LA NOUVELLE VISION CGEM 2020 PRESENTEE PAR MONSIEUR MOHAMED HORANI, PRESIDENT DE LA CGEM, LORS DU DEJEUNER DEBAT ORGANISE PAR L'APD MAROC LE 15 FEVRIER 2011 AU HYATT REGENCY
Étude sur les leviers de la compétitivité des entreprises marocaines par la CGEM
LA NOUVELLE VISION CGEM 2020
1. 1 CGEM Vision 2020 Synthèse de la Vision et des principaux chantiers Casablanca, janvier 2010
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3. Cette réflexion, qui s'est appuyée sur l'ensemble des partenaires du secteur privé, tant nationaux que régionaux, a débuté au deuxième trimestre 2010 et ambitionne un tripleobjectif :
4. établir un bilan du développement économique du Maroc durant la décennie 2000-2009, ainsi que des avancées et des difficultés de mise en œuvre des grandes stratégies nationales, de leur cohérence et de leur gouvernance
5. proposer une Vision pour l'économie marocaine à l'horizon 2020 à travers un modèle de développement et des objectifs macro-économiques à atteindre du point de vue du secteur privé
6. définir les moyens et les mesures nécessaires pour atteindre ces objectifs, dans le cadre d'un partenariat public-privé rénové
7. Cette réflexion n'entend pas se substituer aux travaux menés par les grandes institutionsen charge de la prospective ou des orientations économiques nationales : elle vise à doter l'Entreprise Marocaine d'une feuille de route et d'un référentiellui permettant de contribuer efficacement au développement socio-économique du Royaume1 DÉBATS NATIONAUX 2 VISION PARTAGÉE 3 FEUILLE DE ROUTE
15. intégration à un processus de modernisation de l'économie nationale et du commerce extérieur
16. signature de nombreux Accords de Libre Echange entre 1997 et 2007 permettant d'ouvrir le Maroc sur un marché de plus d'un milliard de personnes
17. arrimage au grand projet européen par l’accès au Statut Avancé en 2009
18. Préparation et lancement de plusieurs plans de développement nationaux, sectoriels et transverses, visant à soutenir les axes de croissance prioritaires du Royaume
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20. Bonne résistance à la crise économique mondiale en 2008/2009 grâce au soutien de la consommation intérieure et à une bonne production agricole
27. Augmentation de l'accès des populations rurales à l'eau et à l'électricité (de 48% en 2001 à 90% en 2009 pour l'eau et de 26% en 2001 à 84% en 2009 pour l'électricité)
28. Renforcement de l'accès des enfants à l'éducation primaire avec 91% de taux de scolarisation en 20091) Moyenne incluant l'année 2000 2) L'année de référence pour l'analyse des échanges extérieurs du Maroc est 2008 car 2009 et 2010 sont peu représentatives en raison des effets de la crise économique mondiale - Taux d'Ouverture = (Exportations de biens + Importations de biens) / PIB Source : HCP, Ministère des Finances, CGEM
34. l'Entreprise Marocaine n'est pas toujours suffisamment impliquée en amont dans l'élaboration des stratégies et des Accords de Libre Échange
35. certains chantiers de mise en œuvre sont confiés aux partenaires privés mais leur nombre reste encore insuffisant
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37. 8 DÉFI # 1 : ACCROÎTRE LE PIB/HABITANT Fin 2009, le PIB par habitant du Maroc reste en retrait par rapport aux pays comparables ; à horizon 2020, la croissance devra être accélérée pour permettre au Maroc d'atteindre un nouveau seuil de richesse Position du Maroc en termes de PIB nominal par habitant et perspectives à horizon 2020 Position du Maroc en 2009 [PIB / habitant, USD] Prévisions 2020 du FMI [PIB / habitant, USD] > 20.000 USD/hab 9. Etats-Unis 46.381 11. Etats-Unis 55.164 21. Europe 35.737 23. Europe 39.398 55. Chili 9.525 54. Chili 14.221 de 10.000 à 20.000 USD/hab 58. Turquie 8.723 57. Brésil 12.158 61. Brésil 8.220 60. Mexique 11.870 62. Mexique 8.135 61. Turquie 11.687 de 5.000 à 10.000 USD/hab 96. Tunisie 3.852 70. Chine 9.689 97. Jordanie 3.829 89. Tunisie 6.056 99. Chine 3.678 98. Jordanie 5.109 < 5.000 USD/hab 107. Maroc 2.865 104. Maroc 4.295 115. Egypte 2.450 106. Indonésie 4.068 118. Indonésie 2.329 110. Egypte 3.669 140. Inde 1.031 126. Inde 2.128 Légende : N – Rang mondial sur 183 pays Source : FMI – World Economic Outlook April 2010
38. 0 DÉFI # 1 : ACCROÎTRE LE PIB/HABITANT Pour intégrer le club des pays dont le PIB / habitant est supérieur à 5.000 USD, le Maroc devra afficher une croissance moyenne de 6,5% à 8% par an d'ici 2020 Enjeu d'accélération de la croissance du Maroc [PIB / hab. ; USD 2009 ; 2009 – 2020] Le Maroc doit s'engager de manière volontariste dans une politique globale d'accélération de sa croissances'il veut rattraper le niveau de richesse de pays comparables Croissance à 5% par an Croissance à 6,5% par an Croissance à 8% par an Rang #104 Rang #100 Rang #90 5.855 5.000 5.000 5.000 5.020 4.295 4.200 3.862 3.547 2.866 2.866 2.866 2020 2015 2009 2010 2020 2015 2020 2015 2010 Rang #xx Rang mondial de PIB par habitant du Maroc sur 183 pays Source : FMI – World Economic Outlook Avril 2010
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40. Les principales stratégies ont été analysées et les impacts PIB ont été projetés à horizon 2020 lorsque disponibles1)
41. Les impacts (PIB nominal) et leur périmètre d'effet ont été précisés
49. Dans ce contexte, le développement de nouvelles capacités de production dans le solaire et l'éolienpermettra d'accroître l'autonomie énergétique nationale mais lecoût final associé des énergies devra rester maitrisé pour assurer la compétitivité des entreprises
50. Les besoins des plans en moyens humains pourraient culminer à ~300 000 nouveaux emplois par an, soit un niveau bien supérieur à la capacité de formation du système éducatif national
51. Les besoins élevés en financements nécessaires pour réaliser l'ensemble des plans nécessiteront des arbitrages au niveau national et pourraient induire un couplage croissant de l'économie marocaine avec les marchés financiers internationaux et ainsi un risque accru lié à l'exposition du pays à la dette extérieureA court terme, il sera nécessaire de mieux identifier les risques liés à la mise en œuvre des plans et, sur le moyen terme, d'en limiter les impacts 11
52. DÉFI # 2 : PÉRENNISER LE FINANCEMENT DE LA CROISSANCE Par ailleurs, le Maroc devra pérenniser le financement de sa croissance en rééquilibrant ses échanges internationaux, en développant l'investissement et en consolidant la consommation intérieure Les grands modèles de croissance CONSOMMATION INTÉRIEURE INVESTISSEMENT CROISSANCE BASEE SUR : EXPORTATIONS Le Maroc tend de plus en plus à importer pour soutenir sa consommation Il devient nécessaire de mettre en place un modèle de développement spécifiquement marocain équilibrant les 3 moteurs de croissance Maroc Grèce France Chine Chili Corée du sud Tunisie Turquie Exportations (% PIB) 61% 53% 45% 37% 29% 26% 24% 23% Investissement (% PIB) 44% 31% 31% 27% 25% 21% 22% 22% 88% Consommation finale (% PIB) 83% 80% 77% 75% 70% 71% 47% Importations (% PIB) 65% 54% 41% 41% 32% 29% 28% 28% Ratio Importations / Exportations 0,73 0,98 0,72 0,91 1,28 1,10 0,84 0,93 Nota Bene : L'année de référence pour l'analyse des échanges extérieurs du Maroc est 2008 car 2009 et 2010 sont peu représentatives en raison des effets de la crise économique mondiale Source : Banque Mondiale
55. renforcement de la normalisation13 Exportations / PIB [%] +/- x Tunisie Différence entre la situation du pays et la situation d'équilibre exportations = importations, mesurée en points d'exportations / PIB Corée Chili -13pts +4pts Maroc Chine (Taux de couverture 73%) Egypte +8pts Mexique Pour atteindre un taux de couverture de 90% le Maroc aurait du exporter ~60 Mds Dh additionnels en 2008 (soit les ventes de 3 sites de production d'automobiles produisant ~500 k véhicules par an) Espagne France Turquie Brésil Importations / PIB [%] Taux de couverture égal à 100% Taux de couverture compris entre à 90% et 110% (ratio exportations / importations - biens et services) Nota Bene : L'année de référence pour l'analyse des échanges extérieurs du Maroc est 2008 car 2009 et 2010 sont peu représentatives en raison des effets de la crise économique mondiale Source : Banque Mondiale
62. Rôle pivot du Maroc dans les échanges Europe / Afrique / Moyen-Orient (attraction de sièges régionaux, hub multi-modal, renforcement du rôle de place financière régionale, …)
66. Exportations de matières premières valorisées (phosphates)a EUROPE "Statut avancé" ~60% e ASIE ~10% b d ETATS - UNIS ~5% ~5% c b MENA "Echanges privilégiés" d ~5% e c AFRIQUE "Plateforme régionale" Croissance espérée des exportations vers l'espace économique 14 forte modérée
71. Thaïlande : 258 familles de produits150 entreprises totalisent ~65% des exportations 40% 20% 0% 32 150 1032 2618 1352 # entreprises # positions tarifaires à 6 chiffres 1) Le Maroc ne dispose pas du nombre critique d'entreprises exportatrices permettant un niveau d'exportations suffisant L'offre produits marocaine n'est pas suffisamment diversifiée pour permettre au Maroc d'atteindre un niveau d'exportation supérieur 1) Produits réalisant plus de 99% des exportations au Maroc ; famille de produits correspondant au niveau 6 du système harmonisé international Nota Bene : L'année de référence pour l'analyse des échanges extérieurs du Maroc est 2008 car 2009 et 2010 sont peu représentatives en raison des effets de la crise économique mondiale Source : OMC, ITC-Trademap, Ministère du Commerce Extérieur
88. afin d'anticiper les secteurs clés à venir et de préparer la décennie 2021 – 20301) Hors Secteur Primaire et Administration
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90. nécessité de mettre en place entre les régions des mécanismes de péréquation et d'incitation28% (25%) 49% (42%) 100% (100%) 55% (52%) 79% (76%) 79% (72%) 56% (49%) 77% (63%) 60% (53%) Régions du Sud Oued-Eddahab-Lagouira, Guelmim-Esmara,Laayoune-Boujdour-Sakia ElHamra 60% (67%) 72% (71%) 66% (48%) 62% (46%) 65% (56%) 1) Discours de Sa Majesté le Roi Mohammed VI (janv. 2010, Marrakech) Source : Direction des Etudes et des Prévisions Financières, Ministère de l'Economie et des Finances, HCP
118. Un planning sera établi au 1er trimestre 2011avec les partenaires de la CGEM afin de lancer sur les années à venir des actions concrètes qui tiendront compte de manière souple de la réalité du terrain et de l’évolution constante de l’économie mondiale
119. La CGEM compte par ailleurs adapter ses structures et son organisation pour accompagner efficacement le lancement et le suivi de ces actions2 3