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1 - Lexique de la Construction - Lettre 'A'
Abaque : Graphique permettant de trouver, sans avoir à effectuer un calcul, une valeur numérique résultant de plusieurs données.
Abattant : Châssis de fenêtre ou volet basculant sur un axe horizontal.
Abattre : - 1. Supprimer une partie saillante d'un ouvrage. - 2. Remplacer une arête vive par un pan coupé ou chanfrein, sur un ouvrage de bois ou de pierre. - 3.
Démolir un mur, une cloison, etc. - 4. Angle abattu : angle dont l'arête a été chanfreinée.
Abergement : Réalisation et résultat d'un raccordement d'étanchéité à la périphérie d'une souche de cheminée, au droit de sa jonction avec la couverture.
About : - 1. Extrémité façonnée d'une pièce de bois. - 2. Face extrême d'un tenon, d'une mortaise ou d'un embrèvement travaillant en butée dans un assemblage
oblique.
Aboutage : Action d'abouter. En lamellé-collé, l'aboutage des lamelles est réalisé par des entures multiples. Syn. Aboutement.
Abouter : Mettre deux pièces de bois bout à bout en les réunissant par un assemblage. Les aboutés, ou bois aboutés, désignent de façon générale les demi-produits tels
que tasseaux, lattes, lambris, profilés, moulures, etc. constitués d'éléments collés bout à bout par des liaisons d'allongement (entures) en dents de scie, avant leur
usinage ou leur moulurage.
Accoinçon : Voir Coyau.
Accolé : À la fois juxtaposé et solidarisé.
Accolement : Assemblage d'éléments établis côte à côte, se consolidant mutuellement : par ex., deux poutres boulonnées côte à côte. État de ce qui est accolé.
Acier : Alliage métallique de fer et de carbone (ce dernier pour moins de 2%). Les aciers utilisés généralement en construction métal lique sont dits "aciers de construction
d’usage général" et répondent à la norme NF A 35-501. Leurs compositions chimiques garanties et leurs caractéristiques mécaniques sont fixées par cette même norme.
Ils existent en 9 nuances et 4 qualités au maximum dans chaque nuance.
Acotherm : Label de certification thermique et phonique.
Acrotère : Muret constituant un relevé en périphérie des terrasses.
Acte Authentique : Acte reçu par un officier public (ex :notaire) rédigé selon les formalités requises et ayant une force probante particulière.
Acte sous seing privé : Acte rédigé et signé par les parties sans intervention d'un officier public.
Adduction d'eau : Canalisations permettant le branchement au réseau public de distribution d'eau potable
Adent : En charpente, mode d'assemblage de deux pièces de bois accolées, à dents et entailles triangulaires formant tenons et mortaises.
Adhérence : Force s’opposant au déplacement par glissement de deux pièces l’une par rapport à l’autre. L’adhérence peut être obtenue par divers procédés : boulons à
haute résistance, collage, phénomènes de prise du ciment sur l’acier, etc. Le coefficient d’adhérence est celui de frottement au repos (par oppositions au coefficient de
glissement, dit encore de frottement en mouvement).
Adoucisseur d'eau : Appareil permettant de rendre l'eau moins calcaire.
Aérothermes : Appareils de chauffage diffusant de l'air chaud dans la pièce à chauffer.
Affleurer : - 1. Mettre dans un même plan (au rabot, au racloir etc.) les faces de diverses pièces constituant un assemblage. - 2. Être dans le même plan qu'une surface
voisine.
Affourchement : Assembler par rainure et languette ou par tenon et mortaise les extrémités des lames d'un panneau ou d'un parquet dans une emboîture.
Affûtage : Action d'aiguiser des outils. V. Corroyage. L'affûtage a pour but : a) mettre en état l'arête de coupe de l'outil ; b) assurer l'équilibrage de l'outil ; c) placer
toutes les dents à égale distance du centre de l'outil afin que chacune d'elle soit à même de travailler (pour les scies).
Aggloméré : Matériau constitué de fibres ou de particules de bois pressées et collées. Voir Panneau de particules.
Agrafe : Organes d'assemblage qui peut dans certains cas, remplacer une pointe.
Agrégats : Elements minéraux entrant dans la composition des bétons ou des mortiers (sable, gravillons, cailloux)
Aile : Chacune des deux branches d’une cornière ou d’une équerre. Dans une poutrelle, partie latérale de la section qui est perpendiculaire à l’âme (c’est la semelle d’une
poutrelle non reconstituée).
Air frais : désigne l'air neuf, en provenance de l'extérieur, destiné à renouveler l'air vicié à l'intérieur du bâtiment.
Ais : - 1. Planche longue de bois avivé ordinaire d'environ 4cm d'épaisseur, dont ont faisait autrefois, des cloisons enduites de plâtre sur les deux faces. - 2. Panneau
mobile qui double un châssis de baie.
Aissante ou Essente : Petite planche mince employée comme matériau de couverture. Syn. bardeau.
Aisseau : Voir Bardeau.
Aisselier : Élément, droit ou courbe, tel que lien, fiche ou contrefiche assurant la rigidité d'un angle formé par deux pièces de bois.
Alaise : - 1. Planche étroite assemblée contre une autre planche pour en augmenter la largeur. - 2. Rive ou cadre en bois dur servant à protéger un panneau de bois
tendre ou de particules.
Alésage : Partie centrale d’un profilé métallique, d’une poutre, reliant les deux ailes (ou les semelles), dans un plan généralement perpendiculaire à ces dernières.
Alèse : Voir Alaise.
Alignement : - 1. Situation de divers objets dans un même plan ou sur une même ligne droite. - 2. Alignement d'une coupe : tracé du plan d'intersection d'un élément
de charpente avec un autre, sur chacune des faces de cet élément. - 3. Coupe d'alignement, Voir Coupe.
Allège : Élément mural situé entre le niveau d'un plancher et l'appui d'une baie ; l'allège a la même largeur que la baie, ou la largeur de plusieurs baies juxtaposées,
séparées par des meneaux. Autrefois, l'allège était moins épaisse que le mur. Hauteur des allèges de baies : le Code de la Construction stipule que les fenêtres autres que
celles ouvrant sur des balcons, terrasses ou galeries et dont les parties basses se trouvent à moins de 0,90 m du plancher doivent, si elles sont au-dessus du rez-dechaussée, être pourvues d'une barre d'appui et d'un élément de protection s'élevant au moins jusqu'à un mètre du plancher fini.
Allégir : Diminuer en tous sens l'épaisseur d'une pièce de bois ou de métal.
Âme : - 1. renfort de bois placé entre deux moises, quand l'une de ces moises ou les deux comporte un joint. - 2. Âme d'une poutre : portion médiane d'une partie pleine
ou évidée opposée aux membrures extrêmes. L'âme d'un panneau de contreplaqué est le feuillet central de part et d'autre duquel sont disposés les plis de façon
symétrique. Âme panneautée : placage épais ou assemblage de planches ; Âme lattée si ce sont des lattes ou Âme lamellée pour des lamelles.
Ancelle : Petite planche mince employée comme matériau de couverture. Syn. bardeau.
Ancrage : Ouvrage de stabilisation, destiné à empêcher deux parties ou éléments de se désolidariser, de s'écarter l'un de l'autre (murs parallèles, about de solive et mur
porteur, etc). Solidarisation d'un élément avec un ouvrage fixe ou une maçonnerie qui est en mesure de résister aux efforts de traction de l'élément ancré. L'ancrage dans
une maçonnerie se fait par une pièce métallique dont la forme (queue de carpe, crochet, crosse, etc.) rend impossible l'arrachement de la pièce ancrée (tirant, ferrure de
poutre, câble…). — Massif d'ancrage : massif en béton dans lequel sont ancrés des tirants, ou les câbles d'une structure haubanée.
Anhydre : Qui ne contient pas d'eau. Voir Bois anhydre.
Anisotrope : Dont le comportement est différent selon la direction.
Anneau : Couronne métallique utilisée dans certains assemblages pour répartir les efforts. "Les anneaux d'assemblage sont encastrés dans les pièces à assembler,
concentriquement aux boulons, et transmettent les efforts par pression sur les bords du logement".
Anodisation : Traitement des ouvrages en aluminium par oxydation en vue d'améliorer leur résistance à la corrosion.
Antébois : Baguette de bois fixée sur le parquet, le long du mur, pour empêcher le frottement des meubles contre celui-ci. Voir Antibois, Plinthe.
Antibleu : Produit de traitement du bois (surtout le bois de Pins) contre l'apparition du bleuissement inesthétique.
Anticryptogamique : Qualifie tout produit dont l'action détruit ou empêche la prolifération des micro-végétaux (algues, lichens, moisissures et champignons parasites)
en particulier sur les toitures et sur les murs. Syn. Algicide, antifungique, antimousse, fongicide, myocide.
Antifungique ou Antifongique : Voir Fongicide.
Antisismique : Terme utilisé à tort pour qualifier les ouvrages dont la conception tient compte des risques éventuels de secousses sismiques ; le terme à utiliser est
parasismique.
Aplomb : On dit qu'une pièce de bois est d'aplomb lorsque son axe suit la direction du fil à plomb. Une surface est à l'aplomb d'une autre lorsqu'elles sont toutes deux
dans un même plan vertical.
Appareillage : Mode d'organisation des divers éléments entre eux lors de la construction d'un mur en pierre ou en brique.
Appareiller : En charpente, choisir les pièces de bois, tracer et repérer leurs assemblages.
Appentis : - 1. Petite construction adossée à un bâtiment plus grand et dont la toiture a une seule pente. - 2. Comble en appentis : comble n'ayant qu'un seul versant.
Apprêt : Préparation des fonds (murs ou cloisons) par l'application d'un enduit avnt la pose d'un papier ou la mise en peinture.
Appui : - 1.Élément d'une construction qui supporte des charges importantes, ou vers lequel on reporte les charges des couvrements ou des pl anchers ; Une colonne, un
poteau, un pilier, un mur porteur, etc. sont des appuis. - 2. Ouvrage de maçonnerie, de menuiserie ou de serrurerie sur lequel on peut s'accouder. Appui de baie : partie
inférieure d'une baie, sur laquelle repose la croisée ou le bloc-baie. L'appui désigne, en maçonnerie, la tablette de couronnement d'une allège, en légère pente pour
l'écoulement des eaux vers l'extérieur ; l'arrière de cette tablette est relevé pour former le rejingot, ressaut concave sur lequel repose la traverse dormante, ou pièce
d'appui, de la croisée de la baie. Appui rampant : balustrade, parapet ou muret en pente, accompagnant un escal ier. Mur d'appui : mur en maçonnerie pleine, formant
garde-fou, avec un couronnement à hauteur d'appui. Pièce d'appui : traverse inférieure du bâti dormant d'une croisée.
Approche systémique : compréhension que tout phénomène caractérisant ou affectant un système du bâtiment (enveloppe thermique, paramètres de confort,
orientation géographique) a une répercussion sur un autre et, inversement, que chaque bâtiment crée un état d'équilibre de ces phénomènes qui lui est propre.
Arase : Face supérieure d'un mur : "Parfois le charpentier indique au maçon la hauteur de l'arase des murs afin que la base de la charpente puisse être bien conçue ".
Arasement : Face d'un assemblage, généralement perpendiculaire à l'axe d'un tenon et formant épaulement à la naissance de celui-ci. Au sens large, action de raccourcir
une pièce de bois pour lui donner la longueur exacte qui convient.
Araser : Mettre à niveau une surface.
Arbalétrier : Elément rampant support des pannes, il fait partie de la ferme qui structure la charpente d'une toiture.
Arc : Élément de structure de forme courbe, plus ou moins prononcée. " En charpente on utilise le plus souvent des arcs à 2 ou 3 articulations, ou encore des arcs soustendus".
Arcanne : Craie rouge délayée dans l'eau dont les couvreurs se servent pour ligner la position des liteaux ou des ardoises sur les chevrons. Les charpentiers s'en servent
parfois pour ligner les pièces de bois.
Arcaux : Voir Arcanne.
Arc-boutant : Ouvrage en bois, en fer ou en maçonnerie, définitif ou provisoire, servant à contenir le poussée des murs et des voûtes.
Architrave : Partie inférieure et principale de l'entablement. Poutre maîtresse d'un portique à plusieurs poteaux et à plusieurs travées et n'ayant aucun lien de
contreventement.
Ardoises : Feuilles de schiste minces et légères employées en couverture. Utilisables pour des toits dont la pente peut varier de 20% à la verticale.
Arête : Intersection de deux faces d'une pièce de bois. " On dit d'une pièce de charpente qu'elle est avivée ou à vives arêtes lorsque, après son débit, aucune de ses
arêtes ne présente pas la moindre trace de flache ".
Arêtier : Pièce de charpente droite ou courbe placée à la rencontre de deux versants d'un comble lorsque ceux-ci forment entre eux un angle saillant. L'arêtier reçoit les
pannes et les empannons et peut être délardé ou recevoir un chevron d'arêtier délardé.
Arêtière : Tuile qui recouvre l'arête ou les arêtes du toit.
Armatures : Structures en acier incorporées au béton permettant de donner aux ouvrages en béton armé leur résistance aux efforts de flexion et de traction.
Aronde : Se dit d'un assemblage dans lequel le tenon et la mortaise vont en s'élargissant en forme de queue d'hirondelle. Voir Assembl age.
Arrachement : - 1. Action d'enlever avec effort. - 2. Résistance à l'arrachement : valeur de l'effort de traction qui sollicite un organe d'assemblage et tend à l'extraire de
son logement.
Arrêt : Endroit où se terminent une moulure, un chanfrein ou une feuillure qui ne se profile que sur une longueur déterminée d'une pièce de bois.
Art : - 1. Ensemble de procédés, de méthodes ou de règles employées dans l'exercice d'un métier. - 2. Art du trait : ensemble des connaissances se rapportant au trait de
charpentier.
Articulation : Système d'assemblage permettant le mouvement d'une pièce par rapport à une autre.
Assainissement : Réseau de collecte et d'évacuation des eaux vannes, eaux usées et eaux pluviales.
Assemblage : Dispositif constructif permettant de relier entre elles les différentes barres ou plaques d’une pièce élémentaire d’un sous-ensemble, d’une ossature. Les
assemblages font surtout appel aux boulons (hr, ordinaires ou mécaniques), aux rivets, aux rivelons et à la soudure.
Assembler : Joindre, emboîter, enchâsser plusieurs pièces de bois de façon à ne former qu'un tout, un assemblage.
Assembleur : Anneau, crampon, goujon annulaire etc. employé comme moyen d'assemblage ou comme renfort d'assemblages boulonnés.
Attache : - 1. Accessoire tel que patte métallique, goujon, suspente, etc. servant à la fixation des placages, bardages, vêtures, etc., par scellement, vissage ou
chevillage. - 2. Elément de fil de fer torsadé aux jonctions des pièces d'armature du béton armé, pour les solidariser. Syn.: ligature. - 3. Ligne en pointillé qui relie une
cote à son point d'application.
Aubier : Partie jeune de l'arbre, bois non encore formé situé entre le bois dur (duramen) et l'écorce. Ce sont les dernières cellules nées de l'année ; ce n'est encore qu'un
bois imparfait qui va durcir et se transformer en bois parfait. L'aubier est sujet à l'attaque des insectes parce qu'il renferme certaines matières telles que l'amidon.
Aune : Mesure dont la longueur varie suivant les pays. L'aune de Paris, remplacée par le mètre, avait 3 pieds, 7 pouces, 8 lignes ; environ 1 mètre et 194 millimètres.
Autoclave : Appareil industriel dans lequel on place des bois pour les imprégner d'un produit de traitement, grâce à la pression que l'on peut y créer.
Autoporteur : Se dit d'une structure assurant sa propre stabilité sans être reliée à d'autres ouvrages .
Autostable : Se dit d'un élément suffisamment par lui-même pour résister aux efforts transversaux, généralement dus au vent : " un pan de bois peut être autostable
dans son plan sans l'être dans le plan qui lui est perpendiculaire ".
Auvent : Ouvrage en saillie en façade (toiture ou dalle) situé généralement au dessus des portes d'entrée.
Avant trou : Percement d'un trou de diamètre inférieur ou égal à celui de la pièce (pointe, tire-fond, vis, cheville ou broche) devant s'y loger de manière à faciliter sa
mise en place.
Avant-solier : Dans les constructions à pan de bois, poutre placée de niveau à l'extrémité des solives, et recevant la partie de façade se t rouvant en encorbellement.
Avant-toit : Ensemble des parties d'un toit qui sont en saillie, en surplomb par rapport au nu de la façade.
Avivé : Syn. Bois déligné, Bois alignés parallèles. Pièce dont les arêtes sont vives et exemptes de flache. Sous cette appellation, il convient de classer, en scierie et à
l'exclusion des plots : bastings, chevrons, feuillets, frises, lambourdes, madriers, planches, poutres.
Avoyer : Donner de la voie à une scie. Il faut obtenir par soins et qualité de l'acier, la constance de l'avoyage; surtout pour les machines et les scies à ruban. Avoyer en
alternant les dents, l'une à droite l'autre à gauche, le trait sera plus large que le corps de la lame.
Axe : - 1. Ligne fictive autour de laquelle tourne un solide. - 2. Pièce de bois ou de fer passant par le centre d'un corps et permettant sa rotation sur lui-même. - 3. Axe
de symétrie: Ligne ou plan fictif qui coupe une surface ou un volume en deux parties égales. - 4. Axe d'inertie d'une section : Ligne fictive passant par le centre de la
section d'un élément : " l'axe d'inertie d'une section correspondant à la fibre neutre d'un élément, de part et d'autre de laquelle sont situées les fibres tendues et les fibres
comprimées ". - 5. D'axe en axe : à une distance comprise entre les axes de symétrie respectifs de deux éléments semblables et consécutifs.
Azobé : (Lophira alata banks ex Gaertn.) Ekki, eba, kaku. Angl. : Ekki. All. : Azobe (bongossi). Ital. : Azobe. Provenances : Ouest de l'afrique.

2 - Lexique de la Construction - Lettre 'B'
Bâcle : Barre de bois fermant par dedans une porte ou une fenêtre. La bâcle est assujettie par des montants fixes, gauche et droite.
Bacs métalliques : Eléments métalliques en acier, bacs autoporteurs utilisés en couverture sur charpentes ou en supports d'étanchéité.
Bacula : sorte de plafonds légers fait de lattes et de plâtre.
Baguette : - 1. Membre de moulure de forme circulaire. - 2. Moulure de profils divers, rapportée sur un ouvrage pour l'ornementer et servir à dissimuler les joints qu'elles
recouvrent : " les types les plus courant de profils de baguettes sont le champlat, le quart-de-rond et la baguette d'angle évidée ou en trois quarts de ronds.
Baie : Ouverture dans un mur fermée par une fenêtre. La baie est dite libre lorsqu'elle ne reçoit pas de menuiserie .
Balancement : Tracé permettant d'obtenir une diminution progressive de la largeur des marches d'un escalier tournant du coté du limon ou du jour, en conservant un
girond constant sur la ligne de foulée afin d'éviter les dangers qui résulteraient d'un changement de pente subit.
Balcon : Dalle accessible en saillie sur une façade et protégée par un garde corps.
Balustrade : Garde corps composé de balustres (éléments tournés en pierre ou en bois), disposé en périphérie de balcons et terrasses.
Balustre : Petite colonne tournée, profilée, découpée ou sculptée qui entre dans la composition de certaines rampes.
Bandeau : Planche ou bande de contreplaqué, fixée à l'extrémité de la saillie des chevrons pour cacher ces derniers et former une ligne horizontale à la base du toit.
Dans le cas d'un caisson sous saillie, le bandeau est rainé pour recevoir l'habillage ; par ailleurs il est recommander de pratiquer une moulure concave sur l'arête basse du
bandeau pour former une goutte d'eau.
Bangkirai (Balau) : (Shorea laevis Ridle, shorea atrinervosa Sym., shoreaglauca King et autres.) Angl. : Bangkirai, balau. All. : Yellow balau. Ital. : Bangkirai
Provenances : sud-est de l'asie.
Barbe : Dans l'assemblage de deux pièces de bois placées dans des dévers différents, la première pièce se poursuit tandis que la sec onde vient se couper contre elle ;
lorsque la section de la pièce coupée ne peut pas être absorbée en totalité par une seule face de la pièce qui la reçoit, la partie aiguë qui se poursuit contre l'autre face est
appelée barbe.
Bardage : Revêtement de finition des façades monté sur ossature. Il peut être constitué de plaques de métal, de pierre, de bois…
Bardeau : Eléments de bois ou d'asphalte recouvrant toitures et murs exposés aux intempéries. Pose par tuilage.
Barre : - 1. Dans un système triangulé, pièce de bois située entre 2 noeuds d'assemblage : " la barre peut être tendue ou comprimée selon les efforts qui la sollicite ". 2. Barre d'appui, pièce de bois ou de fer placée à hauteur d'appui entre les jambages d'une baie, pour garantir des chutes. - 3. Barre à mine, grosse barre de fer que l'on
emploie comme levier ou comme crayon d'amarrage.
Bastaing : Grosse pièce de bois de section rectangulaire utilisée pour la construction des charpente.
Bâti : Assemblage des pièces de bois formant cadre, support ou ossature. 2. Support sur lequel sont assemblées les pièces d'une machine.
Bâtière : Comble à deux pentes se terminant par des pignons. Le mot s'applique surtout au comble de clocher. L'expression comble sur pi gnon est plus employée.
Bâtiment performant : bâtiment considéré efficace au point de vue énergétique selon les normes les plus sévères. Sert également à désigner un bâtiment procurant une
excellente qualité de l'air intérieur et dont les systèmes sont durables d'un point de vue technique.
Bâtiment vert : bâtiment intégrant un souci d'impact négligeable sur l'environnement, durant sa construction et après sa mise en service.
Battre : Tracer des lignes sur une épure ou sur des pièces de bois au moyen d'un cordeau enduit de poudre colorante.
Baudet : Tréteau des scieurs de long. Ils y fixaient les pièces à débiter. S'appelle aussi chevalet.
Bavette : Bande métallique disposée devant une menuiserie pour assurer l'étanchéité.
Bêche : Fer soudé sous une platine d'ancrage pour former une butée et reprendre les poussées.
Becquet : Ouvrage disposé à protéger en tête les relevés d'étanchéité.
Béton : Matériau de construction composé d'agrégats (sable, gravier, cailloux) et d'un liant (ciment).
Béton Armé : Béton incorporant une armature en acier lui conférant sa résistance aux efforts de flexion et de traction.
Béton précontraint : Béton armé dont les armatures sont mises en tension avant coulage. Le béton est mis en compression par les tiges d'acier.
Béton cellulaire : Béton non armé léger comportant de multiples petites bulles qui lui confèrent de bonnes qualités d'isolation thermique.
Blocage : Remplissage constitué de pierres, de briques, ou de moellons, en vrac.
Blochet : Pièce de bois moisée ou massive, de faible longueur et placée horizontalement au niveau de la sablière. Elle reçoit le pied de l'arbalétrier et le relie à la jambe
de force.
Bois : Matière qui compose l'ossature des végétaux ; désigne surtout la partie massive des troncs ou fûts des arbres, utilisable comme matériau.
Dénominations diverses des bois :
- Bois amélioré : Bois aux caractéristiques modifiées par densification ou imprégnation de résines.
- Bois anhydre : Bois qui ne contient pas d'eau, humidité 0%. S'obtient par le chauffage, qui élimine l'eau à 100% dans une étuve à circulation d'air. Il reprend son
humidité lorsqu'il est exposé à la température atmosphérique. Bois bakélisé : durci par une solution alcoolique de bakélite.
- Bois blanc : Bois léger et peu résistant sous certaines formes d'emploi. Se dénombre en Europe : Aulne; Érable; Marronnier; Peuplier; Tremble; Tilleul; Bouleau. Bois
brut : Bois conservant les traces du sciage, après avoir subit un façonnage quelconque. C'est le cas de la majorité des bois de charpente. Bois carré : bois équarri, scié
suivant une section rectangulaire.
- Bois Corroyé :Bois équarri dont les faces ont été dressées par rabotage.
- Bois de bout, ou par bout : - 1. Bois coupé perpendiculaire au fil. - 2. Bois travaillant à la compression.
- Bois de brin : Planche provenant d'un arbre qui n'avait que les dimensions suffisantes pour la fournir. Ce bois offre une résistance plus grande qu'un bois de sciage car
les fibres n'ont pas été coupées.
- Bois de fil : Caractérisé par une certaine résistance à la rupture. Plus faible dans le sens transversal que le bois de bout. o V. Fil.
- Bois déligné : Bois brut de sciage sur ses quatre faces, sans aubier, et dont les faces ou les rives peuvent ne pas être parallèles deux à deux.
- Bois densifié : Bois amélioré dont la densité est supérieure à 1.
- Bois déroulé : Bois de placage en longues feuilles obtenues par déroulage, coupe tangentielle des billes soumises à une rotation axiale.
- Bois d'échantillon : Bois dont la section est définie par l'usage."
- Bois d'équarrissage : Dont les quatre faces d'équerre et planes ont une largeur d'au moins 15 cm, pour servir de poutres ou de poteaux.
- Bois de fente : Destinés à être fendus à la hache (ou coutre), autrefois sous forme de merrains.
- Bois fin : Bois à grain fin recherché pour l'ébénisterie et la sculpture. Bois flache : bois mal équarri, dont les arêtes ne sont pas vives.
- Bois gauche : Bois déjeté ou vrillé après son équarrissage.
- Bois grume : Bois non équarri, en rondins ou tronçons de billes.
- Bois hétérogènes : Chêne, Châtaignier, Ormes, Frênes, etc. qui sur une section transversale, laissent distinguer une zone ponctuée de fins orifices, les pores et les
vaisseaux.
- Bois homogènes : Buis, Charme, Hêtre, bois de fruitiers, dont la localisation des pores, des vaisseaux (zone poreuse) n'est pas visible. Bois lamellé : V. le mot Lamellé.
- Bois d'oeuvre : Bois convenant pour la fabrication d'éléments de menuiserie et de charpente.
- Bois parfait : Bois proprement dit, correspondant au duramen, par opposition. à l'aubier (V. définitions plus haut).
- Bois pelard : Bois écorcé destiné au chauffage.
- Bois reconstitué : Élément ou panneau de bois obtenu par l'agglomération de particules de bois.
- Bois refait : Bois flache.
- Bois tranché : Bois de placage sous tonne de feuilles minces obtenues par tranchages rectilignes et parallèles des billes.
- Petit bois : Bois mouluré à feuillures, qui divise en panneaux la surface vitrée d'une croisée.
Boisage : - 1. Action de mettre en place le soutènement d'un ouvrage. - 2. Consolidation de galerie par des étais.
Boisseau : Eléments préfabriqués permettant le montage, par emboîtement, de conduits de cheminée ou de ventilation.
Boiteux : qualifie une pièce de charpente, poutre ou solive dont une seule extrémité est scellée ou en appui contre un mur, l'autre étant assemblée à une pièce
d'enchevêtrure.
Boîtier : Étrier métallique en forme de boite assurant l'assemblage de deux pièces.
Bouge : Qualifie une pièce de bois dont le chant est bombé.
Boulon : Organe métallique d’assemblage composé d’une vis et parfois d’un écrou, accompagnés le plus souvent d’une rondelle.
Bouveté : Assemblé à rainure et languette.
Bow-window : Ouvrage vitré en avancée sur une façade. Mot anglais souvent utiliser pour désigner l'oriel; élément de construction à pans coupés ou cintrés, placé en
saillie sur le parement d'un mur de façade et recevant plusieurs fenêtre. Syn. Oriel, Logette.
Brinell : Test de résistance mécanique des matériaux au poinçonnement. Il consiste à presser sur le matériau une bille d'acier dur de 10 mm de diamètre, à l'aide d'une
presse hydraulique, puis à mesurer le diamètre de l'empreinte laissée par la bille, pour une pression donnée. Syn.: essai de dureté à la bille.
Briques : Eléments de construction préfabriqués à base d'argiles. Elles peuvent être pleines ou creuses.
Bris : Ligne qui, dans un comble à la Mansard raccorde le brisis au terrasson.
Brisis : Versant inférieur et le plus raide d'un comble à la Mansard.
Broche : - 1. Nom donné aux gros clous de 160 mm de longueur et plus. - 2. Tige cylindrique en acier, servant d'organe d'assemblage ou de renforcement et pouvant
dans certains cas s'utiliser en remplacement des boulons.
Bûcher : Dégrossir une pièce de bois à la hache ou à l'herminette pour la dégrossir.
Buton : Pièce de bois généralement en bois rond de 20 cm de diamètre, utilisé dans les travaux d'étaiement, de reprise en sous-oeuvre ou de blindage de fouille.

3 - Lexique de la Construction - Lettre 'C'
Câble : Élément linéaire, de section générale cylindrique, composé d'un assemblage de torons constitués de fils en acier à très haute résistance, tréssés, torsadés ou
nattés. Le fait d’être toronné implique que le câble est, à contrainte de traction égale, plus extensible qu’un tirant ou un fil non toronné de même section et de même
nuance. Certains câbles ne sont constitués que de fils. On les appelle "câbles spiraloïdaux" ou "monotrons". Ils peuvent comporter un très grand nombre de fils.
Cache-moineau : Sorte d'entretoise, placée entre les chevrons, lorsque ceux-ci forment une saillie : " le cache moineau peut reposer sur la sablière, ou être posé devant
celle-ci ". Il existe des caches-moineaux moulés, emboutis ou contre-profilés s'adaptant à divers matériaux de couverture ; ils portent alors plus généralement le nom de
closoir.
Cadastre : Les documents cadastraux sont des documents administratifs permettant d'identifier les propriétés de chaque commune. Ils peuv ent être consultés en mairie.
(plans parcellaires)
Cadre : Assemblage rectangulaire de quatre pièces de bois.
Caillebottis : Panneau à claire-voie constitué soit d'une grille de lames métalliques, soit de baguettes de bois assemblées en quadrillage, soit de matière moulée
(plastique ou caoutchouc). Le caillebotis peut servir de grille d'aération, de grille de caniveaux, de marches d'escaliers, de passerelle, de plancher technique,
d'antidérapant sur les sols industriels ou dans les douches de collectivités, d'éléments brise-soleil sur les façades, etc.
Caisson : Se dit d'une poutre ou d'un poteau. C'est une barre de section creuse, composée de deux âmes pleines parallèles solidarisées par des semelles haute et basses.
Le caisson est donc exécuté à partir de 4 tôles pleines munies de raidisseurs (intérieurs ou extérieurs) et qui sont assemblés par soudure.
Calepinage : Action d'établir et de repérer sur des plans, à l'aide chiffres et lettres, les éléments de dimensions variables devant entrer dans la composition des façades
d'une construction.
Calorifuge : Isolant thermique résistant aux hautes températures.
Cantilever : Se dit d'un système de construction appliqué à des poutres comportant au moins deux travées, et caractérisé par le fait que l es joints sont disposés dans les
travées au lieu d'être placés sur les appuis (ce qui permet aux éléments de franchir des portées plus importantes).
Capillarité : Résultat des effets de la tension superficielle des liquides, liée au caractère élastique de leur surface, et au fait que leur propagation est facilitée par le
rapprochement des parois qui l'entourent. V. aussi Coupure.
Carcasse : Ossature en bois d'une construction qui n'a pas encore reçu son remplissage en maçonnerie : "la carcasse d'une maison à pan de bois ".
Carreau de plâtre : Elément industriel rectangulaire constitué de plâtre utilisé pour la construction de cloisons.
Carrelage : Composition d'éléments géométriques jointifs formant revêtement de sol. (terre cuite, pierre, grès…)
Carrelet : Pièce de bois de section carrée, de 15 à 50 mm de côté.
Cavité murale : espace laissé libre derrière le parement extérieur d'un bâtiment.
Cèdre : (Cedrus atlantica.) Cèdre de l'atlas. Angl. : Atlantic cedar, atlas cedar. All. : Atlaszeder. Ital. : Cedro. Provenances : Proche-Orient et reboisement français.
Cerce : Longue bande de bois carré ou méplate, et flexible, servant à tracer les lignes courbes et, en particulier, les débillardement des limons d'escalier. 2. Calibre de
forme courbe servant à reproduire cette forme.
Certificat d'urbanisme : Document administratif devant être demandé avant toute mutation de terrain au maire de la commune concernée . Il indique notamment si le
terrain peut être affecté à la construction, les limitations éventuelles au droit de propriété, et l'état de desserte des lieux par les réseaux publics.
Ce document est valable 18 mois maximum.
Chaînage : Ceinture en métal ou en béton reliant les murs porteurs et évitant leur écartement.
Chaise : - 1. Bâti en bois supportant une machine pour la surélever. - 2. Assemblage de poutres disposées en carré, et servant de base à la charpente d'un clocher. - 3.
Ossature légère fixée en saillie sous les chevrons, pour en supporter l'habillage.
Chambranle : Encadrement posé en applique, généralement mouluré, pour porte et fenêtre. Prend le nom de bâti dormant lorsqu'il est scellé, destiné à une porte ou
croisée.
Chambrée : Dans la charpente d'un comble, espace compris entre le dessous des chevrons et le dessus des arbalétriers, et dans lequel se logent les pannes (les pannes
sont dites " hors oeuvre"). Il arrive cependant que les arbalétriers soient situés dans la chambrée des pannes (les pannes sont alors dites "en oeuvre").
Champlat : Moulure étroite et aux angles arrondis.
Chanfrein : Surface oblique et plane formée par l'arête abattue d'une pièce de bois. Un chanfrein et dit continu lorsqu'il se poursuit jusqu'aux extrémités de cette pièce,
et arrêté ou suspendu lorsqu'il est interrompu, une ou plusieurs fois, au droit des assemblages. Syn. Biseau
Chanlatte : - 1. Littéralement : latte placée de chant. - 2. Tasseau triangulaire ou trapézoïdal, cloué, par exemple, à l'extrémité des chevrons pour soutenir le premier
rang de tuiles.
Chant : Coté le plus étroit d'une pièce équarrie. De chant ou sur chant : sur la plus petite face, dans le sens de la longueur.
Chantier : - 1. Lieu de travail (lieu où la charpente se prépare ou, emplacement de la construction et du levage). - 2. Petite pièce de bois sur laquelle reposent les bois
que l'on établit sur l'épure ou que l'on taille. - 3. Fortes pièces de bois servant à isoler du sol les piles de bois lors du stockage.
Chantignole : Voir échantignole.
Chantourner : Découper ou évider une pièce de bois suivant un profil courbe à l'aide de la scie à chantourner " les saillies des pannes sont souvent chantournées en
doucine ".
Chape : Couche mince de ciment recouvrant la surface d'une dalle ou d'un plancher. La chape est dite flotante lorsqu'elle est désolidarisée de la dalle ou du plancher par
un feutre, un isolant ou tout autre matériau continu.
Chapelle : Entaille borgne, carré ou circulaire, dans laquelle se loge l'écrou d'un boulon pour le serrage d'un joint. Voir aussi Lamage.
Charge : Ce réfère à l'effort maximal qu'un élément de structure ou un système sera appelé à fournir au cours de sa vie utile. Ex. une structure doit être en mesure de
résister au vent le plus intense susceptible de survenir au cours d'une période de 50 ou 100 ans, d'après les statistiques météorologiques. Pour un système de chauffage,
on peut prévoir l'éventualité de la température la plus faible sur une période de 10 ou 15 ans.
Charpente : De façon générale, assemblage de pièces de bois, de poutrelles de béton ou de profilés métalliques, composant l'ossature ou squelette d'un édifice, d'un
plancher, d'un escalier, et, dans le sens courant, l'ossature porteuse et le contreventement d'un comble. Les charpentes de toiture doivent à la fois porter sans
déformation les matériaux de couverture, et résister aux efforts et charges dus au vent et à la neige. La répartition des forces et des charges des charpentes utilise le
caractère indéformable du triangle ; d'où la triangulation de la plupart des charpentes sous forme de fermes. "NB - Il est traité ici des charpentes de toiture : V. aussi
Escalier, Lucarne, Maison à ossature bois, Pan de bois, Plancher. 1/ Charpente en bois. Ossature indéformable constituée par un assemblage de pièces de bois, basé sur
les principes de la triangulation. V. le DTU, les Règles CB. (Règles de calcul et de conception des charpentes en bois), et l es normes NF (Règles d'utilisation des bois dans
les constructions ; règles de calcul exécution des assemblages).
Charpenter : Tailler, façonner, assembler les bois pour réaliser une charpente.
Charpentier : Homme de métier qui, selon son intelligence et son habileté, est capable de concevoir, calculer, tracer, assembler et lever des ouvrages de charpente.
Châssis : Cadre en bois ou en métal dans lequel s'adapte une porte ou une fenêtre généralement vitrée. Châssis à tabatière, ouverture vitrée placée dans un comble, et
dont le cadre peut se soulever comme un couvercle.
Châtaignier : (Castanea sativa Mill.) Châtaignier commun. Angl. : Chestnut, Sweet Chestnut. All. : Edelkastanie, Echte Kastanie. Ital. : Castagno. Provenances : Europe
centrale et méridionale.
Chatière : Petite ouverture insérée dans la couverture et permettant l'aération des combles ;
Chauffage : Système mis en place permettant le chauffage des pièces d'un bâtiment. Chauffage par radiateurs ou convecteurs (circuits d'eau chaude), chauffage basse
température (chauffage par le sol), chauffage à accumulation, chauffage électrique… Chauffe - eau : Appareils produisant de l'eau chaude. Les chauffe - eau peuvent être
instantanés ou à accumulation.
Chaume : Matériau utilisé en couverture. Il est à base végétale (paille de seigle, roseaux…). Matériau lourd et isolant.
Cheminée : Elément intégré à la construction comprenant un foyer et un conduit permettant l'évacuation extérieure des fumées.
Chêne : (Quercus pedunculata Ehrh. , Quercus sessiliflora S.M.) Ce groupe comprend les deux espèces les plus importantes en Europe : Chêne pédonculé et Chêne
rouvre. Angl. : Oak, pedonculate Oak, sessile Oak. All. : Stieleiche, traubeneiche. Ital. : Farnia, rovere. Provenances : Europe.
Chéneau : Conduit situé en partie basse des toitures et destiné à recueillir et canaliser les eaux de pluie.
Chevalement : Étaiement en forme de tréteau, servant à soutenir une partie de maçonnerie, lors de la reprise en sous oeuvre, ou encore de grands arcs en lamellé-collé
lors du levage.
Chevalet : Sorte de grand tréteau en charpente servant à la réalisation d'échafaudage.
Chevêtre : - 1. Pièce de bois dans laquelle s'assemblent les solives de remplissage d'un plancher lorsque celles-ci sont coupées au droit d'une enchevêtrure : " le
chevêtre peut s'assembler à ses extrémités dans les solives d'enchevêtrure, ou reposer sur les murs. Dans le chevronnage, la pièce qui remplit les mêmes fonctions est
également appelée chevêtre ". - 2. Le mot chevêtre est souvent employé pour enchevêtrure.
Cheville : - 1. Tige de bois débité dans le fil, de 18 mm de diamètre environ, qui sert à boucher un trou ou assembler des pièces. - 2. Cheville à expansion, cheville
métallique destinée à recevoir une vis ou un écrou, pour permettre la fixation d'une pièce de bois ou de métal contre une maçonnerie. Elle peut être auto-foreuse ou bien
mise en place dans un trou percé au préalable.
Chevrons : Pièces de bois posées sur les pannes et sur lesquelles sont fixées les lattes soutenant la couverture d'une toiture.
Chien assis : Fenêtre en saillie située dans la toiture.
Cimaise : Pièce de bois moulurée qui, placée à environ 1 m de hauteur, forme le cadre d'un lambris.
Cisaillement : - 1. Effet produits par des efforts de compression, de traction, etc., qui au niveau des organes de liaison (clous, boulons, etc.), s'exerce sur des pièces
assemblées " il y a cisaillement simple lorsque seulement deux pièces sont assemblées; cisaillement mixte, particulier aux cl ous, lorsque ceux-ci traversent deux éléments
et pénètre des deux tiers dans un troisième; cisaillement double lorsque trois pièces au moins sont traversées par l'organe de liaison ". - 2. Dans les assemblages par
entailles, effet produit par un effort de compression s'exerçant parallèlement aux fibres du bois dans le plan délimitant la butée. - 3. Syn. de contrainte " cisaillement
parallèle ou perpendiculaire aux fibres du bois ".
Clameau : Crampon en fer à deux pointes à retour d'équerre, se dit aussi crochet d'assemblage. La forme particulière de ces pointes à p our but d'amener les
assemblages à joindre, lors du montage de la charpentes.
Claustra : Ouvrage ajouré en bois ou en maçonnerie fermant une loggia ou constituant un élément séparatif dans une pièce.
Clavette : Petite cheville plate placée dans l'ouverture d'une cheville plus grosse pour l'immobiliser. Employer dans les assemblages.
Clé : Coin de bois pour réunir, serrer les moises. Cheville rectangulaire de bois dur assurant le serrage de certains assemblages.
Climatisation multi-zone : délimitation d'espaces nécessitant des apports différents d'air froid (climatisation) ou de chaleur (chauffage) en fonction de leur
emplacement relatif dans le bâtiment (ex. leur plus ou moins grande proximité des fenêtres).
Clin : Planche de bardage, "les clins s'assemblent par rainure et languette, ou se recouvrent en crémaillère ".
Coefficient : facteur permettant de pondérer un calcul en fonction de certaines circonstances ou caractéristiques. Ex. un coefficient peut exprimer la perte éventuelle de
résistance, occasionnée par la rouille, d'une poutre d'acier.
Clame : Pièce métallique (équerre, méplat, etc.) fixée à l’extrémité d’une barre, d’une tôle, servant à réaliser un accostage précis pour faciliter un assemblage ou
l’exécution d’un joint soudé.
Clavette : Petite cheville en fer plat, souvent usinée, servant à immobiliser deux pièces, dont l’un présente une fenêtre rectangulaire de section légèrement supérieure à
celle de la cheville.
Clinker : Produit obtenu par cuisson jusqu’à calcination au minimum d’un mélange très soigneusement dosé d’acide silicique d’alumi ne, d’oxyde de fer et de chaux.
Finement moulu avec des additions (ex : laitier de hauts-fourneaux), le clinker donne le ciment dont il existe de nombreuses variétés (dont le ciment Portland obtenu à
partir de clinker de Portland).
Cloison : Désigne les parois non porteuses permettant d'organiser les espaces. Les cloisons peuvent être en briques, parpaings, carreaux de plâtre,…
Closoir : Type de cache-moineau que l'on place en contre-profil des matériaux de couverture, pour en clore le raccord avec le bardage.
Condition suspensive : Condition dépendant d'un événement futur et incertain qui suspend la validité d'une convention (ex : promesse de vente sous condition
suspensive d'obtention d'un prêt) Si la condition ne se réalise pas, l'acte est considéré comme nul et non avenu.
Coefficient : Pourcentage, ou valeur relative qui concerne une donnée ou une caractéristique. Voici les principaux coefficients utilisés dans le bâtiment, regroupés par
sujets.
- Acoustique :
Coefficient d'absorption acoustique, coefficient (x dit de SABINE : rapport de l'énergie acoustique absorbée à l'énergie incidente. a.sab =Wa /Wi.
Coefficient de correction acoustique : désigne parfois l'indice d'isolement acoustique.
- Matériaux :
Coefficient d'absorption d'eau, d'élasticité, de flexion, de retrait, etc. : V. ces mots. Le coefficient de frottement est le rapport entre la force tangentielle (poussée,
traction, cisaillement, etc.) nécessaire pour déplacer un élément contre un autre et la force (charge, pression, etc.) qui rapproche ces deux éléments l'un contre l'autre.
- Thermique :

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Coefficients d'amortissement thermique, de besoins de chauffage (B), de conductivité thermique
Coefficient volumique de consommation d'énergie (coefficient C)
Coefficient de couverture solaire (F)
coefficient volumique des déperditions thermiques (coefficient G pour les habitations, et G1 pour les autres bâtiments)
Coefficient de transmission surfacique (K), linéique (K,) et global (Kg) des parois
Coefficient de résistance thermique des parois (R)
Coefficient de performance (COP) des pompes à chaleur.

Coefficient d'occupation des sols (COS) : Coefficient déterminant pour chacune des parcelles comprises dans les zones définies par le plan d'occupation des sols (POS)
d'une commune, la densité de construction admise selon les règles d'urbanisme. Rapport exprimant le nombre de mètres carrés maximum de plancher hors oeuvre
pouvant être construits par mètre carré au sol.
Cœur : Partie centrale, dure et plus foncée d'un tronc d'arbre. Elle est composée des cellules mortes plus résistantes que l'aubier. V. duramen.
Collage : Assemblage de deux éléments par interposition d'un troisième, la colle, qui présente une affinité adhésive avec chacun des deux.
Collapse : Au cours d'opération de séchage, par suite de température trop élevée, de ventilation trop sèche, des décollements intérieurs peuvent se produire, ou des
alvéoles se former.
Colle : Matière gluante durcissant sous l'effet de la chaleur, de l'air ou d'un agent polymérisateur, et que l'on étale à la surface des bois pour les faire adhérer : " les colles
à froid ont permis à la charpente d'évoluer de manière spectaculaire ces vingt dernières années ". Les colles urée formol, résorcine-formole ou résorcine-phénol-formole
sont les plus employées; les premières sont réservées pour les travaux placés à l'abri des intempéries, et les secondes à tous les travaux extérieurs.
Colombage : Ensemble des poteaux placés verticalement dans une construction à pan de bois.
Colombe : Chacun des poteaux qui entrent dans la composition d'un pan de bois, plus particulièrement les deux forts poteaux qui, placés de chaque coté d'une poutre
maîtresse, soutiennent celle-ci.
Colonne : Élément d'architecture de forme cylindrique, destinée à former un support vertical, et composé de trois parties: la base, le fût et le chapiteau.
Combles : Partie de la maison située sous la toiture. Les combles peuvent être perdus ou aménagés.
Compression : Type de sollicitation qui tend à comprimer un élément, et donc à en provoquer le raccourcissement. " dans les structures triangulées, les barres sont
soumises à deux sortes d'efforts principaux : la compression et la traction ".
Congé : -1. Moulure dont le profil creux en forme de quart de cercle est l'inverse de celui de la moulure dite en quart de rond. Syn. Cavet. - 2. Outil servant à façonner ce
profil.
Connecteur : Organe de liaison placé entre une poutre métallique et une dalle de béton pour solidariser les deux matériaux dans une résistance commune aux charges
qui leur sont appliquées. Les connecteurs peuvent être : des goujons, des barres rondes, des équerres, des coupons de profils divers soudés sur la semelle supérieure de
la poutre métallique. Ce sont également des pièces d'assemblage des charpentes, constituées soit d'une plaquette perforée à clouer, soit d'une plaquette de métal
hérissée de pointes par emboutissage, et mise par percussion.
Console : - 1. Support en bois qui soutient une corniche, un balcon, un auvent, etc. - 2. Prolongement d'une poutre ou d'une ferme en porte à faux.
Construction : - 1. Action de construire. - 2. Bâtiment construit. - 3. Tout ouvrage dont la structure travail et qui a d'autre fonction que celle de supporter une toiture.
Les constructions en bois se subdivisent en trois familles : les ouvrages définitifs parmi lesquels on trouve les maisons en pans de bois, les chalets et les maisons à
ossature en bois; les ouvrages provisoires qui comprennent les étaiements, les échafaudages et les coffrages; les ouvrages sp éciaux tels que ponts, passerelles, pylônes,
palissades, silos, portes d'écluses etc.
Contrainte : Sollicitation s'exerçant dans une section : " la contrainte exprime le rapport d'un effort (en kg ou en daN) sur une surface unitaire (en cm ou en mm); d'où
sa valeur donnée en kg/cm ou en daN/cm ".
Contrefiche : - 1. Pièces de bois entrant dans la composition des fermes. Placée en position inclinée, elle s'assemble, en tête, sous l'arbal étrier, et, en pied, dans le
poinçon : " la fonction de la contrefiche est de lutter contre la flèche que pourrait prendre l'arbalétrier sous la charge que lui transmet la panne ". - 2. en étaiement,
grande pièce inclinée (tronc d'arbre ou assemblage de madriers) soutenant la poussée des terres ou d'un mur.
Contre-fil : Sens contraire à la direction des fibres du bois. Il est possible que le contre-fil soit la caractéristique de certaines espèces d'arbre (Sapelli). La figuration
rubannée est fréquente dans les bois tropicaux. Ce sont des couches superposées de fil incliné sur droit qui alterne avec des couches gauches. Il y a des déviations de fil :
drapé, ondulé, etc. qui sont dues à la figuration. Pl. des contre-fils.
Contreflèche : Courbure artificielle que l'on fait prendre à une pièce de bois ou à un élément de structure. La contreflèche est donnée à l'oeil ou par calcul, lors de la
fabrication d'élément de structure ou lors de la pose de renforts. Dans le cas où elle est obtenue par un calcul, la contrefl èche réelle donnée à l'élément considéré est
légèrement supérieur à la flèche à la flèche que prendra cet élément sous la charge qu'il doit supporter.
Contre-latte : Forte latte, plus longue et plus épaisse que les lattes du toit ou du bardage, posé de façon à les soutenir.
Contre-marche : Dans un escalier, pièce verticale comprise entre deux marches consécutives. Dans les escaliers à la française les contremarches s'assemblent dans une
rainure pratiquée dans la marche supérieure et se clouent derrière la marche inférieure; dans les escaliers à l'anglaise, ell e se visse le plus souvent dans un tasseau.
Contremarque : Marque portée lors de l'établissage sur toutes les pièces placées à droite de l'axe d'un élément de structure (une ferme par exemple). Dans les
expressions du métier, le mot contremarque est utilisé au masculin : " cette ferme est marquée au franc et au contremarque ".
Contre-parement : Face non-apprêtée d'une pièce de bois ou d'un panneau, opposée au parement.
Contre-pente : Déclivité qui, dans un chéneau ou dans une gouttière, donne à l'écoulement des eaux une direction inverse de celle de leur écoulement normal : " la
contre-pente est considérée comme un défaut ".
Contreplaqué : Panneau de bois formé par la superposition de plusieurs couches de bois liées par des résines.
Contrevent : Dans une charpente, pièce de bois placée obliquement entre les fermes pour les renforcer. Souvent appelé Lien.
Contreventement : Dispositif mettant en liaison les structures pour assurer leur stabilité.
Convection : échange de chaleur effectué par le mouvement d'un fluide (habituellement un gaz). Les échanges de chaleur peuvent également se faire par conduction
(dans les solides) et par rayonnement (infrarouge).
Copeau : Éclat, morceau, ruban détaché d'une pièce de bois au rabot ou au ciseau : gros copeau, copeau fin, frisé. De peu de valeur, l e copeau a trouvé une utilisation
dans la fabrication de panneau.
Corbeau : Elément en saillie, formant console et permettant de supporter des poutres, balcons, corniches…
Cordeau : Corde très fine employée pour tracer des épures et le réglage des charpentes au levage.
Corniche : Moulures filantes créant des reliefs situées en couronnement de façade.
Cornier : Qui est à la corne, c'est à dire à l'angle de quelque chose : " poteau cornier ".
Cornière : Profilé de métal méplat plié dans le sens de la longueur, en général à angle droit en L, à branches égales ou inégales, les bords et angles intérieurs étant
arrondis. Si tous les angles sont vifs, la cornière prend le nom d’équerre.
Corroyage : Les outils de corroyage servent à dégrossir et dresser les pièces afin de les ramener à leur juste mesure par rabot, riflard ou varlope. Mécaniquement on use
de la dégauchisseuse pour les chants, de la raboteuse pour l'épaisseur et la largeur.
Corroyer : Dégauchir, dresser et mettre aux cotes d'utilisation une pièce de bois, soit à la main, soit à la machine.
Corruguée : une tôle corruguée est une tôle pliée plus ou moins à angle droit, à intervalles réguliers de 5 à 10 centimètres, de manière à lui donner plus de corps.
Costière : Assemblage de planches rabotées, placées de chant et formant le cadre d'un châssis de toiture, tout en obturant le vide laissé dans l'épaisseur de la charpente
entre le dessous du châssis et le nu du plafond.
Cotterie : Terme en usage dans le bâtiment et plus particulièrement dans le compagnonnage pour désigner les ouvriers qui travaillent sur les échafaudages ( maçons,
tailleurs de pierre, charpentiers, couvreurs etc.) tandis que les ouvriers travaillant au sol (serruriers, menuisiers etc.) sont appelés pays.
Couchis : Ensemble formé par des bastaings ou des madriers, posés les uns à coté des autres, parfois sur plusieurs lits superposés et croisés, pour assurer une bonne
répartition des charges sur le sol.
Coupe : Disposition de joint par rapport aux pièces déjà assemblées. Coupe biaise ou fausse coupe : coupe oblique. Coupe carrée ou coupe droite : coupe à angle droit.
Coupe d'onglet : coupe à 45°. Coupe perdue qualifie les lames de parquet de différentes longueurs.
Coupe-feu : Qualifie une paroi (cloison, plancher ... ), ou un élément inséré dans une paroi (porte, fourreau de canalisations, clapet de gaine), stable au feu
(mécaniquement), isolant thermique, pare-flammes (étanche aux flammes). Le classement coupe feu dépend du délai nécessaire pour qu'une source de flamme
normalisée les traverse. Les classes sont de 1/4 h, 1/2 h, 1 h, une heure 1/2, 2, 3, 4 et 6 heures. On dit par ex. qu'une cloison est coupe-feu deux heures.
Coupure : Interruption dans le passage du courant, d'un fluide..., dans un ouvrage : joint de structure, joint de reprise... -Coupure de capillarité, ou coupure étanche :
interposition dans toute l'épaisseur d'un mur d'un matériau étanche (bitume armé, mortier fortement dosé et adjuvanté, résines injectées) faisant écran aux remontées
d'humidité par capillarité. La coupure de capillarité à la base des murs doit être au-dessus du niveau des terres du remblai extérieur ou du vide sanitaire, et sous le
chaînage du plancher bas.
Cour anglaise : Cour située au dessous du niveau du terrain et qui permet d'assurer la ventilation ou le jour de pièces situées au sous -sol.
Courbe : Bloc de bois massif constituant après taillage une première partie de limon ou de crémaillère curviligne en plan et en élévation et placé entre deux joints.
Couronne : - 1. Bloc de bois circulaire, massif ou en lamellé-collé, plein ou évidé placé au sommet de certaines coupoles, pour recevoir la tête des arbalétriers
rayonnants. - 2. Couronne de pointes ou de boulons : disposition circulaire de pointes ou de boulons, pour conférer à un assemblage un aspect plus soigné tout en
assurant une reprise très satisfaisante des efforts qui sollicitent ces organes.
Couronnement : Assemblage des chevrons sur le faîtage. 2. Couronnement d'un poinçon : ensemble des coupes réalisées, suivant le lattis des versants, en tête d'un
poinçon destiné à recevoir des arêtiers ou des noues, pour permettre au charpentier de régler ces derniers en hauteur lors du levage.
Cours : Rangée continue de pièces de bois assemblées bout à bout : " un cours de pannes, de sablières, de plinthes etc.".
Couture : Distance comprise entre le joint et le bord du trou rond destiné à recevoir la cheville, dans un assemblage à tenon et mortaise chevillée. Cette distance est à
peu près égale au diamètre de la cheville.
Convection : échange de chaleur effectué par le mouvement d'un fluide (habituellement un gaz). Les échanges de chaleur peuvent également se faire par conduction
(dans les solides) et par rayonnement (infrarouge).
Couverture : Ensemble permettant la mise hors d'eau d'une construction (tuiles, bacs acier, zinc, ardoises...)
Couvre-joint : Plaque de liaison réunissant par des rivets ou des boulons les abouts de deux éléments d’une même pièce, et calculée de manière à maintenir sans
affaiblissement la résistance finale. On se sert de couvre-joints, soit lorsque la longueur des éléments disponibles est inférieure à la longueur de la pièce à construire, soit
lorsque la longueur de la pièce est telle que son transport et sa mise en place nécessitent son fractionnement en tronçons. Le couvre-joint est également un profilé
métallique, en tôle repliée en trapèze, pour être fixé en recouvrement d'un tasseau de faîtage ou d'arêtier, ou sur une acrotère.
Coyau : Chacun des chevrons courts placés à la base des combles à forte pente pour adoucir l'égout : " les coyaux sont taillés en sifflet et cloués sur ou contre les
chevrons du comble; par la brisure qu'ils produisent, ils donnent plus de mouvement à la toiture ".
Crampon : - 1. Pièce de fer recourbée et doublement appointie destinée à lier deux pièces de bois. - 2. Crampon d'assemblage, organe destiné à reprendre le cisaillement
entre deux éléments, dont l'un peut être en acier. Tiré d'une tôle mince son profilé est dentellé afin d'en permettre la pénétration dans le bois par pression : " les
crampons peuvent être à simple ou à double denture ".
Crapaudine : Pièce de fonte ou d’acier de forme cylindrique ou parallélépipédique, portant un téton saillant à la partie supérieure sur lequel s’articule le tourillon d’une
porte lourde. Pièce fixe supportant et guidant le pivot inférieur d’un organe mobile (mât de levage, potence, etc.). Petit panier retourné formant filtre, placéaux points
d'écoulement des eaux pluviales (naissance des descentes, de gouttières, de chêneaux) pour retenir les végétaux et autres corps, et pouvant servir de trop-plein.
Crémona : Application particulière de la statique graphique permettant de déterminer la valeur et la direction des efforts sollicitant les barres d'un système triangulé.
Croche : Un des procédés du trait de charpente appliqué aux pièces courbes dans les trois dimensions de l'espace, c'est à dire cintrées en plan et en élévation : " dans le
langage du charpentier, le mot croche est plus spécialement réservé à la charpente, et le mot courbe à l'escalier ".
Croisée : Châssis de fenêtre. Croisée à la française : composé de deux châssis volants. Croisée vénitienne : plusieurs châssis accolés. Les croisées sont parfois munies de
courtes traverses appelées petits bois.
Croisillon : Élément de charpente constitué par deux pièces de bois ou de métal disposées en croix et entrant dans la composition de certains pans de bois ou de poutre
triangulée.
Croix-de-Saint-André : Croisement de deux pièces de bois selon les diagonales d'un rectangle, d'un carré, ou d'un quadrilatère quelconque, de manière à rendre
l'élément indéformable. A leur intersection ces deux pièces s'assemblent par une entaille à mi-bois.
Crosse : Pièce rapportée sous le limon de départ d'un escalier, de manière à en augmenter la largeur et à la rendre égale à cet endroi t, à celle du limon. 2. Partie courbe
d'un arc en lamellé-collé. Syn. Rein.
Croupe : Pan de toiture rampant à l'extrémité d'un comble. La croupe, qui peut être triangulaire ou trapézoïdale, est délimitée par deux arêtiers et un égout. Une croupe
est biaise si son égout n'est pas perpendiculaire à ceux des longs pans. La charpente de croupe comprend une ferme de croupe, dans l'axe du faîtage, et deux demi fermes d'arêtier.
Cubage : Évaluation d'un volume de bois en unités cubiques.
Cuisine américaine : Cuisine ouverte sur le séjour.
Cul-nu : Sans assemblage. Se dit en parlant de deux pièces maintenues l'une contre l'autre par un simple clouage.
Cuvelage : Traitement des parois en béton permettant de leur assurer une étanchéité. Utilisé pour la construction de sous-sols en milieu humide.
4 - Lexique de la Construction - Lettre 'D'
Dalle : Surface horizontale en béton reposant sur la structure d'une construction.
La dalle flottante est une dalle désolidarisée de son support (plancher).
Les dalles sur plots sont des dallettes de petites dimensions posées sur plots et permettant d'assurer la protection de l'étanchéité des terrasses accessibles.
Dauphin : Partie basse des descentes d'eau pluviale généralement en fonte.
D.D.E : Direction Départementale de l'Equipement. Cet organisme est chargé de vérifier la bonne utilisation des règles d'urbanisme. Des consultations sont ouvertes au
public.
Débattement : Rayon d'ouverture d'une .
Débillarder : Effectuer un débillardement, c'est-à-dire tailler les chants d'une pièce courbe de façon qu'ils soient le plus souvent d'équerre par rapport aux plats suivant
une ligne aplomb.
Débit : Exploitation du bois selon ses diverses destinations en poutres, bastaings, madriers etc. Division longitudinale de la grume par sciage, fendage ; chacune des
pièces ainsi obtenues est mise aux dimensions de l'industrie.
Débiter : - 1. Action de couper le bois par des méthodes de sciage très diverses, afin d'obtenir des pièces utilisables par l'industrie. L'AFNOR (Association française de
normalisation) a établi des dimensions normalisées pour les bois dits secs à l'air, c'est-à-dire pour les bois dont le taux d'humidité est compris entre 13 et 17 %.
Toutefois, pour satisfaire la demande, il existe également des débits sur liste, répondant à une commande précise. - 2. Débit sur dosse, débit consistant à scier une bille
suivant des traits parallèles entre eux. La première tombée est dite dosse, la seconde, sur dosse, tandis les autres sont appelées feuillets, planches ou plateaux, selon leur
épaisseur. Leurs dimensions normalisées sont les suivantes (en mm) : 13, 18, 27, 34, 41, 54, 65, 70, 80, 90, 100, 110, 120, 150, 200.
Déboursé : Ensemble des coûts de fournitures et de main d'oeuvre qui composent le prix de revient brut d'un ouvrage, hors frais fixes et bénéfice ; on dit parfois
déboursé-sec pour déboursé-net.
Décapage : Enlèvement de tous les corps étrangers présents à la surface de l’acier avant l’application du revêtement protecteur. Les procédés les plus employés pour
décaper sont le plus souvent mécaniques ou thermiques pour les laminés à chaud avant peinture, chimiques (dissolution, attaque acide) pour les tôles ou profilés laminés
à chaud ou à froid avant galvanisation, zingage électrolytique, etc. Les tôles laminées à froid sont décapées par oxydation et réduction gazeuses avant galvanisation
(procédé en continu). Le décapage est aussi employé avant la sulfinuzation (cémentation au bain de sel à 550°C qui introduit superficiellement dans le métal des
composés sulfurés, nitrurés et carburés.
Décharge : - 1. Pièce oblique destinée à s'opposer à la déformation d'un pan de bois : " l'inclinaison de la décharge est, en principe, inférieure à 60° ". - 2. Placer une
pièce en décharge, lui donner une position inclinée, soulager un plancher, arc-bouter un mur ou contreventer une charpente.
Déclaration d'achèvement des travaux : Déclaration signée du constructeur qui doit être adressée à la mairie dans un délai de 30 jours à partir de l'achèvement des
travaux.
Décollement : Action de se décoller. État qui en résulte : " en charpente lamellée-collée se produisent parfois des décollements dus à différents facteurs mauvais
Serrage, mauvaise colle, conditions d'utilisation défavorables (bois humide, basse température), etc. ". 2. Partie de bois enlevée à un tenon, lorsque la mortaise comporte
un épaulement, de manière que la pièce qui porte ce tenon dissimule totalement la mortaise. 3. Partie de bois enlevée à un embrèvement, lorsque le talon d'about est
trop court.
Décrochement : Différence d'alignement en plan ou en hauteur, dans une surface ou dans une moulure. Syn. retour.
Dédoubler : Diviser en deux : " dédoubler un madrier par le milieu, à plat par un trait haut ou de chant par un trait bas.
Défaut : Toute imperfection que présentent les bois. Les principaux défauts sont la cadranure, la gélivure, les gerces', la roulure; viennent ensuite les noeuds, le flache,
l'aubier : " certains défauts rendent les bois inutilisables ".
Défibrage : Tirer d'un rondin de longs et minces copeaux qui serviront à la fabrication de panneaux de fibres de bois.
Dégauchir : - 1. Travailler une pièce de bois pour lui enlever son gauche naturel et aplanir une de ses faces. Cette opération s'effectue au riflard et à la varlope, ou à
l'aide d'une dégauchisseuse. - 2. Dégauchir à l'oeil, apprécier au coup d'oeil la verticalité ou l'alignement d'éléments situés dans un même plan. Syn. bornoyer. - 3. Faire
dégauchir, déterminer sur une épure, par un tracé particulier, la position d'une pièce de bois, afin qu'elle soit située dans le même plan que d'autres, pièces ayant la
même fonction. On dit aussi faire tourner (par exemple une contrefiche d'arêtier, par rapport aux contrefiches des fermes).
Dégauchir : - 1. Se confondre avec les arêtes ou les faces d'autres éléments, en parlant d'une pièce de charpente située dans le même plan que ces éléments. -2. Se
dégauchir par arête, être placé dans le même plan que l'arête' ou la face d'une autre pièce inclinée, celle-ci pouvant être face aplomb ou à dévers.
Dégraisser : - 1. Enlever une épaisseur de bois à un tenon trop fort, pour faciliter son entrée dans la mortaise correspondante. -2. Réaliser une légère pente sur une
surface : " dégraisser les chants d'une porte ".
Dégrossir : Travailler grossièrement une pièce de bois et lui ôter le plus de matière possible, pour la préparer à recevoir sa forme définitive: " dégrossir une courbe
d'escalier ".
Dégueulement : Voir engueulement.
Déjoutement : Coupe biaise pratiquée à l'extrémité de pièces concourantes, en vue de leur assemblage. On taille ces pièces selon la ligne passant par le point
d'intersection de leurs faces et le point de concours de leurs axes.
Délamination : Séparation des éléments d'un assemblage, par suite d'une défaillance de la colle, qui se produit soit dans la colle elle-même, soit dans l'interface de la
colle et du bois. Lorsque la rupture se produit dans la colle elle-même, on parle de rupture cohésive.
Délardement : - 1. Enlèvement du lard (ou gras) d'une pièce de bois. -2. Fort chanfrein pratiqué sur une ou deux arêtes d'une pièce de bois, pour procurer un appui à
d'autres pièces, ou lorsque la face supérieure ou inférieure de cette pièce (faîtage, arêtier, noue) se trouve dans un angle saillant.
Déligner : - 1. En charpente, refendre. - 2. En scierie, éliminer totalement ou partiellement Ies flaches, sans que les bords des pièces soient parallèles.
Demi-ferme : Élément de charpente qui s'emploie dans les combles en appentis, car ces combles n'ont qu'une seule pente, et dans les croupes, quand la panne basse a
une trop grande portée. Dans ce dernier cas, la demi-ferme de croupe s'assemble contre la ferme qui lui fait face, et lui transmet une partie de la charge supportée.
Densification : Amélioration du bois par compression. Ses propriétés étant fonction de sa densité, variant d'une espèce à l'autre, on le comprime par pression de
200/300 kg/cm ; cela donne une pièce lourde propre à l'usage industriel. La densification peut être effectuée simultanément à l'imprégnation ou par injection de résine.
Densifié : Bois qui a subit la densification.
Dépose : En étaiement, enlèvement des étais à la fin des travaux de reprise en sous-oeuvre.
Déroulé : Se dit d'un bois pelliculaire obtenu par découpe tangentielle d'une bille de bois avec une dérouleuse. Le déroulage est utili sé pour obtenir les bois de placage
courants, et pour la fabrication des plis des panneaux de contreplaqué.
Désaboutement : - 1. Épaulement saillant ménagé dans une pièce de charpente qui doit recevoir une pièce oblique. - 2. Assemblage comprenant deux tenons qui se
contrebutent dans une même mortaise.
Descente : Canalisation de section circulaire, ou parfois carrée, verticale ou en forte pente, par laquelle on "descend" jusqu'au niveau du sol les eaux pluviales recueillies
parles chéneaux et gouttières. La descente est terminée, à sa base, par un dauphin. Le choix du diamètre d'une descente est donné par des abaques, en fonction de la
surface de récolte d'eaux (surface en projection horizontale), de l'intensité des pluies, et de la forme droite ou conique du moignon. V. le DTU.
Descente des charges : calcul de la transmission des charges cumulées vers les points d'appui et les éléments porteurs d'un ouvrage. Graphique des résultantes des
forces exercées par les différentes parties d'une structure, d'une voûte, d'une charpente, et de leurs applications vers les appuis.
Désordre : Concernant l'enveloppe du bâtiment, ce terme désigne les dégradations dont souffre une composante, en raison d'une mauvaise conception ou d'une mise en
oeuvre déficiente.
Développement : Tracé permettant de porter sur un même plan les différentes parties d'un corps, afin de les faire apparaître en vraie grandeur. Le développement est
très souvent pratiqué, lors de la conception des escaliers, pour la mise au point des balancements, la correction des lignes de débillardement, des limons et des mains
courantes, le positionnement des coupes à crochet, et le tracé des feuillets entrant dans la composition des limons en bois l amellé-collé ".
Dévers : - 1. Inclinaison des faces d'une pièce de bois. Il existe cinq positions particulières de dévers, qui concernent les pièces parallélépipédiques inclinées selon deux
sens : a. le lattis, dont une des faces affleure le versant d'un comble ; b. la face aplomb, dont deux faces sont verticales; c. l'aplomb par arêtes, dont les arêtes supérieure
et inférieure sont confondues dans un même plan vertical; d. le tout dévers, dont aucune des arêtes ne se trouve située dans le plan des autres; e. l'arêtier positif, qui,
par un tracé d'épure, permet de déterminer l'inclinaison de la pièce, de façon que ses deux faces se confondent avec les deux sablières, qui forment entre elles un angle
aigu. - 2. À dévers loc. adv., dans une position non verticale, obliquement. Les pannes sont ordinairement placées à dévers sur les arbalétriers.
Déversement : Déformation affectant une structure ou un élément de structure fléchi dont le contreventement est défectueux.
Dévoiement : Changement de direction d'un conduit.
Dévoyer : - 1. Déplacer latéralement une pièce de bois située dans l'angle d'un comble, pour que ses arêtes supérieures se trouvent à la même hauteur. - 2. Modifier la
direction d'une cheminée, pour éviter une pièce de charpente.
Devis descriptif : Document donnant les caractéristiques détaillées d'un ouvrage à construire (mode d'exécution des travaux, matériaux utilisés, description technique
des équipements...)
Diagonale : - 1. Droite joignant deux sommets non consécutifs d'un polygone quelconque. - 2. Dans les systèmes de charpente triangulée, nom donné à chacune des
barres inclinées, du fait qu'elles sont souvent placées dans la diagonale des trapèzes que forment les membrures et les barres verticales. Toutefois, le réseau d'un
système triangulé peut ne comprendre que des diagonales. - 3. Dans les relevés de mesures, chacune des lignes permettant de reproduire des angles quelconques sur les
épures.
Diaphragme : Voir voile travaillant.
Dimensionner : Opération qui consiste à rechercher, au moyen de calculs, les dimensions que l'on doit donner à une pièce ou à un ouvrage.
Disjoncteur : Interrupteur de sécurité qui coupe le circuit électrique en cas de surtension.
Domotique : Installations permettant la commande automatique ou à distance de certains équipements (chauffage, alarme...)
Dormant : Cadre fixe d'une baie destiné à recevoir une porte ou une fenêtre.
Dosse : Premier et dernier morceau de bois scié, lors du débit.
Doublage : Paroi ou cloison construite contre un mur ou à quelques centimètres d'un mur, soit pour le consolider, soit pour en améliorer les performances, soit pour le
revêtir. A l'intérieur, une cloison de doublage sert à constituer un espace d'air ou à protéger un isolant thermique, tout en composant un parement rigide et plan. Il est fait
soit en briques plâtrières hourdies sur chant puis enduites, soit en carreaux de plâtre à parement lisse, soit en plaques de plâtre cartonné de hauteur d'étage, solidaires ou
non d'un isolant thermique (V. Complexe de doublage isolant). À l'extérieur, le mur de doublage désigne souvent une contre-paroi d'habillage, en général en briques
perforées, liée à la maçonnerie porteuse par des pattes scellées. Une paroi de doublage extérieur en éléments non maçonnés, fixés mécaniquement, est un bardage. Une
fenêtre de doublage, ou double fenêtre, peut être mise en place pour améliorer les performances acoustiques et / ou thermiques d'une fenêtre existante, de préférence
avec un espace de 150 à 300 mm entre les fenêtres parallèles.
Douglas : Voir Pin d'Oregon.
Doussié (Afzelia) : (Afzelia pachyloba Harms. afzelia bipindensis Harms.) Afzelia. Angl. : Afzelia. All. : Afzelia. Ital. : dussie. Provenances : Afrique tropicale.
Drain : Conduit souterrain permettant de capter et d'évacuer les eaux souterraines.
DTU : Documents Techniques Unifiés. Document qui réunit l'ensemble des "Règles de l'art" et techniques de construction dont le bien-fondé est confirmé par l'expérience,
pour chaque type d'ouvrage du bâtiment : par exemple, installations de gaz, pose des parquets, exécution des enduits, etc. Il y a actuellement une centaine de DTU. À
chaque DTU correspond une norme NF. Les D.T.U., rédigés en coopération avec les intervenants, et publiés par le C.S.T.B., sont en France la référence technique
indiscutée dans tout règlement de litiges de conception ou de mise en oeuvre portant sur les ouvrages concernés. Le non-respect des prescriptions des DTU constitue,
pour les assureurs, un motif suffisant pour faire jouer les clauses d'exclusion de garantie. Certains DTU particuliers sont dits Règles de calcul : ils regroupent un ensemble
de règles techniques de conception et de calcul des ouvrages (fondations, charpentes, construction métallique, béton, cheminées, sécurité des ouvrages aux risques
sismiques, aux surcharges de neige et de vent, et calculs thermiques).
Ductilité : Propriété d'un matériau d'être étiré, étendu, courbé ou déformé sans se rompre, avec une élasticité très faible. La ductilité exprime la possibilité extrême de
plastification. Elle se rattache donc à l’allongement A % ou à la striction S % en essai de traction uniaxiale, voire à l’allongement % en essai de pliage. Cette
généralisation de la notion de ductilité a, par ailleurs, abouti à une extension du qualificatif "ductile" (zone ductile, rupture ductile), de sorte qu’il s’oppose au qualificatif
"fragile".
Duramen : Le duramen est constitué par les cernes de bois les plus intenses. Il constitue le bois parfait, bois d'oeuvre. Les cellules de bois constitutives du duramen ont
uniquement un rôle de soutien.
Dureté : Aptitude du métal à résister à des contraintes d'écrasement et de poinçonnement. Elle s’exprime à partir d’une des dimensions de l’empreinte dans le métal –
sous un effort donné parfaitement taré – d’une bille d’acier ou d’un diamant conique ou pyramidal.

5 - Lexique de la Construction - Lettre 'E'
Eaux usées - Eaux vanne : Les eaux usées sont les eaux évacuées des cuisines et salles de bains. Les eaux vannes sont les eaux évacuées des WC.
Échafaudage : Ouvrage provisoire formé d'une ossature dans laquelle sont disposés des platelages destinés à supporter le matériel et les ouvriers, lors de la construction
ou de la restauration d'un ouvrage : " l'échafaudage, peut être en bois ou en métal, et, selon sa conception, être montant de fond, en console, en éventail, en bascule,
suspendu, etc.".
Échandole ou essandole : Petite planche mince employée comme matériau de couverture. Syn. bardeau.
Échantignole : En charpente métallique : sorte d’équerre en fer plat plié servant à assujettir une panne sur un arbalétrier.
Echappée : Hauteur libre au dessus des marches d'un escalier.
Écharpe : 1. Pièce placée dans la diagonale d'un ouvrage (panneau de porte, etc.), pour le rendre indéformable et participant de ce fai t au contreventement. 2. Dans les
pans de bois, pièce oblique ayant la même fonction que la décharge, et dont l'angle est inférieur à 60° : " dans certaines fermes, l'entrait peut être remplacé par deux
écharpes ; de même, les branches d'une équerre de grande dimension sont raidies par une écharpe ". Syn. Guette.
Échauffer : Commencer à s'altérer sous l'effet de la fermentation de la sève, en parlant du bois.
Échelle : - 1. Appareil composé de deux montants réunis par des traverses, des barreaux ou des échelons espacés de 0,25 m à 0,30 m : " l'échelle peut être simple,
double, à coulisse ou plate, selon sa destination et le métier dans lequel elle est employée ". - 2. Échelle de meunier, escalier droit composé de deux limons et de marches
sans contremarches, dont l'ensemble forme une seule volée. - 3. Réduction arbitraire, choisie pour représenter une unité de mesure sur les plans. Les échelles les plus
employées sont : 0,01, pour les implantations ; 0,02, pour les avant-projets; 0,05, pour les plans de constructions; 0,1, pour l'exécution des travaux sans épure en vraie
grandeur; 0,2, 0,5 et 1, pour les détails. - 4. Échelle de Yorce, réduction arbitraire, choisie en statique graphique pour représenter une unité de force* (par exemple : 100
kg = 1 cm). - 5. Échelle de hauteur, voir pige.
Echiffre : Mur servant d'appui aux marches d'un escalier.
Éclisse : Pièce assurant la liaison, l’alignement et la transmission de certains efforts entre deux éléments adjacents ou consécutifs d’une ossature, d’un rail, etc.
Contrairement au couvre-joint, qui réalise une liaison intégrale bout à bout de deux éléments d’une même pièce (âme, semelle, cornière), l’éclisse n’assure qu’un
alignement de deux pièces sans transmission intégrale de tous les efforts.
Écoinçon : Pièce triangulaire diversement employée en charpente : dans les marches d'escalier, lorsqu'elles sont balancées et trop larges pour être prises dans un seul
plateau; dans un cadre formé de montants et de traverses, pour rendre l'ensemble indéformable : " dans certaines consoles, l'écoinçon peut remplacer le lien assurant
leur stabilité ".
Écrouissage : Résultat d’une déformation plastique du métal. Il s’accompagne d’une consolidation de ce dernier dans le sens de la déformation. On peut le faire
disparaître par un recuit approprié.
Effet de cheminée : création de pressions positives et négatives (vacuum) s'exerçant sur l'enveloppe d'un bâtiment et générées par la différence de température entre
l'intérieur d'un bâtiment et l'extérieur.
Efficacité énergétique : caractéristique de matériaux ou d'appareils dont le rendement est élevé et dont l'usage permet d'abaisser la consommation d'énergie. Par
extension, ce terme sert à caractériser un bâtiment ou un projet dont la bonne coordination entre les différentes composantes permet une faible consommation d'énergie
sans affecter négativement le confort des occupants.
Effort : Réaction d'un matériau qui montre une résistance lorsqu'on applique une force sur lui. Synonyme destress.
Égout : Bas de pente d'une toiture, d'où s'écoulent les eaux de pluie.
Élancement : Rapport entre la hauteur et l'épaisseur d'une cloison ou d'un mur : une cloison de 2,50 m de haut et de 10 cm d'ép. a un élancement de 25.
Élasticité : Aptitude d'un matériau à reprendre sa forme et ses dimensions initiales après qu'il ait subi une déformation ou un allongement par traction, dès que cesse
l'application de la force déformante. On mesure ainsi les élasticités à l'allongement (par traction), à la déformation courbe (par flexion), à la torsion (par vrillage). o Limite
d'élasticité, ou limite élastique : taux d'allongement à partir duquel un matériau ne reprend plus sa forme première lorsque cesse l'action de déformation : la limite
d'élasticité marque le début du caractère irréversible des déformations. o Module d'élasticité : rapport E des forces de trac tion exercées à l'allongement subi sans rupture
par un corps, par unité de section de ce corps. Par ex., le module d'élasticité du Chêne est de 120 MPa, celui du fer doux de 1 800 MPa, celui du béton supérieur à 20 000
MPa. NB- Une erreur fréquente du langage courant consiste à confondre les notions de souplesse et d'élasticité, pourtant distinctes. Le fait qu'un feuil de peinture ou
d'enduit soit "souple" ne prouve pas qu'il aura l'élasticité voulue pour ponter d'éventuelles fissures.
Elégi : Évidement longitudinal pratiqué dans une pièce de bois pour donner plus de relief aux moulures qui y sont effectuées.
Élévation : Façade d'un bâtiment.
Élingue : Cordage de chanvre ou de fibres synthétiques, ou encore chaîne ou câble en acier servant à amarrer une charge. Les extrémités d'une élingue sont munies de
boucles renforcées par des cosses, d'anneaux, de crochets, ou de tout autre dispositif permettant le levage.
Emboîture : Sorte de traverse assemblée par rainure et languette, et éventuellement par des tenons, aux extrémités d'un panneau composé d e lames, dans le but de les
réunir et de s'opposer au gauchissement.
Embrèvement : - 1. Assemblage consistant en une entaille prismatique pratiquée dans une pièce de bois, et destinée à recevoir l'extrémité d'une autre pièce, taillée
selon un profil inverse. L'embrèvement ne reprend que des efforts de compression. Il se compose d'un about, d'un pas et d'un talon, et, éventuellement, d'un tenon et
d'une mortaise. L'about peut être d'équerre par rapport à la pièce qui reçoit l'assemblage, ou être placé dans la bissectrice de l'angle que forment entre elles Ies pièces
assemblées. En outre, l'embrèvement peut être découvert, c'est-à-dire apparent sur les faces de la pièce qui reçoit, ou couvert; dans ce dernier cas, il peut être encastré
de toute son épaisseur, ou comporter des arasements. Enfin, l'embrèvement peut être simple, double ou triple. - 2. Embrèvement à vif, voir Vif.
Emmarchement : Largeur d'un escalier.
Empanner : Poser les pannes sur une charpente, lors du levage.
Empannon : Chevron particulier placé dans le raccord d'une toiture, soit entre un arêtier et la sablière, soit entre un arêtier et une noue, soit encore entre une noue et un
faîtage.
Emprunt : Ligne fictive qui, sur une épure, sert de référence pour certains tracés. 2. Tracer ou prendre un emprunt, se reporter à un repère de base, à différents
moments du tracé d'une épure.
Encaissement : Forme en bois recevant le chêneau.
Encastrement : - 1. Assemblage rigide de deux ou plusieurs éléments, assurant la transmission intégrale des sollicitations. - 2. Entaille réalisée dans une pièce, aux
dimensions exactes d'une pièce plus petite, et destinée à recevoir cette dernière.
Enchevêtrure : Cadre formé par les chevêtres et les solives qui délimitent une ouverture (ou trémie) pratiquée dans un solivage ou un chevronnage, pour permettre le
passage de gaines de ventilation, d'une cage d'escalier, d'une cheminée, de châssis divers, etc.
Encorbellement : Elément constructif en saillie par rapport au plan de la façade.
Encuvement : Voir surcroît.
Enfourchement : Assemblage constitué par une mortaise ouverte dans laquelle se loge un tenon. Ll'enfourchement est employé parfois comme moyen de li aison, en tête
des chevrons.
Engravure : Encastrement du bord d'une bande ou d'une bavette d'étanchéité dans une rainure pratiquée dans une paroi verticale, à la base d'une joue de lucarne, audessus d'un bandeau, au sommet d'un relevé d'étanchéité de toiture-terrasse, etc.
Engueulement : Coupe en forme de V, taillée en tête des arêtiers, des noues, et de leurs contrefiches, lorsque ces bois s'assemblent contre le poinçon d'une ferme.
Enrayure : - 1. Ensemble des pièces de bois qui, posées de niveau, rayonnent autour d'un poinçon (c'est le cas des entraits retroussés, dans une tour ronde). - 2. Par
extension, ensemble des pièces horizontales qui forment la base d'un comble.
Entablement : Partie horizontale d'une corniche, sur laquelle reposent la charpente et le chéneau.
Entaille : Évidemment pratiqué dans une pièce de bois. Les moisements sont des entailles; l'assemblage réalisé à l'intersection des deux branches d'une croix de SaintAndré est une entaille à mi-bois.
Entrait : - 1. Pièce de charpentes généralement horizontale, joignant les deux arbalétriers d'une ferme, simple ou moisé, l'entrait s'opp ose à la poussée des arbalétriers,
tandis qu'au milieu de sa portée, il est soulagé par le poinçon ". - 2. Entrait de demi-ferme, Pièce de bois dont une extrémité repose sur le mur, tandis que l'autre
s'assemble contre l'entrait de la ferme. - 3. Faux entrait ou entrait retroussé, dans une ferme en A ou sur blochet, pièce de bois placée de niveau, délimite la hauteur de
passage sous la ferme, soulage les arbalétriers, et supporte parfois le faux plancher.
Entretoise : Pièce de bois que l'on assemble ou que l'on cloue entre deux autres, pour maintenir leur écartement, les raidir et les empêcher de se gauchir : " les
entretoises s'emploient en de multiples endroits tels que les solivages (où elles sont posées en quinconce ou face à face), entre des lisses de bardage, entre des pannes*
(lorsqu'elles reprennent la flexion' déviée de ces dernières), etc. ".
Entrevous : Désigne d'abord l'espace compris entre deux solives ou entre deux poutrelles d'un plancher; par extension, désigne le matériau avec lequel on obture cet
espace. Les entrevous en bois des planchers traditionnels étaient des panneaux de Chêne d'env. 2,5 cm d'épaisseur, assemblés à feuillure.
Enture : Jonction de deux pièces de bois placées dans le prolongement l'une de l'autre, au moyen d'assemblages de profils divers. Ainsi, l'enture peut être droite, biaise,
désaboutée, en fourche, en trait de Jupiter. Lorsque des pieds de poteaux sont abîmés, on remplace ces parties par des pièces de bois sain que l'on assemble au moyen
d'entures.
Enveloppe thermique : paroi horizontale, verticale ou inclinée, enfouie ou à l'air libre, séparant l'environnement intérieur et extérieur, et à travers laquelle migrent
chaleur et vapeur d'eau.
Épaulement : - 1. Partie de bois laissée à l'extrémité d'une mortaise, pour quelle ne se découvre pas, pour que l'assemblage soit plus résistant, et pour éviter les
infiltrations d'eau. Dans les travaux soignés (escaliers, par exemple), les épaulements sont réalisés tant en about qu'en gorge, et parfois au milieu des mortaises, pour
éviter que le toupillage et le retrait des bois ne les découvrent, et aussi pour augmenter la résistance de l'assemblage. Les épaulements sont recouverts par les
décollements pratiqués dans les tenons. - 2. Toute entaille fournissant un appui à la pièce qu'elle reçoit. Les moises venant s'assembler sur un poteau reposent sur des
épaulements, une languette bâtarde ou un élégi forment un épaulement.
Épicéa : Sapin blanc du nord. Angl. : White wood, European spruce, Norway spruce. All. : Fichte, Gemeine fichte. Ital. : Abete rosso. Provenances : Europe.
Épure : - 1. Dessin dans lequel les principes du trait sont employés sous la forme la plus simple, et qui permet d'effectuer l'établissage et le traçage des pièces de bois, et
de trouver leurs coupes. Les épures de charpente sont battues, généralement à la grandeur de l'ouvrage à réaliser, sur une aire d'épure, à l'aide d'un cordeau
préalablement graissé au blanc d'Espagne, de Meudon, etc. ". - 2. Aire d'épure, surface plane recouverte de parquet ou constituée de plâtras (salpêtre) sur laquelle les
charpentiers battent l'épure.
Époxy ou Époxyde : Famille de résines thermodurcissables dérivées du pétrole ; ses polymères sont caractérisées par leur groupement époxy en bout de chaînes
moléculaires. Leur durcissement, exothermique, s'effectue par réticulation chimique, au contact d'un durcisseur aminé, d'un polyamide, ou encore d'un anhydride d'acide.
Le mélange réticulé a des performances élevées, en particulier sur quatre plans :
- La force d'adhérence exceptionnelle sur un grand nombre de matières, en particulier les bétons, l'acier, les caoutchoucs : la résistance à la traction peut dépasser 500
kg/cm; d'où son emploi comme colle multifonctions (par ex. collage de voussoirs de ponts en surplomb), et comme liant de mortiers spéciaux à très haute cohésion.
- L'absence de retrait des mélanges sans solvant (emplois en moulage et en mortiers épais).
- L'inertie à l'eau, et l'absence totale de porosité, d'où l'emploi en étanchéité et en cuvelage; mais ce caractère totalement étanche, y compris à la vapeur d'eau, peut
dans certaines applications, constituer un inconvénient (revêtement non respirant).
- L'inertie chimique, c'est-à-dire l'insensibilité à la plupart des agents agressifs (bases, alcalis, acides) et des solvants (hydrocarbures) ; d'où l'emploi en revêtements
anticorrosion (sols de laboratoires, industries chimiques et alimentaires, garages, cuves, réservoirs, etc.). On peut aussi adapter les caractéristiques aux besoins en
mélangeant les époxydes à d'autres matériaux brais, polyuréthanes, etc.
Équerre : - 1. Instrument servant à tracer des angles droits. L'équerre se compose de deux pièces parfaitement ajustées : le chapeau, plus épais, s'applique contre la
pièce à tracer, et la lame guide le crayon. - 2. Équerre à écharpe, équerre en bois de grande dimension, dont le chapeau et la lame sont raidis par une écharpe qui évite à
l'angle de se déformer. - 3. Équerre métallique, morceau de profilé en fer cornière, employé comme renfort ou comme élément d'assemblage. - 4. Fausse équerre, voir
sauterelle. - 5. Coupe d'équerre, coupe réalisée à angle droit. - 6. D'équerre lac. adj., se dit d'un élément qui forme un angle droit avec un autre élément, contre lequel il
s'applique. Dans une ferme, le poinçon est d'équerre par rapport à l'entrait.
Érable plane : (acer platanoïdes L.) Plane. Angl. : Norway maple, European maple. All. : Spitzahorn, Lenne. Ital. : Acero riccio, cerfico. Provenances : Europe entière de
l'atlantique au caucase.
Escaliers : Les escaliers peuvent avoir différentes configurations.
Escalier droit, escalier balancé (marches tournantes), escalier hélicoïdal (marches rayonnant autour d'un axe central), escalier à la française (alternance de volées droites
et de paliers), escalier à quartier tournant...
Essanne : Petite planche mince employée comme matériau de couverture. Syn. bardeau.
Essentage : Revêtement d'une paroi verticale par des ardoises ou des essentes.
Essente : Petite planche mince employée comme matériau de couverture. Syn. bardeau.
Établissement : - 1. CHARP.: ensemble des opérations allant du tracé des pièces jusqu'au montage de l'ouvrage : l'établissement comprend le tracé des épures ou
ételons, le choix des bois, leur équerrage et leur mise sur ligne, leur disposition sur l'ételon, sur l'aire de chantier, leur marque par des signes conventionnels, la rencontre
des bois et la taille des assemblages, et enfin leur montage. - 2. MENUIS.: désigne chacun des signes conventionnels tracés sur les pièces de bois assemblées
provisoirement, pour repérer leur sens d'assemblage en attendant leur montage définitif.
Étage : - 1. Espace compris entre deux planchers. - 2. Hauteur d'étage, expression employée, en escalier pour désigner la distance qui sépare la face supérieure de deux
planchers' consécutifs et qui correspond à la hauteur à monter.
Étaiement : - 1. Ouvrage intermédiaire entre une charge et un point d'appui. - 2. Ouvrage provisoire élevé pour soutenir une construction qui menace ruine, ou pour des
travaux de reprise en sous-oeuvre. Il existe différents types d'étaiements, parmi lesquels on doit choisir le mieux adapté au cas considéré : étaiement en éperon, en
chevalement, en cintre, en contrefiche, en étrésillon, etc. : " bien qu'il s'agisse de travaux provisoires, les étaiements sont très souvent délicats à réaliser et font appel au
bon sens et à l'orient du charpentier, lequel s'assure de la nature des appuis et estime les charges à supporter ".
Étai : Pièce principale servant de support dans la composition des étaiements.
Etanchéité : Complexes bitumineux permettant la mise hors d'eau des terrasses.
Étrésillon : Sorte d'entretoise employée en étaiement pour renforcer les jambages des baies, lors de reprises en sous-oeuvre, ou pour maintenir l'écartement entre deux
murs. (Le mot étrésillon est souvent employé à la place d'entretoise, lorsque cette dernière pièce entre dans la composition d'un solivage).
Étrier : Ferrure coudée à l'équerre ou contre-coudée, servant à renforcer des assemblages (en particulier dans les solivages, pour la liaison des chevêtres avec les
enchevêtrures).
Evidement : Partie rencreusée d'un profil ou d'un noyau d'escalier (dans ce dernier cas, l'évidement reproduit la forme exacte du jour de l'escalier).
Extrados : Surface extérieure d'une forme courbe telle qu'un cintre en charpente ou un arc en lamellé-collé.
Extrusion : procédé permettant d'obtenir un profilé à partir d'une substance à l'état liquide ou semi-liquide que l'on force dans une ouverture. À sa sortie, la substance
doit être assez solide pour conserver la forme de l'ouverture. Les profilés d'aluminium ou de PCV sont obtenus par ce procédé. Par analogie, la pâte à dent qui sort d'un
tube de dentifrice est une extrusion.

6 - Lexique de la Construction - Lettre 'F'
Façon : - 1. Travail à façon, travail réalisé par un ouvrier ou par un artisan pour le compte d'un particulier, lorsque celui-ci fournit la matière première à mettre en
oeuvre. - 2. Débit à façon, syn. de débit sur liste.
Faîtage : Arête horizontale formée par la jonction de deux pans de toiture dans leur partie haute.
Faux plafond : Plafond légèr suspendu ou posé sur ossature en sous face du plancher ou de la dalle structurante.
Fausse-coupe : Coupe qui n'est ni d'équerre ni d'onglet, ce qui ne signifie pas qu'elle soit due à une erreur.
Faux-comble : Partie supérieure d'un comble brisé, au-dessus du comble mansardé et de la ligne de bris de la toiture.
Faux-entrait : Pièce de ferme de charpente disposée parallèlement à l'entrait, nettement plus haut ; la hauteur entre les deux permet en général d'établir un étage de
locaux. Comme l'entrait, le faux-entrait maintient l'écartement des arbalétriers; mais il ne travaille qu'en compression, alors que l'entrait sert de tirant. Il est souvent
assemblé aux arbalétriers à tenon et mortaise ; il peut aussi être dédoublé pour composer un moisement assemblé de part et d'autre par boulonnage. Voir Entrait.
Faux-plancher : Plancher de comble non habitable, constitué d'un simple solivage apte à soutenir un plafond et le poids des visites techniques. Désigne parfois aussi les
planchers surélevés constitués de dalles sur plots installés dans certains locaux techniques, tels que les salles d'ordinateurs.
Faux-tenon : Parallélépipède de bois qui compose un double tenon d'assemblage, à enficher dans deux mortaises qui se font face.
Fenêtre : Menuiserie vitrée de différents types.

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Fenêtre à la française: le vantail ouvre vers l'intérieur suivant un axe vertical latéral.
Fenêtre à l'anglaise : le vantail ouvre vers l'extérieur selon un axe vertical latéral
Fenêtre coulissante : panneaux coulissant suivant des rails horizontaux haut et bas.
Fenêtre basculante : le vantail bascule autour d'un axe central horizontal.
Fenêtre pivotante : le vantail pivote autour d'un axe central vertical.
Fenêtre à soufflet : le vantail bascule vers l'intérieur autour d'un axe horizontal en partie basse
Fenêtre à guillotine : panneaux coulissant suivant des rails verticaux situés de part et d'autre du châssis.
Oeil de boeuf : Châssis circulaire basculant autour d'un axe central horizontal.

Fer : Métal résistant et malléable. Il entre dans la composition de la fonte ou de l'acier par un alliage avec le carbone.
Ferme : Principal élément porteur de la structure des combles, destiné à recevoir les pannes, le faîtage et les chevrons. La ferme est constituée par l'assemblage de
plusieurs pièces, dont les principales sont les arbalétriers, l'entrait et le poinçon; viennent ensuite, selon le type de la ferme : les contrefiches, les entraits retroussés, les
jambes de force, les blochets, les aisseliers, etc.
En charpente traditionnelle, les principaux types de fermes sont :
- La ferme en A, qui se compose essentiellement de deux arbalétriers, d'un entrait retroussé et d'un poinçon.
- La ferme latine, due aux ingénieurs grecs ou romains de l'Antiquité, et composée, sous sa forme la plus simple, d'un entrait, de deux arbalétriers d'un poinçon et de
deux contrefiches.
- La ferme à entrait retroussé, semblable à la ferme en A, et dont la partie basse des arbalétriers est soulagée par des jambes de force assemblées dans des semelles qui
reçoivent également le pied des arbalétriers.
- La ferme à la Palladio, due à l'architecte italien de la Renaissance Andréa di Pietro, dit Palladio, et dont l'usage s'est surtout développé en France au cours des XVIIIe et
XIXe siècles ; sous sa forme la plus simple, cette ferme présente la particularité de comporter deux suspentes assemblées contre les arbalétriers, à l'endroit où ces
derniers sont raidis par l'entrait retroussé, et destinées à soulager l'entrait en deux points intermédiaires de sa portée.
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  • 1. EDL EXPERTISES 73 rue du Château 92100 Boulogne Billancourt www.litige-construction.fr 1 - Lexique de la Construction - Lettre 'A' Abaque : Graphique permettant de trouver, sans avoir à effectuer un calcul, une valeur numérique résultant de plusieurs données. Abattant : Châssis de fenêtre ou volet basculant sur un axe horizontal. Abattre : - 1. Supprimer une partie saillante d'un ouvrage. - 2. Remplacer une arête vive par un pan coupé ou chanfrein, sur un ouvrage de bois ou de pierre. - 3. Démolir un mur, une cloison, etc. - 4. Angle abattu : angle dont l'arête a été chanfreinée. Abergement : Réalisation et résultat d'un raccordement d'étanchéité à la périphérie d'une souche de cheminée, au droit de sa jonction avec la couverture. About : - 1. Extrémité façonnée d'une pièce de bois. - 2. Face extrême d'un tenon, d'une mortaise ou d'un embrèvement travaillant en butée dans un assemblage oblique. Aboutage : Action d'abouter. En lamellé-collé, l'aboutage des lamelles est réalisé par des entures multiples. Syn. Aboutement. Abouter : Mettre deux pièces de bois bout à bout en les réunissant par un assemblage. Les aboutés, ou bois aboutés, désignent de façon générale les demi-produits tels que tasseaux, lattes, lambris, profilés, moulures, etc. constitués d'éléments collés bout à bout par des liaisons d'allongement (entures) en dents de scie, avant leur usinage ou leur moulurage. Accoinçon : Voir Coyau. Accolé : À la fois juxtaposé et solidarisé. Accolement : Assemblage d'éléments établis côte à côte, se consolidant mutuellement : par ex., deux poutres boulonnées côte à côte. État de ce qui est accolé. Acier : Alliage métallique de fer et de carbone (ce dernier pour moins de 2%). Les aciers utilisés généralement en construction métal lique sont dits "aciers de construction d’usage général" et répondent à la norme NF A 35-501. Leurs compositions chimiques garanties et leurs caractéristiques mécaniques sont fixées par cette même norme. Ils existent en 9 nuances et 4 qualités au maximum dans chaque nuance. Acotherm : Label de certification thermique et phonique. Acrotère : Muret constituant un relevé en périphérie des terrasses. Acte Authentique : Acte reçu par un officier public (ex :notaire) rédigé selon les formalités requises et ayant une force probante particulière. Acte sous seing privé : Acte rédigé et signé par les parties sans intervention d'un officier public. Adduction d'eau : Canalisations permettant le branchement au réseau public de distribution d'eau potable Adent : En charpente, mode d'assemblage de deux pièces de bois accolées, à dents et entailles triangulaires formant tenons et mortaises. Adhérence : Force s’opposant au déplacement par glissement de deux pièces l’une par rapport à l’autre. L’adhérence peut être obtenue par divers procédés : boulons à haute résistance, collage, phénomènes de prise du ciment sur l’acier, etc. Le coefficient d’adhérence est celui de frottement au repos (par oppositions au coefficient de glissement, dit encore de frottement en mouvement). Adoucisseur d'eau : Appareil permettant de rendre l'eau moins calcaire. Aérothermes : Appareils de chauffage diffusant de l'air chaud dans la pièce à chauffer. Affleurer : - 1. Mettre dans un même plan (au rabot, au racloir etc.) les faces de diverses pièces constituant un assemblage. - 2. Être dans le même plan qu'une surface voisine. Affourchement : Assembler par rainure et languette ou par tenon et mortaise les extrémités des lames d'un panneau ou d'un parquet dans une emboîture. Affûtage : Action d'aiguiser des outils. V. Corroyage. L'affûtage a pour but : a) mettre en état l'arête de coupe de l'outil ; b) assurer l'équilibrage de l'outil ; c) placer toutes les dents à égale distance du centre de l'outil afin que chacune d'elle soit à même de travailler (pour les scies). Aggloméré : Matériau constitué de fibres ou de particules de bois pressées et collées. Voir Panneau de particules. Agrafe : Organes d'assemblage qui peut dans certains cas, remplacer une pointe. Agrégats : Elements minéraux entrant dans la composition des bétons ou des mortiers (sable, gravillons, cailloux) Aile : Chacune des deux branches d’une cornière ou d’une équerre. Dans une poutrelle, partie latérale de la section qui est perpendiculaire à l’âme (c’est la semelle d’une poutrelle non reconstituée). Air frais : désigne l'air neuf, en provenance de l'extérieur, destiné à renouveler l'air vicié à l'intérieur du bâtiment.
  • 2. Ais : - 1. Planche longue de bois avivé ordinaire d'environ 4cm d'épaisseur, dont ont faisait autrefois, des cloisons enduites de plâtre sur les deux faces. - 2. Panneau mobile qui double un châssis de baie. Aissante ou Essente : Petite planche mince employée comme matériau de couverture. Syn. bardeau. Aisseau : Voir Bardeau. Aisselier : Élément, droit ou courbe, tel que lien, fiche ou contrefiche assurant la rigidité d'un angle formé par deux pièces de bois. Alaise : - 1. Planche étroite assemblée contre une autre planche pour en augmenter la largeur. - 2. Rive ou cadre en bois dur servant à protéger un panneau de bois tendre ou de particules. Alésage : Partie centrale d’un profilé métallique, d’une poutre, reliant les deux ailes (ou les semelles), dans un plan généralement perpendiculaire à ces dernières. Alèse : Voir Alaise. Alignement : - 1. Situation de divers objets dans un même plan ou sur une même ligne droite. - 2. Alignement d'une coupe : tracé du plan d'intersection d'un élément de charpente avec un autre, sur chacune des faces de cet élément. - 3. Coupe d'alignement, Voir Coupe. Allège : Élément mural situé entre le niveau d'un plancher et l'appui d'une baie ; l'allège a la même largeur que la baie, ou la largeur de plusieurs baies juxtaposées, séparées par des meneaux. Autrefois, l'allège était moins épaisse que le mur. Hauteur des allèges de baies : le Code de la Construction stipule que les fenêtres autres que celles ouvrant sur des balcons, terrasses ou galeries et dont les parties basses se trouvent à moins de 0,90 m du plancher doivent, si elles sont au-dessus du rez-dechaussée, être pourvues d'une barre d'appui et d'un élément de protection s'élevant au moins jusqu'à un mètre du plancher fini. Allégir : Diminuer en tous sens l'épaisseur d'une pièce de bois ou de métal. Âme : - 1. renfort de bois placé entre deux moises, quand l'une de ces moises ou les deux comporte un joint. - 2. Âme d'une poutre : portion médiane d'une partie pleine ou évidée opposée aux membrures extrêmes. L'âme d'un panneau de contreplaqué est le feuillet central de part et d'autre duquel sont disposés les plis de façon symétrique. Âme panneautée : placage épais ou assemblage de planches ; Âme lattée si ce sont des lattes ou Âme lamellée pour des lamelles. Ancelle : Petite planche mince employée comme matériau de couverture. Syn. bardeau. Ancrage : Ouvrage de stabilisation, destiné à empêcher deux parties ou éléments de se désolidariser, de s'écarter l'un de l'autre (murs parallèles, about de solive et mur porteur, etc). Solidarisation d'un élément avec un ouvrage fixe ou une maçonnerie qui est en mesure de résister aux efforts de traction de l'élément ancré. L'ancrage dans une maçonnerie se fait par une pièce métallique dont la forme (queue de carpe, crochet, crosse, etc.) rend impossible l'arrachement de la pièce ancrée (tirant, ferrure de poutre, câble…). — Massif d'ancrage : massif en béton dans lequel sont ancrés des tirants, ou les câbles d'une structure haubanée. Anhydre : Qui ne contient pas d'eau. Voir Bois anhydre. Anisotrope : Dont le comportement est différent selon la direction. Anneau : Couronne métallique utilisée dans certains assemblages pour répartir les efforts. "Les anneaux d'assemblage sont encastrés dans les pièces à assembler, concentriquement aux boulons, et transmettent les efforts par pression sur les bords du logement". Anodisation : Traitement des ouvrages en aluminium par oxydation en vue d'améliorer leur résistance à la corrosion. Antébois : Baguette de bois fixée sur le parquet, le long du mur, pour empêcher le frottement des meubles contre celui-ci. Voir Antibois, Plinthe. Antibleu : Produit de traitement du bois (surtout le bois de Pins) contre l'apparition du bleuissement inesthétique. Anticryptogamique : Qualifie tout produit dont l'action détruit ou empêche la prolifération des micro-végétaux (algues, lichens, moisissures et champignons parasites) en particulier sur les toitures et sur les murs. Syn. Algicide, antifungique, antimousse, fongicide, myocide. Antifungique ou Antifongique : Voir Fongicide. Antisismique : Terme utilisé à tort pour qualifier les ouvrages dont la conception tient compte des risques éventuels de secousses sismiques ; le terme à utiliser est parasismique. Aplomb : On dit qu'une pièce de bois est d'aplomb lorsque son axe suit la direction du fil à plomb. Une surface est à l'aplomb d'une autre lorsqu'elles sont toutes deux dans un même plan vertical. Appareillage : Mode d'organisation des divers éléments entre eux lors de la construction d'un mur en pierre ou en brique. Appareiller : En charpente, choisir les pièces de bois, tracer et repérer leurs assemblages. Appentis : - 1. Petite construction adossée à un bâtiment plus grand et dont la toiture a une seule pente. - 2. Comble en appentis : comble n'ayant qu'un seul versant. Apprêt : Préparation des fonds (murs ou cloisons) par l'application d'un enduit avnt la pose d'un papier ou la mise en peinture. Appui : - 1.Élément d'une construction qui supporte des charges importantes, ou vers lequel on reporte les charges des couvrements ou des pl anchers ; Une colonne, un poteau, un pilier, un mur porteur, etc. sont des appuis. - 2. Ouvrage de maçonnerie, de menuiserie ou de serrurerie sur lequel on peut s'accouder. Appui de baie : partie inférieure d'une baie, sur laquelle repose la croisée ou le bloc-baie. L'appui désigne, en maçonnerie, la tablette de couronnement d'une allège, en légère pente pour l'écoulement des eaux vers l'extérieur ; l'arrière de cette tablette est relevé pour former le rejingot, ressaut concave sur lequel repose la traverse dormante, ou pièce d'appui, de la croisée de la baie. Appui rampant : balustrade, parapet ou muret en pente, accompagnant un escal ier. Mur d'appui : mur en maçonnerie pleine, formant garde-fou, avec un couronnement à hauteur d'appui. Pièce d'appui : traverse inférieure du bâti dormant d'une croisée.
  • 3. Approche systémique : compréhension que tout phénomène caractérisant ou affectant un système du bâtiment (enveloppe thermique, paramètres de confort, orientation géographique) a une répercussion sur un autre et, inversement, que chaque bâtiment crée un état d'équilibre de ces phénomènes qui lui est propre. Arase : Face supérieure d'un mur : "Parfois le charpentier indique au maçon la hauteur de l'arase des murs afin que la base de la charpente puisse être bien conçue ". Arasement : Face d'un assemblage, généralement perpendiculaire à l'axe d'un tenon et formant épaulement à la naissance de celui-ci. Au sens large, action de raccourcir une pièce de bois pour lui donner la longueur exacte qui convient. Araser : Mettre à niveau une surface. Arbalétrier : Elément rampant support des pannes, il fait partie de la ferme qui structure la charpente d'une toiture. Arc : Élément de structure de forme courbe, plus ou moins prononcée. " En charpente on utilise le plus souvent des arcs à 2 ou 3 articulations, ou encore des arcs soustendus". Arcanne : Craie rouge délayée dans l'eau dont les couvreurs se servent pour ligner la position des liteaux ou des ardoises sur les chevrons. Les charpentiers s'en servent parfois pour ligner les pièces de bois. Arcaux : Voir Arcanne. Arc-boutant : Ouvrage en bois, en fer ou en maçonnerie, définitif ou provisoire, servant à contenir le poussée des murs et des voûtes. Architrave : Partie inférieure et principale de l'entablement. Poutre maîtresse d'un portique à plusieurs poteaux et à plusieurs travées et n'ayant aucun lien de contreventement. Ardoises : Feuilles de schiste minces et légères employées en couverture. Utilisables pour des toits dont la pente peut varier de 20% à la verticale. Arête : Intersection de deux faces d'une pièce de bois. " On dit d'une pièce de charpente qu'elle est avivée ou à vives arêtes lorsque, après son débit, aucune de ses arêtes ne présente pas la moindre trace de flache ". Arêtier : Pièce de charpente droite ou courbe placée à la rencontre de deux versants d'un comble lorsque ceux-ci forment entre eux un angle saillant. L'arêtier reçoit les pannes et les empannons et peut être délardé ou recevoir un chevron d'arêtier délardé. Arêtière : Tuile qui recouvre l'arête ou les arêtes du toit. Armatures : Structures en acier incorporées au béton permettant de donner aux ouvrages en béton armé leur résistance aux efforts de flexion et de traction. Aronde : Se dit d'un assemblage dans lequel le tenon et la mortaise vont en s'élargissant en forme de queue d'hirondelle. Voir Assembl age. Arrachement : - 1. Action d'enlever avec effort. - 2. Résistance à l'arrachement : valeur de l'effort de traction qui sollicite un organe d'assemblage et tend à l'extraire de son logement. Arrêt : Endroit où se terminent une moulure, un chanfrein ou une feuillure qui ne se profile que sur une longueur déterminée d'une pièce de bois. Art : - 1. Ensemble de procédés, de méthodes ou de règles employées dans l'exercice d'un métier. - 2. Art du trait : ensemble des connaissances se rapportant au trait de charpentier. Articulation : Système d'assemblage permettant le mouvement d'une pièce par rapport à une autre. Assainissement : Réseau de collecte et d'évacuation des eaux vannes, eaux usées et eaux pluviales. Assemblage : Dispositif constructif permettant de relier entre elles les différentes barres ou plaques d’une pièce élémentaire d’un sous-ensemble, d’une ossature. Les assemblages font surtout appel aux boulons (hr, ordinaires ou mécaniques), aux rivets, aux rivelons et à la soudure. Assembler : Joindre, emboîter, enchâsser plusieurs pièces de bois de façon à ne former qu'un tout, un assemblage. Assembleur : Anneau, crampon, goujon annulaire etc. employé comme moyen d'assemblage ou comme renfort d'assemblages boulonnés. Attache : - 1. Accessoire tel que patte métallique, goujon, suspente, etc. servant à la fixation des placages, bardages, vêtures, etc., par scellement, vissage ou chevillage. - 2. Elément de fil de fer torsadé aux jonctions des pièces d'armature du béton armé, pour les solidariser. Syn.: ligature. - 3. Ligne en pointillé qui relie une cote à son point d'application. Aubier : Partie jeune de l'arbre, bois non encore formé situé entre le bois dur (duramen) et l'écorce. Ce sont les dernières cellules nées de l'année ; ce n'est encore qu'un bois imparfait qui va durcir et se transformer en bois parfait. L'aubier est sujet à l'attaque des insectes parce qu'il renferme certaines matières telles que l'amidon. Aune : Mesure dont la longueur varie suivant les pays. L'aune de Paris, remplacée par le mètre, avait 3 pieds, 7 pouces, 8 lignes ; environ 1 mètre et 194 millimètres. Autoclave : Appareil industriel dans lequel on place des bois pour les imprégner d'un produit de traitement, grâce à la pression que l'on peut y créer. Autoporteur : Se dit d'une structure assurant sa propre stabilité sans être reliée à d'autres ouvrages . Autostable : Se dit d'un élément suffisamment par lui-même pour résister aux efforts transversaux, généralement dus au vent : " un pan de bois peut être autostable dans son plan sans l'être dans le plan qui lui est perpendiculaire ". Auvent : Ouvrage en saillie en façade (toiture ou dalle) situé généralement au dessus des portes d'entrée.
  • 4. Avant trou : Percement d'un trou de diamètre inférieur ou égal à celui de la pièce (pointe, tire-fond, vis, cheville ou broche) devant s'y loger de manière à faciliter sa mise en place. Avant-solier : Dans les constructions à pan de bois, poutre placée de niveau à l'extrémité des solives, et recevant la partie de façade se t rouvant en encorbellement. Avant-toit : Ensemble des parties d'un toit qui sont en saillie, en surplomb par rapport au nu de la façade. Avivé : Syn. Bois déligné, Bois alignés parallèles. Pièce dont les arêtes sont vives et exemptes de flache. Sous cette appellation, il convient de classer, en scierie et à l'exclusion des plots : bastings, chevrons, feuillets, frises, lambourdes, madriers, planches, poutres. Avoyer : Donner de la voie à une scie. Il faut obtenir par soins et qualité de l'acier, la constance de l'avoyage; surtout pour les machines et les scies à ruban. Avoyer en alternant les dents, l'une à droite l'autre à gauche, le trait sera plus large que le corps de la lame. Axe : - 1. Ligne fictive autour de laquelle tourne un solide. - 2. Pièce de bois ou de fer passant par le centre d'un corps et permettant sa rotation sur lui-même. - 3. Axe de symétrie: Ligne ou plan fictif qui coupe une surface ou un volume en deux parties égales. - 4. Axe d'inertie d'une section : Ligne fictive passant par le centre de la section d'un élément : " l'axe d'inertie d'une section correspondant à la fibre neutre d'un élément, de part et d'autre de laquelle sont situées les fibres tendues et les fibres comprimées ". - 5. D'axe en axe : à une distance comprise entre les axes de symétrie respectifs de deux éléments semblables et consécutifs. Azobé : (Lophira alata banks ex Gaertn.) Ekki, eba, kaku. Angl. : Ekki. All. : Azobe (bongossi). Ital. : Azobe. Provenances : Ouest de l'afrique. 2 - Lexique de la Construction - Lettre 'B' Bâcle : Barre de bois fermant par dedans une porte ou une fenêtre. La bâcle est assujettie par des montants fixes, gauche et droite. Bacs métalliques : Eléments métalliques en acier, bacs autoporteurs utilisés en couverture sur charpentes ou en supports d'étanchéité. Bacula : sorte de plafonds légers fait de lattes et de plâtre. Baguette : - 1. Membre de moulure de forme circulaire. - 2. Moulure de profils divers, rapportée sur un ouvrage pour l'ornementer et servir à dissimuler les joints qu'elles recouvrent : " les types les plus courant de profils de baguettes sont le champlat, le quart-de-rond et la baguette d'angle évidée ou en trois quarts de ronds. Baie : Ouverture dans un mur fermée par une fenêtre. La baie est dite libre lorsqu'elle ne reçoit pas de menuiserie . Balancement : Tracé permettant d'obtenir une diminution progressive de la largeur des marches d'un escalier tournant du coté du limon ou du jour, en conservant un girond constant sur la ligne de foulée afin d'éviter les dangers qui résulteraient d'un changement de pente subit. Balcon : Dalle accessible en saillie sur une façade et protégée par un garde corps. Balustrade : Garde corps composé de balustres (éléments tournés en pierre ou en bois), disposé en périphérie de balcons et terrasses. Balustre : Petite colonne tournée, profilée, découpée ou sculptée qui entre dans la composition de certaines rampes. Bandeau : Planche ou bande de contreplaqué, fixée à l'extrémité de la saillie des chevrons pour cacher ces derniers et former une ligne horizontale à la base du toit. Dans le cas d'un caisson sous saillie, le bandeau est rainé pour recevoir l'habillage ; par ailleurs il est recommander de pratiquer une moulure concave sur l'arête basse du bandeau pour former une goutte d'eau. Bangkirai (Balau) : (Shorea laevis Ridle, shorea atrinervosa Sym., shoreaglauca King et autres.) Angl. : Bangkirai, balau. All. : Yellow balau. Ital. : Bangkirai Provenances : sud-est de l'asie. Barbe : Dans l'assemblage de deux pièces de bois placées dans des dévers différents, la première pièce se poursuit tandis que la sec onde vient se couper contre elle ; lorsque la section de la pièce coupée ne peut pas être absorbée en totalité par une seule face de la pièce qui la reçoit, la partie aiguë qui se poursuit contre l'autre face est appelée barbe. Bardage : Revêtement de finition des façades monté sur ossature. Il peut être constitué de plaques de métal, de pierre, de bois… Bardeau : Eléments de bois ou d'asphalte recouvrant toitures et murs exposés aux intempéries. Pose par tuilage. Barre : - 1. Dans un système triangulé, pièce de bois située entre 2 noeuds d'assemblage : " la barre peut être tendue ou comprimée selon les efforts qui la sollicite ". 2. Barre d'appui, pièce de bois ou de fer placée à hauteur d'appui entre les jambages d'une baie, pour garantir des chutes. - 3. Barre à mine, grosse barre de fer que l'on emploie comme levier ou comme crayon d'amarrage. Bastaing : Grosse pièce de bois de section rectangulaire utilisée pour la construction des charpente. Bâti : Assemblage des pièces de bois formant cadre, support ou ossature. 2. Support sur lequel sont assemblées les pièces d'une machine. Bâtière : Comble à deux pentes se terminant par des pignons. Le mot s'applique surtout au comble de clocher. L'expression comble sur pi gnon est plus employée. Bâtiment performant : bâtiment considéré efficace au point de vue énergétique selon les normes les plus sévères. Sert également à désigner un bâtiment procurant une excellente qualité de l'air intérieur et dont les systèmes sont durables d'un point de vue technique. Bâtiment vert : bâtiment intégrant un souci d'impact négligeable sur l'environnement, durant sa construction et après sa mise en service.
  • 5. Battre : Tracer des lignes sur une épure ou sur des pièces de bois au moyen d'un cordeau enduit de poudre colorante. Baudet : Tréteau des scieurs de long. Ils y fixaient les pièces à débiter. S'appelle aussi chevalet. Bavette : Bande métallique disposée devant une menuiserie pour assurer l'étanchéité. Bêche : Fer soudé sous une platine d'ancrage pour former une butée et reprendre les poussées. Becquet : Ouvrage disposé à protéger en tête les relevés d'étanchéité. Béton : Matériau de construction composé d'agrégats (sable, gravier, cailloux) et d'un liant (ciment). Béton Armé : Béton incorporant une armature en acier lui conférant sa résistance aux efforts de flexion et de traction. Béton précontraint : Béton armé dont les armatures sont mises en tension avant coulage. Le béton est mis en compression par les tiges d'acier. Béton cellulaire : Béton non armé léger comportant de multiples petites bulles qui lui confèrent de bonnes qualités d'isolation thermique. Blocage : Remplissage constitué de pierres, de briques, ou de moellons, en vrac. Blochet : Pièce de bois moisée ou massive, de faible longueur et placée horizontalement au niveau de la sablière. Elle reçoit le pied de l'arbalétrier et le relie à la jambe de force. Bois : Matière qui compose l'ossature des végétaux ; désigne surtout la partie massive des troncs ou fûts des arbres, utilisable comme matériau. Dénominations diverses des bois : - Bois amélioré : Bois aux caractéristiques modifiées par densification ou imprégnation de résines. - Bois anhydre : Bois qui ne contient pas d'eau, humidité 0%. S'obtient par le chauffage, qui élimine l'eau à 100% dans une étuve à circulation d'air. Il reprend son humidité lorsqu'il est exposé à la température atmosphérique. Bois bakélisé : durci par une solution alcoolique de bakélite. - Bois blanc : Bois léger et peu résistant sous certaines formes d'emploi. Se dénombre en Europe : Aulne; Érable; Marronnier; Peuplier; Tremble; Tilleul; Bouleau. Bois brut : Bois conservant les traces du sciage, après avoir subit un façonnage quelconque. C'est le cas de la majorité des bois de charpente. Bois carré : bois équarri, scié suivant une section rectangulaire. - Bois Corroyé :Bois équarri dont les faces ont été dressées par rabotage. - Bois de bout, ou par bout : - 1. Bois coupé perpendiculaire au fil. - 2. Bois travaillant à la compression. - Bois de brin : Planche provenant d'un arbre qui n'avait que les dimensions suffisantes pour la fournir. Ce bois offre une résistance plus grande qu'un bois de sciage car les fibres n'ont pas été coupées. - Bois de fil : Caractérisé par une certaine résistance à la rupture. Plus faible dans le sens transversal que le bois de bout. o V. Fil. - Bois déligné : Bois brut de sciage sur ses quatre faces, sans aubier, et dont les faces ou les rives peuvent ne pas être parallèles deux à deux. - Bois densifié : Bois amélioré dont la densité est supérieure à 1. - Bois déroulé : Bois de placage en longues feuilles obtenues par déroulage, coupe tangentielle des billes soumises à une rotation axiale. - Bois d'échantillon : Bois dont la section est définie par l'usage." - Bois d'équarrissage : Dont les quatre faces d'équerre et planes ont une largeur d'au moins 15 cm, pour servir de poutres ou de poteaux. - Bois de fente : Destinés à être fendus à la hache (ou coutre), autrefois sous forme de merrains. - Bois fin : Bois à grain fin recherché pour l'ébénisterie et la sculpture. Bois flache : bois mal équarri, dont les arêtes ne sont pas vives. - Bois gauche : Bois déjeté ou vrillé après son équarrissage. - Bois grume : Bois non équarri, en rondins ou tronçons de billes. - Bois hétérogènes : Chêne, Châtaignier, Ormes, Frênes, etc. qui sur une section transversale, laissent distinguer une zone ponctuée de fins orifices, les pores et les vaisseaux. - Bois homogènes : Buis, Charme, Hêtre, bois de fruitiers, dont la localisation des pores, des vaisseaux (zone poreuse) n'est pas visible. Bois lamellé : V. le mot Lamellé. - Bois d'oeuvre : Bois convenant pour la fabrication d'éléments de menuiserie et de charpente. - Bois parfait : Bois proprement dit, correspondant au duramen, par opposition. à l'aubier (V. définitions plus haut). - Bois pelard : Bois écorcé destiné au chauffage. - Bois reconstitué : Élément ou panneau de bois obtenu par l'agglomération de particules de bois. - Bois refait : Bois flache. - Bois tranché : Bois de placage sous tonne de feuilles minces obtenues par tranchages rectilignes et parallèles des billes. - Petit bois : Bois mouluré à feuillures, qui divise en panneaux la surface vitrée d'une croisée.
  • 6. Boisage : - 1. Action de mettre en place le soutènement d'un ouvrage. - 2. Consolidation de galerie par des étais. Boisseau : Eléments préfabriqués permettant le montage, par emboîtement, de conduits de cheminée ou de ventilation. Boiteux : qualifie une pièce de charpente, poutre ou solive dont une seule extrémité est scellée ou en appui contre un mur, l'autre étant assemblée à une pièce d'enchevêtrure. Boîtier : Étrier métallique en forme de boite assurant l'assemblage de deux pièces. Bouge : Qualifie une pièce de bois dont le chant est bombé. Boulon : Organe métallique d’assemblage composé d’une vis et parfois d’un écrou, accompagnés le plus souvent d’une rondelle. Bouveté : Assemblé à rainure et languette. Bow-window : Ouvrage vitré en avancée sur une façade. Mot anglais souvent utiliser pour désigner l'oriel; élément de construction à pans coupés ou cintrés, placé en saillie sur le parement d'un mur de façade et recevant plusieurs fenêtre. Syn. Oriel, Logette. Brinell : Test de résistance mécanique des matériaux au poinçonnement. Il consiste à presser sur le matériau une bille d'acier dur de 10 mm de diamètre, à l'aide d'une presse hydraulique, puis à mesurer le diamètre de l'empreinte laissée par la bille, pour une pression donnée. Syn.: essai de dureté à la bille. Briques : Eléments de construction préfabriqués à base d'argiles. Elles peuvent être pleines ou creuses. Bris : Ligne qui, dans un comble à la Mansard raccorde le brisis au terrasson. Brisis : Versant inférieur et le plus raide d'un comble à la Mansard. Broche : - 1. Nom donné aux gros clous de 160 mm de longueur et plus. - 2. Tige cylindrique en acier, servant d'organe d'assemblage ou de renforcement et pouvant dans certains cas s'utiliser en remplacement des boulons. Bûcher : Dégrossir une pièce de bois à la hache ou à l'herminette pour la dégrossir. Buton : Pièce de bois généralement en bois rond de 20 cm de diamètre, utilisé dans les travaux d'étaiement, de reprise en sous-oeuvre ou de blindage de fouille. 3 - Lexique de la Construction - Lettre 'C' Câble : Élément linéaire, de section générale cylindrique, composé d'un assemblage de torons constitués de fils en acier à très haute résistance, tréssés, torsadés ou nattés. Le fait d’être toronné implique que le câble est, à contrainte de traction égale, plus extensible qu’un tirant ou un fil non toronné de même section et de même nuance. Certains câbles ne sont constitués que de fils. On les appelle "câbles spiraloïdaux" ou "monotrons". Ils peuvent comporter un très grand nombre de fils. Cache-moineau : Sorte d'entretoise, placée entre les chevrons, lorsque ceux-ci forment une saillie : " le cache moineau peut reposer sur la sablière, ou être posé devant celle-ci ". Il existe des caches-moineaux moulés, emboutis ou contre-profilés s'adaptant à divers matériaux de couverture ; ils portent alors plus généralement le nom de closoir. Cadastre : Les documents cadastraux sont des documents administratifs permettant d'identifier les propriétés de chaque commune. Ils peuv ent être consultés en mairie. (plans parcellaires) Cadre : Assemblage rectangulaire de quatre pièces de bois. Caillebottis : Panneau à claire-voie constitué soit d'une grille de lames métalliques, soit de baguettes de bois assemblées en quadrillage, soit de matière moulée (plastique ou caoutchouc). Le caillebotis peut servir de grille d'aération, de grille de caniveaux, de marches d'escaliers, de passerelle, de plancher technique, d'antidérapant sur les sols industriels ou dans les douches de collectivités, d'éléments brise-soleil sur les façades, etc. Caisson : Se dit d'une poutre ou d'un poteau. C'est une barre de section creuse, composée de deux âmes pleines parallèles solidarisées par des semelles haute et basses. Le caisson est donc exécuté à partir de 4 tôles pleines munies de raidisseurs (intérieurs ou extérieurs) et qui sont assemblés par soudure. Calepinage : Action d'établir et de repérer sur des plans, à l'aide chiffres et lettres, les éléments de dimensions variables devant entrer dans la composition des façades d'une construction. Calorifuge : Isolant thermique résistant aux hautes températures. Cantilever : Se dit d'un système de construction appliqué à des poutres comportant au moins deux travées, et caractérisé par le fait que l es joints sont disposés dans les travées au lieu d'être placés sur les appuis (ce qui permet aux éléments de franchir des portées plus importantes). Capillarité : Résultat des effets de la tension superficielle des liquides, liée au caractère élastique de leur surface, et au fait que leur propagation est facilitée par le rapprochement des parois qui l'entourent. V. aussi Coupure. Carcasse : Ossature en bois d'une construction qui n'a pas encore reçu son remplissage en maçonnerie : "la carcasse d'une maison à pan de bois ". Carreau de plâtre : Elément industriel rectangulaire constitué de plâtre utilisé pour la construction de cloisons.
  • 7. Carrelage : Composition d'éléments géométriques jointifs formant revêtement de sol. (terre cuite, pierre, grès…) Carrelet : Pièce de bois de section carrée, de 15 à 50 mm de côté. Cavité murale : espace laissé libre derrière le parement extérieur d'un bâtiment. Cèdre : (Cedrus atlantica.) Cèdre de l'atlas. Angl. : Atlantic cedar, atlas cedar. All. : Atlaszeder. Ital. : Cedro. Provenances : Proche-Orient et reboisement français. Cerce : Longue bande de bois carré ou méplate, et flexible, servant à tracer les lignes courbes et, en particulier, les débillardement des limons d'escalier. 2. Calibre de forme courbe servant à reproduire cette forme. Certificat d'urbanisme : Document administratif devant être demandé avant toute mutation de terrain au maire de la commune concernée . Il indique notamment si le terrain peut être affecté à la construction, les limitations éventuelles au droit de propriété, et l'état de desserte des lieux par les réseaux publics. Ce document est valable 18 mois maximum. Chaînage : Ceinture en métal ou en béton reliant les murs porteurs et évitant leur écartement. Chaise : - 1. Bâti en bois supportant une machine pour la surélever. - 2. Assemblage de poutres disposées en carré, et servant de base à la charpente d'un clocher. - 3. Ossature légère fixée en saillie sous les chevrons, pour en supporter l'habillage. Chambranle : Encadrement posé en applique, généralement mouluré, pour porte et fenêtre. Prend le nom de bâti dormant lorsqu'il est scellé, destiné à une porte ou croisée. Chambrée : Dans la charpente d'un comble, espace compris entre le dessous des chevrons et le dessus des arbalétriers, et dans lequel se logent les pannes (les pannes sont dites " hors oeuvre"). Il arrive cependant que les arbalétriers soient situés dans la chambrée des pannes (les pannes sont alors dites "en oeuvre"). Champlat : Moulure étroite et aux angles arrondis. Chanfrein : Surface oblique et plane formée par l'arête abattue d'une pièce de bois. Un chanfrein et dit continu lorsqu'il se poursuit jusqu'aux extrémités de cette pièce, et arrêté ou suspendu lorsqu'il est interrompu, une ou plusieurs fois, au droit des assemblages. Syn. Biseau Chanlatte : - 1. Littéralement : latte placée de chant. - 2. Tasseau triangulaire ou trapézoïdal, cloué, par exemple, à l'extrémité des chevrons pour soutenir le premier rang de tuiles. Chant : Coté le plus étroit d'une pièce équarrie. De chant ou sur chant : sur la plus petite face, dans le sens de la longueur. Chantier : - 1. Lieu de travail (lieu où la charpente se prépare ou, emplacement de la construction et du levage). - 2. Petite pièce de bois sur laquelle reposent les bois que l'on établit sur l'épure ou que l'on taille. - 3. Fortes pièces de bois servant à isoler du sol les piles de bois lors du stockage. Chantignole : Voir échantignole. Chantourner : Découper ou évider une pièce de bois suivant un profil courbe à l'aide de la scie à chantourner " les saillies des pannes sont souvent chantournées en doucine ". Chape : Couche mince de ciment recouvrant la surface d'une dalle ou d'un plancher. La chape est dite flotante lorsqu'elle est désolidarisée de la dalle ou du plancher par un feutre, un isolant ou tout autre matériau continu. Chapelle : Entaille borgne, carré ou circulaire, dans laquelle se loge l'écrou d'un boulon pour le serrage d'un joint. Voir aussi Lamage. Charge : Ce réfère à l'effort maximal qu'un élément de structure ou un système sera appelé à fournir au cours de sa vie utile. Ex. une structure doit être en mesure de résister au vent le plus intense susceptible de survenir au cours d'une période de 50 ou 100 ans, d'après les statistiques météorologiques. Pour un système de chauffage, on peut prévoir l'éventualité de la température la plus faible sur une période de 10 ou 15 ans. Charpente : De façon générale, assemblage de pièces de bois, de poutrelles de béton ou de profilés métalliques, composant l'ossature ou squelette d'un édifice, d'un plancher, d'un escalier, et, dans le sens courant, l'ossature porteuse et le contreventement d'un comble. Les charpentes de toiture doivent à la fois porter sans déformation les matériaux de couverture, et résister aux efforts et charges dus au vent et à la neige. La répartition des forces et des charges des charpentes utilise le caractère indéformable du triangle ; d'où la triangulation de la plupart des charpentes sous forme de fermes. "NB - Il est traité ici des charpentes de toiture : V. aussi Escalier, Lucarne, Maison à ossature bois, Pan de bois, Plancher. 1/ Charpente en bois. Ossature indéformable constituée par un assemblage de pièces de bois, basé sur les principes de la triangulation. V. le DTU, les Règles CB. (Règles de calcul et de conception des charpentes en bois), et l es normes NF (Règles d'utilisation des bois dans les constructions ; règles de calcul exécution des assemblages). Charpenter : Tailler, façonner, assembler les bois pour réaliser une charpente. Charpentier : Homme de métier qui, selon son intelligence et son habileté, est capable de concevoir, calculer, tracer, assembler et lever des ouvrages de charpente. Châssis : Cadre en bois ou en métal dans lequel s'adapte une porte ou une fenêtre généralement vitrée. Châssis à tabatière, ouverture vitrée placée dans un comble, et dont le cadre peut se soulever comme un couvercle. Châtaignier : (Castanea sativa Mill.) Châtaignier commun. Angl. : Chestnut, Sweet Chestnut. All. : Edelkastanie, Echte Kastanie. Ital. : Castagno. Provenances : Europe centrale et méridionale.
  • 8. Chatière : Petite ouverture insérée dans la couverture et permettant l'aération des combles ; Chauffage : Système mis en place permettant le chauffage des pièces d'un bâtiment. Chauffage par radiateurs ou convecteurs (circuits d'eau chaude), chauffage basse température (chauffage par le sol), chauffage à accumulation, chauffage électrique… Chauffe - eau : Appareils produisant de l'eau chaude. Les chauffe - eau peuvent être instantanés ou à accumulation. Chaume : Matériau utilisé en couverture. Il est à base végétale (paille de seigle, roseaux…). Matériau lourd et isolant. Cheminée : Elément intégré à la construction comprenant un foyer et un conduit permettant l'évacuation extérieure des fumées. Chêne : (Quercus pedunculata Ehrh. , Quercus sessiliflora S.M.) Ce groupe comprend les deux espèces les plus importantes en Europe : Chêne pédonculé et Chêne rouvre. Angl. : Oak, pedonculate Oak, sessile Oak. All. : Stieleiche, traubeneiche. Ital. : Farnia, rovere. Provenances : Europe. Chéneau : Conduit situé en partie basse des toitures et destiné à recueillir et canaliser les eaux de pluie. Chevalement : Étaiement en forme de tréteau, servant à soutenir une partie de maçonnerie, lors de la reprise en sous oeuvre, ou encore de grands arcs en lamellé-collé lors du levage. Chevalet : Sorte de grand tréteau en charpente servant à la réalisation d'échafaudage. Chevêtre : - 1. Pièce de bois dans laquelle s'assemblent les solives de remplissage d'un plancher lorsque celles-ci sont coupées au droit d'une enchevêtrure : " le chevêtre peut s'assembler à ses extrémités dans les solives d'enchevêtrure, ou reposer sur les murs. Dans le chevronnage, la pièce qui remplit les mêmes fonctions est également appelée chevêtre ". - 2. Le mot chevêtre est souvent employé pour enchevêtrure. Cheville : - 1. Tige de bois débité dans le fil, de 18 mm de diamètre environ, qui sert à boucher un trou ou assembler des pièces. - 2. Cheville à expansion, cheville métallique destinée à recevoir une vis ou un écrou, pour permettre la fixation d'une pièce de bois ou de métal contre une maçonnerie. Elle peut être auto-foreuse ou bien mise en place dans un trou percé au préalable. Chevrons : Pièces de bois posées sur les pannes et sur lesquelles sont fixées les lattes soutenant la couverture d'une toiture. Chien assis : Fenêtre en saillie située dans la toiture. Cimaise : Pièce de bois moulurée qui, placée à environ 1 m de hauteur, forme le cadre d'un lambris. Cisaillement : - 1. Effet produits par des efforts de compression, de traction, etc., qui au niveau des organes de liaison (clous, boulons, etc.), s'exerce sur des pièces assemblées " il y a cisaillement simple lorsque seulement deux pièces sont assemblées; cisaillement mixte, particulier aux cl ous, lorsque ceux-ci traversent deux éléments et pénètre des deux tiers dans un troisième; cisaillement double lorsque trois pièces au moins sont traversées par l'organe de liaison ". - 2. Dans les assemblages par entailles, effet produit par un effort de compression s'exerçant parallèlement aux fibres du bois dans le plan délimitant la butée. - 3. Syn. de contrainte " cisaillement parallèle ou perpendiculaire aux fibres du bois ". Clameau : Crampon en fer à deux pointes à retour d'équerre, se dit aussi crochet d'assemblage. La forme particulière de ces pointes à p our but d'amener les assemblages à joindre, lors du montage de la charpentes. Claustra : Ouvrage ajouré en bois ou en maçonnerie fermant une loggia ou constituant un élément séparatif dans une pièce. Clavette : Petite cheville plate placée dans l'ouverture d'une cheville plus grosse pour l'immobiliser. Employer dans les assemblages. Clé : Coin de bois pour réunir, serrer les moises. Cheville rectangulaire de bois dur assurant le serrage de certains assemblages. Climatisation multi-zone : délimitation d'espaces nécessitant des apports différents d'air froid (climatisation) ou de chaleur (chauffage) en fonction de leur emplacement relatif dans le bâtiment (ex. leur plus ou moins grande proximité des fenêtres). Clin : Planche de bardage, "les clins s'assemblent par rainure et languette, ou se recouvrent en crémaillère ". Coefficient : facteur permettant de pondérer un calcul en fonction de certaines circonstances ou caractéristiques. Ex. un coefficient peut exprimer la perte éventuelle de résistance, occasionnée par la rouille, d'une poutre d'acier. Clame : Pièce métallique (équerre, méplat, etc.) fixée à l’extrémité d’une barre, d’une tôle, servant à réaliser un accostage précis pour faciliter un assemblage ou l’exécution d’un joint soudé. Clavette : Petite cheville en fer plat, souvent usinée, servant à immobiliser deux pièces, dont l’un présente une fenêtre rectangulaire de section légèrement supérieure à celle de la cheville. Clinker : Produit obtenu par cuisson jusqu’à calcination au minimum d’un mélange très soigneusement dosé d’acide silicique d’alumi ne, d’oxyde de fer et de chaux. Finement moulu avec des additions (ex : laitier de hauts-fourneaux), le clinker donne le ciment dont il existe de nombreuses variétés (dont le ciment Portland obtenu à partir de clinker de Portland). Cloison : Désigne les parois non porteuses permettant d'organiser les espaces. Les cloisons peuvent être en briques, parpaings, carreaux de plâtre,… Closoir : Type de cache-moineau que l'on place en contre-profil des matériaux de couverture, pour en clore le raccord avec le bardage.
  • 9. Condition suspensive : Condition dépendant d'un événement futur et incertain qui suspend la validité d'une convention (ex : promesse de vente sous condition suspensive d'obtention d'un prêt) Si la condition ne se réalise pas, l'acte est considéré comme nul et non avenu. Coefficient : Pourcentage, ou valeur relative qui concerne une donnée ou une caractéristique. Voici les principaux coefficients utilisés dans le bâtiment, regroupés par sujets. - Acoustique : Coefficient d'absorption acoustique, coefficient (x dit de SABINE : rapport de l'énergie acoustique absorbée à l'énergie incidente. a.sab =Wa /Wi. Coefficient de correction acoustique : désigne parfois l'indice d'isolement acoustique. - Matériaux : Coefficient d'absorption d'eau, d'élasticité, de flexion, de retrait, etc. : V. ces mots. Le coefficient de frottement est le rapport entre la force tangentielle (poussée, traction, cisaillement, etc.) nécessaire pour déplacer un élément contre un autre et la force (charge, pression, etc.) qui rapproche ces deux éléments l'un contre l'autre. - Thermique :        Coefficients d'amortissement thermique, de besoins de chauffage (B), de conductivité thermique Coefficient volumique de consommation d'énergie (coefficient C) Coefficient de couverture solaire (F) coefficient volumique des déperditions thermiques (coefficient G pour les habitations, et G1 pour les autres bâtiments) Coefficient de transmission surfacique (K), linéique (K,) et global (Kg) des parois Coefficient de résistance thermique des parois (R) Coefficient de performance (COP) des pompes à chaleur. Coefficient d'occupation des sols (COS) : Coefficient déterminant pour chacune des parcelles comprises dans les zones définies par le plan d'occupation des sols (POS) d'une commune, la densité de construction admise selon les règles d'urbanisme. Rapport exprimant le nombre de mètres carrés maximum de plancher hors oeuvre pouvant être construits par mètre carré au sol. Cœur : Partie centrale, dure et plus foncée d'un tronc d'arbre. Elle est composée des cellules mortes plus résistantes que l'aubier. V. duramen. Collage : Assemblage de deux éléments par interposition d'un troisième, la colle, qui présente une affinité adhésive avec chacun des deux. Collapse : Au cours d'opération de séchage, par suite de température trop élevée, de ventilation trop sèche, des décollements intérieurs peuvent se produire, ou des alvéoles se former. Colle : Matière gluante durcissant sous l'effet de la chaleur, de l'air ou d'un agent polymérisateur, et que l'on étale à la surface des bois pour les faire adhérer : " les colles à froid ont permis à la charpente d'évoluer de manière spectaculaire ces vingt dernières années ". Les colles urée formol, résorcine-formole ou résorcine-phénol-formole sont les plus employées; les premières sont réservées pour les travaux placés à l'abri des intempéries, et les secondes à tous les travaux extérieurs. Colombage : Ensemble des poteaux placés verticalement dans une construction à pan de bois. Colombe : Chacun des poteaux qui entrent dans la composition d'un pan de bois, plus particulièrement les deux forts poteaux qui, placés de chaque coté d'une poutre maîtresse, soutiennent celle-ci. Colonne : Élément d'architecture de forme cylindrique, destinée à former un support vertical, et composé de trois parties: la base, le fût et le chapiteau. Combles : Partie de la maison située sous la toiture. Les combles peuvent être perdus ou aménagés. Compression : Type de sollicitation qui tend à comprimer un élément, et donc à en provoquer le raccourcissement. " dans les structures triangulées, les barres sont soumises à deux sortes d'efforts principaux : la compression et la traction ". Congé : -1. Moulure dont le profil creux en forme de quart de cercle est l'inverse de celui de la moulure dite en quart de rond. Syn. Cavet. - 2. Outil servant à façonner ce profil. Connecteur : Organe de liaison placé entre une poutre métallique et une dalle de béton pour solidariser les deux matériaux dans une résistance commune aux charges qui leur sont appliquées. Les connecteurs peuvent être : des goujons, des barres rondes, des équerres, des coupons de profils divers soudés sur la semelle supérieure de la poutre métallique. Ce sont également des pièces d'assemblage des charpentes, constituées soit d'une plaquette perforée à clouer, soit d'une plaquette de métal hérissée de pointes par emboutissage, et mise par percussion. Console : - 1. Support en bois qui soutient une corniche, un balcon, un auvent, etc. - 2. Prolongement d'une poutre ou d'une ferme en porte à faux. Construction : - 1. Action de construire. - 2. Bâtiment construit. - 3. Tout ouvrage dont la structure travail et qui a d'autre fonction que celle de supporter une toiture. Les constructions en bois se subdivisent en trois familles : les ouvrages définitifs parmi lesquels on trouve les maisons en pans de bois, les chalets et les maisons à ossature en bois; les ouvrages provisoires qui comprennent les étaiements, les échafaudages et les coffrages; les ouvrages sp éciaux tels que ponts, passerelles, pylônes, palissades, silos, portes d'écluses etc. Contrainte : Sollicitation s'exerçant dans une section : " la contrainte exprime le rapport d'un effort (en kg ou en daN) sur une surface unitaire (en cm ou en mm); d'où sa valeur donnée en kg/cm ou en daN/cm ". Contrefiche : - 1. Pièces de bois entrant dans la composition des fermes. Placée en position inclinée, elle s'assemble, en tête, sous l'arbal étrier, et, en pied, dans le poinçon : " la fonction de la contrefiche est de lutter contre la flèche que pourrait prendre l'arbalétrier sous la charge que lui transmet la panne ". - 2. en étaiement, grande pièce inclinée (tronc d'arbre ou assemblage de madriers) soutenant la poussée des terres ou d'un mur.
  • 10. Contre-fil : Sens contraire à la direction des fibres du bois. Il est possible que le contre-fil soit la caractéristique de certaines espèces d'arbre (Sapelli). La figuration rubannée est fréquente dans les bois tropicaux. Ce sont des couches superposées de fil incliné sur droit qui alterne avec des couches gauches. Il y a des déviations de fil : drapé, ondulé, etc. qui sont dues à la figuration. Pl. des contre-fils. Contreflèche : Courbure artificielle que l'on fait prendre à une pièce de bois ou à un élément de structure. La contreflèche est donnée à l'oeil ou par calcul, lors de la fabrication d'élément de structure ou lors de la pose de renforts. Dans le cas où elle est obtenue par un calcul, la contrefl èche réelle donnée à l'élément considéré est légèrement supérieur à la flèche à la flèche que prendra cet élément sous la charge qu'il doit supporter. Contre-latte : Forte latte, plus longue et plus épaisse que les lattes du toit ou du bardage, posé de façon à les soutenir. Contre-marche : Dans un escalier, pièce verticale comprise entre deux marches consécutives. Dans les escaliers à la française les contremarches s'assemblent dans une rainure pratiquée dans la marche supérieure et se clouent derrière la marche inférieure; dans les escaliers à l'anglaise, ell e se visse le plus souvent dans un tasseau. Contremarque : Marque portée lors de l'établissage sur toutes les pièces placées à droite de l'axe d'un élément de structure (une ferme par exemple). Dans les expressions du métier, le mot contremarque est utilisé au masculin : " cette ferme est marquée au franc et au contremarque ". Contre-parement : Face non-apprêtée d'une pièce de bois ou d'un panneau, opposée au parement. Contre-pente : Déclivité qui, dans un chéneau ou dans une gouttière, donne à l'écoulement des eaux une direction inverse de celle de leur écoulement normal : " la contre-pente est considérée comme un défaut ". Contreplaqué : Panneau de bois formé par la superposition de plusieurs couches de bois liées par des résines. Contrevent : Dans une charpente, pièce de bois placée obliquement entre les fermes pour les renforcer. Souvent appelé Lien. Contreventement : Dispositif mettant en liaison les structures pour assurer leur stabilité. Convection : échange de chaleur effectué par le mouvement d'un fluide (habituellement un gaz). Les échanges de chaleur peuvent également se faire par conduction (dans les solides) et par rayonnement (infrarouge). Copeau : Éclat, morceau, ruban détaché d'une pièce de bois au rabot ou au ciseau : gros copeau, copeau fin, frisé. De peu de valeur, l e copeau a trouvé une utilisation dans la fabrication de panneau. Corbeau : Elément en saillie, formant console et permettant de supporter des poutres, balcons, corniches… Cordeau : Corde très fine employée pour tracer des épures et le réglage des charpentes au levage. Corniche : Moulures filantes créant des reliefs situées en couronnement de façade. Cornier : Qui est à la corne, c'est à dire à l'angle de quelque chose : " poteau cornier ". Cornière : Profilé de métal méplat plié dans le sens de la longueur, en général à angle droit en L, à branches égales ou inégales, les bords et angles intérieurs étant arrondis. Si tous les angles sont vifs, la cornière prend le nom d’équerre. Corroyage : Les outils de corroyage servent à dégrossir et dresser les pièces afin de les ramener à leur juste mesure par rabot, riflard ou varlope. Mécaniquement on use de la dégauchisseuse pour les chants, de la raboteuse pour l'épaisseur et la largeur. Corroyer : Dégauchir, dresser et mettre aux cotes d'utilisation une pièce de bois, soit à la main, soit à la machine. Corruguée : une tôle corruguée est une tôle pliée plus ou moins à angle droit, à intervalles réguliers de 5 à 10 centimètres, de manière à lui donner plus de corps. Costière : Assemblage de planches rabotées, placées de chant et formant le cadre d'un châssis de toiture, tout en obturant le vide laissé dans l'épaisseur de la charpente entre le dessous du châssis et le nu du plafond. Cotterie : Terme en usage dans le bâtiment et plus particulièrement dans le compagnonnage pour désigner les ouvriers qui travaillent sur les échafaudages ( maçons, tailleurs de pierre, charpentiers, couvreurs etc.) tandis que les ouvriers travaillant au sol (serruriers, menuisiers etc.) sont appelés pays. Couchis : Ensemble formé par des bastaings ou des madriers, posés les uns à coté des autres, parfois sur plusieurs lits superposés et croisés, pour assurer une bonne répartition des charges sur le sol. Coupe : Disposition de joint par rapport aux pièces déjà assemblées. Coupe biaise ou fausse coupe : coupe oblique. Coupe carrée ou coupe droite : coupe à angle droit. Coupe d'onglet : coupe à 45°. Coupe perdue qualifie les lames de parquet de différentes longueurs. Coupe-feu : Qualifie une paroi (cloison, plancher ... ), ou un élément inséré dans une paroi (porte, fourreau de canalisations, clapet de gaine), stable au feu (mécaniquement), isolant thermique, pare-flammes (étanche aux flammes). Le classement coupe feu dépend du délai nécessaire pour qu'une source de flamme normalisée les traverse. Les classes sont de 1/4 h, 1/2 h, 1 h, une heure 1/2, 2, 3, 4 et 6 heures. On dit par ex. qu'une cloison est coupe-feu deux heures.
  • 11. Coupure : Interruption dans le passage du courant, d'un fluide..., dans un ouvrage : joint de structure, joint de reprise... -Coupure de capillarité, ou coupure étanche : interposition dans toute l'épaisseur d'un mur d'un matériau étanche (bitume armé, mortier fortement dosé et adjuvanté, résines injectées) faisant écran aux remontées d'humidité par capillarité. La coupure de capillarité à la base des murs doit être au-dessus du niveau des terres du remblai extérieur ou du vide sanitaire, et sous le chaînage du plancher bas. Cour anglaise : Cour située au dessous du niveau du terrain et qui permet d'assurer la ventilation ou le jour de pièces situées au sous -sol. Courbe : Bloc de bois massif constituant après taillage une première partie de limon ou de crémaillère curviligne en plan et en élévation et placé entre deux joints. Couronne : - 1. Bloc de bois circulaire, massif ou en lamellé-collé, plein ou évidé placé au sommet de certaines coupoles, pour recevoir la tête des arbalétriers rayonnants. - 2. Couronne de pointes ou de boulons : disposition circulaire de pointes ou de boulons, pour conférer à un assemblage un aspect plus soigné tout en assurant une reprise très satisfaisante des efforts qui sollicitent ces organes. Couronnement : Assemblage des chevrons sur le faîtage. 2. Couronnement d'un poinçon : ensemble des coupes réalisées, suivant le lattis des versants, en tête d'un poinçon destiné à recevoir des arêtiers ou des noues, pour permettre au charpentier de régler ces derniers en hauteur lors du levage. Cours : Rangée continue de pièces de bois assemblées bout à bout : " un cours de pannes, de sablières, de plinthes etc.". Couture : Distance comprise entre le joint et le bord du trou rond destiné à recevoir la cheville, dans un assemblage à tenon et mortaise chevillée. Cette distance est à peu près égale au diamètre de la cheville. Convection : échange de chaleur effectué par le mouvement d'un fluide (habituellement un gaz). Les échanges de chaleur peuvent également se faire par conduction (dans les solides) et par rayonnement (infrarouge). Couverture : Ensemble permettant la mise hors d'eau d'une construction (tuiles, bacs acier, zinc, ardoises...) Couvre-joint : Plaque de liaison réunissant par des rivets ou des boulons les abouts de deux éléments d’une même pièce, et calculée de manière à maintenir sans affaiblissement la résistance finale. On se sert de couvre-joints, soit lorsque la longueur des éléments disponibles est inférieure à la longueur de la pièce à construire, soit lorsque la longueur de la pièce est telle que son transport et sa mise en place nécessitent son fractionnement en tronçons. Le couvre-joint est également un profilé métallique, en tôle repliée en trapèze, pour être fixé en recouvrement d'un tasseau de faîtage ou d'arêtier, ou sur une acrotère. Coyau : Chacun des chevrons courts placés à la base des combles à forte pente pour adoucir l'égout : " les coyaux sont taillés en sifflet et cloués sur ou contre les chevrons du comble; par la brisure qu'ils produisent, ils donnent plus de mouvement à la toiture ". Crampon : - 1. Pièce de fer recourbée et doublement appointie destinée à lier deux pièces de bois. - 2. Crampon d'assemblage, organe destiné à reprendre le cisaillement entre deux éléments, dont l'un peut être en acier. Tiré d'une tôle mince son profilé est dentellé afin d'en permettre la pénétration dans le bois par pression : " les crampons peuvent être à simple ou à double denture ". Crapaudine : Pièce de fonte ou d’acier de forme cylindrique ou parallélépipédique, portant un téton saillant à la partie supérieure sur lequel s’articule le tourillon d’une porte lourde. Pièce fixe supportant et guidant le pivot inférieur d’un organe mobile (mât de levage, potence, etc.). Petit panier retourné formant filtre, placéaux points d'écoulement des eaux pluviales (naissance des descentes, de gouttières, de chêneaux) pour retenir les végétaux et autres corps, et pouvant servir de trop-plein. Crémona : Application particulière de la statique graphique permettant de déterminer la valeur et la direction des efforts sollicitant les barres d'un système triangulé. Croche : Un des procédés du trait de charpente appliqué aux pièces courbes dans les trois dimensions de l'espace, c'est à dire cintrées en plan et en élévation : " dans le langage du charpentier, le mot croche est plus spécialement réservé à la charpente, et le mot courbe à l'escalier ". Croisée : Châssis de fenêtre. Croisée à la française : composé de deux châssis volants. Croisée vénitienne : plusieurs châssis accolés. Les croisées sont parfois munies de courtes traverses appelées petits bois. Croisillon : Élément de charpente constitué par deux pièces de bois ou de métal disposées en croix et entrant dans la composition de certains pans de bois ou de poutre triangulée. Croix-de-Saint-André : Croisement de deux pièces de bois selon les diagonales d'un rectangle, d'un carré, ou d'un quadrilatère quelconque, de manière à rendre l'élément indéformable. A leur intersection ces deux pièces s'assemblent par une entaille à mi-bois. Crosse : Pièce rapportée sous le limon de départ d'un escalier, de manière à en augmenter la largeur et à la rendre égale à cet endroi t, à celle du limon. 2. Partie courbe d'un arc en lamellé-collé. Syn. Rein. Croupe : Pan de toiture rampant à l'extrémité d'un comble. La croupe, qui peut être triangulaire ou trapézoïdale, est délimitée par deux arêtiers et un égout. Une croupe est biaise si son égout n'est pas perpendiculaire à ceux des longs pans. La charpente de croupe comprend une ferme de croupe, dans l'axe du faîtage, et deux demi fermes d'arêtier. Cubage : Évaluation d'un volume de bois en unités cubiques. Cuisine américaine : Cuisine ouverte sur le séjour. Cul-nu : Sans assemblage. Se dit en parlant de deux pièces maintenues l'une contre l'autre par un simple clouage. Cuvelage : Traitement des parois en béton permettant de leur assurer une étanchéité. Utilisé pour la construction de sous-sols en milieu humide.
  • 12. 4 - Lexique de la Construction - Lettre 'D' Dalle : Surface horizontale en béton reposant sur la structure d'une construction. La dalle flottante est une dalle désolidarisée de son support (plancher). Les dalles sur plots sont des dallettes de petites dimensions posées sur plots et permettant d'assurer la protection de l'étanchéité des terrasses accessibles. Dauphin : Partie basse des descentes d'eau pluviale généralement en fonte. D.D.E : Direction Départementale de l'Equipement. Cet organisme est chargé de vérifier la bonne utilisation des règles d'urbanisme. Des consultations sont ouvertes au public. Débattement : Rayon d'ouverture d'une . Débillarder : Effectuer un débillardement, c'est-à-dire tailler les chants d'une pièce courbe de façon qu'ils soient le plus souvent d'équerre par rapport aux plats suivant une ligne aplomb. Débit : Exploitation du bois selon ses diverses destinations en poutres, bastaings, madriers etc. Division longitudinale de la grume par sciage, fendage ; chacune des pièces ainsi obtenues est mise aux dimensions de l'industrie. Débiter : - 1. Action de couper le bois par des méthodes de sciage très diverses, afin d'obtenir des pièces utilisables par l'industrie. L'AFNOR (Association française de normalisation) a établi des dimensions normalisées pour les bois dits secs à l'air, c'est-à-dire pour les bois dont le taux d'humidité est compris entre 13 et 17 %. Toutefois, pour satisfaire la demande, il existe également des débits sur liste, répondant à une commande précise. - 2. Débit sur dosse, débit consistant à scier une bille suivant des traits parallèles entre eux. La première tombée est dite dosse, la seconde, sur dosse, tandis les autres sont appelées feuillets, planches ou plateaux, selon leur épaisseur. Leurs dimensions normalisées sont les suivantes (en mm) : 13, 18, 27, 34, 41, 54, 65, 70, 80, 90, 100, 110, 120, 150, 200. Déboursé : Ensemble des coûts de fournitures et de main d'oeuvre qui composent le prix de revient brut d'un ouvrage, hors frais fixes et bénéfice ; on dit parfois déboursé-sec pour déboursé-net. Décapage : Enlèvement de tous les corps étrangers présents à la surface de l’acier avant l’application du revêtement protecteur. Les procédés les plus employés pour décaper sont le plus souvent mécaniques ou thermiques pour les laminés à chaud avant peinture, chimiques (dissolution, attaque acide) pour les tôles ou profilés laminés à chaud ou à froid avant galvanisation, zingage électrolytique, etc. Les tôles laminées à froid sont décapées par oxydation et réduction gazeuses avant galvanisation (procédé en continu). Le décapage est aussi employé avant la sulfinuzation (cémentation au bain de sel à 550°C qui introduit superficiellement dans le métal des composés sulfurés, nitrurés et carburés. Décharge : - 1. Pièce oblique destinée à s'opposer à la déformation d'un pan de bois : " l'inclinaison de la décharge est, en principe, inférieure à 60° ". - 2. Placer une pièce en décharge, lui donner une position inclinée, soulager un plancher, arc-bouter un mur ou contreventer une charpente. Déclaration d'achèvement des travaux : Déclaration signée du constructeur qui doit être adressée à la mairie dans un délai de 30 jours à partir de l'achèvement des travaux. Décollement : Action de se décoller. État qui en résulte : " en charpente lamellée-collée se produisent parfois des décollements dus à différents facteurs mauvais Serrage, mauvaise colle, conditions d'utilisation défavorables (bois humide, basse température), etc. ". 2. Partie de bois enlevée à un tenon, lorsque la mortaise comporte un épaulement, de manière que la pièce qui porte ce tenon dissimule totalement la mortaise. 3. Partie de bois enlevée à un embrèvement, lorsque le talon d'about est trop court. Décrochement : Différence d'alignement en plan ou en hauteur, dans une surface ou dans une moulure. Syn. retour. Dédoubler : Diviser en deux : " dédoubler un madrier par le milieu, à plat par un trait haut ou de chant par un trait bas. Défaut : Toute imperfection que présentent les bois. Les principaux défauts sont la cadranure, la gélivure, les gerces', la roulure; viennent ensuite les noeuds, le flache, l'aubier : " certains défauts rendent les bois inutilisables ". Défibrage : Tirer d'un rondin de longs et minces copeaux qui serviront à la fabrication de panneaux de fibres de bois. Dégauchir : - 1. Travailler une pièce de bois pour lui enlever son gauche naturel et aplanir une de ses faces. Cette opération s'effectue au riflard et à la varlope, ou à l'aide d'une dégauchisseuse. - 2. Dégauchir à l'oeil, apprécier au coup d'oeil la verticalité ou l'alignement d'éléments situés dans un même plan. Syn. bornoyer. - 3. Faire dégauchir, déterminer sur une épure, par un tracé particulier, la position d'une pièce de bois, afin qu'elle soit située dans le même plan que d'autres, pièces ayant la même fonction. On dit aussi faire tourner (par exemple une contrefiche d'arêtier, par rapport aux contrefiches des fermes). Dégauchir : - 1. Se confondre avec les arêtes ou les faces d'autres éléments, en parlant d'une pièce de charpente située dans le même plan que ces éléments. -2. Se dégauchir par arête, être placé dans le même plan que l'arête' ou la face d'une autre pièce inclinée, celle-ci pouvant être face aplomb ou à dévers. Dégraisser : - 1. Enlever une épaisseur de bois à un tenon trop fort, pour faciliter son entrée dans la mortaise correspondante. -2. Réaliser une légère pente sur une surface : " dégraisser les chants d'une porte ". Dégrossir : Travailler grossièrement une pièce de bois et lui ôter le plus de matière possible, pour la préparer à recevoir sa forme définitive: " dégrossir une courbe d'escalier ". Dégueulement : Voir engueulement. Déjoutement : Coupe biaise pratiquée à l'extrémité de pièces concourantes, en vue de leur assemblage. On taille ces pièces selon la ligne passant par le point d'intersection de leurs faces et le point de concours de leurs axes.
  • 13. Délamination : Séparation des éléments d'un assemblage, par suite d'une défaillance de la colle, qui se produit soit dans la colle elle-même, soit dans l'interface de la colle et du bois. Lorsque la rupture se produit dans la colle elle-même, on parle de rupture cohésive. Délardement : - 1. Enlèvement du lard (ou gras) d'une pièce de bois. -2. Fort chanfrein pratiqué sur une ou deux arêtes d'une pièce de bois, pour procurer un appui à d'autres pièces, ou lorsque la face supérieure ou inférieure de cette pièce (faîtage, arêtier, noue) se trouve dans un angle saillant. Déligner : - 1. En charpente, refendre. - 2. En scierie, éliminer totalement ou partiellement Ies flaches, sans que les bords des pièces soient parallèles. Demi-ferme : Élément de charpente qui s'emploie dans les combles en appentis, car ces combles n'ont qu'une seule pente, et dans les croupes, quand la panne basse a une trop grande portée. Dans ce dernier cas, la demi-ferme de croupe s'assemble contre la ferme qui lui fait face, et lui transmet une partie de la charge supportée. Densification : Amélioration du bois par compression. Ses propriétés étant fonction de sa densité, variant d'une espèce à l'autre, on le comprime par pression de 200/300 kg/cm ; cela donne une pièce lourde propre à l'usage industriel. La densification peut être effectuée simultanément à l'imprégnation ou par injection de résine. Densifié : Bois qui a subit la densification. Dépose : En étaiement, enlèvement des étais à la fin des travaux de reprise en sous-oeuvre. Déroulé : Se dit d'un bois pelliculaire obtenu par découpe tangentielle d'une bille de bois avec une dérouleuse. Le déroulage est utili sé pour obtenir les bois de placage courants, et pour la fabrication des plis des panneaux de contreplaqué. Désaboutement : - 1. Épaulement saillant ménagé dans une pièce de charpente qui doit recevoir une pièce oblique. - 2. Assemblage comprenant deux tenons qui se contrebutent dans une même mortaise. Descente : Canalisation de section circulaire, ou parfois carrée, verticale ou en forte pente, par laquelle on "descend" jusqu'au niveau du sol les eaux pluviales recueillies parles chéneaux et gouttières. La descente est terminée, à sa base, par un dauphin. Le choix du diamètre d'une descente est donné par des abaques, en fonction de la surface de récolte d'eaux (surface en projection horizontale), de l'intensité des pluies, et de la forme droite ou conique du moignon. V. le DTU. Descente des charges : calcul de la transmission des charges cumulées vers les points d'appui et les éléments porteurs d'un ouvrage. Graphique des résultantes des forces exercées par les différentes parties d'une structure, d'une voûte, d'une charpente, et de leurs applications vers les appuis. Désordre : Concernant l'enveloppe du bâtiment, ce terme désigne les dégradations dont souffre une composante, en raison d'une mauvaise conception ou d'une mise en oeuvre déficiente. Développement : Tracé permettant de porter sur un même plan les différentes parties d'un corps, afin de les faire apparaître en vraie grandeur. Le développement est très souvent pratiqué, lors de la conception des escaliers, pour la mise au point des balancements, la correction des lignes de débillardement, des limons et des mains courantes, le positionnement des coupes à crochet, et le tracé des feuillets entrant dans la composition des limons en bois l amellé-collé ". Dévers : - 1. Inclinaison des faces d'une pièce de bois. Il existe cinq positions particulières de dévers, qui concernent les pièces parallélépipédiques inclinées selon deux sens : a. le lattis, dont une des faces affleure le versant d'un comble ; b. la face aplomb, dont deux faces sont verticales; c. l'aplomb par arêtes, dont les arêtes supérieure et inférieure sont confondues dans un même plan vertical; d. le tout dévers, dont aucune des arêtes ne se trouve située dans le plan des autres; e. l'arêtier positif, qui, par un tracé d'épure, permet de déterminer l'inclinaison de la pièce, de façon que ses deux faces se confondent avec les deux sablières, qui forment entre elles un angle aigu. - 2. À dévers loc. adv., dans une position non verticale, obliquement. Les pannes sont ordinairement placées à dévers sur les arbalétriers. Déversement : Déformation affectant une structure ou un élément de structure fléchi dont le contreventement est défectueux. Dévoiement : Changement de direction d'un conduit. Dévoyer : - 1. Déplacer latéralement une pièce de bois située dans l'angle d'un comble, pour que ses arêtes supérieures se trouvent à la même hauteur. - 2. Modifier la direction d'une cheminée, pour éviter une pièce de charpente. Devis descriptif : Document donnant les caractéristiques détaillées d'un ouvrage à construire (mode d'exécution des travaux, matériaux utilisés, description technique des équipements...) Diagonale : - 1. Droite joignant deux sommets non consécutifs d'un polygone quelconque. - 2. Dans les systèmes de charpente triangulée, nom donné à chacune des barres inclinées, du fait qu'elles sont souvent placées dans la diagonale des trapèzes que forment les membrures et les barres verticales. Toutefois, le réseau d'un système triangulé peut ne comprendre que des diagonales. - 3. Dans les relevés de mesures, chacune des lignes permettant de reproduire des angles quelconques sur les épures. Diaphragme : Voir voile travaillant. Dimensionner : Opération qui consiste à rechercher, au moyen de calculs, les dimensions que l'on doit donner à une pièce ou à un ouvrage. Disjoncteur : Interrupteur de sécurité qui coupe le circuit électrique en cas de surtension. Domotique : Installations permettant la commande automatique ou à distance de certains équipements (chauffage, alarme...) Dormant : Cadre fixe d'une baie destiné à recevoir une porte ou une fenêtre. Dosse : Premier et dernier morceau de bois scié, lors du débit.
  • 14. Doublage : Paroi ou cloison construite contre un mur ou à quelques centimètres d'un mur, soit pour le consolider, soit pour en améliorer les performances, soit pour le revêtir. A l'intérieur, une cloison de doublage sert à constituer un espace d'air ou à protéger un isolant thermique, tout en composant un parement rigide et plan. Il est fait soit en briques plâtrières hourdies sur chant puis enduites, soit en carreaux de plâtre à parement lisse, soit en plaques de plâtre cartonné de hauteur d'étage, solidaires ou non d'un isolant thermique (V. Complexe de doublage isolant). À l'extérieur, le mur de doublage désigne souvent une contre-paroi d'habillage, en général en briques perforées, liée à la maçonnerie porteuse par des pattes scellées. Une paroi de doublage extérieur en éléments non maçonnés, fixés mécaniquement, est un bardage. Une fenêtre de doublage, ou double fenêtre, peut être mise en place pour améliorer les performances acoustiques et / ou thermiques d'une fenêtre existante, de préférence avec un espace de 150 à 300 mm entre les fenêtres parallèles. Douglas : Voir Pin d'Oregon. Doussié (Afzelia) : (Afzelia pachyloba Harms. afzelia bipindensis Harms.) Afzelia. Angl. : Afzelia. All. : Afzelia. Ital. : dussie. Provenances : Afrique tropicale. Drain : Conduit souterrain permettant de capter et d'évacuer les eaux souterraines. DTU : Documents Techniques Unifiés. Document qui réunit l'ensemble des "Règles de l'art" et techniques de construction dont le bien-fondé est confirmé par l'expérience, pour chaque type d'ouvrage du bâtiment : par exemple, installations de gaz, pose des parquets, exécution des enduits, etc. Il y a actuellement une centaine de DTU. À chaque DTU correspond une norme NF. Les D.T.U., rédigés en coopération avec les intervenants, et publiés par le C.S.T.B., sont en France la référence technique indiscutée dans tout règlement de litiges de conception ou de mise en oeuvre portant sur les ouvrages concernés. Le non-respect des prescriptions des DTU constitue, pour les assureurs, un motif suffisant pour faire jouer les clauses d'exclusion de garantie. Certains DTU particuliers sont dits Règles de calcul : ils regroupent un ensemble de règles techniques de conception et de calcul des ouvrages (fondations, charpentes, construction métallique, béton, cheminées, sécurité des ouvrages aux risques sismiques, aux surcharges de neige et de vent, et calculs thermiques). Ductilité : Propriété d'un matériau d'être étiré, étendu, courbé ou déformé sans se rompre, avec une élasticité très faible. La ductilité exprime la possibilité extrême de plastification. Elle se rattache donc à l’allongement A % ou à la striction S % en essai de traction uniaxiale, voire à l’allongement % en essai de pliage. Cette généralisation de la notion de ductilité a, par ailleurs, abouti à une extension du qualificatif "ductile" (zone ductile, rupture ductile), de sorte qu’il s’oppose au qualificatif "fragile". Duramen : Le duramen est constitué par les cernes de bois les plus intenses. Il constitue le bois parfait, bois d'oeuvre. Les cellules de bois constitutives du duramen ont uniquement un rôle de soutien. Dureté : Aptitude du métal à résister à des contraintes d'écrasement et de poinçonnement. Elle s’exprime à partir d’une des dimensions de l’empreinte dans le métal – sous un effort donné parfaitement taré – d’une bille d’acier ou d’un diamant conique ou pyramidal. 5 - Lexique de la Construction - Lettre 'E' Eaux usées - Eaux vanne : Les eaux usées sont les eaux évacuées des cuisines et salles de bains. Les eaux vannes sont les eaux évacuées des WC. Échafaudage : Ouvrage provisoire formé d'une ossature dans laquelle sont disposés des platelages destinés à supporter le matériel et les ouvriers, lors de la construction ou de la restauration d'un ouvrage : " l'échafaudage, peut être en bois ou en métal, et, selon sa conception, être montant de fond, en console, en éventail, en bascule, suspendu, etc.". Échandole ou essandole : Petite planche mince employée comme matériau de couverture. Syn. bardeau. Échantignole : En charpente métallique : sorte d’équerre en fer plat plié servant à assujettir une panne sur un arbalétrier. Echappée : Hauteur libre au dessus des marches d'un escalier. Écharpe : 1. Pièce placée dans la diagonale d'un ouvrage (panneau de porte, etc.), pour le rendre indéformable et participant de ce fai t au contreventement. 2. Dans les pans de bois, pièce oblique ayant la même fonction que la décharge, et dont l'angle est inférieur à 60° : " dans certaines fermes, l'entrait peut être remplacé par deux écharpes ; de même, les branches d'une équerre de grande dimension sont raidies par une écharpe ". Syn. Guette. Échauffer : Commencer à s'altérer sous l'effet de la fermentation de la sève, en parlant du bois. Échelle : - 1. Appareil composé de deux montants réunis par des traverses, des barreaux ou des échelons espacés de 0,25 m à 0,30 m : " l'échelle peut être simple, double, à coulisse ou plate, selon sa destination et le métier dans lequel elle est employée ". - 2. Échelle de meunier, escalier droit composé de deux limons et de marches sans contremarches, dont l'ensemble forme une seule volée. - 3. Réduction arbitraire, choisie pour représenter une unité de mesure sur les plans. Les échelles les plus employées sont : 0,01, pour les implantations ; 0,02, pour les avant-projets; 0,05, pour les plans de constructions; 0,1, pour l'exécution des travaux sans épure en vraie grandeur; 0,2, 0,5 et 1, pour les détails. - 4. Échelle de Yorce, réduction arbitraire, choisie en statique graphique pour représenter une unité de force* (par exemple : 100 kg = 1 cm). - 5. Échelle de hauteur, voir pige. Echiffre : Mur servant d'appui aux marches d'un escalier. Éclisse : Pièce assurant la liaison, l’alignement et la transmission de certains efforts entre deux éléments adjacents ou consécutifs d’une ossature, d’un rail, etc. Contrairement au couvre-joint, qui réalise une liaison intégrale bout à bout de deux éléments d’une même pièce (âme, semelle, cornière), l’éclisse n’assure qu’un alignement de deux pièces sans transmission intégrale de tous les efforts. Écoinçon : Pièce triangulaire diversement employée en charpente : dans les marches d'escalier, lorsqu'elles sont balancées et trop larges pour être prises dans un seul plateau; dans un cadre formé de montants et de traverses, pour rendre l'ensemble indéformable : " dans certaines consoles, l'écoinçon peut remplacer le lien assurant leur stabilité ". Écrouissage : Résultat d’une déformation plastique du métal. Il s’accompagne d’une consolidation de ce dernier dans le sens de la déformation. On peut le faire disparaître par un recuit approprié.
  • 15. Effet de cheminée : création de pressions positives et négatives (vacuum) s'exerçant sur l'enveloppe d'un bâtiment et générées par la différence de température entre l'intérieur d'un bâtiment et l'extérieur. Efficacité énergétique : caractéristique de matériaux ou d'appareils dont le rendement est élevé et dont l'usage permet d'abaisser la consommation d'énergie. Par extension, ce terme sert à caractériser un bâtiment ou un projet dont la bonne coordination entre les différentes composantes permet une faible consommation d'énergie sans affecter négativement le confort des occupants. Effort : Réaction d'un matériau qui montre une résistance lorsqu'on applique une force sur lui. Synonyme destress. Égout : Bas de pente d'une toiture, d'où s'écoulent les eaux de pluie. Élancement : Rapport entre la hauteur et l'épaisseur d'une cloison ou d'un mur : une cloison de 2,50 m de haut et de 10 cm d'ép. a un élancement de 25. Élasticité : Aptitude d'un matériau à reprendre sa forme et ses dimensions initiales après qu'il ait subi une déformation ou un allongement par traction, dès que cesse l'application de la force déformante. On mesure ainsi les élasticités à l'allongement (par traction), à la déformation courbe (par flexion), à la torsion (par vrillage). o Limite d'élasticité, ou limite élastique : taux d'allongement à partir duquel un matériau ne reprend plus sa forme première lorsque cesse l'action de déformation : la limite d'élasticité marque le début du caractère irréversible des déformations. o Module d'élasticité : rapport E des forces de trac tion exercées à l'allongement subi sans rupture par un corps, par unité de section de ce corps. Par ex., le module d'élasticité du Chêne est de 120 MPa, celui du fer doux de 1 800 MPa, celui du béton supérieur à 20 000 MPa. NB- Une erreur fréquente du langage courant consiste à confondre les notions de souplesse et d'élasticité, pourtant distinctes. Le fait qu'un feuil de peinture ou d'enduit soit "souple" ne prouve pas qu'il aura l'élasticité voulue pour ponter d'éventuelles fissures. Elégi : Évidement longitudinal pratiqué dans une pièce de bois pour donner plus de relief aux moulures qui y sont effectuées. Élévation : Façade d'un bâtiment. Élingue : Cordage de chanvre ou de fibres synthétiques, ou encore chaîne ou câble en acier servant à amarrer une charge. Les extrémités d'une élingue sont munies de boucles renforcées par des cosses, d'anneaux, de crochets, ou de tout autre dispositif permettant le levage. Emboîture : Sorte de traverse assemblée par rainure et languette, et éventuellement par des tenons, aux extrémités d'un panneau composé d e lames, dans le but de les réunir et de s'opposer au gauchissement. Embrèvement : - 1. Assemblage consistant en une entaille prismatique pratiquée dans une pièce de bois, et destinée à recevoir l'extrémité d'une autre pièce, taillée selon un profil inverse. L'embrèvement ne reprend que des efforts de compression. Il se compose d'un about, d'un pas et d'un talon, et, éventuellement, d'un tenon et d'une mortaise. L'about peut être d'équerre par rapport à la pièce qui reçoit l'assemblage, ou être placé dans la bissectrice de l'angle que forment entre elles Ies pièces assemblées. En outre, l'embrèvement peut être découvert, c'est-à-dire apparent sur les faces de la pièce qui reçoit, ou couvert; dans ce dernier cas, il peut être encastré de toute son épaisseur, ou comporter des arasements. Enfin, l'embrèvement peut être simple, double ou triple. - 2. Embrèvement à vif, voir Vif. Emmarchement : Largeur d'un escalier. Empanner : Poser les pannes sur une charpente, lors du levage. Empannon : Chevron particulier placé dans le raccord d'une toiture, soit entre un arêtier et la sablière, soit entre un arêtier et une noue, soit encore entre une noue et un faîtage. Emprunt : Ligne fictive qui, sur une épure, sert de référence pour certains tracés. 2. Tracer ou prendre un emprunt, se reporter à un repère de base, à différents moments du tracé d'une épure. Encaissement : Forme en bois recevant le chêneau. Encastrement : - 1. Assemblage rigide de deux ou plusieurs éléments, assurant la transmission intégrale des sollicitations. - 2. Entaille réalisée dans une pièce, aux dimensions exactes d'une pièce plus petite, et destinée à recevoir cette dernière. Enchevêtrure : Cadre formé par les chevêtres et les solives qui délimitent une ouverture (ou trémie) pratiquée dans un solivage ou un chevronnage, pour permettre le passage de gaines de ventilation, d'une cage d'escalier, d'une cheminée, de châssis divers, etc. Encorbellement : Elément constructif en saillie par rapport au plan de la façade. Encuvement : Voir surcroît. Enfourchement : Assemblage constitué par une mortaise ouverte dans laquelle se loge un tenon. Ll'enfourchement est employé parfois comme moyen de li aison, en tête des chevrons. Engravure : Encastrement du bord d'une bande ou d'une bavette d'étanchéité dans une rainure pratiquée dans une paroi verticale, à la base d'une joue de lucarne, audessus d'un bandeau, au sommet d'un relevé d'étanchéité de toiture-terrasse, etc. Engueulement : Coupe en forme de V, taillée en tête des arêtiers, des noues, et de leurs contrefiches, lorsque ces bois s'assemblent contre le poinçon d'une ferme. Enrayure : - 1. Ensemble des pièces de bois qui, posées de niveau, rayonnent autour d'un poinçon (c'est le cas des entraits retroussés, dans une tour ronde). - 2. Par extension, ensemble des pièces horizontales qui forment la base d'un comble. Entablement : Partie horizontale d'une corniche, sur laquelle reposent la charpente et le chéneau.
  • 16. Entaille : Évidemment pratiqué dans une pièce de bois. Les moisements sont des entailles; l'assemblage réalisé à l'intersection des deux branches d'une croix de SaintAndré est une entaille à mi-bois. Entrait : - 1. Pièce de charpentes généralement horizontale, joignant les deux arbalétriers d'une ferme, simple ou moisé, l'entrait s'opp ose à la poussée des arbalétriers, tandis qu'au milieu de sa portée, il est soulagé par le poinçon ". - 2. Entrait de demi-ferme, Pièce de bois dont une extrémité repose sur le mur, tandis que l'autre s'assemble contre l'entrait de la ferme. - 3. Faux entrait ou entrait retroussé, dans une ferme en A ou sur blochet, pièce de bois placée de niveau, délimite la hauteur de passage sous la ferme, soulage les arbalétriers, et supporte parfois le faux plancher. Entretoise : Pièce de bois que l'on assemble ou que l'on cloue entre deux autres, pour maintenir leur écartement, les raidir et les empêcher de se gauchir : " les entretoises s'emploient en de multiples endroits tels que les solivages (où elles sont posées en quinconce ou face à face), entre des lisses de bardage, entre des pannes* (lorsqu'elles reprennent la flexion' déviée de ces dernières), etc. ". Entrevous : Désigne d'abord l'espace compris entre deux solives ou entre deux poutrelles d'un plancher; par extension, désigne le matériau avec lequel on obture cet espace. Les entrevous en bois des planchers traditionnels étaient des panneaux de Chêne d'env. 2,5 cm d'épaisseur, assemblés à feuillure. Enture : Jonction de deux pièces de bois placées dans le prolongement l'une de l'autre, au moyen d'assemblages de profils divers. Ainsi, l'enture peut être droite, biaise, désaboutée, en fourche, en trait de Jupiter. Lorsque des pieds de poteaux sont abîmés, on remplace ces parties par des pièces de bois sain que l'on assemble au moyen d'entures. Enveloppe thermique : paroi horizontale, verticale ou inclinée, enfouie ou à l'air libre, séparant l'environnement intérieur et extérieur, et à travers laquelle migrent chaleur et vapeur d'eau. Épaulement : - 1. Partie de bois laissée à l'extrémité d'une mortaise, pour quelle ne se découvre pas, pour que l'assemblage soit plus résistant, et pour éviter les infiltrations d'eau. Dans les travaux soignés (escaliers, par exemple), les épaulements sont réalisés tant en about qu'en gorge, et parfois au milieu des mortaises, pour éviter que le toupillage et le retrait des bois ne les découvrent, et aussi pour augmenter la résistance de l'assemblage. Les épaulements sont recouverts par les décollements pratiqués dans les tenons. - 2. Toute entaille fournissant un appui à la pièce qu'elle reçoit. Les moises venant s'assembler sur un poteau reposent sur des épaulements, une languette bâtarde ou un élégi forment un épaulement. Épicéa : Sapin blanc du nord. Angl. : White wood, European spruce, Norway spruce. All. : Fichte, Gemeine fichte. Ital. : Abete rosso. Provenances : Europe. Épure : - 1. Dessin dans lequel les principes du trait sont employés sous la forme la plus simple, et qui permet d'effectuer l'établissage et le traçage des pièces de bois, et de trouver leurs coupes. Les épures de charpente sont battues, généralement à la grandeur de l'ouvrage à réaliser, sur une aire d'épure, à l'aide d'un cordeau préalablement graissé au blanc d'Espagne, de Meudon, etc. ". - 2. Aire d'épure, surface plane recouverte de parquet ou constituée de plâtras (salpêtre) sur laquelle les charpentiers battent l'épure. Époxy ou Époxyde : Famille de résines thermodurcissables dérivées du pétrole ; ses polymères sont caractérisées par leur groupement époxy en bout de chaînes moléculaires. Leur durcissement, exothermique, s'effectue par réticulation chimique, au contact d'un durcisseur aminé, d'un polyamide, ou encore d'un anhydride d'acide. Le mélange réticulé a des performances élevées, en particulier sur quatre plans : - La force d'adhérence exceptionnelle sur un grand nombre de matières, en particulier les bétons, l'acier, les caoutchoucs : la résistance à la traction peut dépasser 500 kg/cm; d'où son emploi comme colle multifonctions (par ex. collage de voussoirs de ponts en surplomb), et comme liant de mortiers spéciaux à très haute cohésion. - L'absence de retrait des mélanges sans solvant (emplois en moulage et en mortiers épais). - L'inertie à l'eau, et l'absence totale de porosité, d'où l'emploi en étanchéité et en cuvelage; mais ce caractère totalement étanche, y compris à la vapeur d'eau, peut dans certaines applications, constituer un inconvénient (revêtement non respirant). - L'inertie chimique, c'est-à-dire l'insensibilité à la plupart des agents agressifs (bases, alcalis, acides) et des solvants (hydrocarbures) ; d'où l'emploi en revêtements anticorrosion (sols de laboratoires, industries chimiques et alimentaires, garages, cuves, réservoirs, etc.). On peut aussi adapter les caractéristiques aux besoins en mélangeant les époxydes à d'autres matériaux brais, polyuréthanes, etc. Équerre : - 1. Instrument servant à tracer des angles droits. L'équerre se compose de deux pièces parfaitement ajustées : le chapeau, plus épais, s'applique contre la pièce à tracer, et la lame guide le crayon. - 2. Équerre à écharpe, équerre en bois de grande dimension, dont le chapeau et la lame sont raidis par une écharpe qui évite à l'angle de se déformer. - 3. Équerre métallique, morceau de profilé en fer cornière, employé comme renfort ou comme élément d'assemblage. - 4. Fausse équerre, voir sauterelle. - 5. Coupe d'équerre, coupe réalisée à angle droit. - 6. D'équerre lac. adj., se dit d'un élément qui forme un angle droit avec un autre élément, contre lequel il s'applique. Dans une ferme, le poinçon est d'équerre par rapport à l'entrait. Érable plane : (acer platanoïdes L.) Plane. Angl. : Norway maple, European maple. All. : Spitzahorn, Lenne. Ital. : Acero riccio, cerfico. Provenances : Europe entière de l'atlantique au caucase. Escaliers : Les escaliers peuvent avoir différentes configurations. Escalier droit, escalier balancé (marches tournantes), escalier hélicoïdal (marches rayonnant autour d'un axe central), escalier à la française (alternance de volées droites et de paliers), escalier à quartier tournant... Essanne : Petite planche mince employée comme matériau de couverture. Syn. bardeau. Essentage : Revêtement d'une paroi verticale par des ardoises ou des essentes. Essente : Petite planche mince employée comme matériau de couverture. Syn. bardeau. Établissement : - 1. CHARP.: ensemble des opérations allant du tracé des pièces jusqu'au montage de l'ouvrage : l'établissement comprend le tracé des épures ou ételons, le choix des bois, leur équerrage et leur mise sur ligne, leur disposition sur l'ételon, sur l'aire de chantier, leur marque par des signes conventionnels, la rencontre des bois et la taille des assemblages, et enfin leur montage. - 2. MENUIS.: désigne chacun des signes conventionnels tracés sur les pièces de bois assemblées provisoirement, pour repérer leur sens d'assemblage en attendant leur montage définitif. Étage : - 1. Espace compris entre deux planchers. - 2. Hauteur d'étage, expression employée, en escalier pour désigner la distance qui sépare la face supérieure de deux planchers' consécutifs et qui correspond à la hauteur à monter. Étaiement : - 1. Ouvrage intermédiaire entre une charge et un point d'appui. - 2. Ouvrage provisoire élevé pour soutenir une construction qui menace ruine, ou pour des travaux de reprise en sous-oeuvre. Il existe différents types d'étaiements, parmi lesquels on doit choisir le mieux adapté au cas considéré : étaiement en éperon, en chevalement, en cintre, en contrefiche, en étrésillon, etc. : " bien qu'il s'agisse de travaux provisoires, les étaiements sont très souvent délicats à réaliser et font appel au bon sens et à l'orient du charpentier, lequel s'assure de la nature des appuis et estime les charges à supporter ".
  • 17. Étai : Pièce principale servant de support dans la composition des étaiements. Etanchéité : Complexes bitumineux permettant la mise hors d'eau des terrasses. Étrésillon : Sorte d'entretoise employée en étaiement pour renforcer les jambages des baies, lors de reprises en sous-oeuvre, ou pour maintenir l'écartement entre deux murs. (Le mot étrésillon est souvent employé à la place d'entretoise, lorsque cette dernière pièce entre dans la composition d'un solivage). Étrier : Ferrure coudée à l'équerre ou contre-coudée, servant à renforcer des assemblages (en particulier dans les solivages, pour la liaison des chevêtres avec les enchevêtrures). Evidement : Partie rencreusée d'un profil ou d'un noyau d'escalier (dans ce dernier cas, l'évidement reproduit la forme exacte du jour de l'escalier). Extrados : Surface extérieure d'une forme courbe telle qu'un cintre en charpente ou un arc en lamellé-collé. Extrusion : procédé permettant d'obtenir un profilé à partir d'une substance à l'état liquide ou semi-liquide que l'on force dans une ouverture. À sa sortie, la substance doit être assez solide pour conserver la forme de l'ouverture. Les profilés d'aluminium ou de PCV sont obtenus par ce procédé. Par analogie, la pâte à dent qui sort d'un tube de dentifrice est une extrusion. 6 - Lexique de la Construction - Lettre 'F' Façon : - 1. Travail à façon, travail réalisé par un ouvrier ou par un artisan pour le compte d'un particulier, lorsque celui-ci fournit la matière première à mettre en oeuvre. - 2. Débit à façon, syn. de débit sur liste. Faîtage : Arête horizontale formée par la jonction de deux pans de toiture dans leur partie haute. Faux plafond : Plafond légèr suspendu ou posé sur ossature en sous face du plancher ou de la dalle structurante. Fausse-coupe : Coupe qui n'est ni d'équerre ni d'onglet, ce qui ne signifie pas qu'elle soit due à une erreur. Faux-comble : Partie supérieure d'un comble brisé, au-dessus du comble mansardé et de la ligne de bris de la toiture. Faux-entrait : Pièce de ferme de charpente disposée parallèlement à l'entrait, nettement plus haut ; la hauteur entre les deux permet en général d'établir un étage de locaux. Comme l'entrait, le faux-entrait maintient l'écartement des arbalétriers; mais il ne travaille qu'en compression, alors que l'entrait sert de tirant. Il est souvent assemblé aux arbalétriers à tenon et mortaise ; il peut aussi être dédoublé pour composer un moisement assemblé de part et d'autre par boulonnage. Voir Entrait. Faux-plancher : Plancher de comble non habitable, constitué d'un simple solivage apte à soutenir un plafond et le poids des visites techniques. Désigne parfois aussi les planchers surélevés constitués de dalles sur plots installés dans certains locaux techniques, tels que les salles d'ordinateurs. Faux-tenon : Parallélépipède de bois qui compose un double tenon d'assemblage, à enficher dans deux mortaises qui se font face. Fenêtre : Menuiserie vitrée de différents types.         Fenêtre à la française: le vantail ouvre vers l'intérieur suivant un axe vertical latéral. Fenêtre à l'anglaise : le vantail ouvre vers l'extérieur selon un axe vertical latéral Fenêtre coulissante : panneaux coulissant suivant des rails horizontaux haut et bas. Fenêtre basculante : le vantail bascule autour d'un axe central horizontal. Fenêtre pivotante : le vantail pivote autour d'un axe central vertical. Fenêtre à soufflet : le vantail bascule vers l'intérieur autour d'un axe horizontal en partie basse Fenêtre à guillotine : panneaux coulissant suivant des rails verticaux situés de part et d'autre du châssis. Oeil de boeuf : Châssis circulaire basculant autour d'un axe central horizontal. Fer : Métal résistant et malléable. Il entre dans la composition de la fonte ou de l'acier par un alliage avec le carbone. Ferme : Principal élément porteur de la structure des combles, destiné à recevoir les pannes, le faîtage et les chevrons. La ferme est constituée par l'assemblage de plusieurs pièces, dont les principales sont les arbalétriers, l'entrait et le poinçon; viennent ensuite, selon le type de la ferme : les contrefiches, les entraits retroussés, les jambes de force, les blochets, les aisseliers, etc. En charpente traditionnelle, les principaux types de fermes sont : - La ferme en A, qui se compose essentiellement de deux arbalétriers, d'un entrait retroussé et d'un poinçon. - La ferme latine, due aux ingénieurs grecs ou romains de l'Antiquité, et composée, sous sa forme la plus simple, d'un entrait, de deux arbalétriers d'un poinçon et de deux contrefiches. - La ferme à entrait retroussé, semblable à la ferme en A, et dont la partie basse des arbalétriers est soulagée par des jambes de force assemblées dans des semelles qui reçoivent également le pied des arbalétriers. - La ferme à la Palladio, due à l'architecte italien de la Renaissance Andréa di Pietro, dit Palladio, et dont l'usage s'est surtout développé en France au cours des XVIIIe et XIXe siècles ; sous sa forme la plus simple, cette ferme présente la particularité de comporter deux suspentes assemblées contre les arbalétriers, à l'endroit où ces derniers sont raidis par l'entrait retroussé, et destinées à soulager l'entrait en deux points intermédiaires de sa portée.