulier dans adaptation fonctionnelle des ATM en
relation avec la morphologie des arcades dentaires, le type derelation avec la morphologie des arcades dentaires, le type de
phénomène prononcé et la langue parlée.phénomène prononcé et la langue parlée.
Dans la phonation, la cavité orale présente deux rôles:Dans la phonation, la cavité orale présente deux rôles:
L’articulation, cavité de résonance et filtre acoustique.L’articulation, cavité de résonance et filtre acoustique.
Sa configuration est extrêmement variable:Sa configuration est extrêmement variable:
1.1. En fonction de l’ouverture plus ou moins grande liée au déplacementEn fonction de l’ouverture plus ou moins grande liée au déplacement
mandibulaire;mandibulaire;
2.2. En fonction de la position des lèvres;En fonction de la position des lèvres;
3.3. En fonction de la position que peut prendre la langue au palais dur , auEn fonction de la position que peut prendre la langue au palais dur , au
palais mou ainsi qu’au arcades dentaires.palais mou ainsi qu’au arcades dentaires.
67. 4.2.4. Autres mouvements complexes:4.2.4. Autres mouvements complexes:
Bâillement:Bâillement:
Il associe des mouvements d’ouvertureIl associe des mouvements d’ouverture
extrême et de fermeture buccale quiextrême et de fermeture buccale qui
s’accompagnent d’une contractions’accompagnent d’une contraction
synergique des muscles du voile du palaissynergique des muscles du voile du palais
avec ouverture de la trempe d’Eustache.avec ouverture de la trempe d’Eustache.
La mimique:La mimique:
Le terme mimique désigne à la fois desLe terme mimique désigne à la fois des
expressions du visage, les yeux, laexpressions du visage, les yeux, la
physionomie des attitudes et les gestesphysionomie des attitudes et les gestes
68. 5. Neurophysiologie de l’appareil manducateur:5. Neurophysiologie de l’appareil manducateur:
5.1 Mécanisme réflexe des mouvements5.1 Mécanisme réflexe des mouvements
mandibulaires:mandibulaires:
5.1.1 Arc réflexe simple:5.1.1 Arc réflexe simple:
Une impulsion est déclenchée par un stimulus auUne impulsion est déclenchée par un stimulus au
niveau du récepteur situé soit dans le parodonte,niveau du récepteur situé soit dans le parodonte,
le muscle, la capsule articulaire ou la muqueusele muscle, la capsule articulaire ou la muqueuse
buccale.buccale.
Le stimulus chemine par les neurones afférentsLe stimulus chemine par les neurones afférents
jusqu’à des neurones intermédiaires situées dansjusqu’à des neurones intermédiaires situées dans
le cordon médullaire ou le cervelet.le cordon médullaire ou le cervelet.
Les informations y sont analyséesLes informations y sont analysées
puis transmises par une ou plusieurspuis transmises par une ou plusieurs
synapses aux neurones afférents moteurs quisynapses aux neurones afférents moteurs qui
conduit l’impulsion jusqu’à l’organe effecteurconduit l’impulsion jusqu’à l’organe effecteur
lequel peut être un muscle ou une glandelequel peut être un muscle ou une glande
sécrétricesécrétrice
69. 5.1.2 le réflexe d’ouverture:5.1.2 le réflexe d’ouverture:
Déclenché par un stimulus intervenant à la partieDéclenché par un stimulus intervenant à la partie
inférieure de la face ou au niveau des tissus innervés parinférieure de la face ou au niveau des tissus innervés par
les branches maxillaire et mandibulaire du V.les branches maxillaire et mandibulaire du V.
5.1.3 Le réflexe de fermeture:5.1.3 Le réflexe de fermeture:
Se produit lors de la déglutition ou en réponse à un légerSe produit lors de la déglutition ou en réponse à un léger
stimulus appliqué sur la face dorsale de la langue.stimulus appliqué sur la face dorsale de la langue.
Il se produit également si une pression est appliquée parIl se produit également si une pression est appliquée par
un coup sec pour abaisser la mandibule.un coup sec pour abaisser la mandibule.
5.1.4 le réflexe myotatique: ou réflexe monosynaptique5.1.4 le réflexe myotatique: ou réflexe monosynaptique
trigéminal.trigéminal.
C’est la contraction réflexe du muscle élévateur enC’est la contraction réflexe du muscle élévateur en
réponse à l’étirement de ses propres fibres.réponse à l’étirement de ses propres fibres.
Quand un muscle élévateur est en inhibition, sesQuand un muscle élévateur est en inhibition, ses
propriocepteurs ainsi que les fuseaux neuromusculairespropriocepteurs ainsi que les fuseaux neuromusculaires
sont sollicités par l’étirement des fibres musculaires.sont sollicités par l’étirement des fibres musculaires.
Des impulsions sont transmises au noyauDes impulsions sont transmises au noyau
mésencéphalique du V puis au noyau moteur de ce nerf etmésencéphalique du V puis au noyau moteur de ce nerf et
ce par synapse.ce par synapse.
70. 5.1.5 le réflexe myotatique inverse ou réflexe poly synaptique:5.1.5 le réflexe myotatique inverse ou réflexe poly synaptique:
Les corpuscules de Golgi en sont responsables, ilsLes corpuscules de Golgi en sont responsables, ils
interviennent quand un muscle est trop attiré, il provoqueinterviennent quand un muscle est trop attiré, il provoque
son relâchement par arrêt de toute contraction leson relâchement par arrêt de toute contraction le
protégeant ainsi de la rupture tendineuse.protégeant ainsi de la rupture tendineuse.
5.1.6 Le réflexe d’inhibition réciproque5.1.6 Le réflexe d’inhibition réciproque::
Lors de la mastication les dents entrent en contact, lesLors de la mastication les dents entrent en contact, les
propriocepteurs desmodantaux transmettent cespropriocepteurs desmodantaux transmettent ces
informations à travers l’arc réflexe afin de protéger lesinformations à travers l’arc réflexe afin de protéger les
dents et leur tissu de soutien des forces excessives ou tropdents et leur tissu de soutien des forces excessives ou trop
prolongées.prolongées.
En réponse à ce stimulus, les muscles élévateurs sontEn réponse à ce stimulus, les muscles élévateurs sont
inhibés alors que les abaisseurs se contractent.inhibés alors que les abaisseurs se contractent.
L’effet de pesanteur ajouté à ces derniers, les dents seL’effet de pesanteur ajouté à ces derniers, les dents se
séparent et la bouche s’ouvre.séparent et la bouche s’ouvre.
Ce réflexe est également observé dans les mouvementsCe réflexe est également observé dans les mouvements
de propulsion et de rétro pulsionde propulsion et de rétro pulsion
71. 5.1.7 Le réflexe parodontal du ptérygoïdien latéral:5.1.7 Le réflexe parodontal du ptérygoïdien latéral:
Les deux faisceaux du ptérygoïdien latéral se contractentLes deux faisceaux du ptérygoïdien latéral se contractent
de façon asynchrone. Le faisceau inférieur se contractede façon asynchrone. Le faisceau inférieur se contracte
lors de l’ouverture buccale, de la propulsion et du côté nonlors de l’ouverture buccale, de la propulsion et du côté non
travaillant lors des mouvements de diduction.travaillant lors des mouvements de diduction.
A l’ouverture buccale ce faisceau agit en synergie avec lesA l’ouverture buccale ce faisceau agit en synergie avec les
abaisseurs de la mandibule.abaisseurs de la mandibule.
Le faisceau supérieur se contracte pendant la fermetureLe faisceau supérieur se contracte pendant la fermeture
buccale en même temps que les muscles élévateurs de labuccale en même temps que les muscles élévateurs de la
mandibule en fin du mouvement donc pas en synergiemandibule en fin du mouvement donc pas en synergie
avec ces muscles. Il a un rôle protecteur de la têteavec ces muscles. Il a un rôle protecteur de la tête
condylienne donc de l’ATM.condylienne donc de l’ATM.
Le chef supérieur, en se contractant, va appliquer l’appareilLe chef supérieur, en se contractant, va appliquer l’appareil
discal sur la tête condylienne puis guider et ralentir lediscal sur la tête condylienne puis guider et ralentir le
repositionnement de celle-ci dans la cavité glénoïde. Cerepositionnement de celle-ci dans la cavité glénoïde. Ce
réflexe peut être considéré comme une extension duréflexe peut être considéré comme une extension du
réflexe de mise en jeu des antagonistes lors d’une flexion,réflexe de mise en jeu des antagonistes lors d’une flexion,
à la fin de celle-ci, les muscles extenseurs se contractentà la fin de celle-ci, les muscles extenseurs se contractent
pour freiner les mouvementspour freiner les mouvements
72. 6. Conclusion :6. Conclusion :
L’appareil manducateur, sollicité plusieurs milliersL’appareil manducateur, sollicité plusieurs milliers
de fois par jour par des forces pouvant atteindrede fois par jour par des forces pouvant atteindre
plusieurs dizaines de kilogrammes,est protégéplusieurs dizaines de kilogrammes,est protégé
par un système complexe qui permet d’en assurerpar un système complexe qui permet d’en assurer
l’homéostasie. Ce système fonctionne de façon àl’homéostasie. Ce système fonctionne de façon à
minimiser la stimulation des nocicepteursminimiser la stimulation des nocicepteurs
dentaires, desmodantaux et articulaires lors dedentaires, desmodantaux et articulaires lors de
l’occlusion.l’occlusion.
cette minimisation est obtenue par le placementcette minimisation est obtenue par le placement
de l’arcade dentaire mandibulaire dans unede l’arcade dentaire mandibulaire dans une
position optimale par rapport à celle du maxillaire.position optimale par rapport à celle du maxillaire.
il existe par ailleurs une adaptation permanenteil existe par ailleurs une adaptation permanente
des ATM à l’évolution de l’occlusion grâce àdes ATM à l’évolution de l’occlusion grâce à
l’appareil discall’appareil discal