FLUPA 2011 - Eye-Tracking : Comportements visuels des internautes par Christian Bastien et Gautier Drusch
1. Les comportements
visuels des internautes
Christian Bastien & Gautier Drusch
InterPsy - ETIC (EA 4432)
Expériences utilisateurs dans le Traitement des Interactions technologiques
et des Conduites humaines et sociales
Université Paul Verlaine – Metz UFR Sciences Humaines et Arts
{prénom.nom}@univ-metz.fr
2. Sommaire
• L’oculométrie
• Comment ça marche techniquement
• Évolution des oculomètres
• Évolution des questions
• Son utilisation
• Évaluation des systèmes interactifs et du Web
• Connaître les comportements des utilisateurs
• Questions de recherche
6. • Tobii T120
Webca
• Permet de réaliser des
tests et expériences plus
confortables pour les
participants.
IR Cam
7. eyelids). Click Recalibrate to recalibrate the subject.
Optional: When you perform the test on a screen, yo
calibration by clicking the Verify button in the Accep
display a value between 50 and 80 cm (64 cm allows for greater head movement). The color of
the bar at the bottom of the track status box should be green. point is displayed as a small pink dot in real-time on
Note: The color indicates whether the eye tracker is able to detect the participant’slarger Green
several pupils. colored dots. Instruct the participant t
indicates that the trackability is good and that the eye tracker is able to detect both eyes. Yellow
calibration was accurate, the gaze point should over
• Calibration
indicates that the eye tracker is only able to detect one of the pupil reflections and trackability is
colored dots also allows you to assess calibration ac
sub-optimal. Red indicates that the eye tracker is not able to find either eye.
ESC to exit.
Instruct the participant to look at the points as they move over the screen.If the calibration seems
9. to show accurate results, cli
Click Start to initiate the calibration process. The first calibration point appears on the screen.
14. Travaux de Goldberg & Kotval (1999), Jacob & Karn (2003), Nakamichi et al. (20
• Métriques
• Nombre total de fixations
• Nombre de fixations effectuées sur l’ensemble
de l’enregistrement oculométrique
• A pondérer par rapport à la durée des tâches
et le nombre de pages vues.
15. • Indicateurs de faible utilisabilité
• Le nombre de fixations total est négativement
corrélé avec l’efficacité de la recherche.
• Plus le nombre de fixations est élevé dans la tâche
demandée, moins les
sujets la réussissent.
??
• Cela serait dû à un mauvais
arrangement spatial des
éléments visuels.
16. • Métriques
• Moyenne des durées de fixation totale
• Durée moyenne des fixations (en Msec)
effectuées pour réaliser l’ensemble de la tâche
demandée.
• Indicateurs de faible utilisabilité
• Longues fixations = difficulté
à extraire l’information
visuelle.
??
17. • Métriques
• Taux de fixation total
• Comparaison du temps passé à effectuer des
fixations à celui passé à effectuer des saccades
• Indicateurs de faible utilisabilité
??
• Ratio en faveur des fixations
= plus forte proportion de
temps passé à traiter
l’information.
18. • Métriques
• Distance de mouvement des points de fixation
• Moyenne des distances inter-fixations
• Vitesse de mouvement des points de fixation
• Nombre de pixels parcourus par seconde
19. • Indicateurs de faible utilisabilité
• Distance de mouvement + vitesse de
mouvement des points de fixation
• Distance de mouvement longue et vitesse de
mouvement élevée.
!
20. • Métriques
• Longeur des scanpaths : somme des distances
entre les fixations.
• Aire convexe de Hull : plus petit polygone
contenant l’ensemble des points de fixation du
scanpath.
21. • Indicateurs de faible utilisabilité
• La longueur des scanpaths + l’aire convexe de
Hull
• Scanpaths longs (en pixels)
• Grandes aires de Hull (en pixels2)
22. • Métriques
• Densité spatiale :
1. Diviser la page en une grille
2. Nb de cellules contenant au moins une fixation
nombre total de cellules
23. • Métriques
• Indice de transition :
• Nb de cellules contenant min une transition
nombre total de cellules
27. • Les utilisateurs lisent d’abord horizontalement,
• Généralement la partie haute de la zone de contenu (barre
haute du F)
• Ensuite, les utilisateurs regardent un peu plus bas
• Puis balayent horizontalement une zone plus petite que la
première (petite barre du F).
• Finallement, les utilisateurs scannent verticalement la
partie gauche du contenu.
28. • Les utilisateurs ne lisent pas le contenu mot à mot
• La lecture exhaustive est rare
• Les deux premiers paragraphes doivent contenir
l’information la plus importante.
• Ils lisent probablement plus le premier que le second
paragraphe.
• Commencez les sections, paragraphes et listes à point
avec des mots porteurs d’informations que les
utilisateurs vont repérer en scannant la partie gauche de
votre contenu.
29. Mall web page, the only page that incl
that were not celebrities, only one im
Approches top-down
fixated on in the first five seconds; oth
did not receive fixation within the firs
• Utilisent les aires
d’intérêts (AOI)
• Les AOI peuvent
décrire les pages
Web.
• Les AOI sont définies
par le chercheur.
31. et al. / Information Processing and Management 42 (2006) 1123–1131 1127
• Approche statique (SERP)
Lorigo al. 2006
% fixation sur chaq
rang de recherch
Fig. 1. An example of a scanpath on a Google results page.
32. Mall web page, the only page that in
that were not celebrities, only one i
fixated on in the first five seconds; o
did not receive fixation within the fi
• Approches statiques :
limitées
• Les scanpaths sont
dynamiques (succession
de fixations et saccades)
• Les comparaisons de
scanpaths sont limitées par
l’usage des AOI.
33. • Approche dynamique
• Basée sur les méthodes d’alignement
Comparison d’ADN
Comparison de mots
34. ly received intense fixations but also were
early in the viewing process. On the PC
he only page that included images of faces 8. Discussion
ebrities, only one image of a person was
first five seconds; other faces on the page This research soug
xation Approche dynamique
• within the first five seconds. standing the web pref
Josephson Holmes, 200
• Approche basique
4 AOI = 4 lettres (A,B,C,D)
2 scanpaths = 2 chaines de caractères
Distance de Levenshtein : « Le plus faible c
possible d’opérations élémentaires d’insertio
substitution et de suppression d’unités requis
pour aligner ou transformer une séquence
une autre » (Abbott Forrest, 1986)
35. • Approche dynamique
• Approche basique
4 AOI = 4 lettres (A,B,C,D)
2 scanpaths = 2 chaines de caractères
Exemple d’alignement avec la distance de
Levenshtein :
36. • Approche dynamique
Privitera Stark, 2000
• Améliorations
• Zones communes entre les scanpaths :
• Un score de similarité est ajouté à la distance de
Levenshtein.
2 scanpaths, 8 AOI visualisées
GRBCEG
2 AOI en commun
ACDUCBA
Score de similarité : 2/8 = 0.25
37. Mall web page, the only page that inc
that were not celebrities, only one im
fixated on in the first five seconds; ot
did not receive fixation within the fir
• Approche dynamique
• Améliorations
• La distance entre les Coût = 2
AOI : plus 2 AOI
sont proches, plus
faible est le coût de Coût = 1
substitution.
Coût = 3
38. • Approche dynamique
• Améliorations
• La distance entre les AOI
Habuchi Takeuchi, 2007
750 px
Coût de substitution entre 2 AOI = distan
euclidienne entre le milieu de ces 2 AOI
(normalisé par la distance maximale entre
AOI)
Exemple
Max = A et M :
1000px
- Distance : 750px
- Max distance : 1000px
Coût de substitution = 0.75
39. • Approche dynamique : limites
• Les méthodes String-edit n’ont pas été crées
pour comparer les scanpaths
• Ne prennent pas en compte la distance
temporelle lorsque deux scanpaths ont visualisé
la même AOI mais à deux moments différents.
• Très sensible à la longueur des scanapths
• Une partie de la variance des scanpaths est dûe
à la définition des AOI.