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réalisations graphiques produites sur deux siècles
Madame, Monsieur
Laissez-moi vous présenter mon portfolio de créatif avec quelques réalisations de
communication qui ont traversé deux siècles. Créatif polyvalent, aussi à l’aise
dans la conception-rédaction que dans le graphisme, curieux de nature, j’aime
apporter de la valeur ajoutée créative et élaborer des concepts perti-
nents qui se démarquent. à travers mon expérience professionnelle, j’ai pu
travailler en collaboration avec des agences sur budgets dans des secteurs très
diversifiés : institutionnels, industriels, associatifs... Des réalisations, mais aussi,
des projets non retenus, qui ont de l’importance pour moi et que je suis fier
de montrer. Des travaux qui reflètent ma personnalité créative et l’envie de vous
découvrir à mon tour pour travailler ensemble...
Jean-MarieDubettier
Créatif/Consultant
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+d’écoute
PhotoThierryMartrou-0642324834-www.thierrymartrou.fr
+de
Formation :
Niveau Bac+5 - Grandes écoles
Titulaire d’un D.N.S.E.P en communication visuelle et audiovisuelle - ENBA Bordeaux 1984
Parcours professionnel :
2015 - NEWZEO - BOURGES/BORDEAUX
Fondateur - Consultant et Directeur création
2000 > 2014 - CORTEX Communication - BOURGES
Directeur création - Responsable de communication
1998 > 2000 - B 52 Design - BORDEAUX
Directeur artistique
1994 > 1998 - Kéops Concept - BOURGES
Directeur artistique - Responsable de studio
1992 > 1993 - Francom - BORDEAUX
Directeur artistique - Responsable de studio
1990 > 1991 - Paco - ANNECY
Directeur Artistique Junior
1985 > 1990 - CRéATIF FREE LANCE BORDEAUX - PUBLICis/Gémap/Convergences
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- Compétences en consulting : Analyse et audit de communication et force de proposition
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- Créatif polyvalent en print, web, multimédia et digital
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Jean-MarieDubettier
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18
BéTAIL à LA pâTURE
Chevaux de Camargue, moutons solognots, vaches de race Casta (origine Ariège) et Salers entretiennent les prairies: sans eux, la
friche serait vite là. Rustiques, parfois escortées de hérons gardes-bœufs, ces bêtes domestiques passent une bonne partie de l’année
dehors, mangent un peu de tout, y compris joncs et bruyères, délaissant toutefois les buissons, trop ligneux à leur goût… lesquels sont
mécaniquement broyés pour qu’ils ne se propagent pas. En maintenant dégagée la frange des étangs, elles font le bonheur de certains
batraciens, grenouilles, crapauds, qui aiment se reproduire en ces lieux mêlés d’eau et de terre. En bref, elles sont là, non pour
produire de la viande – tel n’est pas l’objectif premier - mais, tout simplement, pour maintenir ouverts des milieux qui l’ont toujours
été et doivent le rester… pour la biodiversité.
Pie-grièche écorcheur
Lanius collurio
Elle apprécie les prairies pâturées ainsi que les jeunes
friches. Près des vaches, elle se nourrit d’insectes (grillons,
sauterelles…). Son nom « écorcheur » vient du fait qu’elle
empale ses proies pour les mettre en réserve sur les buissons
d’épines… Sa présence témoigne de la diversité des milieux et de
l’entomofaune*: en quelque sorte, elle est comme une sentinelle
qui, de ces derniers, indique qualité et abondance.
Oiseau d’origine méditerra-
néenne, présent en Brenne de-
puis1992.Désormaisabondant,
vous pouvez le voir auprès des
vaches, auxquelles il rend
bien service: car il se
nourrit des insectes
qui les taquinent et
les démangent…
Héron gardeboeufs
Bubulcus ibis
> réServe natureLLe nationaLe de chérine
saiNt-micheL-eN-BreNNe
Crapaud calamite Bufo calamita
Court sur pattes, il se reconnaît à sa ligne vertébrale
jaune qui traverse son dos. À la fin de l’hiver, il
délivre à la nuit son chant puissant qui s’entend
loin à la ronde. Il se reproduit dans les mares
et étangs peu profonds, ce qui explique sa
relative abondance en Brenne. Il se nourrit de
vers de terre, d’insectes et de limaces.
Oiseau d’origine méditerra-
néenne, présent en Brenne de-
puis1992.Désormaisabondant,
vous pouvez le voir auprès des
vaches, auxquelles il rend
: car il se
nourrit des insectes
qui les taquinent et
les démangent…
Crapaud calamite
Court sur pattes, il se reconnaît à sa ligne vertébrale
jaune qui traverse son dos. À la fin de l’hiver, il
délivre à la nuit son chant puissant qui s’entend
loin à la ronde. Il se reproduit dans les mares
et étangs peu profonds, ce qui explique sa
relative abondance en Brenne. Il se nourrit de
vers de terre, d’insectes et de limaces.
SITE
1
UNE pISCICULTURE ExTENSIvE
Ici, la pêche se veut synonyme de biodiversité: le tonnage
intéresse moins que les espèces flirtant avec l’eau, nénuphars,
oiseaux, amphibiens et minuscules insectes parfois menacés.
Engrais et herbicides sont totalement proscrits, le poisson
prié de se débrouiller avec les herbiers du fond. Ce qui
n’empêche pas la vidange annuelle de l’étang, sa pêche puis
son empoissonnement (gardons et tanches, essentiellement),
sa mise en assec périodique aussi, comme le veut la tradition
en Brenne.
19
Des tourbières remarquables
Le Bois de Las est le joyau de la Réserve. Il mêle arbres et
points d’eau – ce sont d’anciennes marnières et des saulaies
tourbeuses signant l’humus acide, les sols gorgés d’eau
et la tourbe. Les tourbières remontent à l’époque gauloise
ainsi que l’attestent des recherches récentes. Très rares en
France, elles sont listées habitat protégé au niveau européen.
Elles abritent des plantes rares comme la fougère palustre,
l’hottonie des marais et le bouleau pubescent.
Saulaie tourbeuse
Hottonie
des marais
Hottonia palustris
LAISSER fAIRE
LA NATURE
Sur la réserve, on agit ou… on
ne fait rien. Ainsi, le Bois de
Las, déjà signalé sur la carte
de Cassini (années 1770). Il n’a
jamais été défriché. Les arbres
tombent, le bois pourrit lente-
ment et c’est tant mieux pour
le monde de la miniature. Là,
dans ce milieu inchangé depuis
des siècles, se cachent des my-
riades d’insectes peu connus,
grand capricorne et cétoines
divers, par exemple.
mÉzières-eN-BreNNe > BeLLeBouche
30
DES SAULES ET DES OISEAUx
Hérons pourprés et grandes Aigrettes: ces ardéidés*
fréquentent volontiers l’étang de Bellebouche.
Les premiers s’observent au printemps lorsqu’ils
investissent les saules pour nicher: pas moins
de 25 couples en 2008, soit 10 % de la population
brennouse! Ensemble, ils forment une belle colonie
d’intérêt régional. Quelques passereaux furtifs les
accompagnent: rousserolles, phragmites des joncs qui
jettent de petits cris depuis leurs bases végétales.
Apparue en Brenne voici plus de 20 ans (elle est
originaire de l’Europe de l’Est), la grande Aigrette
s’y multiplie: l’hiver, nous la voyons ici et là, investir
prairies et champs labourés. Elle fréquente les étangs
en vidange, marchant lentement dans l’eau pour
capturer les poissons dont elle se nourrit; ou bien
restant de longs moments sans bouger – elle guette
alors sa proie.
Quant au héron cendré, il s’observe toute l’année. Il
voisine alors avec des canards migrateurs, nageant
sur la masse liquide de l’étang.
Héron cendré
Ardea cinerea
Héron pourpré
Ardea purpurea
grande Aigrette
Casmerodius albus
voisine alors avec des canards migrateurs, nageant
SITE
2
31
EN BRENNE, CARpES ET NéNUphARS
Tous deux font partie de l’étang, voire de son imaginaire: d’un côté, la
carpe productive et sa vie au cœur des herbiers aquatiques, de l’autre,
les nénuphars, jaune et blanc, joliment posés sur l’eau. Mais ils suivent
une courbe inverse: la première, produite à des fins économiques, les
seconds, amoindris par des années d’interventions ciblées… sur la
production de la précédente.
DES NéNUphARS EN pERDITION
« Du haut des monticules, nous admirions les grands
horizons… Les brumes du matin, les vapeurs confuses
du soir. Le soleil se levait sur les marécages semés de
joncs et de nénuphars ou se couchait dans de grands
chênes… ». Lettre de Jules de Vorys à Charles de
Lesseps, janvier 1875.
Vision révolue. Un peu partout, le jaune et surtout le
blanc de l’étang s’effacent: en Brenne, les nénuphars se
font rares, éliminés par deux décennies (1980 et 1990)
de faucardage et d’utilisation d’herbicides, jetés dans
l’eau pour que les poissons grossissent vite et bien.
S’ajoutent les méfaits du ragondin et de son compère,
le rat musqué, friands de ces plantes aquatiques.
L’étang de Bellebouche, l’un des plus grands de Brenne,
reste clé pour ces deux espèces de nénuphars.
production de la précédente.
CarpeCyprinus Carpio
L’histoire de la carpe en Brenne n’est pas très ancienne: elle remonte
au Moyen-Âge, lorsque moines et seigneurs laïcs la font venir du
Danube, sa région d’origine. Pour elle, ils font creuser des étangs, plus
rentables que des champs de céréales, d’autant qu’ils permettent en
sus le drainage des parcelles voisines, décidément trop humides. Par la
suite, elle donna lieu à une véritable exploitation économique.
Nénuphar blancNymphaea alba
Grande plante aquatique, solidement enracinée.
Au printemps, ses larges feuilles en forme de cœur
s’étalent à la surface de l’eau. Fleur à plus de 20
pétales et nombreuses étamines jaunes.
Nénuphar jauneNuphar lutea
Feuilles peu différentes mais fleurs jaunes. Plus commun.
Le h tre
Le hêtre a besoin d’eau qu’il va prendre dans un sol bien drainé (il craint
les zones trop mouillées) et dans les airs (forte humidité atmosphé-
rique); jeune, il recherche l’ombrage des
autres arbres – il n’aime pas le soleil –
mais adulte, en futaie, il crée une ombre
puissante qui déplaît aux autres essences.
Ses bourgeons débourrent tardivement
(fin avril). Écorce grise et lisse, feuilles
ovales à bord entier, légèrement velues.
Les fruits sont des faînes (cupules* li-
gneuses) dont on tirait autrefois de l’huile
domestique.
Pour ne pas confondre ses feuilles avec
celles du charme, il suffit de se rappeler
que « le charme d’Adam (à dents), c’est
d’être (Hêtre) à poils ».
> entre Brenne et BoiSchaut Sud
La ForÊt domaNiaLe de chÂteaurouX
60
DANS LA fORêT, UN pEU DE TOUT…
La forêt de Châteauroux est loin d’être homogène!
«… Dans le gazon taché du rose des bruyères,
Surgissent, çà et là, des ajoncs et des pierres…
Nul horizon. Le long de cette sente étroite,
Une futaie à gauche, un haut taillis à droite…
Des hêtres chevelus se dressent, en un groupe,
Des arbres épargnés à la dernière coupe… »
Henri de Régnier. En forêt, premiers poèmes, 1899.
Certes, la forêt se compose de grands arbres
(chênes et hêtre, notamment), traités en futaie
pour produire de beaux troncs, mais aussi de plus
modestes taillis, des landes qui se posent sur les
substrats plus pauvres, acides et imperméables.
Sur ces trouées disposées ici ou là, ressortent, de
fait, des touffes de bruyères roses, d’ajoncs jaunes,
de bouleaux blancs malingres et de molinie blonde,
petite graminée aux racines serrées qui empêchent
les glands de germer.
Des essences variées
Les essences d’arbres sont nombreuses: chêne sessile et chêne
pédonculé, hêtre (tous deux arbres de futaie), charme, frêne, pin
sylvestre, alisier, cormier, merisier; mais aussi des « bois blancs »
(bouleau, tremble…) de moindre valeur marchande.
Alisier torminal
Sorbus torminalis
Pin sylvestre
Pinus sylvestris
H tre
commun
Fagus
sylvatica
Charme
commun
Carpinus
betulus
Cormier
Sorbus domestica
Ch ne sessile
Quercus petraea
H
commun
Fagus
sylvatica
SITE
7
Cerf élaphe
Cervus elaphus
DES ESpèCES ANIMALES à fOISON
Outre les espèces souvent minuscules – tritons et libellules, cistude d’Europe, salamandre tachetée, par
exemple -, qui se lient à l’eau des étangs, des mares et des fossés, la forêt abrite ses grands animaux
bien connus, sangliers, chevreuils, blaireaux, chats sauvages, cerfs… Sait-on que ces derniers ne sont
apparus qu’en 1954, au cours d’un premier lâcher?
pLANTES ET SAISONS
Au printemps, entre ombre et soleil, les fleurs sortent leurs pétales colorés: asphodèle blanc, jacinthe bleue, ficaire jaune, anémone,
elles profitent à plein de la lumière, immiscée entre les fines branches pas encore feuillées des grands arbres; l’été, ombre et
sécheresse sont peu propices au sous-bois – il se signale alors par sa pauvreté végétale. L’automne, triomphent les chaudes couleurs
de l’alisier flamboyant, de la fougère rousse et du champignon qui pointe sous les feuilles mortes. Enfin, l’hiver fait crisser les feuilles
mortes sous les pas. C’est alors que, dans le gris végétal ambiant, ressort le vert éternel du houx, du fragon et de mousses mélangées;
mais aussi, le clair des lichens collés sur les troncs plus sombres.
H tre
commun
Fagus
sylvatica
Chevreuil
Capreolus capreolus
Blaireau
Meles meles
Anémone des bois
Anemone nemorosa
Ficaire
fausse-renoncule
Ranunculus ficaria
Asphodèle Blanc
Asphodelus albus
Ramaire p le
Ramaria pallida
Fougère aigle
Pteridium aquilinum
61
Conseil général de l’Indre > Guide ENS
cLe
BOOK
cLe
BOOK
DenbacLES GRÈS FLAMMÉS DE VIERZON
EXPOSITION
Si les mots céramique et poterie désignent des
objets de terre cuite, ils ont, dans l’usage, des différences.
Poterie vient du latin potum, il indique l’usage ; céramique
est le nom grec keramos ou keramicos, qui renvoie à la
corne des animaux, matière et forme des premiers vases
à boire. Céramique est introduit en français bien plus
tardivement, en 1751. Aujourd’hui céramique est un
nom générique qui recouvre l’ensemble des productions
en argile cuite et des techniques ; poterie est le plus
souvent utilisé pour les objets tournés et/ou artisanaux.
Le grès est une argile naturelle particulière qui cuit
à haute température, entre 1 250° C et 1 350° C et permet
d’obtenirdesobjetsvitrifiés,imperméables,opaques,solides,
blancs ou colorés. Des gisements sont exploités, depuis
le XVème
siècle, entre Argent-sur-Sauldre et Saint-Amand-
en-Puisaye. La porcelaine est une pâte composée, utilisée
en France depuis le XVIIIème
, cuisant également à haute
température, jusqu’à 1 400° C. Des pâtes intermédiaires
porcelaine-grès peuvent être composées. L’utilisation du
terme flammé est suffisamment vaste et peu précise
depuis le milieu du XIXème
siècle pour recouvrir
différents types de céramiques de hautes et basses
températures. Le flammé dans une acceptation large
s’applique aux effets de matières révélés par la cuisson
obtenus grâce aux émaux, ce qui n’indique
rien de leur composition ou de leur mode d’application.
À l’origine du terme, ce sont les porcelaines chinoises qui
les premières ont présenté ces effets que les Européens
ont cherché à copier. La couverte flambée (traduction de
Yao-pien : transmutation) fut très en vogue au XVIIIème
.
Ellenefutpasdueauhasardmaisàlacompositiondel’émail
etauxvariationsducuivrequipermettent d’obtenirdesco-
lorations veinées, changeantes, du rouge au bleu, au violet
ouauvert,allantjusqu’àlamétallisation.Lesnuancesvarient
suivantl’angledevueetlalumière. Lesémauxmatsnereflè-
tent pas la lumière et leurs colorations en sont plus visibles.
Au-delà de l’unique recherche d’un rouge et de ses
variations, qui motivèrent nombre de céramistes fran-
çais dans le dernier quart du XIXème
siècle, « on désigne
6
Photographie
de l’atelier d’émaillage
Collection particulière
NOTION DE GRÈS FLAMMÉS
PAR NICOLE CRESTOU
D
sous le nom de flammés, ou flambés, des céramiques
cuites en pleine flamme et sur lesquelles le feu a produit
des tons variés. En langage technique on dit que l’oxyde
métallique a subi des transmutations.»
Interpréter le flammé comme « les traces de feu restant
visibles sur le vernis des pièces après cuisson » est
certainement une image plus qu’une réalité. Les porcelaines
n’étaient pas cuites en pleine flamme mais en gazette.
Cependant certaines variations de la couleur peuvent laisser
imaginerquedes«languesdefeuontléchélevasependant
sacuisson».Àpriori,leflamméoffreuneffetquiestunique,
le plus souvent considéré comme un effet du hasard dû à la
cuisson au bois, au charbon ou au gaz. En effet, suivant leur
composition certains émaux sont extrêmement sensibles
aux variations d’épaisseur, de température et d’atmosphère
decuisson,auxplacementsdanslefouretauxsuperpositions.
Ainsi une pièce entièrement émaillée de la même manière
peut présenter des variations colorées suivant la façon
dont a été menée la cuisson et la position de la pièce
dans le four. Une cuisson oxydante apportera des atomes
d’oxygène à la pâte et à la glaçure alors qu’une période de
réduction leur en retirera, créant des colorations différentes.
Un émail contenant de l’oxyde de cuivre, sensible à ces
variations, deviendra rouge pour les parties réduites,
bleuté ou vert pour les parties oxydées. Les pièces se
ressemblent donc mais ne sont pas complètement
identiques.
Les nuances sont encore multipliées par les superpo-
sitions d’émaux qui entraînent souvent des coulures
développant alors de nouvelles variations colorées.
Les reliefs des parois accrochent les émaux et suscitent
ainsi des différences d’épaisseur qui génèrent des coulures.
Cependant on ne peut, dans une production industrielle,
multiplier les épaisseurs ou le nombre d’émaux superpo-
sés. D’une part, les émaux en surépaisseur tomberaient et
d’autre part, si les coulures arrivent sur la plaque d’enfour-
nement, elles y accrochent la pièce qui risque d’être cassée
au défournement. Il faut alors enfourner sur boulettes ou
supports, et meuler au défournement le surplus d‘émail.
En général, sur les pièces de Denbac, un premier émail, peu
fusible, recouvre la pièce et un second est seulement posé
sur le haut. La superposition de ces deux couleurs crée ainsi
des nuances et les éventuelles coulures peuvent se déve-
lopper sur la hauteur de la pièce et s’arrêter avant le pied.
Les reliefs développent ces effets.
La pose et l’épaisseur des émaux sont donc deux
éléments importants à maîtriser. La première couche fine,
recouvrant toute la pièce, peut être posée par trempage, de
manière homogène ; la seconde plus locale, plus épaisse, au
pinceau, à la poire, à la louche ou par trempé. Les variations
sont également fonction de la densité de l’émail et du tour
de main de la personne le posant. Tous ces facteurs, dans
une certaine liberté de fabrication, permettent avec peu
d’émaux de multiplier les effets et variations. Elles valorisent
lespiècesenlesdifférentiantetenlestransformantenpièces
uniques, ce qui ajoute à leur valeur. Les céramiques Denbac
sont entièrement recouvertes d’émail. La pâte porcelaine au
début est devenue grès porcelainique. Moins blanche que
la porcelaine mais plus que le grès, la couleur claire de la
pâte rend plus lumineux les émaux. Cette pâte a donc les
avantages plastiques du grès qui facilitent le façonnage et le
coulage par rapport à une porcelaine pure qui, entre autre,
réduit beaucoup, et n’a pas les inconvénients de sa couleur.
Les émaux sont mats, satinés ou lustrés et suivent en cela la
mode de l’époque. Certains émaux apportent des cristallisa-
tions, d’autres sont proches des jaspés, et ne sont donc pas à
priori des flammés. Les oxydes métalliques, le cuivre, le fer, le
rutile, le nickel… permettent d’obtenir les variations colorées
et des reflets métalliques.
Le flammé est donc un genre de «décor» très en vogue en
Europe à la fin du XIXème
et dans la première moitié du XXème
siècle. D’une recherche artistique pointue sur porcelaine, il est
devenu une mode et un succès commercial. Il a touché tous
lesdomainescéramiquesetaétéimitéenbassetempérature.
Le succès des « grès artistiques du Berry, grès flammés
à reflets métalliques » n’est sans doute pas dû aux seuls
émaux, mais à l’accord volume, couleur, matière, ainsi qu’à
la grande variété des modèles, bien dessinés, en accord avec
l’état d’esprit artistique de l’époque.
D
7
Pièces non émaillées
Collection Alexandre HOFFMANN
Assiette avec des essais de cuisson d’émaux
Collection J.-P. SOULON
DD24
VASE N°10
Cette pièce qui a eu les honneurs de l’affiche de
l’exposition de 1990 est certainement l’une des œuvres
les plus connues de René DENERT. Ce modèle frappe si
clairement l’imagination par son style qu’on le nomme
parfois « vase Guimard », consécration inutile qui en dit
pourtant long sur le succès de cette œuvre tirée à de
nombreux exemplaires.
De l’Art Nouveau il a le style et l’esprit. La forme
primitive sous-jacente est directement issue du tour d’un
potier mais la force centrifuge créatrice semble s’être trans-
mise au décor lui-même, conférant à l’œuvre à la fois un
dangereux déséquilibre et un dynamisme en harmonie
avec son thème végétal. En brisant la rassurante symétrie
des vases académiques, René DENERT prend ici le parti
du mouvement, de la vie elle-même. A-t-on jamais vu
un vase danser ? Celui-ci nous dessine une sensuelle ara-
besque que n’aurait pas reniée «la Loïe Fuller». Le décor
ne vient pas en applique mais émerge de la matière pour
participer au rythme de la pièce. La forme qui va en s’élar-
gissant vers le haut pourrait rappeler un corps dont les
bras viennent s’appuyer sur les hanches. Les anses se fon-
dent en un motif végétal sans qu’on puisse dire s’il s’agit de
feuilles ou d’algues, puis viennent s’abandonner le long du
vase, comme pour mieux retourner à la matière dont elles
ont jailli. Un solide pied, très terrestre, est là pour conférer à
l’ensemble une stabilité pratique et freiner la descente des
émaux. Le thème aux reflets aquatiques est ici magnifié
par une couverte marine aux efflorescences métalliques :
des cristallisations en forme d’aiguilles qui rappellent les
couvertes d’Émile BOUILLON qui feront le succès des
grès de Pierrefonds 3 ans plus tard : un travail d’émaillage
typique des recherches de René DENERT au début de sa
manufacture.
ZOOM SUR
QUELQUES PIÈCES
DenbacLES GRÈS FLAMMÉS DE VIERZON
EXPOSITION
25
ZOOM SUR
QUELQUES PIÈCES
D
pièces uniques dont les formes audacieuses sem-
blent défier toute logique mercantile. Pour le reste, il
faut bien l’avouer, faire de l’Art Nouveau en 1909 ne
relevait plus de la nouveauté !
La voie étant ouverte depuis plus de 10 ans, cela
représentait pour René DENERT à la fois la sécurité
commerciale d’un style porteur mais également
toute la difficulté de se démarquer dans un marché
dense sans tomber dans le piège de l’extravagance.
C’est ainsi tout son talent d’avoir su glisser d’un style
à l’autre par des transitions subtiles qui font encore
aujourd’hui hésiter pour certaines pièces entre Art
Nouveau et Art Déco. Là où d’autres répondaient à
la même époque à cette demande par la surenchère
facile de motifs floraux ou d’entrelacs abstraits, René
DENERT semble avoir préféré une voie consensuelle
où les angles et les formes géométriques viennent
peu à peu, et de manière subtile, épouser et enca-
drer les courbes organiques, comme une réponse
tempérée aux mouvements réactionnaires apparus
dès 1910. Il faut attendre de passer les n° 300 du
catalogue pour voir se développer des formes pu-
rement inspirées des Arts Décoratifs et abandon-
ner définitivement les drapés et autres effets de
vagues. Les formes se simplifient alors et certaines
pièces s’ornent de motifs figuratifs aux thèmes flo-
raux ou animaliers. Plus loin dans le catalogue, des
vases côtelés, annelés ou incisés de motifs répétitifs
offrent à leur tour un écho à la mode coloniale et
semblent inspirés de formes africaines ou asiatiques.
Deux grands cratères viennent même rappeler les
productions antiques en plein milieu du catalogue.
Enfin vient la période de l’abstraction où la ligne
droite s’impose comme un rassurant retour à l’or-
dre pour bannir peu à peu le thème de la nature.
Des frises aux motifs géométriques en bas-reliefs
ponctuent alors les pièces et des formes étagées
rappellent les préoccupations architecturales de
l’époque. De rares essais de cloisonnés, rappelant les
travaux des ateliers AMPHORA ou BOCH, viennent
souligner cette recherche permanente de nouveauté
en apposant sur des formes anciennes des frises
stylisées.
À cette palette de pièces décoratives vient s’opposer
pour mieux la compléter toute une série d’objets uti-
litaires qui offrent à la manufacture un éventail com-
plet de produits en grès. Si on peut aisément imagi-
ner que la réussite commerciale d’un grand vase Art
Nouveau devait représenter une grande fierté pour
René DENERT, on peut constater que, dès le début,
il s’attacha à appliquer ses talents d’artiste à des su-
jets beaucoup plus communs. Ainsi, la pièce n° 6 du
catalogue est déjà une salière, comme si la passion
créatrice de l’artiste avait été rapidement rattrapée
par des soucis qu’on qualifierait aujourd’hui double-
ment d’alimentaires. S’enchaînent ensuite, au milieu
des grands vases, les moutardiers et services à bière
et surtout les brocs et pichets qui sont des valeurs
sûres de tout atelier céramique. En tout cela, René
DENERT suivait les préoccupations des ateliers déjà
en activité en 1909 et en tant que chef d’entreprise
il comprit l’importance de ne pas sombrer dans une
production élitiste mais de toujours se rapprocher
de l’idéal de ‘l’art pour tous’. Ces pièces utilitaires
qui n’ont pas toujours une place de choix dans les
brocantes et les collections, retrouvent parfois leur
fonction première chez quelques amateurs inspirés.
Au milieu de ces pièces aux multiples influences se
déploie une vaste palette de formes classiques et
épurées. Elles offrent un écho à la seconde préoc-
cupation de René DENERT en privilégiant de larges
surfaces où peut s’exprimer tout son talent
d’émailleur. C’est en effet grâce à leurs couleurs que
les pièces de DENBAC sont si facilement identi-
fiables aujourd’hui parmi les innombrables objets
d’une brocante, comme un phare captivant allumé
aux yeux du collectionneur.
René DENERT ayant travaillé chez l’Hospied & Cie,
fournisseur en émaux des plus grands ateliers de
20
DenbacLES GRÈS FLAMMÉS DE VIERZON
EXPOSITION
D
ce début de siècle, on peut imaginer qu’il y prit
conscience de l’étonnante diversité des couleurs
disponibles sur catalogue et plus encore de l’infinie
combinaison de celles-ci entre elles par l’action du
‘grand-feu’. S’il n’en connaît pas forcément les secrets,
en 1909, il ne peut que constater le succès d’ateliers
à la réputation déjà bien établie : à Rambervillers par
exemple on mise une grande partie de la production
sur des émaux irisés et métallescents.
À Pierrefonds, dès 1912, on offre la possibilité de
commander des pièces aux cristallisations plus
ou moins élaborées aux riches aiguilles de givre.
De ces deux exemples une seule règle : la réussite
semble passer par l’élaboration d’une recette idéale,
à la fois originale et spectaculaire tout en restant
techniquement et économiquement maîtrisable.
Le titre d’un des catalogues industriels est d’ailleurs
assez troublant puisque la mention « DENBAC :
grès flammés et à reflets métalliques» n’est pas sans
rappeler les lustres si chers à Alphonse CYTHèRE.
Des premières heures de l’atelier nous sont ainsi
parvenues des pièces signées René DENERT ou
marquées du tampon à la tour qui offrent souvent
des couleurs très éloignées des futurs ‘standards’
de DENBAC. Elles témoignent de cette période
de recherche et de tâtonnement où l’empirisme
de la méthode est flagrant. Dans son four unique,
l’alchimiste semble avoir essayé toutes sortes de
combinaisons d’émaux, jouant avec les atmosphères
réductrices et oxydantes afin de trouver à la fois
une formule stable et des effets originaux. C’est par
exemple la condition sine qua non pour maîtriser
une couverte uniforme sur toutes les pièces d’un
même service. Il fallut certainement beaucoup de
temps et des centaines de pièces perdues avant
d’élaborer ces bruns caractéristiques ou bien ce
fameux ‘bleu Denbac’, une couverte satinée allant
du vert d’eau sur les cols pour se fondre en brun rosé
sur les pieds en passant par une multitude d’effets
nuancés. Une difficulté à décrire cet épiderme qui
est symptomatique du caractère unique de chaque
pièce : bien que la formulation chimique soit la
même, le mode d’application reste manuel. Quant
au caractère aléatoire de la cuisson sans calorimètre,
il finit d’écarter tout espoir de réaliser deux pièces
strictement identiques. Chaque collectionneur
sait par exemple qu’un vase a même deux faces
sensiblement différentes : malgré la disposition
savante des pièces à l’intérieur du four leur cuisson
est rarement homogène. Le côté tourné vers
l’alandier profite d’une chaleur plus forte et les
émaux fondent plus rapidement jusqu’à couler sur
le pied, bourrelet disgracieux systématiquement
meulé. Sur la face ‘froide’ les couleurs ont plus de
mal à fusionner et laissent parfois entrevoir les coups
de pinceaux de l’ouvrière jaspeuse. La découverte
d’une pièce de DENBAC dans une brocante offre
ainsi cette particularité de combiner à la fois une
forme cataloguée aisément identifiable et parfois
la surprise de couleurs originales, comme un savant
compromisentrel’œuvreuniquedel’artisteetlapièce
standardisée fabriquée à la chaîne. Grâce à sa large
palette chromatique, beaucoup de pièces de René
DENERTcôtoientaujourd’huietdemanièreheureuse
les œuvres contemporaines de C. GREBER ou
G.METENIER dans bien des vitrines d’amateurs
de grès.
Certains collectionneurs préfèrent les pièces sati-
nées aux couleurs veloutées, d’autres les couvertes
glacées aux longues coulées d’émaux contrastés.
Ils suivent en cela l’évolution des goûts de l’époque
sans qu’il soit possible de définir clairement une pé-
riode pour chaque type d’émaillage. On peut néan-
moins constater que les pièces de style Art Nouveau
font souvent l’objet de cristallisations onéreuses
sur des fonds mats alors que les modèles Art Déco
tendent à privilégier des émaux brillants unis. Mal-
gré leurs différences, toutes ces pièces cohabitent
souvent sur les étagères et dialoguent dans un kaléi-
doscope hétérogène dont la cohérence ne peut être
révélée que par la collection, comme un instantané
21
Office de Tourisme de Vierzon > Exposition Denbac > Catalogue d’exposition
DD
26
DenbacLES GRÈS FLAMMÉS DE VIERZON
EXPOSITION
DDDDDDD
VASE N°35
Quel thème animalier pourrait le plus symboliser l’Art
Nouveau si ce n’est celui de la libellule si chère à Gallé.
René DENERT l’utilise ici en véritable ponctuation d’un
vase somme toute classique. Le décor vient cette fois-ci
en applique et n’est pas sans rappeler les frises d’insectes
des vases de F. DECORCHEMONT. Il n’y a pas vraiment
de lien entre la forme et le décor et les libellules vien-
nent, comme une guirlande en bas-relief, ceinturer la
panse du vase qui n’est plus qu’un support à leur ronde.
C’est l’Art Déco qui pointe ici son style par l’utilisa-
tion d’un motif répétitif en frise. Mais l’inertie n’est pas
encore de mise : toute la prouesse artistique et techni-
que réside dans la juxtaposition des ailes qui rompt de
nouveau le plan de symétrie et crée ce mouvement
centrifuge qui anime la majorité des pièces de cette
période. Le spectateur est ainsi poussé à tourner
autour de la pièce et à suivre cette danse.
Les ailes formant des ponts, offrent un passage
aux émaux et une difficulté supplémentaire de
mise en œuvre : si le moule portait bien en creux
la forme du vase avec l’empreinte du corps des libellules,
les ailes par contre étaient produites à part puis collées
à la barbotine sur la pièce dans un deuxième temps.
On imagine alors le prix d’une telle œuvre, peut-être
moins spectaculaire que d’autres, mais beaucoup plus
longue à produire.
Quel thème animalier pourrait le plus symboliser l’Art
Nouveau si ce n’est celui de la libellule si chère à Gallé.
René DENERT l’utilise ici en véritable ponctuation d’un
vase somme toute classique. Le décor vient cette fois-ci
en applique et n’est pas sans rappeler les frises d’insectes
des vases de F. DECORCHEMONT. Il n’y a pas vraiment
de lien entre la forme et le décor et les libellules vien-
nent, comme une guirlande en bas-relief, ceinturer la
panse du vase qui n’est plus qu’un support à leur ronde.
C’est l’Art Déco qui pointe ici son style par l’utilisa-
tion d’un motif répétitif en frise. Mais l’inertie n’est pas
encore de mise : toute la prouesse artistique et techni-
que réside dans la juxtaposition des ailes qui rompt de
nouveau le plan de symétrie et crée ce mouvement
centrifuge qui anime la majorité des pièces de cette
période. Le spectateur est ainsi poussé à tourner
autour de la pièce et à suivre cette danse.
Les ailes formant des ponts, offrent un passage
aux émaux et une difficulté supplémentaire de
mise en œuvre : si le moule portait bien en creux
la forme du vase avec l’empreinte du corps des libellules,
les ailes par contre étaient produites à part puis collées
à la barbotine sur la pièce dans un deuxième temps.
On imagine alors le prix d’une telle œuvre, peut-être
moins spectaculaire que d’autres, mais beaucoup plus
27
1er
secret : notre matière première.
Le Berry constitue un environnement sain et protégé,
idéal à l’épanouissement de noyers de caractère.
Dun-sur-Auron est devenue, par la force des siècles,
la capitale gastronomique de la noix en Berry.
2e
secret : l’alliance de la tradition et de la modernité.
Nous avons conservé les méthodes ancestrales de
production tout en nous dotant de moyens techniques
perfectionnés et sécuritaires.
Nous répondons aux exigences HACCP.
3e
secret : adaptabilité et disponibilité.
Nous nous faisons un devoir d’être au plus près
de votre demande. Diverses gammes vous sont proposées
pour répondre au mieux aux papilles les plus aguerries.
En plus d’être savoureuse, l’huile de noix se singularise également sur le plan diététique.
Du fruit oléagineux dont elle provient, elle garde les valeurs nutritives et énergétiques :
lipides, fibres, vitamines et sels minéraux. Les études démontrent que la consommation
régulière de noix, riches en fibres mais aussi en graisses poly-insaturées, diminue
sensiblement le risque de maladies cardiovasculaires et de cancer. L’action préventive de
ces huiles ne s’arrête pas là. Elles agissent aussi sur le mauvais cholestérol (LDL), sur le
système nerveux, sur la fluidification du sang ainsi que contre le vieillissement des cellules.
Leur principal atout : elles sont riches en oméga 3 tandis que nos habitudes contemporaines
leur privilégient trop les oméga 6. Ces deux acides gras sont pourtant tout aussi essentiels
l’un que l’autre pour notre organisme qui ne les produit pas. Ainsi, avec 1,5 à 3 grammes
par jour de nos huiles, vos apports journaliers seront rééquilibrés.
Nos secrets
de fabrication
Votre alliée santé
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65 23 12
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Les acides gras dans les principales
huiles végétales (%)
Les acides gras dans les principales
huiles végétales (%)
Acides poly-insaturés
Oméga 3 Acide oléique
Acide gras saturéOméga 6
Nos secrets
de fabrication
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Quelques gouttes de nos huiles suffiront pour mettre
en valeur vos recettes. De par son goût très prononcé,
l’huile de noix est en effet excellente pour apporter
richesse et caractère aux mets les plus simples comme
aux plus compliqués.
En entrée, ses notes amères se marient à la perfection
avec vos endives, gésiers et autres crudités en salade.
Pour vos plats de résistance, appliquez le secret des
grands cuisiniers : un mince filet de cette “huile de goût”
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leur succès auprès de vos convives.
Pensez également à elle pour vos desserts.
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Pays de Valençay en Berry > Identité visuelle > Site Web
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Cap Mystère > Identité visuelle - Territoire de Communication - Site web
Je suis une ville fondée il y a plus de 2000 ans qui aime les Jeux Olympiques au point de les
avoir organisé plus de trois fois.Je suis la cité moderne incontournable de la mode et de la finance.
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toutes les cultures du monde. Je fais danser et vibrer les nightclubbers au cœur de mes nuits...
Est-cequejesuisvotreprochaine...
Et si vous partiez vers l’inconnu avec nous ?

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  • 2. Madame, Monsieur Laissez-moi vous présenter mon portfolio de créatif avec quelques réalisations de communication qui ont traversé deux siècles. Créatif polyvalent, aussi à l’aise dans la conception-rédaction que dans le graphisme, curieux de nature, j’aime apporter de la valeur ajoutée créative et élaborer des concepts perti- nents qui se démarquent. à travers mon expérience professionnelle, j’ai pu travailler en collaboration avec des agences sur budgets dans des secteurs très diversifiés : institutionnels, industriels, associatifs... Des réalisations, mais aussi, des projets non retenus, qui ont de l’importance pour moi et que je suis fier de montrer. Des travaux qui reflètent ma personnalité créative et l’envie de vous découvrir à mon tour pour travailler ensemble... Jean-MarieDubettier Créatif/Consultant cLe BOOK +d’écoute PhotoThierryMartrou-0642324834-www.thierrymartrou.fr
  • 3. +de Formation : Niveau Bac+5 - Grandes écoles Titulaire d’un D.N.S.E.P en communication visuelle et audiovisuelle - ENBA Bordeaux 1984 Parcours professionnel : 2015 - NEWZEO - BOURGES/BORDEAUX Fondateur - Consultant et Directeur création 2000 > 2014 - CORTEX Communication - BOURGES Directeur création - Responsable de communication 1998 > 2000 - B 52 Design - BORDEAUX Directeur artistique 1994 > 1998 - Kéops Concept - BOURGES Directeur artistique - Responsable de studio 1992 > 1993 - Francom - BORDEAUX Directeur artistique - Responsable de studio 1990 > 1991 - Paco - ANNECY Directeur Artistique Junior 1985 > 1990 - CRéATIF FREE LANCE BORDEAUX - PUBLICis/Gémap/Convergences Plus de 25 ans de projets réalisés pour des annonceurs nationaux et régionaux : CERFRANCE - EDF - AD Poids-Lourds - Gîtes de France - France Fermetures - seco tools - Groupe Bardinet - Rhum Dillon - Groupe Maxiam - Chateau d’Ax - Ambia - Crédit Agricole de Haute-Savoie - Fiat - Ville de bourges - conseil général du cher - communauté de commune de vierzon - Région centre - gdf aquitaine - carrefour - intermarché... De nombreuses compétences professionnelles : - Compétences en consulting : Analyse et audit de communication et force de proposition - Conseil en stratégie de communication et de marques - Conception graphique et rédactionnelle - Créatif polyvalent en print, web, multimédia et digital - Compétences en direction de studio (gestion, animation d’équipe, planning...) Jean-MarieDubettier Créatif/Consultant cLe BOOK PhotoThierryMartrou-0642324834-www.thierrymartrou.fr
  • 4. Conseil général du Cher > Affiche concours d’attelage Pôle du Cheval et de l’Âne de Lignères cLe BOOK Conseil général du Cher > Projets dépliant journées départementales du patrimoine
  • 5. Conseil général du Cher > Exposition Ateliers du Ciel OUVERTURE LE 25 OCTOBRE Musée de la Résistance et de la Déportation du Cher Le devoir de mémoire, le droit à l’histoire Site des Archives départementales du Cher Rue Heurtault de Lamerville 18000 BOURGES Du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30 www.resistance-deportation18.fr 0248697080Créditphoto:Caféine-ThierryMartrou,ArchivesDépartementalesduCher Affiche musée-120x176-générique.indd 1 7/10/10 16:32:58 Pour le découvrir le port du casque ne sera pas obligatoire LE 25 OCTOBRE Musée de la Résistance et de la Déportation du Cher Le devoir de mémoire, le droit à l’histoire 0248697080Créditphoto:Caféine-ThierryMartrou Ouvert du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30 entrée libre www.cg18.frSite des Archives Départementales du Cher Rue Heurtault de Lamerville - 18000 BOURGES Découvrez les derniers produits high-tech LE 25 OCTOBRE Musée de la Résistance et de la Déportation du Cher Le devoir de mémoire, le droit à l’histoire 0248697080Créditphoto:Caféine-ThierryMartrou Ouvert du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30 entrée libre www.cg18.frSite des Archives Départementales du Cher Rue Heurtault de Lamerville - 18000 BOURGES Pas besoin de laissez-passer pour découvrir un nouveau musée LE 25 OCTOBRE Musée de la Résistance et de la Déportation du Cher Le devoir de mémoire, le droit à l’histoire 0248697080Créditphoto:ArchivesDépartementalesduCher Ouvert du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30 entrée libre www.cg18.frSite des Archives Départementales du Cher Rue Heurtault de Lamerville - 18000 BOURGES Conseil général du Cher > Affiches Musée de la Résistance cLe BOOK
  • 6. cLe BOOK Conseil général du Cher > Projet Solidaires du Sport Conseil général de l’Indre > Projet affiche Pass’Sport Culture
  • 7. Bureau Interprofessionnel des Vins du Centre-Loire > Campagne de communication cLe BOOK
  • 8. Au coureur des Bois > Magasin de vêtements et produits de chasse > Projet site web cLe BOOK
  • 9. Tartine > Restauration Fast et Street Food > Affiches et Identité Visuelle cLe BOOK
  • 10. Musée de la Bête du Gévaudan > Projet de communication et de territoire de marque cLe BOOK
  • 11. Meeting International d’Hydravions > Projet d’affiche événementielle cLe BOOK
  • 12. Musée Maison Jour de Fête > Communication - édition - Site web cLe BOOK
  • 13. Musée des Vampires > Projet de communication et d’affiches cLe BOOK
  • 14. Musée insolite de Cabrerets > Projet d’affiche Musée de l’uniforme > Projet d’affiche cLe BOOK
  • 15. Restaurant Une Faim de Loup > Communication cLe BOOK
  • 16. Autolibre.fr > Identité Visuelle - Communication - édition - Web cLe BOOK
  • 17. La Boîte à T > Identité Visuelle - Communication - Packaging cLe BOOK
  • 18. Tonnellerie Boutes > Projet de publication numérique pour tablette I-Pad cLe BOOK
  • 19. Muséum de Bourges > Projets d’affiches cLe BOOK
  • 20. us sommes spécialisés dans la tanchéité et la mise en conformité fiabilité de nos produits, la qualité du ect des délais et la compétitivité de ons une relation de confiance avec comme à chaque projets... Avec son bureau d’étude performant et son équipe d’intervention réactive, SAREPS France vous apporte la solution la plus fiable et compétitive, adaptée à vos besoins... me accompagnement de ojets de rénovation... Spécialistes Solutions adaptées A votre Service... Nous sommes à votre disposition pour étudier l’état de votre piscine, évaluer le budget d’intervention et exécuter les travaux d’étanchéité au moment le moins préjudiciable pour les usagers S comme par de nombreuses municipalités, centres de soins thalasso, thermes... Système adopté Nos équipes ont traité à ce jour de 300 000 m2 de piscines et bassins dans toute la France... Contactez-nous 02 38 46 17 47 comme sur un spécialiste en rénovation de bassins et de piscines... S’appuyer 1989 expert SyStème depuiS É T A N C H É I T É L I Q U I D E - I N J E C T I O N D E R É S I N E - J O I N T S S P É C I A U X TRAVAUX SPÉCIAUX RÉSINES Sareps France > Mailing Marketing Opérationnel cLe BOOK
  • 21. 18 BéTAIL à LA pâTURE Chevaux de Camargue, moutons solognots, vaches de race Casta (origine Ariège) et Salers entretiennent les prairies: sans eux, la friche serait vite là. Rustiques, parfois escortées de hérons gardes-bœufs, ces bêtes domestiques passent une bonne partie de l’année dehors, mangent un peu de tout, y compris joncs et bruyères, délaissant toutefois les buissons, trop ligneux à leur goût… lesquels sont mécaniquement broyés pour qu’ils ne se propagent pas. En maintenant dégagée la frange des étangs, elles font le bonheur de certains batraciens, grenouilles, crapauds, qui aiment se reproduire en ces lieux mêlés d’eau et de terre. En bref, elles sont là, non pour produire de la viande – tel n’est pas l’objectif premier - mais, tout simplement, pour maintenir ouverts des milieux qui l’ont toujours été et doivent le rester… pour la biodiversité. Pie-grièche écorcheur Lanius collurio Elle apprécie les prairies pâturées ainsi que les jeunes friches. Près des vaches, elle se nourrit d’insectes (grillons, sauterelles…). Son nom « écorcheur » vient du fait qu’elle empale ses proies pour les mettre en réserve sur les buissons d’épines… Sa présence témoigne de la diversité des milieux et de l’entomofaune*: en quelque sorte, elle est comme une sentinelle qui, de ces derniers, indique qualité et abondance. Oiseau d’origine méditerra- néenne, présent en Brenne de- puis1992.Désormaisabondant, vous pouvez le voir auprès des vaches, auxquelles il rend bien service: car il se nourrit des insectes qui les taquinent et les démangent… Héron gardeboeufs Bubulcus ibis > réServe natureLLe nationaLe de chérine saiNt-micheL-eN-BreNNe Crapaud calamite Bufo calamita Court sur pattes, il se reconnaît à sa ligne vertébrale jaune qui traverse son dos. À la fin de l’hiver, il délivre à la nuit son chant puissant qui s’entend loin à la ronde. Il se reproduit dans les mares et étangs peu profonds, ce qui explique sa relative abondance en Brenne. Il se nourrit de vers de terre, d’insectes et de limaces. Oiseau d’origine méditerra- néenne, présent en Brenne de- puis1992.Désormaisabondant, vous pouvez le voir auprès des vaches, auxquelles il rend : car il se nourrit des insectes qui les taquinent et les démangent… Crapaud calamite Court sur pattes, il se reconnaît à sa ligne vertébrale jaune qui traverse son dos. À la fin de l’hiver, il délivre à la nuit son chant puissant qui s’entend loin à la ronde. Il se reproduit dans les mares et étangs peu profonds, ce qui explique sa relative abondance en Brenne. Il se nourrit de vers de terre, d’insectes et de limaces. SITE 1 UNE pISCICULTURE ExTENSIvE Ici, la pêche se veut synonyme de biodiversité: le tonnage intéresse moins que les espèces flirtant avec l’eau, nénuphars, oiseaux, amphibiens et minuscules insectes parfois menacés. Engrais et herbicides sont totalement proscrits, le poisson prié de se débrouiller avec les herbiers du fond. Ce qui n’empêche pas la vidange annuelle de l’étang, sa pêche puis son empoissonnement (gardons et tanches, essentiellement), sa mise en assec périodique aussi, comme le veut la tradition en Brenne. 19 Des tourbières remarquables Le Bois de Las est le joyau de la Réserve. Il mêle arbres et points d’eau – ce sont d’anciennes marnières et des saulaies tourbeuses signant l’humus acide, les sols gorgés d’eau et la tourbe. Les tourbières remontent à l’époque gauloise ainsi que l’attestent des recherches récentes. Très rares en France, elles sont listées habitat protégé au niveau européen. Elles abritent des plantes rares comme la fougère palustre, l’hottonie des marais et le bouleau pubescent. Saulaie tourbeuse Hottonie des marais Hottonia palustris LAISSER fAIRE LA NATURE Sur la réserve, on agit ou… on ne fait rien. Ainsi, le Bois de Las, déjà signalé sur la carte de Cassini (années 1770). Il n’a jamais été défriché. Les arbres tombent, le bois pourrit lente- ment et c’est tant mieux pour le monde de la miniature. Là, dans ce milieu inchangé depuis des siècles, se cachent des my- riades d’insectes peu connus, grand capricorne et cétoines divers, par exemple. mÉzières-eN-BreNNe > BeLLeBouche 30 DES SAULES ET DES OISEAUx Hérons pourprés et grandes Aigrettes: ces ardéidés* fréquentent volontiers l’étang de Bellebouche. Les premiers s’observent au printemps lorsqu’ils investissent les saules pour nicher: pas moins de 25 couples en 2008, soit 10 % de la population brennouse! Ensemble, ils forment une belle colonie d’intérêt régional. Quelques passereaux furtifs les accompagnent: rousserolles, phragmites des joncs qui jettent de petits cris depuis leurs bases végétales. Apparue en Brenne voici plus de 20 ans (elle est originaire de l’Europe de l’Est), la grande Aigrette s’y multiplie: l’hiver, nous la voyons ici et là, investir prairies et champs labourés. Elle fréquente les étangs en vidange, marchant lentement dans l’eau pour capturer les poissons dont elle se nourrit; ou bien restant de longs moments sans bouger – elle guette alors sa proie. Quant au héron cendré, il s’observe toute l’année. Il voisine alors avec des canards migrateurs, nageant sur la masse liquide de l’étang. Héron cendré Ardea cinerea Héron pourpré Ardea purpurea grande Aigrette Casmerodius albus voisine alors avec des canards migrateurs, nageant SITE 2 31 EN BRENNE, CARpES ET NéNUphARS Tous deux font partie de l’étang, voire de son imaginaire: d’un côté, la carpe productive et sa vie au cœur des herbiers aquatiques, de l’autre, les nénuphars, jaune et blanc, joliment posés sur l’eau. Mais ils suivent une courbe inverse: la première, produite à des fins économiques, les seconds, amoindris par des années d’interventions ciblées… sur la production de la précédente. DES NéNUphARS EN pERDITION « Du haut des monticules, nous admirions les grands horizons… Les brumes du matin, les vapeurs confuses du soir. Le soleil se levait sur les marécages semés de joncs et de nénuphars ou se couchait dans de grands chênes… ». Lettre de Jules de Vorys à Charles de Lesseps, janvier 1875. Vision révolue. Un peu partout, le jaune et surtout le blanc de l’étang s’effacent: en Brenne, les nénuphars se font rares, éliminés par deux décennies (1980 et 1990) de faucardage et d’utilisation d’herbicides, jetés dans l’eau pour que les poissons grossissent vite et bien. S’ajoutent les méfaits du ragondin et de son compère, le rat musqué, friands de ces plantes aquatiques. L’étang de Bellebouche, l’un des plus grands de Brenne, reste clé pour ces deux espèces de nénuphars. production de la précédente. CarpeCyprinus Carpio L’histoire de la carpe en Brenne n’est pas très ancienne: elle remonte au Moyen-Âge, lorsque moines et seigneurs laïcs la font venir du Danube, sa région d’origine. Pour elle, ils font creuser des étangs, plus rentables que des champs de céréales, d’autant qu’ils permettent en sus le drainage des parcelles voisines, décidément trop humides. Par la suite, elle donna lieu à une véritable exploitation économique. Nénuphar blancNymphaea alba Grande plante aquatique, solidement enracinée. Au printemps, ses larges feuilles en forme de cœur s’étalent à la surface de l’eau. Fleur à plus de 20 pétales et nombreuses étamines jaunes. Nénuphar jauneNuphar lutea Feuilles peu différentes mais fleurs jaunes. Plus commun. Le h tre Le hêtre a besoin d’eau qu’il va prendre dans un sol bien drainé (il craint les zones trop mouillées) et dans les airs (forte humidité atmosphé- rique); jeune, il recherche l’ombrage des autres arbres – il n’aime pas le soleil – mais adulte, en futaie, il crée une ombre puissante qui déplaît aux autres essences. Ses bourgeons débourrent tardivement (fin avril). Écorce grise et lisse, feuilles ovales à bord entier, légèrement velues. Les fruits sont des faînes (cupules* li- gneuses) dont on tirait autrefois de l’huile domestique. Pour ne pas confondre ses feuilles avec celles du charme, il suffit de se rappeler que « le charme d’Adam (à dents), c’est d’être (Hêtre) à poils ». > entre Brenne et BoiSchaut Sud La ForÊt domaNiaLe de chÂteaurouX 60 DANS LA fORêT, UN pEU DE TOUT… La forêt de Châteauroux est loin d’être homogène! «… Dans le gazon taché du rose des bruyères, Surgissent, çà et là, des ajoncs et des pierres… Nul horizon. Le long de cette sente étroite, Une futaie à gauche, un haut taillis à droite… Des hêtres chevelus se dressent, en un groupe, Des arbres épargnés à la dernière coupe… » Henri de Régnier. En forêt, premiers poèmes, 1899. Certes, la forêt se compose de grands arbres (chênes et hêtre, notamment), traités en futaie pour produire de beaux troncs, mais aussi de plus modestes taillis, des landes qui se posent sur les substrats plus pauvres, acides et imperméables. Sur ces trouées disposées ici ou là, ressortent, de fait, des touffes de bruyères roses, d’ajoncs jaunes, de bouleaux blancs malingres et de molinie blonde, petite graminée aux racines serrées qui empêchent les glands de germer. Des essences variées Les essences d’arbres sont nombreuses: chêne sessile et chêne pédonculé, hêtre (tous deux arbres de futaie), charme, frêne, pin sylvestre, alisier, cormier, merisier; mais aussi des « bois blancs » (bouleau, tremble…) de moindre valeur marchande. Alisier torminal Sorbus torminalis Pin sylvestre Pinus sylvestris H tre commun Fagus sylvatica Charme commun Carpinus betulus Cormier Sorbus domestica Ch ne sessile Quercus petraea H commun Fagus sylvatica SITE 7 Cerf élaphe Cervus elaphus DES ESpèCES ANIMALES à fOISON Outre les espèces souvent minuscules – tritons et libellules, cistude d’Europe, salamandre tachetée, par exemple -, qui se lient à l’eau des étangs, des mares et des fossés, la forêt abrite ses grands animaux bien connus, sangliers, chevreuils, blaireaux, chats sauvages, cerfs… Sait-on que ces derniers ne sont apparus qu’en 1954, au cours d’un premier lâcher? pLANTES ET SAISONS Au printemps, entre ombre et soleil, les fleurs sortent leurs pétales colorés: asphodèle blanc, jacinthe bleue, ficaire jaune, anémone, elles profitent à plein de la lumière, immiscée entre les fines branches pas encore feuillées des grands arbres; l’été, ombre et sécheresse sont peu propices au sous-bois – il se signale alors par sa pauvreté végétale. L’automne, triomphent les chaudes couleurs de l’alisier flamboyant, de la fougère rousse et du champignon qui pointe sous les feuilles mortes. Enfin, l’hiver fait crisser les feuilles mortes sous les pas. C’est alors que, dans le gris végétal ambiant, ressort le vert éternel du houx, du fragon et de mousses mélangées; mais aussi, le clair des lichens collés sur les troncs plus sombres. H tre commun Fagus sylvatica Chevreuil Capreolus capreolus Blaireau Meles meles Anémone des bois Anemone nemorosa Ficaire fausse-renoncule Ranunculus ficaria Asphodèle Blanc Asphodelus albus Ramaire p le Ramaria pallida Fougère aigle Pteridium aquilinum 61 Conseil général de l’Indre > Guide ENS cLe BOOK
  • 22. cLe BOOK DenbacLES GRÈS FLAMMÉS DE VIERZON EXPOSITION Si les mots céramique et poterie désignent des objets de terre cuite, ils ont, dans l’usage, des différences. Poterie vient du latin potum, il indique l’usage ; céramique est le nom grec keramos ou keramicos, qui renvoie à la corne des animaux, matière et forme des premiers vases à boire. Céramique est introduit en français bien plus tardivement, en 1751. Aujourd’hui céramique est un nom générique qui recouvre l’ensemble des productions en argile cuite et des techniques ; poterie est le plus souvent utilisé pour les objets tournés et/ou artisanaux. Le grès est une argile naturelle particulière qui cuit à haute température, entre 1 250° C et 1 350° C et permet d’obtenirdesobjetsvitrifiés,imperméables,opaques,solides, blancs ou colorés. Des gisements sont exploités, depuis le XVème siècle, entre Argent-sur-Sauldre et Saint-Amand- en-Puisaye. La porcelaine est une pâte composée, utilisée en France depuis le XVIIIème , cuisant également à haute température, jusqu’à 1 400° C. Des pâtes intermédiaires porcelaine-grès peuvent être composées. L’utilisation du terme flammé est suffisamment vaste et peu précise depuis le milieu du XIXème siècle pour recouvrir différents types de céramiques de hautes et basses températures. Le flammé dans une acceptation large s’applique aux effets de matières révélés par la cuisson obtenus grâce aux émaux, ce qui n’indique rien de leur composition ou de leur mode d’application. À l’origine du terme, ce sont les porcelaines chinoises qui les premières ont présenté ces effets que les Européens ont cherché à copier. La couverte flambée (traduction de Yao-pien : transmutation) fut très en vogue au XVIIIème . Ellenefutpasdueauhasardmaisàlacompositiondel’émail etauxvariationsducuivrequipermettent d’obtenirdesco- lorations veinées, changeantes, du rouge au bleu, au violet ouauvert,allantjusqu’àlamétallisation.Lesnuancesvarient suivantl’angledevueetlalumière. Lesémauxmatsnereflè- tent pas la lumière et leurs colorations en sont plus visibles. Au-delà de l’unique recherche d’un rouge et de ses variations, qui motivèrent nombre de céramistes fran- çais dans le dernier quart du XIXème siècle, « on désigne 6 Photographie de l’atelier d’émaillage Collection particulière NOTION DE GRÈS FLAMMÉS PAR NICOLE CRESTOU D sous le nom de flammés, ou flambés, des céramiques cuites en pleine flamme et sur lesquelles le feu a produit des tons variés. En langage technique on dit que l’oxyde métallique a subi des transmutations.» Interpréter le flammé comme « les traces de feu restant visibles sur le vernis des pièces après cuisson » est certainement une image plus qu’une réalité. Les porcelaines n’étaient pas cuites en pleine flamme mais en gazette. Cependant certaines variations de la couleur peuvent laisser imaginerquedes«languesdefeuontléchélevasependant sacuisson».Àpriori,leflamméoffreuneffetquiestunique, le plus souvent considéré comme un effet du hasard dû à la cuisson au bois, au charbon ou au gaz. En effet, suivant leur composition certains émaux sont extrêmement sensibles aux variations d’épaisseur, de température et d’atmosphère decuisson,auxplacementsdanslefouretauxsuperpositions. Ainsi une pièce entièrement émaillée de la même manière peut présenter des variations colorées suivant la façon dont a été menée la cuisson et la position de la pièce dans le four. Une cuisson oxydante apportera des atomes d’oxygène à la pâte et à la glaçure alors qu’une période de réduction leur en retirera, créant des colorations différentes. Un émail contenant de l’oxyde de cuivre, sensible à ces variations, deviendra rouge pour les parties réduites, bleuté ou vert pour les parties oxydées. Les pièces se ressemblent donc mais ne sont pas complètement identiques. Les nuances sont encore multipliées par les superpo- sitions d’émaux qui entraînent souvent des coulures développant alors de nouvelles variations colorées. Les reliefs des parois accrochent les émaux et suscitent ainsi des différences d’épaisseur qui génèrent des coulures. Cependant on ne peut, dans une production industrielle, multiplier les épaisseurs ou le nombre d’émaux superpo- sés. D’une part, les émaux en surépaisseur tomberaient et d’autre part, si les coulures arrivent sur la plaque d’enfour- nement, elles y accrochent la pièce qui risque d’être cassée au défournement. Il faut alors enfourner sur boulettes ou supports, et meuler au défournement le surplus d‘émail. En général, sur les pièces de Denbac, un premier émail, peu fusible, recouvre la pièce et un second est seulement posé sur le haut. La superposition de ces deux couleurs crée ainsi des nuances et les éventuelles coulures peuvent se déve- lopper sur la hauteur de la pièce et s’arrêter avant le pied. Les reliefs développent ces effets. La pose et l’épaisseur des émaux sont donc deux éléments importants à maîtriser. La première couche fine, recouvrant toute la pièce, peut être posée par trempage, de manière homogène ; la seconde plus locale, plus épaisse, au pinceau, à la poire, à la louche ou par trempé. Les variations sont également fonction de la densité de l’émail et du tour de main de la personne le posant. Tous ces facteurs, dans une certaine liberté de fabrication, permettent avec peu d’émaux de multiplier les effets et variations. Elles valorisent lespiècesenlesdifférentiantetenlestransformantenpièces uniques, ce qui ajoute à leur valeur. Les céramiques Denbac sont entièrement recouvertes d’émail. La pâte porcelaine au début est devenue grès porcelainique. Moins blanche que la porcelaine mais plus que le grès, la couleur claire de la pâte rend plus lumineux les émaux. Cette pâte a donc les avantages plastiques du grès qui facilitent le façonnage et le coulage par rapport à une porcelaine pure qui, entre autre, réduit beaucoup, et n’a pas les inconvénients de sa couleur. Les émaux sont mats, satinés ou lustrés et suivent en cela la mode de l’époque. Certains émaux apportent des cristallisa- tions, d’autres sont proches des jaspés, et ne sont donc pas à priori des flammés. Les oxydes métalliques, le cuivre, le fer, le rutile, le nickel… permettent d’obtenir les variations colorées et des reflets métalliques. Le flammé est donc un genre de «décor» très en vogue en Europe à la fin du XIXème et dans la première moitié du XXème siècle. D’une recherche artistique pointue sur porcelaine, il est devenu une mode et un succès commercial. Il a touché tous lesdomainescéramiquesetaétéimitéenbassetempérature. Le succès des « grès artistiques du Berry, grès flammés à reflets métalliques » n’est sans doute pas dû aux seuls émaux, mais à l’accord volume, couleur, matière, ainsi qu’à la grande variété des modèles, bien dessinés, en accord avec l’état d’esprit artistique de l’époque. D 7 Pièces non émaillées Collection Alexandre HOFFMANN Assiette avec des essais de cuisson d’émaux Collection J.-P. SOULON DD24 VASE N°10 Cette pièce qui a eu les honneurs de l’affiche de l’exposition de 1990 est certainement l’une des œuvres les plus connues de René DENERT. Ce modèle frappe si clairement l’imagination par son style qu’on le nomme parfois « vase Guimard », consécration inutile qui en dit pourtant long sur le succès de cette œuvre tirée à de nombreux exemplaires. De l’Art Nouveau il a le style et l’esprit. La forme primitive sous-jacente est directement issue du tour d’un potier mais la force centrifuge créatrice semble s’être trans- mise au décor lui-même, conférant à l’œuvre à la fois un dangereux déséquilibre et un dynamisme en harmonie avec son thème végétal. En brisant la rassurante symétrie des vases académiques, René DENERT prend ici le parti du mouvement, de la vie elle-même. A-t-on jamais vu un vase danser ? Celui-ci nous dessine une sensuelle ara- besque que n’aurait pas reniée «la Loïe Fuller». Le décor ne vient pas en applique mais émerge de la matière pour participer au rythme de la pièce. La forme qui va en s’élar- gissant vers le haut pourrait rappeler un corps dont les bras viennent s’appuyer sur les hanches. Les anses se fon- dent en un motif végétal sans qu’on puisse dire s’il s’agit de feuilles ou d’algues, puis viennent s’abandonner le long du vase, comme pour mieux retourner à la matière dont elles ont jailli. Un solide pied, très terrestre, est là pour conférer à l’ensemble une stabilité pratique et freiner la descente des émaux. Le thème aux reflets aquatiques est ici magnifié par une couverte marine aux efflorescences métalliques : des cristallisations en forme d’aiguilles qui rappellent les couvertes d’Émile BOUILLON qui feront le succès des grès de Pierrefonds 3 ans plus tard : un travail d’émaillage typique des recherches de René DENERT au début de sa manufacture. ZOOM SUR QUELQUES PIÈCES DenbacLES GRÈS FLAMMÉS DE VIERZON EXPOSITION 25 ZOOM SUR QUELQUES PIÈCES D pièces uniques dont les formes audacieuses sem- blent défier toute logique mercantile. Pour le reste, il faut bien l’avouer, faire de l’Art Nouveau en 1909 ne relevait plus de la nouveauté ! La voie étant ouverte depuis plus de 10 ans, cela représentait pour René DENERT à la fois la sécurité commerciale d’un style porteur mais également toute la difficulté de se démarquer dans un marché dense sans tomber dans le piège de l’extravagance. C’est ainsi tout son talent d’avoir su glisser d’un style à l’autre par des transitions subtiles qui font encore aujourd’hui hésiter pour certaines pièces entre Art Nouveau et Art Déco. Là où d’autres répondaient à la même époque à cette demande par la surenchère facile de motifs floraux ou d’entrelacs abstraits, René DENERT semble avoir préféré une voie consensuelle où les angles et les formes géométriques viennent peu à peu, et de manière subtile, épouser et enca- drer les courbes organiques, comme une réponse tempérée aux mouvements réactionnaires apparus dès 1910. Il faut attendre de passer les n° 300 du catalogue pour voir se développer des formes pu- rement inspirées des Arts Décoratifs et abandon- ner définitivement les drapés et autres effets de vagues. Les formes se simplifient alors et certaines pièces s’ornent de motifs figuratifs aux thèmes flo- raux ou animaliers. Plus loin dans le catalogue, des vases côtelés, annelés ou incisés de motifs répétitifs offrent à leur tour un écho à la mode coloniale et semblent inspirés de formes africaines ou asiatiques. Deux grands cratères viennent même rappeler les productions antiques en plein milieu du catalogue. Enfin vient la période de l’abstraction où la ligne droite s’impose comme un rassurant retour à l’or- dre pour bannir peu à peu le thème de la nature. Des frises aux motifs géométriques en bas-reliefs ponctuent alors les pièces et des formes étagées rappellent les préoccupations architecturales de l’époque. De rares essais de cloisonnés, rappelant les travaux des ateliers AMPHORA ou BOCH, viennent souligner cette recherche permanente de nouveauté en apposant sur des formes anciennes des frises stylisées. À cette palette de pièces décoratives vient s’opposer pour mieux la compléter toute une série d’objets uti- litaires qui offrent à la manufacture un éventail com- plet de produits en grès. Si on peut aisément imagi- ner que la réussite commerciale d’un grand vase Art Nouveau devait représenter une grande fierté pour René DENERT, on peut constater que, dès le début, il s’attacha à appliquer ses talents d’artiste à des su- jets beaucoup plus communs. Ainsi, la pièce n° 6 du catalogue est déjà une salière, comme si la passion créatrice de l’artiste avait été rapidement rattrapée par des soucis qu’on qualifierait aujourd’hui double- ment d’alimentaires. S’enchaînent ensuite, au milieu des grands vases, les moutardiers et services à bière et surtout les brocs et pichets qui sont des valeurs sûres de tout atelier céramique. En tout cela, René DENERT suivait les préoccupations des ateliers déjà en activité en 1909 et en tant que chef d’entreprise il comprit l’importance de ne pas sombrer dans une production élitiste mais de toujours se rapprocher de l’idéal de ‘l’art pour tous’. Ces pièces utilitaires qui n’ont pas toujours une place de choix dans les brocantes et les collections, retrouvent parfois leur fonction première chez quelques amateurs inspirés. Au milieu de ces pièces aux multiples influences se déploie une vaste palette de formes classiques et épurées. Elles offrent un écho à la seconde préoc- cupation de René DENERT en privilégiant de larges surfaces où peut s’exprimer tout son talent d’émailleur. C’est en effet grâce à leurs couleurs que les pièces de DENBAC sont si facilement identi- fiables aujourd’hui parmi les innombrables objets d’une brocante, comme un phare captivant allumé aux yeux du collectionneur. René DENERT ayant travaillé chez l’Hospied & Cie, fournisseur en émaux des plus grands ateliers de 20 DenbacLES GRÈS FLAMMÉS DE VIERZON EXPOSITION D ce début de siècle, on peut imaginer qu’il y prit conscience de l’étonnante diversité des couleurs disponibles sur catalogue et plus encore de l’infinie combinaison de celles-ci entre elles par l’action du ‘grand-feu’. S’il n’en connaît pas forcément les secrets, en 1909, il ne peut que constater le succès d’ateliers à la réputation déjà bien établie : à Rambervillers par exemple on mise une grande partie de la production sur des émaux irisés et métallescents. À Pierrefonds, dès 1912, on offre la possibilité de commander des pièces aux cristallisations plus ou moins élaborées aux riches aiguilles de givre. De ces deux exemples une seule règle : la réussite semble passer par l’élaboration d’une recette idéale, à la fois originale et spectaculaire tout en restant techniquement et économiquement maîtrisable. Le titre d’un des catalogues industriels est d’ailleurs assez troublant puisque la mention « DENBAC : grès flammés et à reflets métalliques» n’est pas sans rappeler les lustres si chers à Alphonse CYTHèRE. Des premières heures de l’atelier nous sont ainsi parvenues des pièces signées René DENERT ou marquées du tampon à la tour qui offrent souvent des couleurs très éloignées des futurs ‘standards’ de DENBAC. Elles témoignent de cette période de recherche et de tâtonnement où l’empirisme de la méthode est flagrant. Dans son four unique, l’alchimiste semble avoir essayé toutes sortes de combinaisons d’émaux, jouant avec les atmosphères réductrices et oxydantes afin de trouver à la fois une formule stable et des effets originaux. C’est par exemple la condition sine qua non pour maîtriser une couverte uniforme sur toutes les pièces d’un même service. Il fallut certainement beaucoup de temps et des centaines de pièces perdues avant d’élaborer ces bruns caractéristiques ou bien ce fameux ‘bleu Denbac’, une couverte satinée allant du vert d’eau sur les cols pour se fondre en brun rosé sur les pieds en passant par une multitude d’effets nuancés. Une difficulté à décrire cet épiderme qui est symptomatique du caractère unique de chaque pièce : bien que la formulation chimique soit la même, le mode d’application reste manuel. Quant au caractère aléatoire de la cuisson sans calorimètre, il finit d’écarter tout espoir de réaliser deux pièces strictement identiques. Chaque collectionneur sait par exemple qu’un vase a même deux faces sensiblement différentes : malgré la disposition savante des pièces à l’intérieur du four leur cuisson est rarement homogène. Le côté tourné vers l’alandier profite d’une chaleur plus forte et les émaux fondent plus rapidement jusqu’à couler sur le pied, bourrelet disgracieux systématiquement meulé. Sur la face ‘froide’ les couleurs ont plus de mal à fusionner et laissent parfois entrevoir les coups de pinceaux de l’ouvrière jaspeuse. La découverte d’une pièce de DENBAC dans une brocante offre ainsi cette particularité de combiner à la fois une forme cataloguée aisément identifiable et parfois la surprise de couleurs originales, comme un savant compromisentrel’œuvreuniquedel’artisteetlapièce standardisée fabriquée à la chaîne. Grâce à sa large palette chromatique, beaucoup de pièces de René DENERTcôtoientaujourd’huietdemanièreheureuse les œuvres contemporaines de C. GREBER ou G.METENIER dans bien des vitrines d’amateurs de grès. Certains collectionneurs préfèrent les pièces sati- nées aux couleurs veloutées, d’autres les couvertes glacées aux longues coulées d’émaux contrastés. Ils suivent en cela l’évolution des goûts de l’époque sans qu’il soit possible de définir clairement une pé- riode pour chaque type d’émaillage. On peut néan- moins constater que les pièces de style Art Nouveau font souvent l’objet de cristallisations onéreuses sur des fonds mats alors que les modèles Art Déco tendent à privilégier des émaux brillants unis. Mal- gré leurs différences, toutes ces pièces cohabitent souvent sur les étagères et dialoguent dans un kaléi- doscope hétérogène dont la cohérence ne peut être révélée que par la collection, comme un instantané 21 Office de Tourisme de Vierzon > Exposition Denbac > Catalogue d’exposition DD 26 DenbacLES GRÈS FLAMMÉS DE VIERZON EXPOSITION DDDDDDD VASE N°35 Quel thème animalier pourrait le plus symboliser l’Art Nouveau si ce n’est celui de la libellule si chère à Gallé. René DENERT l’utilise ici en véritable ponctuation d’un vase somme toute classique. Le décor vient cette fois-ci en applique et n’est pas sans rappeler les frises d’insectes des vases de F. DECORCHEMONT. Il n’y a pas vraiment de lien entre la forme et le décor et les libellules vien- nent, comme une guirlande en bas-relief, ceinturer la panse du vase qui n’est plus qu’un support à leur ronde. C’est l’Art Déco qui pointe ici son style par l’utilisa- tion d’un motif répétitif en frise. Mais l’inertie n’est pas encore de mise : toute la prouesse artistique et techni- que réside dans la juxtaposition des ailes qui rompt de nouveau le plan de symétrie et crée ce mouvement centrifuge qui anime la majorité des pièces de cette période. Le spectateur est ainsi poussé à tourner autour de la pièce et à suivre cette danse. Les ailes formant des ponts, offrent un passage aux émaux et une difficulté supplémentaire de mise en œuvre : si le moule portait bien en creux la forme du vase avec l’empreinte du corps des libellules, les ailes par contre étaient produites à part puis collées à la barbotine sur la pièce dans un deuxième temps. On imagine alors le prix d’une telle œuvre, peut-être moins spectaculaire que d’autres, mais beaucoup plus longue à produire. Quel thème animalier pourrait le plus symboliser l’Art Nouveau si ce n’est celui de la libellule si chère à Gallé. René DENERT l’utilise ici en véritable ponctuation d’un vase somme toute classique. Le décor vient cette fois-ci en applique et n’est pas sans rappeler les frises d’insectes des vases de F. DECORCHEMONT. Il n’y a pas vraiment de lien entre la forme et le décor et les libellules vien- nent, comme une guirlande en bas-relief, ceinturer la panse du vase qui n’est plus qu’un support à leur ronde. C’est l’Art Déco qui pointe ici son style par l’utilisa- tion d’un motif répétitif en frise. Mais l’inertie n’est pas encore de mise : toute la prouesse artistique et techni- que réside dans la juxtaposition des ailes qui rompt de nouveau le plan de symétrie et crée ce mouvement centrifuge qui anime la majorité des pièces de cette période. Le spectateur est ainsi poussé à tourner autour de la pièce et à suivre cette danse. Les ailes formant des ponts, offrent un passage aux émaux et une difficulté supplémentaire de mise en œuvre : si le moule portait bien en creux la forme du vase avec l’empreinte du corps des libellules, les ailes par contre étaient produites à part puis collées à la barbotine sur la pièce dans un deuxième temps. On imagine alors le prix d’une telle œuvre, peut-être moins spectaculaire que d’autres, mais beaucoup plus 27
  • 23. 1er secret : notre matière première. Le Berry constitue un environnement sain et protégé, idéal à l’épanouissement de noyers de caractère. Dun-sur-Auron est devenue, par la force des siècles, la capitale gastronomique de la noix en Berry. 2e secret : l’alliance de la tradition et de la modernité. Nous avons conservé les méthodes ancestrales de production tout en nous dotant de moyens techniques perfectionnés et sécuritaires. Nous répondons aux exigences HACCP. 3e secret : adaptabilité et disponibilité. Nous nous faisons un devoir d’être au plus près de votre demande. Diverses gammes vous sont proposées pour répondre au mieux aux papilles les plus aguerries. En plus d’être savoureuse, l’huile de noix se singularise également sur le plan diététique. Du fruit oléagineux dont elle provient, elle garde les valeurs nutritives et énergétiques : lipides, fibres, vitamines et sels minéraux. Les études démontrent que la consommation régulière de noix, riches en fibres mais aussi en graisses poly-insaturées, diminue sensiblement le risque de maladies cardiovasculaires et de cancer. L’action préventive de ces huiles ne s’arrête pas là. Elles agissent aussi sur le mauvais cholestérol (LDL), sur le système nerveux, sur la fluidification du sang ainsi que contre le vieillissement des cellules. Leur principal atout : elles sont riches en oméga 3 tandis que nos habitudes contemporaines leur privilégient trop les oméga 6. Ces deux acides gras sont pourtant tout aussi essentiels l’un que l’autre pour notre organisme qui ne les produit pas. Ainsi, avec 1,5 à 3 grammes par jour de nos huiles, vos apports journaliers seront rééquilibrés. Nos secrets de fabrication Votre alliée santé Colza10 20 62 8 65 23 12 12 73 15 11 58 1119 Tournesol Olive Noix Les acides gras dans les principales huiles végétales (%) Les acides gras dans les principales huiles végétales (%) Acides poly-insaturés Oméga 3 Acide oléique Acide gras saturéOméga 6 Nos secrets de fabrication Votre alliée santé Quelques gouttes de nos huiles suffiront pour mettre en valeur vos recettes. De par son goût très prononcé, l’huile de noix est en effet excellente pour apporter richesse et caractère aux mets les plus simples comme aux plus compliqués. En entrée, ses notes amères se marient à la perfection avec vos endives, gésiers et autres crudités en salade. Pour vos plats de résistance, appliquez le secret des grands cuisiniers : un mince filet de cette “huile de goût” sur vos poissons, légumes et autres viandes, assurera leur succès auprès de vos convives. Pensez également à elle pour vos desserts. Ses notes sucrées en font le partenaire incontournable des gourmandises au chocolat. L’huile desL’huile des Huile Fruitée aux Noix Existe en bouteilles 1 l et 50 cl. 80 % huile de colza et 20 % huile de noix. Huile vierge de Noix Existe en bouteilles 50 cl et 25 cl. Huile de noix 100 % naturelle. Produite sur le lieu d’exploitation. (Vendue exclusivement en épicerie fine.) gastronomesgastronomes Huile de Noix Existe en bouteille 50 cl. Huile de noix 100 % naturelle. Produite sur le lieu d’exploitation. Huilerie Jacob > Identité Visuelle - Packaging - édition professionnelle cLe BOOK
  • 24. cLe BOOK Découvrez l’excellence Dans un cadre magnifique, entre médina et palmeraie, la Villa Marrakech, demeure du XIX ème siècle vous dévoile toute l’élégance et les splendeurs de l’architecture arabo-andalouse. Cet hôtel d’exception dispose d’un jardin en terrasses, agrémenté d’une roseraie et d’un patio avec piscine ouvrant sur 15 chambres et suites de haut standing toutes luxueusement décorées. L’art et la finesse des ornements mauresques traditionnels s’offrent à votre regard tout au long de votre séjour. Tout est fait pour que soyez des hôtes de privilège... Un personnel attentionné et discret à votre service, veille à la qualité de votre hébergement. L’exception se retrouve aussi autour de la table en découvrant la richesse et la variété de la cuisine proposée à nos hôtes. Découvrez l’excellence Villa Marrakecch > Identité Visuelle - édition - Tenues professionnelles
  • 25. cLe BOOK Ville de Bourges > Signalétique Patrimoniale - Design et Graphisme
  • 26. cLe BOOK n° 97Automne 2012 Dossier Handicap et accessibilité Com & Co Rencontre Le Vendée Globe 2012-2013 Tableau de bord Aspect juridique et réglementations de l’accessibilité Zoom sur... C’est bientôt Noël dans les Gîtes... Magazine des propriétaires Gîtes de France® www.gites-de-france.com CôtéGîtes Buron de Lioran Un balcon hors du temps n° 101Automne 2013 Com & Co Rencontre La Newsletter : outil de gestion de la relation client Un «gîte-grenier» fait son nid au pays des Marmottes Tableau de bord Statut social des exploitants des chambres d’hôtes... Zoom sur... Prix Coup de Cœur Quatre projets distingués ! Magazine des propriétaires Gîtes de France® www.gites-de-france.com CôtéGîtes Dossier Comment bien accueillir nos hôtes étrangers? n° 99Printemps 2013 Incontournables Rencontre Gîte au Jardin : un label pour des jardins extraordinaires Tableau de bord Juridique : actualités diverses Zoom sur... les Chèques-Vacances Magazine des propriétaires Gîtes de France® www.gites-de-france.com CôtéGîtes De Sand au sandre sur les étangs de la Brenne Dossier E-business, la clé de voûte du plan marketing Horizon 2015 n° 100Été 2 013 Incontournables Rencontre Quand tout commence bien et que tout finit mal... Tableau de bord Accueillir sans discrimination Zoom sur... La Rando et Nous... c’est votre réalisation! Magazine des propriétaires Gîtes de France® www.gites-de-france.com CôtéGîtes Un plongeon de deux siècles à Bois-Vignaud Dossier Oenotourisme, une thématique à développer sans modération Gîtes de France > Site Web - édition magazine interne
  • 27. cLe BOOK Case Déco > Identité Visuelle - signalétique commerciale - Packaging
  • 28. CERFRANCE,c’estbienplusquedelacomptabilité,c’estduconseil Avoir un conseil à vos côtés pour construire votre avenir CONSEIL - GESTION - EXPERTISE COMPTABLE 700 agences 320 000 clients 11 200 collaborateurs Julien, l’un de nos clients artisans du bâtiment CONSEIL - EXPERTISE COMPTABLE Avoir un expert à vos côtés pour faire pousser vos envies CERFRANCE,c’estbienplusquedelacomptabilité,c’estduconseil 700 agences 320 000 clients 11 200 collaborateurs Nicolas, l’un de nos clients agriculteurs CONSEIL - GESTION - EXPERTISE COMPTABLE Avoir un partenaire à vos côtés pour disposer d’outils performants CERFRANCE,c’estbienplusquedelacomptabilité,c’estduconseil 700 agences 320 000 clients 11 200 collaborateurs Gilles, l’un de nos clients artisans CONSEIL - GESTION - EXPERTISE COMPTABLE Avoir un expert à vos côtés pour élever vos ambitions CERFRANCE,c’estbienplusquedelacomptabilité,c’estduconseil 700 agences 320 000 clients 11 200 collaborateurs Eric, l’un de nos clients agriculteurs Ann Press A4 éleveur.indd 1 21/12/11 8:46:15 CONSEIL - GESTION - EXPERTISE COMPTABLE Être à vos côtés pour entreprendre de grands projets CERFRANCE,c’estbienplusquedelacomptabilité,c’estduconseil 700 agences 320 000 clients 11 200 collaborateurs Arnaud, l’un de nos clients chefs d’entreprises Ann Press A4 pme-pmi.indd 1 21/12/11 8:47:03 CONSEIL - GESTION - EXPERTISE COMPTABLE Être à vos côtés pour vous créer des perspectives CERFRANCE,c’est bien plus que de la comptabilité,c’est du conseil 700 agences 320 000 clients 11 200 collaborateurs Clémentine, l’une de nos clientes professions libérales CONSEIL - GESTION - EXPERTISE COMPTABLE Avoir un expert à vos côtés pour cultiver votre savoir-faire CERFRANCE,c’estbienplusquedelacomptabilité,c’estduconseil 700 agences 320 000 clients 11 200 collaborateurs Laurent, l’un de nos clients agriculteurs Ann Press A4 viticulteur.indd 1 21/12/11 8:48:24 CONSEIL - EXPERTISE COMPTABLE CERFRANCE,c’est bien plus que de la comptabilité,c’est du conseil • Suivi technico-économique (Plan d’Épandage, Plan de Fumure et Cahier de Fertilisation, Conseil en choix de culture, ...), • Accompagnement des agriculteurs en difficulté, • Élaboration dossier PDE, • Établissement d’études prévisionnelles, • Tenue et établissement des comptes sociaux, • Optimisation Fiscale, • Paye et Déclarations. 700 agences 320 000 clients 11 200 collaborateurs Anthony, l’un de nos clients agriculteurs Créditphoto:MontyRakusen-Jupiterimages-Fotolia Avoir un expert à vos côtés pour faire pousser vos envies Ann press Guadeloupe 210x270mm.indd 1 19/10/12 9:03:04 cLe BOOK CERFRANCE > Identité Visuelle - Territoire de marque - Campagne de communication - édition
  • 29. cLe BOOK Mapelco International > Site Web Vallée du Loir> Site Web
  • 30. cLe BOOK Musée Maison des Sancerre > Site Web Pays de Valençay en Berry > Identité visuelle > Site Web
  • 31. Maison de la Culture de Nevers et de la Nièvre > Site web cLe BOOK
  • 32. cLe BOOK Cap Mystère > Identité visuelle - Territoire de Communication - Site web Je suis une ville fondée il y a plus de 2000 ans qui aime les Jeux Olympiques au point de les avoir organisé plus de trois fois.Je suis la cité moderne incontournable de la mode et de la finance. Je suis le centre d’un empire dirigé par une reine aux chapeaux colorés. Je suis à la fois une et toutes les cultures du monde. Je fais danser et vibrer les nightclubbers au cœur de mes nuits... Est-cequejesuisvotreprochaine... Et si vous partiez vers l’inconnu avec nous ?