1. DUT Gestion de l’Information et du Document-Formationcontinue 2010-2011 Françoise GouziQuiroz frgouzi@gmail.com IST L’Information Scientifique et Technique. Séance 1

2. Préambule :l’IST un enjeu de société Contexte de surabondance de l’informationtoussupportsconfondus diffusion des savoirs et partage des connaissances (utilisateurs, communauté scientifique et prof de l’IST) Accès, circulation, disponibilité de l’IST = facteursclefs de l’efficacité de la recherche scientifique, de la compétitivitéindustrielle, du progrés social Un contexteinternational : Europefrileuse en matière de politique IST, les EU plus innovants (ArXiv)

3. Thèmesabordés 5 séances = 5 grandsthèmes Séance 1 = L’IST (4h) Séance 2 = Les AO, l’environnement de la recherche (2h30) Séance 3 = Trouverl’informationcachée (les outils de la veille) (3h30) Séance 4 = Savoir évaluerl’information (2h30) Séance 5 = Les évolutionsliées à l’IST (2h30)

4. Organisation de l’enseignement Des éléments de cadrage, des concepts Des outils Des exercices /corrections

5. Modalitésd’évaluation Des exercicespendant les séances Travail en binômes

6. Plan du thème 1 : L’IST I/ Comprendre la notiond’IST II/ Les typesd’information de l’ IST A/Les sourcesprimaires B/L’informationinformelle (notions de veille) C/L’informationformelle et outilscorrespondants

7. 1/Historique 2/Définitions 3/Evolutionactuelle 4/Types de documentsrencontrés I/Comprendre la notiond’IST

8. 1/Historique de l’IST Création du CNRS en 1939 et apparition des 1ères bases de données : 1971 PASCAL (domainesciences, technologies, médecine), 1978 Francis (domaine des SHS) Après la 2e guerremondiale, naissance d’1 politiquefrançaise de l’IST : -constitution des centres de docspécialisés (en réseau) -les entreprisesprivéesdéveloppent des centres de docpourconserverleurpatrimoine et échanger des informations. 1988, création de l’INISTInstitut de l’Information Scientifique et Technique/CNRS

9. L’URSS lance Spoutnik 1 en 1957affronttechnologique et changementdécisifpour les EU (1958 lancement de Explorer 1 premier satelliteaméricain) Les NTIC, dans 1 processusd’industrialisation de la science, ontbouleversé les conditions de la recherche.

10. 2/Définitions « L'information scientifique et technique (I.S.T.) regroupe l'ensemble des informations produites par la recherche et nécessaires à l'activité scientifique comme à l'industrie. » (MESR)

11. « L'expression "information scientifique et technique" désigne un ensemble de ressources documentaires dans le domaines des sciences, des techniques et de la médecine : livres et articles de périodiques, mais aussi données commerciales, informations concernant les fournisseurs, distributeurs, produits, brevets, marques, experts, organisations, etc. » (Mediadix Univ Paris 10)

12. C’estl’ensemble des informationsdestinéesauxsecteurs - la recherche - l’enseignement - l’industrie L’action de médiation entre les sourcesdiversifiéesd’info et les utilisateurs. L’IST estessentielle à : - la production et à la diffusion des savoirs - la concurrenceéconomique et scientifique L’IST s’insèredans une économie de l’information - valeur de l’information - société de l’information

13. Autrescaractéristiques importantes Portéeinternationale (marché de l’édition scientifique Europe = position forte et EU = innovants) Notion de travail en réseau Formationcontinue (s’actualiser en permanence) Validation par des comités de spécialistes Interactionavec les outilsinformatiques (étroitementliésauxévolutions NTIC quitransformentl’environnement des bibliothèques et centres de doc. –bdd, serveurs,réseauxinformatiques -

14. 3/Evolutionactuelle de l’IST…et limites L’IST est une informationspécialiséedéfinie par : - des contenus - des supportsdocumentaires - des canaux de communicationspécifiques Le passage du papier à l’électronique a étéaccompagné de certainespratiquescommerciales des éditeurs, fortementcontestées par les utilisateurs La comm. Scientif, elle-même à l’origine de la révolution Internet, a réagi en faveur du libre accès à la connaissance 2 pôlesprincipaux : éditeurs de revuesscientifiques et serveursd’ArchivesscientifiquesOuvertes (Berlin 2003)

15. Explosiondes données , des supports, des accès (révolution Internet web 3.0) Evolution de nos métiers Rôle à jouer des documentalistesdanscettemassed’informations Mutualisation des données(mega portails) Interopérabilité des systèmes (standardsnouveaux et simples)

16. Les limites Avecd’autresdomaines de compétences/secteurs ex.Informationsissues de la recherche scientifique et industrielleou informationspolitiques et financières

17. 4/Types de documentsrencontrés Infosformelles -revuesscientifiques -thèses -rapports -actes de congrès -ouvragesspécialisés, manuels -bibliographies -brevets, normes -donnéesstatistiques et économiques Infosinformelles -l’infocachée -corpus de sources -notes de travail -”workingpaper” -tableaux, graphiques… -fondsd’archives Ce quin’estpasédité, et scientifiquement validé, c’est un matériau et non pas le résultatd’unerecherche.

18. II/Les typesd’information de l’ IST A/Les sourcesprimaires(ref. URFIST Toulouse Sylvie Fayet) B/L’Informationinformelle (notions de veille) C/L’Informationformelle et outilscorrespondants 1/Brevets 2/Normes3/Articles, thèses, congrès…4/Rapports, livresblancs…

19. A/Les sourcesprimaires

20. Elles nourrissent la recherche Qu’est-ce qu’un corpus de sourcesnumérisées ? Le corpus= 1unité documentaireou 1 série/collection une masse critique Un processus de sélection Un accompagnementéditorial

21. Définition de la Numérisation « C’est la codification numérique des intensités lumineuses et de la colorimétrie d'un document ». La représentation numérique d'un texte peut se faire selon deux modalités : – le texte est considéré comme une image qui permet de rendre seulement la forme des caractères, il est alors représenté sur un mode photographique. Ce type de document est obtenu par numérisation directe du document (mode image). – chaque caractère a sa représentation unique sous forme numérique, ce type de document en mode caractère ou mode texte est obtenu soit par saisie directe par des outils de type traitement de texte, soit par reconnaissance optique de caractères (OCR) à partir d'un document en mode image.

22. Ontrouvesurtout des livres et revuesjusqu’audébut du XXe s. (à cause des contraintesjuridiques) Sourcesnumériséessuppose “documents” Primaires, Existantphysiquement destinés à êtreexploités, sur un autresupport critiqués, interprétés que dansleur forme originale

23. Intérêts/Limites Intérêtsd’un corpus numériséaccessible en ligne: -Réunion de docdispersés -Facilités de recherche -Possibilitésd’exploitation par l’utilisateur Contraintes: -choixtechniques de numérisation (modetexte, modeimage, haute oubasserésolution) -droitsd’auteur

25. Corpus spécialisés/type de documents Périodiques(plateforme de revues en SHS : Cairn, Persée, Revues.org) Fondsd’archiveswww.archivesportaleurope.eu, www.numerique.culture.fr Banques d’imageswww.photo.rmn.fr/, http://images.bnf.fr, www.culture.gouv.fr/culture/inventai/patrimoine/ Audiovisuel(Archives de la TV, radio françaises : www.ina.fr ; www.cerimes.education.fr/index.php ; http://www.europarchive.orgEuropean archive = contenusculturelsnumériques) Cartographiewww.geoportail.fr Projetsspécifiques du CNRS (TGE Adonis : CN2SV, Centre nationalpour la numérisation des sourcesvisuelles ; CNRTL, Centre national de ressourcestextuelles et lexicales; http://archeovision.cnrs.fr/= archivage des données de fouilles en 3D) Projet de l’ABES +TGE : NUMES = l'inventaire en ligne des corpus numérisés de l'enseignement supérieur et de la recherche

26. (notions de veille) Plutôt domaine de l’entreprise et de l’industrie B/L’information informelle

28. Les expositions et les salons

30. 1/Brevets 2/Normes 3/Articles, thèses, congrès… 4/Rapports, livresblancs…. C/Informationformelle et outilscorrespondants

31. 1/Brevets(le monde de l’industrie/économie) a/Définition b/Brevets et veille c/Les outilspourrechercher des brevets 2/Normes a/Définition b/Typologie c/Les outilspourrechercher les normes 3/Articles, thèses, congrès… 4/Rapports, livresblancs…

32. 1/Brevetsa-Définition « Un brevet est un titre juridique protégeant une invention (art. 28 de l’Accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent aucommerce – ADPIC)» « Le titulaire d’un brevet a le droit de céder ou de transmettre par voie successorale le brevet et de conclure des contrats de licence» « Le brevet confère à son titulaire un ensemble de droits d’exclusivité sur une invention, définie comme un produit ou procédé nouveau, qui implique une activité d’invention et est susceptible d’applications industrielles. » « Les brevets confèrent des droits temporaires et territoriaux valables pour une durée max. de 20 ans et seulement applicables sur le pays ayant accordé le brevet, après quoi l’invention qu’ils protègent tombe dans le domaine public. »

33. Un brevet est 1 document structuré -titre de l’invention -indication du domaine technique (lié à l’invention) -exposé de l’invention (avec solutions aux pbtechn) -exposé d’une application industrielle l’INPI, (Institut national de la propriété industrielle), organisme français habilité à délivrer ou refuser 1 brevet l’Officeeuropéen des brevets(OEB) pour le niveau européen puis transmet au système national (coûteux au déposant) Des brevetssont accordés pour des inventions touchant tous les domaines de la technologie.

35. Surveiller les évolutionstechnologiquesObjectifspourl’entreprise : -Rester leader danscertainssecteurstechologiques -Evaluer son niveautechno sur le marché (mesurersesforces et faiblesses) -Acquérir de nouvellestechnologies Csqces : le brevetassure 1 reconnaissance en matière de qualité et performance technique. Les clientsreçoivent des produitslabellisés par le brevet

36. c-Les outilspourrechercher des brevets http://fr.espacenet.com/ (1998-2008) géré par l’INPI. Base de données des brevetsfrançais (gratuit). Toutes les demandes de brevets français, européens et internationaux publiées depuis 1978 + brevets français délivrés depuis 1989

37. Recherche sur mot “pompe” /Décathlon(doc original en pdf)

38. http://regbrvfr.inpi.fr/portal/ Base de données statut légal des brevets français et européens délivrés et désignant la France publiés depuis 1978.(gratuit) Et Rapportpublic de la DF. www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/104000626/

39. Norme : « Document, établi par consensus et approuvé par un organisme reconnu, qui fournit, pour des usages communs et répétés, des règles, des lignes directrices ou des caractéristiques, pour des activités ou leurs résultats, garantissant un niveau d'ordre optimal dans un contexte donné." (définition de l'ISO/CEI). » Normalisation : « Activité propre à établir, face à des problèmes réels ou potentiels, des dispositions destinées à un usage commun et répété, visant à l'obtention du degré optimal d'ordre dans un contexte donné. Le statut de la normalisation est régi en France par le Décret n° 2009-697 du 16 juin 2009. » 2/Normesa-Définition

40. b-Typologie Normes de spécification = descriptionphysiqueoudescription en situationd’utilisation Normes de méthode et d’essai : elles indiquent les méthodes et moyens pour la réalisation d'un essai sur un produit Normes relatives à la gestion de la qualité/ou normes relatives à l’organisation ISO 9000 : certification de la qualité du produit par des organismesindépendants (ex. ISO 9001/2008 : Systèmes de management de la qualité – Exigences)

41. c-Les outilspourrechercher les normes Organismes de normalisation officiels - au niveau mondial, l'ISO (Organisation internationale de normalisation) International Standard Organizationhttp://www.iso.org/iso/fr/home.htm - au niveau européen le CEN (Comité européen de normalisation) http://www.cen.eu/cen/pages/default.aspx - au niveau national, AFNOR (Association Française de NORmalisation) http://www.afnor.org/

42. 3/Articles, thèses, congrès(le monde de la recherche scientifique ttes disciplines) A/Articles a-Définition Destiné à la publication Validationd’unarticle : -diffusion/soumission à un comité de lecture/comité scientifique d’1 revue -Correctionséventuellespuisvalidation par 1 comité éditorial -Publiéourefusé

43. b-Les serveurs de prépublication (e-print/pre-print) Niveaunationalwww.ccsd.cnrs.fr (HAL Archives scientifiquespérennes en ligne SHS et sciences) NiveauinternationalArXivhttp://arxiv.org/(onlySciences) SecteurInformatique, chimie, mathématiqueshttp://www.sciencedirect.com/preprintarchive SecteurHumanités ERIC https://eric.exeter.ac.uk/repository/ (Browseby “type” colonne de droite) etc…

44. c-Outilspourtrouver des articles Attentionaccèsparfoispayant (viabouquetséditeurs) Elsevierhttp://www.elsevier.com/ Web of science (1975-….) http://apps.isiknowledge.com/ Sciencedirecthttp://www.sciencedirect.com/(recherche par article, par revue, auteurs, sujets…) toutes les sciences Medline (articles en médecine) 1946-… http://pubmed.gov Portail d’information scientifique des unités CNRS en Sciences humaines et sociales (accès full text d’articles de 10.000 publications gratuit pour unités CNRS) http://biblioshs.inist.fr/

45. B/Thèses a-Définition -Correspond à un diplôme : le doctorat (depuisréforme LMD), soit 3 ansd’étude (Bac+ 8) -Un documentqui respecte des règles Dépôt de la thèse en 2 exemplaires Catalogageobligatoire par la BU aprèssoutenance (transfertvia ED de l’univ. de soutenance) Conditionspour la diffusionélectronique des thèseshttps://www.sup.adc.education.fr/bib/ Signalement des thèsesdans le SUDOC pourtoutes les disciplines (www.sudoc.abes.fr ) Cas de reproduction de la thèse envoie à l’ANRT

46. b-Archivage et diffusion Groupe de réflexion du (MEN + MR)guide pour la diffusion et l’archivageélectroniques des thèses à l’attention des établissementsd’enseignementsupérieur (en ligne, 2001) Outilspourrechercher des thèses en ligne: -TEL (outil du CCSD) http://tel.archives-ouvertes.fr/ -STAR (ABES) thèsesélectroniquesfrançaiseshttp://www.abes.fr/abes/page,428,star.html -THESA thèses en cours (sciences de l’ingé, économie, gestion Grandes Ecoles) http://thesa.inist.fr - Cyberthèse (un progrfrancophoned’archivage et de diffusionélectronique des thèses de l’Univ de Lyon 2, Univ de Montréal) http://www.cybertheses.org/ -Pastel (thèses de ParisTech) -Thèses en ligne : http://docinsa.insa-lyon.fr/sapristi/

47. C/Congrès, conférences, expositions a-Définition -Rassemblement de spécialistesautourd’undomaine scientifique pointu -Organisationtrèsstructurée (un comité scientifique, des workshop, salon…) -Lieu de ”Resautage” (échanger des informations) -Sourceessentiellepour les chercheurs (actes de colloque) -Documentspouvantêtrediffuséssous forme: ouvragedédié articled’unerevue actesélectroniques Diffusion interne auxparticipants MAIS : localisation et acquisitioncomplexe

49. http://www.allconferences.com/

51. b-Les rapports administratifs La DF a pour mission la centralisation de la littérature grise (circ. du 1er ministre 10avril1995) La Bibliothèque des Rapports publics  (gratuit/en ligne) rapports d’activité des institutions, rapports d’études, rapports d’enquête et d’information de l’Assemblée Nationale et du Sénat http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports/index.shtml

52. c-Les rapports de recherche, techniques et d’études Produits par des organismes de recherche civils, militaires, privés, publics Information brute sur les résultats de leurs travaux (non retravaillée) Destinés à un usage interne, se mettre en contact avec l’organisme INIST Service Refdoc (payant) = signalement des rapports subventionnés par certains organismes publics.

53. d-Les rapports de sociétés Sources primaires riches sur une société ou une entreprise Renseignements financiers, organigrammes, orientations stratégiques… Site web de la société ou de l’entreprise Etudes de marchés : (payants) -http://www.plusdetudes.com/ (Librairie d’études de marché) - http://www.marketresearch.com/ (recherche par sujet) - Xerfihttp://www.xerfi.fr/ (catalogue des études sectorielles)

54. e-Livres blancs, livres verts a-Définition