1. Quels sont les fondements
du commerce international
et de l'internationalisation
de la production ?
Chapitre 3 - TES 4- 2017/2018 - PhW
Manuel Sciences Economiques et Sociales Tle ES éd. 2012 Hatier
pages 64 à 89
2. ScienceScience
ÉconomiqueÉconomique
(80 heures)(80 heures)
1. Croissance, fluctuations et crises
2. Mondialisation finance internationale
et intégration européenne
3. Économie du développement durable
1.1 Quelles sont les sources
de la croissance économique ?
1.2 Comment expliquer l'instabilité
de la croissance ?
2.1 Quels sont les fondements du commerce
international et de l'internationalisation de la
production ?
2.2 Comment s'opère le financement de l'économie
mondiale ?
2.3 Quelle est la place de l'UE dans l'économie
globale ?
3.1 La croissance économique est-elle compatible avec la
préservation de l'environnement ?
3.2 Quels instruments économiques pour la politique
climatique ?Fusionnés !
Supprimé !
3. 2.1 Quels sont les
fondements du
commerce
international et
de
l'internationalisati
on de la
production ?
4.
5.
6. A propos du film
“Ma mondialisation”
Gilles Perret 2005
Préambule
10. 2) Quelle est la DIPP (Décomposition internationale
des processus productifs) de la firme familiale Bontaz ?
Décomposition internationale du Processus de
production (DIPP)
Dans cette nouvelle étape de la mondialisation, le processus de
production est divisé, réparti, entre les pays en fonction de leurs
avantages propres (coût salarial, importance des matières premières,
avantages fiscaux etc.), afin que l’entreprise fabrique son produit de
manière compétitive. Ainsi, dans chaque pays des entreprises (filiales ou
sous-traitants) réaliseront chacune une partie plus ou moins complexe
du produit (fabrication des consommations intermédiaires), ces parties
du produit seront ultérieurement assemblées dans un des pays
participant à cette DIPP.
11. 3) Comment Bontaz s’internationalise ?
(transferts ou pas de capitaux ?)
pages 78-79
12. 4) A quelle logique de compétitivité correspond sa mondialisation ?
13. 5) Quelles raisons invoque le PDG de
Bontaz aux multiples délocalisations de
son entreprise ?
6) A-t-il fait le bon choix économique ?
(Comparez à ses copains lors du dîner dans le chalet)
14. de l’entreprise Bontaz à travers le monde ?
8) Expliquez les différences de productivités observées des
travailleurs Bontaz à travers le monde.
19. On peut définir le processus de mondialisation
comme « l’émergence d’un vaste marché mondial des
biens, des services, des capitaux et de la force de travail,
s’affranchissant de plus en plus des frontières politiques des
Etats, et accentuant les interdépendances entre les pays »
S. d’Agostino, La mondialisation, Ed. Bréal, 2002
20. Pour l'O.C.D.E.
"Ce terme recouvre trois étapes:
- la première, l’internationalisation- est liée au
développement des flux d'exportation.
-La deuxième, la transnationalité, à celui des flux
d'investissement et des implantations à l’étranger.
-La troisième -la globalisation- correspond à la mise en place
de réseaux mondiaux de production d'information".
21. Un vecteur principal : les firmes multi-nationales
MondialisationMondialisation
extension d'unextension d'un
modèle culturelmodèle culturel
GlobalisationGlobalisation
financièrefinancière
⬈⬈ des échangesdes échanges
27. Taux de croissance des exportations mondiales de marchandises
sur un an, en %
Source : Alternatives économiques
28. Le taux d'ouverture mesure le poids des
échanges extérieurs dans l'ensemble du PIB.
Il se calcule de la façon suivante :
L'ouverture internationale : le cas de la France
(importations+exportations)/2
PIB=
38. Les filiales et sous-traitants des firmes transnationales (FTN)
dans les exportations mondiales de marchandises
en 2010, en milliards de dollars
Source OMC Site : Alternatives économiques
43. Les échanges extérieurs de la France
Solde FAB-CAF de la balance commerciale (biens
Solde FAB-CAF de la
balance commerciale (biens)
44. FAB est un sigle signifiant Franco à bord (ou Fret à bord)
en comptabilité nationale. Un échange commercial exprimé
en FAB représente son prix déduit des coûts nécessaires à
l'acheminement jusqu'à la frontière nationale qu'il a
occasionné.
CAF est un sigle signifiant Coût-Assurances-Fret. Un
échange commercial exprimé en CAF inclut donc les coûts
(d’assurance et de transport) nécessaires à l'acheminement
du produit
58. I- L'ouverture internationale
A-Le développement des échanges internationaux
3° comment mesurer les échanges ?
Rappel de cours de 1ère dans le polycopié !
61. Balance des paiementsBalance des paiements
Compte desCompte des
transactionstransactions
courantescourantes
Compte deCompte de
capitalcapital
CompteCompte
FinancierFinancier
Il enregistre les
échanges de
biens, de services,
de revenus, de
transferts
courants
Il enregistre les
transferts en capital
c'est-à-dire les
remises de dette,
les acquisitions et
cessions de brevet,
de droits d’auteur
et de franchises.
Il enregistre les
IDE, les
investissements
de portefeuille et
autres
investissements et
les avoirs de
réserves.
70. Du GATT à l’OMC
• 1947 : signature de l’Accord Général sur
les Tarifs Douaniers et le Commerce
(General agreement on tariffs and trade -
GATT) entre 28 pays
• 1995 : création de l’Organisation Mondiale
du Commerce (World Trade Organization -
WTO) : 161 pays membres.
71. Les règles du GATT et
de l’OMC
• réduction des droits de douane
• Lutte contre le protectionnisme (quantitatif et
qualitatif)
• Multilatéralisme
• “clause de la nation la plus favorisée”
72. I- L'ouverture internationale
B-Les causes de l'ouverture internationale
3 ° Les avantages comparatifs et la division internationale du travail
75. ❝Dans un système d’entière liberté du commerce, chaque pays
consacre son capital et son industrie à tel emploi qui lui paraît le plus
utile. Les vues de l’intérêt individuel s’accordent parfaitement avec le
bien universel de toute la société. C’est ainsi qu’en encourageant l’
industrie, en récompensant le talent, et en tirant tout le parti possible
des bienfaits de la nature, on parvient à une meilleure distribution et à
plus d’économie dans le travail. En même temps, l’accroissement de la
masse générale des produits répand partout le bien-être ; l’échange lie
entre elles toutes les nations du monde civilisé par les nœuds communs
de l’intérêt, par des relations amicales et en fait une seule et grande
société C’est ce principe qui veut qu’on fasse du vin en France et au
Portugal, qu’on cultive du blé en Pologne et aux États-Unis et qu’on
fasse de la quincaillerie et d’autres articles en Angleterre.❞
David Ricardo “Principes de l’économie politique et de l’impôt”
76. ❝Prenons le Portugal et l’Angleterre, chaque pays fabriquant du drap (du
tissu de laine) et du vin. Au Portugal, on fabrique une unité de drap avec 90
hommes et une unité de vin avec 80 hommes. En Angleterre, on fabrique
une unité de drap avec 100 hommes et une unité de vin avec 120 hommes.
Pour produire une unité de drap et une unité de vin, le Portugal a besoin de
170 hommes et la Grande-Bretagne de 220. ❞
Portugal Angleterre
Coût de
deux unités
(1 par pays)
Portugal Angleterre
Coût de deux
unités après
spécialisation
Vin 80 120
Drap 90 100
Coût de
production
170 220
77. ❝Dans ce cas, on pourrait penser que le Portugal n’a pas intérêt à échanger
avec l’Angleterre. Il n’en est rien : en se spécialisant, c’est à dire en ne
fabriquant plus qu’un seul des deux produits et en important l’autre grâce à la
vente de celui qui est produit, chaque pays disposera après l’échange d’une
quantité supérieure de produits.❞
Portugal Angleterre
Coût de
deux unités
(1 par
pays)
Portugal Angleterre
Coût de deux
unités après
spécialisation
Vin 80 120 200
Drap 90 100 190
Coût de
production
170 220 390
78. Portugal Angleterre
Coût de
deux unités
(1 par
pays)
Portugal Angleterre
Coût de deux
unités après
spécialisation
Vin 80 120 200 80 - 160
Drap 90 100 190 - 100 200
Coût de
production
170 220 390 160 200 360
❝L’Angleterre consacrera ses 220 hommes à produire du drap car c’est
dans cette production qu’elle a le plus petit désavantage relatif et elle en
produira 2,2 unités. Le Portugal consacrera ses 170 hommes à fabriquer
du vin car c’est dans cette production qu’il a le plus grand avantage
comparatif et en produira 2,1 unités. ❞
79. En échangeant leur production, grâce à la mise en place du
libre-échange, sur la base par exemple d’un prix international
de une unité de drap contre une unité de vin, le Portugal
pourra obtenir 1 unité de drap et 1,1 unité de vin.
L’Angleterre pourra obtenir 1,2 unité de drap et 1 unité de
vin.
On voit bien que, globalement, on y gagne puisqu’avec la
même quantité de travail, on produit plus de vin et plus de
drap.
On voit bien aussi que les deux pays gagnent à l’échange,
même le Portugal qui avait l’avantage dans les deux
productions : le Portugal augmentera la quantité de vin dont il
dispose de 10% (en passant de 1 unité à 1.1) sans diminuer sa
quantité de drap (1 unité).
81. Grâce à la recherche de l'avantage comparatif; il y a
un “gain à l'échange” (cf pg de 1ère)
il faut établir le libre-échange et spécialiser la
production des pays, ce qui enrichira tout le monde.
(jeu à somme non nulle)
p.69
82. On peut continuer à soutenir l’idée que c’est bien la
différence qui fonde l’échange : c’est parce que nous ne
produisons pas exactement la même chose que nous avons
intérêt à échanger.
Cependant, on observe que la plupart des échanges
internationaux sont aujourd’hui des échanges de produits
similaires intra-branches (une branche regroupe l’ensemble
des entreprises ou des établissements d’entreprise
fabriquant le même produit).
Où est l’avantage dans ce cas ?
84. la théorie H.O.S (Hecksher-Ohlin-Samuelson) analyse
l’échange international à partir des dotations en
facteurs.
Les pays ont des dotations différentes en facteurs de
production (capital, travail) et ils vont avoir tendance à
exporter des produits incorporant le facteur dont ils
disposent en abondance (et qui est donc peu coûteux.
Ainsi, les pays ayant une main d’œuvre abondante vont
exporter des produits utilisant celle-ci avec un coût
faible
85. Plutôt que de produire l'ensemble de ce dont il a besoin, un
pays peut se procurer certains biens ou services grâce à
l'échange international, en vendant une partie de sa production
à l'étranger.
Cela suppose qu'il produise dans certains secteurs plus qu'il n'a
besoin et qu'en contrepartie il produise moins ou pas du tout
dans d'autres secteurs.
Les pays qui participent au commerce international peuvent
ainsi chacun se spécialiser dans une ou plusieurs productions,
c'est ce que l'on appelle la Division internationale du
travail (DIT)
86. Division Internationale du Travail (DIT) :
Processus au cours duquel les pays se sont spécialisés
et, du coup, se répartissent les différentes
fabrications : ils ne produisent pas tous la même
chose et, de ce fait, échangent entre eux leur
production.
On parle parfois de "nouvelle division internationale du
travail" pour désigner la spécialisation actuelle des pays :
les nouveaux pays industrialisés, asiatiques surtout,
produisent aujourd'hui des produits manufacturés, y
compris des produits haut de gamme. Les pays développés
fabriquent surtout les produits technologiques et les
services dont la production nécessite de hautes
qualifications. Les pays les plus pauvres restent cantonnés
dans les produits primaires à faible valeur ajoutée.
87. On distingue aussi une DIT (traditionnelle) de complémentarité
et une DIT (plus récente) de concurrence.
Dans la DIT de complémentarité, jusqu'aux années 1970,
les pays développés du Nord importent des produits de base
des PED (du Sud) et exportent des produits manufacturés
entre eux et vers le Sud. Elle correspond à un partage des
productions de type colonial.
Depuis les années 1970, on assiste au développement d'une
DIT de concurrence entre pays industrialisés qui exportent
et échangent des produits manufacturés similaires, auxquels
s'adjoignent les pays émergents (essentiellement les NPI
asiatiques).
Les échanges intra-branches (des voitures contre d'autres
voitures) se développent au détriment des échanges inter-
branches.
88. Aujourd’hui ce sont les firmes transnationales qui sont les
principaux acteurs de la mondialisation et non plus les États.
La division internationale du travail s’accompagne donc de
plus en plus d’un processus de Décomposition
internationale du Processus de production (DIPP).
Dans cette nouvelle étape, le processus de production est
divisé, réparti, entre les pays en fonction de leurs avantages
propres (coût salarial, importance des matières premières,
avantages fiscaux etc.), de manière à ce que, au total,
l’entreprise fabrique son produit de manière compétitive.
Ainsi, dans chaque pays des entreprises (filiales ou sous-
traitants) réaliseront chacune une partie plus ou moins
complexe du produit (fabrication des consommations
intermédiaires), ces parties du produit seront ultérieurement
assemblés dans un des pays participant à cette DIPP.