1. Vincenzo Bellini “ “ ” Norma” Sinfonia diretta da RICCARDO MUTI Italia – English French - Spanish
2. I miei sedici anni pieni di dolore… Mai amato la musica, fino a quel momento! Nemmeno le canzonette. Gira e rigira la manopola della radio.. La mano si blocca Una musica struggente. E su quella musica Una voce… Canta la voce… Dice cose… Non capisco le parole. Ma, egualmente, “vedo”. Un albero smunto. sulla cima di una collina pietrosa. Sotto l’albero una ragazza. Ha freddo! Ha fame! Ha paura… C’è una luna grande che illumina la valle sottostante. Nella valle, delle case. Le finestre illuminate. Il fumo che esce dal camino. Tutto parla di tepore, benessere ed amore In quelle case lontane. Da lì la ragazza è stata scacciata Non sa bene per quale colpa O quale cattiveria del prossimo. Ma lei sa che MAI PIU’ potrà tornare. E piange, la ragazza. Il pianto accorato, sommesso, straziato, di chi sa di non poter più sperare! … E’ il mio stesso pianto. derivato dal medesimo dolore. Ogni nota un sospiro, un lamento, un grido della mia anima esiliata della mia vita calpestata E piango.. Piango.. Piango… Ma ecco che, una dopo l’altra, le note si allineano. Una Scala d’argento che sale. Sale. Note fatte di lacrime e trasformate in gradini d’Argento… Sale la Scala…. Su.. su.. su. . Castelli di Cristallo Zampilli di limpidissima acqua Tappeti di fiori di ogni colore.. Valli verdissime.. Monti verniciati d’oro dal Sole E poi d’argento dalla Luna… Arcobaleni Nuvole bianchissime Leggere come sospiri… E profonde caverne Grotte incantate Piene di scrigni traboccanti tesori .. Vulcani infuocati che eruttano Non so se lava o sangue palpitante ... E’ Maria Callas… Canta “Casta Diva” Dietro alla sacerdotessa druidica C’eri tu, Maria Che trasfiguravi il Tuo dolore Rannicchiata ai piedi Dell’albero risecchito… E, quella sera, hai aiutato me a fare altrettanto. Mi hai preso per mano e mi hai portato via con te. Su, su su.. per Paradisi lontanissimi. nei quali nessun dolore, nessuna cattiveria potevano sfiorarci. Francais - Click
3. Maria… tu étais déjà au comble de ta carrière et la gloire quand je vivais mes seize, dix sept ans DÉSESPÉRÉES. “ Encore une année est passée sans un cris, sans une plainte venue rompre subitement le jour”. Phrase lue je ne me souviens plus où mais que je me repetais à chaque anniversaire d’angoissante captivité, dans ma famille tragique. Le plafond comme ciel un petit carré de fenêtre comme horizon par la quelle aperçevoir un bout de ciel, et assister aux changements des saisons à travers quelque arbre étriqués, qui s’arrange pour ne pas mourir sufoqué par le goudron Tu es arrivée à travers la radio, Maria. Un soir, en plein hiver. Chante cette voix… elle dit des choses… Je ne comprend pas les mots, ou bien je ne comprend pas le texte en entier, mais, tout de même, “je vois”… Un arbre décharné sur le sommet d’une colline pierreuse. Sous l’arbre une fille Elle a froid Elle a faim Elle a peur… Ces sont mes même larmes Ressorties par la même douleur. Chaque note un soupir, une plainte, un cris de mon ame exilée, de ma vie foulée. Et je pleure… je pleure… je pleure… C’est la CALLAS; Elle chante “Casta Diva” de la “Norma” de Bellini. A travers ta voix, derriére la prêtresse druidique il y avait toi, Maria, transfigurant ta doleur pelotonnée aux pieds de l’arbre desséché… Mais voilà que les notes, une après l’autre, s’alignent. Un escalier d’argent qui monte, monte. Notes faites de larmes et transformées en marches d’argent… Monte l’escalier… En haut, toujours plus haut. Ce soir là tu as pris ma main et conduite avec toi. Et voilà l’escalier qui … Et voilà… Chateaux de cristal Les jets d’eau très limpide Tapis de fleurs de chaque coluleur Monts vernis d’or par le soleil Et après, d’argent de la lune Et grotte enchantées debordées de trésor Là haut aucune douleur, aucune méchanceté, Pouvait nous effleurer. Grace à toi, Maria, je n’ai pas perdu la raison; je n’ai pas tenté le suicide! Tu m’as fait entrer dans un merveilleux conte de fées. Et puis , pour moi aussi, l’horizon s’est ouvert! Le mur de la prison est tombé! Une vie a moi!! Maria, Jai cessé de m’identifier à toi. Le transfert est terminé. Une affection infinie est restée. L’admiration pour la femme, le dévouement pour l’Artiste! English - Click
4. Maria … You had already reached the top of your career and glory When I was in my sixteens, seventeens DESPERATE. “Another year has gone by without a cry without a complaint breaking through the day ..” Words read I no longer remember where But that I kept repeating at each new birthday Of a life lived as a prisoner, In my tragic family. You came to me through the radio, Maria … One winter evening . (Never loved music until then! Not even pop songs …) A voice … The voice sings … Says things … I don’t understand the words . Or, to be exact, I don’t understand the whole text . But, all the same, I “see” … A pale tree. On the top of a stony hill. Under the tree a girl. She’s cold . She’s hungry.She’s afraid. The sorrowful, Subdued, Heart-rending cry Of someone who knows no hope. It is my same cry. Due to the same sorrow. Every note a sigh, a cry, a scream Of my exiled soul, Of my trampled-on life. And I cry … cry … cry … It was CALLAS Singing “Casta Diva”, from Bellini’s Norma. But behind the Druidess There was You, Maria, Transfiguring Your sorrow Crouching at the foot Of the withered tree … And, on that evening, You helped me To do the same. And took me away with you. Upward, upward, upward … through far-away Paradises, Where no sorrow, no wickednes s Could touch us. When suddenly, one after the other, the notes start to fall into line. A silver staircase going up… up … Notes made of tears and changed into silver steps. The staircase goes up. Up … up … up. Gushes of limpid water. Crystal castles … Carpets of multicolored flowers . . Mountains painted in gold by the Sun. And in silver by the Moon . And deep caverns. Enchanted grottoes Full of caskets overflowing with treasures. Upward, upward, upward … through far-away Paradises, Where no sorrow, no wickedness Could touch us. French - Click
5. Maria… tu étais déjà au comble de ta carrière et la gloire quand je vivais mes seize, dix sept ans DÉSESPÉRÉES. “ Encore une année est passée sans un cris, sans une plainte venue rompre subitement le jour”. Phrase lue je ne me souviens plus où mais que je me repetais à chaque anniversaire d’angoissante captivité, dans ma famille tragique. Le plafond comme ciel un petit carré de fenêtre comme horizon par la quelle aperçevoir un bout de ciel, et assister aux changements des saisons à travers quelque arbre étriqués, qui s’arrange pour ne pas mourir sufoqué par le goudron Tu es arrivée à travers la radio, Maria. Un soir, en plein hiver. Chante cette voix… elle dit des choses… Je ne comprend pas les mots, ou bien je ne comprend pas le texte en entier, mais, tout de même, “je vois”… Un arbre décharné sur le sommet d’une colline pierreuse. Sous l’arbre une fille Elle a froid Elle a faim Elle a peur… Ces sont mes même larmes Ressorties par la même douleur. Chaque note un soupir, une plainte, un cris de mon ame exilée, de ma vie foulée. Et je pleure… je pleure… je pleure… C’est la CALLAS; Elle chante “Casta Diva” de la “Norma” de Bellini. A travers ta voix, derriére la prêtresse druidique il y avait toi, Maria, transfigurant ta doleur pelotonnée aux pieds de l’arbre desséché… Mais voilà que les notes, une après l’autre, s’alignent. Un escalier d’argent qui monte, monte. Notes faites de larmes et transformées en marches d’argent… Monte l’escalier… En haut, toujours plus haut. Ce soir là tu as pris ma main et conduite avec toi. Et voilà l’escalier qui … Et voilà… Chateaux de cristal Les jets d’eau très limpide Tapis de fleurs de chaque coluleur Monts vernis d’or par le soleil Et après, d’argent de la lune Et grotte enchantées debordées de trésor Là haut aucune douleur, aucune méchanceté, Pouvait nous effleurer. Grace à toi, Maria, je n’ai pas perdu la raison; je n’ai pas tenté le suicide! Tu m’as fait entrer dans un merveilleux conte de fées. Et puis , pour moi aussi, l’horizon s’est ouvert! Le mur de la prison est tombé! Une vie a moi!! Maria, Jai cessé de m’identifier à toi. Le transfert est terminé. Une affection infinie est restée. L’admiration pour la femme, le dévouement pour l’Artiste! Spanish - Click
6. Maria tu estabas en la cùspide de la carrera, de lgloria, cuando yo vivìa mis 16-17 anos desperados. Ano tràs an Cada dìa idéntico al anterior en la soledad extrana y muda de una enfermedad angustiante en una tràgica familia. Maria Tu has llegado a mi a través de la radio: Yo no entendìa de mùsica! Ni siquiera de canciones, menos de la Opera! Pero canta, la voz… Dice cosas… No entiendo las palabras. Pero igualmente VEO! Un àrbol extenuado encima de una colina pedregosa A los pies del àrbol una nina … Llora calladamente! Tiene frio … Tiene hambre.. Tiene miedo… Es mi proprio llanto. Brota de un idéntico DOLOR! Lloro…Lloro..Lloro también yo!!! Es la CALLAS! Canta “Casta Diva” de LA NORMA de Bellini! A través de tu Voz, desde la Sacerdotiza druida, a la Diva de los diarios, homenajeada, alabada, adorada de la multitud y elegantìsima reina en un mundo de poderosos que se disputaban su amistad te he conocido, Marìa acurrucata a los pies de mi propio àrbol reseco, que transfigurado en el canto de un dolor demasiado profundo para tener posibilidad de rescate! En efecto, una noche después de otra se sucedìan. Noches de làgrimas que se transformaban en peldanos de plata . En larga, escala... Larga... Larga.. Que sube...Sube... Sube ... Aquella tarde tu, Maria, has tomado mi mano, y me hen llosy he aquì la escala termina en... Castillos de cristallos…..l Fuentes de agua lìmpida Céspedes de flores de todos colores Montes barnizados de oro del sol Y después de plata de la luna Y grutas encantadas repletas de tesoros Allà arribaMaria. Nota tràs nota, dìa tràs dìa, me has hecho vivir una fàbula estupenda! Te he allmado, y tù llegabas a mì me sacabas del infierno, hacia tu mundo màgico Tambièn por mèrito tuyo he podido resistir Maria! Sin enloquecer, sin suicidarme. Resistir hasta que la vida me ha ayudado a romper los candados de my prisiòn y a volar fuera, lejos! Libre, Maria!! LIBRE!! Me ha quedado intacta la admiraciòn por tì mujjer, la devociòn por ti Artista , ningùn dolor, ninguna maldad podìa marchitarnos Click
7. La Diva, l'Artista Casta Diva Autoplay Prière de la prêtresse Druidica Norma à la Lune, pour faire régner sur la Terre la Paix qui il y a dans le ciel . Preghiera della Sacerdotessa Druidica Norma alla Luna, perché faccia regnare sulla Terra la pace che c’è in Cielo Prayer of the priestess Druidica Norma to the Moon, to make reign on Earth the peace that is in the Sky Oración de la Sacerdotisa Druídica Norma a la Luna, para que reine sobre la Tierra la paz que existe en el Cielo