3. Plan de travail:
I. Introduction.
II. La problématique du projet urbain:
III. Conditions d’émergence de projet urbain.
IV. définitions.
V. L’approche de Albert LEVY.
VI. Objectifs du projet urbain.
VII. Les principes de projet urbain.
VIII.Les valeurs du projet urbain.
IX. Les échelles de projet urbain.
X. Les modes d’intervention de projet urbain.
XI. Exemple d’un projet urbain: Euralille
XII. Conclusion.
4. I.Introduction :
Le projet d'architecture dans ses rapports avec la ville suscite
un regain d'intérêt actuellement, ne serait-ce que parce qu'un
certain nombre de villes se posent la question du
réaménagement de leur territoire ponctuellement et d'une
manière globale. L'élaboration de nouvelles approches apparaît
comme indispensable dans la mesure où les outils traditionnels
semblent souvent inefficaces. Plusieurs cas de figures se
présentent; on peut citer le cas des grandes métropoles qui
urbanisent leurs derniers espaces libres comme Londres, Paris,
ou Berlin, ou celui de villes moyennes confrontées à un
problème de croissance et de modernisation. A différentes
échelles les mêmes types de questions sont posés. Faut-il
continuer la trame de la ville ancienne ou la reconstituer? Faut-il
renoncer à l'héritage de la modernité? Comment articuler
interventions privées et interventions publiques? Quel rôle peut
avoir le projet d'architecture dans la dynamique urbaine?
5. II.La problématique du projet urbain:
La notion du projet urbain est apparue pour porter une
double critique par rapport à l’architecture et à l’urbanisme
car :
1- L’incapacité de l’architecture de produire de l’urbain
par elle-même c'est-à-dire l’articulation entre les
démarches urbaines et la création architecturale
(Sans volonté d’ouverture sur l’espace urbain).
2- l’urbanisme qui n’a pas su donner une forme lisible
et une lecture propre à nos ville (outils traditionnels de
l’urbanisme, plans général, plan de masse, la création de
zoning et les fragments.)
6. III. Conditions d’émergence :
Le projet urbain est une notion historique récente apparue
en ITALIE dès les années soixante par les travaux de
quelques historiens d’architecture et par la politique urbaine,
mais l’identification spécifique ne s’est fait qu’en FRANCE à
partir de la fin des années 70 a cette époque le projet urbain
se présente comme alternative opposée à un urbanisme
coupé de l’art urbain ,après la deuxième guerre mondiale ;
pour cela, le projet urbain revendique contre le plan ,parce
que ce dernier est nécessaire mais il est insuffisant en ce qui
concerne la forme de la ville, mais dans l’urbanisme
fonctionnel (zoning), les villes ont fait l’objectif des plans ;
organisés les infrastructures , distribuer les lieux, Ce qui ne
va pas produire l’espace et la forme urbaine alors le plan
avait supprimé le projet .
7. les premiers projets urbains ont concerné au
début beaucoup plus les quartiers anciens en état
de vétuste et les grands ensembles des logements
sociaux en crises.
8. IV. Les définitions:
Définition de projet:
La notion de projet désigne à la fois la phase d’élaboration
et le produit de l’élaboration, ce que n’est pas le plan qui se
présente comme le résultat d’une conception achevée.
9. 1. Définition de l’urbanisme:
Le terme « urbanisme » est une création récente : il est
apparu dans la langue française au cours des années
1910 pour désigner un champ d’action pluridisciplinaire
nouveau, né des exigences spécifiques de la société
industrielle. Développant une pensée et une méthode de
penser sur la ville, l’urbanisme se présente comme la
science de l’organisation spatiale et comporte une double
face théorique et appliquée. C’est l’art d’aménager et
d’organiser les agglomérations urbaines et, de façon plus
précise, l’art de disposer l’espace urbain ou rural
(bâtiments d’habitation, de travail, de loisirs, réseaux de
circulation et d’échanges) pour obtenir son meilleur
fonctionnement et améliorer les rapports sociaux.
10. 2. Définition de projet urbain:
Le projet urbain est une stratégie pensée et dessinée de
la ville, il est une expression architecturale et urbaine
de mise en forme de la ville qui porte des enjeux
sociaux, économique, urbains et territoriaux.
11. V. L’approche de Albert LEVY:
La problématique majeure de cette approche est l’exigence
de prendre conscience des valeurs historico-culturelles et
des réalités sociales que l’architecte et l’urbaniste moderne
avaient rejetés.
L’école italienne développée essentiellement par les adeptes:
Muratori, Aldo-Rossi, Caniggia et Albert Levy, est la
principale fondatrice du discours de projet urbain.
12. Biographie :
Albert LEVY, diplômé d’Architecture,
docteur en Etudes Urbaines, chercheur
CNRS, Laboratoire Théorie des Mutations
Urbaines UMR/CNRS 7136, Institut
Français d’Urbanisme, Université Paris
VIII : travaille sur la morphologie urbaine, le
projet urbain, la conception architecturale, a
enseigné à l’Ecole d’Architecture de
l’Université de Genève, à l’Ecole
d’Architecture Paris-la-Villette et à l’Institut
Français d’Urbanisme.
13. Définition du projet urbain selon Albert Lévy:
La discussion autour du projet urbain a marqué le débat
urbanistique de ses dernières années, mais la notion est
restée ambigüe.
S’agit-il d’architecture de la ville ou d’architecture dans la ville?
S’agit-il d’un projet de plan urbain, d’un plan de contrôle
morphologique des architectures dans la ville? S’agit-il de
projet d’architecture urbaine, de méga-structure urbaine, ou de
méga-projet architectural?
Pour Albert Lévy le projet urbain est un projet de ville ou de
partie de ville, c’est-à-dire un projet de forme urbaine, ou plus
exactement un projet de contrôle de la forme urbaine, il aurait
deux fonctions essentielles:
14. - contrôler et gérer les différentes interventions ponctuelles et
architecturales.
-définir les différents espaces publics, leurs hiérarchies, leurs
rapport avec l’espace privé par une composition urbaine
d’ensemble.
Albert Levy considère la ville comme une structure composée
de sous structures, la structure est décrite de la manière
suivante:
« Elle est un tout de relations dans lequel les éléments
peuvent varier, et ceci en restant dépendant du tout, et en
gardant leur signification, le tout est indépendant des
éléments. Les relations entre éléments sont plus importantes
que les éléments eux-mêmes, les éléments sont
interchangeables, mais pas les relations »
15. Sa méthodologie ne se définit, par ailleurs, que par le
regard qu’il porte à la crise urbaine actuelle comme étant
la perte des caractères urbains, ces derniers se
manifestent de par leurs constitutions de quatre structures
principales :
Structure de permanence, structure de conformation,
structure de l’espace public-collectif, structure
fonctionnelle.
17. A-Structure de permanence:
Définition: C’est l’ensemble des traces et tracés
historiques de la forme urbaine qui perdurent en tant que
témoignage de son passé et de sa mémoire collective.
C’est aussi un rapport de morphologie urbaine et sa
temporalité, ainsi que la stratification spatiale qui en
résulte.
Elle est donnée par des singuliers du tissu par les
éléments physiques du site ou des élément du tissu
urbain (viaire et bâti).
Rôle: les éléments de permanences jouent un rôle
déterminant dans le contrôle de la forme urbaine en
générant en partie la structure de conformation.
18. B- La structure de conformation:
Définition: c’est l’ensemble des tracés ordonnateurs qui
sous-tendent la forme urbaine. c’est la matrice,
l’armature géométrique de la morphologie urbaine.
Les tracés ordonnateurs permettent la localisation et
l’implantation des éléments de tissu urbain et on
organise la composition dont ils constituent la forme.
Rôle: la structure de conformation étant générée par la
structure de permanence, dont les éléments devient les
points principaux de la composition urbaine, c’est à
partir de cette structure que vont se bâtir les espaces
publics-collectifs.
19. C-structure de l’espace public-collectif :
Définition: c’est l’ensemble des lieux des pratiques
publiques et collectives propres à une ville et à son
organisation, par opposition aux autres espaces privés ou
individuels qui la constituent.
l’espace public-collectif est aussi l’espace privilège de la
communication sociale.
La qualité et le degrés de relation des espaces publicscollectifs avec les bâtiment publics privés d’une part, et
les éléments physique de site d’autre part, déterminent la
nature de l’espace public-collectif.
Rôle: la structure de l’espace public-collectif constitue le
supports des activités urbaines favorisant ainsi les
échanges et la communication sociale.
20. D-Structure fonctionnelle:
Définition: c’est l’ensemble des activités qui se
déroulent dans un lieux qui le fondent.la ville est le
résultat de plusieurs forces agissantes, mais la
prédominance d’une de ses forces détermine une
fonction urbaine.
Structure fonctionnelle doit être mentionnée, vu son
importance pour la qualification de l’espace. Cependant,
une exigence est posée a savoir le refus de toutes
formes de zoning monofonctionnel.
Rôle: la co-présence des activités dans un lieux est
indispensable a la richesse de la vie sociale urbaine.
21. VI. Objectifs du projet urbain:
Aujourd’hui l’échec de la ville moderne s’avère patent. Les
débats sur la ville se lancent dans une nouvelle optique qui
consiste à reconsidérer la ville dans sa structure globale,
afin de réconcilier les périphéries et le centre historique.
L’objectif de projet urbain est de réconcilier l’architecture et
la ville, en instaurant l’indissociabilité tant négligé par la
vision contemporaine.
La ville doit être perçue comme étant une structure allant du
local au global, dont les espaces publics-collectifs sont les
composantes fondamentales.
L’architecture contemporaine doit être en mesure de
cohabiter avec l’architecture de la tradition, et gérer les
productions urbaines actuelles et futures pour produire la
ville et assurer sa continuité historique.
22. VII. Les principes de projet urbain:
1. Le projet urbain est pensée avec la ville existante et non
contre elle ou en dehors d’elle, comme reproduction de la
ville sur elle-même non comme croissance ou étalement de
la ville (construire la ville sur la ville , en prenant compte de
l’espace public ).
2. Il se réfère à une multiplicité de techniques dont la maitrise
ne peut être confiée aux seuls architectes ou ingénieurs,
mais demande d’autres compétences spécifiques(y compris
financière).
3. Le projet urbain est pensé en rapport avec la totalité des
acteurs de la ville( dont les habitants).
4. Le projet urbain est pensée dans un équilibre du court terme
et du long terme et non dans l’urgence ou l’utopie(saisir les
opportunités du moment sans compromettre les ressources
du présent pour les besoins de l’avenir « le développement
durable »)
23. 5. Le projet urbain dans sa conception il demande un savoir
spécifique sur la ville:
Son processus de transformation.
Les lois qui règlent ses formes.
Les analyses à mener et les outils conceptuels à mettre
au point afin d’établir une médiation entre les différentes
échelles(de la parcelle à la ville).
6. Le projet urbain est pensé dans toutes ses dimensions,
intégrées et non sectorialisées appréhendées a travers
leurs interactions (le politique, l’économique, le sociale ,le
culturel et le technique).
7. Le projet urbain doit réunir des compétences multiples,
car il s’applique a la ville qui est une réalité complexe.
8. Le projet urbain ne se fait pas en un jour mais
accompagne le processus de transformation dans une
long durée.
24. VIII.Les valeurs du projet urbain:
Le projet urbain a une portée globale il s’inscrit dans une
finalité large :économique, sociale culturelle et dans un
concours de compétences. Il s’identifie avec un ensemble
d’actions inscrites dans la durée et légitimée par le pouvoir
politique.
25. 1-La valeur architecturale et urbanistique:
Le projet urbain serait un outil d’organisation de la forme
urbaine par l’imposition de règles d’ordonnancement
spatiales bien définies. Le projet urbain tournerait autour
d’une problématique: l’articulation de formes et de normes.
C’est une approche qui dépasse les opérations classiques:
entre l’urbanisme entendu comme gestion urbaine et
l’architecture considérée comme une production artistique.
26. 2-Les valeurs sociaux-culturelles:
Tout projet urbain doit au préalable avoir des
assises aux bases exprimées par l’identité du lieu et
ces potentialités historico-culturelles et sociale,
avant toute intervention urbaine, afin de garantir la
fameuse notion de continuité.
27. 3-La valeur politique:
Elle s’accompagne des mutations du cadre juridiques et
institutionnel.
Les méthodes d’élaboration d’un projet urbain s’adaptent
aux conditions économiques et sociales d’un pays donc le
projet se décline à travers une série d’actions concrètes
obéissant à une stratégie globale .
28. 4-La valeur économique et financière:
Elle est liée à l’idée de ville comme produit à commercialiser
et s’inscrit dans la démarche concurrentielle de villes rivales
qui Cherchent à s’affirmer.
Le projet urbain est désormais devenu un facteur pour
attirer les activités et les investissements et un préalable à
l’expansion économique.
Selon Philippe Genestier: « le projet urbain est une
démarche Opérationnelle ayant pour objet la ville qui répond
à une logique de marché »
29. IX. Les échelles de projet urbain:
les débats actuels de la ville convergent sur le dialectique
classique ville/architecture, avec la problématique
d’appartenance d’échelle, à savoir le passage
«métropole/ville/quartier et parcelle »
La notion d’échelle permet le traitement graduel des
données d’une manière hiérarchique, l’articulation des
degrés d’échelle partant de la ville à la parcelle est
schématisé comme suit:
L’échelle de la ville
Projet urbain
L’échelle du quartier
Projet architectural
L’échelle de la parcelle
30. X. Les modes d’intervention du projet
urbain:
le projet urbain propose plusieurs modes d’interventions ou
solutions aux problèmes de la ville en générale et des centres
villes en particulier.
1-Rénovation urbaine :
C’est une opération physique qui ne doit pas changer le
caractère principal du quartier. Elle est relative à une
intervention profonde sur le tissu urbain.
Elle peut comporter la destruction d’immeubles vétustes.
31. 2-Aménagement urbain:
Action de transformer, de modifier pour rendre plus pratique et
plus agréable.
L’ensemble des dispositions et des actions arrêtés pour
transformer un espace urbain dans ses composantes
spatiales c’est-à-dire pour donner une organisation différentes
aux fonctions urbaines existantes, ou en introduisant des
fonctions nouvelles.
3-Réaménagement urbain:
Créer les conditions d’une vie nouvelle pour les quartiers
menacés d’un abondant total, il implique un certain degré de
changement de la configuration physique.
Il n’implique pas obligatoirement une modification
systématique de la trame et des volumes des bâtiments.
32. 4-Réorganisation urbaine:
C’est l’action dont le contenu est lié aux soucis de
l’amélioration des conditions d’organisation et de
fonctionnement de l’espace urbain.
5-Restructuration urbaine :
Il s’agit d’une opération plus large que la précédente
dans la mesure ou elle est relative à une intervention sur
les voiries et réseaux divers et l’implantation de
nouveaux équipements.
Elle peut comporter une destruction partielle d’îlots ainsi
que la modification des caractéristiques du quartier,
notamment par des transferts d’activités et des
réaffectations des bâtiments
33. 6-Réhabilitation urbaine:
Elle consiste à modifier un immeuble ou un groupe
d’immeubles ou d’équipement en vue de leur donner
les commodités essentielles et nécessaires aux
besoins de base des locataires ou utilisateurs,
alimentation en eau potable, électricité, remise à neuf
des sanitaires.
34. 7-le renouvellement urbain:
L'objectif est de transformer les quartiers en
difficulté, dans le cadre d'un projet urbain.
Le renouvellement urbain permet de :
- reconquérir des terrains laissés en friche
- restructurer des quartiers d'habitat social
- rétablir l'équilibre de la ville
La rénovation urbaine, concept qui a succédé au
renouvellement urbain, concentre son action sur les
Zones Urbaines Sensibles (ZUS).
36. 1-Présentation de la ville de Lille:
Lille, ville du nord de la France, chef-lieu du département
du Nord et de la région Nord-Pas-de-Calais, sur la Deûle,
en Flandre, près de la frontière avec la Belgique. La ville
forme le centre d’une vaste conurbation.
37. SITUATION DE LILLE A L’ECHELLE DE L’EUROPE DU
NORD ET A L’ECHELLE REGIONALE.
38. Avant la réalisation du projet EURALILLE, la ville de
Lille et toute la région étaient en plein déclin
économique suite à l’effondrement des industries
textiles et minières qui avaient fait sa fortune.
Le projet EURALILLE peut-il permettre à la métropole
lilloise et à le région Nord-Pas-de-Calais de sortir de la
crise?
39. 2-Histoire de projet Euralille:
Il s’agit, en effet, d’élaborer une démarche de planification
a l’échelle internationale, en 1990, d’un projet
d’agglomération transfrontalier (transports qui franchit une
frontière) qui vise une dimension européenne. Par
Euralille, projet qui affiche l’ambition de réaliser un centre
d’affaire international, on vise la redynamisation de
l’économie de l’agglomération de Lille voire de la région
Nord-Pas-de-Calais, et des phénomènes frontaliers vers la
Belgique et la Grande-Bretagne. Euralille se présente
donc comme un projet prévu certes a l’échelle local, mais
prenant en compte la portée beaucoup plus large de ses
effets.
40. 3-Une volonté politique forte:
Le projet de construction d'un nouveau quartier tourné
vers le tertiaire nait sous l'impulsion de Pierre Mauroy et
favorisé par deux circonstances particulières:
Le lancement, en 1981, des négociations, entre la
France et la Grande-Bretagne, qui devait conduire à la
signature d’un accord pour l’établissement d’une liaison
transmanche.
La présence d’une disponibilité foncière (un site de 110
ha) en plein cœur de la ville, à l’emplacement des
anciennes fortifications, placées jusqu’en 1985 sous
juridiction militaire.
A cela s’ajoute la situation stratégique de Lille, au
carrefour de l’Europe de Nord.
42. 4-Les objectifs de projet Euralille:
Création d’un pôle qui soit lieu et vecteur de
redéploiement de l’activité économique:
Transformation d’un million mètres carrés, à deux pas de
vieux Lille, en un complexe comprenant des hôtels, des
restaurants, des grands magasins, un centre des
congrès et une nouvel gare…
La dominance des activités tertiaire, mais présentant
aussi une mixité fonctionnelle.
une conception exemplaire et moderne.
43. Présentation du projet:
Rem Koolhaas est l'architecte-urbaniste qui a conçu l'ensemble
du projet urbain. Les architectes Jean Nouvel, Christian de
Portzamparc et Vasconi ont participé à travers la réalisation de
bâtiments individuels.
44. La Gare
de Lille
Europe
La Tour
Hôtel
Le Parc
Urbain
La tour de crédit
lyonnais
Triangle
des
gare
Le Grand Palais
5 Immeubles Eurocity
45. 1-La Gare de Lille-Europe:
accueille les TGV et les Eurostar.
46. 2-La ligne de TGV:
Elle prend corps lorsque Margaret Thatcher adhère au
projet de construction du tunnel sous la Manche et que, en
1987, la SNCF(société nationale des chemins de fer)
accepte un tracé de la future ligne TGV passant par Lille.
Ce projet consiste à redynamiser l’économie lilloise et celle
de toute la région Nord-Pas-de-Calais. En effet, le TGV en
créant une meilleure liaison avec les grandes métropoles
européennes , pourrait permettre d’attirer des investisseurs
étrangers, des entreprises, des touristes à fort pouvoir
d’achat …
48. 3-Lille Grand Palais, (Rem Koolhaas/OMA, 199094):
initialement nommé "congrexpo", rassemble sous son toit
elliptique le Zénith-Aréna (salle de concert de 7000 places), 3
amphithéâtres et un hall d'exposition . C'est le seul site de
France à réunir ces trois infrastructures sous le même toit
Le Grand Palais
49. 4-La Tour de Lille:
Elle est l'oeuvre de l'architecte urbaniste Christian de
Portzamparc, elle est d'une hauteur de 120 m, ce qu'il lui
vaut d'être la quatrième plus haute tour de province.
Elle présente la particularité de surplomber la gare TGV
Lille Europe et de n'avoir aucune arête parallèle à une
autre. Devenue symbole du renouvellement de la
métropole lilloise, elle changea de nom en 2006 pour
s'appeler "Tour de Lille".
50. La tour de Lille surnommée la « Chaussure de ski »
ou le "Flipper".
51. 5-Le centre commercial Euralille:
Réalisé par l'architecte Français Jean Nouvel comprend un
hypermarché Carrefour de 12 000 m² et une galerie
marchande de 120 boutiques, pour un total de 66 000 m² de
surfaces de vente.
53. 6-La Tour Lilleurope:
Est l’oeuvre des architectes Claude Vasconi et Jean-Claude
Burdèse, elle fut inaugurée en 1995 et possède une surface de
27 437 m². D'une hauteur de 110 m,
Elle a aussi pour caractéristique d'enjamber les voies SNCF.
54. 7-Le parc urbain de 8 ha :
Le Parc Matisse a été dessiné par Gilles Clément et le
cabinet Empreinte. Ce parc, au cœur d'Euralille, est un
poumon vert dans un quartier à dominante minérale. La
partie centrale, face à la gare TGV (Lille Europe), est
entourée de jardins qui en font toute sa richesse et
représente un bel exemple de la gestion différenciée des
espaces. Sa superficie est de 8 hectares.
56. 9-Les tours Eurocity I, Eurocity II, Eurocity III,
Eurocity IV, Eurocity V:
Elles sont attenantes au centre commercial et mesurent
chacune 59,30 mètres . Les trois premières tours ont été
inaugurées en même temps que le quartier , la quatrième a
été construite au début des années 2000 et la cinquième en
2009
57. Conclusion:
Après la mise en place de ce grand projet la région
Nord-Pas-Calais s’est transformée et Euralille est
devenu le troisième quartier d’affaire de France après
La Défense (Paris) et la Part-Dieu (Lyon).
58. Bibliographie:
Le plan et l’architecture de la ville de A. Levy
et V. Spigai.
Le projet urbain: Que sais-je?
Mémoire de fin d’étude (HPP)
Le projet urbain U199.
Le projet urbain: ménager les gens et
aménager les villes U120.
Mémoire de fin d’étude: projet urbain à Sétif.