5. Julien Betbèze
• « L’utilisation conjointe de l’approche
narrative et des approches stratégiques :
théorie et clinique »
• Comprendre le contexte relationnel dans
lequel sont nées les Pratiques Narratives
• Michael White est venu à Palo Alto travailler
sur l’ouvre de Gregory Bateson et mettre au
point l’externalisation.
• David Epston est venu travailler 19 jours aux
Etats-Unis avec Milton Erickson.
• Vision commune : la relation est au centre de
toutes ces pratiques.
• L’endroit où on habite son corps est la relation,
là ou on se sent en même temps en sécurité
ET libre.
• Julien … un livre ouvert !
6. Serge Mori
• « Histoire et pratique des
thérapies narratives »
• Sérendipité se.ʁɑ̃.di.pi.te
féminin : fait de faire une
découverte par hasard et par
sagacité alors que l’on
cherchait autre chose.
7. Dina Scherrer
& Pierre Blanc-Sahnoun
• « Christine à travers Dina, une étude de cas
autour de la technique ‘outsider witness’
développée par David Epston »
• Ce qui est important, c’est comment le client voit
la manière dont vous le recréez, on n’est pas dans
un compte-rendu psychologique précis, mais
dans une interprétation sociale qui devient une
base de travail avec son client.
• Chaque question que l’on pose génère une
version possible de la vie du client » (David
Epston)
• Le client a accès aux intentions du coach pour lui,
ce qui va lui montrer l’oeil d’amour de Michael
White.
• La supervision narrative, une recherche qu’on
mène à deux, le superviseur étant au service de la
relation entre le coach et le client.
• Pour en savoir plus sur les origines de Insider
Witness, consulter le wiki Pratiques Narratives :
http://www.wikipratiquesnarratives.org/Le+T%C3%A9moin+Int%C3%A9rieur+%28Insider+Witness%29
8. Dina Scherrer
• « Faire vivre des idées narratives au sein des
établissements scolaires pour accompagner
jeunes et enseignants »
• Expérimentation dans le 94 avec 10 coachs sur 45
collèges.
• 4 principes formulés par David Denborough:
• Obtenir des récits à histoire double
• Reconnaître les effets des ces problèmes dans
leur vie
• Les sortir de l’isolement en les reliant à
quelque chose de plus large
• Leur permettre que leur expérience servent à
d’autres.
• Conversation filmée avec « Absentéisme » incarné
par les élèves et interviewé par Dina : gé-nial !
9. Rodolphe Soulignac
• « Réflexion politique sur le concept de burn
out, perspective de la thérapie narrative »
• Le Burnout n’est pas du tout reconnu comme une
maladie à part entière : c’est la dépression (dans
le contexte du travail)
• Le DSM est porteur d’un projet politique /
commercial qui rapporte des millions de $ à
l’industrie pharmaceutique.
• Le burnout est une réaction saine à un contexte
professionnel toxique et non pas une vulnérabilité
individuelle. Les dépressions sont des formes de
refus de certaines contraintes.
• « Sentiment d’échec personnel » (Michael White)
comme une forme de résistance à des normes
sociales que l’on ne partage pas.
• Le burnout met l’accent sur l’intérieur de l’individu
; plutôt parler de « Démoralisation au travail »
« La Thérapie Narrative défend
un vaste projet politique. »
10. Pierre Blanc-Sahnoun
• « Et si vous étiez le CoDir ? » - Application des
idées narratives au travail avec les équipes
dirigeantes.
• Etude de cas soumise aux participants : CoDir et
salariés.
• Les dirigeants ne sont pas le problème, les
salariés ne sont pas le problème, mais il va falloir
déconstruire le système des pratiques à l’oeuvre
et reconstruire.
• Construire sur le retelling de la résistance, un
chant d’amour pour des valeurs piétinées.
• Créer des espaces de conversation où les
conversations grandissent et fleurissent à des
points d’eau.
• L’atelier a permis à un CoDir de répondre aux
aspirations et inquiétudes légitimes des salariés :
le tout en 1h30mn00s, un record pour Pierre :o)
13. Catherine Mengelle
• « Déconstruction des normes : de
l’influence de la French Theory sur la
thérapie narrative »
• Réhistoriciser les idées pour les replacer
dans leurs contextes.
• La French Theory : les idées des Français
réinventées sur les campus universitaires
américains (décontextualisation et
américanisation).
• La French Theory, une invention américaine
qui revient comme un boomerang en
France :)
• Un exposé clair, intelligent et humble qui
remet des grands noms (Derrida, Deleuze,
Foucault, Bourdieu, Myerhoff, etc. ) aux
bonnes époques et dans les bons
contextes : merci !
14. Françoise Ceccato
• « Les aventures d’une pédiatre
narrative »
• Les pratiques narratives dans un
consultation pédiatrique.
• Ce n’est pas le monde qui fait les histoires,
ce sont les histoires qui font le monde.
• C’est l’histoire de Julien, 9 ans : le
perroquet libre et le foot
• C’est l’histoire de Fanny, 6 ans : la
chaussette experte en écriture
• C’est l’histoire de Léa, 10 ans : si tu étais
une fille de 10 ans…
• Une personne peut faire des différences,
une équipe peut faire des miracles.
« Rejoignez des personnes
qui vont dans la même direction que vous ! »
16. Pierre Nassif
• « Plaidoyer pour un métier de praticien
narratif »
• Il existe une conception narrative de
l’identité à laquelle nous initient Michael
White et David Epston et qui est le
fondement, l’originalité des pratiques
narratives.
• Le problème agit comme un révélateur de
ce qui est important pour vous. Point de vue
complètement différent d’une démarche de
résolution des problèmes.
• Processus « Identité des états
intentionnels ».
• Exercice en binôme sur le point de vue
structuraliste et non structuraliste de
l’identité. Merci Bénédicte !
17. Elizabeth Feld
• « Cérémonie définitionnelle : une réponse
possible aux défis communautaires… de
Venice, California, à Nantes, en passant
par Paris après les événements du
13-Nov-2015 »
• Moment d’auto-définition collective
d’affirmation d’éléments importants dans
l’identité d’un groupe ou d’une communauté.
• Comment on se relie les uns aux autres en
s’écoutant.
• Témoignage très émouvant sur la vie de
Barbara Myerhoff, qui a étudié sa propre
culture, des juifs âgés émigrés de l’Europe
de l’Est.
• Retelling de la cérémonie définitionnelle suite
aux événements 7-9/01/2015 et 13/11/2015.
Nous sommes
des petits
héros
18. Pierre Blanc-Sahnoun
• « L’approche narrative dissout-
elle le coaching… ou l’inverse ?
La transposition d’une pratique
thérapeutique dans les
organisations, ses succès, ses
risques et ses limites »
« Alors, vigiles ou vigies ? »
19. Charlotte Crettenand
& Catherine Mengelle
• « Redire bonjour aux chers disparus :
une approche narrative du deuil »
• La mort, c’est la fin de la vie, pas de la
relation.
• Michael White, 1988, « Saying Hullo
Again » : intégrer la relation perdue
dans la résolution du deuil (the
incorporation of the lost in the resolution
of grief).
• Remembering : conversations dans
lesquelles la mort n’affecte pas
l’appartenance du défunt à l’équipe de
vie.
• Subjonctiver la réalité.
20. Charlotte Crettenand
& Catherine Mengelle
• Exercice pratique par deux (2×20mn) :
penser à un objet significatif que vous
avez décidé de garder suite au décès
d’un de vos proches. Cela peut même
être quelque chose que vous portez sur
vous aujourd’hui.
Merci !
21. André Grégoire
• Ma réputation vous remercie beaucoup !
• J’ai vu les originalités de la French Narrative Therapy. J’ai vu la
3
ème
vague narrative : un autre printemps arrive avec
d’autres couleurs : c’est prometteur pour l’approche !
• Le bassin d’idées narratives reste encore à défricher.
• Le lien « petite société » et « société » : si l’approche
narrative était pour se développer, elle pourrait être reprise par
une culture dominante psychologisante. D’où la détermination
de Michael White à diffuser des idées très alternatives par
rapport aux modèles dominants.
• Recuriosité à développer à partir des idées non encore
suffisamment explorées en dehors des cartes.
• Ne pas gouroutiser Michael White : je parle des idées de
Michael White (MW), des propositions de MW, des pratiques
de MW, etc.
• D’ailleurs, comme disait Michael White :
« Il ne s’agit pas de thérapie des personnes, mais de
thérapie des idées ».