2. Les sentiers de la gloire
Titre original : Paths of Glory
Titre français : Les sentiers de la gloire
Réalisateur : Stanley Kubrick
Kirk Douglas : le colonel Dax
John Stein : le capitaine Rousseau
Harold Benedict : le capitaine Nicolas
Andolphe Menjou : le général Georges Broulard
George Macready : le général Mireau
Lieu de tournage : Munich
Durée : 88 minutes
Année de tournage : 1957
Date de sortie française : 1975
3. Synopsis
1916. La Grande guerre s’enlise dans les
tranchées. Afin de gagner une nouvelle étoile,
un général français ordonne une attaque
absurde contre une position allemande
imprenable. L’assaut, quasi suicidaire, est lancé.
Les soldats sont décimés et les quelques
survivants battent en retraite pour fuir le
massacre. Le général furieux entreprend de
faire condamner trois hommes par un conseil
de guerre pour " lâcheté devant l’ennemi ". Au
terme d’un simulacre de procès, ils seront
exécutés " pour l’exemple " devant leur
régiment.
4. Repères biographiques
● Stanley Kubrick est un réalisateur américain
● Né le 26 juillet 1928 dans la ville de New
York, mort le 7 mars 1999 dans son manoir
de Childwickbury proche de Londres
● Il était réalisateur, directeur de la
photographie, scénariste et producteur
américain ou encore monteur
● Il était autodidacte
● Il a commencer par la photographie à l'âge
de 13 ans quand son père lui a offert son
premier appareil photo
5. Il commence par des courts et moyens
métrages
1953 The Seafarers
1951 Day of The Fight
1951 Flying Padre
6. Puis, il réalise 10 longs métrages
Année Titre
1953 Fear and Desire
1954 Le Baiser du tueur
1957 Les Sentiers de la gloire
1964 Docteur Folamour
1968 2001 : l'odyssée de l'espace
1971 Orange mécanique
1975 Barry Lyndon
1980 Shining
1987 Full Metal Jacket
1998 Eyes Wide Shut
7. En France , le film est sorti au cinéma en 1975, 18
ans après sa réalisation par Stanley Kubrick.
Il n'a pas été a proprement parlé censuré.
Mais le mouvement contestataire fit tellement de
bruit à l’époque que la production a préféré ne pas
le diffuser.
Dates de sortie
8. Les raisons de la censure de ce film
Le gouvernement y voyait une critique directe de
l’armée française durant la Première Guerre
Mondiale.
9. Les critiques de film
Le film critique l’autorité des supérieurs sur leurs
soldats à qui elle donne des ordre parfois absurdes
comme celui de prendre la côte 110 qui est un objectif
imprenable.
Les soldats n'ayant pas réussi, le général Mureau
considère cela comme un refus de combativité de ses
soldats et ordonne à l'artillerie de bombarder ses
positions.
De plus ce film critique la cruauté et la façon arbitraire
de sélectionner des soldats pour les exécutions qui
sont soi-disant les « enfants de la patrie » et qui sont
de surcroît sortis des tranchées.
10. Les motifs de la censure
A l'époque,les films censurés étaient les films
offensant à l'égard de la France, les films
pouvant heurter la sensibilité par leur audace et
leur sensualité et les films s'attaquant à la
religion.
11. Les mutineries de laLes mutineries de la
première guerre mondialepremière guerre mondiale
12. Les formes de mutineries
En 1917, après trois années d'une guerre meurtrière, la
lassitude a provoqué dans les tranchées plusieurs formes de
mutineries.
La principale forme de mutinerie observée est le refus par la
troupe de monter au front malgré les ordres émanants de
l’état major. Les soldats acceptaient de conserver les positions,
mais refusaient obstinément de participer à de nouvelles
attaques vouées à l’échec ou permettant de ne gagner que
quelques centaines de mètres de terrain sur l’adversaire.
Nous trouvons également des contestations notamment sous
formes de chansons : les soldats se manifestèrent à plusieurs
reprises en chantant l’internationale (chant révolutionnaire) ou
en brandissant des drapeaux rouges. D’autres désertent ou se
mutilent dans l’espoir d’échapper au front.
13. Les moyens de répressions
Pétain, lassé de ces mutineries, se rendit lui-même au
sein des régiments afin de parler aux hommes et de
leur redonner courage.
Certaines personnes sont fusillées pour '' l'exemple'',
comme le témoigne cet extrait de la lettre de Henry
Floch.
« Nous sommes passés vingt-quatre hier soir au Conseil de
Guerre. Six ont été condamnés à mort dont moi. Je ne suis pas
plus coupable que les autres, mais il faut un exemple. »
14. D'autres ont été tués pour s'être mutilé volontairement
comme l'a écrit Léonard Leymarie.
« Le Conseil de Guerre me condamne à la peine de mort pour
mutilation volontaire et je déclare formellement que je suis
innocent. »
Cet homme a bien été fusillé le 12 décembre 1914 à
Fontenoy.
Afin de réprimer ces mutineries, de nombreux poilus
furent sanctionnés : 3500 condamnations dont 1381
condamnations aux travaux forcés ou à de longues
peines de prison et 554 condamnations à mort, toutes
ces décisions ont été prises par des tribunaux de guerre.
15. Elle est souvent décrite comme une exécution pour désertion effectuée en 1917. Mais une raison
militaire contredit cette date. L'habillement des soldats français sur la photographie date du début
de la Première Guerre mondiale, en 1914 ou en 1915, pas plus tard.
(source : wikipedia)
Exécution d'un mutin en 1917
17. Charlot Soldat
Charles Chaplin, 1918
Dans un camp militaire, de
nouvelles recrues s'entraînent
avant de partir à la guerre en
France. L'entraînement est
épuisant pour Charlot. Aussitôt
l'exercice fini, il s'endort. Une fois
arrivé dans les tranchées, il doit
s'accommoder de l'insalubrité et du
mal du pays, tandis que les obus
pleuvent et que les batailles font
rage.
18. A l'ouest, rien de nouveau
Lewis Mileston, 1930
Lors de la Première Guerre mondiale, Paul Bäumer et ses amis de classe
d'un lycée allemand se décident à s'enrôler volontairement pour répondre
aux harangues patriotiques de leur professeur qui les exhorte à défendre
la patrie et à se couvrir de gloire. Les uns enthousiastes, les autres ne
voulant pas se singulariser. Bien vite, les adolescents se rendent compte
qu'il n'y a pas que des bons côtés à la guerre : discipline absurde,
désorganisation du front, sous-alimentation, attente insupportable sous
les bombardements meurtriers, combats cruels, pertes énormes. Les
médecins manquent et les blessés, s'ajoutant aux morts, finissent par
mourir.
Au retour de Paul, après trois années au front, le professeur qui a
convaincu ces jeunes de partir pour la guerre est en train d'en motiver
d'autres. Paul lui déclare qu'il n'y a pas de bons côtés à la guerre et dit
aux jeunes présents de ne pas écouter le professeur. Puis il retourne au
front, devenu sa seule raison d'être.
19. Les croix de bois
Raymond Bernard, 1932
En 1916, un jeune étudiant en droit, Gilbert Demachy, issu d'une
famille bourgeoise fortunée, s'engage dans l'armée, fermement décidé
à combattre l'envahisseur allemand. Arrivé au front, dans les
tranchées des plaines de Champagne, il fait la connaissance de
l'ouvrier Sulphart et du boulanger Bréval, des soldats qui font la
«terrible guerre». Réunis dans une tempête de feu et d'acier, ces trois
hommes très différents luttent ensemble dans la boue, contre la
vermine et la mort. Dès la première nuit, Gilbert combat avec ses
compagnons. Plusieurs hommes sont tués sous ses yeux. Le choc est
terrible pour ce jeune idéaliste qui n'a jamais été confronté à la
violence brute...
20. Johnny s'en va-t-en guerre
Dalton Trumbo, 1971
Le dernier jour de la Première guerre mondiale, Joe Bonham est
gravement mutilé par un obus : manchot, cul-de-jatte, muet, aveugle, il
est devenu un objet recouvert de pansements considéré comme
incapable de penser ou de sentir mais que les médecins soignent avec
attention pour faire progresser la science.
En fait, Joe pense et se souvient de sa vie que des flash-back en
couleurs retracent. Quelques rares dialogues coupent le monologue
en voix off de Johnny qui veut comprendre ce qui lui est arrivé et ce
qui lui arrive.
Une jeune infirmière parvient à communiquer avec lui. Il pense à
utiliser le morse pour se faire comprendre des médecins qui ne lui
accorderont pas la mort qu'il réclame.
21. Le Pantalon
Yves Boisset, 1997
Plateau de l'Aisne, au début du mois de février 1915. Depuis octobre
1914, la guerre s'est enlisée dans la boue. Fantassin au 60e Régiment
d'infanterie, le Bisontin Lucien Bersot, maréchal-ferrant et jeune père de
famille, fait son devoir de citoyen. Il attend impatiemment sa prochaine
permission. Mais le destin en a décidé autrement à cause d'un pantalon.
À la suite de plusieurs malentendus, on lui donne un pantalon blanc, mais
lors d'une revue de la troupe, un officier exige qu'on lui confie un pantalon
réglementaire. Bersot refuse de porter ce pantalon rouge réglementaire,
car celui qu'on lui attribue est taché de sang. Après une parodie de
procès, il est fusillé pour l'exemple.
22. Joyeux Noël
Christian Carion, 2005
Lorsque la guerre surgit au creux de l'été de 1914, elle surprend et emporte dans son
tourbillon des millions d'hommes.
Nikolaus Sprink, prodigieux ténor à l'opéra de Berlin, va devoir renoncer à sa belle carrière
et surtout à celle qu'il aime : Anna Sörensen, soprane et partenaire de chant…
Le prêtre Anglican Palmer s'est porté volontaire pour suivre Jonathan, son jeune aide à
l'église. Ils quittent leur Ecosse, l'un comme soldat, l'autre comme brancardier…
Le lieutenant Audebert a dû laisser sa femme enceinte et alitée pour aller combattre
l'ennemi. Mais depuis les Allemands occupent la petite ville du Nord où la jeune femme a
probablement accouché à présent. A moins que le pire ne soit arrivé… Ne rien savoir est la
souffrance qui mine toutes les nuits du lieutenant Audebert…
Et puis arrive Noël, avec sa neige et son cortège de cadeaux des familles et des Etats
Majors. Mais la surprise ne viendra pas des colis généreux qui jonchent les tranchées
Françaises, Ecossaises et Allemandes.
Ce soir-là, un événement considérable va bouleverser à jamais le destin de Nikolaus,
Anna, Palmer et Audebert.
Car l'impensable va se produire : laisser le fusil au fond de la tranchée pour aller, une
bougie à la main, voir celui d'en face, lui serrer la main, échanger avec lui une cigarette et
du chocolat, lui souhaiter « Joyeux Noël ! »…
23. Cheval de Guerre
Steven Spielberg, 2011
Cette adaptation du roman éponyme de Michael Morpugo
raconte la formidable et touchante histoire d'amitié entre
Albert, un jeune garçon, et son cheval Joey. Vendu à la
cavalerie britannique au début de la première guerre
mondiale, Joey est directement envoyé au front. Mais il est
capturé par les allemands qui n'hésitent pas à s'en servir dans
les combats. Albert, qui est encore trop jeune pour s'engager,
décide de se lancer dans une mission de secours pour libérer
son cheval.