Le dernier Briefing de Bruxelles sur le Développement numéro 54 sur le thème de «Agriculture durable : où en est la mise en œuvre des ODD ? » s’est tenu le mercredi 27 février 2019 (9:00 à 13:00) à la Commission européenne (bâtiment Charlemagne, salle Alcide de Gasperi ,rue de la Loi 170, 1040 Bruxelles).
Ce Briefing de Bruxelles a été organisé par le Centre technique de coopération agricole et rurale (CTA) en collaboration avec la Commission européenne (DG DEVCO), le Secrétariat ACP et la Confédération européenne des ONG d’urgence et de développement (Concord).
BB59: Agroecological participatory action research and advisory systems - Tha...
Briefing de Bruxelles 54: Asfandiyar Khan '' Mise en œuvre de l’ODD2 : où en sommes-nous ? Tendances et projections''
1. ODD 2
27 février 2019
Aperçu du travail de la FAO sur les ODD, en mettant
l’accent sur l’ODD 2 (Indicateur 2.4.1)
Arbab Asfandiyar Khan
Économiste à la Division des statistiques de la FAO (ESS)
2. APERÇU DU CADRE MONDIAL
D’INDICATEURS RELATIFS AUX ODD
Le GIF - cadre mondial d’indicateurs (composé de 232 indicateurs)
adopté en juillet 2017 ;
La Commission de statistique des Nations Unies est responsable
de la mise en œuvre du cadre de suivi des ODD
Chaque indicateur est placé sous la tutelle d’une agence
internationale garante
GIE-ODD est chargé d’établir une proposition de départ et de
superviser ce travail jusqu’en 2030
• 28 pays en tant que membres, représentant leurs régions
respectives ;
• Organisations internationales en tant que purs observateurs ;
• Deux réunions par an (la dernière entre le 5 et le
8 novembre 2018)
3. CLASSIFICATION DES INDICATEURS EN
TROIS NIVEAUX
Sur la base du niveau de développement méthodologique et de la
disponibilité des données
NIVEAU NIVEAU DE DÉVELOPPEMENT
I Il existe une méthodologie établie et des normes
internationales, sur la base desquelles la plupart des pays
produisent régulièrement des données (> 50 % des pays/de
la population de chaque région)
II Il existe une méthodologie établie et des normes
internationales, mais la plupart des pays ne produisent pas
encore régulièrement des données (< 50 % des pays/de la
population de chaque région)
III Il n’existe pas encore de méthodologie établie ni de normes
internationales, ou elles sont encore en phase pilote
4. STATUT DES INDICATEURS RELATIFS AUX ODD DONT LA
FAO EST GARANTE
Situation novembre 2015 (21 indicateurs des ODD)
Objectif Indicateurs
Objectif 2
(sécurité
alimentaire,
nutrition,
agriculture durable) 2.1.1 2.1.2 2.3.1 2.3.2 2.4.1 2.5.1 2.5.2 2.a.1 2.c.1
Objectif 5
(égalité des sexes) 5.a.1 5.a.2
Objectif 6
(utilisation de l’eau) 6.4.1 6.4.2
Objectif 12
(modes de
consommation et
de production
durables) 12.3.1
Objectif 14
(océans) 14.4.1 14.6.1 14.7.1 14.b.1
Objectif 15 (vie
terrestre) 15.1.1 15.2.1 15.4.2
NIVEAU Nº des indicateurs
I 3
II 5
III 13
5. STATUT DES INDICATEURS RELATIFS AUX ODD DONT LA
FAO EST GARANTE
Situation janvier 2018
Objectif Indicateurs
Objectif 2 (sécurité
alimentaire, nutrition,
agriculture durable) 2.1.1 2.1.2 2.3.1 2.3.2 2.4.1 2.5.1 2.5.2 2.a.1 2.c.1
Objectif 5 (égalité
des sexes) 5.a.1 5.a.2
Objectif 6
(utilisation de l’eau) 6.4.1 6.4.2
Objectif 12
(modes de
consommation et de
production durables) 12.3.1
Objectif 14
(océans) 14.4.1 14.6.1 14.7.1 14.b.1
Objectif 15 (vie
terrestre) 15.1.1 15.2.1 15.4.2
NIVEA
U
Nº des indicateurs
I 13
II 8
III 1
La FAO a commencé par 13 indicateurs de Niveau III ; il ne lui en reste qu
6. OBJECTIF 2 – ÉLIMINER LA
FAIM, ASSURER LA SÉCURITÉ
ALIMENTAIRE, AMÉLIORER LA
NUTRITION ET PROMOUVOIR
L’AGRICULTURE DURABLE
7. OBJECTIF 2 (PAS DE FAMINE) – INDICATEURS DONT LA
FAO EST GARANTE
N° indicateur Titre de l’indicateur Cible
2.1.1 Prévalence de la sous-alimentation
2.1
2.1.2
Prévalence d’une insécurité alimentaire modérée ou
grave, évaluée selon l’échelle de mesure du sentiment
d’insécurité alimentaire
2.3.1
Volume de production par unité de travail, en fonction de
la taille de l’exploitation agricole, pastorale ou forestière
2.3
2.3.2
Revenu moyen des petits producteurs alimentaires, selon
le sexe et le statut d’autochtone
2.4.1
Proportion des zones agricoles exploitées de manière
productive et durable
2.4
2.5.1
Nombre de ressources génétiques animales et végétales
destinées à l’alimentation et à l’agriculture sécurisées dans
des installations de conservation à moyen ou à long terme
2.5
2.5.2
Proportion des variétés et races locales considérées
comme en danger, hors de danger ou exposées à un
risque d’extinction de niveau non connu
2.a.1 Indice d’orientation agricole des dépenses publiques
2.a
2.c.1
Indicateur des anomalies tarifaires pour les denrées
alimentaires [L'indicateur des anomalies tarifaires pour les
denrées alimentaires proposé mesure le nombre
d’« anomalies tarifaires » survenant sur une série de prix
de denrées alimentaires en particulier, sur une période
donnée.]
L’OBJECTIF 2 se compose de 14 indicateurs, dont 9 sous la tutelle
8. ACTIVITÉS DE RENFORCEMENT DES
CAPACITÉS INSTITUTIONNELLES
CONCERNANT LES INDICATEURS RELATIFS
AUX ODD 2016-2018
COURS NUMÉRIQUES (E-LEARNING)
ATELIERS MONDIAUX, RÉGIONAUX ET
NATIONAUX
PORTAIL DE DONNÉES ET DE
COMMUNICATION SUR LES ODD
NOUVELLE vision de la FAO pour 2019-
2030 : Accroître l'appui au renforcement
des capacités afin d’optimiser
l'établissement de rapports par les pays
9. Faim
Égalité des droits des
femmes à la propriété
foncière
Gravité de l'insécurité
alimentaire
Investissements
publics dans
l'agriculture
Volatilité des prix
alimentaires
Droits d'accès à
la pêche artisanale
Stress hydrique
2.1.1
2.1.2
2.a.1
2.c.
1
14.b.
1
6.4.2
5.a.2
Cours numériques publiés, disponibles gratuitement
en ligne
2.5.1 2.5.2
Conservation des
ressources
phytogénétiques et
zoogénétiques
5.a.1
Superficie forestière
et gestion durable des
forêts
15.1.1 15.2.1
10. Gravité de l'insécurité
alimentaire
Volatilité des prix
alimentaires
Droits d'accès à
la pêche artisanale
2.1.2
2.c.
1
14.b.
1
Cours numériques publiés, disponibles gratuitement
en ligne
Espagnol
Français
Espagnol
Français
Russe
Espagnol
Français
Russe
Arabe
11. Cours numériques en cours d'élaboration
Efficacité de
l'utilisation de l'eau
Productivité et
revenus des petits
producteurs
alimentaires
Durabilité de
l'agriculture
Pertes alimentaires
mondiales
Valeur ajoutée d'une
pêche durable
Durabilité des stocks
de poissons
12.3.1
6.4.1
2.3.1 2.3.2
2.4.1
14.4.
1
14.7.
1
Bientôt
12. ATELIERS MONDIAUX ET
RÉGIONAUX 2016-2018
Objectifs : Élargir le groupe d'experts chargé du suivi
des ODD
Faciliter la coopération Sud-Sud
Faciliter la tenue d'essais pilotes sur de
nouvelles méthodes
Plus de 40 ateliers en
2017 et 2018
120 pays ont participé à
un ou plusieurs ateliers
dans toutes les régions du
monde
Résultat : Augmentation du nombre de pays
établissant des rapports
13. D’ici à 2030, assurer la viabilité des systèmes de
production alimentaire et mettre en œuvre des pratiques
agricoles résilientes qui permettent d’accroître la
productivité et la production, contribuent à la préservation
des écosystèmes, renforcent la capacité d’adaptation aux
changements climatiques, phénomènes météorologiques
extrêmes, à la sécheresse, aux inondations et à d’autres
catastrophes et améliorent progressivement la qualité des
terres et des sols
13
CIBLE 2.4 :
14. INDICATEUR 2.4.1
Défini comme la « Proportion des zones agricoles exploitées de manière
productive et durable », exprimée sous la forme suivante :
𝐹𝑜𝑟𝑚𝑢𝑙𝑒 =
𝑍𝑜𝑛𝑒𝑠 𝑎𝑔𝑟𝑖𝑐𝑜𝑙𝑒𝑠 𝑒𝑥𝑝𝑙𝑜𝑖𝑡é𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑚𝑎𝑛𝑖è𝑟𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑒𝑡 𝑑𝑢𝑟𝑎𝑏𝑙𝑒
𝑆𝑢𝑟𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑡𝑒𝑟𝑟𝑒𝑠 𝑎𝑔𝑟𝑖𝑐𝑜𝑙𝑒𝑠
Reflète les dimensions multiples de la durabilité
Mesuré à l’échelle de l’exploitation
Permet de mesurer la progression vers une agriculture plus productive et
durable
14
15. ÉTAPES DE
DÉVELOPPEMENT DE
L’INDICATEUR
1) Détermination du champ d’application
2) Détermination des dimensions à couvrir (durabilité)
3) Choix de l’échelle
4) Sélection de l’instrument ou des instruments de collecte de
données.
5) Sélection des thèmes à couvrir, choix d’un sous-indicateur
pour chaque thème.
6) Développement des critères d’évaluation de la performance
en matière de durabilité pour chaque sous-indicateur
7) Décision sur la périodicité du suivi de l’indicateur
8) Modalités de développement du reporting de l’indicateur
15
16. SOUS-INDICATEURS
N° Thème Sous-indicateurs
1 Productivité des terres
Valeur de la production agricole par
hectare
2
Profitabilité des
plantations
Revenu net par plantation
3 Résilience financière
Mécanismes d’atténuation des
risques
4 Santé des sols
Prévalence de la dégradation des
sols
5 Utilisation de l’eau Variations de disponibilité de l’eau
6 Risque lié aux engrais Gestion des engrais
7
Risque lié aux
pesticides
Gestion des pesticides
8 Biodiversité
Utilisation de pratiques soutenant la
biodiversité
9 Travail décent
Taux de rémunération dans
l’agriculture 16
17. ÉVALUATION DES NIVEAUX
DE DURABILITÉ
17
1. Vert : « souhaitable »
2. Jaune : « acceptable »
3. Rouge : « non durable »
Critères établis par des experts thématiques, seront
ajustés à la lumière des résultats des tests proposés
Aident à mesurer la progression
18. REPORTING AU MOYEN D'UN
TABLEAU DE BORD
18
Exemple de résultats pour le pays X à l’année Y
Remarque : ce tableau de bord n’est qu’une simulation et ne se base pas sur des données réelles
19. ÉTAPES SUIVANTES
Pilotes étendus en cours au Bangladesh
Finalisation de la documentation
Questionnaire d’enquête agricole (versions papier et électronique)
Guide du recenseur
Procédures de calcul
Matériel de formation et formations e-learning en cours de
préparation
Ateliers de promotion et de formation (aux échelles
internationale, régionale et nationale) prévus dans différentes
régions
Données sur les ODD & portail de communication
Déploiement dans les pays
19
22. CRITÈRES POUR LE CHOIX
DES THÈMES ET DES SOUS-
INDICATEURS
22
Pertinence politique
Universalité
Comparabilité internationale
Mesurabilité
Rentabilité
Corrélation croisée minimale
23. CHAMP D’APPLICATION
Inclus dans le champ d’application
Systèmes de production de cultures et de bétail
Cultures et bétail non alimentaires (par exemple : des cultures telles que le tabac et le coton ; et du bétail élevé pour des
produits non alimentaires, comme les moutons pour la laine).
Cultures produites pour le fourrage ou à des fins énergétiques.
Agroforesterie (arbres de l’exploitation).
Aquaculture, dans la mesure où elle a lieu au sein de la zone agricole. Par exemple,
rizipisciculture et systèmes similaires.
Systèmes de production intensifs et extensifs (dont l’agriculture de subsistance).
Exclus du champ d’application
Terres appartenant à l’État et terres communes couramment utilisées par plusieurs
exploitations agricoles.
Production de jardins et d’arrière-cours.
Production de fermes de plaisance.
Terres exclusivement utilisées pour l’aquaculture.
Terrains forestiers et autres terrains boisés.
Aliments récoltés dans la nature. 23
24. INDICATEUR AGRÉGÉ (À L’ÉCHELLE
NATIONALE OU AUTRE)
𝑆𝐷𝐺241 𝑑 = min
𝑛:1−11
(𝑆𝐼 𝑑 𝑛)
𝑆𝐷𝐺241 𝑎+𝑑 = min
𝑛:1−11
(𝑆𝐼 𝑑+𝑆𝐼 𝑎) 𝑛
𝑆𝐷𝐺241 𝑢 = max
𝑛:1−11
(𝑆𝐼 𝑢 𝑛)
SDG241d = proportion des zones agricoles ayant atteint le niveau
« souhaitable »
SDG241a+d = proportion des zones agricoles ayant atteint au moins le
niveau « acceptable »
SDG241u = proportion des zones agricoles « non durables »
24
25. INSTRUMENT PRIVILÉGIÉ
POUR LA COLLECTE DE
DONNÉES
L’instrument privilégié pour la collecte de données est un
questionnaire d’enquête agricole
Aligné sur les efforts soutenus par la FAO afin de développer
des enquêtes agricoles comme instrument le plus pertinent
pour des données agricoles (AGRIS)
Questionnaire conçu sous la forme d’un module contenant la
série de questions nécessaires au minimum pour évaluer
l’indicateur 2.4.1.
Ces questions peuvent être intégrées dans des enquêtes
agricoles existantes
Peut être complété d’informations contextuelles d’autres
sources
Périodicité suggérée : 3 ans
17
26. CONDITIONS D’UTILISATION DE
SOURCES DE DONNÉES
ALTERNATIVES
Respecte la stratification (type d’exploitation, zones
agricoles, etc.)
Couvre le même phénomène que l’enquête agricole
proposée
Qualité au moins identique à l’enquête agricole
Conformité avec les normes internationales/nationales et
systèmes de classification assurant une comparabilité
internationale
Données disponibles au même niveau de ventilation
territoriale que l’enquête agricole
Homogénéité de l’année de référence et de la périodicité
pour tous les sous-indicateurs
20
Notas do Editor
Indicateur 2.2.1 : Prévalence du retard de croissance (indice taille/âge <- 2 écarts types par rapport à la médiane des normes de croissance de l’enfant définies par l’OMS) chez les enfants de moins de 5 ans
Indicateur 2.2.2 : Prévalence de la malnutrition (indice poids/taille supérieur à >+2 ou <-2 écarts types par rapport à la médiane des normes de croissance de l’enfant définies par l’OMS chez les enfants de moins de 5 ans, par forme (surpoids et émaciation)
Indicateur 2.a.2 : Total des apports publics (aide publique au développement + autres apports publics) alloués au secteur agricole
Indicateur 2.b.1 : Estimation du soutien à la production agricole [L’estimation du soutien à la production agricole en pourcentage (ESP en %) représente les transferts de politiques aux producteurs agricoles, au départ de l’exploitation et exprimés en proportion de la valeur des recettes agricoles brutes. Les transferts inclus dans l’ESP sont constitués du soutien des prix du marché, des paiements budgétaires et les recettes abandonnées par les pouvoirs publics et d’autres agents économiques ont renoncé.]
Indicateur 2.b.2 : Subventions à l’exportation dans le secteur agricole
Détermination du champ d’application de l’indicateur : le choix effectué pour l’indicateur 2.4.1 consiste à se concentrer sur la production de cultures et de bétail, excluant ainsi l’exploitation forestière, les filières du poisson et l’aquaculture.
Détermination des dimensions à couvrir : le choix effectué pour l’indicateur 2.4.1 consiste à inclure les dimensions environnementale, économique et sociale dans l’évaluation de la durabilité.
Choix de l’échelle pour l’évaluation de la durabilité : le choix effectué pour l’indicateur 2.4.1 est l’échelle de l’exploitation, avec une agrégation à des niveaux supérieurs.
Sélection de l’instrument ou des instruments de collecte de données.
Sélection des thèmes au sein de chaque dimension, et choix d’un sous-indicateur pour chaque thème. Les sous-indicateurs doivent répondre à un certain nombre de critères (décrits ci-dessous).
Évaluation de la performance en matière de durabilité à l’échelle de l’exploitation pour chaque sous-indicateur : Des critères de durabilité spécifiques sont appliqués afin d’évaluer le niveau de durabilité de l’exploitation pour chaque thème en fonction des sous-indicateurs respectifs.
Décision sur la périodicité du suivi de l’indicateur.
Modalités de reporting de l’indicateur. L’ensemble de sous-indicateurs est présenté sous la forme d’un tableau de bord. Le tableau de bord décrit ci-dessus apporte une réponse en matière de mesure de la durabilité à l’échelle de l’exploitation et d’agrégation de celle-ci à l’échelle nationale.
Détermination du champ d’application de l’indicateur : le choix effectué pour l’indicateur 2.4.1 consiste à se concentrer sur la production de cultures et de bétail, excluant ainsi l’exploitation forestière, les filières du poisson et l’aquaculture.
Détermination des dimensions à couvrir : le choix effectué pour l’indicateur 2.4.1 consiste à inclure les dimensions environnementale, économique et sociale dans l’évaluation de la durabilité.
Choix de l’échelle pour l’évaluation de la durabilité : le choix effectué pour l’indicateur 2.4.1 est l’échelle de l’exploitation, avec une agrégation à des niveaux supérieurs.
Sélection de l’instrument ou des instruments de collecte de données.
Sélection des thèmes au sein de chaque dimension, et choix d’un sous-indicateur pour chaque thème. Les sous-indicateurs doivent répondre à un certain nombre de critères (décrits ci-dessous).
Évaluation de la performance en matière de durabilité à l’échelle de l’exploitation pour chaque sous-indicateur : Des critères de durabilité spécifiques sont appliqués afin d’évaluer le niveau de durabilité de l’exploitation pour chaque thème en fonction des sous-indicateurs respectifs.
Décision sur la périodicité du suivi de l’indicateur.
Modalités de reporting de l’indicateur. L’ensemble de sous-indicateurs est présenté sous la forme d’un tableau de bord. Le tableau de bord décrit ci-dessus apporte une réponse en matière de mesure de la durabilité à l’échelle de l’exploitation et d’agrégation de celle-ci à l’échelle nationale.
Pour chaque sous-indicateur, des critères d’évaluation de niveaux de durabilité sont développés. Le concept de durabilité implique une idée de progression et d’amélioration continues vers un accroissement des performances dans tous les thèmes, ces dernières pouvant ainsi être plus ou moins durables. Afin de couvrir le concept de progression continue vers la durabilité, une approche de « feux de signalisation » est proposée, dans laquelle trois niveaux de durabilité sont envisagés pour chaque sous-indicateur :
Vert : souhaitable ;
Jaune : acceptable ;
Rouge : non durable.
Si un certain degré de subjectivité est inévitable, cette approche permet l’identification, pour chaque thème, de conditions de non-durabilité critique (rouge), de conditions pouvant être considérées comme « idéales » et, entre les deux, de conditions intermédiaires pouvant être considérées comme « acceptables », mais dont il faudrait examiner les améliorations possibles. Cette approche reconnaît également les contradictions pouvant exister entre les dimensions et thèmes de durabilité, et donc la nécessité de trouver un équilibre acceptable entre eux.
Chaque sous-indicateur est évalué à l’échelle de l’exploitation agricole. Le niveau de durabilité est alors associé à la part de terres agricoles de l’exploitation. Tous les sous-indicateurs pour une exploitation agricole donnée renvoient par conséquent à la même surface de terres agricoles.
Reporting de l’indicateur
L’étape ultime du processus d’évaluation de la durabilité consiste à agréger les données de l’exploitation et à dresser des rapports sur les résultats aux échelles infranationale et nationale. Afin de dresser des rapports sur les résultats à l’échelle infranationale, ce niveau de ventilation géographique doit être un domaine d’échantillonnage planifié de l’enquête agricole pour lequel les données de l’exploitation peuvent être extrapolées.
Tableau de bord
La méthodologie révisée propose de se concentrer sur un tableau de bord présentant les différents sous-indicateurs séparément. Ce tableau présente plusieurs avantages, notamment la possibilité de combiner des données issues de différentes sources et de la clarté quant aux principales causes de non-durabilité : les pays peuvent facilement visualiser leurs performances par rapport aux différents thèmes et dimensions de durabilité, et comprendre ainsi où les efforts politiques peuvent être concentrés (voir ci-dessous).
Exemple de tableau de bord pour l’indicateur des ODD 2.4.1
Le calcul des résultats et la structure du tableau de bord sont réalisés pour chaque sous-indicateur séparément : pour chaque sous-indicateur, une agrégation à l’échelle nationale est effectuée en additionnant la part de terres agricoles de toutes les exploitations agricoles par catégorie de durabilité (rouge, jaune ou vert) et rapportée sous forme de pourcentage des terres agricoles totales du pays (moins les terres communes, comme abordé précédemment).
Il faut examiner attentivement plusieurs aspects avant d’utiliser des sources de données alternatives. Tout d’abord, il faut démontrer que la source alternative délivre des résultats au moins de même qualité que les enquêtes et garantit une comparabilité internationale. Afin de produire des données cohérentes et fiables par périodicité recommandée, il est conseillé d’envisager l’utilisation de sources de données alternatives lorsque les ensembles de données disponibles répondent aux critères suivants :
Peuvent se refléter dans les zones agricoles du pays ou y être attribués, compte tenu de différentes typologies d’exploitation et régions agricoles ;
Peuvent être associés à des systèmes de production agricole du pays, en particulier les cultures, le bétail et les combinaisons intermédiaires ;
Couvrent le même aspect/phénomène que l’enquête agricole proposée (comme décrit dans les fiches de métadonnées du sous-indicateur) avec une qualité au moins égale documentée, selon les normes scientifiques
Sont représentatifs de la situation à l’échelle nationale (par rapport aux zones agricoles) compte tenu des principaux types de zones agricoles ;
Sont conformes aux normes internationales/nationales et systèmes de classification afin de garantir la comparabilité internationale de l’indicateur ;
Les données sont disponibles au même niveau de ventilation territoriale que l’enquête agricole.
Les méthodes et moyens à mettre en œuvre pour la sous-couverture et non-couverture (le cas échéant) doivent être clairement mis au point et décrits;
L’année et la périodicité de la collecte de données sont homogènes pour tous les sous-indicateurs.
Enfin, l’utilisation de différentes sources de données implique la mise en place de mécanismes à l’échelle nationale pour coordonner régulièrement le flux d’informations requises généré par diverses institutions.
Des sources de données alternatives peuvent également servir à compléter et/ou valider des données de l’enquête agricole. Cette approche combinée pourrait améliorer la validité et la solidité des résultats, en particulier dans des pays qui ont des systèmes de suivi bien établis et qui peuvent produire des informations de qualité de manière cohérente au fil du temps. Les informations issues d’autres sources peuvent être utilisées et exploitées de différentes façons en fonction de la qualité et de la régularité de leur collecte. Par exemple :
Remplacer des questions de l’enquête agricole, lorsque des sources d’information alternatives sont disponibles et répondent aux critères énumérés ci-dessus.
Compléter des questions de l’enquête agricole, en fournissant des informations contextuelles supplémentaires contribuant à l’interprétation des résultats.
Contre-vérifier les résultats de l’enquête agricole pour identifier des incohérences et garantir la solidité de l’indicateur. Cet exercice de validation peut être effectué a posteriori ou durant la collecte de données en fournissant les données externes aux recenseurs avant de se rendre sur le terrain. De cette façon, les recenseurs peuvent sonder si les réponses à l’enquête agricole sont cohérentes avec les connaissances externes a priori.
Dans tous les cas, il est recommandé que les pays complètent l’enquête agricole d’un système de suivi capable de mesurer l’impact de l’agriculture sur l’environnement (sols, eau, pollution par les engrais et pesticides, biodiversité) et sur la santé (résidus de pesticides dans les aliments et l’organisme). Cette méthode fournira des informations supplémentaires et aidera à contre-vérifier la solidité de l’indicateur 2.4.1 par rapport à la dimension environnementale de la durabilité.
Pertinence politique : l’indicateur doit être facile à comprendre (motifs de sa sélection) et les résultats facilement interprétables par les décideurs (la durabilité agricole a-t-elle baissé ? Pourquoi ? Quelles politiques faut-il mettre en œuvre pour traiter le problème ?).
Universalité : l’indicateur doit être pertinent pour tous les pays du monde, ceux en voie de développement comme ceux développés.
Comparabilité internationale : le mode de calcul des indicateurs doit assurer la comparabilité entre pays en vue de garantir le reporting mondial. La comparabilité ne signifie toutefois pas nécessairement l’utilisation de normes absolues. Par exemple, les salaires agricoles peuvent être comparés au taux de rémunération minimum national, malgré la variabilité de ces taux d’un pays à l’autre. De manière similaire, la conformité avec les normes environnementales nationales ou systèmes de certification reconnus à l’échelle nationale peut être prise en considération dans le calcul des sous-indicateurs environnementaux, même si les critères nationaux varient d’un pays à l’autre.
Mesurabilité : de nombreux thèmes constituent des questions importantes en matière de durabilité, mais leur mesure est difficile, complexe ou impliquerait des coûts ne pouvant être assumés dans le cadre d’un exercice de suivi régulier. Dans la mesure du possible, des mesures alternatives ont été proposées afin de maintenir les indicateurs considérés comme pertinents, tout en apportant des techniques de mesure réalisables.
Rentabilité : la rentabilité est liée à la mesurabilité. Le coût associé à la mesure de l’indicateur a systématiquement été pris en considération par rapport au degré de précision et de fiabilité des résultats obtenus via différentes options de mesure.
Corrélation croisée minimale entre sous-indicateurs : en sélectionnant un ensemble limité de thèmes et de sous-indicateurs, des efforts ont été investis pour réduire la corrélation croisée entre différents sous-indicateurs. Une corrélation croisée élevée entre sous-indicateurs impliquerait que plusieurs sous-indicateurs couvrent le même thème en matière de durabilité. Dans ce cas, l’inclusion d’un seul sous-indicateur au lieu de plusieurs suffirait pour mesurer de manière adéquate les performances en matière de durabilité agricole.
Détermination du champ d’application de l’indicateur : le choix effectué pour l’indicateur 2.4.1 consiste à se concentrer sur la production de cultures et de bétail, excluant ainsi l’exploitation forestière, les filières du poisson et l’aquaculture.
Détermination des dimensions à couvrir : le choix effectué pour l’indicateur 2.4.1 consiste à inclure les dimensions environnementale, économique et sociale dans l’évaluation de la durabilité.
Choix de l’échelle pour l’évaluation de la durabilité : le choix effectué pour l’indicateur 2.4.1 est l’échelle de l’exploitation, avec une agrégation à des niveaux supérieurs.
Sélection de l’instrument ou des instruments de collecte de données.
Sélection des thèmes au sein de chaque dimension, et choix d’un sous-indicateur pour chaque thème. Les sous-indicateurs doivent répondre à un certain nombre de critères (décrits ci-dessous).
Évaluation de la performance en matière de durabilité à l’échelle de l’exploitation pour chaque sous-indicateur : Des critères de durabilité spécifiques sont appliqués afin d’évaluer le niveau de durabilité de l’exploitation pour chaque thème en fonction des sous-indicateurs respectifs.
Décision sur la périodicité du suivi de l’indicateur.
Modalités de reporting de l’indicateur. L’ensemble de sous-indicateurs est présenté sous la forme d’un tableau de bord. Le tableau de bord décrit ci-dessus apporte une réponse en matière de mesure de la durabilité à l’échelle de l’exploitation et d’agrégation de celle-ci à l’échelle nationale.
Agrégation
Outre le tableau de bord, la note méthodologique adoptée par le GIE-ODD indique que les sous-indicateurs doivent être agrégés en un seul indicateur à l’échelle du pays, de façon à contribuer à la transmission des messages relatifs aux performances et à la progression vers une agriculture durable par le biais d’une seule mesure. À l’échelle du pays, il est facile d’établir un tel indicateur agrégé à partir du tableau de bord. En respectant l’approche des « feux de signalisation », les valeurs suivantes peuvent être calculées :
𝑆𝐷𝐺241 𝑑 = min 𝑛:1−11 ( 𝑆𝐼 𝑑 𝑛 )
où :
SDG241d = proportion des zones agricoles ayant atteint le niveau « souhaitable »
SId n = proportion du sous-indicateur n classée comme « souhaitable »
min renvoie au niveau minimum de SId n à l’échelle nationale pour les 11 sous-indicateurs
SDG241d est la proportion des zones agricoles où tous les sous-indicateurs sont verts.
𝑆𝐷𝐺241 𝑎+𝑑 = min 𝑛:1−11 (𝑆𝐼 𝑑 + 𝑆𝐼 𝑎 ) 𝑛
où :
SDG241a+d = proportion des zones agricoles ayant atteint au moins le niveau « acceptable »
SId n = proportion du sous-indicateur n classée comme « souhaitable »
SI a n = proportion du sous-indicateur n classée comme « acceptable »
min renvoie au niveau minimum de (SId + SI a n) à l’échelle nationale pour les 11 sous-indicateurs
SDG241a+d est la proportion des zones agricoles où tous les indicateurs sont soit verts soit jaunes : une situation acceptable, mais pouvant être améliorée.
𝑆𝐷𝐺241 𝑢 = max 𝑛:1−11 ( 𝑆𝐼 𝑢 𝑛 )
où :
SDG241u = proportion des zones agricoles « non durables »
SI u n = proportion du sous-indicateur n classée comme « non durable »
max renvoie à la plus haute valeur de SIu n pour les 11 sous-indicateurs à l’échelle nationale
SDG241u = est la proportion des zones agricoles où au moins un sous-indicateur est non durable, et donc classée comme « non durable ».
Les performances des pays au fil du temps peuvent être mesurées par l’évolution de la valeur de SDG241d et SDG241a+d. Une augmentation au fil du temps indique une amélioration, tandis qu’une baisse indique une dégradation.
Instrument de collecte de données
Une version antérieure de la méthodologie proposait une combinaison de différents instruments de collecte de données visant à suivre les divers sous-indicateurs. Néanmoins, lors des concertations entreprises, plusieurs pays ont souligné les difficultés de combiner des données de différentes sources et ont demandé de l’éviter dans la mesure du possible. Cette méthodologie révisée repose sur l’enquête agricole comme principal instrument de collecte de données pour l’ensemble des sous-indicateurs, mais envisage également la possibilité d’utiliser une combinaison de sources de données différentes comme option alternative pour les pays désireux de procéder de la sorte.
En se concentrant sur l’exploitation agricole et les zones agricoles qui y sont associées, l’enquête agricole propose l’outil de collecte de données le plus pertinent pour l’indicateur 2.4.1. Cette décision est alignée sur les efforts des pays, soutenus par la FAO, de développer des enquêtes agricoles comme outil le plus approprié pour générer des statistiques agricoles. Elle profite également du travail de la FAO dans le développement du programme « Enquête agricole intégrée » (Agricultural Integrated Survey – AGRIS), récemment finalisé.
La décision de se concentrer sur l’enquête agricole a des implications sur le type d’informations qu’il est possible de recueillir afin de couvrir les différentes dimensions de la durabilité. Tandis que les enquêtes agricoles se prêtent bien à la mesure de la dimension économique de la durabilité, elles peuvent ne pas être l’outil idéal pour mesurer la durabilité environnementale et sociale en termes d’impact/de résultats.
En général, les effets de l’agriculture sur l’environnement sont mesurés par des systèmes de suivi tels que la télédétection, l’échantillonnage des sols et de l’eau ou d’autres outils associés à une zone en particulier plutôt qu’une seule exploitation agricole. Pour plusieurs thèmes environnementaux, il est peu probable que les exploitants puissent évaluer l’impact environnemental de leurs pratiques agricoles sur des questions telles que la pollution due aux engrais ou l’impact des pesticides. Utiliser un instrument d’enquête agricole au lieu de systèmes de suivi environnemental implique par conséquent de passer de la mesure de résultats/d’impact à l’évaluation du comportement des exploitants. Dans la mesure du possible, la méthodologie révisée continue toutefois à se concentrer sur la mesure de résultats.
Les sous-thèmes sous la dimension sociale sont généralement couverts au maximum par des enquêtes de ménages. Si la plupart du temps – en particulier dans les pays en voie de développement – les exploitations agricoles sont étroitement associées à un ménage donné, tel n’est pas toujours le cas, la couverture de la dimension sociale de la durabilité au moyen d’une enquête agricole représentant alors certains défis.
L’annexe 1 dresse également la liste de l’ensemble d’éléments de données nécessaires au minimum pour produire les informations pertinentes pour le sous-indicateur. De plus, des modules de questionnaire qui contiennent la série de questions nécessaires au minimum pour mesurer chaque sous-indicateur à l’échelle de l’exploitation ont également été élaborés. Ces questions peuvent être intégrées dans des enquêtes agricoles existantes afin de garantir une évaluation exhaustive de l’indicateur 2.4.1.
Il faut examiner attentivement plusieurs aspects avant d’utiliser des sources de données alternatives. Tout d’abord, il faut démontrer que la source alternative délivre des résultats au moins de même qualité que les enquêtes et garantit une comparabilité internationale. Afin de produire des données cohérentes et fiables par périodicité recommandée, il est conseillé d’envisager l’utilisation de sources de données alternatives lorsque les ensembles de données disponibles répondent aux critères suivants :
Peuvent se refléter dans les zones agricoles du pays ou y être attribués, compte tenu de différentes typologies d’exploitation et régions agricoles ;
Peuvent être associés à des systèmes de production agricole du pays, en particulier les cultures, le bétail et les combinaisons intermédiaires ;
Couvrent le même aspect/phénomène que l’enquête agricole proposée (comme décrit dans les fiches de métadonnées du sous-indicateur) avec une qualité au moins égale documentée, selon les normes scientifiques
Sont représentatifs de la situation à l’échelle nationale (par rapport aux zones agricoles) compte tenu des principaux types de zones agricoles ;
Sont conformes aux normes internationales/nationales et systèmes de classification afin de garantir la comparabilité internationale de l’indicateur ;
Les données sont disponibles au même niveau de ventilation territoriale que l’enquête agricole.
Les méthodes et moyens à mettre en œuvre pour la sous-couverture et non-couverture (le cas échéant) doivent être clairement mis au point et décrits;
L’année et la périodicité de la collecte de données sont homogènes pour tous les sous-indicateurs.
Enfin, l’utilisation de différentes sources de données implique la mise en place de mécanismes à l’échelle nationale pour coordonner régulièrement le flux d’informations requises généré par diverses institutions.
Des sources de données alternatives peuvent également servir à compléter et/ou valider des données de l’enquête agricole. Cette approche combinée pourrait améliorer la validité et la solidité des résultats, en particulier dans des pays qui ont des systèmes de suivi bien établis et qui peuvent produire des informations de qualité de manière cohérente au fil du temps. Les informations issues d’autres sources peuvent être utilisées et exploitées de différentes façons en fonction de la qualité et de la régularité de leur collecte. Par exemple :
Remplacer des questions de l’enquête agricole, lorsque des sources d’information alternatives sont disponibles et répondent aux critères énumérés ci-dessus.
Compléter des questions de l’enquête agricole, en fournissant des informations contextuelles supplémentaires contribuant à l’interprétation des résultats.
Contre-vérifier les résultats de l’enquête agricole pour identifier des incohérences et garantir la solidité de l’indicateur. Cet exercice de validation peut être effectué a posteriori ou durant la collecte de données en fournissant les données externes aux recenseurs avant de se rendre sur le terrain. De cette façon, les recenseurs peuvent sonder si les réponses à l’enquête agricole sont cohérentes avec les connaissances externes a priori.
Dans tous les cas, il est recommandé que les pays complètent l’enquête agricole d’un système de suivi capable de mesurer l’impact de l’agriculture sur l’environnement (sols, eau, pollution par les engrais et pesticides, biodiversité) et sur la santé (résidus de pesticides dans les aliments et l’organisme). Cette méthode fournira des informations supplémentaires et aidera à contre-vérifier la solidité de l’indicateur 2.4.1 par rapport à la dimension environnementale de la durabilité.