2. Objectifs du cours
A l’issue du cours, les étudiants seront capables de :
Décrire la structure et les technologies des réseaux d’accès ;
Présenter les technologies hauts débits (principes de fonctionnement,
domaine d’applications et évolution) :
• Liaisons spécialisées ou liaisons louées ;
• Technologies xDSL : ADSL, HDSL, VDSL, … ;
• Distribution à courants porteurs de lignes : (Indoor / Outdoor) ;
• L’optique en espace libre (Free Space Optic ou FSO) ;
• Les réseaux passifs optiques (PON).
3. Plan du cours
Les liaisons spécialisées
Les technologies xDSL
Les technologies à courant porteur de ligne (CPL)
L’optique en espace libre (FSO)
Les réseaux passifs optiques
Introduction
4. Introduction
Les réseaux d’accès constituent les liens de communication entre :
• d’une part :
– Le réseau personnel de l’abonné (PAN);
– Le réseau local (LAN);
– Le réseau de stockage de l’entreprise (SAN);
• d’autre part :
– Le réseau à grande distance (WAN).
Pour assurer cette interconnexion (communication), il existe une panoplie
de techniques de liaisons telles que :
Les réseaux câblés de cuivre ;
Les liaisons radioélectriques ;
Les liaisons par fibre optique ;
Les liaisons hybrides (FO/cuivre…)
5. Pour la distribution des flux numériques à l’intérieur des
locaux, différents montages en technique filaire, radio
(WI-FI) ou optique (VLC, WiLi ou LIFI, Wivi) pourront
être proposées.
Les technologies traditionnelles de distribution de services
sont aujourd’hui en limite de capacités.
Mais ces différentes techniques, devraient permettre aux
entreprises et aux résidentiels de bénéficier d’une gamme
importante de systèmes et de services numériques qui
présentent chacun des caractéristiques et des performances
optimales.
6. Plusieurs facteurs :
La montée en puissance de services fortement
consommateurs de débit et nécessitant une connexion
permanente.
L’approvisionnement de chaque abonné en bande
passante sur un mode dynamique et indépendant.
La nécessité, au-delà de l’approvisionnement de
pouvoir différencier les trafics les uns des autres, pour
chaque abonné.
7. La globalisation de l’économie renforce pour les
entreprises la nécessité d’abolir les distances et de
maitriser les dépenses improductives, ce qui
engendre des besoins nouveaux (visioconférences
interactives avec partage de données en temps réel,
travail collaboratif, accès permanent à l’information.
Pour les loisirs, la formation continue, la sécurité des
personnes et des biens, la recherche scientifique, de
nouvelles applications sont créées (jeux en ligne,
vidéo à la demande, cours virtuels interactifs,
télésurveillance,…)
8. C’est quoi le haut débit ?
• UIT : 256 Kbits/s
• France : 2 Mbits/s
• Canada : 1,5 Mbits/s
• USA : 4 Mbits/s
• Japon : 100 Mbits/s
10. Pour assurer la mission de distribution des services
d’information dans le réseau d’accès neuf (9) grandes
familles de techniques sont apparues à ce jour.
La normalisation de l’UIT-T autorise la combinaison de ces
différentes techniques.
On distingue aujourd’hui :
Le raccordement par fibre optique
La technique HFC qui fait intervenir une solution hybride
fibre/coaxial
Les systèmes numériques ADSL, HDSL, VDSL, etc.
permettant de tirer profit des réseaux cuivres existants
11. Les techniques à courant porteur (CPL ou DPL ou PLC)
La distribution par satellite avec ou sans retour par radio
Les solutions de raccordement par radio (MMDS, LMDS,
etc.)
La distribution radio GPRS, UMTS, HSPA, 4G ou 5G
La distribution numérique hertzienne de terre (Digital
Terestrial Television)
L’optique en espace libre (FSO).
12.
13. Généralités sur les liaisons spécialisées
On entend par liaison spécialisée la mise à disposition par un
opérateur d’une capacité de transmission, entre des points de
terminaison déterminés du réseau public, au profit d’un
utilisateur à l’exclusion de toute commutation.
Entre abonnés interurbains ou internationaux
14. Entre abonnés urbains
Intérêts du client
• Une disponibilité immédiate et continue 24h/24, 7j/7
• Des largeurs de bande ou débits binaires appropriés à ses
besoins
• Une meilleure qualité de transmission
• Un cout fixe et indépendant de la durée d’utilisation
• La fiabilité et la performance
• Un meilleur niveau de confidentialité
15. Intérêts de l’opérateur
• Libération des ressources de commutation
La liaison spécialisée emprunte la structure du RTC,
câbles, faisceaux, bâtiments mais sans emprunter les
autocommutateurs (ligne directe permanente).
16. Structure des liaisons spécialisées
1. Liaisons spécialisées locales
1.1 Liaison intra-ZL
Les deux extrémités sont desservies par le meme répartiteur de
rattachement (C.A.A ou CL) donc située dans la même zone
locale (ZL).
17. Structure des liaisons spécialisées
2. Liaisons Intra-ZAA
• Liaison Intra-ZAA simple
Les deux extrémités sont desservies par deux répartiteurs de
rattachement (CAA ou CL) situés dans la même zone à
autonomie d’acheminement simple (ZAAS).
18. Structure des liaisons spécialisées
• Liaison Intra-ZAA multiple
Les deux extrémités sont desservies par deux répartiteurs de
rattachement (CAA ou CL) situés dans la même zone à
acheminement multiple (ZAAM).
19. Structure des liaisons spécialisées
3.Liaisons spécialisées urbaines
Une liaison spécialisée interurbaine est une liaison dont les
deux extrémités sont desservies par deux répartiteurs de
rattachement (CAA/CL ou CU) situés dans deux zones à
autonomie d’acheminement différentes et empruntant des
moyens interurbains.
20. • Partie principale
La partie principale d’une liaison spécialisée interurbaine
est constituée par l’ensemble des moyens nécessaires pour
établir une (ou plusieurs) voie de communication permanente
entre deux points d’accès au réseau interurbain appelés
nœuds interurbains.
• Partie terminale
La partie terminale d’une liaison spécialisée interurbaine est
constituée par l’ensemble des moyens nécessaires pour établir
une voie communication permanente entre l’installation
située chez le client et le point d’accès au réseau interurbain.
21. Types de liaisons spécialisées
1. Une liaison spécialisée point-à-point
Une liaison spécialisée est dite « point à point » lorsqu’elle
relie, au moyen de connexions fixes et permanentes, deux
installations d’abonnés.
2. Une liaison spécialisée multipoint
Une liaison spécialisée est dite « multipoint » lorsqu’elle relie, au
moyen de connexions fixes et permanentes et par l’intermédiaire
d’organes de diffusion-concentration situés dans les centres de
télécommunications plus de deux installations d’abonnés.
22. Le poste privilégié, appelé poste principal peut transmettre
simultanément vers tous les autres postes dits secondaires.
Les postes secondaires n’ont la possibilité de répondre qu’au
poste principal et ce successivement.
23. Mode d’exploitation
1. Exploitation unidirectionnelle ou simplex
2. Exploitation bidirectionnelle
• A alternant ou semi- duplex ou encore half-duplex
• A alternant ou semi- duplex ou encore half-duplex
24. Les Modems
• Un modem est dit bidirectionnel car il module et démodule
en même temps permettant de passer du signal numériques au
signal analogique et inversement.
• Le débit se mesure en baud ou en bit/s.
• C’est un Equipement Terminal Circuit de Données (ETCD)
permettant l’adaptation entre la liaison et un terminal
générant les données par modulation ou démodulation pour
traduire les éléments binaires.
25. Les interfaces modems
L’interface sert à spécifier l’interconnexion entre le terminal et
le modem du point de vue des circuits (nombre, type et
fonctions des circuits) ainsi que du point de vue des signaux
échangés (type et forme) et de connecteurs utilisés. Une
jonction est définie par 3 aspects (recommandation UIT) :
1. L’interface de raccordement
2. Les caractéristiques de la jonction
3. Le type de connecteur utilisé.
27. Introduction
Cette famille regroupe les transmissions à hauts débits sur la
boucle locale reliant le central télécom le plus proche de
l’abonné.
Ces technologies de transmission permettent de tirer bénéfice des
infrastructures existantes : réseau de cuivre.
Les principales différences entre les nombreuses technologies
DSL sont :
1. La vitesse
2. La distance
3. Le débit entre les flux (up et down)
28.
29. DSL : signifie Digital Subscriber Line
Toute une gamme de technologies
HDSL (High-bit-rate)
SHDSL (Single-pair-High-speed)
ADSL (Asymetric)
RADSL (Rate-Adaptive)
ADSL Lite
IDSL (ISDN)
VDSL (Very high-speed)
…
30. A chacune des dérivées correspondent une utilisation et des
caractéristiques particulières.
Le choix d’une technologie est soumis à plusieurs paramètres :
Les services proposés, la distance séparant le central de
l’abonné, le débit voulu, le caractère symétrique ou
asymétrique de la liaison.
Aujourd’hui seulement trois variantes de xDSL émergent sur le
marché notamment : le HDSL, le SHDSL et l’ADSL (G-lite, 2,
2+,…)
31. ADSL
Normalisé depuis 1993, sous le numéro ANSI 1.413
Débits :
• Voie descendante : 128 Kbps à 8 Mbps
• Voie montante : 64 Kbps à 640 Kbps
• Téléphone : 4 KHz
• Sur une distance maximale de 5 km
Utilisation
• Consultation multimédia
• Télétravail
• Téléenseignement
• Internet
• Vidéo sur demande
32. Mode de transmission
• CAP (Carrierless Amplitude and Phase modulation)
• DMT (Discrete Multi-Tone)
33. ADSL G-Lite
ITU G 992.2
La norme G-Lite définit la version légère de l’ADSL, encore
appelé (Universal ADSL, Lite ADSL, Splitterless ADSL)
Débit :
• 1,5 Mbps dans le sens descendant
• 384 Kbps dans le sens ascendant
Utilisation :
Idem que pour l’ADSL
34. Elle intègre le splitter au modem (splitterless ADSL)
Elle impose un modem auto-configurable
Plus de limitation de distance
Le mode de transmission utilisé est basé sur le procédé DMT,
de préférence au CAP.
35. HDSL
High data rate Digital Subscriber Line (G991.1 normalisé en 1998)
Débits : 1,544 Mbps (T1) ou 2,048 Mbps (E1)
• Mode de transfert full duplex symétrique
• Bande des 80 KHz à 240 KHz
• Distance maximale de 3,6 Km
Utilisation :
• Connexion des équipements de commutation déportés
• Connexion de PABX
• Connexion de PCM
• Réseaux privés et accès Internet (Serveur)
37. SHDSL
Single line Digital Subscriber Line G.991.2, est une version
améliorée de HDSL utilisant une seule paire torsadée.
Elle offre les mêmes débits que le HDSL, elle supporte le service
téléphonique et peut s’étendre sur une distance maximale de 3Km.
Utilisation
• Multimédia
• Internet
• Réseaux privés
Mode de transmission :
2B1Q, CAP et 4B1H (4 Binary 1 Hexadecimal )
38. RADSL
Rate Adaptative DSL (Boucle locale à débit variable) permet
d’adapter la vitesse de transmission entre les deux modems de
manière automatique et dynamique en fonction de la qualité de la
ligne.
Débits :
• 600 Kbps à 7 Mbps dans le sens descendant
• 128 Kbps à 1 Mbps dans le sens ascendant
• Pour une longueur maximale de boucle locale de 5,4 Km.
39. Utilisation
• Bien adapté aux architectures client/serveur
• Internet et Multimédia
• Accès au réseau à distance.
Mode de transmission
• QAM (Quadrature Amplitude Phase)
• CAM (Carrierless Amplitude and Phase)
• FDM (Frequency Division Mutliplex)
40. VDSL
Very high Digital Subscriber Line connu sous la norme G.993.2,
peut fonctionner suivant les 2 modes :
1. Offre asymétrique de débit :
• 52 Mbps (Descendant) pour une longueur maximale de
300m et 2,3 Mbps (Ascendant).
• 27 Mbps (Descendant) pour une longueur maximale de
1km et 2 Mbps (Ascendant).
• 14 Mbps (Descendant) pour une longueur maximale de
1500 m et 2 Mbps (Ascendant).
41. 2. Offre symétrique de débit :
• Jusqu’à 14 Mbps pour une longueur maximale de 300m.
• Jusqu’à 25 Mbps pour une longueur maximale de 500m.
Utilisation
• Internet
• Multimédia
• Télévision HD
• Vidéo de qualité numérique
42. VDSL 2
Normalisée en 2005 par l’UIT.
Offre asymétrique de débits :
• Jusqu’à 100 Mbps (sens descendant) pour une longueur
maximale de 150m et 40 Mbps (sens ascendant).
• Jusqu’à 50 Mbps (sens descendant) pour une longueur
maximale de 1000m et 8 Mbps (sens ascendant).
47. Principaux problèmes de transmissions sur les câbles de
cuivre
• Affaiblissement
- Perte d’énergie
- Dépend de la longueur du câble (dB/km)
- Différent suivant les fréquences
- Affecte la puissance de réception
• Distorsion
- Déformation de la forme du signal
- Temps de propagation du signal différent selon les
fréquences
- Affecte la reconnaissance du signal
48. • Bruit blanc
- Est un bruit de fond, l’agitation moléculaire provoque une
énergie qui se superpose à l’énergie du signal.
- Affecte aussi la reconnaissance du signal.
• Bruit impulsif
- Est un énergie ponctuelle provoquée par les équipements
électriques.
- Affecte aussi la reconnaissance du signal.
Principaux problèmes de transmissions sur les câbles de
cuivre
49. • Bruit radioélectrique
- Energie permanente ou ponctuelle dans une bande
précise du spectre de fréquence
- Energie provoquée par des équipements radioélectriques
- Affecte la reconnaissance du signal.
• Diaphonie
- Energie permanente provoquée par les fuites capacitives
des paires voisines.
- Affecte la reconnaissance du signal
Principaux problèmes de transmissions sur les câbles de
cuivre
50. • Echo
- Bruit propre au signal
- Energie permanente provoquée par les
désadaptations d’impédances (câbles,
équipements,…)
- Affecte la reconnaissance du signal.
Principaux problèmes de transmissions sur les câbles de
cuivre
52. Fonctions de base
• Concentration d’accès haut débit xDSL d’une dizaine d’accès
jusqu’à plusieurs milliers.
• Interopérabilité avec les modems du marché.
• Traitement du trafic et gestion de différentes qualités du service.
Support de services différents sur un DSLAM
Support du multi-service sur un accès haut débit
Supervision des clients
• En option : filtrage des accès POTS
53. Constitution d’un DSLAM
Il est composé en général de différents modules :
• Carte A-TUC, S-TUC, V-TUC : ADSL, SDSL ou VDSL
(Transceiver Unit-Central) qui assure la protection et le
filtrage passe-haut (ADSL), également le traitement du trafic
(switch) + interface, il intègre un chipset xDSL (DSP +
Analog Front End).
• Matrice de commutation (en général basée ATM)
• Carte réseau : avec des interfaces IMA, NxE1, E3, STM-1,
STM-4, FE, GE …
• Carte de chainage ou de déport de châssis : Interface
propriétaire ou normalisée.
58. Le DSLAM basé ATM
Naturellement imposé par le standard : ATM/ADSL
Le DSLAM ne traite pas les couches supérieures à l’ATM.
L’ATM permet une gestion efficace de la QoS par :
• Au moins 4 qualités de service supportées : UBR, VBR-rt,
VBR-nrt et CBR.
• Gestion de la bande passante disponible
• Supervision des connexions possibles
• Possibilité de mixer les services haut de gamme (pro) et
des offres résidentielles dans le même équipement.
59. Le DSLAM basé ATM
Les inconvénients de l’ATM :
• Peut-être considéré comme un peu complexe et luxueux pour
des services purement résidentiels.
• Investissement important pour un nouvel opérateur.
• Mal adapté aux services multicast.
60. Le DSLAM pont Ethernet
Travaille toujours au niveau de la couche 2 (Ethernet), ne traite
pas les couches > 2 (IP, PPP…)
Il assure le traitement de la QoS en se basant sur les VLANs :
Encore limité pour offrir une gestion individuelle de la QoS
Bien adapté pour les offres résidentielles
Bien adapté au multicast
Il propose une interface Giga-Ethernet (ou FE pour les mini
DSLAM)
61. Composants Ethernet moins cher que ATM
Optimisation des couts pour un nouvel opérateur
Cout d’une interface GE << Cout d’une interface STM-4
Le DSLAM pont Ethernet
62. Le DSLAM IP ou DSLAM BAS
Le DSLAM remonte à la couche 3 (IP)
Il intègre les fonctions du BAS ou (B-RAS)
• Terminaison ou prolongation des sessions PPP (PPPoA,
PPPoE, L2TP)
• Authentification : Radius / PAP / CHAP
• Routage IP
• Multicast IP et IGMP
Dispose d’une interface de collecte GE ou FE
Module IP/BAS intégrable dans un DSLAM classique
63. Le DSLAM mixte
Cette solution est proposée par de nombreux industriels (gros
DSLAM), il est modulaire avec un cœur ATM/Ethernet +
module IP + interface ATM/SDH et/ou Giga Ethernet.
Il permet de tirer avantage de toutes les technologies :
• Plusieurs interfaces de collecte
• Permet de migrer sans rupture d’une collecte ATM vers
Ethernet
• Permet de mixer facilement des services pros et résidentiels
64. Caractéristiques des modems
• Interopérabilité ADSL/SHDSL avec les DSLAM de
l’opérateur.
• Fonctionnement multi-VC avec gestion de la QoS
• Interfaces de données USB, Ethernet, Wi-Fi, Bluetooth,
Routeur, ATM-F 25.6
• Interface RNIS de secours
• Prise en compte de services de niveau 3 : DHCP, IPSec,
routage IP/IPX (1 interface réseau par VC), serveur DNS.
66. Problématique de l’interopérabilité xDSL
Le niveau d’interopérabilité doit etre qualifié sur l’ensemble des
couches employées par les services ADSL et SDSL d’un
opérateur.
- Couche physique ADSL : synchronisation et performances du
couple modem-DSLAM (en accord avec les règles
d’ingénierie)
- Couche ATM : fonctionnalité ATM, QoS, Configuration
VP/VC par défaut, fonctions OAM, etc…
- Couche IP : Compatibilité de la chaine Modem <> BAS
- Test de bout en bout : configuration PC (support des différents
environnement Windows, Mac, Linux)
67. Difficultés rencontrées
• Niveau DSL :
o Problème de synchronisation pour certaines distances
o Blocage de l’interface DSL
o Baisse de performances en portées
o Perte de la connexion dans le temps
o Remontées d’informations erronées au niveau du
gestionnaire
o Un changement de version logicielle impacte sur
l’interopérabilité.
68. Difficultés rencontrées
• Niveau ATM
o Implémentation de fonctionnalités différentes suivant les
produits (configurations VP/VC par défaut différentes,
QoS, OAM, etc …)
• Niveau IP
o Possibilité d’implémentation divergentes protocoles
d’échange (PPPoA, PPPoE)
69. Les protocoles utilisés pour l’ADSL
Le protocole IP : Il est compréhensible dans tout le réseau
internet et permet l’acheminement des informations de bout en
bout entre les serveurs et les applications du client.
Le protocole PPP : déjà utilisé pour l’accès RTC, il transporte de
manière sécurisée les datagrammes IP entre le FAI et le terminal
du client et permet l’authentification du client et l’allocation des
adresses IP.
Le protocole radius : protocole de communication utilisé entre le
BAS, le serveur AAA et les FAI pour assurer l’authentification du
client et l’allocation des adresses IP.
70. Les protocoles utilisés pour l’ADSL
Le protocole L2TP (Layer 2 Tunneling Protocol) : il est
utilisé entre le BAS et le FAI pour acheminer dans un même
tunnel IP l’ensemble des sessions PPP à destination d’un
même FAI.
Le protocole ATM : il transporte les paquets PPP dans les
cellules de 53 octets entre le modem et le BAS. Une
connexion virtuelle permanente ATM (PVC) est créée entre
chaque client et le BAS, avec un profil de trafic correspondant
au service souscrit. Le protocole ATM permet d’assurer le
contrôle du débit par connexion et de différencier les offres
d’un point de vue qualité de service (QoS).
71. Les protocoles utilisés pour l’ADSL
La couche physique ADSL : elle assure le transport des
cellules ATM dans une trame ADSL et une modulation
complexe de signal pour assurer la transmission à haut débit
sur la paire de cuivre.
75. Paire de bonne qualité
• Les fils de la paire doivent être correctement isolés :
- Rat, Rbt et Rab > 1Mohm
• La paire doit être bien équilibrée :
Le déséquilibre de capacité (Cat – Cbt) / Cat doit être
inférieur à 3%.
• Si la paire est bien équilibrée elle sera peu sensible aux
perturbations électromagnétiques extérieures.
• Si les conditions sont respectées la paire a des
caractéristiques électriques (affaiblissement, etc…) proches
des valeurs normales.
78. Contexte des services sur xDSL
Passer du modèle de service historique
- Un service = Un réseau = Une gestion d’exploitation
- Rôles : Un opérateur … des usagers.
A un autre modèle de marché ouvert
- Diversification des attentes des clients
- Changement des rôles
- Réseau : mutualiser
• Infrastructures : capitaliser sur l’existant
• Réseaux supports : limiter la spécialisation
- Services : faire jouer les synergies de réseau entre
services aux entreprises et services pour le grand public.
79. Accès Internet rapide
La ligne ADSL, la ligne ADSL Pro
Connexion IP à haut débit (500 kbps ou 1 Mbps en
downstream)
Pour les particuliers et PME
Entre le modem et le BAS
80. L’Audiovisuel sur xDSL
Comment enrichir l’offre existante (Internet HD) et tirer parti
des déploiements en cours ?
- L’audiovisuel représente un facteur clé, à la fois :
• Pour l’enrichissement de l’offre existante ;
• Pour justifier une « réelle » montée en débit avec une
augmentation sensible de la qualité de service perçue
par le client.
- Mais d’autres services vont coexister sur l’accès ADSL :
voix, visiophonie, etc…
81. Enjeux de l’AV sur xDSL
• Enjeux
o Offrir une offre de service « riche » et de qualité
« Triple play » sur réseaux fixes en identifiant les
innovations des domaines Réseaux et Services.
o Analyser les impacts techniques et économiques.
• Enjeu économique
o Pour augmenter la valeur de l’accès fixe par l’introduction de
nouveaux services, dont l’audiovisuel.
o Pour anticiper la baisse de revenu sur l’accès internet sur
ADSL, fidéliser et attirer de nouveaux clients.
82. • Par rapport à l’existant
o Cohabitation des services (Internet, voix et vidéo)
o Evolution des équipements, du réseau et de son
dimensionnement :
• VOD : Vidéo à la demande (Streaming) ou en mode
téléchargement.
• Télévision numérique : Zapping dans le réseau,
réplication des chaines dans le réseau ADSL.
Impacts sur l’existant
o Augmentation du débit ligne ADSL (adapté aux zones
denses).
83. Impacts sur l’existant
• Installation client
o Implication de plusieurs terminaux dans le domicile (TV,
PC et périphériques )
o Evolution du modem ADSL
o Câblage pour raccorder l’ensemble (Modem ADSL, Set
Top Box, PC) : lien avec les travaux sur le réseau local
domestique (sur installation électrique ou paire
téléphonique existante)
o Vers une auto-installation par le client (réduction des
couts)
84. Service VoD (Vidéo on Demand)
La VoD est un service de vidéo à la demande équivalent à un
vidéo club à domicile. Il sera proposé dans un premier temps
uniquement le mode streaming : La vidéo demandée est
disponible immédiatement.
Il pourrait être aussi proposé le mode téléchargement : La vidéo
demandée sera disponible quelques heures après la commande.
Les contenus peuvent être des films ou des émissions TV.
85. La TV sur ADSL c’est quoi ?
La TV sur ADSL est un service qui fonctionne sur un réseau IP.
Aujourd’hui, les paquets IP de
la TV sur ADSL sont
transportés dans les cellules
ATM.
87. L’ATM
Temps réel :
• Flux constant
• Réservation de ressources dans le réseau
• Ex : Téléphonie
• Constant Bit Rate
Remise différée :
• Flux imprévisible non urgent
• Contrôle de flux
• Ex : Courriers, transferts de fichiers
• Available Bit Rate
88. L’ATM
Consultation :
• Flux aléatoire interactif
• Aucune fiabilité
• Ex : Web
• Unspecified Bit Rate
Diffusion :
• Flux aléatoire modélisable
• Flux variable réservé
• Ex : Télévision
• Variable Bit Rate
89. L’ATM
ATM doit permettre :
• Des débits continues ou sporadiques.
• Des débits variables en cours de transfert.
• Des débits divers, y compris les plus élevés.
• Des applications présentant de fortes contraintes de
temps réel pour communiquer.
• Une indépendance du réseau vis-à-vis de la nature de
l’information.
90. L’ATM
Elle permet une exploitation plus efficace des liaisons WAN des
opérateurs, en raison d’un véritable multiplexage dynamique de
la transmission. Ce qui permet d’éviter des couts
supplémentaires lors de la transmission.
Avec ATM il est donc possible de transporter tous les trafics et
cela sur toutes les distances envisageables et quel que soit le
média (paire torsadée, fibre optique et sans fil).
Le débit est complètement variable.
91. L’ATM
Les cellules ATM ont des longueurs fixes ce qui facilite le
MUX où autrement dit la commutation de celle-ci, ce qui
permet d’atteindre des vitesses de plusieurs centaines de méga
bits.
92. L’ATM
Les couches ATM sont au nombre de trois :
• La couche Physique : qui permet l’adaptation des cellules
au système de transport physique utilisé.
• La couche ATM : qui permet d’effectuer la commutation
et le multiplexage des cellules.
• La couche AAL : qui permet d’adapter les unités de
données des protocoles supérieurs à la couche ATM.
93. L’adressage dans les réseaux ATM :
L’ATM
Le réseau ATM utilise en interne un adressage identifiant les
voies virtuelles. Afin d’assurer des performances optimales de
commutation, ATM met en œuvre en interne une technique
d’adressage à deux niveaux :
• VCI (Virtual Chanel Identifier)
• VPI (Virtual Path Identifier)
94. L’ATM
Le VCI : est le premier niveau qui identifie la voie virtuelle, le
VCI est une connexion semi-permanente qui est établie à
chaque appel.
Le VPI : le second niveau regroupe un ensemble de conduits
virtuels ayant la même destination (commutateur intermédiaire)
en un faisceau virtuel, le VPI. Il est aussi une connexion semi-
permanente contrôlée par le réseau.
Les VPI permettent d’alléger les tables d’acheminement des
commutateurs puisque chaque canal virtuel d’être routé, mais
plutôt le conduit virtuel. Ceci permet une rapidité de traitement
des adresses. Certains commutateurs ne routent que les VPI.
96. Introduction au CPL
Les courants porteurs en ligne désignent une technologie
permettant de transmettre des signaux numériques
(informations) sur un réseau électrique de distribution basse
tension (secteur électrique à 50Hz ou 60Hz).
Cette technique est utilisée depuis longtemps à des fréquences
basses (100 – 900Hz), pour transmettre à bas débit des
informations pour la gestion du réseau électrique.
Par exemple : EDF utilise un signal à 175Hz pour faire basculer
les compteurs électriques d’un poste tarifaire à l’autre : jour/nuit,
été/hiver, etc.
97. Définitions
Les courants porteurs en ligne (CPL) ou Power Line
Communication (PLC) ou encore Digital Power Line (DPL)
offrent la possibilité de transmettre des données via un réseau
électrique.
Le principe est simple : des ondes radio, à faible énergie, codant
des données sont superposées à l’onde du courant alternatif
(50Hz) ; Ainsi la diffusion de l’électricité et le transfert de
données s’effectuent en même temps.
98. Critères de propagation
L’objectif majeur est d’obtenir un rapport signal sur bruit
satisfaisant à l’endroit du récepteur. Les réseaux et diverses
installations électriques n’ont pas été optimisés pour le transport
de l’information. On fait en sorte que la transmission des
données par CPL ne remette pas en cause la qualité du
kilowattheure et n’oblige pas à transformer l’installation
existante.
Les puissances injectées peuvent être modérées, ce qui évite les
interférences éventuelles qui perturberaient l’usage des autres
appareils électriques, ou la réception des ondes radio à proximité
des fils électriques.
99. Systèmes d’installation du CPL
• Système extérieur :
Utilise le réseau public (Outdoor, access), le signal est injecté
dans le transformateur du réseau local et transmis aux
utilisateurs finaux connectés selon le principe point-multipoint
sur le réseau de distribution basse tension 230/400V.
• Système intérieur :
La communication des données se fait ici par les installations
basse tension 230V à l’intérieur de la maison (ou appartement).
C’est ce qu’on appelle également « Home networking ».
Un système PLC complet est composé de ces deux systèmes
partiels, mais chaque partie peut théoriquement fonctionner
indépendamment.
101. Caractéristiques de la transmission par CPL
• Le signal CPL est diffusable sur les distances limitées. Les
espaces de transmission forment entre eux des cellules de
transmission disjointes.
• Le signal est vu par tout récepteur qui se trouve sur le même
réseau. Le débit est donc partagé, le débit pour chaque
utilisateur dépend du nombre d’utilisateurs utilisant
simultanément le même canal.
Le débit atteint par cette technologie pourrait atteindre les
450Mbps partagé au générateur de basse tension.
En général, un générateur BT dessert entre 150 et 250 utilisateurs
en électricité.
102. Caractéristiques : Spectre de fréquences
On distingue deux types de systèmes CPL :
• Système CPL à bande étroite :
Ce système exploite la bande de fréquences de 9-148 KHz, et
permet des débits de transmission de données allant jusqu’à
150kbps. Cette technique est prévue à l’intérieur de la maison
pour le Home Networking.
• Système CPL à large bande :
La technologie CPL à large bande utilise la bande de fréquences
entre 1,6 et 30 MHz, et doit permettre des débits de transmission
plus élevés (quelques Mbps). Elle est divisée comme suit :
- 1,6 à 13,5 MHz en access ou outdoor
- 13,5 à 30 MHz en inhouse ou indoor
103. Caractéristiques : Spectre de fréquences
Le mode de modulation adopté par plusieurs constructeurs et
celui qui serait le plus intéressant serait l’OFDM (Orthogonal
Frequency Division Multiplexing) déjà utilisé pour le WIFI.
L’OFDM repartit un canal de communication haut débit sur
plusieurs canaux modulés à bas débits. Chacun des canaux est
modulé sur une fréquence différente.
104. Intérêts des CPLs
La diffusion :
D’abord bénéficie d’un large réseau électrique qui relie
quasiment toute la population. Ce réseau électrique deviendra
également un réseau d’information et permettre à toute la
population d’accéder à internet et aux services de
communication, sous réserve d’avoir une prise à portée de main.
105. Intérêts des CPLs
La simplicité :
Le procédé utilisant le réseau filaire électrique existant, il ne
reste plus qu’à brancher un adaptateur sur la prise de courant
pour être connecté au réseau d’information.
Les CPL permettent de faire d’une pierre deux coups puisque un
périphérique branché à une prise sera relié au réseau
d’alimentation électrique et au réseau d’information.
106. Intérêts des CPLs
Les économies :
Le réseau (câblage) est déjà présent et évite d’entamer de lourds
travaux.
Le cout des modems n’est pas très élevé. La mobilité : devient
communicant dès sa mise en fonctionnement et l’installation
rapide.
La stabilité :
Le niveau de performances devrait être le même (en théorie)
quelle que soit la prise électrique.
107. Réglementation
• Questions juridiques liées au support électrique :
• Qui est le propriétaire du réseau électrique support ?
• Qui en a l’exploitation ?
• Cohabitation des services (électricité et
communication)
• Questions juridiques liées aux télécommunications :
• L’usage relève-t-il des télécommunications ?
• Si oui à quel régime ?
L’ADSL est l’une des premières technologies DSL. Elle offre à la fois des services de transport de données et des services téléphoniques.
Cette technologie est à destination des professionnel, permet le transfert de données à 2 Mbps sur une boucle locale mais n’offre pas de service de téléphonie en bande de base.
L’atténuation dépend de la distance, la fréquence et la section du cable.
Nous avons deux type de diaphonie :
1 Paradiaphonie : Diaphonie entre émetteur et récepteur situés du meme coté du cable
2 Télédiaphonie : Diaphonie entre émetteur et récepteur situés de part et d’autre du cable