2. - prévisions chocs 2013 -
2013: L’extrÊme complaisance
Cette année encore, nos prévisions chocs envisagent une série d’événements, pour la plupart négatifs, qui pourraient
changer la donne dans le paysage financier actuel voire, pour certains, avoir des conséquences sur la stabilité politique.
Il est toujours tentant lorsqu’on fait des prévisions d’imaginer des bouleversements radicaux du marché mais, alors que
nous produisons cette publication depuis plus de 10 ans maintenant, nous espérons que la véritable plus-value pour
nos lecteurs réside dans le fait d’identifier des événements et des risques majeurs qu’on peut trouver hors de propos et
qui en conséquence peuvent choquer, mais qui sont en fait bien plus probables qu’on pourrait le croire et auraient un
impact significatif (et généralement très négatif) sur les rendements des investissements l’année prochaine.
Au moment de basculer vers 2013, notre préoccupation majeure est le curieux mélange que l’on peut observer entre
une extrême autosatisfaction des décideurs macroéconomiques, engagés dans une politique de l’autruche et une
accélération rapide des tensions sociales, qui pourrait menacer le politique et, finalement, la stabilité des marchés
financiers.
Nous avons récemment émis le souhait de voir émerger une crise de type « feu de forêt », c’est-à-dire courte et brutale,
mais de nature à rétablir des conditions saines pour aller de l’avant. Car historiquement, les changements les plus
importants ont eu lieu en temps de guerre.
Avant qu’on ne nous range dans la case des fatalistes ou des pessimistes, qu’il nous soit permis de noter qu’économiquement
parlant, nous subissons déjà des conditions financières dignes d’une période de guerre : le fardeau de la dette et les
déficits budgétaires dans le monde occidental n’avaient en effet plus connu de tels niveaux depuis la Seconde guerre
mondiale.
Certes, nous ne nous battons pas dans des tranchées, mais il se pourrait que la bataille se livre bientôt dans les rues.
Poursuivre les politiques actuelles visant à reculer les échéances inéluctables, c’est continuer à laisser de côté une large
partie de la population - les jeunes en particulier, ceux qui sont censés veiller à l’avenir sur nos vieux jours
3. - prévisions chocs 2013 -
Comment leur en vouloir s’ils ne font alors pas preuve de générosité ? En d’autres termes, la confrontation à laquelle
nous risquons d’être exposés n’est pas militaire, mais ressemble plutôt à une lutte entre une jeunesse maltraitée et de
vieilles badernes qui se croient habilitées à truster toutes les richesses et font tout pour préserver le statu quo. En un sens,
nous voilà revenus aux années 1960, bien que le combat semble plus crucial et trouve sa source autant dans l’économie
que la politique : pour faire simple, c’est un pourcent qui se bat contre les 99 autres. Le mouvement “Occupy Wall
Street” a sans doute été un simple amuse-bouche et un signal d’alarme précoce de ce phénomène. L’entrée et le plat
principal arriveront sous peu si nous ne changeons pas les choses.
Tout cela nous conduit à croire que le penchant pour le radicalisme va s’accentuer en Europe en 2013, avec une extrême-
droite et une extrême-gauche gagnant toutes deux du terrain, en faisant appel à des électeurs désespérés et floués,
qui ont bien peu à perdre à répondre à leur message. Les politiciens des grands partis européens tournent à vide sur le
plan idéologique. Et ils n’ont jamais démontré leur capacité à comprendre la partie “représentative” de la démocratie
représentative.
La macro-économie ne dispose plus de munitions pour améliorer le moral des troupes. Nous voici tous réduits à prier
pour que demain soit meilleur, au moment où nous réalisons que les politiques macroéconomiques actuelles semblent
marcher sur un fil, tant le mécanisme de prix de marché ne fonctionne plus. Nous voici réduits à guetter les banquiers
centraux, à l’affût du prochain “fix” de liquidité, tels une horde d’accros à l’héroïne. Nous voici dans le capitalisme
proforma, dans le totalitarisme de marché. Peut-on nous rendre notre marché d’offre et de demande, s’il vous plaît ?
Lorsque vous parcourrez notre liste de 10 “prévisions”, certaines ne vous sembleront pas si “chocs”, mais souvenez-
vous que nous vivons dans un régime de volatilité très basse dans toutes les classes d’actifs, du fait du manque de réel
mécanisme de découverte des prix. Un tel environnement signifie que presque n’importe quel mouvement d’amplitude
supérieure à deux écarts-types devient scandaleux, car il suggère que le totalitarisme ambiant perd de son emprise.
Comme nous le faisons chaque année, nous devons aussi souligner que ces 10 événements ne constituent pas les
prévisions officielles de Saxo Bank pour 2013. De manière ironique, il se pourrait bien cependant qu’ils soient plus
pertinents pour les investisseurs, en raison de l’impact colossal que pourrait avoir la réalisation d’une de ces éventualités
au cours de l’année prochaine. Avant de “trader” ou d’investir, il est bon d’envisager le scénario du pire - la préservation
du capital est cruciale et votre portefeuille doit être armé pour affronter la tempête ultime, ou une simple bourrasque.
Au moment de dire adieu à 2012, le consensus espère une hausse de 10% pour le S&P 500 l’an prochain, et pas un seul
analyste ne voit le marché refluer en 2013 – je ne me souviens pas d’un pareil niveau d’optimisme depuis l’année 2000,
lorsque tous mes amis quittaient leur travail avec l’espoir de faire fortune dans le day trading. Une des choses que nous
pouvons apprendre de l’histoire, c’est que nous prenons rarement à cœur les leçons qu’elle nous donne.
Meilleurs vœux pour 2013
Steen Jakobsen
Chef économiste
4. - prévisions chocs 2013 -
Peter Garnry
stratège actions
pg@saxobank.com
Le DAX plonge de 33% et revient à 5 000 points
Le principal indice du marché allemand (DAX) a enregistré en 2012 une des meilleures performances parmi les
marchés actions, continuant à mieux tirer son épingle du jeu que la plupart des autres pays de la zone euro,
et ce malgré la crise qui touche le continent et la faiblesse de l’activité en Chine. Tout cela va changer en 2013
avec la poursuite du ralentissement chinois, qui va mettre un terme à l’expansion industrielle allemande. Cela
va occasionner un recul significatif des cours des valeurs industrielles, du fait de la stagnation des chiffres
d’affaires et de la baisse des profits chez des ténors comme Siemens, BASF ou Daimler. Ce stress du marché va
peser sur la confiance des ménages et la demande domestique, ce qui se traduira par une faiblesse des ventes
de détail. La demande domestique ne prenant pas le relais d’exportations en berne, la cote de popularité
de la chancelière Angela Merkel va s’effondrer à l’approche de l’élection allemande du troisième trimestre,
et la détérioration de la situation économique va finalement remettre en cause sa capacité à se faire réélire.
Faiblesse économique et incertitude concernant le futur gouvernement vont provoquer un retour du DAX vers
les 5 000 points, soit un recul de 33% sur l’année.
Les principales sociétés d’électronique japonaises sont nationalisées
L’industrie électronique japonaise, celle qui fit jadis la gloire du “Pays du soleil levant”, entre en phase
terminale, mise sur la touche par sa rugissante rivale sud-coréenne, Samsung en tête. La principale raison de
ce déclin est à chercher dans une approche trop domestique qui a conduit à une base de coûts fixes élevée, à
cause du yen trop fort, des pensions et du coût de la vie au Japon. Après des pertes combinées de 30 milliards
de dollars pour Sharp, Panasonic et Sony sur l’année glissante achevée fin septembre 2012, leur solvabilité
se détériore considérablement, amenant le gouvernement japonais à nationaliser l’industrie électronique,
d’une manière similaire à l’opération de sauvetage opérée par les Etats-Unis dans l’industrie automobile.
Pour huit des seize années écoulées, il n’y a pas eu de croissance nominale du produit intérieur brut japonais.
En conséquence du plan de sauvetage, la Banque du Japon décide de formaliser un objectif en matière de
PIB nominal. Elle augmente d’au moins 50% la taille de son bilan pour stimuler l’inflation et affaiblir le yen.
Conséquence : le cours du dollar face au yen (USD/JPY) grimpe à 90.
5. - prévisions chocs 2013 -
OLE S. HANSEN
stratège matières premières
olh@saxobank.com
Les cours du soja grimpent de 50%
La mauvaise météo en 2012 a occasionné des ravages sur la production agricole mondiale et nous craignons
que cela ne continue à perturber la saison 2013. Les stocks américains de soja, qui se sont légèrement
améliorés sur la fin 2012, restent à un niveau inquiétant, proche des plus bas depuis neuf ans. Du fait de cette
situation précaire, les cours du soja, comme l’illustre le contrat future “janvier 2014” sur le Chicago Board,
restent exposés aux aléas climatiques, que ce soit aux Etats-Unis, en Amérique du sud (qui est maintenant la
principale zone de production) ou en Chine (principal consommateur et importateur). La demande accrue en
biocarburants, en l’occurrence en huile de soja afin de répondre aux mandats du biodiesel, jouera aussi un
rôle et pourrait provoquer des pics de valorisation si l’inquiétude sur les approvisionnements refait surface.
Les spéculateurs, qui ont réduit de deux tiers leur exposition au soja en 2012, vont se tenir prêts à revenir, et
cette combinaison d’achats techniques et fondamentaux peut pousser les cours, avec une hausse potentielle
de 50%.
chute de l’or à 1 200 dollars l’once
La force de la reprise américaine en 2013 surprend le marché et spécialement les acheteurs d’or, qui, dans
la période récente, sont devenus dominants sur le marché des métaux précieux, le rendant extrêmement
sensible aux attentes en matière de taux d’intérêt. Le changement des prévisions sur l’économie américaine,
combiné au plafonnement de la demande d’or physique de la Chine et de l’Inde, en proie à une croissance
faible et à un chômage en hausse, sert de déclencheur à un mouvement vendeur majeur. C’est en particulier
la conséquence de la décision de la Réserve fédérale américaine de réduire ou de cesser complètement ses
achats de prêts hypothécaires et de bons du Trésor. Les hedge funds basculent du côté vendeur et, à partir
du moment où le seuil majeur de 1 500 dollars est enfoncé, il s’ensuit un mouvement vendeur massif,
notamment de la part des investisseurs en ETF, qui ont accumulé des montants records d’or. L’or plonge
jusqu’à 1 200 dollars l’once, avant que les banques centrales, notamment dans les pays émergents, n’entrent
finalement en jeu pour profiter des soldes.
Le pétrole brut WTI tombe à 50 dollars le baril
La production d’énergie américaine continue de surprendre positivement, principalement grâce aux avancées
techniques, comme la production de pétrole de schiste. La production de pétrole West Texas Intermediate (WTI)
progresse fortement et, avec des stocks déjà au plus haut depuis 30 ans et une limitation des exportations,
les prix du brut WTI connaissent de nouvelles pressions vendeuses jusqu’à atteindre les 50 dollars le baril.
Une croissance de l’économie mondiale plus faible que prévu accentue la tendance, provoquant une baisse
surprise de la consommation globale de pétrole, donc des prix du Brent, la référence en matière de pétrole
brut. Désespérément à la recherche de revenus pour faire face à la hausse de leurs dépenses publiques,
les producteurs, OPEP et Russie en tête, réagissent trop tard, hésitent à réduire la production, aggravant
l’excédent d’offre.
6. - prévisions chocs 2013 -
JOHN J. HARDY
responsable stratégie devises
jjh@saxobank.com
Le dollar/yen (USD/JPY) tombe à 60
Le Parti libéral démocrate (PLD) revient au pouvoir au Japon, avec la dévaluation du yen comme programme.
Mais la réalité de l’exercice du pouvoir, le manque de coopération du parlement et la résistance de la Banque
du Japon font qu’il ne parvient à mettre en œuvre que des demi-mesures. Pendant ce temps, le marché s’est
exagérément enthousiasmé sur la capacité du PLD à apporter le changement et a pris des positions trop
fortes sur une baisse du yen. Alors que le marché perd confiance dans l’assouplissement quantitatif global
et que l’appétit pour le risque faiblit, le yen redevient pour un temps la monnaie la plus forte, du fait de la
déflation et du rapatriement de capitaux, et les “carry traders” se trouvent pris à revers. Le cours du USD/
JPY tombe jusqu’à 60 alors que d’autres monnaies reculent plus violemment encore face au yen, ouvrant
paradoxalement la voie au PLD et à la Banque du Japon pour la mise en place de mesures radicales en faveur
de la baisse du yen.
Désarrimage du franc suisse par rapport à l’euro : l’EUR/CHF touche les 0,95
Les risques extrêmes ressurgissent en Europe, peut-être à l’occasion de l’élection italienne, ou à propos d’une
sortie de la Grèce de l’Union monétaire, qui laisse craindre que l’Espagne et le Portugal vont suivre. Cette
situation occasionne une nouvelle flambée des fuites de capitaux vers la Suisse : la Banque nationale suisse
(BNS) et le gouvernement suisse choisissent de désarrimer le franc suisse de l’euro pour un temps, plutôt que
de laisser les réserves croître jusqu’à plus de 100% du PIB. Pour rappel, les réserves ont doublé au cours des
années 2011 et 2012 pour atteindre les deux tiers du PIB. Mesures punitives et contrôle des capitaux finissent
par venir à bout de l’appréciation du franc suisse, mais pas avant que le cours de l’euro (EURCHF) ne touche
un nouveau plus bas historique au-dessous de la parité, après s’en être approché en 2011.
Hong Kong renonce au régime de change fixe avec le dollar américain
(USD), pour l’arrimer au renminbi (RMB)
La volonté politique chinoise de désengagement de la politique de changes administrés avec le dollar américain
s’accentue. Un grand pas dans cette direction est fait lorsque Hong Kong décide de désarrimer le dollar de
Hong Kong (HKD) du dollar américain (USD) au profit d’un change fixe avec le renminbi chinois (RMB).
D’autres pays asiatiques montrent une volonté d’aller dans le même sens, reconnaissant ainsi les changements
dans la structure des échanges asiatiques au moment où les politiques nationales d’accumulations sans fin
de réserves en dollars donnent des signes de fatigue. De son côté, la Chine prend des mesures pour accroître
la convertibilité du RMB, afin de capter une plus grande part du commerce mondial - un volet de sa grande
ambition d’augmenter son influence dans les économies développées, les pays frontières et les producteurs
de matières premières. C’est le début d’un processus de renoncement aux avantages liés à la détention d’une
monnaie de réserve majeure qui ne soit pas le dollar. La volatilité du RMB augmente à mesure que la Chine
perd la maîtrise des mouvements de sa devise et Hong Kong devient rapidement une des principales places
de change mondiales et le premier lieu d’échange pour le RMB.
7. - prévisions chocs 2013 -
Steen Jakobsen
chef économiste
sjn@saxobank.com
L’Espagne fait un pas de plus vers le défaut, avec le bond des taux
d’intérêt à 10%
Le marché choisit d’ignorer que les pressions sociales qui s’exercent à la périphérie de l’Union européenne
contribuent au risque systémique de la zone. C’est particulièrement le cas en Espagne, où le revenu disponible
de plus d’1,8 million de personnes est désormais inférieur à 400 euros par mois et où le nombre de chômeurs
atteint 17 millions sur une population de 47 millions. Le taux de chômage est de 25% et celui des jeunes
dépasse le niveau alarmant de 50%. En plus de cela, la Catalogne menace de faire sécession de l’Espagne.
Alors que la Banque centrale européenne (BCE) et l’Union européenne s’évertuent à louer le succès de leur
politique de taux d’intérêt bas, l’Espagne a vu sa dette totale (publique et privée) exploser, pour dépasser les
400% du PIB. Seul le Japon fait pire. Avec des tensions sociales aussi vives, le secteur public n’a plus la capacité
à réduire ses dépenses. En 2013, la dette souveraine espagnole est dégradée au statut de “high yield” et
la pression sociale met l’Espagne au pied du mur, l’amenant à rejeter la politique de l’autruche défendue
officiellement par l’UE. Les taux montent rapidement en conséquence de la dégradation, alors que le marché
prend en compte un défaut sur la dette devenu inévitable.
Le taux du 30 ans américain double en 2013
Le bon du Trésor américain à 30 ans nous dit que le rendement réel attendu pour les 30 prochaines années
est de 0,4% (un taux de 2,8%, diminué de 2,4% d’inflation). Cela ne peut pas durer dans un monde où
l’inflation est entretenue artificiellement par la création infinie de monnaie et où la dégradation de la note des
Etats-Unis est une possibilité à envisager, en cas d’échec de la mise en place de réformes fiscales structurelles.
On s’attend à ce que la Réserve fédérale maintienne des taux bas pour un long moment mais cela pourrait être
remis en question en 2013, la politique de taux zéro forçant les investisseurs à se désengager des produits à
taux fixes s’ils veulent générer un peu de rendement. La taille du marché obligataire global est de 157 trillions
de dollars, à comparer à une valorisation de 55 trillions pour les marchés actions (Source: McKinsey & Co,
août 2011: “Cartographie des marchés globaux”). Cela signifie que pour chaque dollar investi en actions,
trois le sont en obligations. Avec des rendements nuls voire négatifs (en tenant compte des coûts), il devient
tentant de substituer des actions aux obligations. Une réduction de 10% des allocations d’actifs des fonds se
traduirait par une augmentation de 30% de la part dédiée aux actions – cela pourrait conduire non seulement
à des taux américains plus élevés, mais aussi au début d’une décennie de surperformance pour les actions par
rapport aux obligations, ce qu’on attend depuis longtemps.
8. Clause de non-responsabilité
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