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Lettre de candidature

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Lettre de candidature

  1. 1.   Jeudi 4 avril 2013 Chers amis, De grandes échéances attendent notre organisation. Dans quelques semaines, le MEDEF doit se choisir un nouveau Président. Ce choix est crucial pour l’avenir de notre Mouvement, celui de nos entreprises, et au-delà, celui de la France. Car la crise que nous traversons actuellement s’accompagne de profonds bouleversements : le monde qui en sortira sera radicalement différent de celui que nous avons connu. Déjà, de nouvelles puissances économiques s’installent au premier plan, la Chine, l’Inde, le Brésil, voire des régions entières comme l’Asie du Sud-Est. Face à elles, la France connait actuellement un déclin incontestable. Mais ce déclin n’est pas irrémédiable. Nous sommes à l’heure d’un choix crucial : c’est maintenant que nous devons nous donner les moyens de garder une place de premier plan dans l’économie mondiale. Ce choix dépend de chacun de nous. Dirigeants de petite, de moyenne ou de grande entreprise, dans des secteurs traditionnels ou de pointe, dans l’industrie, le commerce ou les services : quels que soient nos entreprises, nos activités, les défis quotidiens que nous rencontrons, nous avons tous un seul et même objectif, promouvoir l’intérêt des entreprises françaises. C’est nous, les entrepreneurs, qui créons les richesses, les emplois, les conditions même de l’avenir. C’est donc à nous qu’il appartient d’agir, à l’avant-garde, pour le redressement de notre pays. C’est à nous qu’il appartient de dire aujourd’hui que le pouvoir en place a aggravé le divorce avec le monde économique, en multipliant les mots qui provoquent, les actes qui exaspèrent, et les mauvais choix qui paralysent. Dans la crise qui nous frappe, nous devons parler d’une voix unie, d’une voix forte, d’une voix respectée. Mais nous devons aussi être capables de proposer notre conception de ce nouveau monde qui se met en place et du rôle que les entreprises françaises doivent y jouer. Telle est la mission que je veux assumer en me mettant à votre service. La détermination, la vision, le sens de l’unité et le goût de mener l’action collective sont des qualités que me reconnaissent ceux qui m’ont côtoyé, dans mes responsabilités professionnelles ou syndicales.   1  
  2. 2.   Je suis un homme qui privilégie la raison aux émotions, et l’action concrète au dogmatisme. Jamais je ne transige sur les valeurs qui me sont essentielles, à commencer par l’esprit d’entreprise qui ne doit être ni caricaturé ni freiné ni dévoyé. Face aux incertitudes du monde qui nous entoure, face à la pente démagogique que la crise pourrait favoriser dans notre pays, y compris parmi les décideurs, je souhaite lutter, en notre nom à tous, pour faire entendre nos priorités et nous donner les moyens de développer notre action au service de nos entreprises. Tout au long de mon parcours, j’ai recherché l’unité avec une détermination sans faille. Ceux d’entre vous qui me connaissent peuvent en témoigner. Je suis toujours resté cet ancien ailier de rugby cherchant toujours à se dépasser pour atteindre la victoire, et toujours au service du succès collectif. En 1984, Directeur de cabinet du ministre du Budget, j’ai été en première ligne de la politique de rigueur engagée pour réduire le déficit budgétaire et mener à bien la résorption de l’inflation chronique qui minait alors notre pays. C’est à cette époque que j’ai rencontré Jacques Calvet, que j’ai rejoint chez Peugeot-Citroen, deux marques avec lesquelles les Français entretiennent un lien si fort. C’est ainsi que s’est affirmée ma passion de l’entreprise. Depuis 1986, j’ai consacré toute ma loyauté, toute mon énergie, toute ma détermination à ce groupe, qui m’a permis de pratiquer différents métiers : industrie, finance, banque, commerce, logistique, transports. Au fil des différents postes que j’ai occupés, j’ai eu l’occasion de me forger une solide expérience de ce qui fait la réalité et la variété du tissu entrepreneurial français. Directeur général de Peugeot pendant 10 ans, j’ai permis à l’entreprise de développer ses ventes, et de gagner de nombreux marchés à l’international, notamment grâce aux succès de modèles comme la 206 et la 307. Aujourd’hui, je lutte chaque jour, comme beaucoup d’entre vous, pour une entreprise qui connaît les difficultés de la crise. Je connais par expérience personnelle la concurrence terrible dans laquelle nous a jetés la mondialisation. Et je ne me résigne pas. Car je sais que l’action clairvoyante, rapide et efficace finit toujours par payer. Lorsque les adhérents de l’UIMM m’ont élu Président fin 2007, j’ai engagé sans tarder une profonde réforme de ce mouvement. En moins de six mois, ses statuts ont été profondément rénovés. J’ai encouragé la transparence et l’efficacité en simplifiant les structures, et en donnant le pouvoir aux présidents des chambres territoriales et des fédérations professionnelles. J’ai voulu que la réduction des coûts s’accompagne d’un redéploiement des moyens mis à disposition des entreprises pour financer leur développement et investir dans l’innovation. La vitesse avec laquelle j’ai mené cette réforme a été le fruit d’un travail de conviction pour gagner chacun à une vision partagée. Sous ma Présidence, l’UIMM est ainsi devenue un acteur essentiel au sein du MEDEF, participant pleinement aux négociations sociales.   2  
  3. 3.   Aujourd’hui, mon engagement est total, déterminé et offensif : avec vous, je veux porter le combat des entrepreneurs ; avec vous je veux que soient mises en œuvre les réformes dont les entreprises françaises ont urgemment besoin ; avec vous je veux réformer notre organisation pour que les entrepreneurs pèsent davantage sur les décisions qui impactent notre économie. Cet engagement, je veux le porter dans l’unité retrouvée. Nous devons en effet déployer toutes nos forces pour le véritable combat qui nous attend : agir ensemble pour que la France réoriente sa politique économique. Depuis plusieurs décennies, la France fait fausse route en privilégiant la demande et la dépense publique. Il est désormais plus que temps de se donner enfin pour priorité le développement des entreprises. Il est temps, il est urgent que notre pays s’engage résolument dans une politique de l’offre, favorable à la production de biens et des services, qui permette le retour des investissements. C’est de cela et de cela d’abord que dépendent l’emploi, l’innovation et la croissance, d’aujourd’hui comme de demain. Pour gagner ce combat, je souhaite, si vous m’accordez votre confiance, engager le MEDEF dans l’action en faveur de nouveaux équilibres dans quatre principaux domaines : - dans la sphère publique, il faut inciter l’Etat, les collectivités locales et les organismes de protection sociale à s’attaquer aux gisements d’économies, de productivité et à réorganiser leurs missions afin de réduire significativement le poids de la dépense publique, ainsi qu’à s’engager dans une politique résolue et pérenne de simplification des démarches et procédures administratives et réglementaires ; - dans le domaine social, nous devons développer les compétences, continuer à rénover le marché du travail, diminuer le coût du travail par un allègement des cotisations sociales, et moderniser le dialogue social et le paritarisme pour aider les entrepreneurs français à retrouver le chemin de la compétitivité ; - dans le monde entrepreneurial, nous devons renforcer la solidarité de nos entreprises, petites, moyennes et grandes, en améliorant les rapports entre donneurs d’ordre et sous-traitants, et favoriser la performance de nos entreprises sur le marché mondial, notamment en encourageant une plus grande synergie à l’export entre les grands groupes et leurs fournisseurs ; - dans le domaine européen, il nous faut, de concert avec les organisations patronales et syndicales des autres pays de l’union, soutenir l’idée d’une union économique renforcée et la nécessité d’infléchir la politique de la concurrence pour mettre en place une politique de l’offre qui soutienne davantage les entreprises européennes dans la mondialisation.   3  
  4. 4.   Cette exigence de réforme, le MEDEF devra d’abord l’appliquer à ses propres structures, pour être à même de mener les combats qui nous attendent. Je souhaite que notre mouvement accélère et amplifie sa modernisation, dans son organisation comme dans sa gouvernance. Cela nous permettra de donner naissance à un nouveau MEDEF, capable de s’opposer, de proposer et de s’imposer. Cette refondation s’appuiera sur l’unité retrouvée, sur la lisibilité de nos structures et sur l’efficacité de notre action. Telle est la voie que je vous propose de suivre avec moi, pour permettre aux entrepreneurs d’être reconnus dans le rôle indispensable qu’ils ont dans notre pays et de leur donner les moyens de le jouer pleinement. Plus exemplaire, plus démocratique, plus uni, plus fort et donc plus efficace, voilà le MEDEF que je veux construire. Voilà l’ambition et les choix d’avenir que je propose aujourd’hui aux entrepreneurs français. Voilà l’engagement que je prends devant vous : des entreprises fortes pour faire gagner la France.   4  

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