2. Le symbolisme
Jusqu’en moitié du XIVé siècle,
l’expression de l’Art en général puise son
inspiration, sa créativité sur le monde
naturel, le considérant comme un
paysage reflétant l’état de l’âme humaine.
Le symbolisme naissant, invite a un
concept inverse, une intériorisation du
regard pour mieux comprendre et
maitriser les méandres du paysage
4. Il s’agit de la conquête du
MOI profond, monde de
lumières, de sons,
d’émotions sans bornes ni
limites.
Aspirations philosophiques
et esthétiques, il s’exprime
d’abord musical, poétique,
littéraire avant d’être
artistique et pictural
Edvard Munch
Madonne
1895
Taille : 605 x 445 mm
5. Paris, Bruxelles, Berlin, Munich, Vienne, Barcelone,
Milan, portent et fécondent les tendances
manifestes du symbolisme.
6. A la fin du XIVé siècle toute l’Europe se met
a l’heure, et affiche ce triomphe notamment
lors de l’Exposition Universelle de 1900 a
Paris, puis de Turin en 1902
Félix Gaudin
Pour l’exposition de la foire universelle
Vitrail de l’ Église Saint-Eutrope à Clermont-
Ferrand
8. LOUIS JANMOT
Janmot était né de parents catholiques profondément religieux. Il fut extrêmement
ému par la mort de son frère en 1823 et de sa soeur en 1829. Élève au Collège Royal
de Lyon, il y fit la connaissance de Frédéric Ozanam et d'autres disciples de son
professeur de philosophie, l'abbé Noirot. En 1831 il fut admis à l'École des Beaux-Arts
de Lyon et un an plus tard, y obtint la plus haute distinction, le Laurier d'Or. En 1833 il
vint à Paris pour suivre des cours de peinture auprès de Victor Orsel et Jean-
Auguste-Dominique Ingres. Avec d'autres lyonnais, il entra à la Société de Saint-
Vincent-de-Paul. En 1835 il se rendit à Rome en compagnie de Claudius Lavergne, et
d'autres étudiants et il y rencontra Hippolyte Flandrin.
Après son retour à Lyon en 1836, Janmot voulut attirer sur lui l'attention des critiques
du Salon de Paris en réalisant des peintures de grand format et d'inspiration
religieuse telles que La Résurrection du fils de la veuve de Naïm (1839), le Christ au
Jardin des Oliviers (1840), ou la Cène (1845) peinte pour l'Hôpital de l'Antiquaille1.
Après 1845, il s'attira l'intérêt de Charles Baudelaire avec son tableau Fleur des
Champs ce qui lui permit d'accéder au Salon de 1846. Théophile Gautier fut
impressionné par son Portrait de Lacordaire (1846). Mais l'insuccès de son Poème de
l’âme à l'occasion de l'Exposition universelle de 1855 le déçut fort. En décembre de
cette même année il épousa Léonie de Saint-Paulet, d'une famille noble de
Carpentras.
En 1856 Janmot obtint la commande d'une fresque (disparue) représentant la Sainte
Cène pour l'église Saint Polycarpe. D'autres commandes suivirent, notamment pour la
décoration de la coupole de l'église Saint-François de Sales et pour la mairie qui
venait d'être rénovée par son ami l'architecte T. Desjardins. Il fut alors nommé
professeur à l'École des Beaux-Arts.
Autoportrait 1832
Lyon 1814-1892
78 ans
9. La Résurrection du fils de la veuve de
Naïm Année: 1839
Huile sur toile
119 * 166
le Christ au Jardin des Oliviers
Année: 1840
Huile sur toile
500 * 340
10. POEME DE L’ÂME
1. Génération Divine
2. Le Passage Des Âmes
3. L’ange Et La Mère
4. Le Printemps
5. Souvenir Du Ciel
6. Le Toit Paternel
7. Le Mauvais Sentier
8. Cauchemar
9. Le Grain De Blé
10. Première Communion
11. Virginitas
12. L’échelle D’or
13. Rayons De Soleil
14. Sur La Montagne
15. Un Soir
16. Le Vol De L’âme
17. L’idéal
18. Réalité
11. L’ANGE ET LA MERE
Elles sont accompagnées de cartons explicatifs qui reproduisent des passages de l'immense poème de Janmot lui-même dans le style inquiet et
langoureux du romantisme.
Vous seul savez, mon Dieu, quels dangers, que d'alarmes
Menacent votre enfant [...]
Pitié pour lui, Seigneur et pour ce coeur de mère
Plein d'amour si saint, et si fort et si doux
15. LE VOL DE l’ÂME 1855
Musée des Beaux-Arts de Lyon
Une salle complète est réservée dans le musée des Beaux-Arts de Lyon aux 18 grandes toiles de Louis
Janmot, nommées « le Poème de l'âme ».
Elles sont saisissantes de calme, de mystère surnaturel et féerique. Par leur nombre et leurs dimensions, couvrant
les quatre murs de la salle, elles enveloppent le visiteur d'une extraordinaire atmosphère religieuse.
Ces18 peintures ont eu du succès en leur temps. Eugène Delacroix. les a remarquées et les a fait présenter
en 1855 à l'Exposition universelle de Paris où elles ont séduit Théophile Gautier et Baudelaire.
17. Autoportrait - George Frederick Watts
Né: 23 février 1817; Marylebone, London.
Décédé: 01 Juillet 1904; Compton, Surrey.
Peintre populaire de la période Anglaise
Victorienne, sculpteur associé au mouvement
symboliste. Watts est devenu célèbre de son
vivant pour ses oeuvres allégoriques, tels que
l'espérance, et de l'Amour et la Vie. Ces
peintures ont été destinés à faire partie d'un
cycle épique symbolique appelé la "Maison de
Vie", dans laquelle les émotions et les
aspirations de la vie seraient tous représentés
dans un langage symbolique universel.