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N° d’ordre : …………………………………………………. Annaba le ……………………
MINISTERREPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
E DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE BADJI MOKHTAR –ANNABA
FACULTE DE MEDECINE
DEPARTEMENT DE PHARMACIE
Mémoire de fin d’études
En vue de l’obtention du diplôme de docteur en pharmacie
Réalisé par : Boukharouba Amel Directeur :Pr.MECHRI.R
Bourogaa Manel
Jury :
Président(e) :Pr.OUNAISSIA.K
Examinateur :Pr.SOUDANI.W
Examinateur :Dr.BOUKACHABIA.R
Année universitaire :2020/2021
Enquête ethnobotanique sur les plantes utilisées
pour le traitement des maladies gynécologiques
chez la femme.
(Cas commune de Guelma)
2
Serment de Galien
« Je jure, en présence des maîtres de la faculté, des conseillers de l’ordre
des pharmaciens et de mes condisciples :
- D’honorer ceux qui m’ont instruit dans les préceptes de mon art et de leur
témoigner ma reconnaissance en restant fidèle à leur enseignement.
- D’exercer, dans l’intérêt de la santé publique, ma profession avec
conscience et de respecter non seulement la législation en vigueur, mais
aussi les règles de l’honneur, de la probité et du désintéressement.
- De ne jamais oublier ma responsabilité et mes devoirs envers le malade et
sa dignité humaine. En aucun cas, je ne consentirai à utiliser mes
connaissances et mon état pour corrompre les mœurs et favoriser des actes
Criminels.
Que les hommes m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses.
Que je sois couvert d’opprobre et méprisé de mes confrères si j’y manque. »
3
Liste des enseignants du département de pharmacie année universitaire
2020/2021
 Enseignants hospitalo-universitaires professeurs.
Nom Prénom Spécialité
OUELAA HANIFA Hémobiologie
DEKHIL MAZOUZ Microbiologie
CHAFFAIL NACERA Pharmacie galénique
HADEF YOUCEF Chimie analytique
MANSOURI ROUKAYA Parasitologie
BROUK HACENE Hémobiologie
DJAFER RACHID Toxicologie
MERICHE GADIRI SABIHA Immunologie
BOUGHENDJIOUA AMOURA NADIA Pharmacognosie
NEDJAI SABRINA Microbiologie
NEGHRA ABDELHAK Chimie thérapeutique
LAREDJ HACENE Botanique médicale
DERRADJI LEILA Pharmacognosie
BOUZAABATA AMEL Pharmacognosie
AMIRI SABRINA Microbiologie
MERAH ABDELALI Chimie minérale
DJAHMI NASSIMA Microbiologie
MERICHE HACENE Immunologie
OUNAISSIA KARIMA Botanique médicale
RETIMA ABDELHAK Hémobiologie
DJEBBAR MOHAMED Pharmacie galénique
MECHERI RYM Botanique médicale
 Maitres de conférences classe A.
Nom Prénom Spécialité
SOUDANI WAFA Chimie thérapeutique
BELLEILI MEHDI Chimie analytique
 Maitres assistants
Nom Prénom Spécialité
FAKET MOSTAFA
Pharmacie galénique
ABDESSEMED ABDELHAKIM
BOUTEFNOUCHET FERIEL
BELLIR NABILA
4
HALILMI SAMIRA
BENCEDIRA SARA HADJER
HALIMA SALEM ABDELAZIZ
Hydro-Bromatologie
SEMOUD ANISSA
BRAHIMI AICHA
ZAAFOUR ABDELALI
MEGEUDDEM MERIAM
Toxicologie
MESSAOUDENE AICHA BAYA
ALLAOUA AMINA
KERKOUB FAZIA
CHAABNA MANEL
Pharmacologie
AISSA LINA
CHERAIT AHLEM
MAKHLOUF AKRAM
GHARBI MOUFIDA
DOUAOUI ABDELKADER
BOULEDROUA SAMIA
Chimie Minérale
HOUAMRIA HAMZA
MEKAHLIA LEILA
AIT KAKI SAMIRA
Chimie Thérapeutique
LAYACHI FAYCEL
SAADNI FARIDA Parasitologie
ADJAILIA IMENE
Pharmacognosie
SAIDI OUIDED
SAHRAOUI WAFA
BENKAZA FERIEL
Chimie analytique
GOUASMI ZAHOUR
HARZELLAH LEILA
BOUKACHABIA RAZIKA Botanique médicale
BOULKADID MED EL HADI
Hémobiologie
AMIRECHE AMIRA
OTMANE ADNENE
Microbiologie
ADJABI AMEL
BENALI AMI NA
5
 Enseignants universitaires
 Professeurs :
Nom Prénom Spécialité
DJAHOUDI ABDELGHANI Microbiologie
BENNADJA SALIMA Biologie végétale
 Maitres de conférences classe A.
Nom Prénom Spécialité
REZAGUI MESSAOUDA Toxicologie
 Maitres de conférences classe B.
Nom Prénom Spécialité
SOUICI MOHAMED LOTFI Chimie générale
MESSERER LEILA Parasitologie
TALBI AMER Pharmacologie
BOUDRAA AMINA Biologie cellulaire
ABDESSEMED LYNDA Chimie métabolique
BELHOUCHET NAWEL Biologie cellulaire
SOUSSI FATIHA Biophysique
 Maitres assistants chargés de cours.
Nom Prénom Spécialité
BENDJEDDOU FOUZIA Génétique
HAMAMDA MERIEM Biomathématique
Le Département de Pharmacie
6
Remerciements
Avant tous nous remercions ALLAH le tout puissant qui nous a donné la santé,
le courage et la patience pour mener à bien ce modeste travail, et notre grand
salut sur notre prophète MOHAMED « Que Le Salut Soit Sur Lui ».
Nous tenons tout d’abord à remercier infiniment Madame R. MECHRI
enseignante hospitalo-universitaire professeur au département de la pharmacie
d’Annaba de nous ‘avoir encadré avec une grande gentillesse, elle a su nous
guider, nous ‘orienter et nous conseiller pour mettre cette étude a terme. Nous
lui témoignons notre reconnaissance pour ce thème impressionnant qui nous a
permis de vivre une expérience inoubliable.
Á notre président de jury Pr OUNAISSIA.K, Nous vous remercions humblement
d’avoir accepté de juger notre travail Veuillez trouver ici, le témoignage de
notre admiration et de notre respect.
Nous aimerions également remercier les membres du jury Pr SOUDANI.W et Dr
BOUKACHABIA. Qui ont bien voulu nous honorer par leur présence, afin
d’évaluer notre travail.
Nous remercions également Dr I. MECHRI, Dr.BELKHIR des médecins
spécialistes en gynécologie obstétrique ; et Dr.BOURDIMA médecin généraliste
pour leurs accueils chaleureux et leurs aides.
Enfin nos sincères gratitudes à tous les enseignants du département de
pharmacie qui nous ont suivi tout au long du cursus. Aussi à tous ceux qui ont
contribué, de près ou de loin, à l’élaboration de ce travail.
7
Dédicaces
Je dédiée ce travail a :
A ma mère, ma vie, mon bonheur, ma force et mon courage. Tu représentes pour moi le
symbole de bonté par excellence, la source de tendresse et l’exemple du dévouement qui n’a
pas cessé de m’encourager et de prier pour moi.
Ta prière et ta bénédiction m’ont été d’un grand secours pour mener à bien mes études. Tu as
sacrifié toute ta vie pour moi et tu continu à le faire. C’est à toi que je dois cette réussite et je
suis fière de te l’offrir. Je t’aime très forte maman Que dieu le plus puissant te garde pour
moi.
A mon père, ma source du conseil et du force, la personne qui a était toujours à mes côtés qui
m’a aidé et encouragé j’espère que ce modeste travail soit l’exaucement de vos vœux tant
formulés, le fruit de vos innombrables Sacrifices. Puisse Dieu, le Très Haut, vous accorder
santé, bonheur et longue vie et faire en sorte que jamais je ne vous déçoive.
A mon fiancé, qui compte beaucoup pour moi et qui était toujours à mes côtés pour me
soutenir, m’encourager et me conseiller et qui n’a jamais cessé de croire en moi. Je t’exprime
à travers ce travail tous mes sentiments de respect et d’amour.
A mes sœurs AHLEM et IMEN qui ont étaient toujours avec moi dans le meilleur que le pire,
aussi à leurs époux HEITEM ET MEHDI.
A ma nièce DJINENE et mes neveux DJASSIM, DJOUD, et le petit FADI.
A la mémoire de mes grandes mères qui ont été toujours dans mon esprit et dans mon cœur,
je vous dédie aujourd’hui ma réussite. Que Dieu, le miséricordieux, vous accueille dans son
éternel paradis.
A ma source du bonheur mes amies que j’ai partagées avec eux les meilleurs moments de ma
vie qui vont rester gravés dans ma mémoire je vous aime tellement et je suis vraiment
chanceuse de vous avoir dans ma vie.
A mes tentes CHAHIRA et ROBILA, mon oncle GHANI et sa femme, mes cousin WASSIM,
NACER, BAKI
A toute ma belle-famille. Amel boukharouba
8
Dédicace :
Avant tout je remercie le bon Dieu de m’avoir mis sur le bon chemin pour pouvoir réaliser ce travail
A cette occasion, je tiens à présenter mes plus sincères dédicaces :
A ma mère …
A la lumière de mes jours ,la flamme de mon cœur, ma vie et mon bonheur ,A celle qui m’a arrosée de
tendresse et d’espoirs ..Quoi que je fasse ou quoi que je dise, je n saurai point te remercier comme il se
doit…ton affections me couvre, ta bienveillances me guide et ta présence à mes côtés a toujours été ma
source de force pour affronter les différents obstacles .. merci d’être là ,merci d’être ma maman .
A mon père ….
A l’homme de ma vie ,mon exemple éternel ,a celui qui s’est toujours sacrifié pour me voir réussir, tu es mon
modèle de persévérance pour aller Toujours loin et ne jamais baisser les bras. merci papa , pour ton soutien
inconditionnel, pour ta confiance , pour avoir fait de moi ce que je suis, quoi que vous en pensiez, je vous
assure que si je suis arrivée là, c’est grâce à toi .
« Mes chers parents que Dieu vous garde ».
A mes chers frères : MOHAMED AMINE, ABD ENOUR ma force et ma fierté.
A la mémoire de mes grandes mères FADILA et HAIZYA qui ont été toujours dans mon esprit et dans mon
cœur, je vous dédie aujourd’hui ma réussite … que dieu vous accueille dans son éternel paradis.
A toute ma famille.
A mes fidèles amies que j’ai trouvés aux moments difficiles de ma vie.
A ma chère binôme AMEL et sa famille.
MANEL.
9
Liste des tableaux
N° Titre Page
1 Traitement médical des maladies gynécologiques les plus
fréquentes chez la femme.
42
2 Traitement chirurgical des maladies gynécologiques les
plus fréquentes chez la femme.
43
3 Plantes médicinales utilisées pour le traitement de
l’affection gynécologique chez la femme dans le monde
46
4 Plantes médicinales utilisées pour le traitement des
affections gynécologiques chez la femme en Algérie.
47
10
Liste des figures
N° Titre Page
1 Schéma de l’appareil génital de la femme. 20
2 coupe sagittale passant par le mamelon. 22
3 Fonctionnement hormonal du cycle sexuel. 23
4 Système vasculaire porte hypothalamo-hypophysaire . 27
5 Syndrome des ovaires polykystiques. 30
6 Echographie endovaginale montrant un fibrome sous-muqueux. 32
7 Nodules endométriosiques . 33
8 Classification TNM. 36
9 Aspect coloscopique d’une néoplasie intra-épithéliale cervicale de
stade 3.
37
10 Infection génitale basse à Candida albicans. 38
11 Cervicite purulente à Neisseira gonorrhoeae. 39
12 Répartition des enquêtées selon l’âge 53
13 Répartition des enquetes selon IMC 54
14 Répartition des enquétées selon le niveau d’étude. 54
15 Répartition des enquétées selon la zone d’habitat. 55
16 Répartition des enquêtées selon l’ethnie 55
17 Répartition des enquêtées selon l age des premières menstruations 56
18 Répartition des enquêtées selon le type du cycle menstruel 56
11
19 Répartition des enquêtées selon les différents symptomes
présentés au cours de leurs cycles menstruels .
57
20 Répartition des enquêtées selon le type de pilosité. 58
21 Répartition des enquêtées selon la situation marié ou non . 58
22 Répartition des enquêtées selon la présence ou non des grossesses
antérieures.
59
23 Répartition des enquêtées selon le type des précédentes
accouchements.
59
24 Répartition des enquêtées selon la fréquence des relations
sexuelles.
60
25 Répartition des enquêtées selon la présence ou non des douleurs
lors des rapports sexuels.
60
26 Répartition des enquêtées selon l’habitude de consulter le
gynécologue.
61
27 Pourcentage des maladies gynécologiques les plus répondus chez
les femmes.
62
28 Répartition des enquêtées selon la durée de la maladie . 63
29 Répartition des enquêtées selon l’utilisation ou non de la
phytothérapie dans le traitement des maladies gynécologiques.
63
30 Répartition des enquêtées selon la source du conseil. 64
31 Répartition des enquêtées selon les plantes les plus utilisées dans le
traitement des maladies gynécologiques dans la région de
Guelma .
65
32 Répartition des enquêtées selon la (les) partie(s) de la (les)
plante(s) utilisée(s) dans le traitement des maladies
gynécologiques.
66
33 Répartition des enquêtées selon le mode d’utilisation de la (les)
plante(s).
67
34 Répartition des enquêtées selon la durée de traitement. 67
35 Répartition des enquêtées selon l’utilisation seule ou en
association de la plante
68
12
36 Répartition des enquêtées selon les différentes associations. 68
37 Répartition des enquêtées selon l’efficacité ou non des plantes
dans le traitement des maladies gynécologiques.
69
38 Répartition des enquêtées selon la récidivité ou non de la maladie
traitée.
55% des patientes souffrent de la récidivité de la (les) maladie
traitée par les plantes.
69
13
Liste d’abréviations
FSH : Hormone folliculo-stimulante
LH : Hormone lutéinisante .
LH.RBI : Luteinizing hormone receptor binding inhibitor (Inhibiteur de liaison aux
récepteurs de l'hormone lutéinisante) .
GnRH : Hormone de libération des gonadotrophines hypophysaires ou gonadolibérine
SOPK :Syndrome des ovaires polykystiques .
OPK : Ovaires polykystiques
PRL : Prolactine .
SPM : Syndrome prémenstruel.
TDPM : Trouble dysphorique prémenstruel.
OMS :Organisation mondiale de la santé .
IOP : Insuffisance ovarienne prématurée
TNM :tumeur ,node ,métastase .
14
Sommaire
Liste des tableaux....................................................................................................................... 9
Liste des figures ....................................................................................................................... 10
Liste d’abréviations.................................................................................................................. 13
Introduction générale................................................................................................................ 17
Revus bibliographiques
Ι- Généralités sur l’appareil reproducteur féminin................................................................... 20
1-Anatomie de l’appareil génital de la femme ......................................................................... 20
1-1-Les ovaires......................................................................................................................... 20
1-2- Les voies génitales femelles ............................................................................................. 21
1-3-Les glandes mammaires..................................................................................................... 22
2- Physiologie ovarienne de la femme cyclique et rôle hormonal ........................................... 23
2-1-Le Cycle menstruel............................................................................................................ 24
2-2-Le Cycle ovarien................................................................................................................ 24
2-3-Les principales hormones entrant en jeu ........................................................................... 26
Ⅱ- Problèmes gynécologiques chez la femme ........................................................................ 29
1-Les maladies hormonodépendantes ...................................................................................... 29
1-1-Syndrome des ovaires micro- polykystique (sopk) ........................................................... 29
1-2-Insuffisance ovarienne prématurée (IOP).......................................................................... 30
1-3- Les fibromes ou myomes utérins...................................................................................... 31
1-4- L’endométriose................................................................................................................. 32
1-5- L hyperprolactinémie........................................................................................................ 33
1-6-Le syndrome prémenstruel ................................................................................................ 34
1-6-Le cancer du sein ............................................................................................................... 35
2-Les maladies non hormonodépendantes .............................................................................. 37
2-1-Le cancer du col utérin ...................................................................................................... 37
2-2-Les infections vaginales..................................................................................................... 37
Ⅲ- Epidémiologie.................................................................................................................... 39
1-Les données mondiales ......................................................................................................... 39
2- Les données nationales (en Algérie).................................................................................... 41
IV-Prise en charge thérapeutiques des pathologies gynécologiques chez la femme……………..42
1-Traitement médical ............................................................................................................... 42
2- Traitement chirurgical.......................................................................................................... 43
15
3- Traitement phytothérapique................................................................................................. 44
3-1- Mécanismes d’action général des plantes utilisées dans le traitement des affections
gynécologiques chez la femme................................................................................................. 44
3-2-Ressencement des plantes utilisées dans le traitement des affections gynécologiques chez
la femme................................................................................................................................... 46
Travail personnel (Enquete ethnobotanique)
1-Materiel et méthodes............................................................................................................. 51
1-1- Déroulement de l’enquête................................................................................................. 51
1-2- Critères d’inclusions......................................................................................................... 51
1-3- Critères d’exclusions ........................................................................................................ 51
1-4- Echantillonnage ................................................................................................................ 51
1-5- Traitement des données .................................................................................................... 52
2-Résultats et discussion .......................................................................................................... 53
2-1-Résultats............................................................................................................................. 53
2-1-1- Répartition des enquêtées selon l’âge ........................................................................... 53
2-1-2- Répartition des enquêtées selon l IMC.......................................................................... 54
2-1-3- Répartition des enquêtées selon le niveau d’études ...................................................... 54
2-1-4- Répartition des enquêtées selon la zone d’habitat des patientes ................................... 55
2-1-5- Répartition des enquêtées selon l’ethnie ....................................................................... 55
2-1-6- Répartition des enquêtées selon l’âge des premières menstruations…………………..56
2-1-7- Répartition des enquêtées selon le type du cycle menstruel de chaque patiente........... 56
2-1-8- Répartition des enquêtées selon les différents symptômes présentés au cours de leurs
menstruation............................................................................................................................. 57
2-1-9- Répartition des enquêtées selon le type de pilosités des patientes................................ 58
2-1-10-Répartition des enquetées selon la situation mariée ou non des patientes……………58
2-1-11- Répartition des enquêtées selon la présence ou non des grossesses antérieures......... 59
2-1-12- Répartitions des enquêtées selon les types des précédents accouchements................ 59
2-1-13- Répartition des enquêtées selon la fréquence des relations sexuelles et la présence ou
non des douleurs durant cette dernière..................................................................................... 60
1-2-14- Répartition des enquêtées selon l’habitude de consulter le gynécologue ................... 61
1-2-15- Répartition des enquêtées selon les maladies gynécologiques les plus répondues chez
les femmes................................................................................................................................ 62
1-2-16- Répartition des enquêtées selon la durée de la maladie .............................................. 63
1-2-17- Répartition des enquêtées selon l’utilisation ou non de la phytothérapie dans le
traitement des maladies gynécologiques.................................................................................. 63
16
1-2-18- Répartition des enquêtées selon la source du conseil.................................................. 64
1-2-19- Répartition des enquêtées selon les plantes la plus utilisées dans le traitement des
maladies gynécologiques dans la région de Guelma................................................................ 65
1-2-20- Répartition des enquêtées selon la (les) partie(s) de la (les) plante(s) utilisée(s) dans le
traitement des maladies gynécologiques.................................................................................. 66
1-2-21- Répartition des enquêtées selon le mode d’utilisation de la (les) plante(s) ................ 67
1-2-22- Répartition des enquêtées selon la durée de traitement............................................... 67
1-2-23-Repartition des enquêtées selon l’utilisation seule ou en association de la plante
utilisée ...................................................................................................................................... 68
1-2-24- Répartition des enquêtées selon l’efficacité ou non des plantes et la récidivité ou non
des maladies traitées................................................................................................................. 69
2-2-Discussion.......................................................................................................................... 70
Conclusion et perspectives....................................................................................................... 74
Références bibliographiques .................................................................................................... 76
Annexes.................................................................................................................................... 86
Résumé..................................................................................................................................... 93
17
Introduction générale
Introduction générale
Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 18
L’appareil génital féminin est exposé à plusieurs pathologies aussi malignes que bénignes, et
qui représentent un motif de consultation très fréquent. Ces derniers ont connu une véritable
remontât à l’échelle mondial et aussi à l’échelle nationale avec une prévalence de 3.16 % des
femmes [1].
Les maladies gynécologiques de la femme peu importes leurs causes doivent être traitées le
plus tôt possible principalement par des stratégies médicales et chirurgicales, qui peuvent être
insuffisantes parfois même inefficaces, et surtout trop chers. Sans oublier les effets indésirables
liés à l’utilisation de plusieurs médicaments. Pour contrecarrer à ces problèmes les femmes ont
recours à la thérapie traditionnelle ou bien la phytothérapie ont utilisant des drogues naturelles
seines et a un cout bas [2].
Aujourd’hui l’usage thérapeutique des plantes médicinales est très présent dans certains pays
du monde et surtout les pays en voie de développement [3]. Selon l'Organisation mondiale de
la santé (OMS), près de 80% des populations des pays en voie de développement de la région
d’Afrique ont recours à la médecine traditionnelle [4].
L’Algérie est caractérisé par sa diversité florale : Méditerranéenne, Saharienne et une flore
Paléo Tropicale, estimée à plus de trois milles (3000) espèces appartenant à plusieurs familles
botaniques. Ces espèces sont pour la plupart spontanées avec un nombre non négligeable (15%)
d’espèces endémiques, ce qui a donné à la pharmacopée traditionnelle une richesse inestimable
[5].
L’objectif de notre travail est de valoriser et mettre en lumière l’utilisation des plantes
médicinales dans le traitement des maladies gynécologiques affectants les femmes.
Pour atteindre cet objectif nous avons procédé à une enquête ethnobotanique descriptive auprès
des cabinets des gynécologues durant laquelle nous avons interrogées des femmes concernées
par ces maladies.
19
Revues bibliographiques
Revues bibliographiques
Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 20
Ι- Généralités sur l’appareil reproducteur féminin :
L'appareil génital féminin est formé par des organes qui interviennent dans l'activité sexuelle et
la reproduction, Il produit les gamètes et soutien l’embryon en voie de développement.
1-Anatomie de l’appareil génital de la femme :
Le tractus génital féminin comprend :
Les gonades ou les ovaires, les voies génitales et les glandes mammaires [6].
Figure 01 : schéma de l’appareil génital de la femme [6].
1-1-Les ovaires :
Ils sont au nombre de deux, ovoïdes symétriques et ont situés dans la cavité pelvienne. L’ovaire
adulte comprend quatre secteurs cellulaires :
*L’épithélium de revêtement unicellulaire,
*L’interstitium ou stroma constitué essentiellement de fibroblastes [7].
*Le hile riche en vaisseaux sanguins, en lymphatiques, et en nerfs. Il contient les cellules de
BERGER qui sont les équivalents de cellules de LEYDIG.
*Et les organites représentés par les follicules et les corps jaunes [8].
Revues bibliographiques
Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 21
1-2- Les voies génitales femelles :
Elles sont représentées par :
-Les trompes de FALLOPE ou oviductes, L’utérus, Le vagin, et la vulve.
1-2-1- Les trompes de FALLOPE :
Ce sont deux canaux musculeux, membraneux situés de chaque côté de l’utérus [9].
1-2-2- L’utérus :
C’est un organe musculeux, creux et piriforme à l’état non gravide.
Il comprend deux parties :
- L’une supérieure ou corps utérin.
- L’autre inferieure ou col utérin qui est formé de l’exocol et de l’endocol.
La paroi utérine est formée de l’intérieur à l’extérieur de trois couches :
•L’endomètre qui correspond à la muqueuse.
•Le myomètre ou la musculaire.
•Un adventice qui est une séreuse typique ou un péritonéale [10].
1-2-3-Le vagin :
Conduit musculo-muqueux inséré au niveau du col utérin en haut et se prolongeant avec des
formations vulvaires en bas.
La paroi vaginale se compose de trois tuniques.
•La tunique externe conjonctive.
•La tunique moyenne musculeuse.
•La tunique interne ou muqueuse vaginale [11].
De l’intérieur à l’extérieur, on décrit trois couches de cellules de la muqueuse vaginale :
•Couche basale : formées de deux à trois assises cellulaires.
Revues bibliographiques
Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 22
•Couche intermédiaire : constituée de cellules polyédriques allongées s’ordonnant en plusieurs
couches.
•Couche superficielle : formée de grandes cellules [12].
Cet épithélium est recouvert constamment par le produit de la desquamation cellulaire des voies
génitales et par une couche de mucus secrété par les glandes cervicales [13].
1-2-4- La vulve :
Organe génital externe qui contient les grandes lèvres, les petites lèvres, les glandes de
BARTOLIN, l’hymen et le clitoris [14].
1-3-Les glandes mammaires :
Bien que n’étant pas des organes génitaux proprement dits, elles y sont incluses. Ce sont des
organes glandulaires, au nombre de deux chez la femme.
La glande mammaire est constituée de 15 à 20 lobes séparés par des cloisons de tissu conjonctif,
chaque lobe est subdivisé en lobules séparés par des cloisons [15].
Chaque lobe équivaut à une glande indépendante et se termine par un canal galactophore lequel
vient déboucher au niveau du mamelon. Chaque canal s’élargit pour former un sinus
galactophore [16].
Figure 02 : coupe sagittale passant par le mamelon [17].
Revues bibliographiques
Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 23
2- Physiologie ovarienne de la femme cyclique et rôle hormonal :
La physiologie de reproduction de la femme présente un caractère cyclique qui est le résultat
de multiples régulations hypothalamo-hypophysaires. Le cycle menstruel évolue
silencieusement.
Figure 03 : Fonctionnement hormonal du cycle sexuel [18].
L’hémorragie menstruelle qui achève ce cycle est la seule manifestation chez la femme en
dehors de la grossesse [19]. Ce cycle s’accompagne d’une série de modifications cycliques
représentées par des actions survenant au niveau des ovaires et du tractus génital. Mais les
ovaires sécrètent leurs hormones en quantité variable tout au long de la vie. Cette fonction est
rythmée par les cycles ovariens et les règles (cycle menstruel).
Revues bibliographiques
Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 24
2-1-Le Cycle menstruel
Le cycle menstruel se manifeste par des modifications intéressantes notamment la muqueuse
utérine. Ces modifications sont sous la dépendance des hormones ovariennes hypothalamo-
hypophysaires [20]. Le cycle menstruel survient en moyenne tous les 28 jours mais avec de
possibles variations de 25 à 30 jours. Il est composé de trois phases :
•La phase proliférative : elle débute à la fin de l’écoulement menstruel précédent, caractérisée
par une régénération rapide de l’endomètre à partir de la zone restante après la menstruation
[21].
•La phase sécrétoire : elle commence aussitôt après l’ovulation.
-Les menstruations : sous l’effet des hormones ovariennes, l’endomètre subit des modifications
périodiques importantes. Sa durée est de 4 à 5 jours en moyenne.
La couche superficielle de l’endomètre subit une nécrose puis s’élimine. Le sang s’écoule des
veines mises à nu par la desquamation.
C’est la chute brutale des hormones ovariennes, notamment progestérone, qui entraine la venue
des menstruations [22].
2-2-Le Cycle ovarien :
Le cycle ovarien qui détermine le cycle menstruel lui-même est finement réglé par des
interrelations complexes entre l’ovaire, l’hypophyse et l’hypothalamus.
Deux secteurs fondamentaux interdépendants constituent l’ovaire :
L’ovaire exocrine et l’ovaire endocrine.
2-2-1- Fonction exocrine de l’ovaire :
Elle correspond à la fonction de l’ovulation. Elle nécessite trois phases
A-phase folliculaire
Au début de chaque cycle menstruel, le follicule recruté va augmenter progressivement de
diamètre par multiplication de cellules de la granulosa et des cellules de la thèque interne sous
l’action de la FSH dont la sécrétion augmente progressivement. Au sein du follicule se creuse
Revues bibliographiques
Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 25
une cavité ou antrum refoulant en périphérie les cellules de la granulosa vascularisées et
l’ovocyte [23]. Le follicule sélectionné devient dominant et freine les autres follicules en
croissance qui évoluent vers l’atrésie.
L’activité FSH diminue à leur niveau entrainant une diminution de l’activité aromatase et une
accumulation d’androgènes. Il en résulte un arrêt de mitose des cellules de la granulosa et la
dégénérescence de l’ovocyte [24].
B-L ’ovulation :
L’ovulation qui survient au 14éme jour du cycle menstruel donne à la fonction génitale son
impulsion et son sens. Le follicule mur, se rompt 37 à 40 heures après la décharge de LH et
libère l’ovocyte [25]. Une fois libéré, l’ovocyte au sein de leur cumulus visqueux tombe au
niveau des trompes ou il se fait happer [26].
C-Phase lutéale :
A partir des cellules de la granulosa vascularisées et des cellules de la thèque lutéinisées du
follicule rompu se forme le corps jaune [27].
Le corps jaune est doté d’une activité sécrétrice éphémère, il est programmé et relativement
autonome. La régulation endocrine du corps jaune est directement sous le contrôle de la LH
[28].
Il est admis que la prostaglandine F2α, les œstrogènes et l’ocytocine concourent à la lutéolyse.
-les œstrogènes semblent diminuer le nombre de récepteurs de la LH et stimuler la production
de prostaglandines F.
-Les effets de la LH sont inhibés par le facteur LH.RBI qui est un inhibiteur local ovarien de la
liaison LH à ses récepteurs.
-L’ocytocine entraine une réduction de la progestérone et des œstrogènes et parait favoriser
l’augmentation de la prostaglandine F2α.
-Les prostaglandines F2α, produite par le corps jaune, possèdent un mode d’action imprécis
[29].
Revues bibliographiques
Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 26
L’involution du corps jaune en l’absence de fécondation précède immédiatement la
menstruation qui survient 24 à 48h suite à la chute brutale de la production de la progestérone
et des œstrogènes [30].
2-2-2-Fonction endocrine de l’ovaire :
L’ovaire adulte élabore et secrète dans le milieu sanguin trois groupes d’hormones stéroïdes
qui agissent sur les récepteurs spécifiques [31] ce sont les :
Œstrogènes, progestagènes et les androgènes. L’ovaire secrète également une hormone
polypeptidique : la relaxine.
Les prostaglandines sont secrétées dans l’ovaire [32].
Sept classes de prostaglandines dont E et F2α qui sont connues pour être impliquées dans la
fonction de reproduction [32].
2-3-Les principales hormones entrant en jeu :
2-3-1 Gonadotrophin Releasing Hormone (GnRH) et gonadotrophines :
La GnRH est sécrétée de manière pulsatile par l’hypothalamus dans le système vasculaire porte
hypothalamo-hypophysaire.
Elle provoque la sécrétion également pulsatile des gonadotrophines par les cellules glandulaires
de l’antéhypophyse [33].
Revues bibliographiques
Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 27
Figure 04 : Système vasculaire porte hypothalamo-hypophysaire [33].
L’Hormone Lutéinisante et l’Hormone Folliculo-Stimulante sont des gonadotrophines, elles
sont sécrétées par l’hypophyse.
Elles régulent l’action des stéroïdes ovariens (estradiol et progestérone) et des protéines
ovariennes (inhibines A et B) par un mécanisme de rétrocontrôle.
2-3-2-Les gestagènes (la progestérone) :
Ce sont des hormones sexuelles femelles produites par les ovaires, le placenta et les surrénales.
Le représentant unique des gestagènes naturels est la progestérone.
La progestérone exerce différents effets biologiques qui sont nécessaires à la mise en place et
au maintien de la gestation. La sécrétion de progestérone est indispensable à la progression du
zygote dans les trompes utérines et à sa descente dans l'utérus.
La progestérone stimule les sécrétions utérines qui vont servir de nutriment pour le conceptus
avant son implantation et permettre sa survie dans le tractus génital.
La progestérone agit sur les cellules du myomètre pour inhiber leur activité contractile.
L’inhibition des contractions utérines n’est cependant pas totale. Sous l’influence de la
progestérone, le mucus cervical peu abondant change de consistance .il devient visqueux,
opaque et épais, il forme un bouchon qui obstrue le canal cervical et protège le contenu utérin
du milieu extérieur. La progestérone stimule aussi la mammogenèse.
Revues bibliographiques
Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 28
L’inhibition des divisions cellulaires par la progestérone induit un amincissement de
l’épithélium vaginal. L'action contraceptive de la progestérone résulte de l'inhibition de
l’activité ovulatoire cyclique et de la modification des caractères de la glaire cervicale dont la
viscosité s'oppose à la progression des spermatozoïdes.
L'imprégnation progestéronique joue également un rôle essentiel dans la préparation à la
parturition et l'établissement du comportement maternel.
La progestérone a d’autres actions comme la rétention sodée et action hyperthermisante chez
les femmes primates à l’origine de l’aspect biphasique de la courbe de température [34].
2-3-3Les œstrogènes :
Ce sont des hormones sexuelles femelles produites essentiellement par les ovaires.
Les œstrogènes naturels ont plusieurs représentants comme l’œstradiol 17(β, l’œstrone et
l’oestriol.
Le plus représenté est l’œstradiol 17(β. Les œstrogènes déterminent l’apparition des caractères
sexuels secondaires féminins. Au cours du cycle ovarien, les œstrogènes sont responsables du
comportement d’œstrus et induisent la prolifération de la muqueuse vaginale et de l’endomètre.
Sous l’influence des œstrogènes, le cervix sécrète un mucus riche en glycoprotéine qui s’aligne
en filaments. Ce mucus sécrété en grande quantité devient clair et filant.
Cette consistance du mucus cervical faciliterait la progression des spermatozoïdes dans le canal
cervical. Pendant cette période qui précède l’ovulation, la stimulation de l’activité contractile
du myomètre (musculeuse de l’utérus) par les œstrogènes joue un rôle important dans le
transport des spermatozoïdes dans l’utérus. Le rétrocontrôle positif de l'œstradiol qui s'exerce
sur l'hypophyse et l'hypothalamus lorsque les concentrations plasmatiques ont atteint un certain
seuil est responsable du pic pré ovulatoire de LH qui induit l'ovulation. Pendant la gestation,
les œstrogènes stimulent le développement de la glande mammaire et la multiplication des
canaux galactophores.
Les œstrogènes ont également des actions diverses : rétention osseuse du calcium, rétention
d’eau et de sodium et action hypothermisant [34].
Revues bibliographiques
Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 29
2-3-4-Les hormones lactogènes :
La prolactine est l’hormone pituitaire la plus lactogène. L’effet lactogène de la prolactine est
direct au niveau de la cellule et il est amplifié par les corticoïdes, l’insuline, l’hormone de
croissance.
Action sur les glandes mammaires :
Une partie de son rôle est de développer les seins et favoriser la lactation, au niveau mammaire
la prolactine provoque la sécrétion de deux enzymes clés de fabrication du lait [35].
Son action lactogène est inhibée par la progestérone qui inhibe la synthèse de ses récepteurs.
Action sur la reproduction :
Cette hormone agit par une action centrale et action directe sur l’ovaire. Au niveau folliculaire,
la prolactine joue un rôle dans la maturation de follicule pour des taux physiologiques [36].
Aussi elle participe à la formation de le corps jaune par : le maintien de taux des récepteurs à la
LH et aux œstrogènes au niveau ovarien [37].
Elle stimule aussi la production de la progestérone [38].
Ⅱ
- problèmes gynécologiques chez la femme :
De la puberté à la ménopause, les pathologies gynécologiques chez les femmes sont très
fréquentes, elles correspondent aux atteintes de l’appareil reproducteur féminin, soit par des
dérèglements hormonaux qui conduisent à des maladies dites hormono- dépendantes, soit par
d autre agent qui affecte et agresse l’appareil génital de la femme.
1-Les maladies hormonodépendantes :
1-1-Syndrome des ovaires micro- polykystique (sopk) :
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est la plus fréquente des maladies
endocriniennes de la femme jeune (plus de 5 % des femmes en âge de procréer) [39].
Son appellation fait référence à l’un des aspects de ce syndrome visible à l’échographie, à savoir
l’accumulation autour des ovaires de multiples petits kystes. Ces kystes sont en réalité des
follicules qui refusent d’entrer en croissance lors de la dernière étape de la phase folliculaire.
Revues bibliographiques
Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 30
Les mécanismes physiopathologiques à l’origine des kystes ovariens sont très peu connus et ils
ne peuvent pas s’expliquer par une cause unique [40].
Il est caractérisé dans son phénotype complet par :
Une dysovulation, Oligoménorrhée, moins de 8 cycles par an, ou aménorrhée. Une
hyperandrogénie clinique et/ou biologique, un OPK échographique (plus de 12 follicules de
diamètre inférieur à 10 mm au moins sur l’un des ovaires ou volume ovarien supérieur à 10 ml).
Deux de ces signes sont suffisants selon les critères dits de Rotterdam pour porter le diagnostic
du SOPK [41].
Figure 05 : Syndrome des ovaires polykystiques (photographies de l’auteur). A. En
échographie : nombreux follicules de petite taille, répartis en périphérie de l’ovaire, avec un
stroma dense. B. En coelioscopie : aspect augmenté de taille, blancs, lisses, sans stigmate
d’ovulation. C. En coelioscopie, après multi perforation ovarienne. [42]
1-2-Insuffisance ovarienne prématurée (IOP) :
La ménopause est un phénomène physiologique, qui survient chez la femme aux alentours de
cinquante ans, mais chez certaines d’entre elles, elle survient beaucoup plut tôt. C’est ce que
l’on appelle, l’insuffisance ovarienne prématurée ou ménopause précoce.
Elle est suspectée cliniquement devant une aménorrhée de plus de 4 mois et affirmée
biologiquement chez une femme âgée de moins de 40 ans, par un taux de FSH supérieur à
40UI/l sur aux moins deux prélèvements distincts, réalisés à un mois d’intervalle [43].
Revues bibliographiques
Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 31
Les signes cliniques de cette IOP sont typiquement similaires à ceux d’une ménopause
physiologique, présents sous forme de cycles menstruels désordonnés comme le montre
l’oligoménorrhée, la polyménorrhée ou la métrorragie, de palpitations, de bouffés de chaleur,
de sueurs nocturnes, d’une insomnie, d’anxiété, de troubles de l’humeur, de sécheresse
vaginale, d’une dyspareunie, d’une asthénie, d’incontinence urinaire d’effort, d’infections
urinaire récidivantes, de dysurie. Il a été constaté que, toutes ces manifestations sont
essentiellement liées à une hypoestrogénie [44].
1-3- les fibromes ou myomes utérins :
Le myome utérin représente la pathologie la plus fréquente du tractus génital féminin. Il s’agit
d’une tumeur bénigne qui se développe au dépend des cellules musculaires lisses de l’utérus
et connue pour être l’apanage de la femme jeune africaine [45].
Habituellement de petite taille, allant de quelques millimètres à quelques centimètres, souvent
asymptomatiques, les myomes utérins peuvent se présenter dans des dimensions plus
importantes pouvant atteindre plusieurs décimètres ; nous parlerons alors de myomes géants.
-Plusieurs facteurs de risque ont été épidémiologiquement mis en évidence, qui semblent
confirmer une origine estrogéno-dépendante ou impliquant un ou plusieurs perturbateurs
endocriniens ce sont :
- Âge (en particulier 30-45 ans, stade dit (pré-ménopause)
-Obésité
-Multiparité
-Menstruations précoces
-Utilisation de dispositifs intra-utérins en cuivre.
1-3-1-Symtomes :
- Hémorragies génitales.
- Algies pelviennes.
- Masse abdomino-pelvienne.
- Stérilité primaire.
- Complication infectieuse a type leucorrhées males odorantes [45].
Revues bibliographiques
Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 32
Figure06 : Echographie endovaginale montrant un fibrome sous-muqueux [46].
1-4- L’endométriose :
L’endométriose est une maladie gynécologique chronique et multifactorielle caractérisée par la
présence de tissu endométrial (glandes endométriales et stroma), aussi appelé tissu utérin, en
dehors de la cavité utérine [47]. Ce tissu crée des lésions hormono-dépendantes responsables
d’une inflammation chez la femme en période d’activité génitale qui peut provoquer des
dyspareunies profondes, des dysménorrhées intenses, des troubles digestifs et/ou urinaires et
une infertilité.
On estime la prévalence à 10% des femmes en âge de procréer et à 1/3 des femmes de 16 à 50
ans souffrant de douleurs menstruelles aigues [48,49].
Revues bibliographiques
Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 33
Figure 07 : Nodules endométriosiques [50].
1-5- L’hyperprolactinémie :
L’ʹ hyperprolactinémie se définie par une élévation de la concentration plasmatique de la PRL
au-delà de la limite supérieure du dosage.
Il s’agit alors d’une sécrétion exagérée (supra physiologique) de la PRL
Elle correspond au désordre hypophysaire antérieur le plus fréquemment rencontré en clinique
[51].
Elle peut traduire une atteinte hypothalamique ou hypophysaire ou être secondaire à une
anomalie fonctionnelle métabolique, endocrinienne et iatrogène.
Les syndromes liés à l’hyperprolactinémie représentent un motif fréquent de consultation en
particulier en médecine générale, en endocrinologie, en gynécologie et médecine de la
reproduction [51].
1-5-1- Symptômes :
Chez la femme en période de reproduction :
a- La galactorrhée :
Syndrome très fréquent, associé dans 30% des cas a une oligo- spanioménorrhée (diminution
du volume et de la fréquence des règles) et dans plus 50% des cas une aménorrhée [52].
Revues bibliographiques
Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 34
b-Hypogonadisme :
Chez la femme l hypogonadisme se traduit par des troubles du cycle menstruel qui sont d’autant
plus sévères que la concentration de la PRL est élevé, avec une courbe de température plate,
absence de sécrétion de progestérone [51] [53].
c- Dysovulation.
d- Cycle anovulatoire.
e- Spanioménorrhée /aménorrhée.
Chez la fille en période pubertaire :
L’hyperprolactinémie de l’enfant est assez rare, elle s’exprime peu cliniquement et le diagnostic
le plus souvent tardif.
Chez la jeune fille elle peut être responsable d’une aménorrhée primaire ou primo-secondaire
et parfois galactorrhée [54].
1-6-Le syndrome prémenstruel :
Le syndrome prémenstruel (SPM) est un terme générique qui englobe un ensemble de
symptômes physiques et/ou psychiques gênant survenant dans la semaine qui précède l’arrivée
des menstruations (parfois 14 jours avant) et cédant avec celle-ci.
Ces symptômes apparaissent donc pendant la phase lutéale du cycle menstruel.
Il y a deux points indispensables pour parler de syndrome prémenstruel : le caractère cyclique
et la disparition des symptômes avec l’arrivée des menstruations.
Il existe une forme sévère du SPM avec une composante affective prédominante que l'on
nomme trouble dysphorique prémenstruel (TDPM) [55].
a. Théorie hormonale :
La théorie hormonale présente le syndrome prémenstruel comme un déséquilibre entre le taux
de progestérone et le taux d’œstrogène, le taux de progestérone étant considéré comme trop bas.
On parle alors d'hyperoestrogénie relative en raison d'une insuffisance lutéale.
Des femmes ménopausées chez lesquelles on avait diagnostiqué un SPM présentaient des
symptômes psychiatriques et physiques récurrents lorsqu'elles recevaient un traitement
progestatif de la ménopause.
Revues bibliographiques
Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 35
De plus, il a été démontré que les œstrogènes et les analogues de l'hormone libérant des
gonadotrophines amélioraient considérablement les symptômes du syndrome prémenstruel
[56].
1-6-Le cancer du sein :
Un cancer du sein est une tumeur maligne qui se développe au niveau du sein.
Les cancers in situ sont une prolifération carcinomateuse qui se développe dans la lumière des
canaux et des lobules, sans franchir la membrane basale et sans envahir le tissu conjonctif. Dans
le cas des carcinomes infiltrant, les cellules tumorales ont envahi le tissu conjonctif et peuvent
donner des métastases.
Le cancer du sein est le cancer féminin le plus fréquent, il représente la première cause de
mortalité féminine dans la tranche d’âge de 35 à 5ans. L’évolution de ce cancer est déroutante
mais l’obtention des facteurs pronostiques dès le diagnostic permet d’envisager un traitement
gradué adapté à chaque groupe pronostique de patientes [57]. Plusieurs études ont mis en
évidence un certain nombre de facteurs intervenant dans l’étiologie de ce cancer. Parmi les
principaux facteurs étudiés à ce jour les facteurs hormonaux endogènes et exogènes, les facteurs
liés à la reproduction, les facteurs génétiques et sanitaires, et enfin les facteurs liés aux habitudes
de vie et à la nutrition [57].
Revues bibliographiques
Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 36
Figure 08 : Classification TNM [57].
Revues bibliographiques
Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 37
2-Les maladies non hormonodépendantes :
2-1-Le cancer du col utérin :
Ce cancer se forme dans les cellules de col de l’utérus, la partie étroite et intérieure de l’utérus,
il s’agit du passage reliant l’utérus au vagin Avant de devenir cancéreuses, les cellules de col
l’utérus subissent des changements et devinent anormale, il s’agit d’un état précancéreuse
appelé dysplasie de col l’utérus.
La dysplasie de col l’utérus n’est pas un cancer, cet état précancéreux, qui n’est pas rare, peut
tout fois évoluer avec le temps vers un cancer en l’absence de traitement, il faut savoir que la
plupart des femmes qui présentes une dysplasie ne développe pas un cancer de col l’utérus (La
société canadienne du cancer, 2013).
Le cancer du col utérin est le quatrième cancer fréquent chez les femmes dans le monde, après
les cancers du sein, colorectal et du poumon. Il est également la quatrième cause de décès par
cancer [58].
Figure 09 : Aspect coloscopique d’un néoplasie intra-épithélial cervical de stade 3 À l’examen
sans préparation (A), après application de l’acide acétique (B) et après application du Lugol (C)
[59].
Revues bibliographiques
Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 38
2-2- Les infections vaginales :
Un processus inflammatoire localisé au niveau de la cavité vaginale, peut être consécutif à la
présence d'un ou de plusieurs agents infectieux associés : bactéries, parasites, virus. Ce
processus peut être localisé à la muqueuse vaginale seule, on parle alors de vaginite simple ou
au contraire s'étendre aux muqueuses voisines et il s'agira dans ce cas de vulvo-vaginite voire
d'inflammation cervico-vaginale.
Les vaginites peuvent être primaires ou secondaires.
Dans la vaginite primaire, l'agent pathogène est, dans la majorité des cas, d'origine exogène.
Son implantation et son développement dans la cavité vaginale nécessitent des conditions très
particulières, Il s'agit le plus souvent de Trichomonas vaginalis ou de Candida albicans qui sont
en cause.
La vaginite secondaire est plutôt la conséquence d'une infection urétrale ou cervicale due le
plus souvent à un pathogène sexuellement transmissible (Neisseriagonorrhoeae,
Chlamydiatrachomatis, Mycoplasmes uro-génitaux).
La vaginite et la vulvo-vaginite sont des motifs de consultation très fréquents en gynécologie
[60]. Les vulvo-vaginites se définissent par des symptômes cliniques divers dominés par les
phénomènes inflammatoires.
Les symptômes cliniques les plus souvent rapportés par les patientes sont le prurit et/ou les
brûlures vaginales et/ou vulvaires, des dyspareunies, et l’apparition de leucorrhées inhabituelles
[61]. L’aspect de ces leucorrhées est variable selon les étiologies.
Revues bibliographiques
Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 39
Figure 10 : Infection génitale basse à Candida albicans [62].
Figure 11 : Cervicite purulente à Neisseria gonorrhoeae [63].
Ⅲ
- Epidémiologie :
1-Les données mondiales
1-1-Le syndrome des ovaires polykystiques :
Le spok touche environ 15% des femmes en âge de procréer selon les critères du consensus dit
de Rotterdam sous l’égide de l’ESHRE/ASRM [64].
Explique plus de 70 % des infertilités par anovulation [65].
1-2-L’insuffisance ovarienne :
L’ʹ IOP atteint 1/10000 chez les femmes moins de 20 ans ,1/1000 chez les femmes moins de 30
ans, et 1% chez les femmes moins de 40 ans [66]. Cette prévalence est stable d’après les
dernières études épidémiologiques réalisées en Grande-Bretagne, en Italie, ou en France.
La Progetto Menauposa Italia Study Group a montré qu’il n’existait pas de corrélation entre la
survenue d’une IOP et l’âge des premières règles, le niveau d’éducation, et la prise des
contraceptifs [67].
1-3-Les fibromes utérins :
Les léiomyomes ou fibromyomes, plus communément dénommés fibromes, sont les tumeurs
les plus répandues du tractus génital féminin. Ils touchent 20 à 25% des femmes en âge de
procréer et sont 3 à 9 fois plus fréquents chez les femmes noires que chez les femmes blanches
Revues bibliographiques
Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 40
[68]. Plus fréquents chez les femmes afro-américaines, ils font leur apparition généralement
après l'âge de 30 ans [68,69].
1-4-L’endométriose :
La prévalence de l’endométriose chez les femmes présentant des algies pelviennes chroniques
varie de 2 à 74 % selon les études.
Sa prévalence chez les femmes ayant des algies pelviennes aiguës serait supérieure à 33 %.
Une incidence annuelle autour de 0,1 % a été rapportée chez les femmes âgées de 15 à 49 ans
[70].
1-5- Lʹ hyperprolactinémie :
Les symptômes liés à l’hyperprolactinémie, représentent un motif fréquent de consultation en
particulier en Médecine Générale, en Endocrinologie, en Gynécologie et Médecine de la
Reproduction.
Cause de 20 à 25 % des consultations pour aménorrhée secondaire [71].
Aux États-Unis, l’hyperprolactinémie se produit chez moins d’un pour cent de la population
générale, affectant plus particulièrement la femme [72,73] Cependant, la vraie prévalence de
l’hyperprolactinémie est difficile à établir puisque la majorité des cas sont asymptomatiques.
Environ 9 % à 17 % des femmes avec une hyperprolactinémie ont des troubles reproducteurs
et 10 % à 40 % des patientes présentent de l’aménorrhée [74].
1-6-Syndrome prémenstruel :
La fréquence du syndrome prémenstruel est difficile à chiffrer en raison du caractère subjectif
des symptômes et de la variabilité des critères retenus d’une étude à l’autre.
On peut cependant affirmer que la plupart des femmes ont l’expérience d’un SPM dans leur
existence et que 20 à 40% des femmes ressentent une gêne physique ou psychologique les
amenant à consulter.
Les TDPM provoquent un retentissement sur la vie professionnelle et personnelle des patientes
et touche 3 à 8% des femmes. [75].
1-7-Le cancer du sein :
Revues bibliographiques
Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 41
Le cancer du sein est le plus fréquent des cancers de la femme non seulement dans les pays
occidentaux mais également en Algérie.
Le taux d'incidence du cancer du sein est de 14,5 cas pour 100.000 habitants par an à Alger
(Registre du Cancer d'Alger). Selon ce taux, il y 2.000 nouveaux cas chaque année ; les deux
tiers survenant après l'âge de 45 ans [76].
1-8-Le cancer du col utérin :
Le cancer du col de l’utérus est le 12e cancer le plus fréquent chez la femme.
Le taux d’incidence standardisé à la population mondiale est estimé à 6,4 pour 100 000 femmes.
Le nombre de décès est estimé à 940, ce qui place le cancer du col de l’utérus au 13e rang des
décès par cancer chez la femme en 2010.
Le taux de mortalité standardisé à la population mondiale est estimé à 1,6 pour 100 000 femmes
[77].
1-9-Les infections génitales :
Les infections vaginales constituent un important problème de santé publique,
Et un motif fréquent de consultations médicales.
On prenant l’exemple des vaginites à Candida albicans :
75% des femmes présentant au moins un épisode de mycose vaginale au cours de leur vie, 25%
des femmes asymptomatiques sont porteuses vaginales de candida albicans et 25% des
partenaires des femmes atteintes de mycose vaginale sont porteurs de Candida albicans [78].
D’une autre part On estime à 250 millions, le nombre de nouveaux cas d’infections
sexuellement transmissibles observées dans le monde [79].
2- Les données nationales (en Algérie) :
La prévalence des maladies gynécologiques chez la femme est de 3.16%, selon les données du
service d’épidémiologie hôpital IBN SINA – Annaba [1].
Revues bibliographiques
Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 42
IV-Prise en charge thérapeutiques des pathologies gynécologiques chez la
femme :
Les pathologies gynécologiques de la femme constituent un énorme problème car elles ont un
impact sur la santé de la femme sa reproductivité et aussi elles affectent son humeur par des
états dépressifs, des épisodes d’angoisse, et la difficulté d’accepter le soi, donc quelques soit
leur cause il faut une prise en charge rapide.
1-Traitement médical :
Tableau1 : traitement médical des maladies gynécologiques les plus fréquentes chez la
femme.
Maladie Traitement
Syndrome des ovaires
micro-polykystiques
A-traitement de l’acné, l’hirsutisme, et l’alopécie :
- Pilule oestroprogestatif [80].
-les anti-androgènes [81].
B-traitement de l’infertilité :
- le citrate de clomifène (CC) ++ [82]
L’insuffisance ovarienne
prématurée
A-traitement hormonal substitutif :
- œstrogène et progestérone [83].
-un traitement supplémentaire avec la testostérone est
conseillé afin de compenser le déficit androgénique dû à l’IOP
[84].
Le fibrome utérin A-aucun traitement médical actuellement validé n’est capable
de faire disparaître les myomes.
Les traitements médicaux ont pour seul objectif de traiter les
symptômes rattachés au
Myome [85].
- les progestatifs.
-les agonistes Gn-RH [86].
Revues bibliographiques
Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 43
L’endométriose Antalgique+ traitement hormonal (oestroprogestatifs,
agonistesGn-RH) [87].
L’hyperprolactinémie - Agonistes dopaminergiques (trt de longue durée)
[88]
Syndrome près menstruel -analogue Gn-Rh.
-progestérone.
-contraceptifs oraux.
- anxiolytiques.[57].
Cancer du sein A-chimiothérapie.
B-hormonothérapie.
-Analogue Gn-RH.
- anti-œstrogènes. [89-90]
Cancer du col utérin -chimiothérapie
Les infections vaginales A-Antifongiques azolés [91].
B-antibiothérapie [92].
C-éducation thérapeutique
2- traitement chirurgical :
Tableau 2 : traitement chirurgical des maladies gynécologiques les plus fréquentes chez la
femme
Maladie Traitement
Syndrome des ovaires micro-polykystique A-Le drilling ovarien :
- par hydroculdoscopie.
-par fertiloscopie. [93-94]
Le fibrome utérin A-Traitement conservateur :
-myomectomie.
B- traitement radical :
Revues bibliographiques
Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 44
-hystérectomie [95].
L’endométriose A-L’ablation directe la lyse ou
L’excision des lésions.
B-La chirurgie définitive met en
Jeu l’ovariectomie bilatérale peut comprendre
le retrait de l’utérus et des trompes de Fallope
[96].
Cancer du sein A-Traitement conservateur :[97]
-tumorectomie ou quadrantectomie.
B- traitement radical : [98]
-mastectomie.
Cancer du col utérin A-La colpohystérectomie.
B- La trachélectomie élargie.
C-La conisation.
D- Les exentérations pelviennes [99].
3- Traitement phytothérapique :
La phytothérapie existe depuis la nuit des temps, l’homme a eu recours aux plantes pour se
nourrir mais aussi pour se soigner. Au fil des siècles, la connaissance des plantes médicinales
se transmet de génération en génération. Actuellement il existe des phytothérapies prescrites
sur ordonnance, Selon l’OMS, 80% des pays en voie de développement de la région d’Afrique
ont recours aux plantes pour leurs soins de base, y compris l’Algérie [4].
Revues bibliographiques
Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 45
3-1- Mécanismes d’action générale des plantes utilisées dans le traitement des
affections gynécologiques chez la femme :
Les plantes médicinales utilisées en gynécologie agissent par plusieurs mécanismes d’action,
dont les plus fréquents sont :
Action emménagogue : c'est-à-dire qu'elle stimule le flux sanguin dans la région pelvienne et
l'utérus et peuvent traiter la dysménorrhée ou l'aménorrhée ,on peut citer plusieurs plantes
plantes telles que l'armoise commune (Artemisia vulgaris L), le persil (Petroselinum
crispumL), et le gingembre (Zingiber officinalis L)[100]
Action spasmogène : pour les menstruations douloureuses, certaines plantes possèdent des
propriétés de contraction utérine, également utilisées pour faciliter la naissance, induire les
menstruations, avorter ou expulser le placenta. Par un effet relaxant sur les muscles lisses
pourraient soulager les crampes menstruelles [100].
Action Anti-hémorragique : plante qui tonifie les parois vasculaires par vasoconstriction.
Dans le cas des règles abondantes [100].
Activité oestrogénique :
Bien qu'ils ne soient pas de véritables hormones, les œstrogènes végétaux y ressemblent
suffisamment pour agir comme telles Ils se lient ainsi aux différents récepteurs d'œstrogènes
dans notre corps. Les trois phyto-œstrogènes les plus importants sont les isoflavones (qu'on
trouve dans plus de 70 plantes), les coumestanes et les lignanes.
La capacité hormono-mimétique a conduit la médecine à les utiliser comme thérapie naturelle
pour se substituer à l’hormonothérapie de synthèse (THS) [100].
Action anti-tumorale :
Des extraits de sauge ont démontré des effets pro-apoptotiques et inhibiteur de croissance sur
des lignées de cellules de cancer du sein MCF-7. L’extrait de Salvia officinalis
Possède des effets cytotoxiques par stimulation et augmentation de la libération de
TNF-alpha et oxyde nitrique par les macrophages.
Isolés, le caryophyllène et alpha-humulène, inhibent la croissance des cellules
cancéreuses MCF-7 et HCT116. L’acide ursolique inhibe l'angiogenèse et l’invasion
des cellules mélanocytes. L’acide rosmarinique empêche la formation de tumeurs de
Revues bibliographiques
Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 46
l’épiderme induites sur des modèles murins(Ghorbani, 2017)[101].
Action anti-fongique et anti-bacterienne : Plusieurs plantes possèdent des propriétés anti-
fongiques et antimicrobiennes qui peuvent être mises à profit lors de la prise en charge d’une
vaginose et/ou de candidoses à répétition par un effet anti-adhésif . Elles vont agir sur l’adhésion
des pathogènes et la communication entre eux. Cette action empêche leur prolifération [100].
Activité anti-laiteuse: plantes qui diminuent le taux de la prolactine dans le sang [100].
3-2-Ressencement des plantes utilisées dans le traitement des affections
gynécologiques chez la femme :
● Dans le monde :
Tableau 03 : Plantes médicinales utilisées pour le traitement des affections gynécologiques
chez la femme dans le monde :
Nom latin Nom français Nom arabe Propriétés
Inula Helenium L. Aunée officinale ‫راسن‬ -Emménagogue.
-Désinfectante des vois génitales [102].
Artemisia DracunculusL. Estargon ‫طرخون‬ -Emménagogue [102].
Solidago virga-aurea L. Gerbe d’or ‫الذهب‬ ‫قضيب‬ -fongicide (candidose) [102].
Pistacia lentiscus L. Lentisque ‫الم‬
‫ستكة‬ -Emménagogue.[113].
Adiantum capillus L. Capillaire de
montpellier
‫الماء‬ ‫عشبة‬ -Emménagogue.[102].
Eryngium divers L. Panicaut ‫المعزة‬ ‫لحية‬ -Emménagogue.[102] .
Revues bibliographiques
Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 47
● En Algérie :
Tableau 04 :
Plantes médicinales utilisées pour le traitement des affections gynécologiques chez la femme
en Algérie :
Nom scientifique Nom français Nom arabe Propriétés
Salvia officinalis L. Sauge ‫النبي‬ ‫سواك‬ -Activité oestrogénique : utilisée en cas de
perturbation du cycle menstruel.
Aussi dans le problème de stérilité
féminine [103]
- Activité anti tumorale : inhibiteur de
croissance sur des lignées de cellules de
cancer du sein MCF-7 [104]
Vitex agnus-castus L. Gattilier ‫مريم‬ ‫كف‬ -Activité progestative
[105]
-emménagogue.
-Activité antibactérienne et antifongique :
Deux huiles essentielles sont issues de
Vitex agnus-castus, celle du fruit, qui
a prouvé une activité sur Candida et celle
des feuilles, qui présente des activités
antibactériennes[105].
- indiqué dans le syndrome près menstruel
Revues bibliographiques
Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 48
Romarinus officinalis L Romarin ‫اكليل‬ -Activité sur le système génito-urinaire :
Elle est utilisée pour traiter les vaginites
leucorrhéiques, et les bartholinites. [106-
107]
-Emménagogue.
-Activité anticancéreuse sur le cancer du
sein .[108]
Foeniculum vulgare L. Fenouil
sauvage
‫بسباس‬ - Emménagogue.
-utile en cas de règle insuffisante et
d’engorgement des seins.[109]
Chamaemelum nobile L. Camomille
romaine
‫الرومي‬ ‫بابونج‬ -utile en ca de règle irrégulière. [109]
-action sédative :calme les symptômes du
syndromes prémenstruel.
Crataegus monogyna L. Aubépine ‫احمر‬ ‫زعرور‬ -Soulage les troubles ménopause [109].
Curcuma longa L. Curcuma ‫كركم‬ -Emménagogue [102].
- connu pour son effet anti-inflammatoire
réduit l’expression des cytokines
inflammatoires, inhibe l’invasion et
l’angiogenèse des lésions d’endométriose
[109].
Arundo donax L. Canne de
provence
‫القصب‬ -anti-laiteux [102].
Erigeron canadensis L. Vergerette du
canada
‫الربيع‬ ‫شيخ‬ -recommandée contre les troubles
génitaux- urinaires ،les leucorrhées [102]
Petroselinum sativum L. Persil ‫معدنوس‬ - Emménagogue.
-Inhibe la lactation [102].
Stelaria média L. Morgeline ‫القزاز‬ ‫حشيشة‬ -anti inflammatoire.
- inhibe la sécrétion lactée [102].
Revues bibliographiques
Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 49
Artemisia herba-alba L. Armoise
blanche
‫الشيح‬ -règles douloureuse.
-syndrome prés menstruel [109]
Ginziber officinzlis L. Gingembre ‫الزنجبيل‬ -aphrodisiaque
-action bénéfique sur la fertilité [110].
Lavandula latifolia L. Lavande aspic ‫الخزامة‬ -Fongicide utilisée pour traiter les mycoses
gynécologiques [110].
Cinnamomum cassia L. Cannelle de
chine
‫القرفة‬ - Tonique utérine et emménagogue.
- Tonique sexuelle et aphrodisiaque [111]
Origanum majorana L. Marjolaine
vraie
‫مردقوش‬ - indiquée contre l’atonie utérine. [112]
Trifolium pratense L. Trèfle commun ‫نفل‬ -oestrogénique [102].
- diminue le LDL cholestérol.
Travail personnel
(Enquête ethnobotanique)
Travail personnel
Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 51
1-Materiel et méthodes :
1-1- Déroulement de l’enquête :
Cette étude consiste en une enquête ethnobotanique descriptive transversale, réalisée à l’aide d’un
questionnaire préétabli et validé, mené sur terrain pendant 2 mois (entre 01/04/2021 jusqu’au
15/05/2021) auprès des femmes lors de leurs consultation des médecins gynécologues au niveau de
la commune de Guelma.
Le formulaire comporte 31 questions (ouvertes, semi-ouvertes, et fermées) cette variété permet aux
femmes interrogées de répondre aisément aux questions.
Il est important de signaler que ce questionnaire a été préalablement testé auprès de quelques patientes
ce qui a permis de reformuler certaines questions ambigües (pré-enquête).
1-2- Critères d’inclusions :
Toute les patientes ayant une maladie gynécologique venantes au cabinet ont été retenues.
1-3- Critères d’exclusions :
Les patientes :
- moins de 14 ans.
- Ayant répondu d’une manière ambiguë.
- Les patientes qui sont venus aux cabinets pour une consultation de routine et qui sont aux nombres
de 13.
1-4- Echantillonnage :
Dans les enquêtes ethnobotaniques de plantes médicinales, les méthodes d’échantillonnage de
probabilité les plus couramment utilisées sont aléatoires simples ou stratifiés par grappes.
L’échantillonnage aléatoire simple est un procédé par lequel un échantillon de taille n d’une variable
X, avec une distribution donnée est sélectionné parmi une population finie de N unité, de telle sorte
Travail personnel
Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 52
que chaque échantillon possible donne la probabilité d’être sélectionné et toutes les unités de la
population ont la même probabilité d’être inclus dans l’échantillon.
L’échantillonnage aléatoire simple est plus représentatif à condition que les éléments de la population
soient homogènes, sinon la population à l’étude peut être divisée en groupes ou strates d’éléments qui
sont plus homogènes.
L’échantillonnage aléatoire stratifié implique la division des éléments de la population à l’étude en
groupes appelés strates, sur la base de certaines caractéristiques d’intérêt dans la population étudiée.
Des échantillons aléatoires sont ensuite sélectionnés dans chaque strate proportionnelle à la taille de la
strate.
Dans le cas de notre enquête ethnobotanique des plantes utilisées dans le traitement des problèmes
gynécologiques, nous avons choisi l’échantillonnage aléatoire simple.
Formule d’échantillonnage :
 La taille d’échantillon se calcule en suivant la formule : n=
4×𝑝×𝑞
𝑚2
 n : taille d’échantillon minimale pour l’obtention des résultats significatifs pour un événement
et un niveau de risque fixé.
 q : pourcentage des sujets sains.
 p : probabilité de réalisation de l’évènement (prévalence).
 m : marge d’erreur (généralement fixé entre 1 et 5%)
Pour les maladies gynécologiques, la prévalence est p = 3,16 (données épidémiologiques de service
d’épidémiologie de CHU IBN SINA 2021)
m =1% q = 0,9954 p = 3,16 donc n = 189
La taille de notre échantillon est : 189 enquêtées
1-5- Traitement des données :
Les données recueillies à partir d’un questionnaire sur terrain, ont été ensuite traitées et saisis sur
logiciel Excel 2013, un système de calcul numérique, de représentation graphique et d’analyse des
données.
Travail personnel
Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 53
2-Résultats et discussion :
2-1-Résultats :
Nous avons pu collecter 192 fiches d’enquêtes (échantillonnage atteint).
2-1-1- Répartition des enquêtées selon l’âge :
Figure 12 : répartition des enquêtées selon l’âge de chaque patiente.
Les tranches d’âge les plus rencontrées étaient celle de [20-30[et [30-40[avec des pourcentages
de 40.83% et 45.02% successivement.
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Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 54
2-1-2- Répartition des enquêtées selon l’IMC :
Figure 13 : répartition des enquêtées selon l’indice de masse corporelle de chaque patiente.
La majorité des répondeuses à notre questionnaire ont une valeur d’IMC de 25à30 (qui
désigne un surpoids selon l’OMS).
2-1-3- Répartition des enquêtées selon le niveau d’études :
Figure 14 : répartition des enquêtées selon le niveau d’étude de chaque patiente.
52 % des répondeuses sont des universitaires.
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Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 55
2-1-4- Répartition des enquêtées selon la zone d’habitat des patientes :
Figure 15 : répartition des enquêtées selon la zone d’habitat des patientes.
La zone urbaine est le lieu d’habitat majoritaire des enquêtées (73%).
2-1-5- Répartition des enquêtées selon l’ethnie :
Figure 16 : répartition des enquêtées selon l’ethnie.
Les originaires Arabes représentent 69.1% des enquêtées, cependant les Kabyles et les Chaoui
représentent un pourcentage de 16.75% et 12.04 respectivement.
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Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 56
2-1-6- Répartition des enquêtées selon l’âge des premières menstruations :
Figure 17 : répartition des enquêtées selon l’âge des premières menstruations de chaque
patiente.
La majorité des femmes enquêtées ont fait leurs premières menstruations à un âge normal entre
12ans et 13ans.
2-1-7- Répartition des enquêtées selon le type du cycle menstruel de chaque
patiente :
Figure 18 : répartition des enquêtées selon le type du cycle menstruel de chaque patiente.
48% des interrogées ont un cycle menstruel régulier, par contre les autres ont des perturbations.
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Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 57
Un pourcentage de 3.66% des femmes interrogées sont ménopausées.
2-1-8- Répartition des enquêtées selon les différents symptômes présentés
au cours de leurs menstruation :
Figure 19 : répartition des enquêtées selon les différents symptômes présentés au cours de
leurs cycles menstruels.
L’anxiété est le symptôme le plus dominant qui se manifeste durant les menstruations.
Aussi y avait des femmes qui ne présentent aucun symptôme durant leurs menstruations.
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Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 58
2-1-9- Répartition des enquêtées selon le type de pilosités des patientes :
Figure 20 : répartition des enquêtées selon le type de pilosités des patientes.
Presque les deux tiers des femmes enquêtées ont une pilosité normale, par contre 24 % des
femmes ont une pilosité excessive ce qui peut nous orienter vers plusieurs maladies.
2-1-10- : Répartition des enquêtées selon la situation mariée ou non des
patientes :
Figure 21 : répartition des enquêtées selon la situation mariée ou non des patientes.
85,86% des participantes sont mariées.
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Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 59
2-1-11- Répartition des enquêtées selon la présence ou non des grossesses
antérieures :
Figure 22 : répartition des enquêtées selon la présence ou non des grossesses antérieures.
60.97% des femmes mariées ont eu des grossesses antérieures alors que 39.02 % sont dans la
multiparité.
2-1-12- Répartitions des enquêtées selon les types des précédents
accouchements :
Figure 23 : répartitions des enquêtées selon les types des précédents accouchements
L’Accouchement à terme est le type prédominant avec un pourcentage de 80%.
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Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 60
Le pourcentage des femmes qui ont fait des fausses couches est de 15%.
2-1-13- Répartition des enquêtées selon la fréquence des relations sexuelles
et la présence ou non des douleurs durant cette dernière :
Figure 24 : répartition des enquêtées selon la Figure 25 : répartition des enquêtées selon la fréquence
Présence ou non des douleurs lors des Rapports sexuels des relations sexuelles.
La majorité des relations sexuelles ont une fréquence de trois fois à plus par semaines.
Parmi les enquêtées 74% n’ont pas de douleur durant leurs rapports sexuels chose qui est
normale, par contre 26 % l’ont eu, pourcentage qui n’est pas négligeable.
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Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 61
1-2-14- Répartition des enquêtées selon l’habitude de consulter le
gynécologue :
Figure 26 : répartition des enquêtées selon l’habitude de consulter le gynécologue.
94,76% des femmes enquêtées ont l’habitude de consulter le gynécologue ce qui explique la
fréquence élevée des problèmes gynécologiques chez la femme.
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Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 62
1-2-15- Répartition des enquêtées selon les maladies gynécologiques les plus
répondues chez les femmes :
Figure 27 : répartition des enquêtées selon les maladies gynécologiques les plus répondues
chez les femmes.
24.27% des patientes consultent le gynécologue pour les problèmes d’infections vaginales vu
que la majorité étaient mariées.
Ainsi que pour le problème du retard de grossesse qui a un pourcentage qui dépasse les 22 %.
Le pourcentage du syndrome des ovaires polykystiques est de 16.02%.
Les autres motifs de consultation ont des pourcentages faibles.
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Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 63
1-2-16- Répartition des enquêtées selon la durée de la maladie :
Figure 28 : répartition des enquêtées selon la durée de la maladie.
43% des interrogées souffrent des problèmes gynécologiques depuis plus de 2 ans.
69% d’entre elles ont des antécédents familiaux.
1-2-17- Répartition des enquêtées selon l’utilisation ou non de la
phytothérapie dans le traitement des maladies gynécologiques :
Figure 29 : pourcentage d’utilisation des plantes dans le traitement des maladies
gynécologiques.
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Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 64
D’après les résultats nous avons constatés que la majorité des interrogées 72% utilisent les
plantes médicinales dans le traitement de leurs maladies gynécologiques car il s’agit d’après
elles des produits naturels, sains, moins nocifs que les médicaments aussi moins chers et plus
disponibles.
1-2-18- Répartition des enquêtées selon la source du conseil :
Figure 30 : répartition des enquêtées selon la source du conseil.
La source principale du conseil était par des patientes qui ont déjà testés l’efficacité des plantes
dans le traitement de leurs problèmes gynécologiques.
D’autre part, nous remarquons que les médecins ont eu recours à la phytothérapie comme aide
dans le traitement de ce type de maladies.
Les réseaux sociaux jouent un rôle d’information non négligeable avec un pourcentage de
13 %.
Malgré ça 64% des enquêtées ont fait des recherches avant l’utilisation des plantes vu que la
plupart d’entre eux ont un niveau d’étude supérieur.
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Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 65
1-2-19- Répartition des enquêtées selon les plantes la plus utilisées dans le
traitement des maladies gynécologiques dans la région de Guelma :
Figure 31 : répartition des enquêtées selon les plantes la plus utilisées dans le traitement des
maladies gynécologiques dans la région de Guelma.
Lors de notre enquête ethnobotanique les deux plantes majoritaires étaient la sauge et la
marjolaine.
54 femmes parmi 192 les utilisent en infusion pour le traitement de certaines maladies
gynécologiques.
La lavande aussi a un pourcentage d’utilisation de 18.81%.
Parmi nos interrogées 10 femmes (4.95%) se traitent par des mélanges de plantes inconnus ce
qui montre leur manque de connaissance.
Travail personnel
Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 66
1-2-20- Répartition des enquêtées selon la (les) partie(s) de la (les) plante(s)
utilisée(s) dans le traitement des maladies gynécologiques.
Figure 32 : répartition des enquêtées selon de la (les) parties de la (les) plante (s) utilisée(s)
dans le traitement.
39.85 % des enquêtées utilisent la drogue entière pour le traitement de leurs maladies, en outre
29.71% d’entre elles utilisent les feuilles, et 19.56% utilisent le mélange tiges +feuilles.
Travail personnel
Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 67
1-2-21- Répartition des enquêtées selon le mode d’utilisation de la (les)
plante(s) :
Figure 33 : répartition des enquêtées selon le mode d’utilisation de la (les) plante(s).
L’infusion est le mode de préparation majoritaire avec un pourcentage de 49%.
1-2-22- Répartition des enquêtées selon la durée de traitement :
Figure 34 : répartition des enquêtées selon la durée de traitement.
Travail personnel
Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 68
Presque 40 % des enquêtées utilisent les plantes pour une durée qui dépasse les 2 mois.
1-2-23-Repartition des enquêtées selon l’utilisation seule ou en association
de la plante utilisée :
Figure 35 : répartition des enquêtées selon Figure 36 : répartition des enquêtées selon les
l’utilisation seule ou en association de la plante. Différentes associations utilisées.
La plupart des femmes interrogées (67%) utilisent les plantes en association dans le traitement
des maladies gynécologiques. Parmi eux 51% les associent avec d’autres plantes pour avoir
plus d’efficacité, donc elles se basent seulement sur la phytothérapie comme moyen de
traitement, par contre les autres utilisent ces plantes comme aide pour se soigner sans arrêter
les médicaments.
Travail personnel
Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 69
1-2-24- Répartition des enquêtées selon l’efficacité ou non des plantes et la
récidivité ou non des maladies traitées :
Figure 37 : répartition des enquêtées selon Figure 38 : répartition des enquêtées selon
L’efficacité ou non des plantes dans le traitement la récidivité ou non de la maladie traitée.
Des maladies gynécologiques.
79% des enquêtées ont confirmées l’efficacité de la thérapie traditionnelle dans le domaine de
la gynécologie, tandis que 28% d’entre elles trouvent que cette thérapie est inefficace.
Parmi ces femmes 45% ont guéri totalement, par contre 55% souffrent d’une récidivité de la
(les) maladie(s) traitée(s) par les plantes.
Travail personnel
Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 70
2-2-Discussion :
Les tranches d’âge les plus touchées par les maladies gynécologiques sont [20-30[et,
[30-40[avec des pourcentages successifs de 40.83 % et 45.02%, cela signifie que la plupart de
ces affections touchent les femmes en âge de procréer. Selon (Adams J et all, 1986. Bricaire, L,
2013.Beck-Peccoz, P et all, 2006.) [34-38-40-42-43]
Parmi les femmes mariées 26% ressentent des douleurs durant les rapports sexuels l’un des
symptômes majeurs de l’endométriose (S. Korsia, 2018.) et des infections vaginales (Catalan.F,
et all 2000.).
Les principales maladies que nous avons trouvées sont : les infections vaginales avec un
pourcentage de 24.27%, le retard de grossesse 22.81% et le syndrome des ovaires polykystiques
avec 16.02%, ce qui correspond aux prévalences précédemment cités et vu que la majorité des
femmes sont en âge de procrée (le SPOK touche 5% des femmes en âge de procréer [34], et la
vaginite et la vulvo vaginite sont des motifs de consultation très fréquents en gynécologie [40]).
72% des enquêtées (presque les trois tiers) utilisent les plantes médicinales et le savoir-faire,
cela est peut-être dû à leur croyance de la sécurité des plantes, ainsi que la disponibilité de ces
plantes dans la nature, et leurs faibles couts comparant aux médicaments. Constatation
concordante avec celle de l’OMS qui indique l’importance de la médecine traditionnelle dans
les populations Africaines [4].
36.23% des interrogées ont eu leurs savoir à partir des personnes qui ont déjà utilisés les plantes
dans le traitement de leurs affections gynécologiques et qui les trouvent efficaces, bien que les
médecins aussi présentent une source de conseil importante (34.78%), ces derniers ont eu
recours à la phytothérapie comme une médecine complémentaire voir même alternative.
D’après notre enquête nous avons recensé 18 espèces appartenant à 12 familles, dont les deux
chefs de fil sont :
La Sauge et la Marjolaine avec un nombre de citation NC= 54 pour chacune vu que nos
patientes les utilisent en association dans le but d’augmenter la fertilité et de régler les
perturbations du cycle menstruel chose qui est confirmée pour la Sauge par (Bommer et all,
2011.).
Travail personnel
Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 71
18,81% des participantes utilisent la Lavande principalement pour traiter les infections
vaginales ce qui est justifié par sa propriété fongicide [100].
4,95% (qui présente un pourcentage n’est pas négligeable) des interrogées utilisent l’Atriplex
pour le traitement de tous types de fibromes.
4,95% des femmes utilisent des mélanges des plantes inconnus préparés par des vendeurs qui
ont soit disant des connaissances et des compétences, mais ceci peut être un charlatanisme qui
peut compliquer leurs état et nuire leurs santé et même causer la mort de ces patientes .
La moitié des interrogées a choisi l’infusion comme mode d’emploi selon les recettes
recueillies dans l’enquête.
L’infusion est la forme la plus couramment utilisée en phytothérapie et qui est mode de
preparation admis par la pharmacopèe européenne pour les drogues fragiles tels que : feuilles,
tiges et fleures [114].
En second lieu le lavage vaginal, qui était choisi par 19% des femmes selon les recettes
recueillies dans l’enquête, ce mode d’emploi peut être justifié par son utilisation topique et
locale au niveau de la zone cible.
La posologie est variable, ceci n’est pas dans les normes de la pharmacopée qui sont au moins
3fois/j [114].
La durée de traitement phytothérapique choisie par les participantes est plus de 2mois, ce qui
concorde avec les données de la pharmacopée européenne [114].
Les deux tiers utilisent le traitement par les plantes en association, la moitié d’eux (51%) les
associent avec d’autres plantes, ceci montre que les femmes se basent sur l’effet additionnel des
plantes dans leurs cures.
Le traitement phytothérapique est efficace, cette efficacité a été démontrée par 72% des
patientes enquêtées. Ce qui est justifié par :
La Sauge est connue par ses phyto-œstrogènes qui ont une analogie structurale avec l’estradiol,
chaque structure possède un noyau phénolique et hydroxyle, grâce à cette similarité, ils peuvent
se lier à des récepteurs aux œstrogènes ce qui permit de combler la carence en cette hormone.
Travail personnel
Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 72
L’utilisation de la Lavande dans le cas des infections vaginales grâce à son action antiadhésive
en empêchant l’adhésion des pathogènes sur les cellules cibles et la communication entre eux,
ce qui empêche leur prolifération.
Concernant l’Atriplex, son utilisation a pour but de lutter contre les kystes grâce à sa richesse
en acide rosmarinique (principe actif) et en ions k+, NA+, CA++ et Nacl.
Pour le reste des plantes :
 Pour les dysménorrhées : Cannelle, Armoise blanche, Camomille, grâce à leur effet
emménagogue.
 Pour le hyperprolactinémie : Persil.
 Pour les symptômes de la ménopause : Sauge.
Il faut noter que certaines plantes peuvent être toxiques, d’autres risquent d’interagir avec des
médicaments et de provoquer des effets indésirables, c’est pour cette raison Il est essentiel pour
la femme de se renseigner sur les plantes, et de choisir des associations adéquates pour éviter
tout effet nuisible.
Pour les femmes enceintes, allaitantes et celle qui souffrent des maladies chroniques, elles
devraient toujours demander conseil à un spécialiste avant d’entreprendre un traitement
phytothérapique
La récidivité des maladies traitées par les plantes est présente dans 55% des cas.
Travail personnel
Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 73
 Recettes recueillies
Nous avons recueilli 17 recettes :
1- Sauge et marjolaine en infusion.
2- Sauge et marjolaine en décoction.
3- Eau de lavande pour lavage vaginale.
4- Bain de vapeur à base de lavande.
5- Bain de vapeur à base de lavande et d’ognons.
6- Infusion d’atriplex.
7- Décoction d’atriplex.
8- Poudre du gattilier mélangé avec du miel.
9- Mélange inconnu des plantes avec du miel.
10- Décoction du clou de girofle.
11- Armoise blanche en infusion.
12- Le persil en infusion.
13- Marjolaine + sauge + clou de girofle en infusion.
14- Rhizome du gingembre en décoction.
15- Cannelle en décoction.
16- Macération d’ognons.
17-Grains de lin + sauge + marjolaine en infusion.
Conclusion
Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 74
Conclusion et perspectives :
Les résultats présentés dans ce mémoire s’inscrivent dans le cadre de la réalisation d’une
pharmacopée traditionnelle algérienne, la problématique définie par la communauté algérienne
locale que les plantes médicinales sont employées d’une façon inappropriée aux normes
scientifiques.
Ce travail est une contribution à la meilleure connaissance et à la valorisation de l’utilisation de
ces plantes dans le traitement des maladies gynécologiques de la femme.
Nous avons procédé à une enquête ethnobotanique transversale descriptive auprès des différents
cabinets de gynécologie dans la commune de GUELMA, qui a permis de recenser 18 espèces
dont les chefs du fil sont la Sauge et la Marjolaine
La thérapie traditionnelle est efficace à 72% vis-à-vis des maladies gynécologiques et nos
patientes le confirment essentiellement pour les infections vaginales qui étaient le motif de
consultation le plus rencontré (24.27%), ainsi pour le retard de grossesse et la stérilité féminine
qui est devenu un problème inquiétant (22.81%), sans oublier le syndrome des ovaires
polykystiques (16.02%).
Les médecins recommandent la phytothérapie et conseillent de l’utiliser comme une thérapie
complémentaire au traitement médical.
En perspective, le travail réalisé sur les plantes utilisées pour le traitement des affections
gynécologiques, constitue l’étape préliminaire de valorisation de ces dernières et de l’étude
expérimentale des activités biologiques.
Nous venons de prouver une fois de plus que les plantes médicinales ne relèvent pas seulement
des pratiques mystiques ou magiques mais qu’elles possèdent bien une activité que nous
pouvons vérifier par les méthodes modernes expérimentales.
Il est primordial de se rappeler que la nature reste encore, et sans aucun doute pour longtemps,
le plus perfectionné de tous les laboratoires.
75
Références bibliographiques
Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 76
Références bibliographiques :
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Edition Paris, 1979. pp : 230-265.
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Consulté le :14/02/2021.
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Gynécologie Obstétrique Fertilité & Sénologie 623–631. doi:10.1016/j.gofs.2017.10.001.
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Enquête ethnobotanique sur les plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques chez la femme ( Cas commune de Guelma )

  • 1. N° d’ordre : …………………………………………………. Annaba le …………………… MINISTERREPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE E DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE UNIVERSITE BADJI MOKHTAR –ANNABA FACULTE DE MEDECINE DEPARTEMENT DE PHARMACIE Mémoire de fin d’études En vue de l’obtention du diplôme de docteur en pharmacie Réalisé par : Boukharouba Amel Directeur :Pr.MECHRI.R Bourogaa Manel Jury : Président(e) :Pr.OUNAISSIA.K Examinateur :Pr.SOUDANI.W Examinateur :Dr.BOUKACHABIA.R Année universitaire :2020/2021 Enquête ethnobotanique sur les plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques chez la femme. (Cas commune de Guelma)
  • 2. 2 Serment de Galien « Je jure, en présence des maîtres de la faculté, des conseillers de l’ordre des pharmaciens et de mes condisciples : - D’honorer ceux qui m’ont instruit dans les préceptes de mon art et de leur témoigner ma reconnaissance en restant fidèle à leur enseignement. - D’exercer, dans l’intérêt de la santé publique, ma profession avec conscience et de respecter non seulement la législation en vigueur, mais aussi les règles de l’honneur, de la probité et du désintéressement. - De ne jamais oublier ma responsabilité et mes devoirs envers le malade et sa dignité humaine. En aucun cas, je ne consentirai à utiliser mes connaissances et mon état pour corrompre les mœurs et favoriser des actes Criminels. Que les hommes m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses. Que je sois couvert d’opprobre et méprisé de mes confrères si j’y manque. »
  • 3. 3 Liste des enseignants du département de pharmacie année universitaire 2020/2021  Enseignants hospitalo-universitaires professeurs. Nom Prénom Spécialité OUELAA HANIFA Hémobiologie DEKHIL MAZOUZ Microbiologie CHAFFAIL NACERA Pharmacie galénique HADEF YOUCEF Chimie analytique MANSOURI ROUKAYA Parasitologie BROUK HACENE Hémobiologie DJAFER RACHID Toxicologie MERICHE GADIRI SABIHA Immunologie BOUGHENDJIOUA AMOURA NADIA Pharmacognosie NEDJAI SABRINA Microbiologie NEGHRA ABDELHAK Chimie thérapeutique LAREDJ HACENE Botanique médicale DERRADJI LEILA Pharmacognosie BOUZAABATA AMEL Pharmacognosie AMIRI SABRINA Microbiologie MERAH ABDELALI Chimie minérale DJAHMI NASSIMA Microbiologie MERICHE HACENE Immunologie OUNAISSIA KARIMA Botanique médicale RETIMA ABDELHAK Hémobiologie DJEBBAR MOHAMED Pharmacie galénique MECHERI RYM Botanique médicale  Maitres de conférences classe A. Nom Prénom Spécialité SOUDANI WAFA Chimie thérapeutique BELLEILI MEHDI Chimie analytique  Maitres assistants Nom Prénom Spécialité FAKET MOSTAFA Pharmacie galénique ABDESSEMED ABDELHAKIM BOUTEFNOUCHET FERIEL BELLIR NABILA
  • 4. 4 HALILMI SAMIRA BENCEDIRA SARA HADJER HALIMA SALEM ABDELAZIZ Hydro-Bromatologie SEMOUD ANISSA BRAHIMI AICHA ZAAFOUR ABDELALI MEGEUDDEM MERIAM Toxicologie MESSAOUDENE AICHA BAYA ALLAOUA AMINA KERKOUB FAZIA CHAABNA MANEL Pharmacologie AISSA LINA CHERAIT AHLEM MAKHLOUF AKRAM GHARBI MOUFIDA DOUAOUI ABDELKADER BOULEDROUA SAMIA Chimie Minérale HOUAMRIA HAMZA MEKAHLIA LEILA AIT KAKI SAMIRA Chimie Thérapeutique LAYACHI FAYCEL SAADNI FARIDA Parasitologie ADJAILIA IMENE Pharmacognosie SAIDI OUIDED SAHRAOUI WAFA BENKAZA FERIEL Chimie analytique GOUASMI ZAHOUR HARZELLAH LEILA BOUKACHABIA RAZIKA Botanique médicale BOULKADID MED EL HADI Hémobiologie AMIRECHE AMIRA OTMANE ADNENE Microbiologie ADJABI AMEL BENALI AMI NA
  • 5. 5  Enseignants universitaires  Professeurs : Nom Prénom Spécialité DJAHOUDI ABDELGHANI Microbiologie BENNADJA SALIMA Biologie végétale  Maitres de conférences classe A. Nom Prénom Spécialité REZAGUI MESSAOUDA Toxicologie  Maitres de conférences classe B. Nom Prénom Spécialité SOUICI MOHAMED LOTFI Chimie générale MESSERER LEILA Parasitologie TALBI AMER Pharmacologie BOUDRAA AMINA Biologie cellulaire ABDESSEMED LYNDA Chimie métabolique BELHOUCHET NAWEL Biologie cellulaire SOUSSI FATIHA Biophysique  Maitres assistants chargés de cours. Nom Prénom Spécialité BENDJEDDOU FOUZIA Génétique HAMAMDA MERIEM Biomathématique Le Département de Pharmacie
  • 6. 6 Remerciements Avant tous nous remercions ALLAH le tout puissant qui nous a donné la santé, le courage et la patience pour mener à bien ce modeste travail, et notre grand salut sur notre prophète MOHAMED « Que Le Salut Soit Sur Lui ». Nous tenons tout d’abord à remercier infiniment Madame R. MECHRI enseignante hospitalo-universitaire professeur au département de la pharmacie d’Annaba de nous ‘avoir encadré avec une grande gentillesse, elle a su nous guider, nous ‘orienter et nous conseiller pour mettre cette étude a terme. Nous lui témoignons notre reconnaissance pour ce thème impressionnant qui nous a permis de vivre une expérience inoubliable. Á notre président de jury Pr OUNAISSIA.K, Nous vous remercions humblement d’avoir accepté de juger notre travail Veuillez trouver ici, le témoignage de notre admiration et de notre respect. Nous aimerions également remercier les membres du jury Pr SOUDANI.W et Dr BOUKACHABIA. Qui ont bien voulu nous honorer par leur présence, afin d’évaluer notre travail. Nous remercions également Dr I. MECHRI, Dr.BELKHIR des médecins spécialistes en gynécologie obstétrique ; et Dr.BOURDIMA médecin généraliste pour leurs accueils chaleureux et leurs aides. Enfin nos sincères gratitudes à tous les enseignants du département de pharmacie qui nous ont suivi tout au long du cursus. Aussi à tous ceux qui ont contribué, de près ou de loin, à l’élaboration de ce travail.
  • 7. 7 Dédicaces Je dédiée ce travail a : A ma mère, ma vie, mon bonheur, ma force et mon courage. Tu représentes pour moi le symbole de bonté par excellence, la source de tendresse et l’exemple du dévouement qui n’a pas cessé de m’encourager et de prier pour moi. Ta prière et ta bénédiction m’ont été d’un grand secours pour mener à bien mes études. Tu as sacrifié toute ta vie pour moi et tu continu à le faire. C’est à toi que je dois cette réussite et je suis fière de te l’offrir. Je t’aime très forte maman Que dieu le plus puissant te garde pour moi. A mon père, ma source du conseil et du force, la personne qui a était toujours à mes côtés qui m’a aidé et encouragé j’espère que ce modeste travail soit l’exaucement de vos vœux tant formulés, le fruit de vos innombrables Sacrifices. Puisse Dieu, le Très Haut, vous accorder santé, bonheur et longue vie et faire en sorte que jamais je ne vous déçoive. A mon fiancé, qui compte beaucoup pour moi et qui était toujours à mes côtés pour me soutenir, m’encourager et me conseiller et qui n’a jamais cessé de croire en moi. Je t’exprime à travers ce travail tous mes sentiments de respect et d’amour. A mes sœurs AHLEM et IMEN qui ont étaient toujours avec moi dans le meilleur que le pire, aussi à leurs époux HEITEM ET MEHDI. A ma nièce DJINENE et mes neveux DJASSIM, DJOUD, et le petit FADI. A la mémoire de mes grandes mères qui ont été toujours dans mon esprit et dans mon cœur, je vous dédie aujourd’hui ma réussite. Que Dieu, le miséricordieux, vous accueille dans son éternel paradis. A ma source du bonheur mes amies que j’ai partagées avec eux les meilleurs moments de ma vie qui vont rester gravés dans ma mémoire je vous aime tellement et je suis vraiment chanceuse de vous avoir dans ma vie. A mes tentes CHAHIRA et ROBILA, mon oncle GHANI et sa femme, mes cousin WASSIM, NACER, BAKI A toute ma belle-famille. Amel boukharouba
  • 8. 8 Dédicace : Avant tout je remercie le bon Dieu de m’avoir mis sur le bon chemin pour pouvoir réaliser ce travail A cette occasion, je tiens à présenter mes plus sincères dédicaces : A ma mère … A la lumière de mes jours ,la flamme de mon cœur, ma vie et mon bonheur ,A celle qui m’a arrosée de tendresse et d’espoirs ..Quoi que je fasse ou quoi que je dise, je n saurai point te remercier comme il se doit…ton affections me couvre, ta bienveillances me guide et ta présence à mes côtés a toujours été ma source de force pour affronter les différents obstacles .. merci d’être là ,merci d’être ma maman . A mon père …. A l’homme de ma vie ,mon exemple éternel ,a celui qui s’est toujours sacrifié pour me voir réussir, tu es mon modèle de persévérance pour aller Toujours loin et ne jamais baisser les bras. merci papa , pour ton soutien inconditionnel, pour ta confiance , pour avoir fait de moi ce que je suis, quoi que vous en pensiez, je vous assure que si je suis arrivée là, c’est grâce à toi . « Mes chers parents que Dieu vous garde ». A mes chers frères : MOHAMED AMINE, ABD ENOUR ma force et ma fierté. A la mémoire de mes grandes mères FADILA et HAIZYA qui ont été toujours dans mon esprit et dans mon cœur, je vous dédie aujourd’hui ma réussite … que dieu vous accueille dans son éternel paradis. A toute ma famille. A mes fidèles amies que j’ai trouvés aux moments difficiles de ma vie. A ma chère binôme AMEL et sa famille. MANEL.
  • 9. 9 Liste des tableaux N° Titre Page 1 Traitement médical des maladies gynécologiques les plus fréquentes chez la femme. 42 2 Traitement chirurgical des maladies gynécologiques les plus fréquentes chez la femme. 43 3 Plantes médicinales utilisées pour le traitement de l’affection gynécologique chez la femme dans le monde 46 4 Plantes médicinales utilisées pour le traitement des affections gynécologiques chez la femme en Algérie. 47
  • 10. 10 Liste des figures N° Titre Page 1 Schéma de l’appareil génital de la femme. 20 2 coupe sagittale passant par le mamelon. 22 3 Fonctionnement hormonal du cycle sexuel. 23 4 Système vasculaire porte hypothalamo-hypophysaire . 27 5 Syndrome des ovaires polykystiques. 30 6 Echographie endovaginale montrant un fibrome sous-muqueux. 32 7 Nodules endométriosiques . 33 8 Classification TNM. 36 9 Aspect coloscopique d’une néoplasie intra-épithéliale cervicale de stade 3. 37 10 Infection génitale basse à Candida albicans. 38 11 Cervicite purulente à Neisseira gonorrhoeae. 39 12 Répartition des enquêtées selon l’âge 53 13 Répartition des enquetes selon IMC 54 14 Répartition des enquétées selon le niveau d’étude. 54 15 Répartition des enquétées selon la zone d’habitat. 55 16 Répartition des enquêtées selon l’ethnie 55 17 Répartition des enquêtées selon l age des premières menstruations 56 18 Répartition des enquêtées selon le type du cycle menstruel 56
  • 11. 11 19 Répartition des enquêtées selon les différents symptomes présentés au cours de leurs cycles menstruels . 57 20 Répartition des enquêtées selon le type de pilosité. 58 21 Répartition des enquêtées selon la situation marié ou non . 58 22 Répartition des enquêtées selon la présence ou non des grossesses antérieures. 59 23 Répartition des enquêtées selon le type des précédentes accouchements. 59 24 Répartition des enquêtées selon la fréquence des relations sexuelles. 60 25 Répartition des enquêtées selon la présence ou non des douleurs lors des rapports sexuels. 60 26 Répartition des enquêtées selon l’habitude de consulter le gynécologue. 61 27 Pourcentage des maladies gynécologiques les plus répondus chez les femmes. 62 28 Répartition des enquêtées selon la durée de la maladie . 63 29 Répartition des enquêtées selon l’utilisation ou non de la phytothérapie dans le traitement des maladies gynécologiques. 63 30 Répartition des enquêtées selon la source du conseil. 64 31 Répartition des enquêtées selon les plantes les plus utilisées dans le traitement des maladies gynécologiques dans la région de Guelma . 65 32 Répartition des enquêtées selon la (les) partie(s) de la (les) plante(s) utilisée(s) dans le traitement des maladies gynécologiques. 66 33 Répartition des enquêtées selon le mode d’utilisation de la (les) plante(s). 67 34 Répartition des enquêtées selon la durée de traitement. 67 35 Répartition des enquêtées selon l’utilisation seule ou en association de la plante 68
  • 12. 12 36 Répartition des enquêtées selon les différentes associations. 68 37 Répartition des enquêtées selon l’efficacité ou non des plantes dans le traitement des maladies gynécologiques. 69 38 Répartition des enquêtées selon la récidivité ou non de la maladie traitée. 55% des patientes souffrent de la récidivité de la (les) maladie traitée par les plantes. 69
  • 13. 13 Liste d’abréviations FSH : Hormone folliculo-stimulante LH : Hormone lutéinisante . LH.RBI : Luteinizing hormone receptor binding inhibitor (Inhibiteur de liaison aux récepteurs de l'hormone lutéinisante) . GnRH : Hormone de libération des gonadotrophines hypophysaires ou gonadolibérine SOPK :Syndrome des ovaires polykystiques . OPK : Ovaires polykystiques PRL : Prolactine . SPM : Syndrome prémenstruel. TDPM : Trouble dysphorique prémenstruel. OMS :Organisation mondiale de la santé . IOP : Insuffisance ovarienne prématurée TNM :tumeur ,node ,métastase .
  • 14. 14 Sommaire Liste des tableaux....................................................................................................................... 9 Liste des figures ....................................................................................................................... 10 Liste d’abréviations.................................................................................................................. 13 Introduction générale................................................................................................................ 17 Revus bibliographiques Ι- Généralités sur l’appareil reproducteur féminin................................................................... 20 1-Anatomie de l’appareil génital de la femme ......................................................................... 20 1-1-Les ovaires......................................................................................................................... 20 1-2- Les voies génitales femelles ............................................................................................. 21 1-3-Les glandes mammaires..................................................................................................... 22 2- Physiologie ovarienne de la femme cyclique et rôle hormonal ........................................... 23 2-1-Le Cycle menstruel............................................................................................................ 24 2-2-Le Cycle ovarien................................................................................................................ 24 2-3-Les principales hormones entrant en jeu ........................................................................... 26 Ⅱ- Problèmes gynécologiques chez la femme ........................................................................ 29 1-Les maladies hormonodépendantes ...................................................................................... 29 1-1-Syndrome des ovaires micro- polykystique (sopk) ........................................................... 29 1-2-Insuffisance ovarienne prématurée (IOP).......................................................................... 30 1-3- Les fibromes ou myomes utérins...................................................................................... 31 1-4- L’endométriose................................................................................................................. 32 1-5- L hyperprolactinémie........................................................................................................ 33 1-6-Le syndrome prémenstruel ................................................................................................ 34 1-6-Le cancer du sein ............................................................................................................... 35 2-Les maladies non hormonodépendantes .............................................................................. 37 2-1-Le cancer du col utérin ...................................................................................................... 37 2-2-Les infections vaginales..................................................................................................... 37 Ⅲ- Epidémiologie.................................................................................................................... 39 1-Les données mondiales ......................................................................................................... 39 2- Les données nationales (en Algérie).................................................................................... 41 IV-Prise en charge thérapeutiques des pathologies gynécologiques chez la femme……………..42 1-Traitement médical ............................................................................................................... 42 2- Traitement chirurgical.......................................................................................................... 43
  • 15. 15 3- Traitement phytothérapique................................................................................................. 44 3-1- Mécanismes d’action général des plantes utilisées dans le traitement des affections gynécologiques chez la femme................................................................................................. 44 3-2-Ressencement des plantes utilisées dans le traitement des affections gynécologiques chez la femme................................................................................................................................... 46 Travail personnel (Enquete ethnobotanique) 1-Materiel et méthodes............................................................................................................. 51 1-1- Déroulement de l’enquête................................................................................................. 51 1-2- Critères d’inclusions......................................................................................................... 51 1-3- Critères d’exclusions ........................................................................................................ 51 1-4- Echantillonnage ................................................................................................................ 51 1-5- Traitement des données .................................................................................................... 52 2-Résultats et discussion .......................................................................................................... 53 2-1-Résultats............................................................................................................................. 53 2-1-1- Répartition des enquêtées selon l’âge ........................................................................... 53 2-1-2- Répartition des enquêtées selon l IMC.......................................................................... 54 2-1-3- Répartition des enquêtées selon le niveau d’études ...................................................... 54 2-1-4- Répartition des enquêtées selon la zone d’habitat des patientes ................................... 55 2-1-5- Répartition des enquêtées selon l’ethnie ....................................................................... 55 2-1-6- Répartition des enquêtées selon l’âge des premières menstruations…………………..56 2-1-7- Répartition des enquêtées selon le type du cycle menstruel de chaque patiente........... 56 2-1-8- Répartition des enquêtées selon les différents symptômes présentés au cours de leurs menstruation............................................................................................................................. 57 2-1-9- Répartition des enquêtées selon le type de pilosités des patientes................................ 58 2-1-10-Répartition des enquetées selon la situation mariée ou non des patientes……………58 2-1-11- Répartition des enquêtées selon la présence ou non des grossesses antérieures......... 59 2-1-12- Répartitions des enquêtées selon les types des précédents accouchements................ 59 2-1-13- Répartition des enquêtées selon la fréquence des relations sexuelles et la présence ou non des douleurs durant cette dernière..................................................................................... 60 1-2-14- Répartition des enquêtées selon l’habitude de consulter le gynécologue ................... 61 1-2-15- Répartition des enquêtées selon les maladies gynécologiques les plus répondues chez les femmes................................................................................................................................ 62 1-2-16- Répartition des enquêtées selon la durée de la maladie .............................................. 63 1-2-17- Répartition des enquêtées selon l’utilisation ou non de la phytothérapie dans le traitement des maladies gynécologiques.................................................................................. 63
  • 16. 16 1-2-18- Répartition des enquêtées selon la source du conseil.................................................. 64 1-2-19- Répartition des enquêtées selon les plantes la plus utilisées dans le traitement des maladies gynécologiques dans la région de Guelma................................................................ 65 1-2-20- Répartition des enquêtées selon la (les) partie(s) de la (les) plante(s) utilisée(s) dans le traitement des maladies gynécologiques.................................................................................. 66 1-2-21- Répartition des enquêtées selon le mode d’utilisation de la (les) plante(s) ................ 67 1-2-22- Répartition des enquêtées selon la durée de traitement............................................... 67 1-2-23-Repartition des enquêtées selon l’utilisation seule ou en association de la plante utilisée ...................................................................................................................................... 68 1-2-24- Répartition des enquêtées selon l’efficacité ou non des plantes et la récidivité ou non des maladies traitées................................................................................................................. 69 2-2-Discussion.......................................................................................................................... 70 Conclusion et perspectives....................................................................................................... 74 Références bibliographiques .................................................................................................... 76 Annexes.................................................................................................................................... 86 Résumé..................................................................................................................................... 93
  • 18. Introduction générale Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 18 L’appareil génital féminin est exposé à plusieurs pathologies aussi malignes que bénignes, et qui représentent un motif de consultation très fréquent. Ces derniers ont connu une véritable remontât à l’échelle mondial et aussi à l’échelle nationale avec une prévalence de 3.16 % des femmes [1]. Les maladies gynécologiques de la femme peu importes leurs causes doivent être traitées le plus tôt possible principalement par des stratégies médicales et chirurgicales, qui peuvent être insuffisantes parfois même inefficaces, et surtout trop chers. Sans oublier les effets indésirables liés à l’utilisation de plusieurs médicaments. Pour contrecarrer à ces problèmes les femmes ont recours à la thérapie traditionnelle ou bien la phytothérapie ont utilisant des drogues naturelles seines et a un cout bas [2]. Aujourd’hui l’usage thérapeutique des plantes médicinales est très présent dans certains pays du monde et surtout les pays en voie de développement [3]. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), près de 80% des populations des pays en voie de développement de la région d’Afrique ont recours à la médecine traditionnelle [4]. L’Algérie est caractérisé par sa diversité florale : Méditerranéenne, Saharienne et une flore Paléo Tropicale, estimée à plus de trois milles (3000) espèces appartenant à plusieurs familles botaniques. Ces espèces sont pour la plupart spontanées avec un nombre non négligeable (15%) d’espèces endémiques, ce qui a donné à la pharmacopée traditionnelle une richesse inestimable [5]. L’objectif de notre travail est de valoriser et mettre en lumière l’utilisation des plantes médicinales dans le traitement des maladies gynécologiques affectants les femmes. Pour atteindre cet objectif nous avons procédé à une enquête ethnobotanique descriptive auprès des cabinets des gynécologues durant laquelle nous avons interrogées des femmes concernées par ces maladies.
  • 20. Revues bibliographiques Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 20 Ι- Généralités sur l’appareil reproducteur féminin : L'appareil génital féminin est formé par des organes qui interviennent dans l'activité sexuelle et la reproduction, Il produit les gamètes et soutien l’embryon en voie de développement. 1-Anatomie de l’appareil génital de la femme : Le tractus génital féminin comprend : Les gonades ou les ovaires, les voies génitales et les glandes mammaires [6]. Figure 01 : schéma de l’appareil génital de la femme [6]. 1-1-Les ovaires : Ils sont au nombre de deux, ovoïdes symétriques et ont situés dans la cavité pelvienne. L’ovaire adulte comprend quatre secteurs cellulaires : *L’épithélium de revêtement unicellulaire, *L’interstitium ou stroma constitué essentiellement de fibroblastes [7]. *Le hile riche en vaisseaux sanguins, en lymphatiques, et en nerfs. Il contient les cellules de BERGER qui sont les équivalents de cellules de LEYDIG. *Et les organites représentés par les follicules et les corps jaunes [8].
  • 21. Revues bibliographiques Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 21 1-2- Les voies génitales femelles : Elles sont représentées par : -Les trompes de FALLOPE ou oviductes, L’utérus, Le vagin, et la vulve. 1-2-1- Les trompes de FALLOPE : Ce sont deux canaux musculeux, membraneux situés de chaque côté de l’utérus [9]. 1-2-2- L’utérus : C’est un organe musculeux, creux et piriforme à l’état non gravide. Il comprend deux parties : - L’une supérieure ou corps utérin. - L’autre inferieure ou col utérin qui est formé de l’exocol et de l’endocol. La paroi utérine est formée de l’intérieur à l’extérieur de trois couches : •L’endomètre qui correspond à la muqueuse. •Le myomètre ou la musculaire. •Un adventice qui est une séreuse typique ou un péritonéale [10]. 1-2-3-Le vagin : Conduit musculo-muqueux inséré au niveau du col utérin en haut et se prolongeant avec des formations vulvaires en bas. La paroi vaginale se compose de trois tuniques. •La tunique externe conjonctive. •La tunique moyenne musculeuse. •La tunique interne ou muqueuse vaginale [11]. De l’intérieur à l’extérieur, on décrit trois couches de cellules de la muqueuse vaginale : •Couche basale : formées de deux à trois assises cellulaires.
  • 22. Revues bibliographiques Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 22 •Couche intermédiaire : constituée de cellules polyédriques allongées s’ordonnant en plusieurs couches. •Couche superficielle : formée de grandes cellules [12]. Cet épithélium est recouvert constamment par le produit de la desquamation cellulaire des voies génitales et par une couche de mucus secrété par les glandes cervicales [13]. 1-2-4- La vulve : Organe génital externe qui contient les grandes lèvres, les petites lèvres, les glandes de BARTOLIN, l’hymen et le clitoris [14]. 1-3-Les glandes mammaires : Bien que n’étant pas des organes génitaux proprement dits, elles y sont incluses. Ce sont des organes glandulaires, au nombre de deux chez la femme. La glande mammaire est constituée de 15 à 20 lobes séparés par des cloisons de tissu conjonctif, chaque lobe est subdivisé en lobules séparés par des cloisons [15]. Chaque lobe équivaut à une glande indépendante et se termine par un canal galactophore lequel vient déboucher au niveau du mamelon. Chaque canal s’élargit pour former un sinus galactophore [16]. Figure 02 : coupe sagittale passant par le mamelon [17].
  • 23. Revues bibliographiques Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 23 2- Physiologie ovarienne de la femme cyclique et rôle hormonal : La physiologie de reproduction de la femme présente un caractère cyclique qui est le résultat de multiples régulations hypothalamo-hypophysaires. Le cycle menstruel évolue silencieusement. Figure 03 : Fonctionnement hormonal du cycle sexuel [18]. L’hémorragie menstruelle qui achève ce cycle est la seule manifestation chez la femme en dehors de la grossesse [19]. Ce cycle s’accompagne d’une série de modifications cycliques représentées par des actions survenant au niveau des ovaires et du tractus génital. Mais les ovaires sécrètent leurs hormones en quantité variable tout au long de la vie. Cette fonction est rythmée par les cycles ovariens et les règles (cycle menstruel).
  • 24. Revues bibliographiques Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 24 2-1-Le Cycle menstruel Le cycle menstruel se manifeste par des modifications intéressantes notamment la muqueuse utérine. Ces modifications sont sous la dépendance des hormones ovariennes hypothalamo- hypophysaires [20]. Le cycle menstruel survient en moyenne tous les 28 jours mais avec de possibles variations de 25 à 30 jours. Il est composé de trois phases : •La phase proliférative : elle débute à la fin de l’écoulement menstruel précédent, caractérisée par une régénération rapide de l’endomètre à partir de la zone restante après la menstruation [21]. •La phase sécrétoire : elle commence aussitôt après l’ovulation. -Les menstruations : sous l’effet des hormones ovariennes, l’endomètre subit des modifications périodiques importantes. Sa durée est de 4 à 5 jours en moyenne. La couche superficielle de l’endomètre subit une nécrose puis s’élimine. Le sang s’écoule des veines mises à nu par la desquamation. C’est la chute brutale des hormones ovariennes, notamment progestérone, qui entraine la venue des menstruations [22]. 2-2-Le Cycle ovarien : Le cycle ovarien qui détermine le cycle menstruel lui-même est finement réglé par des interrelations complexes entre l’ovaire, l’hypophyse et l’hypothalamus. Deux secteurs fondamentaux interdépendants constituent l’ovaire : L’ovaire exocrine et l’ovaire endocrine. 2-2-1- Fonction exocrine de l’ovaire : Elle correspond à la fonction de l’ovulation. Elle nécessite trois phases A-phase folliculaire Au début de chaque cycle menstruel, le follicule recruté va augmenter progressivement de diamètre par multiplication de cellules de la granulosa et des cellules de la thèque interne sous l’action de la FSH dont la sécrétion augmente progressivement. Au sein du follicule se creuse
  • 25. Revues bibliographiques Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 25 une cavité ou antrum refoulant en périphérie les cellules de la granulosa vascularisées et l’ovocyte [23]. Le follicule sélectionné devient dominant et freine les autres follicules en croissance qui évoluent vers l’atrésie. L’activité FSH diminue à leur niveau entrainant une diminution de l’activité aromatase et une accumulation d’androgènes. Il en résulte un arrêt de mitose des cellules de la granulosa et la dégénérescence de l’ovocyte [24]. B-L ’ovulation : L’ovulation qui survient au 14éme jour du cycle menstruel donne à la fonction génitale son impulsion et son sens. Le follicule mur, se rompt 37 à 40 heures après la décharge de LH et libère l’ovocyte [25]. Une fois libéré, l’ovocyte au sein de leur cumulus visqueux tombe au niveau des trompes ou il se fait happer [26]. C-Phase lutéale : A partir des cellules de la granulosa vascularisées et des cellules de la thèque lutéinisées du follicule rompu se forme le corps jaune [27]. Le corps jaune est doté d’une activité sécrétrice éphémère, il est programmé et relativement autonome. La régulation endocrine du corps jaune est directement sous le contrôle de la LH [28]. Il est admis que la prostaglandine F2α, les œstrogènes et l’ocytocine concourent à la lutéolyse. -les œstrogènes semblent diminuer le nombre de récepteurs de la LH et stimuler la production de prostaglandines F. -Les effets de la LH sont inhibés par le facteur LH.RBI qui est un inhibiteur local ovarien de la liaison LH à ses récepteurs. -L’ocytocine entraine une réduction de la progestérone et des œstrogènes et parait favoriser l’augmentation de la prostaglandine F2α. -Les prostaglandines F2α, produite par le corps jaune, possèdent un mode d’action imprécis [29].
  • 26. Revues bibliographiques Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 26 L’involution du corps jaune en l’absence de fécondation précède immédiatement la menstruation qui survient 24 à 48h suite à la chute brutale de la production de la progestérone et des œstrogènes [30]. 2-2-2-Fonction endocrine de l’ovaire : L’ovaire adulte élabore et secrète dans le milieu sanguin trois groupes d’hormones stéroïdes qui agissent sur les récepteurs spécifiques [31] ce sont les : Œstrogènes, progestagènes et les androgènes. L’ovaire secrète également une hormone polypeptidique : la relaxine. Les prostaglandines sont secrétées dans l’ovaire [32]. Sept classes de prostaglandines dont E et F2α qui sont connues pour être impliquées dans la fonction de reproduction [32]. 2-3-Les principales hormones entrant en jeu : 2-3-1 Gonadotrophin Releasing Hormone (GnRH) et gonadotrophines : La GnRH est sécrétée de manière pulsatile par l’hypothalamus dans le système vasculaire porte hypothalamo-hypophysaire. Elle provoque la sécrétion également pulsatile des gonadotrophines par les cellules glandulaires de l’antéhypophyse [33].
  • 27. Revues bibliographiques Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 27 Figure 04 : Système vasculaire porte hypothalamo-hypophysaire [33]. L’Hormone Lutéinisante et l’Hormone Folliculo-Stimulante sont des gonadotrophines, elles sont sécrétées par l’hypophyse. Elles régulent l’action des stéroïdes ovariens (estradiol et progestérone) et des protéines ovariennes (inhibines A et B) par un mécanisme de rétrocontrôle. 2-3-2-Les gestagènes (la progestérone) : Ce sont des hormones sexuelles femelles produites par les ovaires, le placenta et les surrénales. Le représentant unique des gestagènes naturels est la progestérone. La progestérone exerce différents effets biologiques qui sont nécessaires à la mise en place et au maintien de la gestation. La sécrétion de progestérone est indispensable à la progression du zygote dans les trompes utérines et à sa descente dans l'utérus. La progestérone stimule les sécrétions utérines qui vont servir de nutriment pour le conceptus avant son implantation et permettre sa survie dans le tractus génital. La progestérone agit sur les cellules du myomètre pour inhiber leur activité contractile. L’inhibition des contractions utérines n’est cependant pas totale. Sous l’influence de la progestérone, le mucus cervical peu abondant change de consistance .il devient visqueux, opaque et épais, il forme un bouchon qui obstrue le canal cervical et protège le contenu utérin du milieu extérieur. La progestérone stimule aussi la mammogenèse.
  • 28. Revues bibliographiques Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 28 L’inhibition des divisions cellulaires par la progestérone induit un amincissement de l’épithélium vaginal. L'action contraceptive de la progestérone résulte de l'inhibition de l’activité ovulatoire cyclique et de la modification des caractères de la glaire cervicale dont la viscosité s'oppose à la progression des spermatozoïdes. L'imprégnation progestéronique joue également un rôle essentiel dans la préparation à la parturition et l'établissement du comportement maternel. La progestérone a d’autres actions comme la rétention sodée et action hyperthermisante chez les femmes primates à l’origine de l’aspect biphasique de la courbe de température [34]. 2-3-3Les œstrogènes : Ce sont des hormones sexuelles femelles produites essentiellement par les ovaires. Les œstrogènes naturels ont plusieurs représentants comme l’œstradiol 17(β, l’œstrone et l’oestriol. Le plus représenté est l’œstradiol 17(β. Les œstrogènes déterminent l’apparition des caractères sexuels secondaires féminins. Au cours du cycle ovarien, les œstrogènes sont responsables du comportement d’œstrus et induisent la prolifération de la muqueuse vaginale et de l’endomètre. Sous l’influence des œstrogènes, le cervix sécrète un mucus riche en glycoprotéine qui s’aligne en filaments. Ce mucus sécrété en grande quantité devient clair et filant. Cette consistance du mucus cervical faciliterait la progression des spermatozoïdes dans le canal cervical. Pendant cette période qui précède l’ovulation, la stimulation de l’activité contractile du myomètre (musculeuse de l’utérus) par les œstrogènes joue un rôle important dans le transport des spermatozoïdes dans l’utérus. Le rétrocontrôle positif de l'œstradiol qui s'exerce sur l'hypophyse et l'hypothalamus lorsque les concentrations plasmatiques ont atteint un certain seuil est responsable du pic pré ovulatoire de LH qui induit l'ovulation. Pendant la gestation, les œstrogènes stimulent le développement de la glande mammaire et la multiplication des canaux galactophores. Les œstrogènes ont également des actions diverses : rétention osseuse du calcium, rétention d’eau et de sodium et action hypothermisant [34].
  • 29. Revues bibliographiques Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 29 2-3-4-Les hormones lactogènes : La prolactine est l’hormone pituitaire la plus lactogène. L’effet lactogène de la prolactine est direct au niveau de la cellule et il est amplifié par les corticoïdes, l’insuline, l’hormone de croissance. Action sur les glandes mammaires : Une partie de son rôle est de développer les seins et favoriser la lactation, au niveau mammaire la prolactine provoque la sécrétion de deux enzymes clés de fabrication du lait [35]. Son action lactogène est inhibée par la progestérone qui inhibe la synthèse de ses récepteurs. Action sur la reproduction : Cette hormone agit par une action centrale et action directe sur l’ovaire. Au niveau folliculaire, la prolactine joue un rôle dans la maturation de follicule pour des taux physiologiques [36]. Aussi elle participe à la formation de le corps jaune par : le maintien de taux des récepteurs à la LH et aux œstrogènes au niveau ovarien [37]. Elle stimule aussi la production de la progestérone [38]. Ⅱ - problèmes gynécologiques chez la femme : De la puberté à la ménopause, les pathologies gynécologiques chez les femmes sont très fréquentes, elles correspondent aux atteintes de l’appareil reproducteur féminin, soit par des dérèglements hormonaux qui conduisent à des maladies dites hormono- dépendantes, soit par d autre agent qui affecte et agresse l’appareil génital de la femme. 1-Les maladies hormonodépendantes : 1-1-Syndrome des ovaires micro- polykystique (sopk) : Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est la plus fréquente des maladies endocriniennes de la femme jeune (plus de 5 % des femmes en âge de procréer) [39]. Son appellation fait référence à l’un des aspects de ce syndrome visible à l’échographie, à savoir l’accumulation autour des ovaires de multiples petits kystes. Ces kystes sont en réalité des follicules qui refusent d’entrer en croissance lors de la dernière étape de la phase folliculaire.
  • 30. Revues bibliographiques Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 30 Les mécanismes physiopathologiques à l’origine des kystes ovariens sont très peu connus et ils ne peuvent pas s’expliquer par une cause unique [40]. Il est caractérisé dans son phénotype complet par : Une dysovulation, Oligoménorrhée, moins de 8 cycles par an, ou aménorrhée. Une hyperandrogénie clinique et/ou biologique, un OPK échographique (plus de 12 follicules de diamètre inférieur à 10 mm au moins sur l’un des ovaires ou volume ovarien supérieur à 10 ml). Deux de ces signes sont suffisants selon les critères dits de Rotterdam pour porter le diagnostic du SOPK [41]. Figure 05 : Syndrome des ovaires polykystiques (photographies de l’auteur). A. En échographie : nombreux follicules de petite taille, répartis en périphérie de l’ovaire, avec un stroma dense. B. En coelioscopie : aspect augmenté de taille, blancs, lisses, sans stigmate d’ovulation. C. En coelioscopie, après multi perforation ovarienne. [42] 1-2-Insuffisance ovarienne prématurée (IOP) : La ménopause est un phénomène physiologique, qui survient chez la femme aux alentours de cinquante ans, mais chez certaines d’entre elles, elle survient beaucoup plut tôt. C’est ce que l’on appelle, l’insuffisance ovarienne prématurée ou ménopause précoce. Elle est suspectée cliniquement devant une aménorrhée de plus de 4 mois et affirmée biologiquement chez une femme âgée de moins de 40 ans, par un taux de FSH supérieur à 40UI/l sur aux moins deux prélèvements distincts, réalisés à un mois d’intervalle [43].
  • 31. Revues bibliographiques Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 31 Les signes cliniques de cette IOP sont typiquement similaires à ceux d’une ménopause physiologique, présents sous forme de cycles menstruels désordonnés comme le montre l’oligoménorrhée, la polyménorrhée ou la métrorragie, de palpitations, de bouffés de chaleur, de sueurs nocturnes, d’une insomnie, d’anxiété, de troubles de l’humeur, de sécheresse vaginale, d’une dyspareunie, d’une asthénie, d’incontinence urinaire d’effort, d’infections urinaire récidivantes, de dysurie. Il a été constaté que, toutes ces manifestations sont essentiellement liées à une hypoestrogénie [44]. 1-3- les fibromes ou myomes utérins : Le myome utérin représente la pathologie la plus fréquente du tractus génital féminin. Il s’agit d’une tumeur bénigne qui se développe au dépend des cellules musculaires lisses de l’utérus et connue pour être l’apanage de la femme jeune africaine [45]. Habituellement de petite taille, allant de quelques millimètres à quelques centimètres, souvent asymptomatiques, les myomes utérins peuvent se présenter dans des dimensions plus importantes pouvant atteindre plusieurs décimètres ; nous parlerons alors de myomes géants. -Plusieurs facteurs de risque ont été épidémiologiquement mis en évidence, qui semblent confirmer une origine estrogéno-dépendante ou impliquant un ou plusieurs perturbateurs endocriniens ce sont : - Âge (en particulier 30-45 ans, stade dit (pré-ménopause) -Obésité -Multiparité -Menstruations précoces -Utilisation de dispositifs intra-utérins en cuivre. 1-3-1-Symtomes : - Hémorragies génitales. - Algies pelviennes. - Masse abdomino-pelvienne. - Stérilité primaire. - Complication infectieuse a type leucorrhées males odorantes [45].
  • 32. Revues bibliographiques Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 32 Figure06 : Echographie endovaginale montrant un fibrome sous-muqueux [46]. 1-4- L’endométriose : L’endométriose est une maladie gynécologique chronique et multifactorielle caractérisée par la présence de tissu endométrial (glandes endométriales et stroma), aussi appelé tissu utérin, en dehors de la cavité utérine [47]. Ce tissu crée des lésions hormono-dépendantes responsables d’une inflammation chez la femme en période d’activité génitale qui peut provoquer des dyspareunies profondes, des dysménorrhées intenses, des troubles digestifs et/ou urinaires et une infertilité. On estime la prévalence à 10% des femmes en âge de procréer et à 1/3 des femmes de 16 à 50 ans souffrant de douleurs menstruelles aigues [48,49].
  • 33. Revues bibliographiques Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 33 Figure 07 : Nodules endométriosiques [50]. 1-5- L’hyperprolactinémie : L’ʹ hyperprolactinémie se définie par une élévation de la concentration plasmatique de la PRL au-delà de la limite supérieure du dosage. Il s’agit alors d’une sécrétion exagérée (supra physiologique) de la PRL Elle correspond au désordre hypophysaire antérieur le plus fréquemment rencontré en clinique [51]. Elle peut traduire une atteinte hypothalamique ou hypophysaire ou être secondaire à une anomalie fonctionnelle métabolique, endocrinienne et iatrogène. Les syndromes liés à l’hyperprolactinémie représentent un motif fréquent de consultation en particulier en médecine générale, en endocrinologie, en gynécologie et médecine de la reproduction [51]. 1-5-1- Symptômes : Chez la femme en période de reproduction : a- La galactorrhée : Syndrome très fréquent, associé dans 30% des cas a une oligo- spanioménorrhée (diminution du volume et de la fréquence des règles) et dans plus 50% des cas une aménorrhée [52].
  • 34. Revues bibliographiques Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 34 b-Hypogonadisme : Chez la femme l hypogonadisme se traduit par des troubles du cycle menstruel qui sont d’autant plus sévères que la concentration de la PRL est élevé, avec une courbe de température plate, absence de sécrétion de progestérone [51] [53]. c- Dysovulation. d- Cycle anovulatoire. e- Spanioménorrhée /aménorrhée. Chez la fille en période pubertaire : L’hyperprolactinémie de l’enfant est assez rare, elle s’exprime peu cliniquement et le diagnostic le plus souvent tardif. Chez la jeune fille elle peut être responsable d’une aménorrhée primaire ou primo-secondaire et parfois galactorrhée [54]. 1-6-Le syndrome prémenstruel : Le syndrome prémenstruel (SPM) est un terme générique qui englobe un ensemble de symptômes physiques et/ou psychiques gênant survenant dans la semaine qui précède l’arrivée des menstruations (parfois 14 jours avant) et cédant avec celle-ci. Ces symptômes apparaissent donc pendant la phase lutéale du cycle menstruel. Il y a deux points indispensables pour parler de syndrome prémenstruel : le caractère cyclique et la disparition des symptômes avec l’arrivée des menstruations. Il existe une forme sévère du SPM avec une composante affective prédominante que l'on nomme trouble dysphorique prémenstruel (TDPM) [55]. a. Théorie hormonale : La théorie hormonale présente le syndrome prémenstruel comme un déséquilibre entre le taux de progestérone et le taux d’œstrogène, le taux de progestérone étant considéré comme trop bas. On parle alors d'hyperoestrogénie relative en raison d'une insuffisance lutéale. Des femmes ménopausées chez lesquelles on avait diagnostiqué un SPM présentaient des symptômes psychiatriques et physiques récurrents lorsqu'elles recevaient un traitement progestatif de la ménopause.
  • 35. Revues bibliographiques Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 35 De plus, il a été démontré que les œstrogènes et les analogues de l'hormone libérant des gonadotrophines amélioraient considérablement les symptômes du syndrome prémenstruel [56]. 1-6-Le cancer du sein : Un cancer du sein est une tumeur maligne qui se développe au niveau du sein. Les cancers in situ sont une prolifération carcinomateuse qui se développe dans la lumière des canaux et des lobules, sans franchir la membrane basale et sans envahir le tissu conjonctif. Dans le cas des carcinomes infiltrant, les cellules tumorales ont envahi le tissu conjonctif et peuvent donner des métastases. Le cancer du sein est le cancer féminin le plus fréquent, il représente la première cause de mortalité féminine dans la tranche d’âge de 35 à 5ans. L’évolution de ce cancer est déroutante mais l’obtention des facteurs pronostiques dès le diagnostic permet d’envisager un traitement gradué adapté à chaque groupe pronostique de patientes [57]. Plusieurs études ont mis en évidence un certain nombre de facteurs intervenant dans l’étiologie de ce cancer. Parmi les principaux facteurs étudiés à ce jour les facteurs hormonaux endogènes et exogènes, les facteurs liés à la reproduction, les facteurs génétiques et sanitaires, et enfin les facteurs liés aux habitudes de vie et à la nutrition [57].
  • 36. Revues bibliographiques Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 36 Figure 08 : Classification TNM [57].
  • 37. Revues bibliographiques Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 37 2-Les maladies non hormonodépendantes : 2-1-Le cancer du col utérin : Ce cancer se forme dans les cellules de col de l’utérus, la partie étroite et intérieure de l’utérus, il s’agit du passage reliant l’utérus au vagin Avant de devenir cancéreuses, les cellules de col l’utérus subissent des changements et devinent anormale, il s’agit d’un état précancéreuse appelé dysplasie de col l’utérus. La dysplasie de col l’utérus n’est pas un cancer, cet état précancéreux, qui n’est pas rare, peut tout fois évoluer avec le temps vers un cancer en l’absence de traitement, il faut savoir que la plupart des femmes qui présentes une dysplasie ne développe pas un cancer de col l’utérus (La société canadienne du cancer, 2013). Le cancer du col utérin est le quatrième cancer fréquent chez les femmes dans le monde, après les cancers du sein, colorectal et du poumon. Il est également la quatrième cause de décès par cancer [58]. Figure 09 : Aspect coloscopique d’un néoplasie intra-épithélial cervical de stade 3 À l’examen sans préparation (A), après application de l’acide acétique (B) et après application du Lugol (C) [59].
  • 38. Revues bibliographiques Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 38 2-2- Les infections vaginales : Un processus inflammatoire localisé au niveau de la cavité vaginale, peut être consécutif à la présence d'un ou de plusieurs agents infectieux associés : bactéries, parasites, virus. Ce processus peut être localisé à la muqueuse vaginale seule, on parle alors de vaginite simple ou au contraire s'étendre aux muqueuses voisines et il s'agira dans ce cas de vulvo-vaginite voire d'inflammation cervico-vaginale. Les vaginites peuvent être primaires ou secondaires. Dans la vaginite primaire, l'agent pathogène est, dans la majorité des cas, d'origine exogène. Son implantation et son développement dans la cavité vaginale nécessitent des conditions très particulières, Il s'agit le plus souvent de Trichomonas vaginalis ou de Candida albicans qui sont en cause. La vaginite secondaire est plutôt la conséquence d'une infection urétrale ou cervicale due le plus souvent à un pathogène sexuellement transmissible (Neisseriagonorrhoeae, Chlamydiatrachomatis, Mycoplasmes uro-génitaux). La vaginite et la vulvo-vaginite sont des motifs de consultation très fréquents en gynécologie [60]. Les vulvo-vaginites se définissent par des symptômes cliniques divers dominés par les phénomènes inflammatoires. Les symptômes cliniques les plus souvent rapportés par les patientes sont le prurit et/ou les brûlures vaginales et/ou vulvaires, des dyspareunies, et l’apparition de leucorrhées inhabituelles [61]. L’aspect de ces leucorrhées est variable selon les étiologies.
  • 39. Revues bibliographiques Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 39 Figure 10 : Infection génitale basse à Candida albicans [62]. Figure 11 : Cervicite purulente à Neisseria gonorrhoeae [63]. Ⅲ - Epidémiologie : 1-Les données mondiales 1-1-Le syndrome des ovaires polykystiques : Le spok touche environ 15% des femmes en âge de procréer selon les critères du consensus dit de Rotterdam sous l’égide de l’ESHRE/ASRM [64]. Explique plus de 70 % des infertilités par anovulation [65]. 1-2-L’insuffisance ovarienne : L’ʹ IOP atteint 1/10000 chez les femmes moins de 20 ans ,1/1000 chez les femmes moins de 30 ans, et 1% chez les femmes moins de 40 ans [66]. Cette prévalence est stable d’après les dernières études épidémiologiques réalisées en Grande-Bretagne, en Italie, ou en France. La Progetto Menauposa Italia Study Group a montré qu’il n’existait pas de corrélation entre la survenue d’une IOP et l’âge des premières règles, le niveau d’éducation, et la prise des contraceptifs [67]. 1-3-Les fibromes utérins : Les léiomyomes ou fibromyomes, plus communément dénommés fibromes, sont les tumeurs les plus répandues du tractus génital féminin. Ils touchent 20 à 25% des femmes en âge de procréer et sont 3 à 9 fois plus fréquents chez les femmes noires que chez les femmes blanches
  • 40. Revues bibliographiques Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 40 [68]. Plus fréquents chez les femmes afro-américaines, ils font leur apparition généralement après l'âge de 30 ans [68,69]. 1-4-L’endométriose : La prévalence de l’endométriose chez les femmes présentant des algies pelviennes chroniques varie de 2 à 74 % selon les études. Sa prévalence chez les femmes ayant des algies pelviennes aiguës serait supérieure à 33 %. Une incidence annuelle autour de 0,1 % a été rapportée chez les femmes âgées de 15 à 49 ans [70]. 1-5- Lʹ hyperprolactinémie : Les symptômes liés à l’hyperprolactinémie, représentent un motif fréquent de consultation en particulier en Médecine Générale, en Endocrinologie, en Gynécologie et Médecine de la Reproduction. Cause de 20 à 25 % des consultations pour aménorrhée secondaire [71]. Aux États-Unis, l’hyperprolactinémie se produit chez moins d’un pour cent de la population générale, affectant plus particulièrement la femme [72,73] Cependant, la vraie prévalence de l’hyperprolactinémie est difficile à établir puisque la majorité des cas sont asymptomatiques. Environ 9 % à 17 % des femmes avec une hyperprolactinémie ont des troubles reproducteurs et 10 % à 40 % des patientes présentent de l’aménorrhée [74]. 1-6-Syndrome prémenstruel : La fréquence du syndrome prémenstruel est difficile à chiffrer en raison du caractère subjectif des symptômes et de la variabilité des critères retenus d’une étude à l’autre. On peut cependant affirmer que la plupart des femmes ont l’expérience d’un SPM dans leur existence et que 20 à 40% des femmes ressentent une gêne physique ou psychologique les amenant à consulter. Les TDPM provoquent un retentissement sur la vie professionnelle et personnelle des patientes et touche 3 à 8% des femmes. [75]. 1-7-Le cancer du sein :
  • 41. Revues bibliographiques Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 41 Le cancer du sein est le plus fréquent des cancers de la femme non seulement dans les pays occidentaux mais également en Algérie. Le taux d'incidence du cancer du sein est de 14,5 cas pour 100.000 habitants par an à Alger (Registre du Cancer d'Alger). Selon ce taux, il y 2.000 nouveaux cas chaque année ; les deux tiers survenant après l'âge de 45 ans [76]. 1-8-Le cancer du col utérin : Le cancer du col de l’utérus est le 12e cancer le plus fréquent chez la femme. Le taux d’incidence standardisé à la population mondiale est estimé à 6,4 pour 100 000 femmes. Le nombre de décès est estimé à 940, ce qui place le cancer du col de l’utérus au 13e rang des décès par cancer chez la femme en 2010. Le taux de mortalité standardisé à la population mondiale est estimé à 1,6 pour 100 000 femmes [77]. 1-9-Les infections génitales : Les infections vaginales constituent un important problème de santé publique, Et un motif fréquent de consultations médicales. On prenant l’exemple des vaginites à Candida albicans : 75% des femmes présentant au moins un épisode de mycose vaginale au cours de leur vie, 25% des femmes asymptomatiques sont porteuses vaginales de candida albicans et 25% des partenaires des femmes atteintes de mycose vaginale sont porteurs de Candida albicans [78]. D’une autre part On estime à 250 millions, le nombre de nouveaux cas d’infections sexuellement transmissibles observées dans le monde [79]. 2- Les données nationales (en Algérie) : La prévalence des maladies gynécologiques chez la femme est de 3.16%, selon les données du service d’épidémiologie hôpital IBN SINA – Annaba [1].
  • 42. Revues bibliographiques Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 42 IV-Prise en charge thérapeutiques des pathologies gynécologiques chez la femme : Les pathologies gynécologiques de la femme constituent un énorme problème car elles ont un impact sur la santé de la femme sa reproductivité et aussi elles affectent son humeur par des états dépressifs, des épisodes d’angoisse, et la difficulté d’accepter le soi, donc quelques soit leur cause il faut une prise en charge rapide. 1-Traitement médical : Tableau1 : traitement médical des maladies gynécologiques les plus fréquentes chez la femme. Maladie Traitement Syndrome des ovaires micro-polykystiques A-traitement de l’acné, l’hirsutisme, et l’alopécie : - Pilule oestroprogestatif [80]. -les anti-androgènes [81]. B-traitement de l’infertilité : - le citrate de clomifène (CC) ++ [82] L’insuffisance ovarienne prématurée A-traitement hormonal substitutif : - œstrogène et progestérone [83]. -un traitement supplémentaire avec la testostérone est conseillé afin de compenser le déficit androgénique dû à l’IOP [84]. Le fibrome utérin A-aucun traitement médical actuellement validé n’est capable de faire disparaître les myomes. Les traitements médicaux ont pour seul objectif de traiter les symptômes rattachés au Myome [85]. - les progestatifs. -les agonistes Gn-RH [86].
  • 43. Revues bibliographiques Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 43 L’endométriose Antalgique+ traitement hormonal (oestroprogestatifs, agonistesGn-RH) [87]. L’hyperprolactinémie - Agonistes dopaminergiques (trt de longue durée) [88] Syndrome près menstruel -analogue Gn-Rh. -progestérone. -contraceptifs oraux. - anxiolytiques.[57]. Cancer du sein A-chimiothérapie. B-hormonothérapie. -Analogue Gn-RH. - anti-œstrogènes. [89-90] Cancer du col utérin -chimiothérapie Les infections vaginales A-Antifongiques azolés [91]. B-antibiothérapie [92]. C-éducation thérapeutique 2- traitement chirurgical : Tableau 2 : traitement chirurgical des maladies gynécologiques les plus fréquentes chez la femme Maladie Traitement Syndrome des ovaires micro-polykystique A-Le drilling ovarien : - par hydroculdoscopie. -par fertiloscopie. [93-94] Le fibrome utérin A-Traitement conservateur : -myomectomie. B- traitement radical :
  • 44. Revues bibliographiques Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 44 -hystérectomie [95]. L’endométriose A-L’ablation directe la lyse ou L’excision des lésions. B-La chirurgie définitive met en Jeu l’ovariectomie bilatérale peut comprendre le retrait de l’utérus et des trompes de Fallope [96]. Cancer du sein A-Traitement conservateur :[97] -tumorectomie ou quadrantectomie. B- traitement radical : [98] -mastectomie. Cancer du col utérin A-La colpohystérectomie. B- La trachélectomie élargie. C-La conisation. D- Les exentérations pelviennes [99]. 3- Traitement phytothérapique : La phytothérapie existe depuis la nuit des temps, l’homme a eu recours aux plantes pour se nourrir mais aussi pour se soigner. Au fil des siècles, la connaissance des plantes médicinales se transmet de génération en génération. Actuellement il existe des phytothérapies prescrites sur ordonnance, Selon l’OMS, 80% des pays en voie de développement de la région d’Afrique ont recours aux plantes pour leurs soins de base, y compris l’Algérie [4].
  • 45. Revues bibliographiques Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 45 3-1- Mécanismes d’action générale des plantes utilisées dans le traitement des affections gynécologiques chez la femme : Les plantes médicinales utilisées en gynécologie agissent par plusieurs mécanismes d’action, dont les plus fréquents sont : Action emménagogue : c'est-à-dire qu'elle stimule le flux sanguin dans la région pelvienne et l'utérus et peuvent traiter la dysménorrhée ou l'aménorrhée ,on peut citer plusieurs plantes plantes telles que l'armoise commune (Artemisia vulgaris L), le persil (Petroselinum crispumL), et le gingembre (Zingiber officinalis L)[100] Action spasmogène : pour les menstruations douloureuses, certaines plantes possèdent des propriétés de contraction utérine, également utilisées pour faciliter la naissance, induire les menstruations, avorter ou expulser le placenta. Par un effet relaxant sur les muscles lisses pourraient soulager les crampes menstruelles [100]. Action Anti-hémorragique : plante qui tonifie les parois vasculaires par vasoconstriction. Dans le cas des règles abondantes [100]. Activité oestrogénique : Bien qu'ils ne soient pas de véritables hormones, les œstrogènes végétaux y ressemblent suffisamment pour agir comme telles Ils se lient ainsi aux différents récepteurs d'œstrogènes dans notre corps. Les trois phyto-œstrogènes les plus importants sont les isoflavones (qu'on trouve dans plus de 70 plantes), les coumestanes et les lignanes. La capacité hormono-mimétique a conduit la médecine à les utiliser comme thérapie naturelle pour se substituer à l’hormonothérapie de synthèse (THS) [100]. Action anti-tumorale : Des extraits de sauge ont démontré des effets pro-apoptotiques et inhibiteur de croissance sur des lignées de cellules de cancer du sein MCF-7. L’extrait de Salvia officinalis Possède des effets cytotoxiques par stimulation et augmentation de la libération de TNF-alpha et oxyde nitrique par les macrophages. Isolés, le caryophyllène et alpha-humulène, inhibent la croissance des cellules cancéreuses MCF-7 et HCT116. L’acide ursolique inhibe l'angiogenèse et l’invasion des cellules mélanocytes. L’acide rosmarinique empêche la formation de tumeurs de
  • 46. Revues bibliographiques Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 46 l’épiderme induites sur des modèles murins(Ghorbani, 2017)[101]. Action anti-fongique et anti-bacterienne : Plusieurs plantes possèdent des propriétés anti- fongiques et antimicrobiennes qui peuvent être mises à profit lors de la prise en charge d’une vaginose et/ou de candidoses à répétition par un effet anti-adhésif . Elles vont agir sur l’adhésion des pathogènes et la communication entre eux. Cette action empêche leur prolifération [100]. Activité anti-laiteuse: plantes qui diminuent le taux de la prolactine dans le sang [100]. 3-2-Ressencement des plantes utilisées dans le traitement des affections gynécologiques chez la femme : ● Dans le monde : Tableau 03 : Plantes médicinales utilisées pour le traitement des affections gynécologiques chez la femme dans le monde : Nom latin Nom français Nom arabe Propriétés Inula Helenium L. Aunée officinale ‫راسن‬ -Emménagogue. -Désinfectante des vois génitales [102]. Artemisia DracunculusL. Estargon ‫طرخون‬ -Emménagogue [102]. Solidago virga-aurea L. Gerbe d’or ‫الذهب‬ ‫قضيب‬ -fongicide (candidose) [102]. Pistacia lentiscus L. Lentisque ‫الم‬ ‫ستكة‬ -Emménagogue.[113]. Adiantum capillus L. Capillaire de montpellier ‫الماء‬ ‫عشبة‬ -Emménagogue.[102]. Eryngium divers L. Panicaut ‫المعزة‬ ‫لحية‬ -Emménagogue.[102] .
  • 47. Revues bibliographiques Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 47 ● En Algérie : Tableau 04 : Plantes médicinales utilisées pour le traitement des affections gynécologiques chez la femme en Algérie : Nom scientifique Nom français Nom arabe Propriétés Salvia officinalis L. Sauge ‫النبي‬ ‫سواك‬ -Activité oestrogénique : utilisée en cas de perturbation du cycle menstruel. Aussi dans le problème de stérilité féminine [103] - Activité anti tumorale : inhibiteur de croissance sur des lignées de cellules de cancer du sein MCF-7 [104] Vitex agnus-castus L. Gattilier ‫مريم‬ ‫كف‬ -Activité progestative [105] -emménagogue. -Activité antibactérienne et antifongique : Deux huiles essentielles sont issues de Vitex agnus-castus, celle du fruit, qui a prouvé une activité sur Candida et celle des feuilles, qui présente des activités antibactériennes[105]. - indiqué dans le syndrome près menstruel
  • 48. Revues bibliographiques Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 48 Romarinus officinalis L Romarin ‫اكليل‬ -Activité sur le système génito-urinaire : Elle est utilisée pour traiter les vaginites leucorrhéiques, et les bartholinites. [106- 107] -Emménagogue. -Activité anticancéreuse sur le cancer du sein .[108] Foeniculum vulgare L. Fenouil sauvage ‫بسباس‬ - Emménagogue. -utile en cas de règle insuffisante et d’engorgement des seins.[109] Chamaemelum nobile L. Camomille romaine ‫الرومي‬ ‫بابونج‬ -utile en ca de règle irrégulière. [109] -action sédative :calme les symptômes du syndromes prémenstruel. Crataegus monogyna L. Aubépine ‫احمر‬ ‫زعرور‬ -Soulage les troubles ménopause [109]. Curcuma longa L. Curcuma ‫كركم‬ -Emménagogue [102]. - connu pour son effet anti-inflammatoire réduit l’expression des cytokines inflammatoires, inhibe l’invasion et l’angiogenèse des lésions d’endométriose [109]. Arundo donax L. Canne de provence ‫القصب‬ -anti-laiteux [102]. Erigeron canadensis L. Vergerette du canada ‫الربيع‬ ‫شيخ‬ -recommandée contre les troubles génitaux- urinaires ،les leucorrhées [102] Petroselinum sativum L. Persil ‫معدنوس‬ - Emménagogue. -Inhibe la lactation [102]. Stelaria média L. Morgeline ‫القزاز‬ ‫حشيشة‬ -anti inflammatoire. - inhibe la sécrétion lactée [102].
  • 49. Revues bibliographiques Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 49 Artemisia herba-alba L. Armoise blanche ‫الشيح‬ -règles douloureuse. -syndrome prés menstruel [109] Ginziber officinzlis L. Gingembre ‫الزنجبيل‬ -aphrodisiaque -action bénéfique sur la fertilité [110]. Lavandula latifolia L. Lavande aspic ‫الخزامة‬ -Fongicide utilisée pour traiter les mycoses gynécologiques [110]. Cinnamomum cassia L. Cannelle de chine ‫القرفة‬ - Tonique utérine et emménagogue. - Tonique sexuelle et aphrodisiaque [111] Origanum majorana L. Marjolaine vraie ‫مردقوش‬ - indiquée contre l’atonie utérine. [112] Trifolium pratense L. Trèfle commun ‫نفل‬ -oestrogénique [102]. - diminue le LDL cholestérol.
  • 51. Travail personnel Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 51 1-Materiel et méthodes : 1-1- Déroulement de l’enquête : Cette étude consiste en une enquête ethnobotanique descriptive transversale, réalisée à l’aide d’un questionnaire préétabli et validé, mené sur terrain pendant 2 mois (entre 01/04/2021 jusqu’au 15/05/2021) auprès des femmes lors de leurs consultation des médecins gynécologues au niveau de la commune de Guelma. Le formulaire comporte 31 questions (ouvertes, semi-ouvertes, et fermées) cette variété permet aux femmes interrogées de répondre aisément aux questions. Il est important de signaler que ce questionnaire a été préalablement testé auprès de quelques patientes ce qui a permis de reformuler certaines questions ambigües (pré-enquête). 1-2- Critères d’inclusions : Toute les patientes ayant une maladie gynécologique venantes au cabinet ont été retenues. 1-3- Critères d’exclusions : Les patientes : - moins de 14 ans. - Ayant répondu d’une manière ambiguë. - Les patientes qui sont venus aux cabinets pour une consultation de routine et qui sont aux nombres de 13. 1-4- Echantillonnage : Dans les enquêtes ethnobotaniques de plantes médicinales, les méthodes d’échantillonnage de probabilité les plus couramment utilisées sont aléatoires simples ou stratifiés par grappes. L’échantillonnage aléatoire simple est un procédé par lequel un échantillon de taille n d’une variable X, avec une distribution donnée est sélectionné parmi une population finie de N unité, de telle sorte
  • 52. Travail personnel Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 52 que chaque échantillon possible donne la probabilité d’être sélectionné et toutes les unités de la population ont la même probabilité d’être inclus dans l’échantillon. L’échantillonnage aléatoire simple est plus représentatif à condition que les éléments de la population soient homogènes, sinon la population à l’étude peut être divisée en groupes ou strates d’éléments qui sont plus homogènes. L’échantillonnage aléatoire stratifié implique la division des éléments de la population à l’étude en groupes appelés strates, sur la base de certaines caractéristiques d’intérêt dans la population étudiée. Des échantillons aléatoires sont ensuite sélectionnés dans chaque strate proportionnelle à la taille de la strate. Dans le cas de notre enquête ethnobotanique des plantes utilisées dans le traitement des problèmes gynécologiques, nous avons choisi l’échantillonnage aléatoire simple. Formule d’échantillonnage :  La taille d’échantillon se calcule en suivant la formule : n= 4×𝑝×𝑞 𝑚2  n : taille d’échantillon minimale pour l’obtention des résultats significatifs pour un événement et un niveau de risque fixé.  q : pourcentage des sujets sains.  p : probabilité de réalisation de l’évènement (prévalence).  m : marge d’erreur (généralement fixé entre 1 et 5%) Pour les maladies gynécologiques, la prévalence est p = 3,16 (données épidémiologiques de service d’épidémiologie de CHU IBN SINA 2021) m =1% q = 0,9954 p = 3,16 donc n = 189 La taille de notre échantillon est : 189 enquêtées 1-5- Traitement des données : Les données recueillies à partir d’un questionnaire sur terrain, ont été ensuite traitées et saisis sur logiciel Excel 2013, un système de calcul numérique, de représentation graphique et d’analyse des données.
  • 53. Travail personnel Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 53 2-Résultats et discussion : 2-1-Résultats : Nous avons pu collecter 192 fiches d’enquêtes (échantillonnage atteint). 2-1-1- Répartition des enquêtées selon l’âge : Figure 12 : répartition des enquêtées selon l’âge de chaque patiente. Les tranches d’âge les plus rencontrées étaient celle de [20-30[et [30-40[avec des pourcentages de 40.83% et 45.02% successivement.
  • 54. Travail personnel Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 54 2-1-2- Répartition des enquêtées selon l’IMC : Figure 13 : répartition des enquêtées selon l’indice de masse corporelle de chaque patiente. La majorité des répondeuses à notre questionnaire ont une valeur d’IMC de 25à30 (qui désigne un surpoids selon l’OMS). 2-1-3- Répartition des enquêtées selon le niveau d’études : Figure 14 : répartition des enquêtées selon le niveau d’étude de chaque patiente. 52 % des répondeuses sont des universitaires.
  • 55. Travail personnel Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 55 2-1-4- Répartition des enquêtées selon la zone d’habitat des patientes : Figure 15 : répartition des enquêtées selon la zone d’habitat des patientes. La zone urbaine est le lieu d’habitat majoritaire des enquêtées (73%). 2-1-5- Répartition des enquêtées selon l’ethnie : Figure 16 : répartition des enquêtées selon l’ethnie. Les originaires Arabes représentent 69.1% des enquêtées, cependant les Kabyles et les Chaoui représentent un pourcentage de 16.75% et 12.04 respectivement.
  • 56. Travail personnel Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 56 2-1-6- Répartition des enquêtées selon l’âge des premières menstruations : Figure 17 : répartition des enquêtées selon l’âge des premières menstruations de chaque patiente. La majorité des femmes enquêtées ont fait leurs premières menstruations à un âge normal entre 12ans et 13ans. 2-1-7- Répartition des enquêtées selon le type du cycle menstruel de chaque patiente : Figure 18 : répartition des enquêtées selon le type du cycle menstruel de chaque patiente. 48% des interrogées ont un cycle menstruel régulier, par contre les autres ont des perturbations.
  • 57. Travail personnel Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 57 Un pourcentage de 3.66% des femmes interrogées sont ménopausées. 2-1-8- Répartition des enquêtées selon les différents symptômes présentés au cours de leurs menstruation : Figure 19 : répartition des enquêtées selon les différents symptômes présentés au cours de leurs cycles menstruels. L’anxiété est le symptôme le plus dominant qui se manifeste durant les menstruations. Aussi y avait des femmes qui ne présentent aucun symptôme durant leurs menstruations.
  • 58. Travail personnel Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 58 2-1-9- Répartition des enquêtées selon le type de pilosités des patientes : Figure 20 : répartition des enquêtées selon le type de pilosités des patientes. Presque les deux tiers des femmes enquêtées ont une pilosité normale, par contre 24 % des femmes ont une pilosité excessive ce qui peut nous orienter vers plusieurs maladies. 2-1-10- : Répartition des enquêtées selon la situation mariée ou non des patientes : Figure 21 : répartition des enquêtées selon la situation mariée ou non des patientes. 85,86% des participantes sont mariées.
  • 59. Travail personnel Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 59 2-1-11- Répartition des enquêtées selon la présence ou non des grossesses antérieures : Figure 22 : répartition des enquêtées selon la présence ou non des grossesses antérieures. 60.97% des femmes mariées ont eu des grossesses antérieures alors que 39.02 % sont dans la multiparité. 2-1-12- Répartitions des enquêtées selon les types des précédents accouchements : Figure 23 : répartitions des enquêtées selon les types des précédents accouchements L’Accouchement à terme est le type prédominant avec un pourcentage de 80%.
  • 60. Travail personnel Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 60 Le pourcentage des femmes qui ont fait des fausses couches est de 15%. 2-1-13- Répartition des enquêtées selon la fréquence des relations sexuelles et la présence ou non des douleurs durant cette dernière : Figure 24 : répartition des enquêtées selon la Figure 25 : répartition des enquêtées selon la fréquence Présence ou non des douleurs lors des Rapports sexuels des relations sexuelles. La majorité des relations sexuelles ont une fréquence de trois fois à plus par semaines. Parmi les enquêtées 74% n’ont pas de douleur durant leurs rapports sexuels chose qui est normale, par contre 26 % l’ont eu, pourcentage qui n’est pas négligeable.
  • 61. Travail personnel Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 61 1-2-14- Répartition des enquêtées selon l’habitude de consulter le gynécologue : Figure 26 : répartition des enquêtées selon l’habitude de consulter le gynécologue. 94,76% des femmes enquêtées ont l’habitude de consulter le gynécologue ce qui explique la fréquence élevée des problèmes gynécologiques chez la femme.
  • 62. Travail personnel Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 62 1-2-15- Répartition des enquêtées selon les maladies gynécologiques les plus répondues chez les femmes : Figure 27 : répartition des enquêtées selon les maladies gynécologiques les plus répondues chez les femmes. 24.27% des patientes consultent le gynécologue pour les problèmes d’infections vaginales vu que la majorité étaient mariées. Ainsi que pour le problème du retard de grossesse qui a un pourcentage qui dépasse les 22 %. Le pourcentage du syndrome des ovaires polykystiques est de 16.02%. Les autres motifs de consultation ont des pourcentages faibles.
  • 63. Travail personnel Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 63 1-2-16- Répartition des enquêtées selon la durée de la maladie : Figure 28 : répartition des enquêtées selon la durée de la maladie. 43% des interrogées souffrent des problèmes gynécologiques depuis plus de 2 ans. 69% d’entre elles ont des antécédents familiaux. 1-2-17- Répartition des enquêtées selon l’utilisation ou non de la phytothérapie dans le traitement des maladies gynécologiques : Figure 29 : pourcentage d’utilisation des plantes dans le traitement des maladies gynécologiques.
  • 64. Travail personnel Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 64 D’après les résultats nous avons constatés que la majorité des interrogées 72% utilisent les plantes médicinales dans le traitement de leurs maladies gynécologiques car il s’agit d’après elles des produits naturels, sains, moins nocifs que les médicaments aussi moins chers et plus disponibles. 1-2-18- Répartition des enquêtées selon la source du conseil : Figure 30 : répartition des enquêtées selon la source du conseil. La source principale du conseil était par des patientes qui ont déjà testés l’efficacité des plantes dans le traitement de leurs problèmes gynécologiques. D’autre part, nous remarquons que les médecins ont eu recours à la phytothérapie comme aide dans le traitement de ce type de maladies. Les réseaux sociaux jouent un rôle d’information non négligeable avec un pourcentage de 13 %. Malgré ça 64% des enquêtées ont fait des recherches avant l’utilisation des plantes vu que la plupart d’entre eux ont un niveau d’étude supérieur.
  • 65. Travail personnel Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 65 1-2-19- Répartition des enquêtées selon les plantes la plus utilisées dans le traitement des maladies gynécologiques dans la région de Guelma : Figure 31 : répartition des enquêtées selon les plantes la plus utilisées dans le traitement des maladies gynécologiques dans la région de Guelma. Lors de notre enquête ethnobotanique les deux plantes majoritaires étaient la sauge et la marjolaine. 54 femmes parmi 192 les utilisent en infusion pour le traitement de certaines maladies gynécologiques. La lavande aussi a un pourcentage d’utilisation de 18.81%. Parmi nos interrogées 10 femmes (4.95%) se traitent par des mélanges de plantes inconnus ce qui montre leur manque de connaissance.
  • 66. Travail personnel Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 66 1-2-20- Répartition des enquêtées selon la (les) partie(s) de la (les) plante(s) utilisée(s) dans le traitement des maladies gynécologiques. Figure 32 : répartition des enquêtées selon de la (les) parties de la (les) plante (s) utilisée(s) dans le traitement. 39.85 % des enquêtées utilisent la drogue entière pour le traitement de leurs maladies, en outre 29.71% d’entre elles utilisent les feuilles, et 19.56% utilisent le mélange tiges +feuilles.
  • 67. Travail personnel Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 67 1-2-21- Répartition des enquêtées selon le mode d’utilisation de la (les) plante(s) : Figure 33 : répartition des enquêtées selon le mode d’utilisation de la (les) plante(s). L’infusion est le mode de préparation majoritaire avec un pourcentage de 49%. 1-2-22- Répartition des enquêtées selon la durée de traitement : Figure 34 : répartition des enquêtées selon la durée de traitement.
  • 68. Travail personnel Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 68 Presque 40 % des enquêtées utilisent les plantes pour une durée qui dépasse les 2 mois. 1-2-23-Repartition des enquêtées selon l’utilisation seule ou en association de la plante utilisée : Figure 35 : répartition des enquêtées selon Figure 36 : répartition des enquêtées selon les l’utilisation seule ou en association de la plante. Différentes associations utilisées. La plupart des femmes interrogées (67%) utilisent les plantes en association dans le traitement des maladies gynécologiques. Parmi eux 51% les associent avec d’autres plantes pour avoir plus d’efficacité, donc elles se basent seulement sur la phytothérapie comme moyen de traitement, par contre les autres utilisent ces plantes comme aide pour se soigner sans arrêter les médicaments.
  • 69. Travail personnel Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 69 1-2-24- Répartition des enquêtées selon l’efficacité ou non des plantes et la récidivité ou non des maladies traitées : Figure 37 : répartition des enquêtées selon Figure 38 : répartition des enquêtées selon L’efficacité ou non des plantes dans le traitement la récidivité ou non de la maladie traitée. Des maladies gynécologiques. 79% des enquêtées ont confirmées l’efficacité de la thérapie traditionnelle dans le domaine de la gynécologie, tandis que 28% d’entre elles trouvent que cette thérapie est inefficace. Parmi ces femmes 45% ont guéri totalement, par contre 55% souffrent d’une récidivité de la (les) maladie(s) traitée(s) par les plantes.
  • 70. Travail personnel Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 70 2-2-Discussion : Les tranches d’âge les plus touchées par les maladies gynécologiques sont [20-30[et, [30-40[avec des pourcentages successifs de 40.83 % et 45.02%, cela signifie que la plupart de ces affections touchent les femmes en âge de procréer. Selon (Adams J et all, 1986. Bricaire, L, 2013.Beck-Peccoz, P et all, 2006.) [34-38-40-42-43] Parmi les femmes mariées 26% ressentent des douleurs durant les rapports sexuels l’un des symptômes majeurs de l’endométriose (S. Korsia, 2018.) et des infections vaginales (Catalan.F, et all 2000.). Les principales maladies que nous avons trouvées sont : les infections vaginales avec un pourcentage de 24.27%, le retard de grossesse 22.81% et le syndrome des ovaires polykystiques avec 16.02%, ce qui correspond aux prévalences précédemment cités et vu que la majorité des femmes sont en âge de procrée (le SPOK touche 5% des femmes en âge de procréer [34], et la vaginite et la vulvo vaginite sont des motifs de consultation très fréquents en gynécologie [40]). 72% des enquêtées (presque les trois tiers) utilisent les plantes médicinales et le savoir-faire, cela est peut-être dû à leur croyance de la sécurité des plantes, ainsi que la disponibilité de ces plantes dans la nature, et leurs faibles couts comparant aux médicaments. Constatation concordante avec celle de l’OMS qui indique l’importance de la médecine traditionnelle dans les populations Africaines [4]. 36.23% des interrogées ont eu leurs savoir à partir des personnes qui ont déjà utilisés les plantes dans le traitement de leurs affections gynécologiques et qui les trouvent efficaces, bien que les médecins aussi présentent une source de conseil importante (34.78%), ces derniers ont eu recours à la phytothérapie comme une médecine complémentaire voir même alternative. D’après notre enquête nous avons recensé 18 espèces appartenant à 12 familles, dont les deux chefs de fil sont : La Sauge et la Marjolaine avec un nombre de citation NC= 54 pour chacune vu que nos patientes les utilisent en association dans le but d’augmenter la fertilité et de régler les perturbations du cycle menstruel chose qui est confirmée pour la Sauge par (Bommer et all, 2011.).
  • 71. Travail personnel Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 71 18,81% des participantes utilisent la Lavande principalement pour traiter les infections vaginales ce qui est justifié par sa propriété fongicide [100]. 4,95% (qui présente un pourcentage n’est pas négligeable) des interrogées utilisent l’Atriplex pour le traitement de tous types de fibromes. 4,95% des femmes utilisent des mélanges des plantes inconnus préparés par des vendeurs qui ont soit disant des connaissances et des compétences, mais ceci peut être un charlatanisme qui peut compliquer leurs état et nuire leurs santé et même causer la mort de ces patientes . La moitié des interrogées a choisi l’infusion comme mode d’emploi selon les recettes recueillies dans l’enquête. L’infusion est la forme la plus couramment utilisée en phytothérapie et qui est mode de preparation admis par la pharmacopèe européenne pour les drogues fragiles tels que : feuilles, tiges et fleures [114]. En second lieu le lavage vaginal, qui était choisi par 19% des femmes selon les recettes recueillies dans l’enquête, ce mode d’emploi peut être justifié par son utilisation topique et locale au niveau de la zone cible. La posologie est variable, ceci n’est pas dans les normes de la pharmacopée qui sont au moins 3fois/j [114]. La durée de traitement phytothérapique choisie par les participantes est plus de 2mois, ce qui concorde avec les données de la pharmacopée européenne [114]. Les deux tiers utilisent le traitement par les plantes en association, la moitié d’eux (51%) les associent avec d’autres plantes, ceci montre que les femmes se basent sur l’effet additionnel des plantes dans leurs cures. Le traitement phytothérapique est efficace, cette efficacité a été démontrée par 72% des patientes enquêtées. Ce qui est justifié par : La Sauge est connue par ses phyto-œstrogènes qui ont une analogie structurale avec l’estradiol, chaque structure possède un noyau phénolique et hydroxyle, grâce à cette similarité, ils peuvent se lier à des récepteurs aux œstrogènes ce qui permit de combler la carence en cette hormone.
  • 72. Travail personnel Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 72 L’utilisation de la Lavande dans le cas des infections vaginales grâce à son action antiadhésive en empêchant l’adhésion des pathogènes sur les cellules cibles et la communication entre eux, ce qui empêche leur prolifération. Concernant l’Atriplex, son utilisation a pour but de lutter contre les kystes grâce à sa richesse en acide rosmarinique (principe actif) et en ions k+, NA+, CA++ et Nacl. Pour le reste des plantes :  Pour les dysménorrhées : Cannelle, Armoise blanche, Camomille, grâce à leur effet emménagogue.  Pour le hyperprolactinémie : Persil.  Pour les symptômes de la ménopause : Sauge. Il faut noter que certaines plantes peuvent être toxiques, d’autres risquent d’interagir avec des médicaments et de provoquer des effets indésirables, c’est pour cette raison Il est essentiel pour la femme de se renseigner sur les plantes, et de choisir des associations adéquates pour éviter tout effet nuisible. Pour les femmes enceintes, allaitantes et celle qui souffrent des maladies chroniques, elles devraient toujours demander conseil à un spécialiste avant d’entreprendre un traitement phytothérapique La récidivité des maladies traitées par les plantes est présente dans 55% des cas.
  • 73. Travail personnel Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 73  Recettes recueillies Nous avons recueilli 17 recettes : 1- Sauge et marjolaine en infusion. 2- Sauge et marjolaine en décoction. 3- Eau de lavande pour lavage vaginale. 4- Bain de vapeur à base de lavande. 5- Bain de vapeur à base de lavande et d’ognons. 6- Infusion d’atriplex. 7- Décoction d’atriplex. 8- Poudre du gattilier mélangé avec du miel. 9- Mélange inconnu des plantes avec du miel. 10- Décoction du clou de girofle. 11- Armoise blanche en infusion. 12- Le persil en infusion. 13- Marjolaine + sauge + clou de girofle en infusion. 14- Rhizome du gingembre en décoction. 15- Cannelle en décoction. 16- Macération d’ognons. 17-Grains de lin + sauge + marjolaine en infusion.
  • 74. Conclusion Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 74 Conclusion et perspectives : Les résultats présentés dans ce mémoire s’inscrivent dans le cadre de la réalisation d’une pharmacopée traditionnelle algérienne, la problématique définie par la communauté algérienne locale que les plantes médicinales sont employées d’une façon inappropriée aux normes scientifiques. Ce travail est une contribution à la meilleure connaissance et à la valorisation de l’utilisation de ces plantes dans le traitement des maladies gynécologiques de la femme. Nous avons procédé à une enquête ethnobotanique transversale descriptive auprès des différents cabinets de gynécologie dans la commune de GUELMA, qui a permis de recenser 18 espèces dont les chefs du fil sont la Sauge et la Marjolaine La thérapie traditionnelle est efficace à 72% vis-à-vis des maladies gynécologiques et nos patientes le confirment essentiellement pour les infections vaginales qui étaient le motif de consultation le plus rencontré (24.27%), ainsi pour le retard de grossesse et la stérilité féminine qui est devenu un problème inquiétant (22.81%), sans oublier le syndrome des ovaires polykystiques (16.02%). Les médecins recommandent la phytothérapie et conseillent de l’utiliser comme une thérapie complémentaire au traitement médical. En perspective, le travail réalisé sur les plantes utilisées pour le traitement des affections gynécologiques, constitue l’étape préliminaire de valorisation de ces dernières et de l’étude expérimentale des activités biologiques. Nous venons de prouver une fois de plus que les plantes médicinales ne relèvent pas seulement des pratiques mystiques ou magiques mais qu’elles possèdent bien une activité que nous pouvons vérifier par les méthodes modernes expérimentales. Il est primordial de se rappeler que la nature reste encore, et sans aucun doute pour longtemps, le plus perfectionné de tous les laboratoires.
  • 76. Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 76 Références bibliographiques : [1]- Données de service d’épidémiologie, hôpital (CHU) IBN SINA-Annaba 2019. [2]-Ouis.N ; Etude phytothérapique des plantes médicinales dans la région de Relizane, thèse de licence en biologie, Université ABOU BAKER KAID Tlemcen,2017. [3]-Geneva, Traditional medecine strategy ;Amsterdam,2002. [4]-A.M.Mott, I.R ,Weckerle,C.S ,traditional plante use in the areas of Monte vesoleand Ascea ,cilento national park ,Italy .J.Ethnopharmacology, 2005.97,129-143. [5]-Mechri.R, Etude ethnobotanique, photochimique et essais biologiques des espèces végétales utilisées en médecine traditionnelle algérienne pour le traitement des lithiases rénales. Thèse de diplôme de doctorat en science médicale. Université BADJI MOKHTAR-ANNABA, Département de pharmacie.p :1. [6]- Robert, H.G. ; Palmer, R et all. précis de gynécologie. Masson et Cie Editeurs,1974. pp.:79– 92. [7] -Constamin, R.gynécologie générale. Edition Vigot, tom 1, 1977 pp : 15 – 69. [8]- Lefebvre, JRévision .accélérée en endocrinologie 2eme édition Maloine S.A. Editeur, Paris, 1986. pp: 496 – 555. [9]- Surreau.M. Maternité.9eme édition Foucher.1978, pp:9-12. [10] -Bevelander, G. Elements d’histologie. 6eme Edition Maloine S.A. Editeur, Paris, 1973. pp:265-281. [11] –Tournaire. M. Mise à jour en gynécologie et en obstétrique. Tom 2, Diffusion Vigot, Edition Paris, 1979. pp : 230-265. [12] –Debrux. J.Histologie et pathologie gynécologique. 2eme Edition Masson, 1982.pp: 229- 259. [13] -Maillet, M. David, C. Histophysiologie de l’appareil génital féminin. Edition Gauthier villas,1974. [14] -Seguy, B.Nouveau manuel de gynécologie. Tom 2, Editionintermédica, 1975. pp :9-23.
  • 77. Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 77 [15] -Anthony, C.P, Kholthoff, J.N. Manuel d’anatomie et de physiologie. 9eme Edition .The C. V. Mosby Company. 1978 . pp : 499-523. [16]- Hould. R.Histologie descriptive. Decaire Editeur Montréal, Maloine, 1982. pp: 125. [17]-Mohamadou Alou Ketta. Etude des caractères anatomo-cliniques des cancers de sein au Mali. These de médecine. Université de Bamako,2005.72p. [18]- Thibault,Sport et éducation physique,1970. [19] –Vincenti ,O. Troubles des règles et analyse du cycle menstruel. La vie médicale, n°6, 1988.pp : 2-5. [20] -Baudet, J.H. SEGUY, B.(1981).Gynécologie (Révision accélérée).2eme Edition Maloine S. a. Editeurs, Paris, pp : 3-45 et 167-173. [21] -Leesson, T.S., Leesson, C.R.Histologie. 2eme Edition Masson, 1975 . pp :437-447 et 451. [22]- Phillippe.E., Ritter. J. La menstruation normale. Encyclopédie médico-chirurgicale, Paris, gynécologie, (1987). 55A10pp :1-9. [23]- Tournaire, M. Physiologie de la reproduction humaine. Edition Masson, (1985). pp : 75- 197. [24] Hazard. J., Perlementier, L et all. Abrégé d’endocrinologie. 2eme Edition Simep, 1983. pp. : 191-197. [25] -Zorn, J.R., (1984) . Diagnostic de l’ovulation .Encyclopédie médico-chirurgicale, Paris, gynécologie, 13 A10,pp: 1-12. [26] -Fossati, P . Dewaailly et all. Troubles de la fertilité d’origine endocrinienne. Encyclopédie médico-chirurgicale, Paris .gynécologie, 1987. 30 A10. [27] -Netter, A., Denamur, R.Corps jaune. Edition Masson, 1973 . pp. : 10-50. [28] -Bercovici, J.P., Boog, G.Physiologie ovarienne et régulation neuroendocrinienne du cycle menstruel. Encyclopédie médico-chirurgicale, Paris, gynécologie, 30 A10, 1986. pp. : 1-23. [29]- Mauvais-Jarvis, P., Sitruk-Ware, R.Médecine de la reproduction, gynécologie endocrinienne. Edition Flammarion Médecine Science, 1986. pp. : 1-345 et 504-520.
  • 78. Plantes utilisées pour le traitement des maladies gynécologiques de la femme 78 [30]-Bringer, J., Hedou, B.et all .Exploration hormonale de la femme. Encyclopédie médicochirurgicale, Paris, 27 A05, 1987. pp. : 1-18. [31] -Baulieu, E. E.Hormones. Edition Herman, Paris, 1978. pp.: 3-226. [32]-Louisot, P .Biochimie générale et médicale .Edition S.I.M.E.P.1983. pp : 954et 976-988 et 990-992. [33]-CNGOF http://www.cngof.fr/communiques-de-presse/103-le-cycle-menstruel (site web) Consulté le :14/02/2021. [34] -Gayrard.V, .Physiologie de la reproduction des mammifères .Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse. 2007. [35]-Dupuy.J.P, Boisin, J .Clos J ,Deschaux, P , Lergrand. C , Picon L.O.Hormones et grandes fonctions . tome 1. Ellipses paris(1992). [36]-Dorrington. J.H , Gore – Langton , R.E.Antigonadal action of prolactine : further studies on the mechanism of inhibition of follicule stimulating hormone- inducted aromatase activity in rat granulosa cell culture.Endocrinology 1982 ;(110).1701-1707. [37]-Casper R, F , Erickson, G,F.In vitro heteroregulation of LH receptors by prolactin and FSH in rat granulosa cells .Moll cells endocrinol .1981 .23 , 161-171 . [38]-Rajkumar K. , Couture RL.et all,Binding of high density lipoproteins Biol reprod 1985,32 : 546-555. [39]-Adams J, Polson DW, Franks S. Prevalence of polycystic ovaries in women with anovulation and idiopathic hirsutism. Br Med J (Clin Res Ed) 1986 : 293-355-359. [40]- Shanno, M. , et Grabosch MD. Fellow en oncologie gynécologique, HôpitalMagee- Womens, Centre médical de l'Université de Pittsburgh. 2017. [41]-PCOS consensus. The Rotterdam ESHRE/ASRM-Sponsored PCOS consensus workshop group.Revised (2003) consensus on diagnostic criteria and long-term health risks related to polycystic ovary syndrome(PCOS). Human Reproduction ,2004.19. [42]-Merviel, P., Bouée, S.et all. 2017. Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). Gynécologie Obstétrique Fertilité & Sénologie 623–631. doi:10.1016/j.gofs.2017.10.001.