2. Il y a aujourd’hui 3, 5
milliards d’urbains sur Terre
soit la moitié de la
population mondiale.
3. Mais il faut distinguer entre
les pays riches, où les taux
d’urbanisation sont très
élevés (75%) et
n’augmentent plus que
faiblement, et les pays en
développement où les taux
sont plus faibles (45%) mais
continuent à progresser très
fortement.
4. D’ailleurs aujourd’hui sur les 20
premières mégapoles du
monde, 14 se situent dans les
pays en voie de développement.
5.
6. La plupart des villes européennes disposent d’un noyau
historique bien identifié qui constitue un des éléments
du centre-ville. Sauf en Europe du Sud, une grande
partie des traces de l’urbanisation antique, grecque ou
le plus souvent romaine, a disparu : elle ne subsiste, ici
ou là, qu’en l’état de vestiges. C’est donc le centre
médiéval, avec ses ruelles étroites, qui constitue souvent
le cœur symbolique du centre-ville.
Résultat du formidable essor urbain du XXe siècle, des
couronnes successives de banlieues se sont constituées
à partir du centre. Leur densité décroît à mesure que
l’on avance vers la périphérie rurale.
V. THÉBAULT (dir.) Géopolitique de l’Europe, Nathan, 2006
7. Toutes les villes s’organisent autour d’un
centre, ce peut être un centre historique
reconnaissable à ses monuments anciens,
ou un centre économique (ou quartier
des affaires) visible à ses gratte-ciels.
8.
9.
10. Les centres sont entourés de
périphéries : les banlieues autour de la
ville et plus loin les espaces
périurbains.
Les paysages de banlieues sont très
divers en fonction du niveau de vie des
habitants : pavillons, grands
ensembles, bidonvilles…
Les villes aujourd’hui s’étalent
énormément sur leur espace
environnant.
11.
12.
13. Dans les pays en développement, les immenses bidonvilles,
pauvres et dangereux, s’opposent aux beaux quartiers
sécurisés d’une minorité de riches.
14. Mais dans les pays riches la
ségrégation existe aussi et
s’accentue : les centres
rénovés attirent les plus
riches, les classes moyennes
partent en zone pavillonnaire
en périphérie tandis que les
plus pauvres restent dans les
quartiers défavorisés de
banlieue.
Ces dix dernières années, la flambée des
prix du terrain des centres villes, aux
multiples commodités (commerces,
écoles, transports, loisirs…) a plus que
jamais entraîné l’installation des nouveaux
habitants vers la périphérie des villes. De
nombreuses familles aux budgets limités
se sont installées en banlieue ou en zone
périurbaine pour y trouver des loyers plus
bas, des surfaces plus importantes et un
cadre de vie plus agréable.
D’après BRUNO-MONIER-VINARD, Le Point, 14 août 2008